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« Rapport de Voyage d’Etudes »

Rédigé par : RAJAONA Arisoa

Encadreur Pédagogique : RATOLOJANAHARY Sitraka

Promotion : XXème Avril 2023


AVANT-PROPOS
Dans le cadre de l’obtention du diplôme de brevet technicien supérieur en finance et
comptabilité. L’Institut Nationale de Promotion Formation a organisé comme chaque année un
voyage d’étude à Mahajanga dont lequel nous sommes amenés de produire un rapport de ce voyage
qui a pour objectif : la mise en application des connaissances et compétences acquises en formation
et l’évaluation des acquis directement sur le terrain.

Durant notre séjour, nous avons eu l’opportunité de visité plusieurs entreprises dans
différents secteurs d’activités qui nous a permis de découvrir l’envers du décor d’une entreprise
dont comment il fonctionne et consomme les produits, d’apprécier le savoir-faire des industries,
de connaître les entreprises de leur territoire, d’identifier des opportunités d’emplois, de formation,
de retrouver de l’authenticité, de connaître de mieux en mieux le monde de business.

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REMERCIEMENTS

Les recherches qui ont conduits à la réalisation de ce rapport ainsi que la rédaction de celui-ci n’ont
pu être élaborés sans la collaboration d’innombrables personnes. Mais nous adressons
particulièrement nos remerciements à :

- Monsieur RANDRIANTSARAFARA Eliot Stany, Directeur de l’Institut National de


Promotion Formation.
- Monsieur ANDRIAMIANDRISON Harisoa Honora, notre Chef de département
Formation de technicien Supérieur
- Madame RAKOTOMALALA Herinarindra, notre chef de filière FTS/FC
- Madame RATOLOJANAHARY Sitraka, notre encadreur qui nous a aidé durant les visites.
Ainsi qu’aux personnels de l’INPF et aux membres de ma famille

A toutes les personnes qui nous ont accueillis durant le voyage.

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SOMMAIRE

Partie I : Les entreprises visitées :


- CHAPITRE I : L’Ecole Nationale d’Enseignements Maritime
- CHAPITRE II : Chambre de Commerce et d’Industrie
- CHAPITRE III : BETON OUEST
- CHAPITRE IV : Port International
- CHAPITRRE V : Sogedi Proma
Partie II : Synthèse de chaque entreprise visitée
- CHAPITRE I : Analyse
- CHAPITRE II : Solution proposée
Partie III : Conclusion

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INTRODUCTION

Selon son statut, l’Institut Nationale de Promotion Formation a pour mission de former des
techniciens supérieurs de haut niveau directement opérationnels. Des visites d’entreprises
complètent ainsi le cursus, dont le but est de donner aux étudiants un aperçu du domaine
professionnel.

Pour cette raison l’INPF organise chaque année des voyages d’études, comprenant
plusieurs visites d’entreprise réparties dans différents secteurs d’activité en allant d’un
établissement public à vocation d’enseignement et de formation professionnel maritime et aussi
l’organisation mondiale des entreprises, des usines de production et pour finir l’activité portuaire.

Nous sommes partis de l’INPF le 24 Avril 2023 et nous sommes rentrés le samedi 28 Avril,
durant ces quatre jours nous avons été guidés par des responsables de chaque entité pour des visites
programmés, nous avons pu visiter les lieux et en savoir plus sur l’organisation.

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Partie I : Les entreprises visités
Chapitre I : Ecole Nationale d’Enseignement Maritime
L’ENEM, comme généralement sous le nom de l’Ecole Nationale d’Enseignement
Maritime de Mahajanga, c’est la seule école à Madagascar qui dispense une formation des marins.

Depuis sa création, l’entité n’a cessé d’évoluer dans toute secteur d’activité, afin de mieux
cerner l’étendu de notre analyse, il est indispensable de prendre connaissance de l’Etablissement.
En effet, l’approche à adopter peut varier selon le type d’entreprise, ses activités s’il s’agit d’une
grande, moyenne ou petite entreprise.

La présentation générale de l’ENEM à partir d’une brève description de celui-ci : ce


chapitre nous présentera la structure organisationnelle de ses activités

Section I : Historique
I.1) Identité :
1) Dénomination de l’Etablissement : Ecole Nationale D’Enseignement Maritime (ENEM)
2) Nature juridique : Etablissement Public à caractère Administratif (EPA)
3) Siège social : près du bord Mahajanga
4) Activité : formation des marins
5) Téléphone : 0320574221/0320372592
6) BP : 354

1.1 Bref historique de l’établissement


L’Ecole nationale d’Enseignement Maritime de Mahajanga (ENEM) a été créée en 1962
sous tutelle du ministère de l’éducation nationale selon le décret n°62-413 du 10 Août 1962 sa
vocation au départ concernait la formation initiale d’élève officier au cabotage, d’assistant
mécanicien et la formation d’apprentis marin.

En 1974 compte tenu du développement de la marine marchande (apparition de la


compagnie malgache de navigation, croissance de navigation côtière et croissance de la flotte
crevettière) l’état malagasy transfère la tutelle administrative de l’établissement au ministère
chargé des transports et lui accorde le statut d’établissement public à caractère administratif avec
l’autonomie financière selon le décret n°74-253 du 16 Août 1974.

Avec le développement de la pêche, l’école offre maintenant des formations dans les
filières de commerce (pont et machine) et de la pêche (pont, machine, pèche)

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L’Ecole Nationale d’Enseignement Maritime (ENEM) de Mahajanga a un besoin majeur
d’assistance technique, dont des stages de formation et de perfectionnement seront nécessaire pour
la mise à niveau des formateurs. L’Ecole possède un internat pouvant accueillir une soixantaine
d’élève ou plus. Elle est en partenariat avec l’institut maritime du Québec (IMQ), avec le groupe
d’anthropologie maritime (GAM) qui intervient sur la condition féminine dans le milieu maritime
malagasy, mais l’IMQ est dans le domaine de la navigation et maritime.

Finalement, ENEM demeure l’unique centre de formation maritime de Madagascar.

Les formations qui y sont dispensées actuellement peuvent être classées en deux catégories

• Formation académique
• Formation complémentaire

Section II : Activités et missions


II.1) Activités :
L’éventail des prestations de l’ENEM :
1) Formation académique qui consiste à former des élèves selon leur choix qui se
distingue comme suit :
• La formation d’officier du quart pont : formation chargée du quart à la passerelle servant à
bord d’un navire de mer d’une jauge brute égale ou supérieure à 500 UMS

• La formation de capitaine 500 : formation de capitaine à bord d’un navire de mer d’une jauge
brute inférieur à 500 n’effectuant pas de voyages à proximité du littoral doit être titulaire d’un
brevet d’aptitude pour les navires d’une jauge brute égale ou supérieur à 500.

• La formation de second capitaine : formation visant la fonction de capitaine et second d’un


navire de mer d’une jauge brute égale ou supérieure à 500.

• La formation de matelot pont : formation de matelot pont faisant partie d’une équipe de quart
à la passerelle à bord d’un navire d’une jauge brute égale ou supérieur à 500.

• La formation d’officier de quart machine : formation d’officier chargé du quart machine dans
une chambre des machines gardée ou tout officier mécanicien de service dans une chambre des
machines exploitée sans présence permanente de personnel à bord d’un navire de mer dont
l’appareil de propulsion principal a une puissance propulsive égale ou supérieure à 750 KW.

• La formation de matelot qualifié pont : formation de matelot qualifié pont servant à bord d’un
navire de mer d’une jauge brute égale ou supérieure à 500.

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• La formation de second mécanicien : formation visant la fonction de chef mécanicien et
second mécanicien d’un navire de mer dont l’appareil de propulsion principal a une puissance
propulsive égale ou supérieure à 3000 KW.

• La formation de matelot machine : formation faisant partie d’une équipe de quart dans une
chambre des machines ou tout matelot chargé d’exécuter des tâches dans une chambre des
machines exploitée sans présence permanente de personnel à bord d’un navire de mer dont
l’appareil de propulsion principal a une puissance propulsive égale ou supérieure à 750KW, autre
que les matelots en cours de formation et ceux qui s’acquittent de tâches non spécialisées.

• La formation de matelot qualifié machine : formation servant à bord d’un navire de mer dont
l’appareil de propulsion principale a une puissance propulsive égale ou supérieure à 750 KW.

• La formation d’officier d’électrotechnicien : formation servant à bord d’un navire de mer


dont l’appareil de propulsion principale a une puissance propulsive égale ou supérieure à 750 KW.

• La formation de lieutenant de pêche : formation de pêche servant à bord de navires de pêche


d’une longueur égale ou supérieure à 24m exploités dans des eaux limitées.

• La formation de capitaine de pêche : formation servant à bord de navires de pêche d’une


longueur égale ou supérieure à 24m exploités dans des eaux limitées.

• La formation de second mécanicien 750KW : formation visant la fonction de Chef et second


mécanicien principal de pêche dont l’appareil de propulsion principale a une puissance propulsive
égale ou supérieure à 750 KW.

• La formation de matelot pont à la pêche : formation de matelot pont servant de navires de


pêche d’une longueur égale ou supérieure à 24 m exploités dans des eaux limitées.

2) La formation complémentaire et à distance qui se distingue comme suit :


• La formation générale d’opérateur radio SMDSM : formation visant la fonction générale
d’opérateur radio SMDSM.

• La formation restreinte d’opérateur radio SMDSM : formation visant la fonction restreinte


d’opération radio SMDSM.

• La formation de navires citernes : formation liée aux opérations de la cargaison de navires


citernes.

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• La formation de navires pétroliers : formation liée aux opérations de la cargaison de navires
citernes pour produits pétroliers.

• La formation de navires chimiques : formation liée aux opérations de la cargaison de navires


citernes pour produits chimiques.

• La formation de gestion de sécurité des passagers.

• La formation de sécurité de base.

• La formation de TALI ou bien formation de techniques avancées de lutte contre l’incendie.

• La formation de CAEERS : visant l’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de


sauvetage et des canots de secours.

• La formation de sureté de base.

• La formation d’agent de sureté.

• La formation de responsable médical.

• La formation en ELECTRONIC CHART DISPALY INFORMATION AND SYSTEM.

• La formation en AIDE AU POINTAGE RADAR AUTOMATIQUE.

• La formation de Bridge Ressource Management.

• La formation en initiation maritime.

II.2) Missions :
L’ENEM a pour missions de préparer aux métiers de la navigation, dans les filières du
commerce, de la pêche et de la plaisance, mais aux métiers des cultures marines : conchyliculture,
algoculture maritime… Elle est ouverte aux jeunes et s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux
hommes.

A l’issue de la formation professionnelle maritime et après un temps de navigation


(expérience professionnelle), les élèves obtiennent un certificat d’aptitude professionnelle
maritime reconnu à l’international.

II. 3) Approvisionnement de l’établissement :


L’établissement s’approvisionne en bien à usage spécifique tel que l’intrant alimentaire
(riz, légumes, fruits…) et en carburant (essence, gasoil) pour pratiquer les formations en lutte
contre incendie. L’école utilise encore des bois de chauffages pour les cantines des internes. Il y a
presque tout pour satisfaire le besoin de l’établissement.

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Dans l’établissement comme l’ENEM, les pièces de rechange et les vêtements de travail
sont d’un coût non négligeable.

II. 4) Cadre social :


Implantation de l’ENEM à Mahajanga est très appréciable car Mahajanga est le deuxième
port maritime de Madagascar.

L’ENEM participe à la vie sociale des employés et des enseignants, en attribuant des
logements. Les ouvriers, cuisiniers, enseignant sont dotés des vêtements de travail (combinaison,
blouson) et équipement de protection, comme tout établissement l’ENEM participe à l’IRSA.

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Chapitre II : CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
La Chambre de Commerce est un établissement qui aide les ressortissants dans le
développement de leurs activités économiques et sociaux de la nation.

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) est comme un lieu permettant à organiser


la rencontre des opérateurs économiques locaux et étrangers ainsi que les investisseurs. Elle est
l’interface entre l’Etat et les ressortissants.

Dès sa création, la CCI avait comme sigle CCIAA qui signifie Chambre de Commerce
d’Industrie d’Agriculture et de l’Artisanat, prestation de service inclus mais sous-entendu.

Elle regroupait en tous cinq secteurs d’activités : Commerce, Industrie, Agriculture.


Artisanat et Prestation de service. Mais depuis 2007 la CCI regroupe actuellement que trois
secteurs : commerce, industrie et prestation de service.

La CCI représente un privilège pour la ville de Mahajanga car elle constitue un axe sur son
développement économique rapide et durable.

Section I : Historique
I.1 Identité
Dénomination de L’Etablissement : Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), elle a été
créée à Mahajanga vers l’année 1920 sous l’ère de colonisation qui était considérée comme une
institution dotée d’une personnalité civile.

En 1958 elle avait été transformée en établissement public tout en suivant le régime
colonial et le modèle français. Seuls les étrangers étaient membres et principaux opérateurs
économiques de la CCI dans le pays durant cette époque.

L’indépendance du pays a été marquée par l’introduction des opérateurs économiques


nationaux en qualité des membres électeurs et élus de la chambre.

De 1971 à 1997, il avait eu un divorce entre la chambre et les opérateurs à cause de


l’environnement politico-économique du pays : les gouvernements qui se sont succédés, se
souciaient très peu de l’importance de la CCI.

Au début des années 1990, c’est-à-dire dans l’intervalle de l’année citée ci-dessus, malgré
le divorce les opérateurs économiques nationaux ont reconnu la nécessité de cet établissement. Ce
n’était qu’au 1er Novembre 2001 qu’a été concrétisée la mise en place des nouveaux organes
d’administration de la chambre, ainsi que la prise de fonction des nouveaux Bureaux Exécutifs.
Récemment, en 19 décembre 2007 une nouvelle élection du président a eu lieu à la CCI.

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La CCI dont le siège se trouve à Mahajanga couvre le Nord-Ouest de la Grande île. Elle
est représentée au niveau des régions autre que Boeny, par des antennes Régionales tels que
antennes régionales de Sofia basée à Antsohihy, de Melaky basée à Maintirano, de Betsiboka basée
à Maevatanana.

Section II : Statut juridique de la CCI


Sur le plan juridique, la Chambre de Commerce est régie l’application de la loi 2006-029
portant organisation de la Chambre de Commerce et d’Industrie selon le décret n° 2007-990
portant statut des Chambres de Commerce et d’Industrie et de leur fédération, alinéa 2 dispose que
: « Les chambre de Commerce et d’Industrie sont des Etablissement Publics à caractère
Professionnel (EPP), dotées de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie et financière.
Elles disposent d’un patrimoine propre ».

Section III : Rôles, Missions, Actions et Services de la CCI


I.1) Rôle et Missions
1.1 Rôles
La Chambre de Commerce constitue un forum d’échanges en matière de développement et
de promotion économique.

1.2 Missions
La loi 2006-029 Art.3 : Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont pour missions
principales d’aider leurs ressortissants à situer et à développer leurs activités dans le cadre des
objectifs économiques et sociaux de la Nation et de représenter les intérêts professionnels de leurs
ressortissants.

Ses missions principales sont :

• Présenter les secteurs économiques et défendre les intérêts généraux des opérateurs.

• Être un acteur de la concentration intersectorielle et du développement économique de la


Région.

• Appuyer les opérateurs économiques au développement de leurs activités, à la croissance


des performances des entreprises et à la promotion des produits.

• Remplir les missions d’intérêt générales (actes administratifs et commerciaux) et de


gestion de service public (port, aéroport, magasins généraux, zones industrielles).

• Action de concertation intersectorielle

• Promotion des différents secteurs économiques


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• Missions d’intérêt général et gestion de services publics

II.1) ACTIONS ET SERVICE DE LA CCI


De nombreux services assurent l’appui au développement et à la promotion des entreprises de
notre souscription. Il s’agit de :

• Service d’Accueil qui assure l’accueil et l’orientation des visiteurs selon leur besoin. Il
s’est chargé d’enregistrer les coordonnées des visiteurs. Il donne des explications concernant la
chambre de commerce aux visiteurs. Plus précisément, il doit satisfaire les besoins de tous les
visiteurs.

• Accueil et orientation des opérateurs qui guide les opérateurs à la création de la société.
Il organise un séminaire et de conférences sur le développement des entreprises et la promotion
des produits.

• Formation professionnelle : C’est une formation interne d’un établissement ou d’une


entreprise pour ceux qui veulent former ses employés. La formation technique générale pour
l’option commerciale. La formation duale qui en collaboration avec l’Allemagne pour les jeunes
qui veulent continuer ses études qui ont déjà un projet un business plan selon leur base de donnée.

Une formation qui concerne aussi l’électromécanique et la menuiserie. Elle fait aussi un séminaire
de formation modulaire sectorielle.

• Administration et gestion de services publics qui concerne la gestion des ressources


humaines et financières, certifications administratives, mise à la disposition de salles de réunion,
relations avec les institutions et partenaire administration du patrimoine, gestion d’une école
technique commerciale et gestion des magasins et outillages publics

• Service administratif et public concerne à la base de données des ressortissants, la mise à


la disposition de salles de réunion, de salle de conférence et assistance logistique. Il concerne
l’administration interne c’est-à-dire la comptabilité et les ressources humaines du CCI. Ce service
contribue à la fois de l’organisation de rencontre des opérateurs avec les autorités ou entre les
opérateurs, et organisation d’ateliers et séminaires avec les institutions partenaires. Il procède
l’émission d’avis à des problèmes ponctuels ou durables, l’émission des documents d’avis sur la
naturalisation d’opérateurs étrangers.

• Service comptable qui assure la dépense et la recette de la Chambre de Commerce telles


que le paiement de salaires de la personne, le paiement de la facture selon la situation de la
trésorerie. Il effectue également le recouvrement mensuel des immeubles de Chambre de
Commerce auprès des locataires. Le versement de recette venant du dépôt du pont bascule et de

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l’école technique commerciale à la banque est parmi de sa fonction. Il est aussi teneur des archives
des pièces comptables comme pièces à conviction dans le cas ou de litige commercial ou la
contestation de son client ou leur fournisseur.

Section IV : Activité de la CCI


Son activité est de distribuer le certificat d’origine, elle organise aussi des foires ou salons
ainsi que la location de la salle de réunion. Elle représente les intérêts de l’industrie, du commerce
et des services auprès des pouvoirs publics et des autorités étrangères, elle encourage les échanges
et les investissements internationaux et d’aider les entreprises à relever les défis et saisir les
opportunités qui existent.

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Chapitre III : SOCIETE BETON OUEST MAHAJANGA
Section I : Historique
La société Béton Ouest a été créée en 2000, elle a été parmi les premières sociétés dans le
domaine du béton préfabriqué à Mahajanga.

BETON Ouest est une Société à Responsabilité Limité (SARL). Il a été créé le 19 Juin 2000 par
deux associés :

- Monsieur RANAIVO Andrianasolo


- Monsieur FEVE Daniel George Marcel Dont chacun détient 1000 actions.

Face à un événement qu’on ne peut pas éviter, la société perd l’équilibre trois ans après. Et
pour éviter cette crise, une réunion « extraordinaire » était préparée par l’Assemblée Générale) en
l’an 2003 et étant l’ordre de pour :

- L’accord des cessions de parts sociales

La société Béton Ouest n’a cessé de créer et d’innover, maintenant avec plus de 300 références.
Grâce à sa propre carrière elle peut produire des matières à grandes quantités et à un prix
concurrentiel.

A la pointe de la technologie, elle ne cherche qu’améliorer et à apporter de nouveaux produits


à la disposition des constructeurs.

Leur service de location de matériels BTP qui permet aux clients de profiter de matériels de
qualité ainsi de bon résultat à la réalisation des travaux.

I.1) Identification de la société


Par définition, le Béton est un agglomérat artificiel de cailloux, de graviers et de sables
réunis entre eux au moyen d’un liant hydraulique. Pour la société Béton Ouest, cette production
porte sur la construction, que ce soit des maisons ou des ponts des routes. Et à Mahajanga, c’est la
société meilleure dans ces domaines qui présente des intérêts socio-économiques pour le pays.

1.1 Situation juridique


La société BETON Ouest a comme forme juridique de Société à RL régie par la loi du 07 Mars
1945 au capital de dix millions (10 000 000 Ar).

La S.B.O prend la dénomination de « BETON Ouest », il est inscrit dans la stat numéro 262
323 14 12 000 000 15, sous le registre du commerce numéro : B 2000/ 15 et son numéro
d’immatriculation (NIF) est de 4888379 la société Béton Ouest a fixé une durée de vie de 50 ans

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pour compte de la constitution définitive de la société sauf le cas de dissolution anticipé prévu au
statut.

1.2 Situation
La société Béton Ouest se situe à Mazava huile Betamanga à la route de l’aéroport d’Amborovy
Mahajanga.

B.P :493 Mahajanga 401 Tel : 034 20 607 86

E-mail : betonouest@bétonouest.mg

1.2.1 Les tiers de la société Betton Ouest


a- Les fournisseurs

Exemple des fournisseurs de la société Betton Ouest, SANIFER, JITENCO, HOLCIM et


divers fournisseurs en matière première et d’autres biens.

b- Les clients

Les clients de la société sont les constructeurs de bâtiments.

1.2.2 Le marché
La société Betton Ouest fait partie des vingtaines d‘entreprises existant à Mahajanga, qui
produisent des produits près fabriqués en béton.

Alors que la société Betton Ouest offre ces produits près fabriqués en béton, pressés et
vibrés de ce fait société donc son marché est bien ouvert à tous les commerces.

Et la société n’éprouve pas de l’inquiétude sur ces concurrents car ces produits sont
fiables et les gros clients font des commandes plus de 500 parpaings.

Section II : Organisation de la société et son activité


I.1) Organisation
Le Directeur Général

Le DG est chargé de contrôler, d’animer les activités des différentes tâches de la société, Il
exécute tous les directives et les programmes pour le développement de la société,

Il prépare le budget de la société en consultation avec les directeurs adjoints et les autres
services.

C’est lui qui nomme les agents dans les divers emplois.

Le DG par Intérim :

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Il a les mêmes fonctions que le DG

Directeur administratif et financier

Le DAF est chargé de contrôler la comptabilité générale et la comptabilité analytique.

Il consiste à superviser le travail de l’auditeur interne.

Il tient compte des actifs de la société pour les dettes à rembourser en cas d’un problème
d’une force majeur.

Il gérer la trésorerie et son objectif concerne la suivie d’une procédure pour faire le contrôle
et l’exécution d’une tache afin d’améliorer la relation entre les agents économique comme le
fournisseur et les banques.

Le Directeur technique
Il est le premier responsable à assurer le bon fonctionnement de toute l’entité concernant
la fabrication des produits.

Il gère les matériels de production.

Il tient la fiche de stocks des pièces de rechange engins et les parpaings Il assure la qualité
des produits pour y avoir le meilleur part du marché. Le DT à plusieurs fonctions : propose le prix
d’un produit.

Établit la situation patrimoniale annuelle de cette société.

Le Comptable
Il comptabilise (enregistre) tous les mouvements comptable (entré et sortie) dans la société.

Il fait remplir toutes les déclarations fiscales (TVA, IRSA, IR...) et social (CNAPS,
OSIEM...)

Il fait le bilan annuel avec le DT

Le Responsable de la carrière
Son rôle correspond le contrôle de la qualité et la quantité des produits commandé pour
fournir la matière première à la production et d’assurer que la livraison est conforme à la
commande.

Le Responsable commercial et stock de produit finis

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Le poste d’après les informations est vacant. Il est donc assuré par le DAF et le chef de
production mais on peut attribuer le rôle de ce poste qui existe dans la société.

Le Chef d’équipe de production


Il gère les commandes de client à temps et aussi le dosage des produits finis.
Le chef d’équipe de sécurité
Il dirige son équipe pour le maintien de la sécurité dans la société.
Secrétaire : qui se charge des comptes rendus etc.
Le chef d’équipe de concassage
La qualité de production dépend de lui, c’est-à-dire qu’il assure la qualité de matière
première sur le terrain.

Il fait la sécurité du périmètre de la société que ce soit interne ou externe.

Le chef de section de sécurité


Il est le premier responsable de la sécurité de la société. Les tours de garde des agents de
la sécurité dépendent de lui.

L’agent de sécurité
Il travaille avec le mécanicien, de plus il assure les tâches que le mécanicien lui ordonne
(graissage…)

Le mécanicien
Il est chargé de la maintenance de toutes les machines et véhicules (motos, voitures et
camions) au sein de la société.

Le coursier
Il s’occupe des paperasses en dehors de la société, c’est-à-dire la personne qui assure les
commissions.

Le chauffeur
Il conduit la voiture au service de la société

II.1) Activités
Comme le nom l’indique Béton Ouest, l’activité principale de la société consiste à
fabriquer et vendre des produits en béton et des produits concassés.

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1.1 La fabrication des produits
La société BO est le spécialiste dans la fabrication de produits de constructions en béton à
Mahajanga. Elle peut procéder à deux modes de fabrications :

a- L’utilisation de la machine :

La machine est réservée pour la production de produit de parpaing.

b- Fabrication manuelle :

Cette procédure est réservée aux produits de décoration suivants :

- le balustre fabriqué à 50 produits par jour de production

- la main courante fabriquée à 10 produits par jour de production

- la tête de colonne fabriquée à 5 par jour de production

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Chapitre IV : PORT INTERNATIONAL
Section I : Définition du port
En général le port est un abri naturel ou artificiel pour les navires, pourvus des installations
nécessaires à l’embarquement au débarquement de leur chargement.

En d’autre terme c’est un ensemble d’espaces terrestres, eaux maritimes et installations


qui, situés sur les rivages ou les rives des fleuves, réunissent les conditions physiques naturelles
ou artificielles et l’organisation, qui permettent l’exécution d’opération portuaire. Tout port doit
faire l’objet d’une délimitation faite en application des dispositions régissant le domaine public8.
Le port de Mahajanga était un port pour les goélettes. Mais actuellement c’est un port long courrier
secondaire. Il est aussi le port de commerce pour les caboteurs nationaux et internationaux.

Section II : Historique du port Mahajanga


Fondée vers 1700 par les arabes qui y ont établi un port bien abrité et un comptoir
commercial prospère, elle a longtemps été appelée Majunga mais n’a jamais perdu son cachet
arabe et swahili. On y trouve d’ailleurs la plus forte concentration d’arabes et de comoriens
musulmans et, ipso facto, de mosquées. Le dépaysement y est donc bien plus sensible pour les
habitants des Hautes Terres que dans aucune autre ville côtière. Mahajanga aurait été fondé à la
charnière des XVIIe et XVIIIe siècles sous le règne d’Andriamandisoarivo (1685-vers 1718), fils
d’Andriandahifotsy et fondateur du royaume Sakalava du Boina. En quelques décennies,
Mahajanga supplanta Tongay, capitale du royaume, pour devenir un comptoir d’échanges actifs
avec l’Afrique orientale, le Moyen-Orient et l’Europe. Le Boina troquait des esclaves, des zébus,
de la cire, du riz, du bois de charpente et des pierres précieuses contre des épices, des soieries, des
armes et autres produits manufacturés. Ce commerce orchestré par les Antalaotra (« gens de la mer
» arabes et comoriens métissés d’Africains) connut son apogée sous la grande Ravahiny (env.
1780-1808). Mais alors que cette reine Sakalava était en excellents termes avec le roi
Andrianampoinimerina, ses successeurs, divisés par des querelles dynastiques, ne surent résister
aux visées expansionnistes de leur voisin merina et, en 1824, Radama Ier conquit le Boina et
Mahajanga. Cette occupation suscita toutefois une ne vive résistance de la part de la population
locale, un incendie ravagea la majeure partie de la ville en 1825 et les troubles ne cessèrent qu’en
1835, quand le roi Sakalava Andriantsoly abdiqua pour se réfugier à Mayotte. Devenu sultan de
cette île des Comores, il la plaça sous protectorat français en 1841 avec Nosy Be, Nosy Faly et
Nosy Mitsio.

C’est ainsi que, après avoir accordé leur « protection » à Tsiomeko, la dernière reine Sakalava
réfugiée à Nosy Be en 1837, et s’être emparés d’Antsiranana en 1885, les Français choisirent de

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faire de Mahajanga la tête de pont de leur conquête de l’île10.Appelé aussi Majunga, deuxième
port de commerce de Madagascar et premier port de la côte Ouest, Mahajanga est la plaque
tournante du cabotage le long de la côte Ouest. La pêche, activité primordiale de Mahajanga, est
particulièrement importante dans le domaine de la crevette, appelée or rose. C’est en ce lieu que
les premiers Indiens établirent leurs comptoirs et, depuis l’activité du port ne fait que s’accroître,
offrant un incessant ballet de chalands, boutres à voiles, goélettes et cargos. Les quais animés
encombrés de fruits, légumes et de produits artisanaux, pleins de couleurs et d’odeurs, révèlent
l’importance de l’activité portuaire.

Sur le port de Majunga, ce sont encore les boutres traditionnels qui livrent les marchandises. Noix
de coco en tas, bottes de raphia d'Analalava, bois de la Mahajamba, encombrent le quai. Les
transbordements se font à dos d'homme et une armée de dockers effectuent un va-et-vient incessant
entre les cales des navires et les dépôts. Les imposantes goélettes de construction traditionnelle
laissent entrevoir leurs poulies de renvoi en bois, cordages en fibres naturelles et leurs voiles en
coton souvent rapiécées et usées par le soleil et les coups de tabac dus au "Varatraza" (vent violent
soufflant dans la région). Le cuistot prépare le repas de l'équipage au charbon de bois dans une
petite cabane aménagée. Ces bâtiments semblent sortir tout droit d'une autre époque, pourtant
boutres et goélettes sont encore aujourd'hui largement utilisées sur l'ensemble de la côte ouest de
Madagascar11.

Mahajanga assure l’exportation vers l’Afrique orientale, l’Arabie et l’ouest de l’Asie des riches
produits agricoles de son arrière-pays : riz du Boina, bœufs du Bongolava, raphia, voire épices du
Sambirano. Le cabotage y est très important, et les navires au long cours y viennent également,
sauf qu’ils sont obligés de mouiller dans la baie et de recourir à un transbordement par chaland car
l’envasement du port leur interdit de venir à quai.

Troisième ville et deuxième port de Madagascar après Toamasina, Mahajanga est installé à l’entrée
de la baie de Bombetoka, sur le gigantesque estuaire de la Betsiboka. Cette cité cosmopolite, au
climat chaud et sec, a vécu de riches heures sous la royauté Sakalava. En témoignent les différentes
étymologies que l’on prête à son nom (Mozangaye, « terre d’élection » Miji angaïa, la « ville des
Fleurs »)12.

I.1) Le Port aux Boutres


Le port aux boutres est formé par un axe délimité par une digue, qui met des boutres à quai,
à l’abri des cyclones. Il arrive que les hautes marées atteignent et parfois dépassent le haut du
quai ; malgré ses dimensions restreintes, le port aux boutres retient l’attention des touristes
lorsqu’un certain nombre de boutres sont encours de chargement ou de déchargement, raphia,
matelas, cocos, oranges, ciment, farine, sel et diverses marchandises sont déversées sur le quai.
17
Les énormes quantités de latérite et de sables alluvionnaires que la Betsiboka charrie et
dépose dans la baie empêchent Mahajanga de se doter d’un port en eaux profondes. Cargos et
porte-conteneurs doivent mouiller au large et des chalands en assurent le chargement ou le
déchargement.

Si l’activité portuaire décroît peu à peu et si les boutres aux couleurs pastel se font moins
nombreux, on peut encore observer, en début de matinée et en fin d’après-midi, le ballet de
dockers, des poussepousses et des semi-remorques riz, sucre, ciment, noix de coco et coton sont
chargés sur les chalands tandis que les voyageurs à destination de Katsepy attendent le bac sur le
quai Barriquand. Dans le port de Mahajanga domine les boutres, navires d’origine arabe,
semblables à ceux qui font le cabotage en mer Rouge. En malgache, botry est le terme générique
pour « bateau ».

II.1) LES QUAIS


Tout d’abord le quai est une voie publique sur les berges d’un cours d’eau. C’est un ouvrage
construit dans un port ou sur la rive d’un fleuve, qui sert à l’amarrage des navires, à
l’embarquement et au débarquement et au chargement et au déchargement des cargaisons14.
Cependant il y a différentes sortes de quais :

- Le Quai Marolaka
- Le Quai Barriquan II
- Le Nouveau Quai
- Le Quai Débarcadère
- Le Quai Villemin
- Le Quai Cost.
- Le Quai Orsilin
- Le Quai Orange et Boutre

Section III : Activités


Le Quai Marolaka : Est spécialement pour la réparation et la fabrication des bateaux.

Le Quai Barriquan : II est destiné pour le débarquement et l’embarquement de marchandises


commercial et le Produit de mer.

Le Nouveau Quai : A comme activité commerciale et la pêche en faisant le Débarquement.

Le Quai Débarcadère : est réservé pour les vedettes de secourt et aussi pour les touristes de la
province de Mahajanga.

18
Le Quai Villemin : Le débarquement et l’embarquement de produits commerciales (ciment…),
et de la pêche.

Le Quai Orsilin : Il supporte tous les chalands de ne plus échapper au port.

Le Quai Orange ou Boutre : réservé pour les bateaux qui faits le débarquement et
l’Embarquement de nourritures comme oranges, ananas, bananes et les produits de premières
nécessités (boisson, sucre, farine, savon …).

Section IV : Les relations avec les autorités portuaires


I.1) Les autorités portuaires
Il s’agit :

- de l’APMF (Agence Portuaire Maritime et Fluviale)


- de la Gendarmerie
- de la Police
- de la Douane
- des Médecins
- du Maître du quai

II.2) Leurs rôles


❖ L’APMF (Agence Portuaire Maritime et Fluviale) :
- Taxe le stationnement du navire entrant et sortant.
- Il s’occupe le droit du port et le droit de visite des navires.
❖ La Gendarmerie :
- Assure la sécurité au sein du port et surveille les marchandises entrant et sortant du port.
❖ La Police :
- Contrôle les papiers comme les passeports et les pièces d’identité des passagers immigrants
ou émigrants.
❖ La Douane :
- Assure la circulation des marchandises selon leurs caractères. Elle contrôle aussi les
papiers des marchandises jusqu’à l’enlèvement c’est à dire jusqu’à la sortie du port pour
voir s’ils sont conformes au tonnage ou pesage déclaré ou non.
❖ Les Médecins :
- Contrôlent de très près l’état de santé des passagers, vérifient si les produits à exporter ou
à importer sont conformes aux principes d’hygiène. Ils font aussi la visite médicale de
l’équipage ou des marins.
❖ Le Maître du quai :

19
- Il est responsable de la répartition du quai et des navires existants à quai selon la demande
des consignataires pour leur position (première position ou deuxième position).

Chapitre V : LA SOCIETE SOGEDIPROMA


Section I- Présentation générale de l’entreprise
La Sogediproma est une entreprise qui traite des produits halieutiques qui se focalise sur le
marché intérieur. C’est une entreprise prestataire de service (traitement et distribution des produits
halieutiques). Nous avons aussi choisi de visiter ce type d’entreprise pour connaitre les valeurs
opérationnelles de la société, comment diriger la culture d’entreprise pour réaliser une croissance
compétitive pour les entreprises car elle est leader dans son domaine.

I.1) Identité
Dénomination de la société : SOGEDIPROMA

Nature juridique : Agrément sanitaire UE

Siège social : Port schneider Majunga

Activité : industrie agro-alimentaire Téléphone : 206 29 36 33

BP : 753 Mahajanga 401

II.1) Quelques définitions de termes techniques


Agrément sanitaire : autorisation qui permet aux établissements préparant, transformant,
manipulant ou entreposant des produits d’origine animale de fabriquer et mettre leurs produits sur
le marché.

Bridage : le fait de maintenir par des brides, les pinces des crabes sont alors attachées à leur corps
par des ficelles.

Cavalier : un carton qui porte l’étiquetage des produits finis

Code EAN : est un code-barres utilisé par le commerce et l'industrie conformément aux
spécifications d’EAN International

Code-barres : est la représentation d'une donnée numérique ou alphanumérique sous forme d'un
symbole constitué de barres et d'espaces dont l'épaisseur varie en fonction de la symbologie utilisée
et des données ainsi codées

Compresseur hermétique : Le moteur et le compresseur sont enfermés dans une même enveloppe
étanche et soudée. Aucune pièce n'est accessible et ils sont généralement réservés aux faibles
puissances.
20
Compresseur ouvert : Le moteur et le compresseur sont deux entités indépendantes reliées entre-
elles par un arbre d'accouplement, ce qui permet le raccordement à un moteur électrique, diesel ou
à gaz. L'accès aux différents éléments du compresseur est possible. Ce type de compresseur est
utilisé dans les installations de puissances frigorifiques importantes.

Compresseur semi-hermétique : Appelé aussi hermétique-accessible le moteur et le compresseur


sont enfermés dans une même enveloppe. En cas de réparation on accède aux différents
composants de la machine. Ces compresseurs sont utilisés dans des installations de puissances
frigorifiques moyennes.

III.1) Historique et activités


La SOGEDIPROMA S.A. est une société anonyme avec un capital de 680 000 000 Ar.

Elle existe depuis 1981 et a obtenu son agrément sanitaire UE pour la première fois en
1998. L’agrément sanitaire c’est-à-dire une certification de validation pour les exports et reconnu
internationalement.

L’activité principale de l’usine à Majunga, est l’exportation de produits halieutiques vers


l’union européenne mais aussi une petite partie pour le marché local. Sa production annuelle est
de 300 tonnes.

Une usine de transformation produits carnés et poissons se trouve à Antananarivo et


effectue une production annuelle de 1 000 tonnes.

Collecte des matières premières auprès des pécheurs.

Ce sont les produits marins (poissons, crevettes langoustes). Elle fait les traitements selon
les conditionnements exigés par les clients et aussi les distributions

Les ressources et les stratégies :

Les ressources matérielles se composent en 8 bateaux pour la collecte, 5 bateaux de pêches,


2 camions frigorifiques et 2 navires d’appui. La stratégie pour les ressources humaines est que le
transport du personnel est pris en charge par la société. La sécurité pendant les travaux est assurée
surtout dans l’usine : le port obligatoire de combinaison, de bottes, de gants Comme les autres
entreprises, la SOGEDIPROMA verse des cotisations sociales en faveur des salariés.

Concernant la stratégie marketing, elle ne se préoccupe trop du marketing car elle n’a
jamais rencontré aucun problème sur l’écoulement de ses produits. Malgré cela, tout le personnel
en contact avec les clients est formé et informé de tous les services de la société

21
Pour l’extension de son activité, une agence a été créée à Antananarivo. Elle se charge de
la transformation des poissons en produit directement consommables : boulette, saucisses, …

Rituels :

Ces sont des pratiques des valeurs partagées comme le recrutement. Ils se font selon le
besoin de chaque poste, pour les ouvriers ce qui compte le plus c’est le savoir-faire. A chaque
année elle fait l’évaluation du personnel surtout les employés permanents. Lors de notre visite de
cette entreprise, nous avons pu constater qu’elle a son propre logo.

Le marché :

Les clients : 90% de ses productions sont destinées aux marchés internationaux : l’ile
Maurice, Singapour, les Antilles, Guyane, les pays de l’Union Européenne.il n’y a que 10% pour
le marché intérieur.

La SOGEDIPROMA est une entreprise de petite structure. Cette dernière lui permet à une
facilité de prendre une décision. De plus, concernant la crise économique mondiale de l’époque,
elle a tiré un avantage car la dépréciation de devises lui procure une augmentation de son chiffre
d’affaires. Elle est leader sur le marché et ses concurrents sont encore peu nombreux.
Actuellement, son activité est menacée par l’existence des secteurs informels exploitant
déloyalement les produits halieutiques.

La SOGEDIPROMA est une société en pleine de croissance, elle est leader sur le marché,
elle commence à professionnaliser son activité mais pour tenir sa place sur le marché, il se pourrait
qu’elle créera un département qui s’occupera du marketing pour lancer des produits adaptés aux
besoins et aux attentes des clients.

La société sogediproma se distingue en quatre départements :

- Département usine
- Département administratif
- Département RSE
- Département technique

Toutefois, cette production représente une technologie qui fait intervenir différents facteurs :

En premier lieu, des facteurs biologiques, associés à la mise en œuvre d’une matière
première vivante ; mais surtout, des facteurs d’ordre technologique, liés à la mise en œuvre de
différentes opérations unitaires.

22
La congélation est une méthode de conservation par excellence pour les produits de mer.
En effet, les crabes, comme tout autre crustacé, est un produit très périssable dont la conservation
est très délicate et nécessite une chaîne de production incluant une hygiène stricte.

Toutefois, cette méthode et ses unités de traitement sont évaluées constamment et peuvent
être sujettes à des modifications en fonction des résultats de ces évaluations. Ceci dans le but
d’améliorer, d’optimiser cette production pour faire face plus fermement à la concurrence mais
surtout à la demande et la sécurité des consommateurs.

23
Partie II : Analyses de chaque entreprise
I) L’Ecole Nationale d’Enseignement Maritime :
Forces : L’ENEM n’a pas de concurrence car il est le seul établissement maritime à Madagascar
mais aussi reconnu international c’est-à-dire toutes les formations dispensées aux gens de mer sont
régies par la convention STCW.

Faiblesses : Méconnaissance des dépenses exactes toujours une suite logique de tout ce qui a été
dit, la comptabilisation manuelle, le travail comptable perturbé, la méconnaissance des dépenses
exactes peut surgir car les charges réelles ne peuvent pas être connues de façon effective, la
comptabilité ne reflète plus la réalité vécue dans l’Etablissement et cela pourrait avoir de
l’influence néfaste dans l’interprétation.

II) La Chambre de Commerce et d’Industrie :


Forces : Déjà la CCI anime tout un réseau dédié aux entrepreneurs, des jeunes qui ont des projets
fiables, puisque c’est un établissement international avec la collaboration avec l’Allemagne et
différentes sociétés, elle n’a pas de concurrence.

Faiblesses : La CCI ne possède souvent pas directement les coordonnées des nouveaux entreprises
nouvellement créés qu’à partir de la relance d’une annonce ou de distribution des fichiers
consulaires pour pouvoir les enregistrer. Problème de litige commerciale.

III) La société BETON OUEST :


Forces : Malgré la crise qui frappe Madagascar, le chiffre d’affaire de la Société Béton. Ouest ne
cesse d’augmenter. Cela nous montre que les produits fabriqués sont des produits de hautes
valeurs.

Ainsi, les dirigeant de la S.B.O ne cesse pas de chercher tous les moyens pour satisfaire ses clients.

Et les clients paient ou achète les produits au B.O pour satisfaire leur besoin en augmentant le CA
de la B.O.

Après tous cela la société envisage d’améliorer la qualité de son service pour fidéliser ses Clients.

Faiblesses : Comme toute société le retard de livraison ou transport cause de la diminution des
clients tels au Béton Ouest.

Par conséquent, le chiffre d’affaire de la Société Béton Ouest peut diminuer de temps à temps. La
société B.O n’a pas de transitaire pour effectuer le dédouanement des marchandises venant de
l’extérieur qui entraîne le retard de produit de fabrication.

24
IV) Le port international :
Mahajanga, second port malagasy, en terme de trafic arrive très loin derrière Toamasina, le seul
port long-courrier principal de Madagascar. Cependant, du point de vue de leurs conditions
respectives de développement, le port de Mahajanga ne semble pas être moins favorisé que celui
de Toamasina, il apparaît même que le port de Mahajanga bénéficie d’atouts non négligeable qui
devraient lui permettre de jouer un rôle important.

Par contre c’est la région des grands espaces à faible densité de population, à faible infrastructure
mais en revanche à fortes potentialités du point de vue du développement rural.

V) La société Sogediproma :
SOGEDIPROMA est en position de monopole sur le marché international mais elle subit des
pertes, et sur le marché intérieur il n’existe aucune société qui fait la même activité qu’elle.

Elle doit donc se focaliser sur sa gestion financière. Actuellement, elle est menacée par
l’existence des secteurs informels exploitant déloyalement des produits halieutiques. Ainsi, pour
protéger son activité, elle collabore avec l’Etat dans le « 3P » Partenariat Public Privé.

Pour la SOGEDIPROMA, le système de motivation reste valable seulement pour les employés
permanents et les dirigeants, ce qui n’est pas le cas pour les temporaires.

En tout cas elle est toujours au-delà de toute concurrence vu son chiffre d’affaire est élevé, il
n’y a aucune crainte.

Malgré la crise pendant la période du covid elle n’a pas subi des pertes sur le marché
international.

25
Partie III : CONCLUSION

Pour conclure, voyager c’est vibrer, partager, relativiser, et profiter. Ce voyage d’étude
nous a permis de s’ouvrir au monde du business et comprendre ses origines. C’était une belle
occasion de connaitre plusieurs entreprises en dehors d’Antananarivo mais aussi cette région sur
les plans historique, géographique… Nous avons pu connaître le fonctionnement et les activités
de chaque entreprise que nous avons visité durant ces quatre jours. D’abord l’ENEM forme des
marins aussi bien officier que subalterne, au commerce et à la pêche. Elle forme aussi des agents
portuaires, des observateurs de pêche ainsi que différents personnels dont le travail touche la mer.
Les formations en marins avaient débuté depuis 1962. Elle avait alors le statut d’établissement
Public à caractère Administratif (E.P.A).

Jusqu’ ‘à ce jour l’ENEM est toujours dépendant de l’Etat. Ensuite La Chambre de


Commerce et de l’industrie est un interlocuteur des opérateurs face à la mondialisation de
l’économie et elle permet de promouvoir nos potentiels de ressource s vers les échanges
commerciaux notamment vers les marchés extérieurs produisant de devises énormes pour l’Etat.

Pour continuer, selon la nature des opérations réalisées nous pouvons classer la société
Béton Ouest comme une entreprise industrielle, c’est-à-dire la forme d’activité est le secteur
secondaire. Ainsi les produits fabriqués à la société Béton Ouest sont de produits de bonne qualité.

A cet effet nous pouvons qualifier cette société comme la meilleure production de produit
en béton à Mahajanga. En quatrième partie il y a le port international : Traditionnellement, les
ports étaient considérés comme des infrastructures publiques. Mais leurs structures administratives
et leur orientation institutionnelle étaient perçues comme inadéquate pour répondre aux besoins
d’efficacité requis par l’industrie maritime marquée par un environnement de forte concurrence au
sein d’une économie globale. Et pour finir la société Sogediproma reste toujours une grande société
dans le produit halieutique Elle est leader sur le marché et ses concurrents sont encore peu
nombreux.

Cette société n’a pas vraiment de faiblesse, dans son domaine et qui vise toujours de le meilleur
pour ses clients.

26
TABLES DES MATIERES

AVANT-PROPOS .............................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ................................................................................................................................................... iii
INTRODUCTION .............................................................................................................................................1
Partie I : Les entreprises visités .................................................................................................................2
Chapitre I : Ecole Nationale d’Enseignement Maritime ........................................................................2
Section I : Historique .........................................................................................................................2
I.1) Identité : ..................................................................................................................................2
1.1 Bref historique de l’établissement ......................................................................................2
Section II : Activités et missions ........................................................................................................3
II.1) Activités : ...........................................................................................................................3
II.2) Missions : ...........................................................................................................................5
II. 3) Approvisionnement de l’établissement : ..............................................................................5
II. 4) Cadre social : .........................................................................................................................6
Chapitre II : CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE ......................................................................7
Section I : Historique .........................................................................................................................7
I.1 Identité .....................................................................................................................................7
Section II : Statut juridique de la CCI .................................................................................................8
Section III : Rôles, Missions, Actions et Services de la CCI ................................................................8
I.1) Rôle et Missions ......................................................................................................................8
1.1 Rôles ....................................................................................................................................8
1.2 Missions ...............................................................................................................................8
II.1) ACTIONS ET SERVICE DE LA CCI .........................................................................................9
Section IV : Activité de la CCI...........................................................................................................10
Chapitre III : SOCIETE BETON OUEST MAHAJANGA ............................................................................11
Section I : Historique .......................................................................................................................11
I.1) Identification de la société ....................................................................................................11
1.1 Situation juridique .......................................................................................................11
1.2 Situation ............................................................................................................................12
Section II : Organisation de la société et son activité .....................................................................12
I.1) Organisation ..........................................................................................................................12
II.1) Activités ................................................................................................................................14
1.1 La fabrication des produits ..........................................................................................15
Chapitre IV : PORT INTERNATIONAL....................................................................................................16
Section I : Définition du port ...........................................................................................................16
Section II : Historique du port Mahajanga ......................................................................................16
I.1) Le Port aux Boutres ...............................................................................................................17
II.1) LES QUAIS .............................................................................................................................18
Section III : Activités ........................................................................................................................18
Section IV : Les relations avec les autorités portuaires...................................................................19
I.1) Les autorités portuaires ........................................................................................................19
II.2) Leurs rôles ............................................................................................................................19
Chapitre V : LA SOCIETE SOGEDIPROMA .............................................................................................20
Section I- Présentation générale de l’entreprise ............................................................................20
I.1) Identité ..................................................................................................................................20
II.1) Quelques définitions de termes techniques ........................................................................20
III.1) Historique et activités .........................................................................................................21
Partie II : Analyses de chaque entreprise ................................................................................................24
I) L’Ecole Nationale d’Enseignement Maritime : ............................................................................24
II) La Chambre de Commerce et d’Industrie : .................................................................................24
III) La société BETON OUEST : .......................................................................................................24
IV) Le port international : .............................................................................................................25
V) La société Sogediproma : ............................................................................................................25
Partie III : CONCLUSION...............................................................................................................................26
TABLES DES MATIERES ..................................................................................................................................1

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