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Rapport du TP de mécanique de fluide

3ème année génie civil 2 / G1


2021/2022

Réalisé par :
Hamsis Younes

Encadré par :
Mme. Merzouk Safae
1) Première expérience : Mesure du débit par
diaphragme et Venturi
A) Introduction
B) Objectif de l’essai
C) Etapes de l’essai et résultats obtenus
D) Conclusion
2) Deuxième expérience : Essai de Reynolds
A)Introduction
B) Objectif de l’essai
C) Etapes de l’essai et résultats calculés
D)Conclusion
1) Première expérience : Mesure du débit par
diaphragme et Venturi :
A) Introduction :
Les mesures du débit sont mises en œuvre dans la
technologie et les processus énergétiques à plus de
30% selon le processus d'impression d'effet. On
comprend en premier la mesure du débit au moyen des
réacteurs, diaphragmes et des réacteurs venturis
autrement dit canalisations de venturi.
Le Diaphragme :
Un diaphragme est une plaque mince percée d’un
orifice circulaire, que l’on place dans la conduite,
perpendiculairement au sens d’écoulement du fluide.
Comme dans la venturi, le débit du fluide étant
constant, on observe logiquement au passage de
l’orifice, une augmentation de la vitesse et une
diminution de la pression. De même, deux prises de
pression, en amont et en aval du diaphragme,
permettent de mesurer la différence de pression et
donc d’en déduire le débit volumique. Ce système, crée
néanmoins des pertes de charges plus importantes que
la venturi. Des pertes de charges caractéristiques
créées au niveau de l’orifice et qui dépendent du débit.

Le tube de Venturi :
Un tube de Venturi est un organe déprimogène
prenant la forme d'un tube comportant un
rétrécissement, qu'on utilise pour mesurer le débit
d'un fluide.
Il fonctionne suivant l'effet Venturi, décrit par le
physicien italien Giovanni Batista Venturi.
Le principe du tube de Venturi repose sur la mesure de
la différence de pression entre l'entrée et la zone
rétrécie du tube, qui est proportionnelle au carré du
débit.
Appareil de venturi
B) Objectif de l’essai :
L’objectif de l’essai c’est de mesurer le débit par
diaphragme et venturi d’eau en écoulement et de voir
si le débit théorique est près du débit expérimental.
C) Etapes de l’essai et résultats obtenus :
Au début, on ouvre la vanne et on fixe le débit à 500L/h
et après on prend note des valeurs des hauteurs
obtenues (H1, H2, H3, H6, H7) visualisées sur
l'appareil et après on prend un bécher et on le remplit
par l’eau qui circule et qui est stocké dans un grand
réservoir c’est donc un volume de l’eau relié au temps
qui est obtenue par le lancement d’un chrono et prise
du temps au moment où on stoppe l’écoulement.
Après on refait le même essai en ajoutant au débit de
500 L/h un débit de 50L/h chaque fois jusqu’à 1050L/h.
Essais Volume Temps H1 H2 H3 H6 H7
(ml) (s) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
500 560 6,34 380 370 378 202 184
550 580 3,59 384 374 380 202 178
600 680 3,99 388 372 382 200 172
650 700 3,69 392 374 386 200 164
700 620 3,09 392 374 386 198 160
750 760 3,46 396 374 388 200 154
800 880 3,64 400 376 392 198 146
850 780 3,19 404 374 394 198 142
900 760 2,69 408 376 398 196 132
950 720 2,57 412 376 402 196 122
1000 800 2,69 416 376 406 194 112
1050 800 2,42 422 378 410 194 102
Etude de Venturi :
D’après l’application du théorème de Bernoulli entre les
points 1 et 2 on aura :
1⁄2(v₁²−v₂²)+ g(z₁−z₂)+ (p₁−p₂)⁄ρ =0
v₁²⁄2g − v₂²⁄2g + z₁ − z₂ + p₁⁄ρg − p₂⁄ρg=0
v₁²⁄2g + z₁+ p₁⁄ρg = v₂²⁄2g + z₂ + p₂⁄ρg
on peut aussi écrire l’équation a cette forme :
or z₁+ p₁⁄ρg = h₁ et z₂ + p₂⁄ρg =h₂
Donc : v₁²⁄2g + h₁ = v₂²⁄2g + h₂
on a Q= V.S Donc V=Q⁄S
D’où : (Q⁄S₁)²⁄2g + h₁ = (Q⁄S₂)²⁄2g + h₂
h₁ −h₂ = (Q⁄S₂)²⁄2g−(Q⁄S₁)²⁄2g
2g.Δh= Q².(1⁄S₂² − 1⁄S₁²)
2g.Δh= Q².((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²)
Q² = ( 2g.Δh⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²))
Et on sais que S=πd²⁄4
Donc : Q = √( 2g.Δh⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²)) = K.√Δh tel que
K=√( 2g⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²))
D’où Q = K. √ΔH
Etude de Diaphragme :
Par application du théorème de Bernoulli entre les
points 6 et 7 on obtient:
v₆ ²⁄2g − v₇²⁄2g + z ₆ − z₇ + p ₆ ⁄ρg – p₇ ⁄ρg=0
v₆ ²⁄2g + z₆ + p₆ ⁄ρg = v₇²⁄2g + z ₇+ p₇⁄ρg or z₆ + p₆ ⁄ρg = h₆
et z₇ + p₇⁄ρg =h₇
Alors : v₁²⁄2g + h₆ = v₇²⁄2g + h₇
On a : Q= V.S Donc V=Q⁄S S=πd²⁄4
Donc (Q⁄ S₆)²⁄2g + h₆ = (Q⁄S₇)²⁄2g + h₇
h ₆ −h₇ = (Q⁄S₇)²⁄2g−(Q⁄S₆)²⁄2g
2g.Δh= Q².(1⁄S₇² − 1⁄S₆ ²)
Et on sait S=πd²⁄4
2g.Δh= Q².((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²)
Q² = ( 2g.Δh⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²))
Q = √( 2g.Δh⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²)) = K.√Δh tel que
K=√( 2g⁄((4⁄πd²)² −(4⁄πD²)²))
D) Conclusion :
Enfin, on peut dire qu’il est nécessaire de mesurer le
débit circulant dans les canalisations en étude dans un
projet hydraulique afin de minimiser les risques qui
peuvent nous affronter.
2) Deuxième expérience : Essai de Reynolds :
A) Introduction :
Pour Re<2000, l'écoulement est laminaire.
Pour 2000<Re<10000, l'écoulement est intermédiaire.
Pour Re>10000, l'écoulement est turbulent.
La distinction entre écoulement laminaire et
écoulement turbulent peut être déterminée à
l’aide du nombre de Reynolds Re. Le nombre de
Reynolds est un nombre sans dimension.
Lorsque le nombre de Reynolds est inférieur à
2300, on parle d’écoulement laminaire. À partir
d’un nombre de Reynolds égal à 2300, on parle
d’écoulement turbulent. Les écoulements ayant
le même nombre de Reynolds ont un
comportement similaire.
Dans les tuyaux traversés par un écoulement,
on calcule le nombre de Reynolds Re à partir du
diamètre intérieur du tuyau d, de la vitesse
moyenne du fluide v et de la viscosité
cinématique ν.
Appareil de Reynolds
B) Objectif de l’essai :
Le but de l’essai c’est de mesurer le débit par deux
types d’écoulements différents, l’écoulement laminaire
et turbulent.
C) Etapes de l’essai et résultats calculés :
On prend une quantité d’eau et on la met dans un
bécher c’est donc un volume en fonction du temps qui
est pris par le lancement d’un chrono et on stoppe le
chrono lors de fin de remplissage de notre bécher.
Les résultats expérimentaux :

Régime Mesure Volume Temps


Essai 1 106 13,78
Essai 2 86 11,26
Laminaire Essai 3 82 10,99
Essai 4 55 12,48
Essai 5 14 25,82
Essai 1 184 4,27
Essai 2 150 3,76
Turbulent Essai 3 136 3,93
Essai 4 88 7,53
Essai 5 30 12,59

Les résultats théoriques :


En utilisant la relation du débit : Q=V/T
On trouve :
Pour le régime laminaire :
Essai 1 : Q= 7,69 ml/s
Essai 2 : Q= 7,63 ml/s
Essai 3 : Q= 7,46 ml/s
Essai 4 : Q= 4,4 ml/s
Essai 5 : Q=0,54 ml/s
Pour le régime turbulent :
Essai 1 : Q= 43,09 ml/s
Essai 2 : Q= 39,89 ml/s
Essai 3 : Q= 34,6 ml/s
Essai 4 : Q= 11,68 ml/s
Essai 5 : Q=2,38 ml/s
Pour les vitesses : V=Q/S avec S= π ×d²/4
Pour le régime laminaire :
Essai 1 : V= 0,61 m/s
Essai 2 : V= 0,6 m/s
Essai 3 : V= 0,59 m/s
Essai 4 : V= 0,35 m/s
Essai 5 : V= 0,04 m/s
Pour le régime turbulent :
Essai 1 : V= 3,42 m/s
Essai 2 : V= 3,17 m/s
Essai 3 : V= 2,75 m/s
Essai 4 : V= 0,92 m/s
Essai 5 : V= 0,18 m/s
D) Conclusion :
Enfin l’étude du nombre Reynolds sert à mesurer les
vitesses et les débits dans deux types d’écoulements
laminaire et turbulent et comparer les résultats
expérimentaux et théoriques.

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