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Droit des contrats

Quiz :

Question 1 : réponse B
Question 2 : réponse B
Question 3 : réponse C
Question 4 : réponse B
Question 5 : réponse A
Question 6 : réponse C
Question 7 : réponse B

Cas pratique :

Situation 1 :

Suite à l’achat d’un chat l’acquéreur se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un chat de pur race
persane, pourtant le vendeur avait assuré qu’il en était ainsi et avait fourni un certificat de
conformité.

Un acquéreur peut-il demander des dommages et intérêts à son vendeur pour dol ?

L’article 1137 du Code civil nous explique que : « Le dol est le fait pour un contractant
d'obtenir le consentement de l'autre par des manœuvres ou des mensonges.
Constitue également un dol la dissimulation intentionnelle par l'un des contractants d'une
information dont il sait le caractère déterminant pour l'autre partie. […] »

En l’espèce, le vendeur a assuré à M. Martin que le chat était un pure race persane, il a aussi
donné un certificat de conformité, mais après quelques mois, il s’avère que le chat ne
ressemble en aucun point à un chat de pure race persane. Aucunes caractéristiques du chat
ne correspondent à cette race, de plus M. Martin à fait examiner son chat par un expert qui
à affirmer les pensés de celui-ci en lui confirmant qu’il n’était pas de pure race persane. Le
vétérinaire a aussi informé M. Martin que le vendeur était connu pour des faits similaire.

M. Martin peut donc intenter une action en justice pour dol donc le vendeur de chatons. M.
Martin à la confirmation d’un expert. Il peut donc demander des dommages et intérêts.
Situation 2 :

Un fils réalisant un inventaire des biens de sa mère décédée, s’aperçois qu’un tableau est
manquant, en faisant quelques recherches ils se rends compte qu’il a été vendu il y a
quelques mois avant sa mort, par elle-même.

Peut-on réclamer un bien concernant un héritage, vendu par le défunt quelques mois avant
son décès ?

L’article 1130 nous dis que « L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils
sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait
contracté à des conditions substantiellement différentes. Leur caractère déterminant
s'apprécie eu égard aux personnes et aux circonstances dans lesquelles le consentement a
été donné. »
Ainsi que l’article 1132 « L'erreur de droit ou de fait, à moins qu'elle ne soit inexcusable, est
une cause de nullité du contrat lorsqu'elle porte sur les qualités essentielles de la prestation
due ou sur celles du cocontractant. »

En l’espèce, la mère de M. Martin à vendue d’elle-même le tableau, quelques mois avant sa


mort. M. Martin à retrouve un mail prouvant la vente. Elle l’a vendu à la personne qui venait
s’occuper d’elle, Mme Joris. Le tableau à été vendu 5000€, il s’agit d’un tableau de Cezanne,
quelques mois plus tard, M. Martin a lu un article dans le journal indiquent que le musée
d’Orsay venait de faire une acquisition, pour 5 millions d’euros, d’un nouveau tableau de
Cézanne qui lui avait été vendu par Mme JORIS, et que M. MARTIN a reconnu comme étant
le tableau de sa mère.

M. Martin ne peut donc pas intenter une action en justice, la mère de M. Martin n’était pas
(en notre connaissance) sénile, la vente à bien été réalisé de son vivant, de plus un mail
prouve bien la vente

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