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COMPLEMENT DU COURS DE REPRODUCTION

TRAITEMENTS DE MAITRISE DE LA REPRODUCTION

On donne ici quelques exemples non exhaustifs de ce qui peut être fait en termes de
traitements hormonaux de maîtrise de la reproduction chez les animaux domestiques.

1.Progestatifs + oestrogènes :
Le schéma du polycopié (3ième avant dernière page du poly ayant pour titre « les traitements
hormonaux ») montre que :
- si l’implant de progestagènes est posé en début de cycle, l’association avec le valérate
d’oestradiol empêche le CJ de se développer. Au retrait de l’implant= arrêt de l’apport de
progestagènes, la femelle vient en chaleurs et ovule. Ici se situe l’intérêt de l’oestradiol =
écourter la durée de vie du CJ. Actuellement la réglementation n’autorise plus ou peu l’emploi
de cette molécule.
- Si l’implant est posé en milieu de cycle, le CJ évolue presque normalement et régresse vers
16-17ième jour. Dans ce cas, la durée nécessaire d’action de l’implant est inférieure à 18 jours.
Au retrait de l’implant, la femelle vient en chaleurs et ovule.
- Si l’implant est posé en fin de cycle, le CJ évolue normalement et au retrait, l’animal vient en
chaleurs et ovule.

A chaque fois, on pratique ensuite une double IA 48 h et 72 H après retrait de l’implant.

2.Progestatifs + prostaglandines :
On pose l’implant de NORGESTOMET ( = progestagènes) pendant 9 jours et on complète
par des prostagla ndines 48 h avant retrait de l’implant.
On rajoute de la PMSG au retrait et on réalise une IA 56 h après retrait.

3.Protaglandines seules :
On pratique un traitement aux prostaglandines injectables à 10-12 jours d’intervalle.
Attention : les prostaglandines ne sont lutéolytiques que si elles peuvent se fixer sur les
cellules cibles du CJ qui ne possèdent pas de récepteurs PGF2x dans les cinq premiers jours
du cycle. Le traitement est alors inefficace. C’est pourquoi 2 injections sont nécessaires si on
ne sait pas où se situe la vache dans son cycle.
Ce traitement n’est valable que pour les femelles cyclées qui seules ont un CJ.
Sur les animaux ainsi traités, on pratique une double IA à 72 et 96 h après la seconde injection
de prostaglandines.
On est contraint de faire 2 IA car la synchronisation n’est pas parfaite à cause de la non
destruction immédiate de tout CJ, la réussite de la destruction étant variable d’une vache à
l’autre.

CONCLUSION :
Les progestagènes sont seuls applicables couramment aux vaches allaitantes en raison du fort
pourcentage de génisses ou de vaches en anoestrus dans les délais souhaitables de mise à la
reproduction . Par contre, progestagènes et lutéolytiques sont utilisables indifféremment pour
les animaux laitiers car la plupart d’entre eux sont cyclés, donc ont un CJ à certains moments,
dans les délais classiques de mise à la reproduction.

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