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 Démarche générale de l’audit :

Planification des travaux


 Acceptation du
mandat
 Orientation et
planification

Examen du contrôle interne

Obtention des éléments probants


Vérifications
spécifiques
Utilisation des travaux d'autres professionnels

Conclusions et rapports Vérifications et informations


spécifiques
Rédaction du rapport

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 Définition du contrôle interne :

- Les différentes définitions institutionnelles données au contrôle interne peuvent


être résumées par les caractéristiques suivantes :

 ensemble de méthodes et procédures


 visant à organiser les activités des entreprises,
 visant à sauvegarder le patrimoine de l’entreprise,
 prévenir et détecter les irrégularités et inexactitudes,
 À s’assurer de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements
comptables, dans le respect des instructions de direction et la recherche de
l’amélioration des performances.

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 Composantes du contrôle interne :

Le contrôle interne est constitué des éléments suivants :

 l’environnement de contrôle ;
 le processus d’évaluation des risques de l'entité ;
 le système d'information, y compris les processus opérationnels afférents, relatif
à l’information financière et à sa communication ;
 les activités de contrôle ;
 le suivi des contrôles.

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 Différentes sources d’information :

Données Données Non Estimations


Répétitives Répétitives Comptables
(DR) (DNR) (EC)

Exemples : Exemples : Exemples :


- Vente à un client ; - Inventaire physique ; - Provision clients ;
- Achat d’un fournisseur ; - Préparation balance âgée ; - Provisions stocks ;
- Règlement d’un salaire… - Calcul de l’IS… - Provisions R&C…

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 Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle interne :

Les principales étapes de l’évaluation du contrôle interne sont :

1. Identification des cycles et des opérations significatives ;


2. Compréhension du flux des opérations significatives ;
3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire;
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents ;
5. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque.

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1. Identification des cycles et des opérations significatifs :

 Cycles significatifs : ce sont les cycles qui traitent des données ayant une incidence
significative sur les états de synthèse.
• Ventes
• Encaissements
• Achats
• …….
Les cycles comptables significatifs
Les cycles qui présentent un intérêt ou une utilité pour l’audit.

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2. Compréhension du flux des opérations significatives :

=> L’étendue des travaux à ce stade est limitée à ce qui est nécessaire pour comprendre
le flux séquentiel des données dans le cycle de façon suffisamment détaillée pour
pouvoir identifier les endroits où des erreurs pourraient se produire dans les traitements,
et en conséquence, ou des contrôles sont nécessaires pour atteindre les objectifs de
contrôle.

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2. Compréhension du flux des opérations significatives :

Comptabilité

Activité
Actifs et Passifs
Transaction économique

Process

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Environnement de
contrôle

Contrôles de
2
pilotage 3
•Opérationnels
•Financiers
Comptabilité
Activité
7 5 Actifs et
Transaction économique 8 Passifs

1 Système
informatisé 4 6

Process
Contrôles sur éléments d’entrée et éléments de sortie
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2. Compréhension du flux des opérations significatives :

La compréhension du flux des opérations s’acquiert par un ensemble de moyens :

 Enquête auprès du personnel approprié du client ;


 Observation des méthodes de traitement et des procédures utilisées ;
 Examen des manuels du client et des autres instructions écrites ;
 Test de cheminement.

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 Méthodologie du diagnostic :

Receuil & description


de l'existant

Diagnostic

+ Test de conformité

Points forts - Faiblesses de


conception

Tests de permanence
LCI
Positif Négatif

Possibilité de Faiblesse
s'appuyer sur le d'application
contrôle

Alléger les
travaux sur les 79
comptes
 Recueil de l’existant :

 Description des procédures existantes ;


 Entretien avec les différents intervenants ;
 Détection des contrôles existants
 Comprendre les activités
 Comprendre le fonctionnement de l’entreprise

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 Recueil de l’existant :

Procédures pratiquées
formalisées
Compréhension et
synthèse Formalisation

OUI NON

Flow chart

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 Recueil de l’existant :

Procédure :

Règles à suivre pour l’accomplissement d’une tâche par une ou plusieurs personnes.
Elle suppose l’existence :

 De documents supports de transmission des informations ;


 D’intervenant avec des limites et des obligations définies ;
Des règles de transmission, de contrôle, de classement, de conservation et
d’enregistrement ;
 Des règles de gestion de l’entreprise.

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 Recueil de l’existant :

Techniques de description des procédures :

 Flow-Chart (diagramme de circulation des documents) :


. visualise les différentes étapes de circulation des documents et des
informations
. interactions entre les personnes intervenant dans le processus
. Simple

 Narratif
. Nécessaire quand il est difficile d’utiliser un flow-chart
. Compréhensible de tous

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 Recueil de l’existant :

Techniques de description des procédures :

Flow-chart ou narratif décrivant :


 Les principales sources d’entrées ;
 Les fichiers de données importants ;
 Les procédures de traitement significatives ;
 Les fichiers de sortie importants, les rapports et documents émis ;
 La séparation fonctionnelle des tâches ;
 Utilisation de la documentation du client quand elle est appropriée ;
 Utilisation d’un flow-chart plutôt qu’un long narratif ;
 Au besoin compléter le flow-chart par de brefs descriptifs.

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 Recueil de l’existant :

Test de cheminement :

S’assurer de la bonne description de la procédure par rapport aux pratiques (respect du


principe de permanence) ;

 Répertoire des supports utilisés réellement ;

 Ce n’est pas un test de diagnostic.

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 Recueil de l’existant :

 Les procédures existent mais ne sont pas toujours formalisées ;

 Une procédure doit :


 Être formalisée (référence unique, facilité d’application et de mise à jour ;

 Prévoir des contrôles préventifs et détectifs ;

 Respecter les principes du contrôle interne ;

 Respecter les objectifs de contrôle.

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 Recueil de l’existant :

 Pour qu’une procédure soit fiable, elle doit :

 Mettre en évidence les contrôles clés :


qui soient matérialisés ;
couvrant les objectifs de contrôle.

 Respecter en particulier les principes :


d’intégration ;
d’information ;
d’harmonie ;
d’indépendance.

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Compréhension du flux des opérations significatives : Cas du cycle Achats-Fournisseurs

- Qtés, désignation, - Demande d’achat - Bien ouservice - Facture - Relance


fournisseur souhaité, - Devis fournisseur fournisseur
- Bon de livraison
spécifications
fournisseurs
techniques…etc

Input
Expression Traitement Suivi des dettes
du besoin* Commande Réception Traitement
des factures Règlement fournisseurs

Output
- Demande d’achat - Consultations - Journal des - Moyen de - Balance par
- Bon réception
fournisseurs achats paiement antériorité
- Bon de commande - Balance Aux. -Compte banque - Analyses de
fournisseurs mouvementé comptes

Stocks - Dette frns soldée

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3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :

Identification des endroits où des contrôles sont nécessaires, il s’agit des procédures
manuelles ou informatiques ;

 empêchant les erreurs,

 ou permettant de détecter les erreurs ;

fournissant l’assurance raisonnable que le traitement et la comptabilisation


des opérations sont effectuées comme prévu ;

 couvrant les 4 objectifs de contrôle.

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3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :

Exemples de risques associés au cycle achats/fournisseurs :


 Acceptation de marchandises non commandées

 Enregistrement de factures ou d’avoirs ne concernant pas l’entreprise

 Quantités facturées différentes des quantités reçues

 Montant facturé par le fournisseur ne correspondant pas au prix convenu

 Montant des avoirs reçus ne correspondant pas aux demandes d’avoirs

 Commandes de marchandises et services sans objet pour l’entreprise

 Commandes de marchandises et services à des conditions défavorables

 Soldes fournisseurs débiteurs irrégulièrement analysés


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3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :

Exemples de risques associés au cycle achats/fournisseurs (suite) :


 Accès aux fichiers permanents non limités

Enregistrement incomplet ou absence d’enregistrement des factures au journal


d’achat et dans les comptes individuels fournisseurs

 Comptabilisation multiple de factures (duplicata) au journal d’achat

 Enregistrement de factures (ou avoirs) sans bons de réception (ou retour)

Émission de bons de réception (ou retour) ne correspondant pas à une réception réelle
(ou retour réel) ou à un service effectivement rendu

 Erreur de calculs dans les factures (ou avoirs), y compris le calcul de la TVA

 Conversion erronée des factures libellées en devise

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5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

Les 4 objectifs de contrôle sont :

Exhaustivité des enregistrements,


Exactitude des enregistrements,
Validité des enregistrements (autorisation et
caractère réel),

Accès restreint aux actifs et aux enregistrements

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5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

Les 7 principes de contrôle interne :

 Principe d’organisation
 Principe d’intégration
 Principe de permanence
 Principe d’universalité
 Principe d’indépendance
 Principe d’information
 Principe d’harmonie.

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5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

Les 7 principes de contrôle interne :

Principe d’organisation : des responsabilités et des objectifs bien définis,


des moyens de contrôle, et une séparation des fonctions ;
Principe d’intégration : étapes successives de circulation des
documents, informations et hommes ;
Principe de permanence : contrôle constant sur toute l’année, protection
contre les déviations et les déformations ;

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5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

Principe d’universalité : doit concerner tous les lieux, toutes les personnes :
un maillon défectueux influe sur le reste ;

Principe d’indépendance : respect des objectifs du contrôle interne


indépendamment de l’importance des méthodes et moyens ;

 Principe d’information : fiable, utile, claire et vérifiable ;

Principe d’harmonie: adaptation ducontrôle interne au fonctionnement


de la compagnie, aux sécurités recherchées et au coût/efficacité.

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5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

Typologie des contrôles :

 Préventif/Détectif ;

 Manuel/Informatique ;

 Pilotage/Application.

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4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Contrôles de pilotage :
-Moyens que le management utilise pour piloter le business et en
contrôler les risques
- Moyens de déceler les erreurs potentielles et/ou fraudes
-Ils sont un préalable à la présomption de la bonne qualité et de la fiabilité des
CIG et des CA
-Ils peuvent être réalisés par le management lui-même ou par le
fonction d’audit interne par exemple

 Leurs caractéristiques :
- Ils s’apprécient au niveau d’un cycle
- Ils sont détectifs plutôt que préventifs
-Ils ne visent pas nécessairement ou directement les objectifs de contrôle, mais
fournissent une assurance indirecte sur la réalisation de ces objectifs
- Le niveau de confiance obtenu des CP est variable.
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4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Exemples de contrôles de pilotage sur le cycle des achats :


-Comparaison des dépenses comptabilisées avec des informations extra-
comptables telles que :
- budgets
- besoins en trésorerie
- données historiques ?

-Les indicateurs - clés de performance utilisés par le management pour piloter


les achats ? Par exemple :
- les variations en valeur et en volume
- les ordres d'achats significatifs
- les modifications de données permanentes
- les ruptures de stock
- la valeur des retours
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4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Exemples de contrôles de pilotage sur le cycle des achats (suite) :


- Les mesures de la performance du département achats et à quelle fréquence sont-elles
revues par le management? Utilise-t-on par exemple :
- le nombre de factures traitées
- l'analyse des factures par antériorité
- le suivi du ratio fournisseurs en nombre de jours d'achats

- Les indicateurs de mesure de la performance des fournisseurs? Comment sont-ils utilisés


pour piloter les achats? Utilise t-il on, par exemple :
- la fiabilité des livraisons
- le respect des délais
- l'analyse des causes de retours et de leur valeur
- le nombre de livraisons incomplètes ou partielles
- le nombre de produits endommagés à la livraison 99
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Contrôles d’application :
Les contrôles sur les applications sont les procédures mises en œuvre pour assurer la
fiabilité des enregistrements :
- Ils s’exercent au niveau d’un cycle ou d’une transaction.
- Ils couvrent les 4 objectifs de contrôle :
* Exhaustivité des enregistrements (Completeness) ;
* Exactitude des enregistrements (Accuracy) ;
* Validité des enregistrement (autorisation et caractère réel)
(Validity) ;
* Accès restreint aux actifs et aux enregistrements
(Restricted access).
- Ils peuvent être manuels ou automatisés
-Ils visent directement et spécifiquement les objectifs de contrôle. A noter
toutefois qu’ils peuvent viser d’autres objectifs d’audit (séparation des
exercices et valorisation).
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4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Exemples de contrôles d’application :

- Optimisation de l’achat (consultation de 3 fournisseurs).


- Contrôle de l’autorisation des achats (approbation BC).
- Contrôle de la quantité et de la qualité des marchandises reçues.
- Rapprochement facture/BR/BL/BC et contrôle des approbations
avant règlement
- Rapprochement du solde des comptes individuels fournisseurs avec
les relevés de compte envoyés par les fournisseurs.
- Rapprochement entre le montant décaissé et le montant facturé lors
du lettrage du compte individuel fournisseur pour identification des
différences.
- ……etc. 101
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :

 Documentation des contrôles pertinents ;


 Effectuer un test de cheminement ;
 Considération pour l’évaluation préliminaire ;
 Grille de séparation des taches.

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4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :

Éléments à prendre en considération pour l’évaluation :

- Risque inhérent et caractéristiques du compte


- Efficacité de l’environnement du contrôle
- Conception du contrôle (efficacité, utilité,)…….
- Insuffisances dans la séparation des taches ;
- Le risque d’erreurs importantes pour l’audit est, faible, moyen ou élevé.

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5.3.4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :

Voulons nous nous appuyer sur les contrôles ?

A) Si nous estimons que les contrôles sont a priori efficaces :

- Nous admettons a priori que le risque d’erreurs importantes pour l’audit est
« très faible » et que les tests de validité seraient limités,

-Nous pouvons décider de nous appuyer dessus et planifier nos tests de


validité sur les comptes concernés en conséquence ;

- Nous devons nous assurer qu’ils ont fonctionné toute la période;

-Si les tests sur les contrôles confirment l’évaluation préliminaire, la


planification des tests de validité sera à étendue minimale.
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5.3.4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :

Voulons nous nous appuyer sur les contrôles ?

B) Si nous estimons que les contrôles sont efficaces mais non utiles (non
matérialisés ou non conservés)

- Les tests sur les contrôles ne seront pas efficaces si le temps et l’effort nécessaire (pour
avoir l’assurance raisonnable que les contrôles ont fonctionné) sont anormalement
élevés par rapport à l’effort d’audit des comptes concernés au moyen de seuls tests de
validité…Dans de tels cas :

les tests de validités sont conçus en fonction du fait que nous ne attendons pas à des
erreurs, mais sont suffisamment étendus pour avoir la chance de détecter les erreurs
importantes pour l’audit.

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4. Limites du contrôle interne :

 dysfonctionnements dus à des erreurs ou défaillance humaines ;

 connivence entre deux ou plusieurs personnes ;

 dirigeants qui outrepassent le système de contrôle interne ;

 rapport coût/bénéfice.

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5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :

Détermination de l’étendue des travaux sur le contrôle des comptes et orientation des
tests vers les risques identifiés.

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5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :
Évaluation préliminaire Étendue des testes de validité sur les comptes concernés
/ Évaluation du risque
Les contrôles sont efficaces, et Limité : nos tests sont minimaux, dans le mesure ou des éléments probants
nous avons l’intention de nous importants ont été rassemblé indiquant que des erreurs sont peu susceptibles de
appuyer dessus. Le risque se produire
d’erreurs est
« très faible »
Les contrôles sont efficaces mais Préventif : nous n’attendons pas d’erreurs ; toutefois nos testes sont élaborés de
n’avons pas l’intention de nous façon à a voir une chance raisonnable de détecter les erreurs important pour
appuyer dessus (par exemple, car l’audit qui pu se produire
les tests sur les contrôles n’ont pas
un bon rapport coût /efficacité).
Les contrôles sont non efficaces et Étendu : nous attendons peu d’erreurs ;nos tests sont suffisamment étendus
le risque d’erreurs est « moyen » pour être en mesure de déterminer si des erreurs importantes pour l’audit se
sont produites ; et ,si des erreurs sont détectées, pour permettre une estimation
de leur impact potentiel
Les contrôles sont non efficaces et Extrapolation : nous attendons des erreurs qui peuvent être importantes pour
le risque d’erreurs est « élevé » l’audit ; nos tests sont conçus de façon à pouvoir estimer leur impactpotentiel

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5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :

Niveau Niveau de risque Niveau de risque


de risque
ELEVE MOYEN Faible
Environnement de
Tests de contrôle Environnement
de Contrôle
contrôles de pilotage
Contrôles
(pilotage,
détails application
& général)
Tests de détails
Revue
Revue Analytique
Analytique Revue Analytique
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 Démarche générale de l’audit :

Planification des travaux


 Acceptation du
mandat
 Orientation et
planification

Examen du contrôle interne

Obtention des éléments probants


Vérifications
spécifiques
Utilisation des travaux d'autres professionnels

Conclusions et rapports Vérifications et informations


spécifiques
Rédaction du rapport

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Obtention des éléments probants :

L'auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour


parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion.

 Les « éléments probants » désignent les informations collectées par l'auditeur


pour parvenir à des conclusions sur lesquelles il fonde son opinion. Ils
comprennent les informations contenues dans la comptabilité sous-tendant
l'établissement des états de synthèse, et les autres informations.

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Obtention des éléments probants :

 Découpage des comptes :


Le contrôle des comptes se fait à travers le découpage du bilan et du compte de
résultat en sections.

Balance
Etats de
Générale
synthèse Sections

Piste d ’audit

 Section = groupe de comptes homogènes.


 Sigma des sections = Balance Générale.
 La répartition des travaux au sein de l’équipe d’audit se fait par section.
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Obtention des éléments probants :

 Découpage des comptes :


 Exemples de sections :

- Capitaux propres ;
- Provisions pour risques & charges ;
- Dettes de financement ;
- Immobilisations ;
- Stocks ;
- Clients & comptes rattachés ;
- Fournisseurs & comptes rattachés ;
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- ……
Obtention des éléments probants :

2. Les assertions d’audit :

 Les assertions concernant les flux d’opérations et les événements survenus


au cours de la période auditée ;

 Les assertions concernant les soldes des comptes en fin de période ;

 Les assertions concernant la présentation et les informations fournies dans


les états de synthèse.

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Obtention des éléments probants :

3.. Les assertions concernant les flux :

 Survenance : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se


rapportent aux produits et se rapportent à l’entité ;
 Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être
enregistrés, sont comptabilisés ;
 Exactitude : les montants relatives aux opérations et événements ont été correctement
enregistrés ;
 Séparation des périodes : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la
bonne période comptable ;
 Imputation comptable : les opérations et les événements ont été enregistrés dans les
comptes appropriés.

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Obtention des éléments probants :

4.. Les assertions concernant les soldes :

 Existence : les actifs, les passifs et les fonds propres existent ;


 Droits et obligations : l’entité détient ou contrôle les droits sur les actifs, et les
dettes correspondent aux obligations de l’entité ;
 Exhaustivité : tous les actifs, les passifs et les fonds propres qui auraient dû être
enregistrés l'ont bien été ;
 Valorisation et affectation : les actifs, les passifs et les fonds propres sont
enregistrés dans les états de synthèse pour leur bonne valeur et tous les
ajustements résultant de leur valorisation ou de leur affectation sont enregistrés
de façon appropriée.

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Obtention des éléments probants :

5. Les assertions concernant la présentation :

 Survenance, droits et obligations : les événements, les transactions et les


informations fournies se sont produits et se rapportent à l’entité;
 Exhaustivité : toutes les informations se rapportant aux états de synthèse qui doivent
être fournies dans ces états l'ont bien été ;
 Classification et compréhension : l’information financière est présentée et décrite de
manière pertinente, et les informations fournies dans les états de synthèse sont
clairement présentées
 Exactitude et valorisation : les informations financières et les autres informations sont
fournies sincèrement et pour des montants corrects.
118
Obtention des éléments probants :

6. Les techniques de contrôle :

 L’examen analytique (revue analytique) ;

 L’observation physique ;

 La circularisation des tiers ;

 Validation par rapport aux pièces justificatives ;

 Les recoupements internes ;

 L’appréciation des évaluations ;

 La lettre d’affirmation.

119
Obtention des éléments probants :

6.1. L’examen analytique


Définition :
L’examen analytique (revue analytique) est défini comme étant l’analyse des fluctuations par
rapport aux budgets aux chiffres des années précédentes et à tous autres chiffres de référence
appropriés. Il comporte également l’évaluation des explications de vraisemblance en relation
avec d’autres informations et avec la connaissance qu’à le chef d’entreprise des événements et
faits en liaison avec son entreprise

Techniques :
- La revue de vraisemblance.
- Les comparaisons de données absolues.
- Les comparaisons de données relatives (ratios).
- Les analyses de tendances.
120
Obtention des éléments probants :

6.1. L’examen analytique

 Portée de l’examen analytique :


- Moyen de validation : dans des cas extrêmement rares.
- Moyen de corroboration : dans la majorité des cas.

 Limites de l’examen analytique :


- Les données analysées doivent être constituées sur des bases comparables.
-Incapacité de cerner avec précision les relations mesurables existant entre les données
analysées (pour absence de comptabilité analytique ou de statistiques par exemple).
-Les données analysées sont susceptibles d’être influencées par un trop grand nombre de
facteurs : difficulté de cerner la contribution de chaque facteur et possibilité de compensation.

121
Obtention des éléments probants :

6.2. L’observation physique

 Définition :

L’observation physique consiste en l’examen des procédures et de leur mise en œuvre.


C’est notamment l’un des moyens utilisés pour s’assurer de l’existence d’un actif.
 Domaines d’application :
- Les stocks.
- Les immobilisations corporelles.
- Les effets.
- Les espèces en caisse.

122
Obtention des éléments probants :

6.2. L’observation physique

Démarche à suivre :

Avant Pendant Après


l’inventaire l’inventaire l’inventaire

123
Obtention des éléments probants :

6.2. L’observation physique:

Particularités de certains inventaires :

Certaines entreprises, au lieu de procéder, à un inventaire complet de fin d’exercice, ont


recours aux inventaires tournants ou à un inventaire à une date antérieure à la clôture.

Pour l’auditeur, ces procédures sont acceptables si :


 le système de saisie permanente des mouvements du stock est fiable ;
lesprocédures de comptage sont organisées selon les mêmes critères que ceux
examinés ci-haut ;
tous les stocks sont comptés au moins une fois dans l’année en cas d’inventaires
tournants.

124
Obtention des éléments probants :

6.2. L’observation physique

Particularités de certains inventaires :


 si l’IP a eu lieu avant la clôture, l’auditeur doit non seulement y assister mais aussi procéder
à un contrôle des mouvements entre la date d’inventaire et la clôture de l’exercice. En outre,
il devra s’assurer que les fiches de stocks ont été correctement ajustées des écarts
d’inventaires et que ceux-ci ne sont pas dus à une mauvaise séparation des périodes. Enfin,
la séparation des exercices devra également être vérifiée à la fin de l’exercice.

 en cas d’inventaires tournants, l’auditeur se fait communiquer le programme de comptage et


doit programmer son assistance au moins aux inventaires les plus importants. Il doit, par
ailleurs, s’assurer que le programme est respecté et que les écarts décelés sont correctement
ajustés au fur et à mesure. Il vérifie également la séparation des exercices.
125
Obtention des éléments probants :

6.3. La circularisation des tiers :

Définition :

 Cet outil permet d’obtenir directement auprès des tiers en relation avec l’entité
contrôlée des informations sur les opérations effectuées avec elle.

 Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme fiable, l’information
obtenue permettant de vérifier réalité et exhaustivité des opérations

126
Obtention des éléments probants :

6.1.2.3. La circularisation des tiers


Portée de la technique :

Compte tenu du caractère probant de cette technique, l’utilisation doit en être


systématisée ; aussi, l’auditeur sera conduit à justifier pourquoi il n’a pas fait usage
de cet outil et il justifiera alors du recours à d’autres techniques de remplacement.

Clients, fournisseurs, banques, avocats, assurances sont des tiers habituellement


concernés par ces demandes.

Elles peuvent également viser les sociétés de crédit bail, les tiers ayant des stocks en
dépôt.

127
Obtention des éléments probants :

6.1.2.3. La circularisation des tiers


Limites de la technique :

Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont liées
au taux de réponse et à la qualité des réponses.

Une grande attention doit être portée à la préparation des demandes tant en cible qu’en
rédaction, selon l’objectif recherché.

128
Obtention des éléments probants :

3. La circularisation des tiers


Démarche :

 La circularisation s’effectue en général à la date de clôture des états de synthèse de


l’entreprise ; elle peut cependant être opérée à tout moment ; dans tous les cas, la
période de référence choisie doit être indiquée clairement sur la demande.

 La sélection des tiers circularisés doit permettre d’avoir un niveau de réponses


suffisant pour donner un caractère probant à la démarche ainsi engagée : donc un
nombre de tiers et des valeurs concernées représentatives (en mouvement ou en
solde).

 L’auditeur doit soumettre la liste des demandes qu’il envisage d’envoyer à l’entité
afin d’obtenir son accord ; en cas de désaccord, il mettra en œuvre des moyens
compensatoires d’investigation (mais qui n’auront en aucun cas la même force
probante) et appréciera s’il y a lieu l’incidence sur sa mission en terme de
limitation.
129
Obtention des éléments probants :

3. La circularisation des tiers


Démarche :

 Les demandes peuvent être « ouvertes » (seule la nature des informations sollicitées
est indiquée au tiers) ou « fermées » (la nature et le montant de la confirmation sont
communiquées au tiers) ; ces dernières permettent en général d’obtenir un taux de
réponse plus satisfaisant mais ne conviennent pas à tous les tiers et surtout ne
permettent pas d’obtenir certaines indications qui pourraient enrichir la qualité du
contrôle.

 Les lettres sont établies sur le papier entête de l’entreprise, signées par un
responsable habilité de l’entité et sont expédiées par l’auditeur (une enveloppe
timbrée destinée à la réponse à l’auditeur étant incluse à l’envoi).

 Les réponses font l’objet d’un rapprochement avec les données de l'entité ; en cas
d’insuffisance de celles-ci, et après relance, des contrôles de substitution doivent
nécessairement être engagés.
130
Obtention des éléments probants :

3. La circularisation des tiers


Démarche :

 Dans le cas particulier des avocats, la demande de confirmation se caractérise de la


façon suivante

- identification des tiers concernés : par entretien avec la direction, par examen des
comptes d'honoraires, par identification des situations conflictuelles au sein de
l'entité,

- nature de la demande : liste des procès et contentieux, appréciation raisonnable des


évaluations attribuées aux situations.

131
Obtention des éléments probants :

4. La validation par rapport aux pièces justificatives


Parallèlement aux autres techniques de contrôle, l’audit implique l’examen d’un
volume important de documents.

• Les pièces créées à l’extérieur de l’entreprise et gardées par elle :


- les factures fournisseurs ;
- les bons de commandes reçus des clients ;
- la correspondance reçue des tiers ;
- les relevés bancaires.

La force probante de ces documents est bonne si l’entreprise n’y a pas apporté de
modifications.

132
Obtention des éléments probants :

4. La validation par rapport aux pièces justificatives

• Les pièces créées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circulation extérieure :
- les effets à recevoir acceptés ;
- les bordereaux de remise des valeurs à la banque ;
- les doubles des BL signés et cachetés par le client.

La force probante de ces documents peut être assimilée à celle des documents créés à
l’extérieur et conservés par l’entreprise.

133
Obtention des éléments probants :

4. La validation par rapport aux pièces justificatives

• Les pièces créées par l’entreprise et adressées à des tiers :


- les factures clients ;
- la correspondance adressée à des tiers ;
- les bons de commande adressés aux fournisseurs.

La force probante de ces documents est moindre : il faudra analyser si ces documents sont
confirmés par des documents créés par des tiers (ex : règlements des clients)

134
Obtention des éléments probants :

4. La validation par rapport aux pièces justificatives

• Les pièces créées et retenues par l’entreprise :


- ordres de fabrication ;
- bons de sortie ;
- demande d’achat.

Cette catégorie de pièces a la force probante la plus faible en raison de :


- la création de pièces, sur ordre de la direction, pour justifier des opérations fictives ;
- la création de pièces fictives pour dissimuler des fraudes commises.

Toutefois, ces documents seront d’autant plus probants que le contrôle interne sera fiable et
important : circulation du document entre plusieurs mains avec apposition d’un visa à
chaque manipulation ou vérification.
135
Obtention des éléments probants :

4. La validation par rapport aux pièces justificatives


Le recours aux sondages :

Sauf cas exceptionnels, le commissaire aux comptes ne peut examiner l'ensemble des
documents justificatifs et des écritures comptables. Il sélectionne l'échantillon sur
lequel il va appliquer ses procédés de vérification, selon la technique de sondage la
mieux adaptée aux circonstances :

Sondage orienté (prélèvements au hasard basés sur le jugement professionnel)

Ou

 Echantillonnage statistique.

136
Obtention des éléments probants :

5. Les recoupements internes


Plus il y’aura de sources d’informations différentes, meilleure sera la véracité d’un
élément. En effet, l’auditeur pourra être satisfait lorsque l’authenticité d’une opération
sera confirmée grâce au rapprochement de chiffres ou de faits provenant de sources
différentes.

Exemples de recoupements internes :


-Rapprochement entre amortissements et provisions au bilan et dotations et reprises au
compte de résultat.
-Rapprochement des charges de personnel au compte de résultat d’une part avec les
journaux de la paie, les déclarations à la CNSS et les déclarations à l’IGR, d’autre
part.
-Rapprochement entre le chiffre d’affaires commercial et le chiffre d’affaires
comptabilisé.
- Rapprochement entre le chiffre d’affaires déclaré à la TVA et le C.A. comptabilisé.
137
Obtention des éléments probants :

6. L’appréciation des évaluations

Pour certains postes il suffit à l’auditeur d’en vérifier l’existence, sans pour autant que
leur expression en unités monétaires ne pose problèmes : caisse, banque…

Pour d’autres postes par contre, le contrôle de l’existence se double d’une


appréciation des évaluations.

Exemples :
- Cas des stocks : une fois le contrôle des quantités effectué, il convient d’apprécier tant
les principes d’évaluation retenus par l’entreprise que leur application pratique.
-Cas des immobilisations : vérification du respect de la valorisation des
immobilisations, à l’entrée et à la clôture.
- Cas
des créances : accorder un intérêt particulier à la conversion des créances libellées
en monnaies étrangère et aux créances nécessitant une dépréciation.

138
Obtention des éléments probants :

7. La lettre d’affirmation

La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et complète, à la fin des travaux,
certaines déclarations importantes ayant une incidence sur les projets de conclusions de
l’auditeur. Elle porte sur les états de synthèse examinés et sur des éléments spécifiques
pour lesquels le l’auditeur ne peut obtenir d'éléments suffisamment probants ; une telle
lettre permet également de rappeler aux dirigeants sociaux leur responsabilité dans la
préparation des états de synthèse et dans l'information communiquée aux commissaires
aux comptes.

Attention : la lettre d’affirmation ne doit pas se substituer au rapport général.

139
Obtention des éléments probants :

8.Les programmes de travail

• L'exécution du programme de contrôle des comptes doit permettre aux commissaire aux
comptes de réunir des éléments probants suffisants pour s'assurer que les dispositions légales et
réglementaires auxquelles est soumise l'entreprise sont bien respectées.

140
Obtention des éléments probants :

9. Les programmes de travail

• L'examen d'ensemble des états de synthèse a pour objet de vérifier que le bilan, le
compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement
et l'état des informations complémentaires :

-sont cohérents, compte tenu de la connaissance générale de l'entreprise, de son secteur


d'activité et du contexte économique,

- concordent avec les données de la comptabilité,

- sont présentés selon les principes comptables et la réglementation en vigueur,

- tiennent compte des événements postérieurs à la date de clôture.

141
Obtention des éléments probants :

EXEMPLE : Audit des comptes clients


Programme de travail indicatif :

- Revue analytique

- Circularisation des clients

- Procédures alternatives
- Règlement subséquent ;
- Examen des pièces justificatives ;
- Test sur le cut-off

- Examen de la provision pour dépréciation

- Validation des écarts de conversion


142
Obtention des éléments probants :

Exemple : Audit des comptes de stocks


Programme de travail indicatif :

- Revue analytique

- Assistance à l’inventaire physique

- Vérification de la valorisation des stocks

- Vérification de la provision pour dépréciation

143
Obtention des éléments probants :

11. Les événements postérieurs à la clôture

 Généralités
 Traitement comptable
 Incidence sur les travaux de l’auditeur

144
Obtention des éléments probants :

1. Généralités
- Fondement : principe de spécialisation des exercices.
- Définition : un événement postérieur à la clôture est un événement intervenu au
cours de l’exercice qui n’est connu qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle
de l’établissement des comptes.
- Types :
 Événements ayant un lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
événements qui viennent confirmer ou infirmer une situation qui avait pris
naissance avant la clôture et qui fournissent ainsi des informations
complémentaires sur l’évaluation des actifs et passifs de l’entreprise à la
clôture de l’exercice.
 Événements n’ayant pas de lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
événements qui résultent de situations qui ont pris naissance après la date de
clôture mais avant la date d’arrêté des comptes.

145
Obtention des éléments probants :

2. Traitement comptable
 Événements ayant un lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
l’événements doit être rattaché à l’exercice :
 Si l’incidence financière est mesurable, les comptes doivent être ajustés ;
 Si l’incidence financière n’est pas mesurable, les comptes de l’exercice clos ne sont pas
ajustés mais une information est données dans l’ETIC ;
 Si l’événement est susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation il
convient de le mentionner dans l’ETIC.

 Événements n’ayant pas un lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :


l’événement ne doit pas être rattaché à l’exercice :
 Les comptes ne doivent pas être modifiés car les charges découlant de l’événements ne
trouvent pas leur origine dans l’exercice clos ;
 Une information dans l’ETIC est obligatoire si l’événement remet en cause la continuité
d’exploitation.
 Il est souhaitable d’en faire mention dans l’ETIC si l’événement est nécessaire à la
lecture des états de synthèse
146
Obtention des éléments probants :

6.2.3. Incidence sur les travaux de l’auditeur

Norme
Dans le cadre de ses vérifications le commissaire aux comptes met en œuvre les
vérifications nécessaires, afin d’identifier les événements intervenus
postérieurement à la date de clôture de l’exercice et pouvant avoir une incidence
significative sur les états de synthèse ou le patrimoine de la société.

Ces vérification sont effectuées jusqu’à un dat aussi rapprochée qu possibl d celle
de son rapport.

Lorsque de tels événements ont été identifiés, le commissaire aux comptes s’assure
qu’ils ont reçu un traitement conforme aux principes comptables et que
l’information en a été donnée dans les documents destinés aux associés.

Il informe de leur incidence éventuelle dans son rapport général.

147
Obtention des éléments probants :
Recherche systématique Simple connaissance

Date de clôture Arrêté des comptes Établissement du rapport TenueAGO

Lien direct et Le CAC a l'obligation d'informer Le CAC a l'obligation d'informer les Le CAC en informe les
prépondéran les dirigeants et les inviter à dirigeants et les inviter à modifier les dirigeants et suggère de
modifier les comptes et l’ETIC. comptes et/ou l’ETIC et/ou le rapport de modifier les comptes ou à
t
gestion. défaut un complément
d’information dans le RG si
La modification des comptes annuels les délais ne le permettent
implique la tenue d'une nouvelle réunion du pas. Sinon, il rédige une
Conseil d'administration pour approuver les communication qui sera lue
documents modifiés. dans l’AGO.
Pas de lien Le CAC a l'obligation d'informer Inviter les dirigeants à informer de Le CAC informe les
direct les dirigeants et les inviter à : l’événement au niveau du rapport de gestion. dirigeants sociaux des
Sinon le CAC donnera un complément événements intervenus qui
-Mentionner dans le rapport de d’information dans son rapport. devraient faire l'objet d'une
et gestion + souhaitable dans l’ETIC information lors de
prépondéran l'assemblée.
t - Mentionner obligatoirement
dans le RG et l’ETIC, si remise en
cause de la continuité
d’exploitation.

148
6. Obtention des élémentsprobants
 Correction de l’étude de cas :

Événement 3 :
ALPHA détient une importante participation dans une société algérienne. Les états financiers en provenance
de cette filiale viennent de parvenir durant le mois de février. Ils font apparaître un ralentissement sensible
dans l’activité de cette société : ralentissement qui se traduit par une importante baisse du résultat pour
l’exercice clos. Cette baisse entraîne une remise en cause significative des perspectives de rentabilité de la
filiale.

155
6. Obtention des élémentsprobants
 Correction de l’étude de cas :

Événement 4 :
Un matériel d’exploitation a été acquis dans les derniers jours de l’exercice N. Certains éléments relatifs aux
frais accessoires d’achat (transport et montage) n’étant pas connus exactement à la clôture de l’exercice, les
services comptables ont procédé à une évaluation. Durant le mois de janvier N+1, les documents relatifs aux
frais accessoires sont parvenus à l’entreprise permettant ainsi la détermination exacte du coût d’acquisition
du matériel.

156
6. Obtention des élémentsprobants
3. Travaux de fin de mission :

 Synthèse des travaux ;


 Contrôle des états de synthèse ;
 Revue des événements postérieurs à la clôture ;
 Note de synthèse.

157
6. Obtention des élémentsprobants
1. Synthèse des travaux :

Cette étape vise à s'assurer que le plan de mission (et ses adaptations) a été mené à terme ; elle est, à
ce titre, de la seule compétence du signataire.

Il est d'usage de matérialiser ainsi la conduite de finalisation de la mission :


- revue et visa par le chef de mission des travaux effectués et des conclusions intermédiaires
émises,
- examen des points soulevés et des solutions apportées,
- synthèse des redressements et reclassements suggérés (acceptés ou non),
- examen des points en suspens s'il en reste et de leur impact sur l'opinion,
-éventuellement, formalisation sur la base d'un questionnaire d'aide à la revue des remarques
suggérées par le déroulement de la mission.

158
6. Obtention des élémentsprobants
6.3.2. Contrôle des états de synthèse :

La revue ainsi effectuée permet à l'auditeur d'apprécier l'ensemble de l'information fournie par les
états financiers : bilan, compte de résultat et ETIC, par un nouvel examen analytique final (après
prise en compte des corrections suggérées) et lecture attentive de l'ETIC.

L'ETIC est en particulier, un document important en ce qu'il doit éclairer le lecteur des comptes sur
les principes et méthodes appliqués et apporter des informations sur les faits majeurs de la période
et le contenu de certains postes, voire communiquer des informations sur des termes non
comptabilisés (ainsi des engagements hors bilan).

159
6. Obtention des éléments probants
3. Note de synthèse :

La note de synthèse est le pendant du plan de mission.


Elle récapitule la démarche d'audit et les termes justifiant l'opinion émise ; on retrouve
généralement dans ce document, les paragraphes suivants :
- rappel des données caractéristiques de l'entité, de son activité,
- rappel des données caractéristiques de l'exercice et notamment les faits et chiffres marquants,
- rappel de la stratégie d'audit (dont les risques identifiés) et des seuils de signification retenus,
- rappel des contrôles menés,
- résumé des reclassements et redressements sollicités (acceptés ou non par l'entité),
-mention des incertitudes éventuelles, des changements de méthodes, des événements
postérieurs à la clôture significatifs,
- état des communications faites ou à faire,
- teneur de l'opinion.
160

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