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Université ADAM BArKA D’ABéché

Département D’inforMAtiqUe De gestion

Niveau : Licence 1

Dispensé par : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM Année Universitaire 2020-2021


Objectifs

Prérequis : Architecture de l’ordinateur

Objectifs spécifiques

 Connaître les différents types d’ordinateurs : de bureau, portable, smartphones, tablettes…

 Permettre à toute personne débutante de comprendre le fonctionnement d’un micro-

ordinateur,

 Identifier les composants d’un micro-ordinateur

 Connaître les mécanismes de base d’un système d’exploitation

 Comprendre la problématique du multitâche

 Connaître la notion de fichier, ses caractéristiques

 Connaître la notion de répertoires et partitions


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Sommaire du cours : environnement de micro-ordinateur

 ArchitectUre D ’Un Micro-ORDINATEUR


 Le systèMe D’expLoitAtion

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A perçU DU chApitre i : ArchitectUre D ’Un Micro-ORDINATEUR

 Ordinateur et évolution
 Les ordinateur en général
 Les micro-ordinateur en particulier
 fonctionneMent D’Un orDinAteUr
 Information – Informatique

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I Ordinateur et évolution

Si l’informatique s’est tellement développée, c’est parce qu’elle répondait à un besoin réel. En effet, dans une société où la rapidité se
mesure en terme de gains, l’arrivée de l’informatique a permis aux entreprises d’automatiser des tâches répétitives et donc coûteuses.
histoire de l’informatique débute par l’invention de machines (la fonction crée l’organe) qui au départ correspondent à des lignes
de pensée différentes. L’informatique résultera de la fusion des savoirs acquis dans ces domaines. Elle n’est pas une synthèse de plusieurs
disciplines, mais plutôt une discipline entièrement nouvelle puisant ses racines dans le passé. Seul l’effort permanent du génie créatif
humain l’a rendue accessible au grand public de nos jours.

Les automates

Les machines a calculer

Les 3 grandes lignes de pensée

Les machines
programmables

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I-1 Bref historique

Depuis 1944 l’ordinateur nous sert à communiquer, à jouer, à travailler...


Mais connaissons nous vraiment son histoire ?

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L’histoire du développement de l’ordinateur se présente de la manière suivante :
 En 1937, Howard Aiked crée le Mark 1 qui est un ordinateur programmable de 17 m de long sur 2,5 m de haut; son temps de calcul est
de 5 fois plus rapide que celui de l'homme;
 En 1938, Konrad Zuse a créé le Z.3, le premier ordinateur à utiliser le binaire au lieu du décimal et qui fonctionne grâce à des relais
électromécaniques;
 En 1947, il y a eu l’amélioration du Mark 1 (qui a été appelé Mark 2).L’unique différence entre les deux était le remplacement des
engrenages par des composants électriques;
 1942, L’ABC (Atanasoff Berry Computer) est crée. Il représente le premier ordinateur à tube (lampe allumée = 1, lampe éteinte = 0);
 En1946, c’est la disparition des pièces mécaniques dans l’ENIAC (Electronic Numérial Integrator And Computer) ; il occupe 1500 m2
et l’apparition des premiers programmes stockés en mémoire. Cet ordinateur de 30 tonnes consommait 140 kilowatts et effectuait 330
multiplications par seconde;
 En 1971, c’est la série des micros ordinateurs intégrant les transistors avec la naissance du Kenback 1 qui disposait d'une mémoire de
256 octets;
 En 1976, il y a eu la création du premier ordinateur Apple doté d’un microprocesseur et d’un clavier qui avaient consisté à améliorer
davantage non seulement la capacité de stockage, mais aussi le temps de traitement des données;

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 En 1981, c’est le grand tournant dans l’histoire de l’ordinateur avec l’apparition du premier ordinateur personnel (Personal Computer).
Cette époque constitue le point de départ de tout ce que nous connaissons aujourd’hui comme ordinateur.
Si l’ordinateur a connu un tel développement, qu’en est-il de ses différents éléments ?
Concernant les disques durs, nous pouvons noter l’apparition du premier disque dur en 1957 avec une capacité de 5 Mo, et ces derniers ont
non seulement été miniaturisés, mais aussi atteint la capacité de 260 Mo. De nos jours, cette capacité est évaluée en Go voir même To.
Quant aux processeurs, nous en avons tellement connus que nous nous sommes permis de présenter ci-après leur évolution :
 1971: Intel 4004 ;
 1972 : premier processeur 8008 d'Intel à 8 bits
 1973 : processeur 8080 ;
 1976 : Steve Wozniak et Steve Jobs créent le Apple I à 1Mhz, 4 Ko de RAM et 1 Ko de mémoire vidéo à 16 bits ;
 1981 : processeur 8080 à 5 Mhz ;
 1982 : processeur Intel 80286 ;
 1984 : premier processeur à 32 bits ;
 1989 : premier processeur 386 ;
 2000 : processeur AMD K6-2 ;
 2001 : Pentium III à 1,5 GHZ ;
 2002 : Pentium IV. Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 8
I.2 Evolution en images
L’ENIAC est le premier ordinateur entièrement électronique.
Il peut résoudre, en principe, tout les problème de calcul.
C’est une invention de John William Mauchly dévoilé au public le 14 février 1944

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Le transistor est le composant électronique actif qui est une grande étape dans l’histoire de l’ordinateur.
Le transistor a été inventé par les Américains John BARDEN, William SHOCKLEY et Walter BRATTAIN en 1947

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SSEC a été inventé par Wallace Eckert a l’aide de son équipe en 1948. C’est un calculateur a programme enregistrer et qui permet de lire
les instructions de l’une des boucles de papier voire même en mémoire .

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Maurice Wilkes et son équipe mettent au point l’EDSAC ,en 1949,il est basé sur le design de l’EDVAC de Von Neuman. La mémoire
d’une taille de 512 mots 17 bits était composée de lignes a retard mercure.

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Le Raspberry Pi(prononcé comme « Raze » « Berry » « Paille » en anglais) est un petit ordinateur de la taille d’une carte bancaire. Il a été
conçu par une fondation éducative à but non-lucratif pour faire découvrir le monde de l’informatique sous un autre angle.

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I.3 Catégories des ordinateurs

I.3.1 Les machines à calcule


La Pascaline de Pascal, 17ème siècle. Pascal invente la Pascaline, première machine à calculer (addition et soustraction seulement), pour les
calculs de son père. La machine multiplicatrice de Leibniz, 17ème siècle. Leibniz améliore la machine de Pascal pour avoir les quatre
opérations de base (+,-,*,/).

I.3.2 Les automates


Les automates, les horloges astronomiques, les machines militaires dès le 12ème siècle.

I.3.3 Les machines programmables


Le métier à tisser de Jacquard, 1752-1834
Début de commercialisation des machines mécaniques scientifiques (usage militaire en général).
Babage invente la première machine analytique programmable.

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I.4 Les générations

I.4.1 Première génération 1945 - 1954


Informatique scientifique et militaire
 Il faut résoudre les problèmes des calculs répétitifs.
 Création de langages avec succès et échecs dans le but de résoudre les problèmes précédents. Technologie lourde (Tube et tore de
ferrite), qui pose des problèmes de place et de consommation électrique.
Les très grandes nations seules possèdent l’outil informatique.
I.4.2 Deuxième génération 1955-1965
Naissance de l’informatique de gestion.
Nouvelle technologie basée sur le transistor et le circuit imprimé. Le Fortran règne en maître incontesté. Le langage de programmation
Cobol orienté gestion, devient un concurrent de Fortran.
Les nations riches et les très grandes entreprises accèdent à l’outil informatique
I.4.3 Troisième génération 1966-1973
Naissance du circuit intégré.
 Nouvelle technologie basée sur le transistor et le circuit imprimé.
 Les ordinateurs occupent moins de volume, consomment moins d’électricité et sont plus rapides. Les ordinateurs sont utilisés le plus
souvent pour des applications de gestion. Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 15
Les PME et PMI de tous les pays peuvent se procurer des matériels informatiques
I.4.4 Quatrième génération à partir de 1974
Naissance de la micro-informatique
La création des microprocesseurs permet la naissance de la micro-informatique(le micro-ordinateur Micral de R2E est inventé par un
français François Gernelle en 1973). Steve Jobs (Apple) invente un nouveau concept vers la fin des années 70 en recopiant et en
commercialisant les idées de Xerox parc à travers le MacIntosh et son interface graphique.
Un individu peut actuellement acheter son micro-ordinateur dans un supermarché.
Nous observons un phénomène fondamental :
la démocratisation d’une science à travers un outil. L’informatique qui à ses débuts était une affaire de spécialistes, est
aujourd’hui devenue l’affaire de tous; d’où l’importance d’une solide formation de tous aux différentes techniques utilisées par la science
informatique, car la banalisation d’un outil ou d’une science a son revers : l’assoupissement de l’attention envers les inconvénients
inhérents à tout progrès technique.
Etant donné toute cette évolution, il importe de se poser la question “comment se présentera l’ordinateur demain ?”.

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II Les ordinateurs en général
I.1 Présentation de l’ordinateur
Machine : Ordinateur, Robot, système embarquée, téléphone, etc.
Ordinateur : « C’est un appareil, une machine qui permet de réaliser, d’exécuter des opérations, des calculs, c’est un calculateur. »
imedias.pro
« Un ordinateur est une machine électronique qui fonctionne par la lecture séquentielle d’un ensemble d’instructions, organisées en
programmes, qui lui font exécuter des opérations logiques et arithmétiques sur des chiffres binaires. » wikipedia
Un ordinateur est un ensemble de circuits électronique permettant de manipuler des données sous forme binaire, c’est-à-dire sous forme de
bits.
II.2 Types d’ordinateurs
 Les gros systèmes: les mainfirmes , les supercalculateurs(gros calculs: recherche, industrie, météo….)
 Les ordinateurs en entreprise: serveurs applicatif métier, serveurs intranet ou internet, etc.
 Les ordinateurs de systèmes embarqués: voitures, tracteurs véhicules ou machines industrielles.
 Les ordinateurs individuels et familiaux: appelés micro-ordinateurs fixes(bureautiqe, internet, jeux….). Pc est né chez IBM en 1980.
 Les micro-ordinateurs portables: facilement transportables et autonomes(personnes nomades)
 Les ordinateurs de poches: PDA ou assistances personnels(agenda, gestionnaires de taches, carnet d’adresse, messageries…) certains
téléphones portables….. Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 17
Toute machine capable de manipuler des informations binaires peut être qualifiée d’ordinateur. Toutefois, la plupart des personnes pensent
à un ordinateur personnel (PC, abréviation de personal computer), le type d’ordinateur le plus présent sur le marché.
Toutefois il existe beaucoup d’autres types d’ordinateurs (n’étant pas des PC):
 Amiga
 Atari
 Apple Macintosh
 stations Alpha
 stations SUN
 stations Silicon Graphics
II.3 Utilité de l’ordinateur
 Un ordinateur est une machine à traiter de l’information.
 L’information est fournie sous forme de données traitées par des programmes (exécutés par des ordinateurs).

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II .4 Composition minimale d’un ordinateur : le cœur
 Une mémoire Centrale
 Une unité de traitement avec son UAL (unité de calcul).
 Une unité de commande ou contrôle.
 Une ou plusieurs unités d’échanges.

Schéma simplifié du cœur de l’ordinateur


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II.5 les périphériques en général
ils sont chargés d’effectuer des tâches d’entrées et/ou de sortie de l’information. En voici quelques uns.
II.5.1 Périphériques d’entrée
Clavier, souris, crayon optique, écran tactile, stylo code barre, carte son, scanner, caméra, etc.
II.5.2 Périphériques de sortie
Ecran, imprimante, table traçante, carte son, télécopie, modem etc.
II.5.3 Périphériques d’entrée sortie
Mémoire auxiliaire (sert à stocker les données et les programmes):
 Stockage de masse sur disque dur ou disquette.
 Bande magnétique sur dérouleur ou sur streamer.
 CD-Rom, DVD, disque magnéto-électrique etc.
II.5.4 Pour relier tout le monde : Les Bus
Les Bus représentent dans l’ordinateur le système de communication entre ses divers constituants. Ce sont :
 le Bus d’adresses,(la notion d’adresse est présentée plus loin),
 le Bus de données,
 le Bus de contrôle.
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III Le micro-ordinateur en particulier

Un micro-ordinateur est un ensemble de composants qui, connectés entre eux, permettent de créer, consulter, modifier ou enregistrer des
documents. Ces documents peuvent être de type aussi divers que des fichiers texte, audio, image ou vidéo.
C’est donc un outil très intéressant car il permet d’utiliser l’ensemble des différents médias d’information et de communication: c’est un
outil multimédia.
Différents éléments composent le micro-ordinateur. Les principaux sont l’unité centrale (appelée encore UC, c’est là où sont stockées et
traitées toutes les données informatiques) se présentant souvent sous la forme d’une tour, puis les périphériques écran (ou moniteur),
clavier et souris nécessaires afin de communiquer avec l’unité centrale. D’autres périphériques, avec pour chacun une fonction propre,
peuvent également venir se greffer à l’UC tels que : haut parleur, imprimante, scanner … Ils ne sont cependant pas indispensables au
fonctionnement du micro-ordinateur.
Avant d’aller plus loin, attardons-nous sur l’unité centrale afin de détailler ses différents composants électroniques, car c’est là l’élément
principal du micro-ordinateur.

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III.1 Composition matérielle d’un micro-ordinateur de type pc

Un boiter: il va abriter les composants essentiels de l’ordinateur. diverses formes et dimensions existent (tour, mini ou moyen
tour, a plat, etc…).

Ecran

Unité centrale

Souris
Clavier

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III.2 L’Unité Centrale

Cette partie, quoique technique, en est relativement simplifiée. Elle est nécessaire en vue d’une meilleure compréhension du
fonctionnement du micro-ordinateur.
 la carte mère : c’est la carte électronique centrale et principale de l’UC, sur laquelle vont reposer différents composants électroniques
(micro-processeur, mémoire RAM, bus de données…) et à laquelle sont connectées d’autres cartes électroniques, permettant ainsi à
toutes ces ressources ainsi qu’aux périphériques (externes à l’UC) de communiquer entre eux.
 le micro-processeur : composant électronique principal de la carte mère, c’est lui qui opère les instructions en exécutant
séquentiellement diverses opérations, dont le rythme est donné par une horloge. Les micro-processeurs vont de quelques centaines de
Méga Hertz (MHz) jusqu’à plus de 3 Giga Hertz (GHz).
 la mémoire RAM (Random Access Memory), SDRam, DDR, DDR2, appelée encore mémoire vive, elle se présente sous forme de
barrettes que l’on vient insérer sur la carte mère. Elle est nécessaire à l’exécution des instructions par le micro-processeur. C’est une
mémoire à lecture écriture, c’est à dire que les informations stockées sont perdues après coupure de l’alimentation électrique.
Elle est associée à deux types de valeurs : capacité de stockage de plusieurs centaines de Méga Octets (MO) à plusieurs Giga Octets (GO)
et vitesse d’exécution de plusieurs centaines de MHz à plusieurs Giga Hertz (GHz).

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 le bus interne ou système (FSB) : c’est une nappe de fils électriques en parallèle, qui relie la mémoire au micro-processeur et qui
permet d’exécuter les instructions en véhiculant les données. Il est associé à deux valeurs : sa largeur ou nombre de fils (quantité de bits
transmis en parallèle) et sa fréquence de l’ordre de plusieurs centaines de MHz.
 le disque dur : c’est un boîtier interne connecté à la carte mère sur lequel vont être stockées les données informatiques telles que le
système d’exploitation, les programmes et les fichiers documents. C’est de la mémoire de stockage, c’est à dire qu’elle est non
effaçable, même après coupure de l’alimentation électrique. Les valeurs qui lui sont associées sont de deux types : capacité de stockage
de plusieurs centaines de GO à quelques téra octets (TO) et rapidité de plusieurs milliers de tours par minute.
 les lecteurs et graveurs de CD Rom ou DVD Rom : ce sont des boîtiers connectés à la carte mère, qui permettent, respectivement, de
lire et d’enregistrer des données informatiques sur des supports de type disque compact. Un CD Rom peut contenir environ 700 Mo de
données. Un DVD Rom peut lui contenir entre 4 et 5 Go de données. Il est plutôt réservé, en général, aux données vidéo.
 les cartes électroniques (autres que la carte mère) : insérées sur les ports de la carte mère, elles ont une façade externe (à l’UC) sur
laquelle on vient raccorder, à l’aide de câbles spéciaux, les périphériques correspondants. Les cartes les plus utilisées sont :
 les cartes PCI : cartes son, modem, d’acquisition vidéo …, elles sont positionnées sur les ports blanc de la carte mère.
 la carte graphique (ou vidéo) : de type AGP, elle est positionnée sur le port marron de la carte mère. Ce type de carte est aujourd’hui
remplacé par les cartes PCI Express (port blanc ou de couleur) Les nouvelles cartes vidéo sont équipées de leur propre mémoire, afin
de ne pas solliciter la mémoire vive de la carte mère, ainsi que d’un coprocesseur graphique permettant ainsi une plus grande fluidité de
l’image de l’écran. Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 24
Remarques : Certaines cartes électroniques peuvent être déjà intégrées dans la carte mère : on parle alors de « chipset ». Certains modules
(disque dur, lecteur/graveur, modem) peuvent être externes à l’UC : on vient alors les connecter à celle-ci.
La connaissance de tous ces composants, énumérés en amont, est importante car le type, la marque, ainsi que les valeurs (fréquence et
capacité de stockage) qui leur sont associés, déterminent la valeur d’achat d’un micro-ordinateur.
La compréhension intégrale de cette partie n’est cependant nullement indispensable à un bon usage de l’ordinateur ;-)
NB : Unité de capacité de stockage : Octet
Unité de fréquence : Hz (nombre de pulsations par seconde).
III.3 Les périphériques
Il y a d’une part les périphériques nécessaires au fonctionnement de l’ordinateur : il s’agit de l’écran, de la souris et du clavier. Le clavier
et la souris sont connectés aux ports PS/2 (de couleur respective mauve et vert) de la carte mère. L’écran lui est connecté au port vidéo
(VGA ou DVI) de la carte graphique (insérée sur la carte mère).
Pour tout autre périphérique, de même on utilise un câble et un port spécifiques. Pour une imprimante on peut être amené à utiliser un
câble parallèle et le port parallèle à l’arrière de l’UC
Ce mode de connexion, qui permet de véhiculer des informations entre l’ordinateur et un périphérique donné, varie en fonction du type de
communication échangée. Mais une norme standard et universelle de communication est en train de suppléer toutes les autres : il s’agit du
fameux USB.
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VI Fonctionnement d’un ordinateur
VI.1 Langage de l’ordinateur

 Ordinateur : langage binaire


 Humain : Langage, décimal, hexadécimal, etc.

Pourquoi l’ordinateur ne comprends que le binaire?


Comment faire communiquer ces 2 entités? S’entendre sur un lagage commun , le binaire

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 Le codage binaire(base2) consiste a utiliser deux etats( representés par lezs chiffres 0 et 1) pour coder les informations. 1(ou vrai) et

0(ou faux):

 Pour ce codage dans l’ordinateur? Tout simplement parce que les bases électroniques sur lesquelles reposent tout ordinateur ne

permettent que ces deux états:

Exemple: soit le courant électrique passe soit il ne passe pas.

 Un élément de base ayant ces deux états est appelé un bit

 On encode les caractères en binaire.

Caractère sur 8 bits. Exemple : la lettre ‘a’= 0110 0001=97(décimal)

 Les normes ASCCII et UNICODE

Code Américain Normalisé pour echange d’information

Contient les carectere necessaires pour ecrire en anglais(ASCII)

Caractere accentués(UNICODE)

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 En base décimale(10), un nombre peut s’écrire : 584. cela signifie que 548 = 5 * 102 + 4 * 101 + 8 *1 00. Un nombre écrit en base

décimale est donc un nombre pouvant s’écrire à l’aide de puissance de 10.

 En binaire, c’est le même principe, sauf que les nombres s’écrient à l’aide de puissance de 2.

exemple

10100(en base 2) = 1 * 24 + 0 * 23 + 1 * 22 + 0 * 21+ 0 * 20 = 20 (en base 10).

47(en base 10) = 1 * 54 + 0 * 24 + 1 * 23 + 1 * 22 + 1* 21 + 1 * 20 =101111(en base 2)

Lorsqu’on écrit : 10100 en base 2, cela signifie :

1 fois 24, soit 16

0 fois 2 3, soit 0

1 fois 22, soit 4

0 fois 21, soit 0

0 fois 20, soit 0

Et l’addition 16 + 0 + 4 + 0 + 0 nous donne bien 20 ! Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 28


Tableau de correspondance entre différentes bases
Base 10 Base 2 Base 8 Base 16
0 0000 0 0
1 0001 1 1
2 0010 2 2
3 0011 3 3
4 O100 4 4
5 0101 5 5
6 0110 6 6
7 0111 7 7
8 1000 10 8
9 1001 11 9
10 1010 12 A
11 1011 13 B
12 1100 14 C
13 1101 15 D
14 1110 16 E
15 1111 17 F
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VI.2 Unité de mémoire

 L’octet est l’unité d’information composé de 8 bits. Il permet de stocker un caractère, telle qu’une lettre ou un chiffre
 Ce regroupement de nombres par série de 8 permet une lisibilité plus grande, au même titre que l’on apprécie, en base décimale, de
regroupement les nombres par trois pour pouvoir distinguer les milliers/ par exemple le nombre 1 256 245 EST plus lisible que
1256245

8 bits 1 octet(0)

1024octets 1 kilo-octets (Ko)

1024 kilo-octets 1 Méga-octets (Mo)

1024 Méga-octets 1 Giga-octets (Go)

1024Giga-octets 1 Téraoctets (To)

Table de conversion(taille mémoire)

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V Information – Informatique
V.1 Définition

L’information est le support formel d’un élément de connaissance humaine susceptible d’être représentée à l’aide de conventions (codages)

afin d’être conservée, traitée ou communiquée.

L’informatique est la science du traitement de l’information dans les domaines scientifiques, techniques, économiques et sociaux.

Une donnée est la représentation d’une information sous une forme conventionnelle (codée) destinée à faciliter son traitement.

Schéma simplifié du traitement de l’information


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V.2 Comment choisir un ordinateur de qualité ?

Processeur : Nombre de cœurs du processeur (dual-core, quad-core), technologie (HyperThreading, Turbo Boost), Fréquence(GHz), taille

de la mémoire cache (Mo).

Mémoirevive (RAM) : Plus la capacité de la RAM est importante plus le processeur aura rapidement accès aux données qu’il doit traiter.

La plupart des portables sont livrés avec 2Go à 8 Go de RAM.

Espace de stockage : Taille du disque Dur (To), rapidité d’accès(Tours/min)

Cartegraphique : élément clé pour les amateurs de jeux vidéo ou d’animation 3D. Choisir une carte avec processeur graphique puissant.

Connectique : HDMI, VGA, USB ou Firewire (plus rapide)

Autonomie : 2 à 8h

Système d’exploitation : Windows, MACOS, Linux24

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A perçu du chapitre 2 : le système D’expLoitAtion

 qU’est ce qU’Un systèMe inforMAtiqUe?


 notion De systèMe D’expLoitAtion
 Les OS des micro-ordinateurs
 Les logiciels
 Les pilotes

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I Qu’est ce qu’un système informatique?

Jusqu’à présent nous ne nous sommes intéressés qu’aux composants physiques de l’ordinateur, ce qu’on appelle, par vulgarisation
informatique, la partie « Hardware ».
Ce que nous allons découvrir à présent est la partie « software » : elle concerne les logiciels, programmes, applications informatiques, ainsi
que les systèmes d’exploitation.
Un système informatique est un ensemble de matériels et de logiciels destinés à réaliser des tâches mettant en jeu le traitement
automatique de l’information.
Lorsque l’on parle de système informatique, on peut en première approche distinguer 3 niveaux:

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I.1 Les utilisateurs
Il s’agit de toute personne qui utilise des logiciels ignorant éventuellement tout du fonctionnement interne d’une machine ou de la
programmation.
Exemple: Une secrétaire, un comptable, un gestionnaire, un architecte, un imprimeur, ...
II.2 Les logiciels
Un logiciel (En anglais SoftWare) est constitué d’un ensemble de programmes s’exécutant dans le système. Ces logiciels sont destinés à
des fins ludiques, éducatives ou professionnelles. Ceux-ci sont réalisés par des équipes d’analystes et de programmeurs, sous la direction
de chefs de projets, pour rejoindre ensuite le circuit commercial.
Exemples :
 OOWriter(Texteur, Microsoft)
 OOCalc(Tableur, Microsoft)
 Visual Basic (Compilateur)
 PostgreSQL (Système de gestion de bases de données)
 Windows XP (Système d’exploitation, Microsoft)
 Unix Linux (Systèmes d’exploitation)
 etc .
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Dans la couche logicielle, on distingue les logiciels SYSTEMES des logiciels APPLICATIFS. Les logiciels
Systèmes constituent le système d’exploitation de l’ordinateur.
Ce système d’exploitation est indispensable au fonctionnement de l’ordinateur : il donne les outils minimum pour l’utilisation d’un
ordinateur.
Nouveau schéma :

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I.3 Généralité de système d’exploitation

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II Notion de système d’exploitation
Un ordinateur est constitué de matériel (hardware) et de logiciel (software). Cet ensemble est à la disposition de un ou plusieurs

utilisateurs. Il est donc nécessaire que quelque chose dans l’ordinateur permette la communication entre l’homme et la machine. Cette

entité doit assurer une grande souplesse dans l’interface et doit permettre d’accéder à toutes les fonctionnalités de la machine.

Le système d’exploitation d’un ordinateur ou d’une installation informatique est un ensemble de programmes qui remplissent deux

grandes fonctions :

 gérer les ressources de l’installation matérielle en assurant leurs partages entre un ensemble plus ou moins grand d’utilisateurs ;

 assurer un ensemble de services en présentant aux utilisateurs une interface mieux adaptée à leurs besoins que celle de la machine

physique.

La communication d’un tel système avec le monde extérieur est assurée par des organes d’accès ; ceux-ci permettent également une

interaction avec des dispositifs physiques que le système informatique est chargé de surveiller ou piloter.

Nous noterons OS par la suite pour Operationg System.

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Drivers

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La fonction d’un système informatique est la fourniture de prestations (services) capables d’aider à la réalisation de problèmes usuels :
 Gestion de l’information : stockage, désignation, recherche, communication, protection contre les intrusions ou les incidents ;
 Préparation et mise au point de programmes ;
 Gestion de l’ensemble des ressources pour permettre l’exploitation des programmes (c’est à dire création d’un environnement
nécessaire à l’exécution du programme).
 Gestion et partage de l’ensemble des ressources (matériels, informations,...) entre l’ensemble des usagers.
On peut considérer que cet ensemble de prestations, fournies par le système d’exploitation, constitue pour l’usager de ce système, une
machine nouvelle qualifiée d’abstraite ou de virtuelle, par opposition à la machine physique réalisée par l’assemblage de composants
matériels.

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II.1 Fonctions du système d’exploitation
Le système d’exploitation d’un ordinateur est chargé d’assurer les fonctionnalités de communication et d’interface avec l’utilisateur. Un
OS est un logiciel dont le grand domaines d’intervention est la gestion de toutes les ressources de l’ordinateur :
 mémoires,
 fichiers,
 périphériques,
 entrée-sortie,
 interruptions, synchronisation...
Un système d’exploitation n’est pas un logiciel unique mais plutôt une famille de logiciels. Une partie de ces logiciels réside en mémoire
centrale (nommée résident ou superviseur), le reste est stocké en mémoire de masse (disques durs par exemple). Afin d’assurer une
bonne liaison entre les divers logiciels de cette famille, la cohérence de l’OS est généralement organisée à travers des tables d’interfaces
architecturées en couches de programmation. La principale tâche du superviseur est de gérer le contrôle des échanges d’informations entre
les diverses couches de l’OS.

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II.2 Le Noyau
Réside en mémoire (fréquence élevée des interventions)
 Petite taille
 Gestion du processeur: reposant sur un allocateur ( dispatcher ) responsable de la répartition du temps processeur entre les différents
processus, et un planificateur ( scheduler ) déterminant les processus à activer, en fonction du contexte.
 Gestion des interruptions : Les interruptions sont des signaux envoyés par le matériel, à destination du logiciel, pour signaler un
évènement.
 Gestion du multitâches : Simuler la simultanéité des processus coopératifs (les processus devant se synchroniser pour échanger des
données) et gérer les accès concurrents aux ressources (fichiers, imprimantes, ...)
II.3 Le système de gestion de fichiers
Le concept de fichiers est une structure adaptée aux mémoires secondaires et auxiliaires permettant de regrouper des données.
Le rôle d’un système d’exploitation est de donner corps au concept de fichiers (les gérer, c’est à dire les créer, les détruire, les écrire
(modifier) et les lire, en offrant la possibilité de les désigner par des noms symboliques).

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II.3 Les rôles de systèmes d’exploitation
Un SE résout les problèmes relatifs à l’exploitation de l’ordinateur en garantissant :
 Une gestion efficace, fiable et économique des ressources physiques de l’ordinateur (notamment les ressources critiques telles que
processeur, mémoire…) : il ordonne et contrôle l’allocation des processeurs, des mémoires, des icônes et fenêtres, des périphériques,
des réseaux entre les programmes qui les utilisent. Il assiste les programmes utilisateurs. Il protège les utilisateurs dans le cas d’usage
partagé.
 Il propose à l’utilisateur une abstraction plus simple et plus agréable que le matériel : une machine virtuelle permettant l’interaction
avec les utilisateurs en leur présentant une machine plus simple à exploiter que la machine réelle
 Outre l’interaction «directe» (au moyen de terminaux ou de consoles dans le cas d’Unix ou MS DOS), les systèmes offrent le
«traitement par lots» (batch). Ce mode de traitement non- interactif est obtenu en regroupant les commandes dans un fichier alors
appelé script.
II.4 Finalités du système d’exploitation
 Gestion des informations : stockage, recherche protection ;
 Gestion des ressources matérielles et logicielles : optimisation, sécurité, exécution des applications, partage entre usager ;
 Assurer une sécurité vis à vis du matériel et personnel ;
 Rendre compte de l’activité de la machine.
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II.5 Les principaux types d’ OS
Nous avons vu dans le tableau synoptique des différentes générations d’ordinateurs que les OS ont subi une évolution parallèle à celle des
architectures matérielles. Nous observons en première approximation qu’il existe trois types d’OS différents, si l’on ignore les systèmes
rudimentaires de la 1ère génération.
II.5.1 Monoprogrammation
La 2ème génération d’ordinateurs est équipée d’OS dits de « monoprogrammation » dans lesquels un seul utilisateur est présent et a accès à
toutes les ressources de la machine pendant tout le temps que dure son travail.
II.5.2 Multiprogrammation
La 3ème génération d’ordinateur a vu naître avec elle les OS de multiprogrammation. Dans un tel système, plusieurs utilisateurs peuvent
être présents en « même temps » dans la machine et se partagent les ressources de la machine pendant tout leur temps d’exécution.
II.5.3 Temps partage
Il s’agit d’une amélioration de la multiprogrammation orientée vers le transactionnel. Un tel système organise ses tables d’utilisateurs sous
forme de files d’attente. L’objectif majeur est de connecter des utilisateurs directement sur la machine et donc d’optimiser les temps
d’attente de l’OS (un humain étant des millions de fois plus lent que la machine sur ses temps de réponse).
La 4ème génération d’ordinateur a vu naître les réseaux d’ordinateurs connectés entre eux et donc de nouvelles fonctionnalités, comme
l’interfaçage réseau, qui ont enrichi les OS déjà existants. De nouveaux OS entièrement orientés réseaux sont construits de nos jours.
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II.6 Systèmes d’exploitation actuels
De nos jours, les systèmes d’exploitation sont des systèmes de multiprogrammation dirigés vers certains type d’applications, les trois types
d’application les plus significatifs.
II.6.1 Système interactif
Un tel système a vocation à permettre à l’utilisateur d’intervenir pratiquement à toutes les étapes du fonctionnement du système et pendant
l’exécution de son programme (Windows XP, Linux sont de tels systèmes).
II.6.2 Système temps réel
Comme son nom l’indique, un système de temps réel exécute et synchronise des applications en tenant compte du temps, par exemple un
système gérant une chaîne de montage de pièces à assembler doit tenir compte des délais de présentation d’une pièce à la machine
d’assemblage, puis à celle de soudage etc…
Voici quelques exemples de systèmes d’exploitation temps réel : OS-9 ; RTLinux (RealTime Linux) ; QNX ; VxWorks…

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II.6.3 Système embarqué
C’est un système d’exploitation dédié à des applications en nombre restreint et identifiées : par exemple un système de gestion et de
contrôle des mesures à l’intérieur d’une sonde autonome, un système pour assistant personnel de poche, système pour téléphone portables
se connectant à internet etc…
Les principales caractéristiques d’un système d’exploitation de multiprogrammation sont fondées sur la gestion des processus et la gestion
de la mémoire à allouer à ces processus.
Exemple PDA
Les principaux systèmes embarqués «grand public» pour assistants numériques personnels sont : Windows CE, Windows Mobile,
Windows Smartphone, etc.

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II.7 Les autres systèmes
II.7.1 Systèmes distribués
Coopération entre machines qui mettent en commun leurs ressources (nécessité de matériels et de fonction de communication).
 Plus grande tolérance aux pannes, augmentation des possibilités de calcul, partage des ressources
 Gestion de la communication entre les machines et les processus
II.7.1 Systèmes parallèles
Répartition de la charge de calcul sur une architecture matériel dotée de plusieurs Multiprocesseurs (CPU) partageant bus, horloge,
mémoire, périphériques, ...
 Calcul plus important, réduction des coûts, fiabilité
 Gestion des communications, adapter le traitement

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II.8 Les types de systèmes d’exploitation
On distingue plusieurs types de systèmes d’exploitation, selon qu’ils sont capables de gérer simultanément des informations d’une
longueur de 16 bits, 32 bits, 64 bits ou plus.
Système Codage Mono-utilisateur Multi-utilisateur Mono-tâche Multitâche

DOS 16 bits x x
WINDWS 3.1 16/32 x non préemptif
Windows 95/98/Me 32 x préemptif

windowsNT/2000 32 x préemptif

Windows XP 32/64 x préemptif


Windows 7 32/64 x préemptif
Unix/linux 32/64 x préemptif
MAC/OS X 32 x préemptif
VMS 32 x préemptif

Un système est dit préemptif lorsqu’il possède un ordonnanceur (aussi appelé planificateur), qui répartit, selon des critères de priorité, le
temps machine entre les différents processus qui en font la demande.
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III Les OS des micro-ordinateurs
Les micro-ordinateurs apparus dans le grand public dès 1978 avec le Pet de Commodore, l’Apple et l’IBM-PC, ont répété en accéléré les
différentes phases d’évolution des générations d’ordinateurs. Les OS des micro-ordinateurs ont suivi la même démarche et sont partis de
systèmes de monoprogrammation comme MS-DOS et MacOS pour évoluer en systèmes multitâches (version affaiblie de la
multiprogrammation) avec OS/2 , windows et Linux.
De nos jours un OS de micro-ordinateur doit nécessairement adopter des normes de convivialité dans la communication homme machine
sous peine d’être rejeté par le grand public. Là, gît à notre sens, un des seuls intérêts de l’impact puissant du marché sur l’informatique. La
pression des masses de consommateurs a fait sortir l’informatique des milieux d’initiés, et s’il n’y avait pas cette pression, les OS seraient
encore accessibles uniquement par des langages de commandes textuels dont les initiés raffolent (la compréhension d’un symbolisme
abstrus dénotant pour certains la marque d’une supériorité toute illusoire et assez insignifiante). Notons aussi que la réticence au
changement, la résistance à la nouveauté et la force de l’habitude sont des caractéristiques humaines qui n’ont pas favorisé le
développement des interfaces de communication. La communication conviviale des années 90-2000 réside essentiellement dans des
notions inventées dans les années 70-80 à Xerox PARC (Palo Alto Research Center of Xerox), comme la souris, les fenêtres, les menus
déroulants, les icônes, et que la firme Apple a commercialisé la première dans l’OS du MacIntosh dès 1984. Windows de Microsoft et
OS/2 d’IBM se sont d’ailleurs ralliés à cette ergonomie.

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Outre le système Mac OS (un Unix-like version OS X) du MacIntosh d’Apple qui ne représente qu’une petite part du marché des OS
vendus sur micro-ordinateurs ( environ 3% du marché), deux OS se partagent en proportion très inégale ce même marché Windows de
Microsoft ( environ 90% du marché) et Linux OS open source du monde libre ( moins de 10% du marché), Linux représentant presque
50% des OS installés pour les serveurs Web. Le BeOs est un autre système Unix-like développé pour micro-ordinateur lui aussi fondé sur
des logiciels GNU mais il est officiellement payant (le prix est modeste et équivalent aux distributions de Linux).
III.1 Le système d’exploitation du monde libre Linux
Tannenbaum écrit en 1987 pour ses étudiants, un système d’exploitation pédagogique baptisé MINIX fondé sur le système UNIX : C’est a
naissance d’un système d’exploitation fondé sur Unix sans droit de licence. Linus Thorvalds reprend l’OS Minix et en 1994, la première
version opérationnelle et stable d’un nouveau système est accessible gratuitement sous le nom de LINUX.
UNIX est un OS de multiprogrammation commercial fondé lui même sur les concepts du système MULTICS et construit par des
chercheurs du MIT et des laboratoires Bell. Il s'agissait d'une version allégée de MULTICS qui a fonctionné durant les années 1960-1970
sur de très gros ordinateurs. Les centres de calculs inter-universitaires français de cette décennie fonctionnaient sous MULTICS. L’OS
Unix a été largement implanté et distribué sur les mini-ordinateurs PDP-11 de la société DEC et sur les VAX successeurs des PDP-11 de la
même société.
Unix se voulait un système d’exploitation portable et universel, malheureusement des versions différentes et incompatibles entre elles ont
été développées et cet état de fait perdure encore de nos jours.
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III.1.1 Points forts de Linux
 Linux n’étant pas soumis aux contraintes commerciales, reste unique puisque les enrichissements qui lui sont apportés ne peuvent être
propriétaires.
 Linux contient tout ce qu’une version commerciale d’Unix propose, sauf la maintenance système qui n’est pas garantie.
 Linux rassemble et intègre des fonctionnalités présentes dans les deux Unix BSD et System V.
 Vous pouvez modifier Linux et le revendre, mais vous devez obligatoirement fournir toutes les sources à l’acheteur.
 Linux supporte le multithreading et la pagination mémoire.
III.1.2 Points faibles de Linux
 Utiliser le système Linux, même avec une interface comme KDE ou Gnome demande une compétence particulière à l’utilisateur, car
Linux reste encore orienté développeur plutôt qu’utilisateur final.
 Plusieurs distributions de Linux coexistent. Une distribution comporte un noyau commun, portable et standard de Linux accompagné
de diverses interfaces, de programmes et d’outils systèmes complémentaires et de logiciels d’installations, nous citons quelques
distributions les plus connues : Mandrake, Red Hat, Debian, Suse, Caldera,… Cette diversité donne au final un éventail de "facilités"
qui semble être trop large parce que différentes entre elles et pouvant dérouter l’utilisateur non informaticien.
Linux essaie de concurrencer le système Windows sur PC, le match est encore inégal en nombre de logiciels installés fonctionnant sous cet
OS, malgré un important battage médiatique effectué autour de ce système dans la fin des années 90 et les rumeurs récurrentes de la
disparition de Windows voir même de la société Microsoft.
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III.2 Le système d’exploitation Windows de Microsoft
Le premier système d’exploitation de PC (Personnal Computer) conçu par la société Microsoft dans le début des années 1980 se nomme
MS-DOS ( système de monoprogrammation) qui a évolué en véritable système de multiprogrammation (avec processus, mémoire
virtuelle, multitâches préemptif…) à partir de Windows 95, puis Windows 98, Me. La première version de Windows non basée sur MS-
DOS a pour nom de code Windows NT au début des années 1990, depuis Windows 2000 qui est une amélioration de Windows NT, les
successeurs comme Windows 2003, Xp et longhorn sont des systèmes d'exploitation à part entière, qui possèdent les mêmes
fonctionnalités fondamentales qu’Unix et donc Linux.
III.3 La différence entre linux et Windows
Une grande différence entre Linux et Windows se situe dans la manière de gérer l’interface utilisateur (partie essentielle pour l’utilisateur
final qui n’est pas un administrateur système). Cette remarque peut expliquer l’écart important d’installation de ces deux systèmes sur les
PC. En outre les démarches intellectuelles qui ont sous tendu la construction de chacun de ces deux système sont inverses.

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III.3.1 Linux
En effet, Linux est dérivé d’un système d’exploitation inventé pour les gros ordinateurs des années 70, système auquel il a été rajouté un
programme utilisateur non privilégié appelé interface de communication (KDE, Motif, Gnome, …) de cette architecture découle le
foisonnement d’interfaces différents déroutant l’utilisateur de base.
III.3.2 Windows
Windows à l’inverse, est parti d’un OS primitif et spécifique à un PC pour intégrer au cours du temps les fonctionnalités d’un OS de
mainframe (gros ordinateur). L’interface de communication (le fenêtrage graphique) est intégré dans le cœur même du système. Le mode
console (interface en ligne de commande genre MS-DOS ou ligne de commande Linux) est présent mais est très peu utilisé, les
fonctionnalités de base du système étant assurées par des processus fenêtrés.
Les deux systèmes Linux et Windows fonctionnent sur les plates-formes basées sur les principaux micro-processeurs équipant les PC du
marché (Intel majoritairement et AMD) aussi bien sur l’architecture 32 bits que sur l’architecture 64 bits toute récente.
Etant donné la remarquable croissance de l’innovation en technologie, les systèmes d’exploitation évoluent eux aussi afin d’adapter le PC
aux différents outils inventés. Enfin, il y a bien plus d’utilisateurs non informaticiens qui achètent et utilisent des PC que d’informaticiens
professionnels, ce qui implique une transparence et une convivialité obligatoire dans les communications homme machine. Un OS idéal
pour PC grand public doit convenir aussi bien au professionnel qu’à l’utilisateur final, pour l’instant Windows l’emporte très largement sur
Linux, mais rien n’est dit, le consommateur restera l’arbitre.
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III.3.3 Environnement graphique

Bureau de système d’exploitation Windows Bureau de système d’exploitation de la distribution Ubuntu(Linux) Le dernier MacOS X d’Apple

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VI Les logiciels
Ce sont des programmes qui, une fois installés sur votre ordinateur, permettent d’exécuter une tâche donnée.
Il existe une multitude de logiciels dans des domaines aussi variés que le traitement de texte, le dessin, le traitement d’image, la vidéo, la
comptabilité et gestion, la navigation et la communication sur Internet.
Remarque : Il faut faire la distinction entre les logiciels avec licence et les logiciels dits « free ». Les logiciels « free » encore appelés «
libres » bénéficiant de la licence Gnu GPL ont été développés pour une utilisation tout à fait libre et gratuite ; on peut les télécharger
gratuitement et de manière légale sur Internet ou les installer à partir d’un support. Tandis que les premiers, encore appelés « propriétaires
» requièrent l’achat d’une licence ou non suivant l’usage qui en est fait.
Exemples de logiciels les plus courants et les plus utilisés avec l’équivalence entre libres et propriétaires :
Logiciels propriétaires Logiciels libres
Microsoft Office (Word, Excel...) Open Office
Internet Explorer Firefox
Photoshop The Gimp
Windows Media Player Video LAN Client (VLC)
Outlook Thunderbird
WinZip 7-Zip
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V Les pilotes
Lorsque vous connectez un périphérique à votre ordinateur, il est nécessaire d’installer un programme spécifique sur votre système
d’exploitation afin que votre ordinateur puisse communiquer avec le périphérique. Ce programme, qu’on appelle pilote ou driver en
anglais, joue un rôle d’interprète entre la machine et le périphérique.
En connectant un nouveau périphérique à l’Unité Centrale, il faut donc choisir le pilote adéquat à installer, et pour cela tenir compte de
deux paramètres : le type de périphérique et le type de système d’exploitation.
De manière générale, le pilote est livré avec le périphérique, mais il peut arriver qu’il ne soit pas livré pour le type de système
d’exploitation que vous utilisez. Dans ce cas là, il convient d’aller le télécharger sur Internet. Il existe une multitude de sites Internet. le
premier étant celui de la marque du périphérique où l’on peut trouver la quasi totalité des pilotes existants. Les plus connus, car efficaces,
sont :
http://www.touslesdrivers.com
http://www.clubic.com
http://www.telecharger.com
Remarque : A noter, également, que votre périphérique peut déjà être répertorié dans la liste de compatibilité matérielle de votre système
d’exploitation. Le pilote de périphérique, fourni avec, se charge alors automatiquement au démarrage de l’ordinateur et s’exécute ensuite
de manière transparente.
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A perçu du chapitre 3 : gestion de processus

 présentAtion D’Un processUs


 Ordonnancement
 Principaux algorithmes

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I Présentation d’un processus

I.1 Contexte

 Un processeur ne peut exécuter qu’un seul processus,

 Les systèmes actuels permettent l’exécution de plusieurs processus simultanément.

Solution 1: Un processeur pour chaque processus.

Solution 2: partager le processeur entre les processus demandant simultanément le processeur.

On parle d’ordonnancement des processus.

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I.2 Définition d’un processus
Un processus est un programme en cours d’exécution.
 Un programme est une suite d’instructions ; c’est du texte, un code statique.
 Le processus est un concept dynamique, il représente le déroulement d’une tâche faisant partie d’une application ou un programme
système quelconque.
La notion de processus est essentielle pour décrire le fonctionnement des systèmes multiprogrammés aussi appelés multitâches ou plus
simplement multiprocessus.
Parmi les avantages de la multiprogrammation, citons :
 Le fractionnement des applications qui peut en simplifier le développement,
 L’avantage pour l’utilisateur de savoir faire tourner plusieurs applications simultanément
 et surtout l’optimalisation de l’utilisation du processeurs(s)
Un processeur n’est capable de traiter qu’un seul processus à la fois. Un sous-ensemble du système d’exploitation, appelé ordonnanceur,
organise les tâches et les fait commuter tout à tour pour donner l’impression qu’elles s’exécutent toutes simultanément.

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Le système d’exploitation conserve des informations sur chaque processus pour pouvoir les interrompre et les relancer selon ce que décide
l’ordonnanceur. Ces informations regroupent entre autres :
 Un numéro d’identification du processus ( PID),
 L’état du processus, son compteur ordinal et les autres registres,
 L’emplacement mémoire du code, des données et de la pile,
 des pointeurs vers les ressources utilisées, fichiers, E/S, ...
 et une quantité innombrable d'informations : pointeur vers le processus parent, priorité, compteur de threads, durée d’exécutions,
informations d'attentes etc.
Toutes ces informations peuvent être regardées comme les composants d’un processeur virtuel agent d'exécution du processus.

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II Ordonnancement
En informatique, l’ordonnancement est le fait d’ordonner des tâches à exécuter selon certaines contraintes. Les contraintes peuvent être
temporelles ou dimensionnelles. Dans les systèmes d’exploitation, l’ordonnanceur désigne le composant du noyau du système
d’exploitation choisissant l’ordre d’exécution des processus sur les processeurs d’un ordinateur.
À un instant donné, il y a souvent davantage de processus à exécuter que de processeurs. Un des rôles de l’ordonnanceur du noyau, est de
permettre à tous ces processus de s’exécuter à un moment ou un autre et d’utiliser au mieux le processeur pour l’utilisateur.
II.1 Les niveaux d’ordonnancement des processus
L’ordonnancement est à envisager à trois niveaux : à court, moyen et long terme.
 L’ordonnancement à long terme « job schedulling » (ordonnancement des travaux) décide des processus que le système peut mener
en parallèle. Ils doivent être assez nombreux pour que le processeur soit inactif le plus rarement possible (quand tous les processus
attendent des E/S) sans pour autant être trop abondants et saturer la mémoire principale du système.

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Dans un traitement par lots, les processus attendent sur le disque dans une file d’attente jusqu’à ce que l’ordonnanceur
d’admission décide de les prendre en charge.
Dans un système interactif à temps partagé, le système accepte en principe toutes les requêtes de processus que les utilisateurs provoquent
en lançant leurs applications.
Une fois le processus admis dans le système, il n’en sort que lorsqu’il est terminé ou s’il est détruit par le système d’exploitation suite à
une erreur grave ou à la demande de l’utilisateur (commande kill sous Unix ou via le gestionnaire des tâches sous Windows)
 L’ordonnancement à moyen terme est assuré par l’ordonnanceur de mémoire aussi appelé permutateur ou swapper. Son rôle est de
permuter les processus placés en mémoire et ceux qui, faute de place, ont été temporairement entreposés sur le disque. Ces
permutations ne peuvent toutefois pas être trop fréquentes pour ne pas gaspiller la bande passante des disques.
 L’ordonnanceur à court terme aussi appelé dispacher, répartiteur ou ordonnanceur du processeur choisit à quel processus sera alloué le
processeur et pour quel laps de temps.
Ces commutations des processus sont très fréquentes.

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II.2 Les états d’un processus
Les processus, puisqu’ils sont concurrents et doivent se partager le processeur, ne peuvent être continuellement actifs. Ils ont donc, si on
ne considère pour commencer que l’ordonnancement à court terme, trois niveaux fondamentaux et quatre transitions possibles.
 « Elu » signifie en cours d’exécution. L’exécution n’est interrompue que par les conditions suivantes :
 Transition 1 : Le processus se bloque, faute de données pour l’alimenter ou en attendant une opération d’entrée/sortie.
 Transition 2 : Le processus est interrompu soit parce que la tranche de temps qui lui est impartie est achevée soit parce qu’un processus
de plus haute priorité réquisitionne le processeur.
 « Prêt » est un état provisoire pour permettre aux autres processus de s’exécuter quasi simultanément.
 « Bloqué » est un état d’attente d’un événement extérieur, tel que l’acquisition de données nécessaires à la poursuite de l’exécution du
processus.

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Les états

Élu
prêt

Bloqué

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Ajoutons deux états qui correspondent à l’ordonnancement à long terme : Les états « Nouveau » et « Terminé ».
 « Nouveau » : le processus vient d’être créé mais n’existe encore qu’à l’état de requête de processus en attendant d’être admis par le
scheduler en tant que processus activable.
 « Terminé » : le processus est désormais inactif car il a achevé sa tâche. Il sera détruit prochainement par le système d’exploitation pour
libérer de la place en mémoire. Il est parfois conservé pendant un temps à l’état « Terminé » en attendant qu’une entrée/sortie s’achève
ou que les données de ce processus soient reprises par un autre. On parle alors de processus « zombie ».

Nouveau prêt Élu Terminé

Bloqué

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Pour être complet il faut aussi envisager les états permutés qui résultent de l’ordonnancement à moyen terme. Le swapper range les
processus prêts ou bloqués sur le disque ou en mémoire.
 « Permuté-Prêt » : le processus est pour l’instant transcrit en mémoire auxiliaire (sur disque). Il serait prêt à être activé par
l’ordonnanceur à court terme s’il était en mémoire principale. La permutation de mémoire dépend de l’ordonnanceur à moyen terme.
 « Permuté-Bloqué » : c’est l’état d’un processus qui étant bloqué en attendant un événement externe à été transféré sur disque pour
faire de la place en mémoire principale.

Nouveau prêt Élu Terminé

Permuté Bloqué
Prêt
Permuté
Bloqué

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II.3 Les différents types d’ordonnancement
II.3.1 Dispatcheur
Il s’occupe de l’allocation du processeur à un processus sélectionné par l’Ordonnanceur du processeur. Une fois alloué, le processeur doit
réaliser les tâches suivantes :
 Commutation de contexte : sauvegarder le contexte du processus qui doit relâcher le processeur et charger le contexte de celui qui aura
le prochain cycle processeur.
 Commutation du mode d’exécution : basculer du mode Maître (mode d’exécution du dispatcheur) en mode utilisateur (mode
d’exécution du processeur utilisateur)
II.3.2 Scheduleur(ordonnanceur)
Certains systèmes d’exploitation utilisent une technique d’ordonnancement à deux niveaux qui intègre deux types d’Ordonnanceurs :
 Ordonnanceur du processeur : c’est un Ordonnanceur court terme opère sur une ensemble du processus présents en mémoire. Il
s’occupe de la sélection du processus qui aura le prochain cycle processeur, à partir de la file d’attente des processus prêts.

 Ordonnanceur de travail : c’est un Ordonnanceur long terme, utilisé en cas d’insuffisance de mémoire, son rôle est de sélectionné le
sous ensemble de processus stockés sur un disque et qui vont être chargés en mémoire. Ensuite, il retire périodiquement de la mémoire
les processus qui sont restés assez longtemps et les remplace par des processus qui sont sur le disque depuis trop de temps.

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Nous distinguons plusieurs algorithmes d’ordonnancement, les plus répandus sont :

 Ordonnancement du Premier Arrivé Premier Servi (FIFO( First In/ First Out))

 Ordonnancement du plus court d’abord (SJF (Shortest Job First))

 Ordonnancement circulaire : Tourniquet (Round-Robin)

 Ordonnancement circulaire à plusieurs niveaux

 Ordonnancement avec priorité.

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II.3.3 Critère de scheduling

 L’utilisation intensive du processeur : Le système perd son efficacité si le processeur passe trop de temps à attendre des E/S.

 Capacité de traitement : C’est la quantité de processus terminé par unité de temps.

 Temps de restitution : C’est le temps s’écroulant entre la soumission du travail et sa terminaison.

 Temps de réponse ou temps de séjour : C’est le temps passer dans la file d’attente des processus prêts avant la première exécution. Pour

calculer le temps de réponse moyen (TRM) d’exécution des processus on utilise la formule suivante :

TRM= σ𝒏𝒊=𝟎 TRi/𝒏

Avec TRi = temps fin d’exécution - date d’arrivée

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Temps d’attente : C’est le temps moyen qu’un processus passe à attendre. Le temps d’attente moyen d’exécution des processus (TAM) est
calculé comme suit :

TAM= σ𝑛𝑖=0 TAi/𝑛

Avec TAi= TRi - temps d’exécution

Les algorithmes d’ordonnancement peuvent être classes en deux grandes catégories :

 Ordonnanceur non préemptif : dans un système à ordonnancement non préemptif ou sans réquisition le système d’exploitation choisi le
prochain processus à exécuter et lui alloue le processeur jusqu’à ce qu’il se termine ou qu’il se bloque. Il n’y a pas de réquisition
même si le processus s’exécuter pendant des heures.

 Ordonnanceur préemptif : dans un schéma d’ordonnanceur préemptif ou avec réquisition le système d’exploitation peut retirer à
n’importe quel moment le processeur à un processus même si ce dernier est en cours d’exécution. Au niveau des algorithmes
d’ordonnancement préemptif lorsqu’un processus est sélectionné il s’exécute pendant un délai déterminé après ce délai il est remplacé
par un autre processus.

NB: Pour représenter schématiquement l’évolution dans le temps des processus, on recourt habituellement à des diagrammes de Gantt

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III Principaux algorithmes
III.1 Ordonnancement FIFO ou FCFS
Principe
Quand un processus est prêt à s’exécuter, il est mis en queue de la file d’attente des processus prêts.
Quand le processeur devient libre, il est alloué au processus se trouvant en tête de file d’attente des processus prêts.
Le processus élu relâche le processeur s’il se termine ou s’il demande une entrée sortie.
Cet algorithme est classé dans la catégorie des ordonnanceurs non préemptifs ou sans réquisitions. Ce qui veut dire que si un processus est
élu, il ne relâche le processeur que lorsqu’il a fini son exécution.

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Exemple d’algorithme FIFO

Considérons 5 travaux A, B, C, D, E dont le temps d’exécution respectifs et leur arrivage respectifs sont données dans le tableau suivant :

Processus Temps d’exécution Temps d’arrivée

A 3 0
B 6 1
C 4 4
D 2 6
E 1 7

En utilisant un algorithme d’ordonnancement FCFS (FIFO) donnez :

1) le diagramme de Gantt,

2) le temps de séjour de chaque processus,

3) le temps moyen de séjour des processus,

4) le temps d’attente de chaque processus,

5) le temps moyen d’attente des processus Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 72


Solution
Diagramme de Gantt
Explication de la situation (adaptation de l’énoncé à une boulangerie) : considérons 5 clients venant acheter des pains dans une
boulangerie dont leur arrivage respectif et le nombre de pains voulus par chacun sont donnés dans un tableau (on reprend le tableau
précédent et le temps d’exécution est aussi le nombre de pains(on considère que pour servir un pain il faut une seconde)).
 A arrive à 0s donc il est servi en premier car étant le premier arrivé. Il est servi en 3 secondes. Donc son temps fin de service est 3
secondes.
 B arrive à 1s, mais c'est à 3s qu’il se fait servir (principe fifo). Il est servi en 6s. Donc son temps fin de service est 9s.
 C arrive à 4s, mais est servi à 9s. Il est servi en 4s. Donc son temps fin de service est 13s.
On procède de même pour les suivants.
Remarque:
on a considéré le temps en seconde (s)
le temps fin de service (ou d’exécution dans le cas des processus) s’obtient en additionnant le temps début de service (correspondant au
temps fin du précédent) au temps de service(ou temps d’exécution)

A B C D E
O 3 9 13 15 16
Donc le diagramme est le suivant Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 73
2) Temps de séjour de chaque processus

Temps de séjour = temps fin d’exécution - temps d’arrivée

Processus Temps de séjour


A 3-0=3
B 9-1=8
C 13-4=9
D 15-6=9
E 16-7=9

3) Temps moyen de séjour

Temps moyen de séjour = somme des temps de séjour de chaque processus divisée par le nombre de processus.

TMS= (3+8+9+9+9) / 5 = 7.6

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4) temps d’attente de chaque processus

Temps d’attente = temps de séjour - temps d’exécution

Processus Temps d’attente


A 3-3=0
B 8-6=2
C 9-4=5
D 9-2=7
E 9-1=8

5) temps moyen d’attente

Temps moyen d’attente = somme des temps d’attente divisée par le nombre de processus

TMA = (0+2+5+7+8)/5 = 4.4

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III.2 Ordonnancement SJF
Principe
SJF ou SRTF (Shortest Remaining Time first) (plus court temps d’exécution restant PCTER) choisit de façon prioritaire les processus
ayant le plus court temps d’exécution sans réellement tenir compte de leur date d’arrivée.
Les règles régissant cet ordonnancement sont :
 Quand un processus est prêt à s’exécuter, il est inséré dans la file d’attente des processus prêts à sa position approprie.

 Quand le processeur devient libre, il est assigné au processus se trouvant en tête de la file d’attente des processus prêts (ce processus
possède le plus petit cycle processeur.). Si deux processus ont la même longueur de cycle, on applique dans ce cas l’algorithme FIFO.

 Si le système ne met pas en œuvre la réquisition, le processus élu relâche le processeur s’il se termine ou s’il demande une entrée
sortie. Dans le cas contraire(avec réquisition), le processus élu perd le processeur également. Quand un processus ayant un cycle
d’exécution inférieur au temps processeur restant du processus élu, vient d’entrer dans la file d’attente des prêts. Le processus élu
dans ce cas sera mis dans la file d’attente des éligibles, et le processeur est alloué au processus qui vient d’entrer.

Cet Ordonnanceur peut être avec ou sans réquisition.

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Exemple 1
Considérons 5 travaux A, B, C, D, E dont le temps d’exécution respectifs et leur arrivage respectifs sont données dans le tableau suivant :

Processus Temps d’exécution Temps d’arrivé


A 3 0
B 6 1
C 4 4
D 2 6
E 1 7

En utilisant un algorithme d’ordonnancement SJF en mode non préemptif donnez :

1) le diagramme de Gantt

2) le temps de séjour de chaque processus

3) le temps moyen de séjour des processus

4) le temps d'attente de chaque processus

5) le temps moyen d'attente des processus Enseignant : MAHAMAT ADOUD IBRAHIM 77


Solution

1) diagramme de Gantt

Explication de la situation : on reprend la situation précédente.

 À 0s, A est le seul présent à la boulangerie donc il sera servi immédiatement. Il est servi en 3s donc son temps fin de service est de 3s.

 À 3s, B est le seul présent à la boulangerie donc il sera servi immédiatement. Il est servi en 6s donc son temps fin de service est de 9s.

 Lorsque B finit à 9s, on constate que C, D et E sont tous présents à la boulangerie. Ils seront servis dans l’ordre du nombre de pains
(principe SJF), c’est-à-dire d’abord E (servi en 1s), ensuite D (servi en 2s) et pour finir C (servi en 4s).

Donc le diagramme de Gantt est le suivant :

A B E D C
0 3 9 10 12 16

Pour le reste des questions, on applique juste les formules comme dans l’exercice précédent.
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Exemple 2

En utilisant un algorithme d’ordonnancement SJF en mode préemptif (avec réquisition) donnez :

1) Le diagramme de Gantt

2) Le temps de séjour de chaque processus

3) Le temps moyen de séjour des processus

4) Le temps d’attente de chaque processus

5) Le temps moyen d’attente des processus

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Solution
on reprend toujours la même situation
 À 0s, A est le seul présent à la boulangerie donc il sera servi immédiatement. Au bout d’une seconde, on constate que B est aussi
présent. Pour savoir qui exécuter, on se réfère au nombre de pains. A à moins de pains à acheter que B donc il va continuer d’être servi
et fini à 3s.
 À 3s, B est le seul présent donc il sera servi, mais au bout de 4s on constate la présence de C. En se référant au nombre de pains, C à
moins de pains à acheter que B. Le servi de B est alors interrompu(pour le moment) et C est servi. B s’interrompt après 1s (mais n’a
pas fini d’être servi) donc C commence à 4s.
 C est servi, mais après 2s D est présent. En se référant au nombres de pains, on constate qu’ils sont à égalité (C a pu avoir 2 pains
avant l’arrivée de D donc il lui reste 2 pains) alors C continue d’être servi (principe SJF) et finit en 4s. Son temps fin est 8s.
 À 8s, D, E et B (ah oui! B est en attente car il lui reste 5 pains) sont présents
Le diagramme de Gantt est le suivant :

A B C D E B
0 3 4 8 9 11 16

Pour le reste des questions, on applique juste les formules comme dans l’exercice précédent.

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III.3 Ordonnancement Basé Sur Les Priorités

Principe

L’ordonnancement dans ce cas est régi par les règles suivantes :

 Quand un processus est admis par le système il est insérer dans la file d’attente des processus prêts à sa position appropries (selon la
valeur de priorité)

 Quand le processeur devient libre il est alloue au processus se trouvant en tête de file d’attente des processus prêts

 Dans un cas de non préemption un processus élu relâche le processeur que s’il se termine ou se bloque.

Cet Ordonnanceur peut être avec ou sans réquisition.

 Si le système met en œuvre la réquisition, quand un processus de priorité supérieure à celle du processus élu entre dans l’état prêt ; le
processus élu sera mis dans la file d’attente des éligibles à la position approprie, et le processeur est alloué au processus qui vient
d’entrer.

NB: L’exercice sera donner à la fin du cours en TD.

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III.4 Ordonnancement Round-Robin

Principe

Cet Ordonnancement est régit par les règles suivantes :

 Un processus qui rentre dans l’état éligible est mis en queue de la file d’attente des prêts.

 Si un processus élu se termine ou se bloque avant de consommer son quantum de temps, le processeur est immédiatement alloué au
prochain processus se trouvant en tête de la file d’attente des prêts.

 Si le processus élu continue de s’exécuter au bout de son quantum, dans ce cas le processus sera interrompu et mis en queue de la file
d’attente des prêts et le processeur est réquisitionné pour être ré-alloué au prochain processus en tête de cette même file d’attente.

Il est uniquement avec réquisition.

NB: L’exercice sera donner à la fin du cours en TD.

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A perçu du chapitre 4 : gestion de fichier

 qU’est ce qU’Un systèMe De fichier


 Les fichiers
 L’orgAnisAtion De L’espAce DisqUe
 Les différents types de système de fichiers

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I qu’est ce qu’un système de fichier
Le terme système de fichiers désigne de façon ambigüe :
 soit l’organisation hiérarchique des fichiers au sein d’un système d’exploitation (on parle par exemple du file system d’une
machine unix organisé à partir de sa racine (/) )
 soit l’organisation des fichiers au sein d’un volume physique ou logique, qui peut être de différents types, et qui a également
une racine mais peut en avoir plusieurs,
 soit parce que le système de fichiers permet de prendre des instantanés (snapshots).
 soit parce que le système de fichiers permet l'existence de volumes virtuels (datasets sous zfs), qui partagent un même
espace physique, mais peuvent être montés à des endroits différents d’une même hiérarchie de fichiers, ce qui permet
la déduplication entre des volumes différents et a l’avantage de ne pas imposer à chaque volume virtuel de réserver un
espace fixe difficile à modifier après coup.

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De façon générale, un système de fichiers ou système de gestion de fichiers (SGF) est une façon de stocker les informations et de
les organiser dans des fichiers sur ce que l’on appelle, en génie logiciel, des mémoires secondaires (pour le matériel informatique,
il s’agit de mémoire de masse comme un disque dur, un disque SSD, un CD-ROM, une clé USB, une disquette, etc.). Une telle
gestion des fichiers permet de traiter, de conserver des quantités importantes de données ainsi que de les partager entre
plusieurs programmes informatiques. Il offre à l’utilisateur une vue abstraite sur ses données et permet de les localiser à partir d’un
chemin d'accès.
Exemple NTFS, FAT, FAT32, ext2fs, ext3fs, ext4fs, zfs, btrfs, etc.

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L’objectif du système de fichier est de permettre l(accès au contenu du fichier (l’ouverture du fichier, sa recopie à un second emplacement
ou sa suppression) à partir de son chemin d’accès, formé d’un nom précédé d’une liste de répertoires imbriqués.

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II Les fichiers
Un fichier est une collection logique d’information. Un système de fichiers est une collection de fichiers.
II.1 Le système de gestion de fichiers
Une des fonctions d’un SE est de masquer les spécificités des disques et des autres périphériques d’E/S et d’offrir au programmeur un
modèle de manipulation des fichiers agréable et indépendant du matériel utilisé. Les appels système permettent de créer des fichiers, de
les supprimer, de lire et d’écrire dans un fichier. Il faut également ouvrir un fichier avant de l’utiliser, le fermer ultérieurement. Les
fichiers sont regroupés en répertoires arborescents; ils sont accessibles en énonçant leur chemin d’accès (chemin d’accès absolu à partir
de la racine ou bien chemin d’accès relatif dans le cadre du répertoire de travail courant). Le SE gère également la protection des fichiers.
II.2 Répertoires
Les systèmes de fichiers permettent aux utilisateurs d’organiser des fichiers et d’autres objets de systèmes de fichiers au moyen de
répertoires. Un répertoire (dossier) est généralement défini comme un objet du système de fichier contenant d’autres objets de systèmes
de fichiers.
Les entrées des répertoires déterminent le chemin d’accès absolu ou nom associé à un objet du système de fichiers. En commençant par le
répertoire racine, le chemin d’accès absolu est construit en concaténant la séquence des noms parcourus séparé par un « backslah » : \
sous windows ou Dos et un « slash » / sous linux ou Unix. La plupart des systèmes prennent en charge la notion de répertoire courant ; au
lieu de recourir à un chemin d’accès complet, s’avérant très long, il est possible de spécifier un chemin d’accès relatif.
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III.2 Rôles d’un système de gestion de fichiers

Un SGF a pour principal rôle de gérer les fichiers et d’offrir les primitives pour manipuler ces fichiers. Il effectue généralement les tâches

suivantes :

 Fournit une interface conviviale pour manipuler les fichiers (vue fournie à l’utilisateur). Il s’agit de simplifier la gestion des fichiers

pour l’utilisateur (généralement, l’utilisateur fournis seulement les attributs nom et extension du fichier, les autres attributs sont gérés

implicitement par le SGF). Cette interface fournit la possibilité d’effectuer plusieurs opérations sur les fichiers. Ces opérations

permettent généralement d’ouvrir, de fermer, de copier, de renommer des fichiers et des répertoires.

 La gestion de l’organisation des fichiers sur le disque (allocation de l’espace disque aux fichiers)

 La gestion de l’espace libre sur le disque dur.

 La gestion des fichiers dans un environnement Multi-Utilisateurs, la donnée d’utilitaires pour le diagnostic, la récupération en cas

d’erreurs, l’organisation des fichiers.

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III L’organisation de l’espace disque
III.1 Partitions
consiste à « cloisonner » le disque. Il permet la cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation sur le même disque (il permet d’isoler
certaines parties du système). L’information sur le partitionnement d’un disque est stockée dans son premier secteur (secteur zéro), le
MBR (Master Boot Record).
Deux types de partitionnement :
 Primaire : On peut créer jusqu’à 4 partitions primaires sur un même disque.
 Etendue est un moyen de diviser une partition primaire en sous-partitions (une ou plusieurs partitions logiques qui se comportent
comme les partitions primaires, mais sont créées différemment (pas de secteurs de démarrage)).
Dans un même disque, on peut avoir un ensemble de partitions (multi-partition), contenant chacune un système de fichier (par exemple
DOS et UNIX).

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III.2 Formatage
Avant qu’un système de fichiers puisse créer et gérer des fichiers sur une unité de stockage, son unité doit être formatée selon les
spécificités du système de fichiers. Le formatage inspecte les secteurs, efface les données et crée le répertoire racine du système de
fichiers. Il crée également un superbloc pour stocker les informations nécessaires à assurer l’intégrité du système de fichiers.

Organisation du système de fichier

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III.3 La gestion de l’organisation de l’espace disque
Sur le disque, un fichier est sauvegardé sur un ensemble de clusters, appelés également blocs. Le SGF manipule alors des blocs numérotés
de 0 à N-1 (N = taille du disque/taille d’un bloc). Chaque fichier (ordinaire ou répertoire) d’un système de fichiers est stocké sur l’unité de
stockage du système de fichiers.
Ses données sont dans des blocs de taille fixe (512, 1024, ou 2048 octets, …) et à chaque fichier est alloué un nombre de blocs.
La lecture ou l’écriture d’un élément d’un fichier impliquera le transfert vers la mémoire du bloc entier qui contient cet élément.

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IV Les différents types de système de fichiers
Il existe aujourd’hui un certain nombre de systèmes de fichiers, mais tous ne sont pas largement utilisés. Actuellement, les systèmes les
plus courants sont FAT16, FAT32, exFAT et NTFS (Windows) ainsi que HFS+ et APFS (macOS/Mac OS X)
IV.1 FAT
On parle généralement de système de fichiers FAT16 et FAT32.
 Le FAT16 est utilisé par MS-DOS. En FAT16, les numéros de blocs sont écrits sur 16 bits. Si on suppose que la taille d’un bloc est
32Ko, la taille maximale adressables est alors 2Go (216 x 32 Ko = 2097152 Ko = 2Go).
 Le FAT32 est pris en charge par Windows 95 et les versions qui ont suivis. Les numéros de blocs sont écrits sur 32 bits (en réalité, sur
28bits, 4 bits étant réservés). Si on suppose que la taille d’un bloc est de 32 ko, la taille maximale adressable théoriquement est de 8 To
(228 x 32 Ko = 8 To). Toutefois, Microsoft la limite volontairement à 32 Go sur les systèmes Windows 9x afin de favoriser NTFS.

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IV.2 NTFS
Le système de fichiers NTFS (New Technology File System) est utilisé par Windows2000, WindowsNT, Windows XP et Windows Vista.
Il utilise un système basé sur une structure appelée MFT (Master File Table), permettant de contenir des informations détaillées sur les
fichiers. Ce système permet ainsi l’utilisation de noms longs, mais, contrairement au système FAT32, il est sensible à la casse, c’est-à-dire
qu’il est capable de différencier des noms en majuscules de noms en minuscules.
Coté performances, l’accès aux fichiers sur une partition NTFS est plus rapide que sur une partition de type FAT car il utilise un arbre
binaire performant pour localiser les fichiers. La limite théorique de la taille d’une partition est de 16 hexa octets (17 milliards de To), mais
la limite physique d’un disque est de 2To.
C’est au niveau de la sécurité que NTFS prend toute son importance, car il permet de définir des attributs pour chaque fichier.
IV.3 Ext2
ext2 ou ext2fs (en anglais, second extended file system) est le système de fichiers historique de GNU/Linux. Il a été créé à l’origine par
Rémy Card, un développeur français.
Un système de fichiers ext2 doit être présent sur un périphérique physique (disquette, disque dur, ...) suivant la décomposition suivante :
/usr/src/linux/include/linux/ext2_fs.h

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