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Faculté des Sciences Juridiques Economiques et فاس- كلية العلوم القانونية واالقتصادية واالجتماعية
Sociales - Fès
Parcours : Gestion
Sous le Thème :
Cas de la BMCI
Préparé et soutenu par : Annich Ismail Sous la direction de : Mme Aligod Laila
À celui qui a veillé à mon bien être, qui a modelé ma personnalité et orienté
mon chemin avec ses précieux conseils : mon très cher père ;
Enfin, à ma sœur fatima-zehra qui a toujours été là pour moi avec ses
encouragements inconditionnels et son indéfectible soutien moral
Ismail Annich
2
Remerciements :
Qu’il me soit permis de remercier tous ceux qui d’une manière ou d’une
autre, ont apporté une contribution dans la réalisation de ce travail.
Enfin, je remercie tous mes amis et ma famille que Dieu me les garde pour
toujours.
Ismail Annich.
3
Sommaire :
Dedicas : ...................................................................................................................................... 2
Remerciements :.......................................................................................................................... 3
Sommaire : .................................................................................................................................. 4
Introduction générale : ................................................................................................................ 5
Chapitre I : le secteur bancaire et le contrôle de gestion.............................................................. 8
Introduction:............................................................................................................................... 8
Section I : présentation du secteur bancaire : .............................................................................. 8
Section II : Le contrôle de gestion bancaire comme support de pilotage économique : ........... 18
Conclusion: ............................................................................................................................... 30
Chapitre II : Le pilotage de la performance bancaire : ............................................................. 31
Introduction : ............................................................................................................................ 31
Section I : généralité sur la performance : ................................................................................ 31
Section II : le contrôle de gestion au service du pilotage opérationnel des banques : ............... 38
Section III : le contrôle de gestion au service du pilotage opérationnel des banques : ............. 47
Conclusion : .............................................................................................................................. 54
Chapitre III : pratique de contrôle de gestion au sein de la BMCI : .......................................... 55
Introduction : ............................................................................................................................ 55
Section I : présentation générale de BMCI................................................................................ 55
Section II : Applicabilité du contrôle de gestion au sein de la BMCI ....................................... 60
Conclusion : ......................................................................................................................................... 67
Conclusion générale ............................................................................................................................ 68
Liste des acronymes : .......................................................................................................................... 69
Liste des tableaux : .............................................................................................................................. 70
Liste des figures : ................................................................................................................................. 70
Table de matières : .............................................................................................................................. 73
4
INTRODUCTION GENERALE :
Dans toute économie, les banques ont un rôle majeur. elle a été la première Ressource qui
finance l'activité économique, il est fondamental d'intervenir dans la création d'entreprise en
cas de besoin. Les prêts accordés par les banques sont impérieuse pour que les agents
économiques aient un accès immédiat à des fonds pour financer leurs activités économiques et
sociales.
Les banques sont confrontées au même problème que toutes les entreprises : au milieu d'une
concurrence féroce, elles ne peuvent se maintenir à long terme qu'en apportant une valeur
ajoutée par rapport à d'autres organisations (sociétés commerciales, sociétés industrielles,
sociétés de services, etc.). Les banques deviennent ainsi de "véritables entreprises", ils doivent
se positionner sur le marché, choisir des domaines d'activité où ils peuvent se constituer un
avantage concurrentiel, et enfin choisir la clientèle qu'ils souhaitent promouvoir. (Particulier,
Entreprise, ETC.). ainsi Pour pouvoir synthétiser les performances, les entreprises doivent
construire des outils pour évaluer leurs résultats
gérer signifie non seulement prendre des décisions, mais aussi contrôler les résultats obtenus.
Pour les entreprises d'une certaine taille, le contrôle est configuré comme une fonction de
support importante tout en s'adaptant aux spécificités de l'activité et aux contraintes
environnementales.
La gestion de la banque repose sur une bonne compréhension et utilisation des outils de
gestion tels que : "Budget, Comptabilité analytique et Tableaux de bord"... Ces outils offrent
5
aux managers la possibilité de suivre l'atteinte des objectifs stratégiques et opérationnels, de
localiser et d'interpréter les actions correctives appropriées.
Intérêt de la recherche :
L'intérêt principal qui nous a poussé à choisir ce thème était qu'il fournirait des illustrations
d'un thème d’actualité . Et nous permettra également de mettre en pratique les connaissances
théoriques que nous avons acquises et d'affiner nos compétences dans la mesure de la
performance bancaire.
Pour cela, nous nous efforcerons de construire une vision globale de la performance et du
contrôle de gestion, tout en apportant un éclairage sur nos questionnements et objectifs de
recherche.
Problématique de recherche :
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les banques doivent se doter d'armes
stratégiques pour guider leur développement, et cela ne peut se faire qu'en mettant en place
des systèmes de mesure et d'amélioration de la performance. À cet égard, notre question
tourne autour de demander Prochain :
Méthodologie :
Pour mener à bien cette étude, notre méthodologie de recherche repose sur deux approches :
6
En effet, comprendre l'apport des contrôles de gestion dans la mesure de la performance de la
BMCI était l’objectif de cette étude
Nous gardons comme cas la BMCI-Banque. Cette banque a été choisie grâce a un contact qui
va me donner accès aux informations et aux documents internes au niveau de l'agence
Notre approche est donc purement qualitative basée sur la consultation et l'exploration
L’ossature de la recherche :
pour répondre à notre question, nous divisons l'article en trois chapitres distincts mais
complémentaires.
Le premier chapitre porte sur la filière bancaire (définition, risques, activités) et le contrôle de
gestion bancaire, nous approfondissons : la notion de base du système de contrôle de gestion,
ses objectifs, son processus de mise en œuvre, ses outils,...
7
Chapitre I : le secteur bancaire et le contrôle de gestion
Introduction:
Le secteur bancaire marocain est considéré comme l'un des moteurs du développement de
l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu dans une courte période un
secteur moderne et efficace
Le principal acteur est constitué par le réseau public des Banques Populaires. Viennent
ensuite les autres banques et celles contrôlées majoritairement par des actionnaires étrangers,
parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le Crédit du Maroc, filiale du groupe
Crédit Lyonnais-Crédit Agricole. Enfin, la Caisse de Dépôt et de Gestion est extrêmement
active dans les secteurs de l'immobilier et du tourisme, en accompagnant les projets d'intérêt
général et en intervenant dans une logique d'amorçage pour des projets plus modestes.
Il faut ajouter à ceci que le système bancaire marocain est caractérisé par une forte
présence de banques étrangères de ce fait toutes les grandes banques privées du royaume
comptent dans leur actionnariat des banques étrangères1
1
Sana Oulaouaina, « Memoire Online - Le secteur bancaire marocain - Sana Oulaouaina », Memoire Online,
consulté le 26 avril 2022, https://www.memoireonline.com/01/13/6659/m_Le-secteur-bancaire-
marocain1.html.
8
§. La Banque et son fonctionnement :
1. Définition de la banque :
Une banque est un établissement financier dont l’activité principale est de recycler
l’épargne en financement productif. Depuis quelques années, le métier a évolué à travers la
création de filiales spécialisées dans le crédit à la consommation, le crédit bail, la gestion des
moyens de paiement, l’intermédiation en bourse, les opérations de change et de couverture, le
courtage et le consulting2
« Sont considérés comme établissements de crédit les personnes morales qui exercent
leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des
apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs dirigeants et qui
effectuent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes : »
2
El Ayyadi Redouane, « Expose Systeme Bancaire Marocain | PDF | Devises | Maroc », Scribd, consulté le 25 avril 2022,
https://fr.scribd.com/document/225950422/Expose-Systeme-Bancaire-Marocain.
3
« Maroc-Loi-2006-34-03-etablissements-financiers.pdf », consulté le 8 mars 2022, http://www.droit-
afrique.com/upload/doc/maroc/Maroc-Loi-2006-34-03-etablissements-financiers.pdf.
4
Philippe Monnier et Sandrine Mahier-Lefrançois, Les Techniques bancaires, en 52 fiches: Pratiques, Applications corrigées
(Dunod, 2008).
9
de plus parlant Economiquement , La banque est un acteur majeur et influent de
l’économie. Cette importance est due au fait que les banques sont « investies de
fonctions macro-économiques importantes » que sont :
Le système bancaire marocain est un ensemble de banques misent sous le patronage d’une
banque centrale (la B.A.M) ou Bank Al-Maghrib. Ainsi, Le secteur bancaire marocain reste
partagé en 4 catégories d’établissements :
parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques privées qui réalisent près des deux
tiers de la collecte des dépôts bancaires, à savoir : ATTIJARIWAFA BANK, la BANQUE
MAROCAINE DU COMMERCE EXTÉRIEUR (BMCE) et les trois filiales françaises, en
l’occurrence la SGMB, la BMCI et le CRÉDIT DU MAROC
leader historique du secteur, est constitué de la banque centrale populaire (bcp) et son
réseau de banques populaires régionales (BPR). organisme public particulièrement concerné
par la collecte de la petite épargne et la distribution de crédits aux PME, la BCP est devenue
une société anonyme en février 2002. Elle est engagée depuis cette date dans un processus de
privatisation.
10
bank al amal, pour le financement de projets d’investissement des marocains résidant à
l’étranger, mediafinance et casablanca finance markets qui interviennent sur le marché des
titres négociables de la dette, et le fonds d’équipement communal (fec) dédié au financement
des collectivités locales5
Les métiers exercés par un établissement de crédit peuvent être regroupés en trois grandes
familles:
L’activité d’intermédiation
Les prestations de services
Les activités de marché
Considéré comme une fonction centrale pour la banque, être l’agent des
épargnants (ou déposants) est nécessaires pour l’allocation des ressources. En
effet, ces fournisseurs de fonds délèguent implicitement à la banque l’autorité
d’investir leurs ressources dans des actifs financiers notamment dans le crédit
bancaire.
La banque a, pour sa part un apport en assurance de liquidité et en matière
d’évaluation et de suivi des risques
Les besoins des agents ne se limitent pas aux capitaux mais peuvent porter
aussi sur des services
Parmi les services que le banquier offre à son client (individu ou entreprise), on
peut distinguer les services matériels et les services immatériels :
5
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U M A R O C, « Secteur Bancaire Au Maroc | PDF | Maroc | Banques »,
2006, https://fr.scribd.com/document/33205140/Secteur-Bancaire-Au-Maroc.
11
• Les services matériels : les services de caisse, la location des coffres forts…etc.
• Les services immatériels : les conseils en ingénierie financière, la gestion de
portefeuilles…etc.
Outre la satisfaction des besoins des agents économiques qu’ils soient des besoins de
capitaux ou de services, la banque se consacre à des activités de marché.
Les métiers de marché consistent à réaliser des opérations d’arbitrage et de spéculation sur
des instruments financiers de taux ou de change6
Le risque est défini comme « l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs (un effet
est un écart, positif et/ou négatif, par rapport à une attente) »,
Les risques auxquels un établissement de crédit peut être confronté sont généralement
classés en deux catégories : les risques bancaires et les risques opérationnels. On distingue de
plus en plus une troisième catégorie : le risque de gouvernance
Les risques bancaires sont des risques propres aux activités d’intermédiation et de
prestations de services d’investissement
C’est le risque qu’un client débiteur ne puisse pas rembourser sa dette à l’échéance. Au
titre de l’intermédiation, la banque est fatalement dépendante de ses clients, créancière des
uns et surtout débitrice des autres. Si le risque de solvabilité de ses clients débiteurs se
généralisait, la banque se retrouverait, à terme, dans la situation d’être insolvable à son tour
vis-à-vis de ses clients créanciers. Ce qui conduit les autorités prudentielles à recommander à
la banque, en plus des provisions pour créances douteuses, de maintenir un rapport entre les
crédits octroyés et le niveau de ses fonds propres nécessaires pour compenser les pertes suite à
6
HERBI Imene / AIT MAMMAR Lydia, « Evaluation et pilotage de la performance financière Cas : BNP Paribas
El Djazair Société Générale Algérie », 2012.
12
l’insolvabilité de ses clients. Le risque de solvabilité doit donc être appréhendé à la fois
comme un risque lié à la défaillance d’un ou plusieurs clients et comme une défaillance
possible de la banque elle-même, les deux étant étroitement liés. Ce second aspect appelé « le
risque de crédit »
Il s’agit du risque de taux d’intérêt qu’on ne peut expliquer que par une dissection de
l’activité d’intermédiation bancaire. Pour financer les crédits, la banque a recours à la
collecte des ressources auprès de ses clients épargnants ou au marché monétaire, où les autres
banques et certaines grandes entreprises gèrent les besoins liés à leur trésorerie. La banque
verse une rémunération à ses fournisseurs de ressources et perçoit auprès de ses clients
débiteurs des intérêts. Or, que ce soit par la collecte ou le marché, les ressources dont dispose
la banque sont très souvent à court terme, de quelques jours à douze mois, en règle générale
C’est le risque de perte liée à la dépréciation de la valeur d’un instrument financier négocié
sur un marché. Il peut s’agir des cours des valeurs mobilières ou des taux de change.
L’activité de la banque peut l’amener à détenir des produits financiers pour compte propre, à
acheter ou vendre des devises, notamment lorsqu’elle effectue des opérations avec l’étranger
ou accompagne certains de ses clients dans leurs diverses opérations à l’international.
13
2. Les risques opérationnels :
Les risques opérationnels représentent une famille de risques que les établissements de crédit ont
en commun avec les autres personnes morales. Ils couvrent tout dysfonctionnement dans la
réalisation de tout ou partie d’un processus ayant pour origine
Dans le cas d’un établissement de crédit, il s’agit des dispositions propres aux activités de
banque. Un établissement dont le ratio de solvabilité est durablement inférieur au minimum
réglementaire s’expose aux sanctions du superviseur et son dispositif de gestion des risques
sera jugé non conforme, au moins partiellement
Le risque de gouvernance est le fait que la banque soit exposée à des pertes financières
et/ou à des sanctions, du fait des choix de gestion inappropriés ou non conformes opérés par
ses dirigeants. Le risque de gouvernance est en réalité un risque opérationnel, mais il est
souvent distingué de cette famille pour souligner son importance dans l’aggravation
éventuelle des autres risques
14
§. L’activité bancaire et le contrôle de gestion :
1. Les spécificités de l’activité bancaire :
La banque universelle offre à sa clientèle une gamme qui comporte des centaines
de produits, de nature très différente d’un produit à l’autre
Cette complexité se traduit d’une part par le fait que les organes ne relevant pas
directement de l’exploitation bancaire sont particulièrement nombreux : services d’études
économiques et financières, affaires juridiques et contentieux, tous les back offices des
opérations clientèle et sur titres, etc. ce qui rend fixe et indirecte la majeure partie de ce que
nous avons appelé frais généraux. D’autre part, la banque à réseau gère souvent un grand
nombre de points de vente, les agences, qui sont réparties sur tout le territoire national et à
l’étranger
7
Gestion de la banque ; du diagnostic à la stratégie (6e édition) - Sylvie de Coussergues, Gauthier Bourdeaux -
Dunod - Grand format - Le Hall du Livre NANCY, 6 e é d i t i o n (Dunod, 2010),
https://halldulivre.com/livre/9782100545285-gestion-de-la-banque-du-diagnostic-a-la-strategie-6e-edition-
sylvie-de-coussergues-gauthier-bourdeaux/.
15
Le risque est un engagement portant une incertitude, doté d’une probabilité de gain ou de
perte. La banque est un intermédiaire entre les agents économiques, elle est constamment
exposée, aux risques suivants :
Il n’y a pas de différence de nature entre la matière première, l’argent obtenu par la
banque, et le produit final, l’argent prêté. Cette fongibilité rend délicat, le calcul de la
rentabilité, car il faut bien cerner le coût de la ressource utilisée pour un tel emplois pour
pouvoir dire que ce dernier est rentable ou pas
8
HERBI Imene / AIT MAMMAR Lydia, « Evaluation et pilotage de la performance financière Cas : BNP Paribas
El Djazair Société Générale Algérie ».
16
2.1. La définition des produits bancaires :
les produits ayant des capitaux comme supports, comme les crédits, les dépôts,
les titres émis ou achetés. Ces produits, découlant de la fonction d’intermédiation financière
de la banque, intermédiation traditionnelle ou de marché, se définissent beaucoup plus par
rapport à des capitaux empruntés ou prêtés, donc des
montants, des maturités et des risques que par rapport à l’enchaînement des
opérations administratives et nécessitent des analyses de rentabilité adéquates
les prestations de services comme la remise d’un chèque à l’encaissement ou
l’exécution d’un ordre de bourse pour lesquels l’enchaînement des opérations
administratives importe plus que le montant (le coût d’un virement est indépendant du
montant de la somme virée)
De même, l’indépendance entre produits est retenue pour contourner les inconvénients des
produits liés. En définitive, l’établissement d’une nomenclature par grande catégorie de
produits bancaires (crédits, dépôts et épargne, moyens de paiement, opérations liées aux titres,
prévoyance, services divers) s’avère indispensable.
9
Gestion de la banque ; du diagnostic à la stratégie (6e édition) - Sylvie de Coussergues, Gauthier Bourdeaux -
Dunod - Grand format - Le Hall du Livre NANCY.
17
Section II : Le contrôle de gestion bancaire comme support
de pilotage économique :
§. Définition et objectifs de contrôle de gestion bancaire :
Selon Robert Anthony (1965), le CDG est « un processus par lequel les dirigeants de
l’entreprise s’assurent que les ressources sont utilisées de façon efficace et efficiente pour
atteindre les objectifs fixés ».11
Par ailleurs, un autre professeur de Harvard, Robert Simons, va aujourd’hui plus loin
qu’Anthony et conçoit le contrôle de gestion de l’avenir, celui qui est pratiqué par certaines
10
Zineb BEN BAHCINE, « Rôle du contrôle de gestion dans l’amélioration de la performance d’une banque »,
2020 2019, 49.
11
Robert Anthony : Il est nommé ministre des Affaires étrangères en décembre 1935
12
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia, « Contribution du contrôle de gestion dans la mesure de la
performance dans une agence bancaire Cas de la CNEP-Banque », 2019 2018, https://www.theses-algerie.com.
18
entreprises performantes qu’il a étudiées, notamment Johnson & Johnson dans l’industrie
pharmaceutique, comme un ensemble très circonstanciel :13 «Les processus et les procédures
fondés sur l’information que les managers utilisent pour maintenir ou modifier certaines
configurations des activités de l’organisation »14
Henri Bouquin nous donne une autre définition du contrôle de gestion, « le contrôle de
gestion est un ensemble de dispositifs utilisant les systèmes d’information et qui visent à
assurer la cohérence des actions des managers »15
Le contrôle de gestion, lors de son exercice, a de multiples objectifs qui sont, ici, précisés
en référence à deux aspects majeurs
La contribution pour formaliser les grandes priorités puis de les décliner dans des objectifs
quantifiables décentralisés avec ultérieurement appréciation des performances et mesure des
écarts.
L’objectif est de mettre à la disposition des opérationnels, un système d’information sur les
résultats adaptés à leurs besoins et bénéficiant d’un bon rapport coût- efficacité. Ces
informations doivent être concrètes et orientées vers la gestion opérationnelle. Ainsi, le
contrôle de gestion reste un outil de synthèse et de pilotage. D’une manière générale, deux
étapes doivent être distinguées : la collecte des données de base, leur interprétation et leur
diffusion.
La décentralisation peut être souhaitée pour motiver les acteurs, en outre, le contrôle de
gestion doit répondre aux besoins de coordinations des organisations décentralisées.16
13
Mr DEBIANE Mouloud, « Le contrôle de gestion comme support de pilotage des banques et instrument au
service du management bancaire : Cas de la BADR. », 2015, https://www.theses-algerie.com.
14
(R. Simons, 1995, p.5)
15
(Henri Bouquin, « Le contrôle de gestion », Ed. PUF, 9° édition, Paris, 2010)
19
2.4. La mesure des performances :
– pour assurer un suivi des réalisations de la banque et les comparer systématiquement aux
objectifs, et ce, grâce aux outils de reporting comme les tableaux de bord ;
Piloter une organisation, c’est tout à la fois fixer le cap, se doter de moyens et
prévoir des régulations assurant l’adéquation objectifs-moyens. Comme le pilotage ne saurait
être aveugle, il s’appuie sur le système d’information de gestion et sur des outils comme la
gestion budgétaire, la gestion prévisionnelle ou le contrôle des risques qui s’articule avec le
contrôle interne.
Le contrôle de gestion est défini comme étant un processus d’aide au pilotage. Une
formalisation de ce processus le résume en quatre grandes étapes liées les unes aux autres
16
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia, « 📚 Théses-Algérie ».
17
Gestion de la banque ; du diagnostic à la stratégie (6e édition) - Sylvie de Coussergues, Gauthier Bourdeaux -
Dunod - Grand format - Le Hall du Livre NANCY.
20
dans un ordre logique mais surtout stratégique, qui correspondent aux phases traditionnelles
du management18
Cette phase se déroule à l’échelon des entités de l’organisation. Les responsables des
entités mettent en œuvre les moyens qui leurs sont alloués. Ils disposent d’un système
d’information qui mesure le résultat de leur action. Ce système de mesure doit être comprit et
accepté par les responsables d’entités. Il doit uniquement mesurer les actions qui leur ont été
déléguées.
« Consiste à analyser les réalisations et les comparer ensuite avec les résultats souhaités
par la Direction pour mettre en évidence les écarts de réalisation ». Ainsi elle doit proposer
des actions correctives pour arriver le plus près possible aux objectifs prévus.
Grâce à l’analyse des écarts, cette phase permet d’apporter des améliorations au système
de prévision. Aussi, elle met l’accent sur les facteurs de compétitivité nouveaux et détecte les
faiblesses existantes. Le processus est une « boucle » qui suppose l’enrichissement et
l’apprentissage progressifs. Il s’agit d’un cycle constitué de quatre étapes principales :
18
LANGLOIS.L., BONNIER.C., BRINGER.M., « Le contrôle de gestion », édition Berti, Paris 2006, p.18
21
Figure 1 : le Contrôle de Gestion en quatre étapes : Un processus d’apprentissage19
Fixation des
objectifs
Planification
I plan
Budgets
Mise en
II DO œuvre
Suivi des
III Check réalisations
Analyse des
résultats
IV Act
Prise
d’actions
correctives
Plan : planifier ; Do : exécuter ; Check : vérifier, contrôler ; Act : agir
19
Hélène Löning, Véronique Malleret, et Jérôme Méric, Le contrôle de gestion : Organisation, outils et pratiques
Ed. 3 (Dunod, 2008), https://www.scholarvox.com/catalog/book/45001798.
22
Objectif
Pertinence Efficacité
Le feed-back est une composante cruciale du processus car c'est là où réside la notion
d'apprentissage pour les différents responsables de l'organisation.21
Les analyses effectuées servent, entre autres, à améliorer le processus de prévision afin de
fiabiliser la connaissance des conditions d'obtention de la performance et de maintenir la
crédibilité des engagements relatifs à la performance. Mettre en place un système de contrôle
de gestion n'est pas une chose aisée, particulièrement quand les activités sont multiples et
20
Löning, Malleret, et Méric.
21
Michel Rouach est co-directeur du Master 2 "Contrôle de gestion et pilotage de la performance" Il est également Manager
au sein du Groupe BNP Paribas et a été directeur du contrôle de gestion de BNP Paribas
23
complexes comme c'est le cas de la banque. Il importe alors de s'interroger sur les objectifs
recherchés de cette mise en place.22
La mise en place d’un système de contrôle de gestion fait appel à des modes de gestion qui
utilisent des outils de prévisions, de mesure de la performance et de pilotage
1. La gestion prévisionnelle :
Les prévisions servent donc de base pour la mise en place des planifications stratégiques, des
procédures budgétaires et des projections pluriannuelles des résultats.24
2. La mesure de la rentabilité :
22
Zineb BEN BAHCINE, « Rôle du contrôle de gestion dans l’amélioration de la performance d’une banque »,
2020 2019, 49.
23
BOISSELIER. P, « Le contrôle de gestion (épreuve et application, DECF) », VUIBERT, Paris, 2005
24
HERBI Imene / AIT MAMMAR Lydia, « Evaluation et pilotage de la performance financière Cas : BNP Paribas
El Djazair Société Générale Algérie ».
24
l'entité qui fait l'objet de l'analyse. Il s'agit alors de reconstituer les produits et les charges qui
peuvent être rattachés aux différentes entités.
La mesure de la rentabilité bancaire peut se dérouler selon plusieurs axes d'analyses, mais les
trois principaux axes restent : les centres de profit, les produits ou services, les clients ou
segments de clientèles.
Elle permet de découper le résultat global par centre de profit et de porter une appréciation
sur les éléments internes de la compétitivité de la banque. La démarche de calcul, qui sera
détaillée plus loin par agence bancaire, se décompose en trois étapes intermédiaires suivantes:
La détermination des charges affectées. Elle consiste à ajouter aux charges propres du centre
de profit, les charges des centres de structure et de support et les charges liées aux prestations
rendues par les centres opérationnels.
Ces calculs sont souvent complétés par différents ratios d'analyse et de suivi de la
rentabilité. Citons à titre d'exemple le ratio de profitabilité RP = RN / PNB qui mesure la
capacité du centre à générer des profits par son activité courante.
25
La connaissance des coûts des produits et des services est indispensable pour la mise au point
de la politique de tarification et pour la stratégie commerciale. L’analyse de la rentabilité par
produit à la banque qui offre différents produits permet :
3. La gestion budgétaire :
25
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia, « 📚 Théses-Algérie ».
26
La gestion budgétaire est un outil de pilotage permettant la traduction du plan stratégique à
moyen terme en budgets annuels servant de référence aux opérationnels. C’est une démarche
utilisée dans toute entreprise de grande taille et à décentralisation de sa gestion qui s’appuie
sur une procédure et un suivi budgétaires.
27
La gestion budgétaire et la clarification des responsabilités :
Dans le cadre des budgets annuels, les responsables déterminent les objectifs des centres et
s’engagent de même à les réaliser.
La gestion budgétaire comprend bien entendu un suivi afin de vérifier que les réalisations
sont bien conformes aux objectifs et, si elles ne le sont pas, rechercher la cause des écarts. Les
contrôleurs de gestion procèdent aux vérifications à partir des tableaux de bord et indicateurs
que chaque centre établit dans le cadre de son reporting. Quant aux analyses d’écarts, on
distingue souvent :
les causes internes et les causes externes. Les causes externes ont comme
origine une modification de l’environnement et les causes internes sont à rechercher au
sein de la banque ;
les écarts de volume et les écarts de prix qui recouvrent l’habituelle décomposition effet-
prix et effet-quantité ;
les écarts de prévision et les écarts d’exécution. Les écarts de prévision proviennent
d’une erreur de prévision : le responsable de centre a été trop ou insuffisamment
optimiste sur ses capacités à atteindre des objectifs commerciaux et les écarts
d’exécution proviennent d’une mauvaise adéquation objectifs-moyens.
Le contrôle de réalisation et l’analyse d’écarts doivent être rapides afin de pouvoir mettre
en œuvre dès que possible les actions correctives.
28
4. Les tableaux de bord :
Les tableaux de bord ont des contenus qui différent en fonction de leurs utilisateurs On
distingue :
29
fréquemment dénommés facteurs clés de succès (FCS), définis comme un élément
déterminant dans l’acquisition, le maintien ou le développement d’un avantage concurrentiel.
Ces facteurs sont déclinables en leviers d’action et en objectifs opérationnels immédiats pour
les entités, et peuvent alors suivis dans les tableaux de bord.
Un tableau de bord journalier avec les informations qu’il est urgent de connaître
quotidiennement.
Un tableau de bord hebdomadaire.
Un tableau de bord mensuel26
Conclusion:
Se doter d'un système de contrôle de gestion est crucial en ces temps de perturbations
profonds auquel les banques sont confrontées. Le contrôle de gestion étant un système qui
peut s'adapter à diverses entreprises et à diverses formes d'organisation , les outils et pratiques
qui le composent sont facteurs de diversité. La qualité de ce contrôle de gestion et la maîtrise
de son rôle conditionnent l'efficacité et le bon fonctionnement de ces outils et techniques au
sein de la banque. On peut dire que le contrôle de gestion bancaire est un système de mesure
de la rentabilité qui s'appuie sur des moyens organisationnels tels que la définition de centres
de responsabilité et l'élaboration de procédures de gestion prévisionnelle. Son efficacité est
étroitement liée au savoir-faire dans l'animation de ce processus de gestion dans l'entité
bancaire dont nous avons décrit les principales composantes.
26
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia.
30
Chapitre II : Le pilotage de la performance bancaire :
Introduction :
Dans le développement rapide des marchés financiers, les banques sont confrontées à une
Concurrence féroce. La gestion classique des performances semble être insuffisante donc il
sont besoin des Méthodes de mesure et d'évaluation de la performance globale pour répondre
aux besoins bancaires et développement stratégique
Être performant est devenue aujourd'hui une priorité pour les entreprises et les salariés. Pour
les entreprises, c'est une condition de leur compétitivité, et pour les salariés c'est leur
employabilité et donc leur survie.
En effet, l’utilisation du mot performance dans le langage courant, peut renvoyer à quatre
significations majeures :
31
Le succès : La performance est synonyme de réussite et de réalisation de bons résultats
qui peuvent être propres à des individus ou à des établissements.
L’action : La performance représente non seulement les résultats, mais elle peut aussi
représentée les actions qui sont mises en œuvre pour les atteindre.
La capacité : Dans ce cas, le mot performance signifie « le potentiel » ou le pouvoir et
l’aptitude à accomplir une tâche.27
Dans le domaine de la gestion, la performance a toujours été une notion ambiguë, rarement
définie explicitement. Elle n’est utilisée en contrôle de gestion que par transposition de son
sens en anglais. Depuis les années 80, de nombreux chercheurs se sont attachés à la définir
(Bouquin, 1986 ; Bescos et al.,1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Bessire, 1999…) et
plus récemment cette notion est mobilisée dans la littérature managériale pour évaluer la mise
en œuvre par l’entreprise des stratégies annoncées de développement durable (Capron et
Quairel, 2005)
le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de
réalisation des résultats par rapport aux efforts engagées et aux ressources consommées. Il
s’appuie largement sur les notions d’efficacité et d’efficience
Efficacité : mesure de la
réalisation des objectifs
interne
Performance
27
Maher BEL HADJ SALAH, « Les déterminants de la performance bancaire : Cas des banques Tunisiennes »,
s. d., 100.
28
BESCOS P.L, « Contrôle de gestion et Management », Montchrestien, 4éme édition, Paris, 1997,
32
Le premier sens est la performance-succès : lorsque la performance est synonyme du
succès. Ce sens contient un jugement de valeur, au regard d’un référentiel, qui représente
la réussite du point de vue de l’observateur.
Enfin, le dernier sens est la performance-action : la performance peut signifier une action
ou un processus (la mise en acte d’une compétence qui n’est qu’une potentialité).29
2. Typologies de la performance :
Depuis plusieurs années, la performance tend à être abordée dans une logique plus globale
que la seule appréciation de la rentabilité pour l'entreprise ou pour l'actionnaire. La
performance de l'entreprise résulte aussi de son intégration dans un milieu dont il importe de
comprendre et de maîtriser les règles du jeu, nous pouvons distinguer divers types.:
29
Zineb Issor, « « La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples dimensions » »,
Projectics / Proyectica / Projectique 17, no 2 (2017): 93‑ 103.
30
BERNARD. M, « Piloter les performances RH », Edition Liaisons, Pays-Bas, 2008, Page22
33
définie comme le niveau de satisfaction atteint par l’individu participant à la vie de
l’organisation. En effet, la performance sociale est la réduction des dysfonctionnements qui
affectent les conditions de vie au travail prises au sens large. Le niveau de performance social
a été apprécié en fonction de l’évaluation des salaires. la performance dépend des conditions
de vie au travail des salariés et des actions mises en œuvre par l’’organisation pour les
transformer »31
La part de marché
La fidélisation de la clientèle
La satisfaction des clients
La rentabilité par client, par produit, par marché, etc
31
BAYED. M, « Performance sociale et performance économique dans les PME industrielles », Annales du
Management, Paris, 1992, Page381
34
Selon les études de Taylor et de Fayol, la performance organisationnelle concerne la
manière dont l’entreprise est organisée pour atteindre ses objectifs et la façon dont elle
parvient à les atteindre.
Les relations entre les services : la recherche de la minimisation des conflits reflète
un besoin de coordination nécessaire à l’efficacité.
La performance stratégique peut être définie comme le maintien d’une distance avec les
concurrents, entretenue par une forte motivation (système d’incitation et de récompense) de
tous les membres de l’organisation et une focalisation sur le développement durable
32
KALIKA. M, « Structures d'entreprises, Réalités, déterminants et performances », Editions Economisa, Paris,
1988, Page212
35
La question de la performance humaine est une préoccupation fondamentale de tous les
acteurs de l’entreprise aujourd’hui. Elle est perçue, aussi bien du côté des dirigeants
d’entreprises que du côté des salariés, comme le facteur essentiel contribuant à la performance
économique de l’entreprise
Pour M. Lebas(1998), « La clé de la performance humaine se trouve non seulement dans les
résultats passés, mais plus en amont, dans les capacités d’action des salariés, c’est à- dire,
dans leur capacité à mettre en œuvre leur sens de l’initiative pour faire face aux aléas du
travail »33
L’élaboration d’un compte d’exploitation analytique par agence bancaire repose sur le
principe fondamental : l’agence est un centre de profit, d’où l’idée de la considérer comme
une banque à part entière avec ses propres clients et sa propre organisation logistique
Le PNB par agence représente la différence entre ses produits et ses charges
d’exploitation. Il mesure sa capacité à générer une marge d’intérêt reflétant son effort
d’intermédiation. En outre, il indique dans quelle mesure les produits d’exploitation bancaire
de l’agence couvrent-ils ses charges d’exploitation bancaire
33
LEBAS. M, « Performance : Mesure et management. Faire face à un paradoxe », Edition d’organisation, Paris,
1998, Page45.
34
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia, « 📚 Théses-Algérie ».
35
PAUCHER. P, « Mesure de la performance financière de l’entreprise », France, 1993,
36
3.1.2. Détermination du Résultat d’Exploitation :
Le résultat d’exploitation est déterminé en retranchant du produit net bancaire les frais
opérationnels, les frais fonctionnels et les charges de structure en plus des provisions et des
impôts, et après avoir ajouté les autres frais bancaires.
Un tableau de bord, présente une vision aussi synthétique que possible de la situation de
gestion de l’agence, c’est-à-dire de son activité et de ses résultats. Il doit remplir trois rôles
essentiels :
Il est conçu et réalisé par le contrôle de gestion en collaboration avec le responsable d’agence
qui suggère les ratios et les indicateurs qui l’intéressent dans le cadre de son activité.
37
L’ensemble des tableaux de bord de la banque incite au dialogue et à la motivation des
responsables. Son rôle dépasse la stricte fonction de contrôle36
pour assurer leur mission, les banques de détail réalisent un certain nombre d’activités qui
se structurent autour de différents métiers, formant une « chaîne de valeur » telle que
présentée par Porter en 1986. Ces activités, caractérisées par un certain nombre d’évolutions
dans le secteur bancaire, permettent d’assurer la délivrance d’un service de qualité. Les
organisations bancaires se sont ainsi structurées avec une organisation du travail en phase
avec la stratégie. À cette organisation du travail est venue se superposer une structuration
formelle du système de délégation contrôle, sous forme de centres de responsabilité
36
Mlle CHABANE Lila / Mlle CHEBIRI Nadia, « 📚 Théses-Algérie ».
38
soutien ». Ainsi, Lamarque (1999) identifie quatre activités principales rattachées à la banque
commerciale, à savoir la collecte de fonds, la conception des produits et services en fonction
de la clientèle cible, le marketing et la vente, le service associé aux produits et le SAV. Les
activités de soutien correspondent à celles identifiées traditionnellement, à l’exception de la «
gestion des risques » qui est spécifique au domaine bancaire
Sur la base des analyses en termes de chaîne de valeur associées aux activités bancaires, il est
possible, comme le préconisait Porter dans son modèle, d’identifier les sources de l’avantage
concurrentiel en observant à quel niveau la valeur est ajoutée aux produits. Le contrôle de
gestion, en charge de l’évaluation des éléments de coût et de valeur relatifs à ces activités,
pourra servir de soutien à cette analyse
39
Figure 5 : Organigramme type d’un réseau bancaire
Le contrôle de gestion bancaire repose sur des centres de responsabilités, dont il
est possible de mesurer la contribution à la performance d’ensemble de l’établissement
bancaire. Ainsi, comme le précise Bouquin (2010, p. 37), ces centres sont
dotés « d’objectifs clairs, quantifiés et en contrepartie pourvus des ressources jugé nécessaires
pour remplir les missions, pour atteindre les objectifs ». Dans le domaine bancaire en
particulier, il est possible d’identifier deux principaux types de centres : les centres de coûts et
les centres de profits
Dans la banque, comme dans la plupart des organisations, les centres de coûts
correspondent aux fonctions supports telles que l’informatique, l’organisation, le marketing,
mais également à des centres opérationnels, tels que les centres de traitement de chèques,
d’exécution d’ordre de Bourse... La performance de ces centres est la plupart du temps
contrôlée sur la base d’indicateurs de coûts, de qualité et de délais. Pour le responsable d’un
tel centre, il s’agit d’accompagner l’organisation dans sa performance globale en réalisant sa
mission avec efficacité et efficience, la maîtrise des coûts étant considérée de plus en plus
comme une priorité nous y reviendrons plus loin
40
Les agences bancaires, mais également à différents niveaux les secteurs et les
régions, sont considérées comme des centres de profit. Les agences étant responsables, en
grande partie, des recettes réalisées et des charges leur étant rattachées,
elles sont considérées comme des centres de profit. Ces centres ont un objectif de
maîtrise du profit : ils génèrent à la fois du chiffre d’affaires (le produit net bancaire,
qui constitue une forme de chiffre d’affaires propre au secteur bancaire) et des
charges, y compris le coût du risque.
La limite principale cependant à ce type d’assimilation est liée au fait que les responsables
d’agence ne maîtrisent pas la totalité des recettes et charges de leur centre de profit. Il existe
notamment un certain nombre de facteurs exogènes qui peuvent influencer le résultat, tels que
la fixation des taux de crédit et commissions par exemple, qui dépendent de la politique
générale de l’établissement et non de l’agence. De ce fait, les systèmes de récompenses sont
de plus en plus fréquemment limités à l’atteinte de résultats commerciaux. Par ailleurs enfin,
les agences bancaires ne peuvent être totalement considérées comme des centres de profit
dans la mesure où certaines de leurs charges, telles que charges de personnel notamment,
relèvent de décisions prises par la direction régionale ou par le siège, et non par l’agence, qui
n’a qu’un contrôle limité sur ces charges
41
communiqués et discutés via des navettes budgétaires. Ils sont enfin consolidés et validés.
C’est au cours de cette phase de prévision que sont identifiés les objectifs stratégiques en
termes de volume d’activité (incluant le développement de nouveaux produits) et de politique
de taux notamment. La performance financière d’un établissement bancaire repose en grande
partie sur la gestion de la marge d’intermédiation (la différence entre les intérêts perçus et
versés). Par conséquent de manière récurrente, les contrôleurs de gestion procèdent à la
prévision, au suivi et à l’analyse de cette marge et du produit net bancaire (PNB)
Le suivi budgétaire bancaire est ensuite intégré dans le reporting bancaire, ce dernier
permettant de centraliser l’ensemble des informations au niveau de la direction générale. Ce
suivi, de fréquence généralement mensuelle, permet de comparer les réalisations aux
prévisions. Il porte sur les principaux éléments caractéristiques de l’activité bancaire tels que
la formation du PNB, les objectifs d’activités, produits, charges et investissements...
PNB = Marge sur intérêts + Commissions bancaires perçues + Produits et charges divers
La marge sur intérêts, également appelée marge d’intermédiation bancaire, est liée à l’activité
d’intermédiaire des banques. Les commissions bancaires sont nettes et correspondent aux
commissions perçues sur des services tels que les frais de dossiers, frais de virements,
commissions de carte bleue, diminuées des commissions versées. Les produits et charges
divers correspondent aux produits liés au portefeuille de titres de l’établissement et aux
charges relatives aux opérations de trésorerie et interbancaires
42
Pour les banques de détail, le PNB est composé essentiellement de la marge sur intérêts et des
commissions nettes, les produits et charges divers restant très marginaux
la marge sur intérêts se compose de la différence entre les intérêts perçus et les intérêts versés.
Cette marge sur intérêts, également appelée marge sur capitaux ou marge d’intermédiation,
est liée à l’activité d’intermédiation des banques. D’une part, la banque se procure de l’argent
par les dépôts de ses clients et en empruntant sur les marchés (activité qui conduit à un
versement d’intérêts), ce qui constitue ses ressources. D’autre part, elle place ces valeurs sur
les marchés ou prête de l’argent à ses clients, lesquels lui procurent à leur tour des intérêts, ce
qui constitue ses emplois. La marge sur intérêts résulte de cette activité d’intermédiaire
Pour obtenir le résultat d’exploitation, sont retranchés du produit net bancaire les éléments de
coûts d’exploitation ainsi que les dotations aux amortissements et provisions. Ainsi le compte
de résultat bancaire peut prendre la forme suivante
43
2.2. La décomposition de l’écart sur marge :
La marge sur intérêts, comme tout objet du contrôle de gestion bancaire, fait
l’objet de prévisions aux différents niveaux du pilotage de la banque. Une fois les actions
engagées, les calculs d’écarts permettent de réaliser un suivi et d’analyser les différences
constatées entre marge sur intérêts réalisée et marge sur intérêts prévue. La marge sur intérêts
se composant d’intérêts reçus sur les emplois et d’intérêts versés sur les ressources, il est
possible de procéder à une analyse distincte de ces deux sources de performance
Ainsi, de la même façon que l’on procède à des analyses d’écarts dans le secteur industriel, on
recherche les principales composantes et facteurs explicatifs des écarts sur intérêts perçus et
sur intérêts versés. Parmi ces facteurs, il est possible d’identifier
les variations de prix, qui correspondent ici aux variations des taux d’intérêts sur les emplois
(crédits immobiliers, crédits à la consommation, sur comptes débiteurs...) ou sur les
ressources (placements, dépôts clients...). L’écart entre taux d’intérêts prévus et réels permet
de déterminer un écart sur prix ;
L’écart global sur marge est donc le résultat d’une combinaison de ces trois effets :
Écart global sur marge = Écart sur prix + Écart sur composition + Écart sur volume
La méthode ABC (Activity Based Costing) est apparue à la fin des années 1980 dans les
entreprises industrielles Elle a peu à peu été appliquée aux services en général et au secteur
44
bancaire en particulier (Obadia et Faubert, 2000). Cette méthode, initiée suite aux travaux des
chercheurs américains du CAM-I, propose de répartir les charges indirectes en fonction des
activités consommatrices de ressources. L’ABC, qui apparaît comme une réponse aux
critiques adressées à la méthode classique de répartition des charges indirectes, permet en
particulier d’éviter l’arbitraire lié à l’hypothèse d’homogénéité des charges indirectes ainsi
qu’à l’utilisation de clés de répartitions incertaines. L’ABC présente l’avantage d’une plus
grande finesse dans l’affectation des charges indirectes, du fait de l’identification d’inducteurs
de coûts plus précis comme unités de mesure des différentes activités.
De plus, la méthode ABC permet de considérer l’organisation de façon transversale plutôt que
hiérarchico-fonctionnelle, ce qui paraît cohérent avec l’orientation stratégique des banques
tournées vers un pilotage des activités au service de processus transversaux créateurs de
valeur. Les découpages par activités et processus orientés client substituent aux découpages
fonctionnels. En partant du principe que les produits consomment les activités qui
consomment à leur tour les ressources, il est possible de représenter ainsi l’ABC dans le
secteur bancaire
45
d’envisager le recentrage sur certaines et l’externalisation d’autres (encadré 3.1). Par ailleurs,
les méthodes de benchmarking sont également utilisées pour évaluer la productivité des
opérations bancaires, permettant là encore de comparer la productivité respective de
différentes entités et d’identifier les marges de progrès possibles pour les moins performantes
(De La Villarmois, 1999 ; Hubrecht, 2005).
Dans la banque comme dans toute organisation, les tableaux de bord apparaissent, à côté
des budgets, comme les supports privilégiés du contrôle de gestion. Les tableaux de bord
stratégiques de la direction générale sont centrés sur la performance économique et financière.
Ils donnent à la direction des indicateurs pertinents et ciblés sur l’activité de l’établissement et
offrent par ailleurs la possibilité d’un suivi rapide des principales évolutions du secteur
On retrouve dans la banque les fonctions premières des tableaux de bord tels qu’ils sont
traditionnellement définis, c’est-à-dire conçus pour les besoins du pilotage. Dans leur
conception, il est par ailleurs généralement souligné que les tableaux de bord intègrent un
ensemble d’indicateurs peu nombreux, fournissant des informations importantes et pertinentes
pour le responsable concerné, rapidement obtenues et simples à interpréter
Ces principes caractérisent bien les tableaux de bord mobilisés dans le secteur bancaire. Au
niveau groupe, l’un des principaux objets de suivi reste le PNB. Dans un groupe régional,
dans un même tableau de bord se trouvent les PNB de toutes les entités et agences de la
région. Cette information relative au PNB par entité est particulièrement intéressante dans le
cadre de l’action opérationnelle menée par le groupe
46
Section III : le contrôle de gestion au service du pilotage opérationnel
des banques :
Dans la banque de détail, les responsables d’agence sont les relais opérationnels de la mise
en œuvre de la stratégie sur le terrain. Ainsi ont-ils des objectifs à la fois économiques et
financiers, de produit net bancaire (PNB) et de résultat, des objectifs commerciaux, avec un
suivi intense et détaillé de leur efficacité commerciale et des moyens (notamment humains)
mis au service de leur action. Les évolutions majeures du contexte institutionnel et
concurrentiel, présentées dans la première section de ce chapitre, ont conduit à un changement
considérable du métier de responsable d’agence. La fonction de directeur d’agence requiert
désormais de multiples compétences, en particulier une capacité à faire le lien entre les enjeux
opérationnels du métier, les processus de contrôle de gestion et la dimension managériale.
Cette section s’attachera à montrer comment les outils de contrôle mis à la disposition des
agences bancaires et regroupements d’agences, servent au déploiement de la stratégie et
participent indirectement à l’animation managériale
Au niveau des centres de responsabilité que sont les agences et les regroupements
d’agence, le pilotage de la performance économique et financière repose sur le suivi du PNB,
principal indicateur de l’activité commerciale. Par ailleurs, chaque centre de profit étant
supposé maîtriser l’ensemble des produits et des charges qui lui sont imputées, le pilotage du
centre s’appuie également sur une connaissance précise de son résultat
Afin de calculer le PNB d’un centre de profit, il est important de clarifier trois
points principaux :
les mécanismes d’affectation des emplois aux ressources et de mesure des capitaux
en flux bruts ou flux nets
le choix d’une méthode d’évaluation du «float»
le taux de cession interne pour valoriser les emplois et les ressources
47
Les mécanismes d’affectation des emplois aux ressources et de mesure des capitaux :
Compte tenu de l’activité de collecte et de distribution des capitaux opérée par la banque, il
est nécessaire de déterminer comment s’effectue le lien entre ressources collectées et capitaux
redistribués. Pour cela, la banque peut avoir recours à deux principales méthodes : la «
méthode du pool unique » et la « méthode des pools multiples »
dans le cadre de la méthode du pool unique, on considère que toutes les ressources collectées
sont affectées dans un pool de fonds unique et ensuite redistribuées vers les emplois
48
Figure 8 : Méthode des pools multiples
Une fois le choix de la méthode du pool retenue, il est nécessaire de choisir une méthode
de valorisation des capitaux en flux bruts ou en flux nets.
La mesure des capitaux en flux bruts considère que toutes les ressources, quelles que soient
leur nature et leur durée, sont mises en commun dans le pool, et servent ensuite à financer les
emplois des agences, indépendamment du type d’emploi.
La mesure des capitaux en flux nets considère que les ressources collectées par une agence
sont dans un premier temps affectées aux emplois de l’agence. Une fois sa balance de
trésorerie établie (total des ressources - total des emplois), elle va soit reverser son excédent
de trésorerie au pool central de trésorerie, soit refinancer son déficit par le pool central de
trésorerie.
– méthode des capitaux instantanés (mesure des encours à la fin d’une période donnée) ;
49
– méthode des capitaux moyens en date de valeur (moyenne des capitaux sur une période
établie) ;
– méthode des capitaux moyens en date de trésorerie.
Enfin, après avoir choisi les méthodes d’affectation d’emplois aux ressources et celles de
valorisation des capitaux, il est nécessaire de déterminer le taux de cession interne des
capitaux, qui permettra de valoriser les mouvements de capitaux internes à la banque, ainsi
que les ressources et les emplois affectés au centre de profit. Le choix de la méthode a
évidemment une forte incidence sur la marge du centre de profit, puis qu’elle sert de base au
calcul de ses composantes, intérêts reçus et intérêts versés. Deux méthodes principales sont
retenues :
50
2. Le pilotage de la performance commerciale :
Le pilotage des agences et des secteurs bancaires (ensemble d’agences) s’appuie en grande
partie sur les indicateurs des tableaux de bord opérationnels. Ces tableaux de bord remplissent
plusieurs missions :
ils sont un moyen de délégation des objectifs stratégiques et de mise en œuvre des plans
d’actions au niveau de l’agence ;
ils responsabilisent les chefs d’agence et les managers vis-à-vis de l’atteinte des objectifs
stratégiques ;
ils sont un moyen d’animation et de motivation des équipes commerciales;
ils permettent enfin d’effectuer le reporting bancaire, en facilitant la remontée
d’informations vers la direction générale
Dans l’agence bancaire, plusieurs formes de tableaux de bord sont par conséquent à l’œuvre.
Le tableau de bord commercial présente un certain nombre d’indicateurs ciblés en fonction
des produits proposés et en fonction des différents segments de clientèle. Ces indicateurs sont
généralement exprimés sous forme monétaire mais également en volume, permettant un suivi
des actions commerciales engagées (nombre d’entrées en relation clientèle par segments, par
types d’offre produit service, etc.). Le tableau de bord « agence » propose une synthèse des
indicateurs commerciaux et des indicateurs plus généraux relatifs à l’agence. Il permet le suivi
du PNB agence, du PNB par segment de clientèle et par client, des effectifs agence,
des charges relatives à l’agence, mais également d’indicateurs davantage « qualitatifs », tels
que la qualité de l’accueil, le niveau de satisfaction des clients, le délai de réponse aux clients,
51
le caractère complet des informations délivrées aux clients. Que ce soit pour le tableau de
bord commercial ou pour le tableau de bord agence, des objectifs ou valeurs cibles sont
définis et associés à chacun des indicateurs. Dans certaines banques, les tableaux de bord sont
par ailleurs à la base du système d’incitation. L’atteinte des objectifs s’assimile à des
challenges, permettant d’établir des palmarès entre entités, dans le cadre d’actions de
benchmarking. Pour affiner le système d’incitation associé aux tableaux de bord, certaines
banques attribuent des coefficients aux objectifs considérés comme prioritaires. Ainsi, chaque
objectif se voit attribuer un coefficient orientant les comportements vers la réalisation
prioritaire des objectifs à fort coefficient, donnant lieu à la récompense la plus importante.
Le système d’indicateurs mis en place dans les tableaux de bord opérationnels constitue alors
à la fois un outil de suivi, d’orientation des actions et d’incitation, par la mise en liaison de
l’atteinte des objectifs et du système de rémunération.
2.2. Le tableau de bord agence, outil de suivi de la relation et des engagements clients :
Au-delà du suivi du PNB et des volumes d’encours, les tableaux de bord déployés en
agence bancaire s’organisent également autour du client, ce dernier se situant au cœur des
préoccupations stratégiques et opérationnelles bancaires
Les tableaux de bord constituent des outils de reporting efficaces des actions
menées et du suivi des engagements envers le client. Dans un souci de fidélisation du client,
les agences bancaires sont en effet conduites à développer un ensemble d’outils de suivi du
service au client et de satisfaction de la clientèle. Des indicateurs appropriés sont alors
intégrés aux tableaux de bord clients, une attention particulière étant portée aux engagements
des commerciaux envers la clientèle : qualité du service proposé, écoute des besoins des
clients, respect des délais, réactivité face aux demandes, transparence sur les commissions
perçues, etc.
Ces engagements envers le client peuvent s’inscrire dans le cadre d’actions de RSE
(responsabilité sociale des entreprises) et de développement durable conduites par les
établissements bancaires. Ainsi, dans le cadre des actions de reporting sociétal bancaire, on
retrouve un certain nombre d’éléments relatant d’une part les engagements de la banque
envers le client, d’autre part des données propres à ces actions communiquées aux parties
52
prenantes. Ces actions de reporting nécessitent des systèmes de collecte de l’information
comptable et financière appropriées, ainsi que d’information sur les actions engagées et de
leurs résultats, lesquels se fondent sur les systèmes de contrôle bancaires, et notamment sur
les tableaux de bord
Dans ce contexte marqué par un engagement grandissant des établissements bancaires vis-à-
vis de leurs parties prenantes et principalement vis-à-vis du client, on peut alors s’attendre à
voir évoluer les prochaines années le contenu des tableaux de bord opérationnels vers des
éléments de suivi plus qualitatifs, orientés vers l’assurance du respect des engagements clients
notamment
L’une des composantes du pilotage opérationnel devenue centrale aujourd’hui est le suivi
de l’attrition, correspondant aux pertes de clients mesurées par un suivi
des produits bancaires tels que les cartes bancaires notamment. Certaines de ces pertes
peuvent être considérées comme naturelles (le décès d’un client), alors que d’autres peuvent
être le signe d’une insatisfaction et d’une infidélité du client. Ce suivi par agence au sein du
réseau permet de veiller à la fidélisation du client, et de conduire les actions opérationnelles
appropriées. Le suivi de la production nette, vue comme la différence entre la production
annuelle cumulée brute, correspondant aux entrées de clients, et l’attrition cumulée,
correspondant aux sorties de clients, permet de porter un jugement sur la situation nette et ses
composantes : encours et attrition. Le repérage de situations critiques permet alors de voir où
et comment mener des actions opérationnelles, en vue d’une part d’augmenter la production
brute (par le biais d’actions commerciales appropriées) et d’autre part de réduire l’attrition.
Du souci de réduire l’attrition découlent des actions commerciales orientées vers la
fidélisation des clients. Ces actions se définissent notamment avec l’appui des services
53
marketing centraux en mobilisant les techniques de gestion de la relation client (CRM,
Customer Relationship Management).37
Conclusion :
Pour conclure , la performance d'une institution bancaire c’est d’être a la fois efficiente et
efficace. Cela peut être défini comme la relation entre le résultat obtenu et le résultat souhaité
(objectif), tandis que l'efficacité est liée au nombre de facteurs utilisés pour atteindre
l'objectif.
Le suivi des résultats et l'analyse des performances sont un aspect important de la gestion
stratégique.
A ce titre, la notion de performance bancaire occupe une place centrale dans le processus de
contrôle et d'évaluation financière des établissements bancaires.
37
Simon Alcouffe, Anne Rivière, et Fabienne Villesèque-Dubus, Contrôle de gestion sur mesure (Dunod, 2013),
https://doi.org/10.3917/dunod.alcou.2013.01.
54
Chapitre III : pratique de contrôle de gestion au sein de la
BMCI :
Introduction :
L'objectif est de comprendre les outils utilisés par BMCI pour contrôler et suivre la
performance de ses centres de responsabilité, en particulier les centres de profit (succursales)
Ce chapitre est composé de deux section dont la première est une présentation générale de la
BMCI (Actionnariat, Activité , directoire ) et l’autre sur l’applicabilité de contrôle de gestion
dans la BMCI
La BMCI a été réellement créée en 1943 mais afin d’avoir une étroite relation financière entre
la France et le Maroc, Le Groupe BNP Paribas qui est une société anonyme l’avait pris parmi
ses filiales en 1964. Le réseau étant intégré dans la zone euro et qui couvrent actuellement au
niveau international plus de 80 pays.38
38
sadmin, « Présentation de la banque BMCI au Maroc », banques.ma, 3 juillet 2015,
https://banques.ma/bmci-maroc/.
55
Téléphone (212) 5 22 46 10 00
Télécopie (212) 5 22 29 94 06
Site Internet www.bmci.ma
Forme juridique SA à Directoire et à Conseil de Surveillance
Date de constitution 1940
Durée de vie 99 ans
Registre de Commerce RC N° 4091 – Casablanca
Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre
Objet social (extrait « La Banque a pour objet :
article 3 des statuts) 5. de faire pour elle-même, pour le compte de tiers ou en
participation, au Maroc et à l’étranger, toutes les opérations
de Banque, d’escompte, d’avance, de crédit ou de
commission, toutes souscriptions et émissions et,
généralement, toutes les opérations, sans exception,
financières, commerciales, industrielles, mobilières et
immobilières qui pourront en être la conséquence ;
6. de proposer au public et sous réserve de l’agrément de Bank
Al Maghrib, à travers une fenêtre cantonnée et autonome, les
activités et produits prévus par le titre III de la loi n°103-12
relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
ainsi que les opérations commerciales, financières et
d’investissements jugées conformes au conseil supérieur des
Ouléma (CSO) ;
7. de faire également pour elle-même, pour le compte de tiers
ou en participation, au Maroc ou à l’étranger, notamment
sous forme de fondation de Sociétés, toutes opérations et
entreprises pouvant concerner l’industrie, le commerce ou la
banque ou s’y rattachant directement ou indirectement. »
Capital social (au 31 1 327 928 600 MAD, composé de 13 279 286 actions de 100
décembre 2020) MAD de valeur nominale chacune.
Régime Fiscal La Banque est régie par la législation commerciale et fiscale de
droit commun. Elle est ainsi assujettie à l’Impôt sur les Sociétés
au taux de 37%. Le taux de la TVA applicable aux opérations de
Banque est de 10%.
39
« DR_BMCI_009_2021.pdf », consulté le 30 mai 2022, https://www.bmci.ma/wp-
content/blogs.dir/sites/2/2021/07/DR_BMCI_009_2021.pdf.
56
2. Actionnariat de BMCI :
Le capital social de la BMCI est entièrement libéré. A fin mai 2021, la répartition du
capital se présente comme suit :
Le Groupe BMCI affiche, à fin décembre 2021, un Produit Net Bancaire Consolidé de 3,04
milliards de dirham soit une baisse de 0,3% par rapport au 31 décembre 2020
Le Coût du Risque Consolidé s'est établi à 575 millions de dirhams, en baisse de 36,2%
Le Résultat Avant Impôt Consolidé atteint 351 millions de dirhams et le Résultat Net
Consolidé s'élève à 167 millions de dirhams40
40
« Rapport-Financier-annuel-2021.pdf », consulté le 3 juin 2022, https://www.bmci.ma/wp-
content/blogs.dir/sites/2/2022/04/Rapport-Financier-annuel-2021.pdf.
57
4. Le directoire de la BMCI
La BMCI est dirigée par un Directoire qui assume ses fonctions sous le contrôle d'un
Conseil de Surveillance. Conformément à la loi n'17-95 régissant les sociétés anonymes telle
que modifiée et complétée et aux dispositions statutaires (art. 14), les membres du Directoire
sont nommés par le Conseil de Surveillance, dont le nombre est compris entre deux et sept. La
durée de fonctions des membres du Directoire est fixée à trois années à compter de la date de
réunion du Conseil de Surveillance qui les a nommés.
41
« Organigramme-BMCI-Fev-2021.pdf », consulté le 3 juin 2022, https://www.bmci.ma/wp-
content/blogs.dir/sites/2/2021/02/Organigramme-BMCI-Fev-2021.pdf.
58
En 2021, et suite à l'arrivée à échéance des mandats des membres du Directoire, le conseil de
surveillance a procédé au renouvellement desdits mandats pour une durée de trois ans
couvrant les exercices 2021, 2022 et 2023. Les mandats renouvelés arriveront à expiration
lors de la première réunion du conseil de surveillance renouvelé et/ou nommé par l'Assemblée
Générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023
Par ailleurs, la composition du Directoire a évolué au cours de l’exercice 2021. Cet organe est
désormais composé de trois membres suite au départ de M. Idriss Bensmail. En effet, après
plus de neuf ans en tant que membre du Directoire en charge des Lignes de Métiers
Commerciales, M. Idriss Bensmail a souhaité donner un nouveau tournant plus
entrepreneurial à sa carrière.
M. Idriss Bensmail maintiendra ses liens forts avec le Groupe BMCI en restant membre des
conseils d’administration des filiales BMCI Leasing et BMCI Offshore.
42
« Rapport-Financier-annuel-2021.pdf ».
59
5. Activité de la BMCI
La BMCI exprime une volonté d’innovation pour concevoir des produits répondant aux
attentes spécifiques des particuliers, professionnels et entreprises. Pour y parvenir, la Banque
déploie toute l’expertise de ses métiers spécialisés avec un seul objectif : la satisfaction de ses
clients. La BMCI est organisée autour des pôles d’activité principaux :
Banque de détail
BMCI offshore
Financements spécialisés : BMCI Leasing et ARVAL
Le contrôle de gestion est applique au sein de l’entité bancaire sous différente forme avec
plusieurs outil tout pour un seul objectif qui est le suivi et l’amélioration de la performance
bancaire
Après avoir détaillé dans la premier section la BMCI, nous essayerons Au cours de cette
section, de traiter maintenant l’applicabilité de contrôle de gestion au sein de l’entité , nous
essayons de ce focaliser sur l’analyse du tableau de bord au niveau de la BMCI-banque , pour
cela j’avais effectué un entretien avec le directeur d’une de ses agence
Qui m’a bien aidé avec son éclaircissement est avec un tableaux de bord commercial de son
agence
Comme nous pouvons le voir ci-dessous un tableaux de bord commerciale bancaire qui est
comme nous l’avons expliqué précédemment, présente un certain nombre d’indicateurs ciblés
en fonction des produits proposés et en fonction des différents segments de clientèle. Ces
indicateurs sont généralement exprimés sous forme monétaire mais également en volume,
permettant un suivi des actions commerciales engagées44
43
« Présentation du Groupe BMCI - Notre contribution au développement durable du Maroc », consulté le 3
juin 2022, https://rapport-integre.bmci.ma/gouvernance/presentation-du-groupe-bmci/.
44
Alcouffe, Rivière, et Villesèque-Dubus, Contrôle de gestion sur mesure.
60
61
62
63
2. Synthèse de tableau de bord :
o Le segment des particuliers certes a défini le rapport existant entre les réalisations et les
prévisions des produits de la banque pour les personne comme les salaries et les
fonctionnels
o Le 2ème segment présente l’évolution des réalisations au sien des professionnels nous
citons Les commerçants, Les entreprises
De façon verticale le tableau de bord est composé de 7 parties ou bien Les différentes
rubriques de production de la banque. On trouve
64
Compte épargne
Packages
Cartes
Telemathique
Assurances
Crédits
Découverts et FDC
Cartes de crédits
Equipement neer
pour certain rubriques de production en peut trouve également des sous rubriques comme le
tableau ci-dessous montre
Rubrique Sous-rubriques
EER : entré en relation
Compte a vue
Compte épargne Epargne disponible
Plans epargne
Packages Packages HDG
Packages MDG
Packages EDG
Cartes Cartes HDG
Cartes MGG
Cartes EDG
Télématique
Equipement neer
65
Le processus de suivi de la production :
En effet cette partie du TDB est capable de résumer tout le processus de suivi de la production avec
les réalisation annuel de la banque
En ce qui concerne le tableau d’après, on calcule le cumul de production des semaines jusqu’à
maintenant et on le compare avec l’objectif prédéfini et à quel point il est atteint pour avoir un
pourcentage qui représente la réalisation de ces objectifs . ( TRO…….) . Donc on peut dire que ce taux
permet de comparer la réalisation par rapport à l’objectif déjà fixé pour cette période et notamment
par rapport à la production annuelle
Finalement on calcule un écart entre prévision et production (réalisation) pour avoir une idée sur les
réalisation obtenu
Prenons par exemple la rubriques des compte a vue pour les particuliers
66
Le production de cette semaine est 3 avec a un objectif annuel de 140 ms jusqu’a cette période on
est censé de réaliser juste 74
la cumule de production réalisé jusqu’a maintenant est 80 donc c’est on la comparer avec la
production quand doit réaliser a ce moment 80-74=6 ce qui donne un pourcentage de réalisation de
108% ms par rapport a l’objectif annuel on a réaliser juste 57%
l’écart est n’est pas calculer par rapport a l’objectif annuel ms par rapport a ce quand est censé de
réaliser tout au long d cette période
Conclusion :
67
Conclusion générale
Le sujet de ce mémoire porte sur le contrôle de gestion et la performance au sein des banques
et établissements financiers, traitant de la gestion de la performance à travers l'application de
divers outils de gestion, un processus de contrôle qui observe les résultats obtenus dans un
délai déterminé, grâce aux moyens mis en œuvre par le banque et sont nécessaires pour guider
diverses opérations et activités conformément à la vision stratégique de l'entité concernée.
En référence aux principes que nous avons développés, les mesures de performance doivent
être pertinentes, en guidant le comportement des managers responsables de l'agence vers La
performance globale et l'intérêt global de la banque ; elle doit reposer sur des éléments que
l'établissement peut contrôler et dans la limite de ses efforts ; elle doit être fiable et satisfaire
aux conditions d'objectivité et de vérifiabilité. De plus, les systèmes de mesure de la
performance doivent être relativement stables dans le temps pour permettre des comparaisons
d'une période à l'autre
D'après ce que nous avons appris, nous avons constaté que les tableaux de bord et les mesures
de rentabilité sont les seuls outils qui nous donnent une image claire de l'état de réalisation par
rapport aux objectifs, permettant aux managers d'accéder rapidement aux informations
disparates sur lesquelles les managers s'appuient pour pouvoir prendre les décisions les plus
pertinentes,
Nous pouvons en déduire que le contrôle de gestion est le premier dispositif permettant à
BMCI-Banque d'atteindre les objectifs fixés dans son plan stratégique et est donc efficace et
performante
68
Liste des acronymes :
RN : résultat net
RP : ratio de profitabilité
69
Liste des tableaux :
70
Références bibliographiques :
71
o sadmin. « Présentation de la banque BMCI au Maroc ». banques.ma, 3 juillet 2015.
https://banques.ma/bmci-maroc/.
Maher BEL HADJ SALAH. « Les déterminants de la performance bancaire : Cas des
banques Tunisiennes », s. d., 100.
72
Table de matières :
Dedicas : ...................................................................................................................................... 2
Remerciements :.......................................................................................................................... 3
Sommaire : .................................................................................................................................. 4
Introduction generale : ................................................................................................................ 5
Chapitre I : le secteur bancaire et le contrôle de gestion.............................................................. 8
Introduction: ............................................................................................................................... 8
Section I : présentation du secteur bancaire : ................................................................... 8
§. La Banque et son fonctionnement : ......................................................................................... 9
1. Définition de la banque : ..................................................................................................... 9
2. Le secteur bancaire marocain : ......................................................................................... 10
2.1. Les banques de dépôts classiques : ............................................................................ 10
2.2. le crédit populaire du maroc (cpm),........................................................................... 10
2.3. Les anciens organismes financiers : ....................................................................... 10
2.4. Diverses autres banques dont la création répond à des besoins spécifiques :............ 10
3. Les activités des banques : ................................................................................................ 11
3.1. L’activité d’intermédiation : ...................................................................................... 11
3.2. La prestation de services : ......................................................................................... 11
3.3. Les activités de marché : ........................................................................................... 12
§.Les principaux risques liés à l’activité bancaire :................................................................. 12
1. Les risques bancaires : ....................................................................................................... 12
1.1. Le risque de solvabilité et de contrepartie : .............................................................. 12
1.2. Le risque de taux ....................................................................................................... 13
1.3. Le risque de liquidité : ............................................................................................... 13
2. Les risques opérationnels : ................................................................................................ 14
2.1. Le risque de non-conformité : ................................................................................... 14
2.2. Le risque juridique :................................................................................................... 14
2.3. Le risque d’image ou de réputation : ......................................................................... 14
3. Le risque de gouvernance et les nouveaux risques : .......................................................... 14
§. L’activité bancaire et le contrôle de gestion :........................................................................ 15
1. Les spécificités de l’activité bancaire : .............................................................................. 15
1.1. La banque est une entreprise multi productrice de prestation de service : ................ 15
1.2. L’activité bancaire s’exerce au sein d’une structure complexe : ............................... 15
73
1.3. L’activité bancaire donne naissance à des produits liés : .......................................... 15
1.4. L’exposition de l’activité bancaire aux différents risques : ....................................... 15
1.5. La fongibilité entre les ressources et les emplois : .................................................... 16
1.6. L’importance des frais généraux : ............................................................................. 16
2. Les conséquences en matière de contrôle de gestion : ...................................................... 16
2.1. La définition des produits bancaires : ........................................................................ 17
2.2. Un contrôle de gestion multidimensionnel : .............................................................. 17
2.3. Le contrôle des risques : ............................................................................................ 17
Section II : Le contrôle de gestion bancaire comme support de pilotage économique : ... 18
§. Définition et objectifs de contrôle de gestion bancaire : ...................................................... 18
1. Définition du contrôle de gestion : .................................................................................... 18
2. Objectifs de contrôle de gestion : ...................................................................................... 19
2.1. Formaliser et diffuser les orientations de la direction générale : ............................... 19
2.2. Faciliter l’action des opérationnels : .......................................................................... 19
2.3. Orchestrer la décentralisation : .................................................................................. 19
2.4. La mesure des performances : ................................................................................... 20
2.5. La mise au point de systèmes de pilotage : ............................................................... 20
§. Le processus et les outils de contrôle de gestion bancaire : ................................................. 20
1. Le processus du contrôle de gestion : ................................................................................ 20
1.1. Phase de prévision et de collecte d’information ........................................................ 21
1.2. Phase d’action, d’exécution et de traitement ............................................................. 21
1.3. Phase d’évaluation ..................................................................................................... 21
1.4. Phase d’apprentissage................................................................................................ 21
§.les outils de contrôle de gestion : ............................................................................................. 24
1. La gestion prévisionnelle :................................................................................................. 24
2. La mesure de la rentabilité : .............................................................................................. 24
2.1. Rentabilité par centre de profit : ................................................................................ 25
2.2. Rentabilité par produit : ......................................................................................... 25
2.3. Rentabilité par client : ............................................................................................... 26
3. La gestion budgétaire : ...................................................................................................... 26
3.1. La procédure budgétaire : .......................................................................................... 27
3.2. Les avantages de la gestion budgétaire : .................................................................. 27
3.3. Le suivi budgétaire : .................................................................................................. 28
4. Les tableaux de bord : ....................................................................................................... 29
74
4.1. Définition du tableaux de bord ; ................................................................................ 29
4.2. Niveau de tableaux de bord : ..................................................................................... 29
Conclusion: ............................................................................................................................... 30
Chapitre II : Le pilotage de la performance bancaire : ............................................................. 31
Introduction : ............................................................................................................................ 31
Section I : généralité sur la performance :...................................................................... 31
1. Définition de la performance : ........................................................................................... 31
2. Typologies de la performance : ......................................................................................... 33
2.1. Performance économique : ........................................................................................ 33
2.2. Performance sociale : ................................................................................................ 33
2.3. Performance financière :............................................................................................ 34
2.4. Performance commerciale : ....................................................................................... 34
2.5. Performance organisationnelle : ................................................................................ 34
2.6. Performance stratégique : .......................................................................................... 35
2.7. Performance humaine : .............................................................................................. 35
3. Outils de la mesure de la performance bancaire : .............................................................. 36
3.1. Compte d’exploitation analytique de l’agence bancaire :.......................................... 36
3.1.1. Détermination du PNB de l'agence bancaire : ..................................................... 36
3.1.2. Détermination du Résultat d'Exploitation : .......................................................... 37
3.2. Tableau de bord de l’agence bancaire : ..................................................................... 37
Section II : le contrôle de gestion au service du pilotage opérationnel des banques : ...... 38
1. Chaîne de valeur et organisation en centres de responsabilité des banques de détail : ......... 38
1.1. La chaîne de valeur bancaire : ....................................................................................... 38
1.2. L’organisation en centres de responsabilité des banques de détail : ............................. 39
2. Pilotage global d’une performance économique et financière : ............................................ 41
2.1. Marges et résultats en banque : ..................................................................................... 42
2.2. La décomposition de l’écart sur marge : ....................................................................... 44
3. Les politiques de réduction de coûts dans la banque : ........................................................... 44
3.1. L'application de la méthode ABC : ............................................................................... 44
3.2. Le benchmarking bancaire : .......................................................................................... 45
4. Les tableaux de bord stratégiques au service du pilotage global des établissements
bancaires : ...................................................................................................................................... 46
Section III : le contrôle de gestion au service du pilotage opérationnel des banques : ..... 47
1. Le pilotage d'une performance économique et financière : ................................................... 47
1.1. Détermination et suivi du PNB d’un centre de profit : .................................................. 47
75
1.2. Pilotage et suivi des résultats d’un centre de profit : ..................................................... 50
2. Le pilotage de la performance commerciale : ....................................................................... 51
2.1. Les tableaux de bord et l’animation commerciale des agences : ................................... 51
2.2. Le tableau de bord agence, outil de suivi de la relation et des engagements clients : ... 52
2.2.1. Le suivi de l'engagement en vers le client : ........................................................... 52
2.2.2. Le suivi de l'attrition : une mesure de la fidélité du client :................................... 53
Conclusion : .............................................................................................................................. 54
Chapitre III : pratique de contrôle de gestion au sein de la BMCI : .......................................... 55
Introduction : ............................................................................................................................ 55
Section I : présentation générale de BMCI ..................................................................... 55
1. renseignement à caractère général : ....................................................................................... 55
2. Actionnariat de BMCI : ......................................................................................................... 57
3. Une vision sue les résultats et les réalisation de la banque : ................................................. 57
4. Le directoire de la BMCI....................................................................................................... 58
5. Activité de la BMCI .............................................................................................................. 60
Section II : Applicabilité du contrôle de gestion au sein de la BMCI .............................. 60
1. Présentation du tableaux commerciale : ................................................................................ 60
2. Synthèse de tableau de bord : ................................................................................................ 64
Conclusion : ......................................................................................................................................... 67
Conclusion générale ............................................................................................................................ 68
Liste des acronymes : .......................................................................................................................... 69
Liste des tableaux : .............................................................................................................................. 70
Liste des figures : ................................................................................................................................. 70
Table de matières : .............................................................................................................................. 73
76