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Spécificités de l'assurance transport maritime (nature des risques garantis)

Selon la réglementation algérienne des contrats d'assurance transport maritime, une


avarie est considérée comme une dégradation de la cargaison intervenant durant le
transport.
Elle concerne aussi les dégâts subis par le navire. Mais, cette notion inclut de
manière
spécifique les dépenses imprévisibles et jugées indispensables effectuées durant le
voyage.
L’assurance maritime discerne deux catégories de risques ceux-ci sont classés
d’après leur
nature soit comme des avaries particulières ou des avaries communes.
5.1 Les avaries particulières
L’expression « avaries particulières » concerne ici les dommages aux marchandises
transportées, ce sont les dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de
poids et de
quantité subies par la marchandise elle-même au cours de son transport. Ces avaries
peuvent
donc provenir de risques maritimes, terrestres, aériens, fluviaux, au cours de
transport lui#même et résulter 69 :
- Soit d’événements majeurs : c’est-à-dire qui touchent à la fois le moyen de
transport et
son chargement (naufrage, abordage, incendie, déraillement, accident de camion
etc.).
- Soit d’accidents ne touchant que la marchandise (mouille par eau ou de pluie,
casse ou
perte de quantité due au désarrimage, souillure ou imprégnation, vol, etc.).
Elles se rapportent aussi aux dommages liés au cours des manutentions (chargement,
manipulation, déchargement, etc.) principalement lors des ruptures de charge et des
séjours à
quai ou en entrepôt (casse, coulage, mouille, vol).
5.2 Les avaries communes
C'est une règle très particulière en matière d'assurance transport maritime. Elle
implique une répartition équitable, entre toutes les parties intéressées, des
dépenses
impératives dues à un événement extérieur qui met en péril une expédition et
nécessite des
sacrifices financiers. Il peut s'agir :
- Du largage d'une partie de la cargaison ;
- De l'utilisation de remorqueurs ;
- De réparations sur le navire, etc.
L'ensemble des propriétaires concernés par le voyage doivent contribuer aux frais,
même s'ils ne sont pas assurés, de ce fait, l'avarie commune peut avoir de graves
conséquences pécuniaires.
Il ya lieu à noter qu’il y a avarie commune pour échapper à un danger menaçant,
lorsqu’un commandant est conduit à sacrifier une partie des marchandises à bord ou
à engager
des frais de sauvetage très importants (ex : incendie, échouement...).
Dans ce cas, toutes les personnes ayant des marchandises sur ce navire doivent
participer aux
dépenses, proportionnellement aux valeurs sauvées, y compris le corps de navires.

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