Vous êtes sur la page 1sur 14

AUDIT FISCAL

Société MAROC EVENT

Réalisé par : Encadré par :


Assia EL HJOUJI 18018152 Madame Bouchra EL ABBADI
Zaineb EL MOUNADDIF 18018163
Doha TIQEN 18018372
Ghita FAIZ 18018194
INTRODUCTION
Le contexte économique actuel veut que l’ensemble des acteurs économiques quels
qu’ils soient s’adaptent aux besoins du marché qui ne cesse d’évoluer. Cette évolution
ne concerne pas uniquement les particuliers, les organismes ou encore les sociétés,
même les processus comme l’audit n’y échappent pas.
La notion d’audit est la résultante d’une évolution historique qui a conduit à
l’émergence d’une activité bien définie, une activité qui s’est étendue aux diverses
fonctions de l’entreprise, même les plus sensibles on cite entre autres le volet fiscal.
Celui-ci constitue un élément important dans la gestion de l’entreprise et qui nécessite
d’être appréhendé et contrôlé pour une meilleure efficacité de l’entreprise.
Pour ce faire les entreprises font généralement appel à des experts en la matière afin de
mener des missions d’audit fiscal ayant pour principale finalité l’analyse, le chiffrage
et la maîtrise des risques fiscaux.
L’audit fiscal peut donc être défini comme suit :
• Un exercice qui a pour objet la validation de la charge d’impôt d’une société
ainsi que l’identification et la quantification des risques fiscaux auxquels cette société
peut se trouver exposée du fait de l’inobservation des règles fiscales ;
• L’audit fiscal vise à vérifier que les obligations fiscales de la société ont été
correctement remplies, et si ce n’est pas le cas, de s’assurer que les risques fiscaux
encourus ont été correctement chiffrés et provisionnés dans les comptes ;
• Un exercice qui consiste à se prononcer sur l’ensemble des structures fiscales
d’une entité et leur fonctionnement. C’est la fiscalité dans l’entité, sous toutes ses
formes (TVA, IS, fiscalité locale...), qui est l’objet de l’audit.
La mission d’audit fiscal est diligentée en vue de réaliser un état des lieux des
pratiques fiscales de l’entité et d’établir un diagnostic des risques fiscaux encourus par
la société.
Prise de connaissance générale de l’entreprise MAROCEVENT :

Cadre juridique de l’entreprise


Forme de la société Société à responsabilité limitée à Associé Unique
Capital social 10 000 DH
Objet social Organisation des événements professionnels
Cadre juridique de l’exploitation et caractéristiques économiques
Nature de l’activité Secteur des services
Marché de l’entreprise Marché local
Marché international
Lieu d’activité Marrakech - Maroc
Distribution
Clients Grands groupes nationaux et internationaux
Mode de livraison Prestation de services sur demande
Réglementation
Réglementation spécifique à la forme d’exercice Relative au secteur
de l’activité
Réglementation fiscale spécifique à l’activité Relative au secteur
Organisation comptable
Importance du système d’information comptable Pas d’informations sur l’existence d’une :
• Comptabilité analytique
• Comptabilité matière
• Comptabilité budgétaire
Principes comptables La société adopte les principes comptables conçus
conformément aux dispositions du CGNC et du
PCGE.
Autres • Absence de service fiscal
• Pas d’information quant à l’existence du
service d’audit interne
Financement de l’activité
Examen de la situation financière Résultat bénéficiaire net de l’exercice : 180
344,01 DH
IS : 18 281 DH
CAF : 243 677,85 DH
Caractéristiques financières Pas d’emprunt à long terme
Emprunts à court et moyen terme : 4 365 462,99
DH
Pas de recours au découvert, au crédit
d’escompte…
Environnement fiscal de la société
Réglementation fiscale spécifique à Inexistence d’avantages fiscaux spécifiques à la
l’implantation géographique zone d’implantation
Régime d’imposition La société est soumise à l’impôt sur les sociétés.
Evaluation du contrôle interne spécifique :

Le contrôle interne est une étape cruciale de l’audit fiscal puisqu’elle permet à l’auditeur
fiscal de repérer un certain nombre d’anomalies avant d’entamer son programme de travail.
Le contrôle interne se fait généralement à travers un questionnaire.

Réf Contrôles OUI NON Observations

✓ Existe-t-il une fonction


fiscale au sein de la société ? ✓

✓ De part l’expérience des


années antérieures, s’agit-il
d’une société qui maîtrise le ✓
volet fiscal et présente une
situation régulière avec
l’administration fiscale
(risque fiscal faible) ?

✓ Existe-t-il des impôts et


taxes spécifiques au secteur ✓
d’activité de la société ?

✓ L’entreprise réalise-t-elle des


opérations spécifiques dont ✓
le traitement fiscal nécessite
une compétence appropriée ?

✓ L’entreprise est-elle soumise


à un régime particulier au ✓
regard de la TVA :
convention signée avec
l’administration ?

✓ Est-ce que toutes les


questions d’ordre fiscal sont Pas d’information
soumises à l’avis préalable
d’un spécialiste fiscal avant
leur comptabilisation ?

✓ Est-ce que le service fiscal


ou son équivalent dans
l’entreprise est
systématiquement informé Pas d’information
de toutes les opérations et
conventions à incidence
fiscale ?
✓ Existe-t-il au sein de la
société des procédures Pas d’information
permettant de s’assurer que
les obligations comptables
édictées par l’administration
fiscale sont respectées ?

✓ Les comptes impôts et taxes


sont-ils régulièrement ✓
analysés et rapprochés avec
les déclarations fiscales ?

✓ L’entreprise a-t-elle payé au La société a payé des


cours de l’exercice des pénalités et amendes
amendes, pénalités et ✓ au cours des exercices
majorations de retard ? 2018 et 2019

✓ Existe-t-il des contrôles


permettant de s’assurer que
les pièces justificatives Pas d’information
appuyant les écritures
comptables respectent les
conditions de forme
prescrites par les lois
fiscales ?

✓ Existe-t-il des faits


susceptibles d’activer un
contrôle fiscal (fusion, ✓
apport partiel d’actif,
cessation partielle de
certaines activités) ?

✓ Existe-t-il un service d’audit


interne au sein de
l’entreprise ? ✓
✓ Quelles sont les principales
conventions de l’entreprise ?

✓ La société a-t-elle constituée


des provisions pour clients et
pour risque de change ? Pas d’information

Absence de
provisions
Observations par rapport aux zones de risques potentiels détectés

• La société ne disposant pas d’un service fiscal, se trouve dans l’obligation de mettre en
place ce dernier, pour assurer la gestion et le contrôle de ses différentes opérations
fiscales ;
• Les différentes transactions à caractère fiscal effectuées au sein de l’entreprise doivent être
soumises à l’avis d’un expert avant leur comptabilisation ;
• Le système d’information de l’entreprise n’assure pas la transparence et l’image fidèle de
la société ;
• L’absence de procédures claires quant au contrôle préalable des pièces justificatives
indispensables à la comptabilisation des opérations à caractère fiscal ;
• L’absence d’un service d’audit interne au sein de la société, ne permet pas un bon contrôle
des procédures existantes susceptible d’induire une mauvaise gestion fiscale.

Analyse SWOT

FORCES FAIBLESSES
✓ L’existence de schémas d’écritures ✓ Inexistence de service fiscal.
comptables permettant de s’assurer que ✓ Inexistence de service de contrôle
toutes les opérations pouvant être à l’origine interne
de conflit avec l’administration sont ✓ Inexistence d’un service d’audit
soigneusement conservés par interne au sein de l’entreprise
MAROCEVENT ; ✓ Aucune couverture contre le risque de
✓ La société n’a pas recours au découvert et change
au crédit d’escompte ;
✓ CAF positive d’où une trésorerie positive ;
✓ Portefeuille de clients diversifié (nationaux
et internationaux).
OPPORTUNITES MENACES
✓ Secteur d’activité en forte expansion ; ✓ Augmentation du taux d’imposition
✓ Diminution des charges patronales ; ✓ Changement des règles de
✓ Diminution du taux d’imposition ; déductibilités de la TVA
✓ Diminution du taux de la TVA ✓ Augmentation des charges patronales
✓ Risque de change
✓ Augmentation du niveau de la
concurrence

Plan d’approche

Eléments Point relevé Indication du Incidence


risque potentiel fiscale

Ecarts de conversion Les comptes d’écarts Risques liés au Vérifier les taux
Compte de

de conversion nuls taux de change de change à la


bilan

sachant que la fin de l’exercice


société exerce une afin de s’assurer
activité à l’étranger de l’exactitude
constitue une des gains ou
anomalie. pertes de
change.

Provisions pour risque Inexistence des Risque de non- Constater des


provisions pour couverture par provisions
risques et charges rapports aux
pertes de change

Etat passif Le compte état passif Risque de non- Vérifier les


est plus élevé que le conformité impôts et taxes
compte client et non payés et les
comptes rattachés régler

Report à nouveau Le report à nouveau Risque Recalculer le


de l’année 2019 ne d’anomalie report à nouveau
reflète pas la réalité significative pour qu’il soit
égal à -7 684,14

Achats consommés de Forte augmentation Risque d’achats Impact négatif


matières et de de ces charges fictifs qui ne sont de l’image fidèle
fournitures et Autres pas cohérents de l’entreprise
charges externes avec l’activité de
Compte de résultat

l’entreprise

Charges de personnel Inexistence des Risque Vérifier les


charges de personnel d’anomalie fiches de paie
en 2016 ; et à partir significative
de 2017
accroissement de ces
charges de façon
subite

Examen des comptes :

a. Compte bilan :

Au cours de l’année 2017, 2018 et 2019 :

• Ecarts de conversion (actif) : 0 DH


• Ecarts de conversion (passif) : 0 DH

Les comptes d’écarts de conversion nuls sachant que la société exerce une activité à l’étranger
constitue une anomalie.
Les ventes de services à l'étranger de 6 833 442,08 DH en 2017, 3 542 567,99 DH en 2018, 1
783 892,68 DH en 2019.
Au cours de l’année 2016, 2017, 2018 et 2019 :

• Quand on compare le compte clients et comptes rattachés et le compte Etat (passif), on


note une grande discordance ; le montant de l’Etat (passif) est beaucoup trop élevé, ce
qui est dû à des impôts et taxes non payés ;
• L’absence de provisions durant les quatre exercices ne remplit pas la condition du
principe de prudence ce qui fausse l’image fidèle de la société ;
• Il y a erreur de calcul au niveau du report à nouveau pour l’année 2019 ; il doit être de
-7 684,14 DH au lieu de 255 023,79 DH.

En 2016, le compte clients et comptes rattachés était de 495 818,80 DH et le compte état
passif de 252 585,60 DH.

En 2017, le compte clients et comptes rattachés était de 2 851 035,42 DH et le compte état
passif de 1 655 041,18 DH.

En 2018, le compte clients et comptes rattachés était de 2 129 192,37 DH et le compte état
passif de 1 888 512,33 DH.

En 2019, le compte clients et comptes rattachés était de 1 992 246,81 DH et le compte état
passif de 2 148 591,32 DH.

b. Compte de résultat :

Au cours de l’année 2016, 2017 :


• Achats consommés de matières et fournitures : 2 793 536,99 DH alors que pour
l’exercice précédent on a : 905 837,15 DH (exemple de l’année 2016)
• Autres charges externes : 544 577,27 DH alors que pour l’exercice précédent on a :
61 535,45 DH (exemple de l’année 2016)

Forte augmentation des charges ce qui laisse à croire à des achats fictifs pour gonfler ces
dernières, et ainsi réduire le résultat, ce qui biaise toute la suite des calculs et donc impacte
négativement sur l’image fidèle de la société.

Au cours de l’année 2016 :

• Charges de personnel : 0 DH

Ce compte ne peut pas être nul, surtout avec une vente de presque 3,5 MDH et on n’a pas
l’information de la date de création de la société.

c. Etat des soldes de gestion (ESG) :

2016 2017 2018 2019


CA/MSE - - -
ACHAT REV - 300 298,36 336 400,00 -
M BRUTE - - 300 298,36 - 336 400,0 -
#DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
CA/PDT 3 480 299,00 10 156 733,33 4 824 289,8 3 094 584,6
VAR STOCK
PRODUCTION 3 480 299,00 10 156 733,33 4 824 289,8 3 094 584,6
ACHAT 2 793 536,99 7 533 588,43 2 561 755,0 644 557,6
CONSOM
CH EXTERNES 544 577,27 1 622 733,96 792 175,7 1 134 741,9
CONSOMMAT° 3 338 114,26 9 156 322,39 3 353 930,7 1 779 299,5
VAL AJOUTEE 142 184,74 700 112,58 1 133 959,2 1 315 285,1
RATIO VA 4,09% 6,89% 23,51% 42,50%
IMPOTS 30,29 2 129,44 11 348,3 348,3
F PERSONNEL - 285 365,35 1 097 179,9 1 034 025,9
EBE 142 154,45 412 617,79 25 430,9 280 910,9
RATIO EBE 4,08% 4,06% 0,53% 9,08%
DOT AMORT 25 027,29 47 322,44 64 639,3 63 333,8
R EXPLOITAT° 117 127,16 365 295,35 - 39 208,4 217 577,1
RATIO R 3,37% 3,60% -0,81% 7,03%
EXPLOIT
R FINANCIER - - 10 346,91 - 13 405,1 - 4 514,6
R COURANT 117 127,16 354 948,44 - 52 613,5 213 062,5
R NON - - 20 299,00 - 39 247,6 - 14 437,4
COURANT
R AVANT 117 127,16 334 649,44 - 91 861,1 198 625,0
IMPOT
RATIO R 3,37% 3,29% -1,90% 6,42%
AVANT IMPOT

Au niveau de l’ESG, on note une augmentation anormale de la valeur ajoutée pendant les 4
exercices. On constate des montants au niveau du compte achats revendus de marchandises
sans faire apparaitre un compte de vente correspondant ; en plus de l'évolution du poste achats
consommés qui ne reflète pas l'image réelle de l'activité d'une entreprise de service.
On constate l'accroissement du poste frais de personnel alors que le chiffre d'affaires a subi
une forte baisse, cet accroissement est à l'origine du résultat d'exploitation négatif au cours de
l'exercice de 2018.
Le résultat financier et le résultat non courant sont négatifs ce qui contribuent à la baisse du
résultat final durant les 3 derniers exercices. On note également qu'il n'y a pas de concordance
entre les exercices.
Nous constatons alors une mauvaise tenue de comptabilité puisqu'elle présente plusieurs
irrégularités et erreurs.
Les risques relevés

La société n’a pas pris certaines opérations en compte lors de l’élaboration de ses états de
synthèses et par conséquent se retrouve avec plusieurs anomalies qui auront non seulement un
impact significatif sur le calcul de l’impôt sur la société, mais aussi elle se retrouve face à de
nombreux risques tels :

Risque comptable :

• Comptabilité de la société n’est pas probante ;


• Absence d’image fidèle de la société.

Risque fiscal :

• Comptabilité présente beaucoup d’anomalies ce qui génère un risque fiscal très


important ce qui nous laisse penser qu'il n'y a pas de procédures permettant de
s’assurer que les obligations comptables édictées par l’administration fiscale sont
respectées ;
• Absence d’information concernant la TVA.

Risque de non-contrôle :

• Ce risque est particulièrement élevé, et ce à cause du manque de service comptable,


fiscale et de contrôle interne.

Contrôle du passage du résultat comptable au résultat fiscal

Nos contrôles ont porté sur la vérification de l’ensemble des retraitements opérées au niveau
du passage du résultat comptable au résultat fiscal.

À la suite de ce contrôle nous avons pu constater que toutes les réintégrations nécessaires
figurent dans le tableau.
Finalisation
a. Audit de la TVA

La société MAROCEVENTS est soumise au régime des déclarations fiscales mensuelles vu


son chiffre d’affaires qui dépasse les 1MDH pendant les 4 années 2016, 2017, 2018 et 2019.

Assiette de la TVA

• Les opérations passibles de la TVA sont les ventes au niveau national ;


• Et ce au taux normal de 20% dans les conditions de droit commun conformément aux
dispositions prévues aux articles 88, 89 et 98 du CGI ;
• Pour une base de calcul correspondant au montant des ventes de services produits
• Le fait générateur est alors l’encaissement de la contrepartie de la prestation de
service.

b. Audit de l’IS

La forme juridique (SARLAU) impose à la société d’être soumise à l’IS.

La société avait un résultat bénéficiaire, donc elle payera la plus grande valeur entre l’IS et la
CM.
• IS : bénéfice net fiscal*taux de barème = 182 808,67*10% = 18 281,00 DH
• CM : chiffre d’affaires*0,5% = 3 094 584,55*0,5% = 15 472,72 DH

La société va alors payer 18 281,00 DH

CALCUL IS

2016 2017 2018 2019

CA 3 480 299,00 10 156 733,33 4 824 889,81 3 094 584,55

TAUX 0,50% 0,50% 0,50% 0,50%

CM 17 401,50 50 783,67 24 124,45 15 472,92

CM 17 402,00 24 125,00
DECLAREE

BENEFICE 124 729,38 359 707,80 - 37 020,00 182 808,67

IS 12 472,94 71 941,56 - 18 280,87

IS DECLARE 71 942,00 18 281,00

BASE/IS 58 004,98 169 278,89 80 414,83 51 576,41

IS 17 402,00 71 942,00 24 125,00 18 281,00

c. Recommandations

Recommandations en vue d’améliorer le traitement des questions fiscales :

• Il faut mettre en place des procédures spécifiques aux traitements fiscaux ayant pour
but de s’assurer que les obligations fiscales édictées par l’Administration fiscale ont
été bien respectées ;
• La société doit assurer une formation continue du personnel du service comptable leur
permettant de développer leurs connaissances et leur savoir-faire en matière comptable
et fiscale, et d’être informés des changements et évolutions que connaissent les
réglementations fiscales ;
• La société est amenée à renforcer le contrôle des déclarations fiscales en désignant un
responsable du contrôle des traitements fiscaux ou en faisant appel à des spécialistes
en la matière (notamment des cabinets d’audit ou de conseil en fiscalité) ;
• La mise en place d’un service audit interne va permettre à l’entreprise une vérification
permanente et un bon contrôle des procédures existantes susceptibles d’engendrer une
mauvaise gestion fiscale ;
• Comme la fiscalité est une discipline complexe qui nécessite une mise à jour continue,
il est recommandé à la société de faire appel plus souvent à des cabinets de conseil
fiscal qui assisteront les comptables en cas d’ambiguïté ou de difficulté en la matière.
CONCLUSION
Nous avons essayé tout au long de notre mission d’apprécier la gestion fiscale de l’entreprise,
en évaluant les différents risques fiscaux encourus et en appréciant le degré de la régularité
fiscale de la société.

Nous avons conclu à l’issue de notre mission que les vrais risques fiscaux sont ceux émanant
du contrôle interne, de la comptabilité a. Pour que la société puisse soulever le défi de la
fonction fiscale et limiter les risques fiscaux auxquels elle est exposée, elle doit tout d’abord
s’engager dans un processus de réforme du système de contrôle interne, l’instauration de
procédures claires et efficaces en matière fiscale et la réorganisation de la direction financière
avec une définition des tâches et des responsabilités.

Nous avons proposé quelques recommandations en espérant que la société pourra les
appliquer avec l’aide d’un consultant en vue d’améliorer le déroulement de la mission d’audit.

Vous aimerez peut-être aussi