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Pronostic : survie dans les stades localisés de 80% à 10 ans, versus en cas de stade métastatique :
de 10 % à 5 ans (Source : SEER database 1988-2001)
2. Classifications
Tissus mous : ensemble des tissus conjonctif extra squelettique : muscle, adipeux, vasculaire,
nerveux
Classification moléculaire : les tumeurs sont distinguées selon les anomalies génomiques simples et
des complexes.
- Les simples :
o Translocation spécifique récurrente : synovialosarcome+, Ewing, PNET
o Mutation activatrice ou inactivatrice : GIST, tumeur desmoïde
o Amplification simple : liposarcome bien différencié
- Les complexes : léiomyosarcome, myxofibrosarcome, sarcome indifférencié
NB : les sarcomes radio induit sont plutôt à génomique complexe
Instabilité génomique :
Signature génomique CINSARC (Source : Chibon , Nat Med 2010: complexity index in sarcoma)
Panel de 67 gènes associés à la mitose, etc.
Meilleure corrélation à la survie sans métastase que le grade histopronostique
L’imagerie n’a pas de but diagnostique, uniquement pour apprécier l’extension de la maladie. Elle
doit définir :
- La localisation anatomique, ses limites anatomique, caractère superficiel ou profond, le
caractère compartimental ou non
- Les zones critiques chirurgicales : contacts avec les gros vaisseaux, les nerfs, les foramens
osseux
- Les organes pourvoyeur de morbidité : viscéraux (cœur, poumon, duodénum, pancréas) la
paroi abdominale thoracique ; os et articulation
NB : pour les masse rétropéritonéale, toute masse qui décolle l’aorte de la vertèbre est plus probablement
une pathologie ganglionnaire (lymphome, seminome) qu’un sarcome
Précautions en scanner
- La partie indifférenciée de la tumeur correspond à la partie de densité souvent identique au
muscle
- La partie bien différenciée est de densité graisseuse anormale.
Pour bien délimiter la zone, comparer avec l’aspect controlatéral - ce qui permet de prendre la
“masse” et l’aspect périphérique pathologique “graisseux anormal “
Bilan Local
- IRM : sarcome tête et cou, de membres, de paroi et pelvien
- TDM : Localisation intra-tronculaire (abdomen/thorax) viscéral et rétropéritonéal calcifiées /
ossifiées, pour l’extension osseuse
→ permet de bien visualiser les tumeurs adipeuses : Liposarcomes rétropéritonéaux
Bilan à distance
- TDM thoracique non injecté (recherche de métastases pulmonaires++, premier site
métastatique par ordre de fréquence)
- Puis examens à distance à orienter en fonction des sites préférentiels de métastases
o Foie, péritoine : léiomyosarcomes, liposarcomes myxoïdes
o Cérébrales : sarcomes alvéolaires, sarcomes à cellules claires, angiosarcome
o Osseux : liposarcomes myxoïdes, angiosarcomes
NB : Atteinte ganglionnaire rare sauf pour : sarcomes épithélioïdes, sarcomes à cellules claires,
angiosarcomes
NB : 90% des sarcomes n’ont pas de métastases au diagnostic et le plus souvent ces métastases sont pulmonaires
(Source : Blay Annals of oncology 2018)
Principes
Amputation
- Règle dans les années 80, mais pas de bénéfice en survie par rapport au traitement
conservateur ; pas de modification du risque métastatique
- Garde une place marginale s’il y a un risque de fragmentation de l'exérèse
Sources : Rosenberg Ann Surg 1982; Smith BJS 2016
Protocoles Particularités
Doxorubicin + Ifosfamide (Ruiz EJC 2011) Contrôle de la maladie de l’ordre de 94% en considérant les
non PD (regroupant CR, PR, SD)
Adriamycine (Doxo) 60 mg/m2 (Dose dépendant de l'âge, état général, fonction rénale)
Ifosfamide 6 g/m2+Mesna J1=J21+ G-CSF
NEO-AI (Adriamycine 60 mg/m² / Ifosfamide 9 g/m2 Patient plus jeune ou sous type plus sensible à l’Ifosfamide
(3g/m2/jour sur 3 jours) + Mesna
J1=J21 + G-CSF
En cas de sarcome à haut risque (type histologique, grade, localisation, taille > 5cm) : pas
d’adaptation en fonction du sous type histologique, Anthracycline Ifosfamide reste le standard
(Source : Gronchi Lancet Oncol 2017)
Protocoles en Adjuvant
- Pas de bénéfice retrouvé en post opératoire quel que soit le groupe
Source : méta analyse de 13 études (Sarcoma Meta analysis lancet 1997)
- Absence de bénéfice en survie jusqu'à récidive ni en survie Globale
Source : EORTC 62031, Woll, Lancet Oncol 2012)
Chimiothérapie préopératoire :
Facilite la chirurgie en cas de réponse - impact sur les métastases inconnu
- Tumeurs à risque de R1 ++
- Bithérapie > monothérapie (maximiser le taux de réponse)
- Préférence aux protocoles de polychimiothérapie (associant dans la plupart des cas
Doxorubicine et Ifosfamide)
Exemple : étude RTOG 9514 avec chimiothérapie en quadrithérapie Doxorubicine, Ifosfamide,
Dacarbazine et Mesna (Source : Kraybill et al, 2006, Kraybill et al, 2010)
L’abstention de radiothérapie dans la prise en charge des sarcomes des tissus mous ne se conçoit
que si toutes ces conditions sont réunies :
- Sarcome superficiel avec chirurgie élargie R0 emportant l’aponévrose superficielle
- Sarcome profond bien compartimenté, de grand axe <5cm, chirurgie R0 emportant le fascia
profond
- Et toujours elle doit être validé en RCP sarcomes
Sarcomes localement évolués ou difficilement résécables Sarcomes > 5cm de grand axe
d’emblée (sarcome de racines de membres, par exemple) Grade 2 et 3
Chirurgie à risque prévisible de marges étroites (axe Après exérèse R1 ou R2 (dans cette situation une reprise
vasculo-nerveux, par exemple) chirurgicale doit toujours être envisagée dans un premier
Croissance tumorale rapide malgré chimiothérapie temps)
première
Chirurgie conservatrice nécessitant la mise en place d’un
lambeau
La radiothérapie pré-opératoire a un bénéfice pour les
liposarcomes bien différenciés à risque R1, mais n’est
pas recommandée en systématique dans la prise en
charge des sarcomes rétropéritonéaux.
doit être privilégiée dans la prise en charge des sarcomes
rétropéritonéaux (chirurgie R1+++).
NB : une augmentation de taille de 10% de la tumeur est constatée au cours de la RT pré-opératoire
chez environ 30% des patients, sans caractère péjoratif.
RT pré-opératoire ou post-opératoire ?
RT pré-opératoire RT post-opératoire
Avantage Meilleure définition des volumes
cibles
Inconvénient Augmente le risque de Augmente les complications
complication de cicatrisation tardives sur le plan esthétique et
fonctionnel (cutané, articulaire)
Au total Pas de différence de contrôle local ni de survie entre pré-opératoire et
post-opératoire
RT pré-opératoire à prévilégier ++ RT post-opératoire à privilégier si
notamment si chirurgie R1 difficultés d’obtention d’une
prévisible, lambeau, tumeur histologie / complications cutanées
radiosensible (liposarcome aigues prévues trop importantes
myxoide), mais nécessite des
équipes entraînées (notamment
sur la gestion des complications
cutanées)
Source : Llacer-Moscardo et al., Canrad, 2020 ; Salerno et al., Practical Radiation Oncology, 2021 ; O'Sullivan Lancet 2002
Bénéfices
Chirurgie +/- radiothérapie externe
- Amélioration du contrôle local observé en radiothérapie externe avec chirurgie conservatrice
+/- RT 60 Gy +/- CT en fonction du grade (Source : Yang JCO 1998 ; Beane Ann Surg Oncol 2014)
o Différence en contrôle locale en faveur du groupe irradié versus non irradié (100%
vs 88%).
o Radiothérapie post-opératoire permet d’améliorer le contrôle local sans toutefois
modifier la survie globale dans ces études.
- Amélioration de la survie globale : étude rétrospective qui a permis d’avoir la puissance
statistique nécessaire impossible en prospectif (Source : Koshy IJROBP 2010):
o Amélioration de la survie globale à 3 ans pour le groupe irradié : d’autant plus pour
les hauts grades (73% versus 63%), et les hauts grades de plus de 5 cm : 66% versus
53%
Cas particulier : radiothérapie des sarcomes rétropéritonéaux (Source : Bonvalot STRASS The lancet
2020)
Contexte : rechute en locale dans 80% des cas, quelle place de la radiothérapie ?
- Essai STRASS : randomisation entre chirurgie seule versus radiothérapie préopératoire
(50.4 Gy/28 fractions) suivi de chirurgie.
- Population générale : pas d’amélioration de la survie sans rechute abdominale ni la survie
globale avec radiothérapie
- Analyse de sous-groupe : amélioration de la survie sans récidive abdominale pour les
liposarcomes bien différenciés
- Toxicité digestive majeure
En situation R1 post-opératoire : à discuter en RCP spécialisée. Une attitude de surveillance peut-
être proposée, avec une RT pré-opératoire au moment de la récidive
2. Modalité de la radiothérapie
Technique
RCMI ++
- Bénéfice en cas d’irradiation abdominale ou pelvienne (diminution des toxicités tardives)
- Bénéfice en cas d’irradiation des membres (diminution du volume d’os irradié à forte dose,
diminution de la dose délivrée à la peau)
- RT3D
- A envisager en cas de sarcome de face interne de cuisse (irradiation en RCMI engendrerait
une irradiation du membre controlatéral), ou si une épargne de tissu recevant des fortes
doses ne peut pas être effectuée en RCMI
Radiochimiothérapie concomitante ?
Radiochimiothérapie concomitante n’est pas un standard.
- Il n’y a pas de différences, les études montraient une toxicité majorée mais sans avantage en
termes de chirurgie R0 et survie globale (Eiber JCO 2001, Ryan et al Cancer, 2008, Kraybill, cancer
2010)
- En France, elle n’est pas effectuée hors essai thérapeutique, et en dehors de quelques
équipes expérimentées.
Dose et fractionnement
Discution de RCP :
- Si R1 (non programmé) ou R2 : évaluer traitement néo-adjuvant (chimiothérapie et
radiothérapie si haut grade) ++.
- Si pas d’IRM pré opératoire : surveillance du patient plutôt que faire une RT non guidée par
l’image .
Volumes
Indication Volume
Pré opératoire Volume tumoral macroscopique +
- Marge circonférentielle de 1.5cm
- Marge cranio-caudale de 3cm
- Réduction du CTV aux barrières anatomiques « naturelles » (os,
fascia, articulations…)
- Inclusion de tout l’œdème dans le CTV ++
Post opératoire Sarcome de membre
Lit opératoire (fusion entre imagerie de centrage et imagerie pré-
thérapeutique nécessaire)
- Volume tumoral macroscopique initial
- Marge circonférentielle de 1.5cm
- Marge cranio-caudale de 3-4cm
- Réduction du CTV aux barrières anatomiques « naturelles » (os,
fascia, articulations…)
Orifices de drain
Cicatrice
Les marges pour obtenir le PTV sont généralement d’1cm en pré-opératoire, et de 0.5-1cm en post-
opératoire (en fonction du système de contention et des modalités d’IGRT).
L’irradiation prophylactique des aires ganglionnaires n’est pas recommandée.
Recommandations de contourage
Lartigau E. Definition des volumes cibles dans les sarcomes des tissus mous des extrémités. Cancer Radiother
2001;5:695-703
Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). RTOG Extremity Soft Tissue Sarcoma Atlas. Philadelphia, PA : RTOG
2013
(www.rtog.org/CoreLab/ContouringAtlases/RTOGExtremitySoftTissueSarcomaAtlas.aspx)
Baldini E et al. Retroperitoneal Sarcoma Target Volume and Organ at Risk Contour Delineation Agreement Among
NRG Sarcoma Radiation Oncologists. Int J Rad Onc Biol, 2015. DOI:https://doi.org/10.1016/j.ijrobp.2015.04.039
Recorad 2021
3. Déroulement de la radiothérapie
Scanner de centrage
Les modalités de centrage dépendent largement de la localisation traitée (membre, pelvis…).
Hormis les recommandations habituelles de centrage, certaines spécificités sont à retenir concernant
la prise en charge des sarcomes :
- Cerclage nécessaire de la zone de biopsie / des orifices de drainage / de la cicatrice
- Écarter le membre controlatéral en cas de prise en charge de sarcome de membre inférieur
- Utilisation de systèmes de contention +++ (moldcare ou équivalent)
L’utilisation du bolus est exceptionnelle et à éviter (en cas d’envahissement cutané initial, une
exérèse large de la zone cutanée envahie est indiquée).
Les volumes d’acquisition comprennent :
- Sarcome de membre : totalité du segment de membre atteint, avec les articulations sus et
sous-jacentes
- Sarcome de tronc / rétropéritonéal / pelvien : totalité des organes à risque adjacents
4. Effets secondaires
Aigus
Les effets indésirables aigus dépendent de la zone irradiée (membre, abdomen, pelvis).
Les complications spécifiques d’une irradiation de sarcome de membre sont représentées par :
- Complications cutanées : retard de cicatrisation après radiothérapie préopératoire et
chirurgie
Tardifs
De même, les complications tardives dépendant de la zone irradiée.
Les complications spécifiques d’une irradiation de sarcome de membre sont représentées par :
- Complications nerveuses : névrite radique
- Complications osseuses : risque fracturaire 1 à 11% (dose dépendant, femme, ostéoporose,
irradiation col du fémur, sarcome des cuisses), d’autant plus si un dépériostage a été
effectué, réduction de la mobilité articulaire (fréquent)
- Complications cutanées (fréquent) : lymphœdème en cas d’irradiation circonférentielle de
membre, fibrose plus importante si RT adjuvante
5. Précautions
6. Suivi
Le suivi a pour objectif à la fois de diagnostiquer une récidive et les toxicités secondaires aux
traitements effectués (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie).
Les modalités peuvent être les suivantes :
- Examen clinique (local et général)
- Deux examens paracliniques sont généralement prescrits dans le cadre du suivi d’un
sarcome de membre, de cou, et de pelvis :
o L’IRM : évaluation sur le plan local, sensibilité et spécificité supérieure à l’examen
clinique
o Scanner thoracique : 1e site de récidive métastatique
Dans le cadre des sarcomes rétropéritonéaux, un scanner TAP est généralement prescrit.
Un suivi cardiologique régulier (ETT tous les 2-3 ans) est recommandé pour les patients ayant reçu
une chimiothérapie à base d’anthracyclines.
Le rythme du suivi sera à déterminer en fonction du type de sarcome et du risque de récidive. 80%
des récidives surviennent dans les 3 années après traitement, pour les sarcomes de haut grade. Il
peut survenir de très nombreuses années après la prise en charge initiale, pour les sarcomes de bas
grade.
- Généralement est proposée une surveillance tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans, puis une
surveillance tous les 6 mois jusqu’à 5 ans.
- La surveillance peut être poursuivie de manière annuelle jusqu’à 10 ans pour les sarcomes
de bas grade.
- Particularité des liposarcomes myxoides : suivi par IRM corps entier recommandée du fait
de leur multifocalité et suivi long car récidives tardives.
Références
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randomized evaluations of (1) limb-sparing surgery plus radiationtherapy compared with amputation and (2) the role of adjuvant
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- O’Sullivan B, Davis AM ,Turcotte R ,Bell R ,Catton C, Chabot P, et al. Preoperative versus postoperative radiotherapy in soft-tissue
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- Kraybill WG, Harris J, SpiroI J, Ettinger DS, DeLaney TF, Blum RH, et al.Long-term results of a phase 2 study of neoadjuvant
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- Mullen JT, Kobayashi W, Wang J J, Harmon DC, Choy E, Hornicek FJ, et al. Long-term follow-up of patients treated with neoadjuvant
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- Llacer-Moscardo C, et al.Pre-or postoperative radiotherapy for soft tissue sarcomas. CancerRadiother(2020),
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- Robert Nakayama , Tomoaki Mori , Yusuke Okita , Yutaka Shiraishi & MakotoEndo (2020): A multidisciplinary approach to soft-tissue
sarcoma of the extremities, Expert Reviewof Anticancer Therapy, DOI: 10.1080/14737140.2020.1814150
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sarcoma: revisiting the results of the EORTC-STBSG 62931 randomised trial. Eur J Cancer, 109, 51-60 (2019). **defines the high risk
STS patients for adjuvant chemotherapy.
- Pervaiz N, Colterjohn N, Farrokhyar F, Tozer R, Figueredo A, Ghert M. A systematic meta-analysis of randomized controlled trials of
adjuvant chemotherapy for localized resectable soft-tissue sarcoma. Cancer, 113(3), 573-581 (2008).
Patients métastatiques qui AVEC anthracyclines en péri-opératoire (non exhaustif avis RCP) :
- Rappel 1ère ligne : Anthracycline +/- ifosfamide
- 2e ligne : inclusion en essai thérapeutique
Histologie Chimiothérapie
Tout Sarcome sauf ceux à Pazopanib (Van der Graaf Lancet Oncol 2012)
différenciation adipocytaire ( NB : nécessité du milieu acide pour l’efficacité donc vérifier si prise IPP avec progression (Mir
inefficace sur Liposarcome Clin Cancer Res 2019)
EORTC 62043)
Tumeur à cellules géante Denosumab : 100% de taux de réponse !(Chawla Lancet 2013)
osseuses
Tout sarcome Ifosfamide HD: patient jeune ,fonction rénale ok surtout pour synovialosarcome
Dacarbazine surtout pour Léiomyosarcome
Pour les patients âgés > 65 ans, état général fragile, sarcome en zone irradié : Endoxan per os
(Source : Mir EJC 2011)