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a) Plateaux à calottes :
Description :
Les plateaux à calottes sont des éléments de révolution (rarement hexagonale ou carré) placés de façon
verticale sur le plateau. Les sorties de la calotte sont en forme de « dents » pour augmenter la surface de contact
entre les phases.
Domaine d’application :
Les plateaux à calottes classiques sont les plus anciens et sont, en raison de leur coût, de moins en
moins utilisés dans l’industrie. Toutefois, ils sont encore recommandés dans des cas particuliers :
- fonctionnement à très faible débit ;
- distillation sous vide moyen ;
- temps de séjour important sur le plateau, nécessité par une réaction chimique lente.
Avantages et inconvénients :
Les plateaux à calottes diminuent le risque de drainage et offrent un bon mélange des phases gaz et
liquide. Le temps de contact du gaz avec le liquide est supérieur à celui des autres plateaux. Ces plateaux ont
une efficacité quasiment identique à celle des plateaux à soupapes, mais en cas d’augmentation du débit de gaz,
ils s’engorgent plus facilement que les plateaux à soupapes. Pour les régimes de fonctionnement proches de
l’engorgement, leur efficacité est moindre que celle des autres types de plateaux. Pour des débits de gaz
importants, les gouttes du liquide ascendantes inondent les calottes. Pour passer, le gaz est obligé de pousser le
liquide par les petites fentes, ce qui augmente la perte de charge. En raison d’une construction assez complexe,
le coût de ces plateaux est élevé. Le fonctionnement de ces calottes est également sensible au risque de
bouchage qui peut être provoqué par des phénomènes de corrosion.[6]
b) Plateaux perforés :
Description :
Les plateaux perforés sont des plateaux à courant croisé qui comportent des plaques perforées pour
permettre le passage des vapeurs à travers les liquides. Les plaques perforées sont généralement en acier
inoxydable, en céramique ou en plastique, et sont disposées horizontalement sur le plateau.
Principe de fonctionnement :
Le gaz monte à travers les plaques perforées et entre en contact avec le liquide qui s'accumule sur le
plateau. En raison de la différence de densité entre les vapeurs et le liquide, les vapeurs remontent vers le haut
de la colonne de distillation, tandis que le liquide s'accumule sur le plateau et se déplace horizontalement d'un
plateau à l'autre.[5]
Domaine d’application :
Les plateaux perforés sont couramment utilisés dans la distillation de produits pétroliers, ainsi que dans
d'autres industries chimiques et de traitement des gaz.
Avantages et inconvénients :
Les plateaux perforés sont relativement simples à fabriquer et à installer, ce qui les rend économiques
par rapport à d'autres types de plateaux. Ils ont également une faible perte de charge et sont faciles à nettoyer.
Cependant, ils peuvent être sujets à des problèmes de drainage et de mal distribution, ce qui peut réduire leur
efficacité de séparation. De plus, les plaques perforées peuvent se colmater avec des particules solides ou des
dépôts de produits chimiques, ce qui peut réduire encore leur efficacité.[6]
c) Plateaux à soupapes ou à clapets :
Description :
En effet, il existe différents types de plateaux à soupapes, tels que les plateaux avec des soupapes «
Float-Valve », les plateaux « Flexitray » avec des soupapes circulaires, et les plateaux à soupapes étagées.
Actuellement, les plateaux à soupapes circulaires munis de pattes repliées sont les plus couramment utilisés,
et ils sont souvent équipés d'orifices emboutis en forme de Venturi pour réduire la perte de charge à l'entrée.
Le principe de fonctionnement des plateaux à soupapes est basé sur le mouvement des soupapes en réponse
au débit de gaz. Lorsque le gaz s'écoule à travers les orifices du plateau, il pousse les soupapes qui se lèvent
ou descendent en fonction du flux de gaz. Le degré d'ouverture des soupapes dépend donc du débit de gaz et
de la masse de la soupape. Les soupapes sont limitées dans leur mouvement vertical par des conduites
attachées au plateau .Les plateaux à soupapes offrent une distribution de liquide plus uniforme sur le plateau
que les plateaux perforés, ce qui améliore l'efficacité de la séparation. Ils ont également une faible perte de
charge, ce qui permet une utilisation efficace de l'énergie. Cependant, comme mentionné précédemment, ils
peuvent être plus coûteux à fabriquer et à installer que d'autres types de plateaux. De plus, les soupapes
peuvent se bloquer avec de la saleté ou des dépôts, ce qui peut réduire leur efficacité.[5]
Soupape A-1 Clapet type T0 Clapet type T Clapet fixe Ballast type V-1
Principe de fonctionnement :
Les soupapes s'ouvrent en fonction de la différence de pression entre le gaz et le liquide sur le plateau.
Lorsque la pression du gaz est supérieure à la pression du liquide, les soupapes s'ouvrent et permettent au gaz de
s'écouler à travers le liquide. Lorsque la pression du liquide est supérieure à la pression du gaz, les soupapes se
ferment et empêchent le liquide de s'écouler dans les conduites de gaz.[5]
Domaine d’application :
Les plateaux à soupapes ou à clapets sont couramment utilisés dans les colonnes de distillation pour une
large gamme d'applications, notamment dans l'industrie chimique et pétrochimique.
Avantages et inconvénients :
Les plateaux à soupapes ou à clapets offrent une distribution de liquide plus uniforme sur le plateau que
les plateaux perforés, ce qui améliore l'efficacité de la séparation. Ils ont également une faible perte de charge,
ce qui permet une utilisation efficace de l'énergie. Cependant, ils peuvent être plus coûteux à fabriquer et à
installer que d'autres types de plateaux. De plus, les soupapes peuvent se bloquer avec de la saleté ou des
dépôts, ce qui peut réduire leur efficacité.[6]
d) Plateaux à tunnels :
Description :
Les plateaux à tunnels sont un type de plateau à courant croisé qui utilise des tunnels pour réguler le débit
de liquide et de vapeur à travers le plateau. Les tunnels sont des canaux en forme de U qui sont disposés
horizontalement sur le plateau, avec des becs d'alimentation de liquide à chaque extrémité.
Figure 1.4 : Plateaux à tunnels [1]
Principe de fonctionnement :
Le liquide est introduit dans les becs d'alimentation à chaque extrémité du plateau et s'écoule dans les
tunnels en forme de U. Le gaz s'écoule à travers les ouvertures des tunnels et entre en contact avec le liquide qui
s'accumule sur le plateau. En raison de la différence de densité entre les vapeurs et le liquide, les vapeurs
remontent vers le haut de la colonne de distillation, tandis que le liquide s'écoule dans les tunnels et se déplace
horizontalement d'un tunnel à l'autre.[5]
Domaine d’application :
Dans le cas où la surface des éléments de barbotage peut être plus faible, on peut remplacer les calottes
rondes par les calottes longues rectangulaires.
Avantages et inconvénients :
Les plateaux à tunnels offrent une distribution de liquide plus uniforme sur le plateau que les plateaux
perforés, ce qui améliore l'efficacité de la séparation. Ils ont également une faible perte de charge et sont faciles
à nettoyer. Cependant, ils peuvent être plus coûteux à fabriquer et à installer que les plateaux perforés. De plus,
les tunnels peuvent se bloquer avec des particules solides ou des dépôts de produits chimiques, ce qui peut
réduire leur efficacité.[6]
e) Plateaux à fentes :
Les plateaux à fentes sont une variante des plateaux perforés, qui permettent d'améliorer le taux de
mélange entre les phases liquide et gazeuse. Ils sont constitués d'une petite plaque positionnée au-dessus
de chaque orifice perforé, ce qui permet d'augmenter la surface de contact et d'obtenir un écoulement plus
turbulent. La composition horizontale du mouvement de la phase gazeuse assure également un meilleur
contact avec le liquide.
La surface effective du plateau est augmentée grâce à la formation d'un plus grand nombre de gouttes de
liquide, ce qui améliore l'efficacité de la colonne de distillation. Cependant, les plateaux à fentes ont une
perte de charge plus significative que les plateaux perforés, ce qui peut entraîner une réduction de
l'efficacité énergétique de la colonne.
Figure1.5:Plateauàfe
nte [1]
Il existe plusieurs types de plateaux à fentes mais ils sont peu utilisés dans l’industrie.
Les plateaux UOP et Kühni sont des types de plateaux utilisés dans les colonnes de distillation
pour améliorer l'efficacité de la séparation entre les vapeurs et le liquide.
- Les plateaux UOP:
Les plateaux UOP sont une combinaison de plateaux perforés et de plateaux à fentes. Le
poinçonnage du plateau permet d'obtenir des fentes sur le plateau qui sont orientées dans la
direction du mouvement du liquide. Le gaz qui traverse le plateau aide à l'écoulement du liquide
vers la sortie. Les avantages des plateaux UOP par rapport aux plateaux perforés sont la
diminution des fuites à faible régime, du primage et de la perte de charge.
Les plateaux Kühni:
Les plateaux Kühni sont également utilisés pour améliorer l'efficacité de la séparation entre les
vapeurs et le liquide. Il existe deux types de plateaux Kühni : les plateaux à circulation centripète
et les plateaux à circulation centripète avec un déversoir central et centrifuges avec un déversoir
périphérique. Chaque plateau de type centripète est muni d'un déversoir central, le liquide est
ramené à la périphérie du plateau inférieur par les tubes de trop-plein. Les plateaux centrifuges,
quant à eux, utilisent un déversoir périphérique pour ramener le liquide vers la périphérie du
plateau inférieur. Les plateaux Kühni sont souvent utilisés pour des applications de haute
pression et de haute température dans l'industrie pétrochimique.
Figure 1.6 : plateaux Kühni de type A [1]
Description :
les plateaux à contre-courant sont composés de deux zones : une zone implantée d'orifices pour permettre
l'écoulement du gaz et du liquide, et une zone périphérique. Contrairement aux plateaux à courants croisés, les
plateaux à contre-courant sont caractérisés par l'absence de trop-plein. Les organes de barbotage, constitués
exclusivement par des trous et des fentes, permettent à la fois l'ascension de la phase gaz et la descente du
liquide.
Il existe plusieurs types de plateaux à contre-courant, chacun avec ses propres avantages et inconvénients. Les
plateaux valve comportent une vanne sur chaque orifice pour réguler le débit de liquide sur le plateau. Les
plateaux à cheminée ont une petite cheminée sur chaque orifice pour guider le liquide vers le bas du plateau,
tout en permettant aux vapeurs de s'échapper. Les plateaux à trous percés ont des trous percés dans le plateau
pour permettre au liquide de s'écouler vers le bas, tandis que les plateaux à cloisons comportent des cloisons
intérieures pour répartir uniformément le liquide sur le plateau.
1. Plateaux perforés sans déversoir :
Les plateaux perforés sans déversoir sont des types de plateaux à contre-courant utilisés dans les colonnes de
distillation. Ils sont caractérisés par des trous relativement grands dans le plateau, qui permettent au liquide de
s'écouler vers le bas à travers les mêmes orifices que le gaz.
Les plateaux perforés sans déversoir sont souvent construits en matériau quelconque et peuvent fonctionner
dans une plage étroite de débits. Ils sont utilisés dans les colonnes de distillation pour des applications de faible
efficacité de séparation, où leur simplicité et leur faible coût peuvent être des avantages significatifs.[7]
2. Parallèles et équidistants:
Il s'agit d'une description des plateaux à contre-courant parallèles et équidistants, de section rectangulaire, qui
forment un plancher ajouré horizontal. Ce type de plateau peut être construit en matériau quelconque, ce qui
est un avantage. Cependant, il ne peut fonctionner que dans une zone étroite de débits, ce qui est un
inconvénient. Son fonctionnement est semblable à celui des plateaux perforés sans déversoir, où le liquide
s'écoule à travers les mêmes orifices que le gaz.
Il convient de noter que ce type de plateau est moins couramment utilisé que d'autres types de plateaux à
contre-courant, tels que les plateaux valve ou les plateaux à cheminée, qui offrent une meilleure efficacité de
séparation. Cependant, les plateaux parallèles et équidistants peuvent être une option appropriée pour des
applications de faible efficacité de séparation, où leur simplicité et leur faible coût peuvent être des avantages
significatifs.[8]
Avantages/inconvénients des plateaux à contre-courant :
Les plateaux à contre-courant ont des avantages et des inconvénients qui doivent être pris en compte lors de
leur utilisation dans les colonnes de distillation. Voici quelques-uns des principaux avantages et
inconvénients :
Avantages :
- Les plateaux à contre-courant sont relativement simples et peu coûteux à fabriquer, ce qui les rend
économiques pour les applications de distillation.
- Ils sont résistants à l'encrassement et offrent une faible rétention de liquide, ce qui les rend utiles
pour les opérations discontinues.
- Les plateaux à contre-courant sont disponibles dans une variété de matériaux, ce qui les rend
adaptables à une large gamme de conditions de distillation.
- Ils peuvent être utilisés pour des applications à haute température et haute pression.
Inconvénients :
- Les plateaux à contre-courant ont une efficacité de séparation relativement faible par rapport à
d'autres types de plateaux, tels que les plateaux à garniture ou les plateaux à plateaux perforés avec
déversoir.
- Ils ont une plage étroite de débits, ce qui peut limiter leur utilisation dans certaines applications de
distillation.
- Les plateaux à contre-courant peuvent être sujets à des problèmes de distribution inégale du liquide
sur le plateau, ce qui peut entraîner une perte d'efficacité de séparation et une augmentation de la perte
de charge.
Le nombre de plateaux théoriques est un paramètre important pour le dimensionnement d'une colonne de
distillation à plateaux. Il peut être déterminé à l'aide de plusieurs méthodes, graphiques ou analytiques.
Parmi les méthodes les plus couramment utilisées, on peut citer :
1.4.1 Méthodes graphiques :
La méthode graphique de Mc Cabe et Thiele est une méthode couramment utilisée pour déterminer le
nombre de plateaux théoriques d'une colonne de distillation à plateaux. Elle se base sur les bilans de
matière et la courbe d'équilibre pour tracer des lignes de rectification et d'ébullition sur un diagramme de
McCabe et Thiele, permettant ainsi de déterminer le nombre de plateaux nécessaires pour atteindre la
séparation souhaitée.
La méthode graphique de Ponchon et Savarit est une méthode plus précise que celle de Mc Cabe et
Thiele, mais elle nécessite la connaissance du diagramme enthalpique complet du mélange binaire
considéré. Elle se base sur la construction d'un diagramme de Hx pour déterminer le nombre de plateaux
théoriques nécessaires pour atteindre la séparation souhaitée. Cette méthode est plus complexe et plus
difficile à mettre en œuvre que celle de Mc Cabe et Thiele, mais elle est considérée comme plus précise.
[10]
la méthode de McCabe et Thiele est une méthode graphique approximative pour le calcul du nombre de
plateaux théoriques en distillation. Elle est basée sur les hypothèses formulées par Lewis, qui sont les
suivantes :
1. La colonne est adiabatique, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'échange de chaleur entre la colonne et son
environnement.
2. Les chaleurs molaires de vaporisation des deux constituants sont presque égales.
3. La chaleur de mélange des deux constituants en phase liquide est nulle.
4. Les débits de liquides et de vapeurs sont égaux sur chaque plateau de la colonne.
5. L'équilibre liquide-vapeur est atteint sur chaque plateau de la colonne, on parle de plateau théorique.
Ces hypothèses simplificatrices permettent de tracer les droites d'opératoire d'enrichissement et
d'épuisement, ainsi que la droite d'alimentation, à partir de la courbe d'équilibre liquide-vapeur du
mélange binaire. Ensuite, on trace une droite de reflux parallèle à la droite d'opératoire, à partir du point
correspondant à la composition du distillat. Le nombre de plateaux théoriques est déterminé en comptant
le nombre de paliers nécessaires pour atteindre la composition du résidu.
Bien que cette méthode soit approximative en raison des hypothèses simplificatrices formulées pour son
application, elle est largement utilisée dans l'industrie chimique pour le calcul préliminaire du nombre de
plateaux théoriques nécessaires dans une colonne de distillation.[11]
a) Section enrichissement :
Bilan matière :
V =L+ D (1.1)
V y p+1 ¿ L. x p+ D. x D (1.2)
Relation d’équilibre :
y p+1 = K p+1 . x p+1 (1.3)
Avec :
Kp+1 : coefficient d’équilibre.
yp+1, xp+1 : les fractions molaires.
D : le débit de distillat (kg/h)
R : le débit du résidu (kg/h).
L
On combinant entre les équations et en trouve la droit opératoire de la section enrichissement, avec :r =
D
qui représente le taux de reflux :
r 1
y p+1 = . xp + .x (1.4)
r+1 r+1 D
b) Section épuisement :
Les mêmes étapes de la section enrichissement pour trouve la droite opératoire de la section épuisement avec
V'
θ= qui représente le taux de rebouillage :
R
θ 1
x'p+1 = . y' + .x (1.5)
θ+1 p θ+1 R
c) Section d’alimentation :
Bilan de matière :
A partir des deux équations (1.4) et (1.5) on a :
( V- V'0 ) .y= ( L0 -L' ) . x+D . x D +R. xR (1.6)
Soit :
{
A= LA +V A
V A =V-V'0
LA = L'-L0
LA D. x D + R.x R
Donc: y A = . xA + (1.7)
VA VA
D’autre part on a :
A. z A =D. xD +R. x R (1.8)
On pose : B=VA/A (la fraction vaporisée de l’alimentation).
Donc la droite d’opératoire d’alimentation est :
B-1 zA
y= .x+ (1.9)
B B
la détermination graphique du nombre d'étages théoriques par la méthode de McCabe et Thiele s'effectue en
suivant les étapes que vous avez mentionnées :
1- On trace la courbe d'équilibre liquide-vapeur y=f(x) du mélange binaire.
2- On trace la droite d'opératoire d'enrichissement ou d'épuisement à partir des bilans de matière et des
hypothèses simplificatrices formulées pour l'application de la méthode.
3- On trace la droite d'alimentation, qui représente la composition de l'alimentation, à partir du point
correspondant à la composition de l'alimentation (ZA).
4- On trace la droite de reflux à partir du point correspondant à la composition du distillat (xD, xD).
5- À partir du point (xD, xD), on trace des paliers jusqu'à ce qu'ils intersectent la courbe d'équilibre.
6- On trace une verticale à partir de ce point d'intersection jusqu'à ce qu'elle intersecte la droite
d'opératoire.
7- On répète les étapes 5 et 6 jusqu'à atteindre le point correspondant à la composition du résidu (xR, xR).
Le nombre de plateaux théoriques est déterminé en comptant le nombre de paliers nécessaires pour
atteindre le point (xR, xR).
En ce qui concerne la position de la droite d'alimentation, elle dépend du pourcentage vaporisé et de la
température d'alimentation (TA). Le tableau et la figure montrent les variations de cette droite en fonction de la
température d'alimentation, comparée aux températures de bulle (Tb) et de rosée (Tr) de l'alimentation. Ces
données permettent de déterminer la position de la droite d'alimentation sur la courbe d'équilibre et de
poursuivre les étapes de la méthode de McCabe et Thiele pour déterminer le nombre de plateaux théoriques
nécessaires pour la séparation du mélange binaire.
Tableau 1-1 : Les états de l’alimentation
{
V p+1 = Lp +D (1.10)
y p+1 . V p+1 = Lp . x p +D. x D (1.11)
H p+1 . V p+1 = Lp . h p +D.h D +Q c (1.12)
{
L ' p+1 =V ' p +R(1.13)
L' p+1 . x ' p +1=V ' p . y ' p + R . x R (1.14)
L' p+1 .h ' p+1=V ' p . H ' p + R . H R −QR (1.15)
QR
Avec : Q' R = HR - ; on trouve le rapport comme suit :
R
h' p+1 - H' p Q' R - h' p+1
Ra= =
x' p+1 - y' p x R - x'p+1
Donc les trois points : L′p+1(x′p+1, h′p+1), V′p (y′p, H′p), C′ (xR, Q'R) sont sur la même ligne.
Le point C′ est un point fixe on l’appel «Le pole» de la section épuisement.
h′p+1 :L’enthalpie molaire de la phase liquide à l’étage (p+1) dans la section épuisement.
H′p : L’enthalpie molaire de la phase vapeur à l’étage (p) dans la section épuisement.
HR : : L’enthalpie molaire du résidu.
Q'R : La chaleur fourni par le rebouilleur.
c) Section d’alimentation :
Dans cette section les bilans de matière et de chaleur sont donnés sur toute la colonne :
{
A=D+ R (1.16)
A . z A=D . x D + R . x R (1.17)
A . H A =D . hD + R . H R +Qc −Q R (1.18)
Les hypothèses de base de la méthode de Lewis et Sorel sont les mêmes que celles formulées pour la méthode
de McCabe et Thiele,La méthode de Lewis et Sorel permet d'obtenir une solution plus précise que la méthode
de McCabe et Thiele en prenant en compte les effets de la pression et de la température sur la courbe d'équilibre
liquide-vapeur du mélange binaire. La méthode de Lewis et Sorel utilise également des équations de bilans de
matière et de bilans thermiques pour le calcul du nombre de plateaux théoriques.
a) Section enrichissement :
Les équations dans cette section sont :
{
αm . x p
yp = (1.19)
1+ ( α m -1 ) . x p
r r
y p+1 = . xp + .x (1.20)
r+1 r+1 D
b) Section épuisement :
{
α m .x' p
y' p = (1.21)
1+ ( α m -1 ) . x'p
θ+1 xR
y' p = . x' p+1 - (1.22)
θ θ
Description :
Principe de fonctionnement :
Domaine d’application :
Avantages et inconvénients :