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Introduction.

Penser l’événement aujourd’hui


Florence Giust-Desprairies, André Lévy
Dans Nouvelle revue de psychosociologie 2015/1 (n° 19), pages 7 à 12
Éditions Érès
ISSN 1951-9532
ISBN 9782749247465
DOI 10.3917/nrp.019.0007
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Introduction
Penser l’événement aujourd’hui

Florence Giust-Desprairies et André Lévy


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Une onde de choc

En finalisant ce texte destiné à présenter les réflexions et analyses


développées dans ce volume, au moment de la remise de ce dernier à
l’éditeur en cette mi-janvier 2015, comment ne pas avoir à l’esprit l’évé-
nement qui vient de se produire à Paris et qui touche en plein cœur l’en-
semble de la société française et, telle une onde de choc, de nombreux
autres pays : la froide exécution de journalistes, de dessinateurs faisant
leur travail, c’est-à-dire celui d’exercer librement leur esprit critique, suivi
de l’assassinat de citoyens juifs coupables de faire leurs courses dans
une épicerie casher. Sans oublier, bien entendu, le meurtre des policiers
et policière faisant leur métier de gardiens de la paix.
Doit-on considérer l’événement comme un simple accident qui
survient « du dehors » (selon le mot de La Bruyère) de façon inopinée,
fortuite, dérangeant momentanément le cours de l’existence d’un collec-
tif ou d’un individu ? Situation imprévisible à laquelle, de gré ou de force,
il faut bien faire face, composant au mieux avec ses conséquences et
si possible en en réparant les dommages ; impuissants à la prévenir, du
moins tenterait-on d’en limiter les effets avant de revenir à la « normale ».

Florence Giust-Desprairies, docteur en psychologie sociale clinique,


psychosociologue clinicienne, professeur, université Paris 7 Denis-Diderot,
Laboratoire de changement social et politique. giustdesprairies@wanadoo.fr
André Lévy, professeur émérite, université Paris 13. levy.nehmy@gmail.com

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Cette façon de considérer l’événement ne tient pas compte de sa


complexité et du faisceau de significations dans lequel il s’inscrit. Parce
qu’il survient brusquement, l’événement se signale d’abord par cet
ébranlement émotionnel dont l’intensité peut, dans un premier temps,
entraîner un état de sidération, favoriser, dans l’émoi, des phénomènes
d’unification avant qu’une parole se mobilise, révélant des tensions, des
restrictions, des divergences, mais aussi des frustrations, des indignations
qui fragmentent après coup l’élan premier où l’individu et le collectif coïn-
cidaient dans le même désarroi.
L’événement est ainsi « non pas ce qu’on peut voir ou savoir de
lui, mais ce qu’il devient », selon la formule de Certeau (1968). Cette
irruption qui en fait émerger d’autres œuvrant plus ou moins silencieu-
sement dans les esprits, quel pouvoir de transformation détient-elle ?
L’événement fait signe et prend sens avec la résurgence d’un passé,
proche ou lointain, insuffisamment pensé, ou frappé d’interdit, et l’antici-
pation d’un futur qui se présente encore non tracé et peut faire dire qu’« il
y aura un avant et un après ». Moment de déconstruction, de perte, mais
aussi moment d’éveil, d’émergence, de création, l’événement engage un
processus de réflexion et d’analyse qui peut conduire à des changements,
parfois irréversibles. Mais il n’acquiert de signification et n’a prise sur le
réel qu’à partir du moment où l’émotion qu’il suscite en première instance
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se traduit en prises de conscience dans l’après-coup. L’événement ne fait
sens que de son ressaisissement.

Ces expériences qui font événement

La vie des sociétés, des groupes et des individus ne se déroule pas,


en effet, selon une trajectoire linéaire et continue. Des ruptures, des
changements interviennent soudainement, modifiant le cours de l’histoire
et son sens. Ces événements ne sont ni programmés ni réglés minu-
tieusement à l’avance, comme le sont les fêtes rituelles, les cérémonies
officielles, les célébrations collectives. Nous porterons, dans ce numéro,
la réflexion sur ces expériences qui font événement, c’est-à-dire qui ne
se constituent comme telles que par le choc émotionnel produit par leur
soudaineté et leur étrangeté. Surgissant dans le cours de l’existence des
individus et des groupes, indissociable du moment et du lieu de son occur-
rence comme de ceux qui en font l’expérience, l’événement s’impose,
comme une évidence défiant toute compréhension.
Les événements constituent des moments de rupture, ouvrant brus-
quement une fenêtre sur le non visible. Déchirant le rideau des certitudes
et des conventions, formelles ou tacites, ils peuvent constituer une
irruption, dans le présent, de ce qui du passé se tenait refoulé, dénié
ou réprimé derrière une stabilité et une régularité apparentes. Parmi ces
événements, certains marquent l’histoire d’une société, d’une génération,
voire d’une époque. D’autres ou les mêmes concernent des groupes ou

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des individus. Mais de même que l’histoire réelle ne se confond pas avec
le récit qui en est fait, l’événement, tel qu’il se produit dans la réalité, ne
se confond pas avec la façon dont il est parlé, commenté et interprété.
Dans nos sociétés marquées par un bouleversement anthropologique du
rapport à la temporalité, il se rapporte aussi au statut qui lui est donné.
La question se pose du traitement fait par les individus et les collec-
tifs de la multiplication des chocs de nature et de portée différentes qui
provoque des effractions répétées bousculant continûment les repères.
Entre l’expérience immédiate d’une discontinuité et son tracé dans l’his-
toire, comment se fait la liaison temporelle dans une époque qui brise les
continuités ? Sont également à questionner les voies empruntées, sociale-
ment et subjectivement, pour accueillir l’irruption du réel dans un monde
où la réification et l’instrumentalisation s’érigent comme le refus de l’évé-
nement, dans son caractère critique d’imprévisibilité. Par la fréquence de
leur occurrence, les événements ont-ils perdu leur qualité de surgissement
exceptionnel et par là leur potentialité transformatrice ?
Quel traitement pour la rencontre avec ce trop-plein qui surgit, dans
un contexte social favorisant l’attaque des continuités tout en déniant les
effets de déstabilisation ? Quelle intelligibilité dégager de cette brusque
collision qui surgit des conflits d’interprétations, des contradictions, voire
des formations paradoxantes qui travaillent les institutions sociales ?
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Entre une conception idéaliste de l’événement comme un « miracle »,
surgi, révélateur d’une vérité nouvelle, à la fois singulière et universelle
qui, nous hissant à une plus « haute intensité d’existence », devrait à tout
prix être reconnue et préservée (Badiou, 1988), et une conception tragique
qui voit dans l’événement sa propriété désorganisatrice et traumatique,
résultat d’une sorte de collapsus entre réalité psychique et réalité sociale
(Bertrand, 1990), comment se saisir de ce qui nous saisit et déborde toute
intelligibilité, bouleversant nos schèmes de pensée ? Comment approcher
ce qui met à mal le projet de maîtrise et d’explication qui constitue le para-
digme central de la culture et de la science occidentales ?
Comment, au travers du prisme de la notion d’événement, les cher-
cheurs et praticiens, historiens, philosophes, sociologues, économistes,
psychosociologues, psychanalystes – dont les travaux sont orientés vers
l’analyse de la société contemporaine – interprètent-ils les processus
critiques qui la déchirent mais aussi la renouvellent ? Comment ceux
qui accompagnent les individus et les groupes en crise travaillent-ils les
processus de liaison entre l’expérience immédiate d’une discontinuité
et son tracé dans l’histoire, dans une époque qui brise les continuités ?
Quelle compréhension dégager, à travers des situations concrètes, des
transformations qui s’opèrent, aujourd’hui, dans cet ébranlement où l’être
de la société se trouve atteint en lui-même ?
À partir de ces questionnements, chacun des auteurs, qu’il soit
psychologue social, psychosociologue, psychanalyste, sociologue, histo-
rien, philosophe, anthropologue, économiste, propose une contribution en

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lien avec sa propre réflexion, ses références et ses travaux. Tous ont ainsi
tenté de répondre à certaines des interrogations majeures que suscite la
notion d’événement, pour approcher sa complexité.
Le recueil est introduit par l’historien François Dosse qui retrace la
façon dont la notion d’événement a été diversement interprétée par sa
discipline, réduite à un simple épisode sans véritable signification par
l’école des Annales jusqu’à connaître un véritable renouveau à l’heure
actuelle. Il explique notamment comment, au cours de cette Histoire, elle
a changé de signification en se rapprochant des perspectives développées
en psychologie et en sociologie.
Florence Giust-Desprairies ouvre ensuite une réflexion sur la notion
d’événement comme processus réitéré d’un avènement du sens et comme
prenant forme, chaque fois, d’une inférence qui amorce une construction
invisible. L’auteur nous invite à suivre les avatars de cette potentialité à
l’œuvre dans la formation d’un monde partagé, qui ne se donne à saisir
que dans les agencements du sens qu’il favorise, la réalité qu’il façonne
et les effets qu’il produit.
Les deux articles suivants traitent de la question de l’événement dans
le cadre d’une intervention en clinique du travail.
Thomas Périlleux cherche à identifier les opérations nécessaires pour
que le dispositif clinique agisse comme un révélateur de l’événement
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symptomatique. Il avance les conditions qui lui semblent requises pour
que le symptôme devienne un événement vital, mettant en crise un état
d’apparente normalité pour provoquer un tournant dans la situation.
De leur côté, Emmanuelle Reille-Baudrin et Mylène Zittoun reviennent
sur les effets du meurtre de deux inspecteurs du travail dans l’exercice
de leur métier. Meurtre qui a brisé le pacte historique entre protecteurs et
protégés, renvoyant chacun à l’impensable devenu menace possible. Un
travail clinique permet de retrouver cette angoisse et de mettre en travail
ce qui avait fait événement à l’insu des acteurs.
Par une approche philosophique, Haud Guéguen met en confronta-
tion, dans une perspective de critique du temps présent, deux modèles
antinomiques de l’événement : un premier où l’événement fortuit, subor-
donné à ce que nous pouvons réaliser par nous-mêmes ou au possible,
revêt le sens d’un matériau de l’action ; et un second modèle qui accorde
à l’inverse la priorité à l’événement, dès lors institué comme principe et
mesure du devenir et de l’action.
Suivant une démarche comparable, Anne Vincent-Buffault analyse diffé-
rentes façons de se saisir de l’événement ou de l’ignorer. L’inintelligibilité
et la stupeur qu’il provoque peut rendre muet et indifférent et peut se
réduire, dans les mouvements lents de l’Histoire, à des irrégularités. Loin
de la vision unifiée d’une culture, l’événement de parole permet, souligne
l’auteur, de saisir des écarts et d’en montrer les enjeux au présent.
À partir d’un événement médiatisé par la presse française, Marc Glady
et Fabio Marcodoppido s’interrogent, précisément, sur la mise en discours

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de la pensée sociale. Est analysé comment un fait divers – le suicide d’un


chômeur par immolation devant une agence Pôle-Emploi – n’accède au
statut d’événement qu’en tant qu’il est mis en relations chrono­logiques
ou causales avec plusieurs événements. Relations qui rendent difficile
l’ouverture du sens.
Les trois articles suivants reprennent la question du traumatisme
généralement associée à l’événement pour souligner les difficultés et les
conditions d’un dégagement. Considérant ce qui lui apparaît comme les
trois événements majeurs au cœur de notre réalité contemporaine : exil
de masse, financiarisation du monde et abolition des distances, Ghyslain
Lévy souligne les effets qu’ils produisent comme échec de la possibilité
même de subjectiver le traumatisme et de le transformer en expérience
personnelle. Aucun lieu psychique ne serait désormais habitable pour ce
qui se présente comme un « non-événement ».
Muriel Montagut analyse, de son côté, comment des sujets ayant
subi l’épreuve de la torture tentent de se défaire, dans l’espace théra-
peutique, de l’emprise d’un système. Leur lutte, toujours singulière,
se fait entendre par des temps de rupture avec les logiques acquises
durant les sévices. Ce sont ces moments qui, ponctuant le processus de
dégagement de l’emprise de la torture, font événement. L’auteur revient
notamment sur la réémergence du sujet qui se manifeste par l’irruption
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de métaphores poétiques.
Dans une perspective plus anthropologique, Nathalie Zajde et Tobie
Nathan interrogent la notion de vécu traumatique en se référant aux
processus en jeu dans les métamorphoses de l’identité propres aux situa-
tions initiatiques. Ils illustrent leur réflexion en évoquant l’histoire de deux
survivants déportés dans les camps de concentration : le rabbin Charles
Liché et le grand rabbin Israël Meir Lau. Comment ont-ils traversé cette
terrifiante expérience ? Qu’est devenu leur être privé et social, pendant
et après un tel événement ? Comment ont-ils été accueillis et soignés ?
Questionnant les rapports entre événement et formation, Martine
Lani-Bayle présente les résultats d’une enquête internationale conduite
sur ce thème. L’auteure montre que l’événement provoque une rupture
dans l’intelligibilité en bousculant les modes d’apprentissage et révèle
l’étroitesse de leurs liens avec l’expérience vécue à la fois au niveau
personnel et au niveau collectif.
Jean-Louis Laville se propose, quant à lui, de revenir sur la place de
l’événement dans le processus de recherche. L’auteur retrace la genèse
de la théorisation de l’économie solidaire en reprenant plusieurs épisodes
comme autant d’événements provoquant des ruptures et conséquemment
des surgissements inattendus qui ont, à chaque étape, donné un nouveau
tour à la réflexion : confrontation avec l’autogestion yougoslave, la social-
démocratie et l’économie sociale, puis tentative de théorisation d’une voie
pour le changement social.

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José Newton Garcia de Araújo et João Leite Ferreira Neto tentent


d’analyser la signification des manifestations de rue dans les grandes
villes brésiliennes en juin 2013. Ils voient, derrière la multiplicité des
revendications exprimées par les manifestants de toutes origines et parta-
geant des convictions les plus diverses, se profiler comme un bascule-
ment critique du fonctionnement actuel de la démocratie représentative
vers une aspiration confuse pour une démocratie participative.
Enfin, André Lévy se propose de ressaisir la notion d’événement pour
éclairer les rapports dialectiques entre acte et processus, entre affirmation
d’une règle et déploiement de l’imaginaire. L’événement, comme surgis-
sement inopiné, rappelle que le présent est tout à la fois la continuation
d’un passé forclos et le creuset d’un futur indistinct. Dans ce contexte
d’irruption, l’auteur tient à souligner l’importance du moment de la déci-
sion par lequel l’événement vient s’inscrire dans le réel, le marquant de
son empreinte.

Bibliographie

Badiou, A. 1988. L’être et l’événement, Paris, Le Seuil.


Bertrand, M. 1990. La pensée et le trauma, Paris, L’Harmattan.
Certeau, M. (de). 1968. « Pour une nouvelle culture : prendre la parole », Études,
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tome 329.

À l’occasion de ce numéro, toute l’équipe de la Nouvelle revue de


psychosociologie sera heureuse de vous accueillir pour un colloque
autour du thème :

« L’événement, accident ou promesse ? »

Anne Vincent-Buffault, François Dosse,


Florence Giust-Desprairies, André Lévy, Thomas Périlleux
Cette manifestation se déroulera le
Samedi 6 juin 2015
de 9 h 00 à 13 h 00

l’escp Europe
79 avenue de la République, 75011 Paris (Métro Saint-Maur)

Colloque ouvert à tous - Participation aux frais : 10 €


(5 € pour les étudiants, auditeurs du cnam et membres du cirfip sur
présentation d’un justificatif)

Inscription sur place et le jour même uniquement (pas de pré-inscription)


[Contact : revue-nrp@cirfip.org]

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