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If Logistics 4.0
is the answer…..
What is the question

Pour atteindre ses objectifs


L’entreprise se dote de ressources des

7M +

Valeur = temps
An organization’s logistics department relates to
many people, groups, and forces
The Organization
Society Society
Alliances Research Ownership
Other Human Shareholders
and
Organizations Resources (owners)
Development

Logistics Information
Manufacturing Management Systems
Partnerships Relationships

Suppliers Customers
Finance Marketing

Environmental Forces

Social Economic Technological Competitive Regulatory

L’entreprise est un système complexe

Un organisme est un système vivant qui doit


s’adapter
en permanence à son environnement
« Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne
nous prenne par la gorge. »
Winston Churchill
Coordonner les flux d’information
Les divers intervenants doivent communiquer entre eux : téléphone, fax, email, plates-formes de communication
et d’intermédiation professionnelles. Les documents sont échangés, complétés et restitués. La réconciliation des
flux physiques de marchandises et des flux d’informations devient crucial en termes d’efficacité de la SC.

Les technologies de l’information

Acheter Fabriquer Stocker Livrer Vendre

Années
Stratégique
Optimisation du réseau log.
Fournisseurs

Planification APS Planification Prévisions Mois


de la production Planification
de la distribution des transports
Cilents

Tactique
ERP Semaines
Gestion GPAO Gestion Gestion Administration
des achats
Opérationnel des stocks des transports des ventes

Jours
SCE Gestion
Exécution MES Gestion des Gestion avancée des
entrepôts des commandes
transports Temps réel

EDI / Internet
Système(s) d’information
SCM
Filiales, Fournisseurs, Distributeurs

MRP ERP
Système d’information

Direction, Finances, Marketing-Ventes, Planification, SAV, RH, R&D

APS Distributeur
Fournisseur Client
Stock
Stock Stock TMS
Approvision-
«Production» Distribution
nement
WMS
e- CRM
proc. BtB BtC
Flux d’informations
e-commerce
Flux logiques

Marketplace SI Flux de matières


Flux physiques

Synchronisation
LOGISTIQUE Traçabilité

Internet Informations B to C
économique internet
techniques…

Fournisseurs, Clients,
sous-traitants, L ENTREPRISE distributeurs,
partenaires… installateurs…
Intranet
Collaborateurs
locaux ou B to B
Extranet
distants internes extranet
fournisseurs
ou externes

Les champs d'application d'Internet:


L’évolution des besoins

Call
Center
CRM Data
Warehouse

Legacy
System
Web
Application

Supply ERP
Chain
Reporting

Customer
relationship
management
Returns Customer service
management management

Product development Supply Chain Management: Demand


& commercialization Eight Processes management

Supplier relationship Order


management fulfillment
Manufacturing flow
management

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Make Deliver
Plan Source
Transform Provide products
Develop a course of Procure goods
product to a to meet demand,
action that best meets and services to
finished state to including order
sourcing, production meet planned
meet planned management,
and delivery or actual
or actual transportation
requirements demand
demand and distribution

• Request For Return


• Product Attributes • Product • Delivery Message Return
• Planning Quotation Quality • Goods Receipt products,
• Availability • Usage • Invoice post-delivery
• Purchase Order • Inventory customer
• Order Confirmation Change support
• Call-Off • Product
• Order Status Performance
• Inventory Status

SCM Process categorized according to the Supply-Chain Council’s,


Supply-Chain Operations Reference (SCOR) model

Today's global supply chain challenges are


driving for improved end-to-end performance

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Quelques rappels historiques

• 1979, Premières transactions en ligne sur le réseau internet ( flux bancaires)


• 80’s ,Modèle de logistique compartimentée  Modèle End To End du Supply Chain
Management (EDI)
• 1994, E-Commerce & premières transactions sécurisées sur le web (Pizza Hut Site Marchand)
• 1995, Lancement des e-commerçants (Amazon & Ebay) (Plateforme Pure Player)
• 2007, Lancement du logiciel de CSM PrestaShop (Content Management Système)
• 2008, Lancement des plateformes de e-commerce (Magneto)
• Ainsi depuis 1990 nous observons une évolution des fonctionnements
►Supply Chain, sous l’impulsion de l’optimisation des coûts, des processus, et des délais
►Des transactions, par l’’apportde la technologie IT et sous l’impulsion de la règlementation pour la
protection de consommateurs

Supply Chain:lesmodèles
 Engineering toOrder (ETO),Adaptéà laconceptiondeproduitssur commande unique,impliqueleclient dans le processusde
design

 Make toorder (MTO) Ne fabriquerquelesdemandesdesclients– Produitspeu customisés– Impliquedesstocks sur les


matières premières

 Make toAssembly (ATO) Ne fabriquerquelesproduitsdemandésen différenciation retardée– Produits customisés–


Impliquedesstocks sur un produitstandard

 Make toStock,(MTS) Répondant à descritères dedisponibilité-Accélérer LeFlux-Leclient commandesur site Web pourune
disponibilitéimmédiate
Transformation du terrain de jeux

• Transformation de la distribution omnicanal,


• Informatisation de la chaîne logistique et digitalisation croissante depuis 90’s
• Respect des règles sanitaires,
• Exécution dans des délais courts H+2, H+4, avec +de précision et +de points de livraison
• Engagement sur la réduction de l’impact écologique / Empreinte carbone
• Le client est placé au centre des canaux,
• Le système permet au client d’interagir, via l’expérience client, sur les réseaux sociaux,
Limites actuellesdesmodèlesdeSupply Chain
• Traçabilité fragmentée : chaque opérateur de la supply chain tient ses propres registres.
• Agréger les opérations pour un même lot sur l’ensemble de la chaine est compliqué et fastidieux.

• Démarches administratives lourdes : 30 opérateurs en moyenne pour 200 interactions sur les assets de type
agro-alimentaire.
•Constitution de dossiers indépendants les uns des autres
•Pas de normativité
•Lenteur conséquente et dangereuse quand les produits sont périssables et fragiles

• Agrégation des données complexes


• Risques importants d’interruption de la supplychain
• Effet « bullwhip » important : complexité d’ajustement de la chaine de
production par rapport au marché.

• Lutte contre la contrefaçon difficile


Danger dans le casde produits alimentaires

Limites actuelles :problèmes d’interruption

• 56%des entreprises impliquées connaissent au moins une interruption de leur supply


chain dans l’année (2016)

• 9%rapportent une perte supérieure à 1M€ pour un seul incident

• 34%rapportent des pertes d’au moins 1 million d’euros dues à ces interruptions

• 51%de ces interruptions interviennent au tiers 1 de la supply chain.

• 30%des entreprises n’analysent pas l’origine de l’interruption

• 53% indiquent que la source majeure d’interruption est due à des pannes de
communication informatiques. (1ère cause)
Des scandales à répétition au sein de l’industrie agro-alimentaire :

• Scandale du lait en Chine (2008)


• Epidemie E.Coli dite « Crise du concombre », 4 000 malades (2011)
• Epidémie de novovirus à cause de fraises congelées importées de Chine, 11 000 malades (2012)
• Scandale Spanghero en Europe (2013)
• Crises de Listeriose au Danemark, 15 morts (2014)
• Epidémie E.Coli aux États-Unis dans la chaîne de restauration Chipotle (2015)
• Scandale lactalis en France (2018)
• Scandale de la viande polonaise ( 2019 )

Au sein du monde médical également :


• Implant files: aux États-Unis, plus de 82.000 décès et 1,7 million de blessés auraient été recensés entre 2008 et
2017 (source :Le monde).
• Marché du médicament :10 à 30% des médicaments en circulation dans les pays en voie de développement sont
des faux. Résultat :700 000 morts/an.

Les enjeux au niveau du SCM


• Evolution technologies

• Renforcement des lois

• Similarité & abondance desoffres

• Ressources rares et coûteuses

Fournisseur Transport
amont –aval Entrepôt Client SI

• Coût des opérations • Complexité organisationnelle

• Qualité de services • Multitude desacteurs

• Impact environnemental • Systèmes d’information


L’entreprise compétitive est celle qui aura su apprendre, accroître des compétences, innover mieux, plus vite et
davantage que ses concurrents actuels et potentiels. Pour assurer la croissance et son développement à long terme,
il lui faut favoriser en permanence des comportements d’anticipation (la pensée stratégique) et non se limiter à
des comportements d’adaptation, certes indispensables pour réagir aux événements, mais insuffisants pour
assurer sa pérennité.

• Faire le choix de l’anticipation, c’est privilégier trois leviers complémentaires :


• l’innovation, la coopération et la relation au territoire.
– L’innovation parce qu’elle est la principale source de la croissance.
– La coopération car l’entreprise doit nécessairement intégrer l’environnement dans sa stratégie.
– La relation au territoire car les relations de proximité sont des vecteurs privilégiés pour
réduire l’incertitude.

• La stratégie, par définition, renvoie à l’idée d’un pari sur un avenir inconnu et aléatoire, d’un
pari susceptible d’être sans cesse remis en cause par des événementsimprévisibles.

La stratégie industrielle et logistique


C’est l’ensemble des décisions qui structurent et organisent le système industriel et logistique
de manière à atteindre les objectifs qui découlent de la stratégie générale de l’organisation
L'art de coordonner l'action de l'ensemble des forces politiques, militaires, économiques,
financières, morales… pour conduire une bataille (militaire ou économique), gérer une crise ou
préserver ses positions.
Par extension, cela correspond à l'élaboration d'une démarche, définie en fonction des
forces et des faiblesses de l’entreprise, tenant compte des menaces et des opportunités
(stratégie commerciale, industrielle, financière) visant à atteindre un objectif à moyen terme.

Ramené à l’entreprise, c’est avant tout un savant mélange de mise en perspective de


ses propres capacités (ressources, moyens, ambitions),
pour répondre aux attentes de ses relations externes (actionnaires, clients, fournisseurs,
partenaires commerciaux, compétiteurs) dans l’environnement social et économique
dans lequel elle évolue.

La stratégie, c’est l’art La stratégie, c’est


d’allouer ses ressources, comprendre
par définition disponibles, l’importance et les
de manière à se créer un
conséquences des
avantage concurrentiel
choix entre
durable sur le champ de
bataille de la compétition La stratégie, c’est l’art compétitivité et
économique. de découvrir avant les différenciation...

autres les espaces ou il


n’y a pas encore de
La stratégie, c’est l’art concurrents…
de faire mieux que ses
concurrents, sans avoir
nécessairement des
ressources
supérieures…
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt: prov. français
La transformation digitale
La transformation digitale est aujourd’hui l’une des tendances clés dans le monde de
l’entreprise.
Les projets de R&D dans ce domaine peuvent être classés en deux catégories:
- La transformation numérique au sein d’une entreprise (la manière dont les technologies
numériques transforment les ERP internes, la gestion du capital humain, la finance, la
supply chain…).
- La transformation numérique entre les entreprises et leurs clients (la manière dont les
technologies numériques transforment la gestion de la relation client, l’expérience client,
la supply chain digitale….).

- A l’ère de la globalisation et de l’externalisation, une troisième catégorie de


transformation digitale semble devenir stratégique dans un monde économique hyper-
concurrentiel, des cycles de vies courts et des consommateurs agiles:
il s’agit de la transformation digitale entre les entreprises et tous leurs partenaires de la
chaine de valeur

Les répercussions de la transformation digitale sur la chaîne de valeur

La transformation digitale de la supply chain

L’interconnexion La maitrise &


La mutation La course à la
le partage de
des usages & la mise valeur ajoutée
l’information
(Nouveaux devices, en réseau (Nouveaux marchés,
tendances de nouveaux métiers, (Temps réel, nouveaux
(Infrastructures, services, réseaux d’influence,
consommation…) produits, multi-canal)
individus, Objets) intelligence économique…)
• La Supply Chain se définit aujourd’hui comme l'ensemble du réseau qui permet la
livraison de produits ou services depuis les matières premières jusqu'aux clients finaux.

• La blockchain de façon très basique est une technologie de stockage et de transmission


d’informations, transparente, sécurisée et fonctionnant sans organe central de contrôle.

• Les contrats intelligents, ou smart-contracts, sont des bouts de code qui permettent à
une blockchain de transporter ou de déplacer des données sans intermédiaire.

Supply chain classique vs supply chain digitale


Les 6 piliers de la digitalisation en supply chain

Mapping des Strategic


processus focus

Réseau de Team
Partenaires project

Formation des Choix


collaborateurs technologiques

• Le train d’évolution technologique va très vite et il faut s’y accrocher sinon,


on risque de se voir soit écrasé soit le rater et se retrouver à la marge ou
disparaître tout simplement.
• Il n’y a pas très longtemps, le mot « Autoroute de l’information », pour
beaucoup, c’était un mythe et aujourd’hui c’est une réalité mondiale, avec
tous ses avantages et ses inconvénients.

• A titre d’exemple, aujourd’hui ma grand-mère dans sa bananeraie, quand elle


m’appelle à près de 10.000 km, ça n’est pas pour demander de l’argent pour
acheter un cachet de paracétamol, ou pour acheter du sel, mais plutôt pour
s’acheter des unités pour son WhatsApp. 32
Les Défis des entreprises et des organisations à l’heure du digital

La rapide évolution technologique oblige les chefs d’entreprises, les dirigeants des
institutions à revoir régulièrement leur stratégie pour l’adapter aux besoins et à
l’environnement dans lequel ils évoluent.

Pour rester compétitifs dans un environnement très dynamique, ils ont de plus en plus besoin
des outils d’aide à la prise de décision rapide et efficace. La maîtrise des processus métiers
est le moyen le plus efficace pour maîtriser l’architecture de son entreprise et répondre
efficacement aux attentes des clients de plus en plus connectés et exigeants.

C’est le pilotage par les processus

La Digitalisation

La digitalisation est la transformation d’une


entreprise qui consiste à dématérialiser au
maximum et mettre tout le monde en réseaux et
partager les informations et les ressources.
Les réseaux sociaux influencent énormément la
société actuelle, les entreprises sont obligées d’
exploiter les données issues de ces réseaux et innover
sans cesse, s’elles veulent rester compétitives.
Lorsque les processus métier sont Stabilisés et
maîtrisés, la prise en compte de la digitalisation est
simplifié. Interconnexion / échange des
informations et partage des
L’inverse vous envoi droit au mur. ressources
 Comment réussir la transformation digitale de l’entreprise?

La digitalisation est une nécessité pour les entreprises. Mais, avant de se lancer, il convient
de faire le point sur les besoins et les attentes.

 Les processus métiers existants sont-ils maîtrisés?


La description et la maîtrise des processus métiers apportent une vision du métier réel, et
constituent un excellent instrument de formalisation et d’analyse, dans la construction des
systèmes.

 Qu’attendent nos clients?


Forums, réseaux sociaux… les clients d’aujourd’hui sont connectés. Leurs commentaires
peuvent être de bons indicateurs pour analyser les nouveaux comportements et repérer les
changements à opérer d’urgence pour répondre aux attentes.
Pour connaître leur niveau de satisfaction, l’entreprise peut créer un sondage en ligne. Des
outils gratuits existent, comme Google Surveys ou Sondageonline.

 comment emmener tous les collaborateurs?


Pour mobiliser les équipes, deux piliers sont essentiels l’information et la formation.
En premier lieu, l’entreprise communique sur ses nouvelles attentes et sa stratégie.
Mais la véritable clé de réussite pour réussir la transformation digitale, c’est de
transformer d’abord les esprits, les comportements et les pratiques, c’est changer
l’état d’esprit de l’entreprise.
Une bonne politique de conduite de changement

 la liste des priorités est-elle bien définie?


Pour établir une feuille de route, il convient de déterminer les avantages du digital dans
l’activité de l’entreprise, en termes d’efficacité, de stratégie et d’innovation.
Définition d'une nouvelle stratégie : Il s'agit de faire évoluer simultanément le
positionnement, les offres, les métiers et les produits pour construire de la valeur nouvelle.
Impacts de la digitalisation

• La grande conséquence de la digitalisation est l’explosion du volume des données,


provenant de plusieurs sources.

• une grande variété d'informations, qu’il est impossible de gérer avec des solutions
traditionnelles de bases de données et d'analyse (serveur SQL,MVS,…).

• Dans les grandes entreprises les données sont de plus en plus partagées en réseau , les
derniers arrivants sont la signature électronique et la robotisation.
la Solution: le Big Data

Cette solution est destinée à offrir un accès en temps réel à des bases de
données géantes.

Big Data = données massives


 Une grande capacité de stockage et de gestion
d’un volume important des données.

 Le Big Data est une opportunité pour les


entreprises qui peuvent utiliser toutes les
données issues de leurs réseaux sociaux, de leurs
sites et de leurs bases de données, pour
Les 3V du Big Data selon
Gartner:
améliorer leur connaissance des clients et des
prospects. Ainsi elles peuvent aussi optimiser
Volume Variété
leurs coûts ou innover.
Vélocité(vitesse)
Approche qui permet de Capter, stocker
et partager un maximum de données
Pré-requis pour réussir la mise en place du Big Data

 Il faut bien identifier les Objectifs recherchés


 Avoir des ressources compétentes (penser à former les ressources
internes).
 Analyser les données recueillies
 Mettre en place un système pour sécuriser les données.
 Repenser son fonctionnement en impliquant tout le monde.
 Une bonne gestion de conduite de changement
 Adopter des solutions techniques adaptées ( nouveaux investissements).

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Freins de la mise en place du Big data:


 Coût,
 Manque de compétences,
 Manque de visibilité sur les opportunités,
 Les entreprises n’ont pas cherché à quantifier le ROI des investissements Big
Data (les investissements ne sont pas pondérés par les gains attendus),
 La collecte des données est limitée aux canaux traditionnels,
 Les données sont non structurées (et on ne sait pas la traiter).

A l’inverse les gains potentiels pour celles qui utilisent le Big Data.
 Anticipation des enjeux stratégiques liés à une meilleure utilisation des
données internes et externes,
 Diversité des données collectées et des canaux de collecte,
 Adoption de nouvelles technologies d’exploitation de la donnée,
-…
 L’entreprise est considérée comme une ville que l’on souhaite urbaniser en la
découpant en zone, quartier et îlots, reliés entre eux par des boulevard, ou des
avenues.

 Pour maîtriser le fonctionnement et le développement d’une ville, il est


impératif de maîtriser le fonctionnement de ses zones et quartiers.
L’entreprise peut être découper par domaines d’activité, par Direction, par
service, reliés entre eux par différents canaux de communication pour échanger
et partager les informations et les données.

 Pour maîtriser le fonctionnement et la performance d’une entreprise, et


comprendre qui fait quoi, comment et quand dans différentes directions,
services et autres, il faut une maîtrise forte des processus métiers.

 L’Entreprise est considérée également comme un système dont il convient


de maîtriser ses composants.

 Mettre en place une Architecture d’Entreprise consiste à aligner la


stratégie IT sur la stratégie Métier, c’est avant tout comprendre la valeur
de l’Information Métier et comment celle-ci doit-être représentée et traitée dans
le Système d’information pour en tirer le meilleur avantage concurrentiel.
L’Information est le pivot de l’architecture d’entreprise.

 La coopération de l’ensemble des acteurs contribuant à la performance de ces


processus, est l’une des clef de la réussite de la mise en œuvre d’une démarche
d’Architecture d’Entreprise.
Modèle de présentation de l’Architecture d’Entreprise
Maitriser L’Architecture d’entreprise consiste à faire un découpage qui permet de mieux
comprendre et de mieux piloter L’Entreprise. Le découpage doit tenir compte des métiers et
de l’organisation
Découpage recommandé: •La couche métier est la traduction des
objectifs de l’entreprise par la description de ses
 Couche métier (business model) activités regroupées par entités ou par macros-
 Couche fonctionnelle activités. Cette traduction permet de savoir qui
 Couche Applicative fait quoi et quand
 Couche technique

•La couche fonctionnelle est la description •La couche applicative (logiciel/outil) permet de
des fonctionnalités attendues ou existantes comprendre comment les éléments fonctionnels
offertes par le système d’information pour sont-ils implémentés sous forme d’éléments
supporter les processus métiers. applicatifs (Référentiel applicatif)

•La couche technique apporte une réponse à la


question suivante :
Avec quels éléments techniques (Infra), les
éléments applicatifs sont-ils ou vont-ils être
déployés ?

Modèle de présentation de l’Architecture d’Entreprise

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Qui détient l’information détient le pouvoir. Dans une entreprise, l’information à valeur
ajoutée est détenue par les experts métiers. D’où l’intérêt de maîtriser les processus métiers.
Plusieurs auteurs ont donné différentes définitions au processus, mais toutes ces définitions
renvoient à la même finalité. « Satisfaire le besoin du client »

Un Processus métier est une suite d’actions organisées dans le temps produisant un
résultat précis et mesurable avec les entrées et les sorties qui sont clairement identifiables.

La description des processus métiers apportent une vision du métier réel, et constituent
un excellent instrument de formalisation et d’analyse, dans la construction des systèmes.

ACTIVITE/ACTION 1 ACTIVITE/ACTION 2 ACTIVITE/ACTION 3

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 Comment maîtriser les processus métier?

• Identifier les processus existants par entité (Direction/service)


• Identifier les experts métiers
• Réaliser un découpage fonctionnel cohérent et logique
• Effectuer un macro cadrage (Business model: Référentiel Processus)
• Décrire et modéliser les processus identifiés selon les normes et les outils utilisés
• Identifier les problèmes/risques sur chaque processus et proposer les axes d’amélioration
• Identifier les fonctionnalités susceptibles de faire l’objet d’informatisation
• Concevoir le référentiel cible
• Diffuser les résultats dans toute l’entreprise via intranet

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Référentiel des processus métiers (Business model)
DOMAINE DU PILOTAGE

Macro-Processus

DOMAINE OPERATIONNEL ( Cœur du Métier)

Macro-processus

Besoin
Client

Satisfaction
Client

DOMAINE DU SUPPORT
Macro-processus <

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Macro-processus
Analyse
d’impacts et
Est composé de: Risques par
processus

Processus

Peut être découper en: Sous processus ou Etape


Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4

Description d’un Sous- A ce niveau, on décrit les différentes


Processus/une étape: activités de l’étape en y associant les
Etape 1
acteurs qui les portent tout en faisant
Elément déclencheur ressortir les fonctionnalités à
ACTEUR 1 ACTEUR 2 ACTEUR 3
automatiser
ACTEUR 4

IN PUT Activité 1 Livrable /Résultat


attendu
Fonction Création Activité 3
Activité2
Application
Activité 4
Activité 5
OUT Etape 2
PUT
48
49

Diffuser les informations

• Le contenu du référentiel
n’intéresse pas uniquement ceux
qui le mettent à jour

• Il doit être diffusé largement, c’est RÉFÉRE


une des clés de la réussite des NTIEL
projets de description de ce type.

50
La Méthode Lean Six sigma
Le Lean 6 Sigma est le rapprochement de deux méthodes d'amélioration des processus
connues et reconnues pour leur efficacité.

La méthode Lean, mise au point au sein des usines Toyota dans les années 70, a pour but
d’accélérer la vitesse d’un processus (juste à temps) et de réduire les coûts (surstock,
trésorerie)

Le Six Sigma, développé dans les années 80 par Motorola, vise à la réduction drastique de
toutes les formes de variations inacceptables au regard des spécifications du client.

Cette méthodologie performante de gestion de projet structurante et pragmatique; est rythmée


en 5 étapes (DMAIC: Define Mesure Analyse Improve Control) qui s’attaquent aux 3
sources majeures de dysfonctionnements touchant vos processus à savoir:
- Les gaspillages
- La variabilité
- La rigidité 51

Centrée sur les attentes de vos clients,


fondée sur le travail en équipe; la
démarche DMAIC repose sur des faits, des Le Lean Six Sigma est avant tout une démarche
données pertinentes et utilise, si d’entreprise dont les finalités sont de :
nécessaire, les statistiques pour générer Générer des gains financiers significatifs (voire très
des améliorations pérennes dans le temps. significatifs).
Modifier profondément la culture de
l’entreprise et sa réactivité face aux problèmes
rencontrés :
Transformer Adapter

AS I S
TO BE
Préparer

La corrélation: Supply chain & industrie 4.0

Procurment Supply Distribution


R&D Planning Production chain & Maintenance
& Sourcing design Logistique

Le socle technologique & socle numérique


(Solutions digitales, partage dedonnées…)

Internet
Automatisation des Impression
Objets 3D Intelligence
économique
Blockchain
Intelligence
Réalité Robotique
Artificielle
virtuelle
Building blocks of Industry 4.0
Autonomous
Robots

Big data
Simulation
analytics

Horizontal and
Augmented
reality Industry 4.0 vertical system
integration

Industrial
Additive Mfg Internet of
Things

Cyber Security

Impacting all aspect of value chain


Digital Enterprise
Entire value chain is digitized and integrated

Exemple de l’industrie automobile

jerome.verny@neoma- 10
bs.fr
Le rôle de la R&D
 Identifier le potentiel des nouvelles technologiques intelligentes et modéliser / simuler leur
intégration dans les processus logistiques (Nouveaux KPI à développer).

 Les jumeaux numériques des entrepôts et des flux logistiques qui y sont traités: répliquer
avec précision les expéditions, les mouvements de marchandises… avec tableau de bord
personnalisable (KPI en temps réel, traçabilité end-to-end, etc.).

 Promouvoir les impacts et avantages compétitifs du déploiement de ces nouvelles


technologies en open data collaborativement (potentiel des plates-formes de data sharing /
leur modèle économique).

 Accélérer l’emergence d’un écosystème de start-up en les incluant dans les projets de R&D

 Faciliter le calcul des coûts environnementaux / coûts externes des opérations
logistiques dans l’entrepôt 4.0 pour garantir la durabilité des solutions technologiques.

Le rôle de la R&D

 Identifier, rassembler et intégrer les acteurs pouvant émettre, transmettre et consommer


localement de l’énergie fatale (hydrogène, biocarburant, biomasse, etc.) et verte (éolien,
solaire, hydraulique, etc.) par de l’analyse numérique des chaînes logistiques locales ainsi que
par un raisonnement en termes d’écosystème d’acteurs / économie circulaire.

 Favoriser les expérimentations locales et le partage des résultats dans des conférences
nationales et internationales.
 Automatiser, simplifier et améliorer de nombreuses prestations administratives par la
transformation digitale au sein des plates-formes logistiques.

 Expérimenter les formations en réalité virtuelle augmentée (sessions courtes permettant


d’acquérir de nouvelles compétences / d’accompagner la transformation digitale et
l’appropriation des nouvelles technologies / nouveaux métier en supply chain: cobotique…).
Quelques thématiques…

• Supply chain design et data management


• Le Big Data pour anticiper les commandes
• Les objets connectés pour gérer les stocks
• Les drônes pour approvisionner et faire les inventaires
• Les robots pour préparer une commande, transporter des colis, etc.
• Les véhicules à guidage automatique
• Les imprimantes 3D pour diminuer les stocks, etc.
• La maintenance prédictive / les bâtiments intelligents / modulables
• La Blockchain pour partager les données / sécuriser les transactions

 La donnée est aujourd’hui une ressource stratégique et un levier de créationde valeur en


supply chain.
 Si la donnée est restée longtemps cantonnée à ses frontières, aujourd’hui, la
démocratisation de l’information, l’arrivée de l’open data, du cloud et la valorisation des
processus collaboratifs lui ont permis de jouer un nouveau rôle au cœur de la
transformation des entreprises.
 L’analytique étendue est donc à la fois un outil de gestion de la relation d’une entreprise
avec son écosystème, un outil de création de valeur autour de la donnée et un outil de
transformation de la donnée en valeur pour les entreprises les plus avancées.
La démarche de R&D

• Chaque projet de digitalisation / automatisation en supply chain doit être perçu


comme une solution personnalisée apportée à une problématique logistique
complexe.
• La fonction R&D a tout son intérêt afin de structurer le projet dans sa phase
amont, d’accompagner son déploiement et de mettre en place les KPI pour mesurer,
corriger et optimiser.
• La R&D a pour rôle d’accompagner les managers dans la prise de décision (ex:
créer une base de données, choix des concepteurs de systèmes automatisés,
développer des POC puis des POV, etc.).

Exemples

 Un entrepôt 4.0 pour Schneider Electric (Smart Distribution Centre) à Evreux.

 Walmart aux Etats-Unis inaugure début 2020 une plate-forme logistique

automatisée pour les produits frais et surgelés.


 Amazon, Alibaba, DHL, etc, utilisent l’IoT (Internet des Objets) pour optimiser les
stocks, anticiper les flux et disposer d’une vision globale de la supply chain en
temps réel.
 Etc.
Bénéfices de l’IoT en supply chain

Traçabilité end-to- Données en


end de la supply Analyse prédictive Optimiser des
chain temps de la demande délais de
réel (machine livraison
(strategic supply learning…) (algorithmes…)
chain design) (smart data)

5 considérations à prendre en compte pour un modèle économique


pérenne dans l’entrepôt automatisé

Focaliser sur le business case

Opérer des choix techno adaptés, évolutifs et inter-

opérables Anticiper l’évolution de la demande / des

marchés

Se doter de compétences

Développer un écosystème de partenaires


La Supply Chain digitale fournira un support « end-to-end » informatisé et impliquera la
collaboration d’un large contingent de participants incluant les détaillants, les fabricants, les
3PL), les fournisseurs et les autorités douanières.

Data Data
Material Material

Data
Material

Digital Value Chain Data


Material

Data Data
Material Material

Data Data
Material Material

La planification en temps réel pour chaque partenaire spécifique- Les systèmes ERP et “collaborative planning,
forecasting, and replenishment” (CPFR) -aussi bien aux niveau du point de vente que de la production - permet de maintenir
en équilibre la capacité logistique et la capacité de production par rapport aux besoins et aux prévisions du client.

Key Industry Trends in the Food,


Grocery and Consumer Product
Supply Chain
2003 GMA Logistics Study
Coordination en temps réel des produits expédiés- au travers des cycles d’expédition entre le
fabricant, les centres de distribution, les entrepôts et les détaillants, la reconnaissance des produits reçus ainsi que la
coordination en temps réel fournissent une information immédiate sur la localisation des produits et l’exactitude du
contenu expédié.

Extended Warehouse Management,


un réseau RFID offre aux détaillants, et
fabricants fournisseurs d’un
mécanisme automatique d’identification,
de dépistage et de traçabilité des articles
lors de leur évolution à travers la supply
chain. Ceci permet une efficacité accrue
au niveau de la distribution, une
amélioration au niveau du stock et une
réduction du sur stockage.

Automated Intelligent Response– application Web qui filtre les événements et y répond
automatiquement: réagit si l’interprétation des données du senseur indiquent qu’un seuil a été
dépassé, identifie un produit pharmaceutique recalé par le gouvernement, ou contrôle les dates
d’expirations des produits et sonne l’alerte sur des articles périmés.

Une technologie sensorielle utilisant le


système RFID peut augmenter des
l’éventail applications. Par des
exemple, capteurs thermiques
placés à l’intérieurs des camions
réfrigérés peuvent sonner l’alerte si le
seuil de température est dépassé,
signaler de possibles problèmes avec
des produits périssables. Des capteurs
de vitesse peuvent être utilisés lors des
l’expéditions de produits fragiles à fin
de s’assurer que les colis n’ont pas
subis de chocs dommageables.
Collaboration totale entre les participants
 Partager les données en temps réel entre les fournisseurs, clients et partenaires
 Aligner les individus à l’organisation
 Processus et pratiques standardisés

Haut Niveau d’Optimisation


 Mettre en oeuvre de nouveaux outils et processus
 Éliminer les inefficacités
 Multiplier les économies de coûts à travers les organisations

Connectivité étendue
 Plateformes et applications standardisées
 Favoriser la collaboration « many-to-many »
 Permettre l’échange commercial
Logistics
performance
Exécution Effective
 Améliorer la gestion du transport, de la distribution, des stocks et
des ordres
 Accélérer les règlements financiers
 Mesurer la performance

Rapidité des réponses


 Accroître la réactivité
 Améliorer l’adaptabilité
 Accès aux informations en temps réel

Visibilité le long de la chaîne


 Traçablilité des flux de stock
 Mettre à jour l’état des ordres en temps réels
 Gérer les incidents
La digitalisation de la supply-chain

Les professionnels 3PL et 4PL sont aujourd’hui au cœur d’une transformation digitale qui
s’applique non seulement aux process internes de l’entreprise, mais aussi aux process et
contraintes externes.

Professionnels du Transport
et de la Logistique
3PL / 4PL

Une transformation digitale étendue sur toute la chaîne logistique assure efficacité et différenciation
concurrentielle.

NOUVEAUX USAGES
E-COMMERCE GLOBALISATION

Professionnels du Transport et
de la Logistique
3PL / 4PL

DÉSINTERMÉDIATION
DÉMATERIALISATION
RÉGLEMENTATION
AVIS
NUMÉRIQUE
L’achat peut être un échange de biens entre entreprises ou un achat direct d’un consommateur final, dans le commerce traditionnel
ou via le e-commerce.

B TO C
B TO B

ON LINE
SHOPPING

SHOPPING

La vision de la logistique dans l’ère 4.0

INDIVIDUS
Planifient, contrôlent, connectent… CONTENEURS
CAMIONS Organisent leur chaînes
Livrent les produits de manière autonome d'approvisionnement

CLOUD

ETAGERES
Organisent le réapprovisionnement VAG et les CAMIONS
Interagissent comme un essaim
BINS
Affichent quoi choisir
18

L’exploitation des données


ÉCOSYSTÈME

Le déluge de données
Les données personnelles en
particulier
• Des données
• que nous produisons nous-mêmes
• que d’autres humains produisent sur
nous
• que des capteurs divers produisent sur nous
• que des programmes d’analyse de données
produisent
• 4V du Big data : Volume, véracité,
vitesse, variété

La transformation numérique en lien avec la performance

INTÉGRER ACTIONS AUTOMATISÉES


INTÉGRER ET AUTOMATISER LES DÉCISIONS

APPRENDRE INTELLIGENCE
MODÉLISER L’APPRENTISSAGE ET L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

ANALYSER CONNAISSANCE
ANALYSER ET DE FORER LES DONNÉES

TRANSFORMER INFORMATIONS
MODÉLISER ET CONTEXTUALISER LES DONNÉES

COLLECTER DATA
COLLECTER TOUTES LES SOURCES UTILES
Usine 4.0
Des machines et des hommes,
Nouveaux enjeux, nouveaux métiers !

«L’Industrie 4.0, ce n’est pas l’automatisation. Au contraire,


l’Industrie 4.0 c’est beaucoup moins d’automatisation et beaucoup
plus d’intelligence.»

« Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien,


lui fait concurrence jusqu’à le ruiner. »
Joseph Schumpeter
Théorie de l’évolution économique, 1911/1926

What is this?
« Industrie 4.0 est un terme collectif désignant les technologies et les
concepts d'organisation de la chaîne de valeur. Au sein des Smart Factories
structurées modulaires de l'Industrie 4.0, CPS surveille les processus
physiques, crée une copie virtuelle du monde physique et prend des décisions
décentralisées. Sur l'IoT, les CPS communiquent et coopèrent entre eux et
avec les humains en temps réel. Via l'IoS, des services internes et inter-
organisationnels sont proposés et utilisés par les participants de la chaîne de
valeur » (Hermann, Pentek and Otto, 2016).

Did not exist in 2006


• iPhone ► Android

• iPad ► Oculus

• Kindle ► Instagram

• 4G ► Snapchat

• Uber ► Whatsapp

• Airbnb
• Android
Mécanisation Production de Electronique Numérisation
Machine à vapeur masse Electricité, Informatique Communication
pétrole Moteur à Automation, API Analyse des
Fin du XVIIIème siècle explosion Début du Début des années données Période
XXème siècle 70 actuelle

Tendances principales
• La croissance exponentielle des données générées par les appareils
connectés, accompagnés du développement des outils de traitements
de ces données et l’augmentation de la puissance du calcul ;
• Le développement de business intelligence ;
• La possibilité d’interaction homme-machine en temps réel en utilisant
la technologie de la réalité augmentée ;
• Le rapprochement du monde réel et virtuel.
World “Growth” Initiatives
Produktion
2030
Made
Smart Difference
Industry Industrial Internet
Business Revolution
High Value
Manufacturing
Industry 4.0

Industry of the
Future Digital Manufacturing
Manufacturing for SME Innovation 25’
Renaissance Program
Fabricacion Produktionder
Avanzada Zukunft
Made In China 2025
Operational
Fabbrica Programme
Intelligente Make in India

Precision
Manufacturing

Stronger Customer Centricity


Industry 4.0 More Efficient Production
Processes

Agility
Efficiency
INDUSTRY
4.0

+75%

87
2019
Innovation
Value Chain
Transformation
New Marketing & Business Models through Networked
Processing & Objects
Key components of current value chain

Tier 1 Suppliers
Tier N Suppliers
- Manufacture and supply subsystems to OEMs
- Supply to tier 1
- Located closer for enabling JIT
- Raw materials
- Located strategically to benefit from scale Manufacturer
- High capex involved
- Covers a large geographical area

Channel Member
- Customer Facing
- Handles financing and insurance needs
- Some marketing efforts Logistics
- Transport from OEM to the
distributors/Dealer
After Sales Support
- Post Sale Customer Service
- On-Road Repair and Maintenance assistance
Source : engineersjournal.ie

Integrated reengineered value chain


Tier N Suppliers
Advanced Manufacturing Systems
Tier 1 Suppliers
- Fully integrated Supply Chain Sensors
- Perfect Coordination - Traceability
- Predictability
Manufacturer
3D Printing
- Scrap Elimination
Alternate Resources
- Customization
- Wind
- Solar
Cloud Computing
- Nuclear
- Big Data
- Cyber Security
Logistics
- Network Optimization
Robotics
- Autonomy
Channel
Member - Productivity
After Sales Support
IoT will revolutionize the industry
Technology
o Robotics – Replacing humans on assembly line
o 3D Printing – Manufacturing customized components
o Big Data – Collecting performance parameters
o Analytics – Understanding collected data

Process
o Constant communication – Data exchange between components
o Decentralized decision making – Routine decisions
o Standardization – Ease of customization
o Smart Transport System - Automated transportation of raw material / final products
People
o Increased efficiency – Reduction in labor per unit
o Skill Development – Up-skilling, Re-skilling, Continuous learning &
Mindset change
o Only to handle disruptions – Monitoring and corrective actions
EXEMPLES DE CLOUD

CLOUD – Exemples
Commercial Clouds
L’industrie du futur est…

Connectée Créative Optimisée


• Produits et objets • Dans ses produits et usages • Produits innovants
connectés • Dans les services qu’elle • Conception ouverte et
propose collaborative
• Des services qui • Dans les bouquets de solutions • Procédés plus efficaces
collaborent dans une qu’elle propose • Supplychain réactive
chaîne numérique • Dans ses procédés et matériaux • Consommations et rejets réduits
• Homme augmenté • Dans ses modes d'organisation • Utilisation des ressources au
et l’utilisation des ressources plus juste
• Des machines • Dans sa prise en compte de la • Performances économiques
communicantes qualité de vie au travail et du optimisées
• Usines étendues facteur humain en général
• Dans sa stratégie et ses business
• Un écosystème en models
réseau • Dans l’intégration des derniers
développements R&D

Ingénierie système Simulation PLM ERP - MES Fabrication additive

Automated Process
Digital management Smart Capteurs Control
Big data S&OP

Supply-Chain Warehousing Maintenance Internet des Objects Réalité Augmentée

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Quelques termes les plus usités du vocabulaire lié à l’industrie 4.0 :
• Usine numérique, usine intelligente, usine du futur.... : idem industrie 4.0
• Big data, mégadonnées : désigne la capacité à collecter, stocker et traiter en temps réel des flux très importants
de données de nature diverse en vue de leur appliquer toutes sortes de traitements analytiques et statistiques
avancés qui relèvent de l’intelligence artificielle (analyse prédictive)
• Cloud Computing, informatique en nuage : livraison de ressources et de services à la demande par
internet. Il désigne le stockage et l’accès aux données par l’intermédiaire d’internet plutôt que via le disque
dur d’un ordinateur.
• Cybersécurité : Etat recherché pour un système d’information lui
permettant de résister à des événements issus du cyberespace susceptibles de compromettre la disponibilité,
l’intégrité ou la confidentialité des données stockées, traitées ou transmises.
• Fabrication additive : également appelé « impression 3D », la fabrication additive est un procédé de
fabrication qui permet de fabriquer des pièces à partir d’un modèle numérique, par ajout de couches
successives de matériau.

• Intelligence artificielle (IA) : permet la construction d’entités douées d’intelligence. L’intelligence peut être
décomposée en briques élémentaires pouvant être reproduites par une machine : l’IA tente donc de recréer ou
imiter certaines aptitudes de l’intelligence humaine, comme la mémoire, le raisonnement, la prise de décision et
la résolution de problèmes ou la perception.
• Internet des objets (Internet of Things, IoT) : organisation qui permet de disposer de services évolués en
interconnectant des objets (physiques ou virtuels) grâce aux technologies de l’information et de la
communication. Il permet par exemple de collecter des données pendant l’utilisation d’un produit afin
d’apprendre quelles fonctionnalités sont utilisées et de découvrir les modes de défaillance.
• Maintenance prédictive : ensemble d’actions planifiées de prévision pour éviter des défaillances probables des
équipements. La maintenance prédictive (ou prévisionnelle) consiste à collecter et analyser des données d’un
équipement pour anticiper les pannes. Réalité augmentée : la réalité augmentée est la superposition
d’informations numériques sur une image réelle regardée à travers un écran, des lunettes ou un viseur.
Usine du Futur

Une usine intelligente doit avoir une modularité


élevée afin d’intégrer rapidement les modules
pouvant être fournis par plusieurs fournisseurs.

 La modularité : la capacité des composants d’un système à être séparés ou combinés facilement et
rapidement en utilisant le principe de plug and play. Les systèmes modulaires peuvent s’adapter de
manière flexible et ajusté, en étendant ou en remplaçant des modules en fonction des fluctuations
saisonnières ou de modifications des caractéristiques des produits.

 L’interopérabilité : signifie que tous les systèmes cyber-physiques de l’usine intelligente peuvent
communiquer entre eux, ainsi qu’avec tous les composants qui le constituent y compris les machines,
les produits et les personnes, via des réseaux ouverts et des descriptions sémantiques.

 Décentralisation : la personnalisation des produits nécessite une commande décentralisée des systèmes.
Dans ces systèmes les responsables au sein d’une usine prennent des décisions en temps réel et
modifient leurs stratégies en fonction de l’évolution du marché et des changements de l’environnement.
L’interopérabilité entre les composants d’un système cyber physique permet d’adapter les processus à
chaque commande individuelle afin de fabriquer des produits personnalisés et à faible coûts
 Virtualisation : il s’agit de créer une copie virtuelle de l’usine, avec un CPS, similaire à l’environnement réel afin de
pouvoir simuler et contrôler les processus physiques de fabrication. Les données générées en temps réel par
l’environnement physique permettent de mettre à jour le système virtuel. Aussi que les systèmes virtuels permettent de
vérifier et modifier la conception des produits avant sa commande dans le système physique.
La virtualisation facilite également l’implication des clients dans les processus de fabrication afin de participer à la
conception de leurs propres produits à travers la combinaison de la réalité augmentée et la réalité virtuelle avec les
appareils mobiles.
 L’orientation vers les services : il s’agit que les entreprises manufacturières vont intégrer des services à leurs offres de
produits du fait que les produits seuls ont atteint l’égalité concurrentielle. Pour cela au lieu de se concentrer sur la vente
des produits, les usines intelligentes se concentrent sur la vente des services.
 Capacité en temps réel : c’est la capacité de répondre rapidement et en temps réel aux changements externes et internes
(e.g. les changements des besoins des clients ou de l’état du système interne de production). Pour répondre à ces
changements les données collectées doivent être traitées et analysées en permanence. Aussi que la surveillance et le
contrôle doivent être réalisés simultanément afin de détecter rapidement les anomalies et les défaillances des machines et
des processus.

Usine 4.0,
Quelle information?

R&D (PLM) , Supply Chain, Production, Mkt-Sales, After-Sales


Usine 4.0,
Données structurées (+ ou -)

Usine 4.0 : Big Data non structurées


Usine 4.0, Pourquoi et quoi ?

L’Humain au centre (mieux servir le People)


Ubique & Predictive (coopetition pour l’économie-profit)
Ecologique et énergétique (préserver la Planète)

Grâce au modèle numérique


Internet of things & RFID
Proactive Computing model (Cyber Physical system)
Integration (horizontal) and Interoperability (Vertical)

Usine 4.0, Prédictive et Adaptative !

De Réactive….

à Prédictive-adaptative (CPS)
Usine 4.0, Le Directeur, que souhaite-t-il ?

Usine 4.0, le défi digital : Intégration des données ?


Usine 4.0, Globalité et Convergence

Usine 4.0, Les nouveaux domaines-métiers ?

Contrôle qualité basé sur le Big Data


Production robotisée
Véhicules autonomes et logistique
Simulation-optimisation des lignes de production
Plateforme gestion et surtraitance d’un «écosysteme métier»
Maintenance prédictive
Machine as a service
Production auto-adaptative
Fabrication hybride additive-soustractive
Réalité augmentée, intégration réel-virtuel (PLM –machines)
Un travail plus gratifiant via un interface Homme-machine

Impacts sur les entreprises

Transformation d’un processus très segmenté et vertical dans une


organisation horizontale et «temps réel»
Fonctions importantes: contrôle, coordination, supervision, décision
Nouvelles tâches: pilotage, gestion des machines réelles et virtuelles.
Il ne suffit pas de connecter
Hommes-Objets

Impacts sur les salariés

Hier : tâches précises séquentielles !


Demain : capacité de résoudre des problèmes liés à l’information par ex.
disponibilité, sécurité, traitement, échange, interopérabilité, qualité… des
données multiples
Profil du travailleur Industry 4.0 :
Plus de connaissances: interdisciplinaire ou hybride (technique,
informatique, gestion…)
Plus de compétence sociale et interactionnelle: un «chef d’orchestre»
généraliste des machines, des modèles et des hommes.
L’architecture du système de fabrication intelligent

Conception personnalisée d'un vélo


Ligne de production traditionnelle et un système de production intelligent

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