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Introduction
Les premiers procédés industriels de fermentation ont été les versions extrapolées de
recettes domestiques. Pour satisfaire les besoins de plus en plus importants, de nouvelles
dimensions se sont développées à partir de la capacité des microorganismes à produire en
quantité importante, des métabolites primaires ou secondaires d’intérêt industriel, intéressant
la plupart des grands secteurs de l’activité économique tels que :
• Chimie,
• Pharmacie,
• Énergie,
• Alimentation,
• Agriculture et environnement.
Définition
Les configurations
Le choix d’un type approprié de bioréacteur est une étape cruciale dans le succès
d’une opération de fermentation. . Les critères de base les plus utilisés sont le transfert de
masse gaz-liquide, le mixage du liquide, l’hydrodynamique des fluides et les forces de
cisaillement. La performance des bioréacteurs dépend en plus de leur construction
géométrique, conception interne et les modes opératoires
Par exemple la mise en place d’une double enveloppe de préférence au serpentin. Cela
libère l’intérieur de la cuve et facilite les opérations de nettoyages. Ce type de bioréacteur
convient parfaitement à la production d’antibiotique. Il s’agit de processus, généralement
peu exothermiques, utilisant des microorganismes filamenteux (bactéries, moisissures)
relativement fragiles et sensibles aux actions de cisaillement et dont les besoins en oxygène
ne sont pas très grands
Figure : Les différents types des réacteurs avec agitation pneumatique : (a) réacteur colonne
à bulle, (b) réacteur Air-lift, (c) réacteur Air-lift avec un tube concentrique
perméable «net draft tube» (Fu et al., 2003).
L’installation de fermentation
À côté du bioréacteur, l’installation de fermentation comprend un certain nombre de
périphériques et tout d’abord d’autres cuves (Figure). En effet, la mise en œuvre de la
fermentation implique la préparation du milieu de culture, obtenu par mélange aqueux des
différents ingrédients nécessaires à la croissance du micro-organisme et à la production du
métabolite recherché. Cette préparation est parfois faite dans le bioréacteur lui-même. Ce
n’est pas le cas général car cela entraîne son immobilisation pour une opération simple, ne
faisant pas intervenir les équipements complexes dont il est doté, ce qui globalement n’est
pas rentable. L’installation prévoit donc une ou plusieurs cuves de préparation du milieu de
culture. Elle comprend également des cuves de stockage des différents réactifs nécessaires
au bon déroulement du processus :
• milieu de culture ajouté dans le bioréacteur au fur et à mesure de sa
transformation par le micro-organisme (fermentation discontinue
alimentée) ;
L’installation doit être conçue, dans son ensemble, pour permettre la stérilisation et le
maintien de l’asepsie, la distribution d’air, dans le cas de processus aérobies, la réduction ou
l’élimination des mousses, les transferts de fluides et de suspension d’une cuve à une autre.
Elle peut concevoir différents équipements de contrôle, de régulation et d’automatisation
plus ou moins élaborés, destinés à rationaliser son exploitation et aussi augmenter les
rendements
La stérilisation
Lorsque l’on réalise une fermentation, il faut évidemment que seul le micro-organisme
sélectionné se développe. Il est donc nécessaire de supprimer les autres germes existants qui
pourraient contaminer le milieu (Boeck, 1988). A cet effet, il est indispensable de pouvoir
stériliser chaque composante du système (Schmidt, 1999). Selon les normes admises, le
terme « stérile » signifie l’absence de tous les microorganismes viables (Boeck, 1988), et la
stérilisation est souvent interprétée comme un processus non absolu (Boeck, 1988 ; Schmidt,
1999). Dans le cas idéal, les méthodes de stérilisation devraient être efficaces, rapides,
simples et bon marché et elles devraient pouvoir s’appliquer à une grande variété de
matériels. La stérilisation s’effectue habituellement par des méthodes physiques, le plus
souvent par la chaleur.