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Sont exonérés 

:
le profit réalisé sur une ou plusieurs cessions dans l’année, d’une valeur ne dépassant pas
140.000 DH ;
Le profit réalisé sur la cession d'un immeuble occupé à titre d'habitation principale depuis au
moins 6 ans au jour de ladite cession, par son propriétaire ou par les membres des sociétés à
objet immobilier réputées fiscalement transparentes. Par ailleurs, cette exonération ne
dispense pas le contribuable concerné du paiement d’une cotisation minimale de 3%
calculée sur la fraction du prix de cession qui excède le montant de 4 000 000 dh.
Les opérations de cession d'un immeuble occupé à titre d'habitation principale par son
propriétaire ou par les membres des sociétés à objet immobilier réputées transparentes,
avant l'expiration du délai de six (6) ans dans les conditions suivantes :
- l’engagement de réinvestir le prix de cession dans l’acquisition d'un immeuble destiné à
l’habitation principale dans un délai ne dépassant pas six (6) mois à compter de la date de
cession ;
- le contribuable ne peut bénéficier qu’une seule fois de cette exonération ;
- le prix de cession de l’immeuble précité ne doit pas excéder 4 000 000dh ;
- le montant de l’IR/PI résultant de la cession de l’immeuble précité qui aurait dû être payé,
doit être conservé auprès du notaire jusqu’à la date de l’acquisition d’un autre immeuble
destiné à l’habitation principale.
PRINCIPALES EXONÉRATIONS (ART. 63 DU CGI) - SUITE
- le profit réalisé par les personnes physiques sur la cession du logement social (superficie
couverte comprise entre 50 et 80 m2 et prix de cession n’excède pas 250.000 DH, H.T)
occupé à titre d’habitation principale depuis au moins 4 ans ;
-les biens précités revenant aux associations reconnues d’utilité publique et inscrits au nom
des personnes physiques
-le profit réalisé sur la cession de droits indivis d'immeubles agricoles situés à l'extérieur des
périmètres urbains entre cohéritiers ;
-les cessions à titre gratuit effectuées entre ascendants et descendants, entre époux et entre
frères et sœurs, et la personne assurant la Kafala dans le cadre d’une ordonnance du juge
des tutelles et l'enfant pris en charge.
En cas de cession d'immeubles acquis par héritage, le prix d'acquisition à considérer est :
-la valeur vénale des immeubles, au jour du décès de défunt, inscrite sur l'inventaire dressé
par les héritiers ;
-à défaut, la valeur vénale des immeubles au jour du décès défunt, qui est déclarée par le
contribuable.

Taux applicables aux profits fonciers


Selon l’Art. 73 du CGI, les taux sont fixé à :
20% :
Pour les profits nets fonciers réalisés ou constatés
30% :
Applicable aux profits nets réalisés ou constatés à l’occasion de la première
cession à titre onéreux des terrains inclus dans le périmètre urbain, à compter
du 1er janvier 2013, ou de la cession à titre onéreux de droits réels
immobiliers portant sur de tels immeubles

Cotisation minimale (Art. 144 du CGI)


Toutefois, le montant de l’impôt ne peut être inférieur à 3 % du prix de cession
et ce, même en l’absence de profit.
 Lorsque le prix de cession excède 4 000 000 dh, le contribuable est tenus
d’acquitter un minimum d’imposition de 3 % au titre de la fraction du prix de
cession supérieure à 4 000 000 dh.

Ce taux est libératoire de l’IR

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