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1 Pré-dimensionnement du tablier

Pré-dimensionnement du tablier de la variante I


Conception générale
Il s’agit d’un pont en béton armé, constitue de 3travées isostatiques de 27 m

Morphologie de l’ouvrage pour la variante I

Eléments de pré-dimensionnement
 Nombre des poutres
Généralement, pour un tablier de 10m de largeur, on adopte 4 poutres dans le sens
transversal.
 Poutres principales

1 Choix de la section transversale


Selon les instructions de SETRA, les poutres seront en forme Te avec un talon et des
goussets supérieurs pour relier l’âme à l’hourdis.
2 La hauteur des poutres
L’élancement usuel et économique est compris entre 1/17 et 1/15, mais elle peut
arriver jusqu’à 1/20, en augmentant le nombre des poutres, ce qui fixe la hauteur totale
du tablier (poutre et hourdis).
1 hp 1
Donc ≤ ≤
17 Lc 15
Avec
hp : La hauteur de la poutre
Lc : est la longueur de travée de calcul qui est égale à la longueur de la poutre moins la
longueur des deux abouts
26
Si on adopte des abouts de 50 cm. hp=
16
= 1.625 m

On prend hp =1.65m

Schéma longitudinal de la poutre en béton armé.


3 Table de compression
Afin d’alléger les poutres et faciliter leur manutention, on réduit le plus possible la
largeur de la poutre de compression .Toutefois, pour prévenir tout risque de
déversement les opérations de la manutention.
La largeur de la table de compression varie de 0,5hp à 0,7 hp
On pend bt = 1 m
4 Espacement des poutres
L’espacement des poutres est voisin de 3m, dans la pratique varie entre 2,50 m et 4 m
10
Espacement =
4

Espacement = 2.5m
On adopte un encorbellement de 1,25m des deux côtés.

5 L’épaisseur de l’âme
L’épaisseur minimum des âmes dépend du mode de vibration utilise et donc
indirectement du type de coffrage utilisée pour la réalisation des poutres (bois ou
métallique). Les âmes sont dimensionnées pour résister à l’effort tranchant, ce qui
conduit généralement à réaliser un épaississement d’âme, appelé blochet, sur une
longueur qui peut attendre le quart de la portée, L'épaisseur de l'âme des poutres est
généralement comprise entre 20 cm et 60 cm.
La largeur de l’âme est de 40 cm sur l’appui et de 25 cm au milieu de la travée.

6 Talon
Les talons des poutres présentent la partie inférieure de la structure, ils sont
dimensionnés par la flexion et doivent permettre de loger les armatures dans des
bonnes conditions d'enrobage et d'espacement.
Pour un pont à poutres en béton armé, la largeur des talons varie de 0,50 à 0,60 m
lorsque la distance entre axes des poutres varie de 2,50 m à 4,00 m. bt = 0.5m
En général, La partie verticale du talon est prise égale à 25 cm.
Le gousset permet le raccordement de l’âme avec la membrure inférieure, il permet
aussi un relevage aisé des câbles latéraux du talon dans l’âme. La tangente de l'angle
est normalement comprise entre 1 et 1,5, (1< tan𝛼 < 1,5) et il est préférable de se
rapprocher de la valeur supérieure.
bt −ba
En utilisant la formule suivante h 1=tan α ×
2

Et en prenant tan𝛼=1,5 on obtient les valeurs suivantes pour la hauteur du plan


incliné :
0 . 5−0 . 25
Pour la travée h 1=tan α × =0 . 1875 , On prend h1 = 0.20 m
2
0 . 5−0 .4
Pour l’appui h 1=tan α × =0 . 075 , On prend h1 = 0.08 m
2

Entretoises
Les entretoises sont pour repartir les charges entre les poutres et pour les encastres a la
torsion.
La réalisation des entretoises se fait en deux phases :
Une première partie, réalisée de part et d’autres poutres, constitue une amorce
d’entretoise, elle est bétonnée en même temps que les poutres.
La deuxième partie, relie les amorces des poutres adjacentes et constitue la partie
coulée en place de l’entretoise, elle est bétonne juste avant l’hourdis.
Nombre
On adopter 2 entretoises d’about pour relier les poutres transversalement au niveau de
de l’appui, puisque l’épaisseur du hourdis est suffisante pour que celui-ci participe à la
flexion d’ensemble en assurant le rôle d’entretoisement transversal en section
courante.
Hauteur
La hauteur des entretoises comprise entre 0.8hp et 0.9hp
Donc he = 1.4 m
Longueur
Généralement la longueur des entretoises est fixée par l'espacement des poutres
principales qui les relient transversalement.
L'espacement entre axes des poutres Dans notre cas est de 2.5m, et en retranchant
l'épaisseur de l'âme au niveau de l’appui (0.4 m), on trouve une longueur de 2,1 m
entre deux poutres.
On prend donc Le = 6,3 m au niveau de chaque appui
Epaisseur
L’épaisseur des entretoises dépend des conditions de mis en œuvre du béton, et aussi
des conditions d’enrobage des armatures.
Dans la pratique le critère de la résistance est vérifié pour une épaisseur de l’ordre 20
à 40cm.
Les entretoises aussi doivent être conçues de manière à permettre le vérinage du
tablier en cas de changement d’appareils d’appuis.
Dans notre cas on adopte des entretoises avec une épaisseur de 40 cm.

Hourdis (Dalle de couverture)


L’hourdis assure la continuité de surface du tablier, il relie les poutres principales et les
entretoises Le hourdis fait aussi l’objet de justifications d’une part en tant que plaque
fléchie est d’autre part vis-à-vis du poinçonnement par des charges locales.
Généralement, on adopte un hourdis en béton armé, coules par-dessus des poutres .il
est plus facile à coffrer puisque les coffrages peuvent être simplement appuyés sur les
extrémités des tables de compression.
L’épaisseur du hourdis est généralement comprise entre 14 et 25 cm, selon
l’espacement des poutres.
On fixe une épaisseur du hourdis de 20 cm.

Pré-dimensionnement du tablier de la variante II


Conception générale
La deuxième variante traitée un pont à poutres en béton précontrainte, constitué de
deux travées isostatique des 40 m, comporte quatre poutres préfabriquées,
entretoisées au niveau des appuis et solidarisées transversalement par l’hourdis en
section courante.
Eléments de pré-dimensionnement
 Nombre des poutres
Généralement, pour un tablier de 10m de largeur, on adopte 4 poutres dans le sens
transversal.
Choix de la section transversale
Les poutres comportent une table de compression constituant la fibre supérieure et un
talon, constituant la fibre inferieure, ces deux éléments sont reliés par une âme de
faible épaisseur.
Hauteur des poutres
L’élancement économique et usuel est compris entre 1/16 et 1/18 de la portée, mais
elle peut descendre jusqu’un 1/22, cela conduit à l’augmentation des quantités les
quantités : le béton et le nombre des câbles de la précontrainte, Ce qui fixe la hauteur
total de tablier (poutre et hourdis)
1 hp 1
Donc ≤ ≤
18 Lc 16

Avec
hp : La hauteur de la poutre
Lc : est la longueur de travée de calcul qui est égale à la longueur de la poutre moins la
longueur des deux abouts
39
Si on adopte des abouts de 50 cm. h=
16
= 2.45 m

Dans notre cas on a un hourdis général, coule par-dessous des poutres, la hauteur de la
poutre déduit de la hauteur total du tablier en retranchant l’épaisseur de l’hourdis.
Donc la hauteur des poutres = 2.45 - 0.20 = 2.25 m
Table de compression
La largeur de table de compression est dimensionnée afin d’assurer une stabilité au
déversement pendant la manutention, dans ce sens on réduit le plus possible la largeur
des tables de compression.
La largeur de la table de compression varie en général entre 0.5hp et 0.7hp.
On prend : bt = 0.6 hp Donc bt = 1.35m
Espacement des poutres
Dans la pratique, l’espacement des poutres varie entre 2.5 m et 4 m. en fonction
l’épaisseur de l’hourdis. . Si on a des poutres préfabriquées, le poids et les difficultés
de transport augmentent avec l’espacement des poutres. Donc, il est préférable d’avoir
plusieurs poutres légères.
10
Espacement =
4

On adopte un espacement de 2.5m.


L’épaisseur de l’âme
En béton précontraint, l’épaisseur de l’âme dépend souvent des conditions d’enrobage
des câbles. , l'épaisseur de l'âme des poutres est généralement comprise entre 20 cm et
60 cm.
La largeur de l’âme est de 40 cm sur l’appui et de 25 cm au milieu de la travée.
Talon
Les talons des poutres présentent la partie inférieure de la structure, ils sont
dimensionnés par la flexion et doivent permettre de loger les câbles de la précontrainte
dans des bonnes conditions d'enrobage et d'espacement.
Une section de talon assez grande permet de :
- Loger tous les câbles en section médiane.
- Limiter la compression de la fibre inférieure lors de la construction (phase critique où
les câbles sont tendus alors que les superstructures ne sont pas encore en place et les
pertes non effectuées).
Pour déterminer les dimensions du talon on se basant sur le guide de SETRA
¿× l 2
bt= 2
Np× Hp × K
Avec
Lt : La largeur roulable + 2 fois la largeur d’un trottoir (10 m)
L : la portée unitaire d’une travée (40 m)
Np : le nombre des poutres par travée (4 poutres)
Hp : La hauteur de la poutre (Hp= 2,25m)
K : Un coefficient qui varie de 950 à 1300.
Pour K= 950 bt = 0.831 m
Pour K =1300 bt = 0.607 m
On prend comme une largeur de talon 0.7 m, et la partie verticale est généralement
prise égale à 0.2 m.
Le raccordement de l’âme avec la membrure inférieure, se fait à l’ide d’un gousset
qui permet aussi un relevage aisé des câbles latéraux du talon dans l’âme. La tangente
de l'angle est normalement comprise entre 1 et 1,5, (1< tan𝛼 < 1,5) et il est préférable
de se rapprocher de la valeur supérieure.
bt −ba
En utilisant la formule suivante h 1=tan α ×
2

Et en prenant tan𝛼=1,5 on obtient les valeurs suivantes pour la hauteur du plan


incliné :
0 .7−0 .25
En travée la travée h 1=tan α × =0 .3375 , On prend h1 = 0.35 m
2
0.7−0 .4
Sur l’appui h 1=tan α × =0. 225 , On prend h1 = 0.25 m
2

Entretoise
Nombre
On adopter 2 entretoises d’about pour relier les poutres transversalement au niveau de
de l’appui.
Hauteur
On prend comme une hauteur des entretoises, H = 2.25 – 0.4 = 1.85 m
Longueur
Généralement la longueur des entretoises est fixée par l'espacement des poutres
principales qui les relient transversalement.
Dans notre cas l’espacement entre axes des poutres est de 2.5 m et en retranchant
l'épaisseur de l'âme au niveau de l’appui (0.4 m), on trouve une longueur de 2,1 m
entre deux poutres.
Soit donc une longueur de 6,3 m au niveau de chaque appui.
Epaisseur
L’épaisseur des entretoises dépend essentiellement des conditions de mis en œuvre du
béton, dans la pratique le critère de la résistance est vérifié pour une épaisseur de
l’ordre 20 à 40cm.
Les entretoises aussi doivent être conçues de manière à permettre le vérinage du
tablier en cas de changement d’appareils d’appuis.
Dans notre cas on adopte des entretoises avec une épaisseur de 40 cm.

Hourdis (Dalle de couverture)


L’hourdis permet la continuité de surface du tablier, il relie les poutres principales et
les entretoises Le hourdis fait aussi l’objet de justifications d’une part en tant que
plaque fléchie est d’autre part vis-à-vis du poinçonnement par des charges locales.
Généralement, on adopte un hourdis en béton armé, coules par-dessus des poutres .il
est plus facile à coffrer puisque les coffrages peuvent être simplement appuyés sur les
extrémités des tables de compression.
L’épaisseur du hourdis est généralement comprise entre 14 et 25 cm, selon
l’espacement des poutres.
On fixe une épaisseur du hourdis de 20 cm.
Pré-dimensionnement Les piles
Les piles sont des appuis intermédiaires qui permettent la transmission des efforts
transmis par le tablier au sol de fondation.
La conception des piles est en fonction de plusieurs facteurs tel que
Le type et le mode de construction du tablier
Le type et le mode d’exécution des fondations et de certaines contraintes naturelles ou
fonctionnelles liées au site.
La hauteur de la brèche à franchir.
Le mode de liaison avec le tablier.
Il existe plusieurs types des piles, on présente dans l’annexe [annexe] les différents
types des piles
Le choix de type des piles
Le type des piles d’un pont dépend essentiellement de la largeur de tablier.
Si la largeur de tablier est modère (nombre des poutres inférieure à 5 poutres) on
adopte des piles marteaux et si la largeur est importante les piles sont de type portiques
Après analyse des différents types de piles, et vue la qualité du sol de fondation ainsi
que la hauteur moyenne des piles et la largeur modère de tablier, pour notre cas nous
avons choisi le plus simple et le plus adéquat aux ponts courants, des piles marteaux
convient.
Conception et pré-dimensionnement
Le chevêtre
Le chevêtre présent la tête de la pile, supporte transversalement le tablier entier, du
coup leurs largeurs sont du même ordre.
Le chevêtre doit être dimensionné de façon de donner au tablier une assise confortable
permettant :
 Le changement des appareils d’appuis à travers le placement des vérins.
 L’implantation des appareils d’appui.

Hauteur
La hauteur minimale du chevêtre est comprise entre 0.68 m et 1 m, En raison de
l’importance de l’ouvrage, et d’après les recommandations de SETRA, on prend une
hauteur de 1 m à l’extrémité et arrive à 1,80 m en encastrement.
Longueur
La longueur du chevêtre dépend essentiellement de la longueur du tablier.
On prend L= 10 m comme une longueur du chevêtre.

Largeur
La largeur du chevêtre dépend de la dimension de la pile et de la zone d’abouts et aussi
de l’espacement entre travée.la largeur minimale de chevêtre est de 2m, cette
dimension minimale est à augmenter de façon de a offrir une plateforme de travail plus
confortable au personnels d’exécution.
On prend une largeur de 2.50 m.

Les fûts des piles


Le dimensionnement des futs des piles dépend également des actions transmis aux
piles, des chocs auxquelles ils seront soumis.
Leur dimensionnent fait appel à trois critères :
 Un critère mécanique
 Un critère de robustesse
 Un critère esthétique.

Le Dossier Pilote PP73 du S.E.T.R.A, dans le cadre du dimensionnement des piles,


propose une formule empirique liant le diamètre D des fûts à leur hauteur H et la
portée des travées centrales

{ }
0.50 m
D=Max 4 × H + L
¿ +0.1
100

On prend un diamètre de 1.80 m pour le fût de pile.


Vérification du flambement

Pour vérifier le flambement dans les piles il faut vérifier la condition suivante,
l’élancement doit être inférieur à 50 m.
Les caractéristiques du fut de la pile sont comme suit :
π × D2
La section de la pile B= =2.5446 m2
4
4
π×D
L’inertie de la section I= =0.5152 m2
64

Le rayon de giration i=
√ I
B
=0.449

La pile est encastrée aux niveaux de la semelle et du chevêtre avec possibilité de


déplacement horizontal de ce dernier,
Lf est égal à la hauteur de la pile Lf = 6 m
Lf
L’élancement vaut donc λ= =13.36 m
i

La condition de non flambement est vérifiée


Pré-dimensionnement des culées
Les culées sont des appuis d’extrémités enterrées, totalement ou partiellement, ils
permettent de connaître la longueur totale de la brèche à franchir. Ils assurent une
liaison entre le pont et les remblais, ce qui les rend particulièrement sensibles à une
mauvaise conception. Ainsi, on s’oriente toujours vers une conception
raisonnablement surabondante et des formes aussi simples que possible.
La conception des culées dot tenir plusieurs paramètres tel que :
 La hauteur de la brèche à franchir et le tirant d’air à réserver sous
l’ouvrage
 Le niveau de fondation
 La nécessité de pouvoir visiter et éventuellement remplacer les appareils
d’appui.
 Les problèmes d’implantation au sol, et le biais.
L’importance et le rôle d’une culée
Une culée doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction culée qui se décompose
en une fonction mécanique et une fonction technique.
Fonction technique

 Culée permettre l’accès à l’intérieure de l’ouvrage


 Hébergement de la chambre de tirage pour les conduits et les canalisations qui
passent dans le tablier.

Fonction mécanique
 Transmettre les efforts au sol de fondation
 Limiter les déplacements horizontaux en tête, de façons à ne pas entraver le
fonctionnement des appareils d’appui
 Tenir les terres de remblai
Pour les culées on distingue plusieurs types, dans l’annexe [Annexe] on présente un
ensemble des culées les plus utilise.
Choix de type de culée
En tenant compte des conditions de site, et pour soutenir et éviter l’affaissement des
remblais d’accès derrière la culée, on adopte une culée enterrée.
Les éléments de pré-dimensionnement
Les éléments d’une culée enterre sont :
 Un sommier d’appui, recevant les appareils d’appuis et assurant le transfert
des charges ainsi que la solidarisation horizontal des éléments verticaux
 Un mur garde grève séparant le remblai et l’ouvrage
 Deux murs en retour servent à soutenir les remblais contigus à l’ouvrage
 Les fûts.
Le sommier d’appui (chevêtre)
La surface du chevêtre ou le sommier d’appui doit être aménagée de façon à
permettre :
La mise en place de vérins pour changer les appareils d’appui
L’implantation des appareils d’appui
Assurer l’évacuation des eaux
Hauteur
La hauteur du sommier d’appui, doit être supérieure à 0,80 m pour des raisons de
robustesse.
On prend 1 m pour la hauteur du sommier.
Longueur
La longueur du sommier dépend directement de la largeur du tablier.
On prend une longueur de 10m.
Largeur
On prend 1,20 m ce qui est suffisant pour l'about, l'implantation du mur garde grève et
le corbeau.

Le mur garde-grève
Le mur garde-grève est un voile en béton arme situe après le tablier il a une fonction
de séparer le remblai de l’ouvrage.
Il sert à :
Résister aux efforts de poussée des terres, aux efforts de freinage dus aux charges
d’exploitation, et aux efforts transmis par la dalle de transition.
Établir des joints de la chaussée
Hauteur
La hauteur du mur garde-grève dépend de la hauteur du tablier et des dimensions des
appareils d’appui et du bossage qui leur a été conçu.
Les différentes hauteurs pour les murs pour chaque variante sont comme suit :
Pour la variante 1 (PIBA) : la hauteur du mur est 1.80 m
Pour la variante 2 (VIPP) : la hauteur du mur est 2.60 m
Longueur
La longueur est égale e celle du tablier
On prend la longueur est 10 m.
Epaisseur
L’épaisseur du mur est en fonction de sa hauteur.
Si h<1m Donc e =0.20 m
Si 1m<h<2m Donc e=0.10+ 0.10× h
Si 2m<h<3m Donc e =0.30 m
On prend donc une épaisseur de 0,30 m pour les deux variantes.
Les murs en retour
Les murs sont des voiles en béton armé, pour les culées enterres, ils sont encastre à la
fois sur le mur garde grève et le chevêtre. Ils sont destinés à retenir latéralement les
terres en tête de culée.
La longueur est telle que 2 m < h < 6 m On prend L=4m
2+ L
L’épaisseur est donne par la formule suivante :e ≥ On prend e=0.4 m
20

La dalle de transition
La dalle de transition est destinée à atténuer les effets des dénivellations entre la
chaussée courante et l’ouvrage.
Longueur
La longueur de la dalle de transition comprise entre 3m et 6 m.
On retient une longueur de 4 m.
Largeur
La largeur de la dalle de transition est égal la largeur du tablier diminuée du double de
l’épaisseur du mur en retour
On prend L = 9.2 m
Epaisseur
Epaisseur de la dalle de transition est en général prise égale à 30cm.
Les fûts
On prend 4.50 m comme une hauteur des fûts des culées pour les deux variantes, et 1m
pour le diamètre.
Pré-dimensionnement des fondations
Les fondations permettre la transmission au sol des charges provenant de la structure.
Les fondations peuvent êtres superficielles ou profondes. Le type des fondations
dépend de trois facteurs suivants :
 Le tassement
 L’affouillement
 La contrainte de compression admissible sur le sol
Études d’affouillement
L’affouillement est un phénomène qui touche les lits des rivières, l’enlèvement et le
transport des sédiments du lit d’un cours d’eau et des berges sous l’action érosive d’un
écoulement hydraulique. En effet, la modification du transport des sédiments et la
production d’un affouillement général induisant l’abaissement du niveau du lit se
produise à travers l’évolution morphologique d’un cours d’eau, à long terme.
L’affouillement est parmi les actions d’origine naturelle les plus mal connues et les
plus dangereuses visa vis de la stabilité des appuis. Les structures de génie civil
construites en milieux fluviaux et marins perturbent également l’écoulement
hydraulique accentuant ainsi le phénomène d’affouillement.
Généralement, l’affouillement est quantifié par sa profondeur qui dépend de différents
facteurs géotechniques, hydrauliques et structurels de l’obstacle.Quand cette
profondeur atteint sa valeur limite, la stabilité de l’ouvrage est compromise et le risque
d’effondrement augmente. Pour anticiper ce risque, d’une part, de nombreuses
formules empiriques ont été développées. D’autre part, différents instruments et
techniques de suivi d’affouillement au droit des ouvrages ont été développés et testés
en laboratoire et sur site.
 Affouillement général 
L’affouillement général est une mise en suspension du sol du fond du cours d’eau avec
emportement et apport éventuel du sol, il est indépendant de la présence d’une
structure dans le cours d’eau et correspond à l’évolution naturelle du lit par
dégradation. Cette évolution peut survenir rapidement suite à une grande crue, ou bien
s’étendre sur plusieurs années.
Le calcul d’affouillement général se fait par plusieurs formules, dont les plus
importantes sont :
Formule de l’E.D.F

( )
2/ 3 −1
Q 6
Haffg = 0,73 × × ( d 50 )
L

Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =2.82 m

Formule de LEVI

( )
5 /6 −1
Q
Haffg = 0,234 × × ( d 50 ) 4
L

Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =1.12 m

Formule de CONDDIOS

( )
7 /8 −3
Q
Haffg = 0,177 × × ( d 50 ) 16
L

Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =1.15 m

Formule de LPEE

( )
6/ 7 −2
Q
Haffg = 0 , 217 × × ( d 50 ) 7
L

Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =0.99 m
On prendra comme valeur d’affouillement général
Haffg =1.52m
 Affouillement local
La présence d’une pile dans l’écoulement d’une rivière apporte des tourbillons à
l’écoulement des eaux qui sont localement très visible si le courant est vif. D’une autre
manière l’affouillement local c’est l'entonnoir qui se creuse dans le sol autour des piles
du fait des mouvements tourbillonnaires de l'eau.
Son importance dépend de plusieurs facteurs:
La vitesse de l'eau.
La forme des piles et leur disposition par rapport à la direction du courant.
La nature du sol.
Le calcul d’affouillement local se fait par plusieurs formules, dont les plus
importantes sont 
0.619
Formule de DUNN H=0.277× ( V × D )

Avec :
V : La vitesse moyenne du courant (V=5.47 m/s).
D : Le diamètre des piles (D = 1.80m).
H =1.14 m

Formule de BRENSERS H=1.4 D

Avec :
D : Le diamètre des piles (D = 1.80m).
H =2.52m
On prendra comme valeur d’affouillement local
 Affouillement dû au rétrécissement de lit de l’Oued
Affouillement dû au rétrécissement de lit de l’Oued se produit quand la section de
l’écoulement est réduite par une contraction naturelle ou par l’existence d’un
ouvrage.
Pour notre projet, aucune contraction de la section de l’écoulement n’a été prévue,
alors l’affouillement du au rétrécissement de lit de l’Oued sera prendre comme valeur
une valeur nulle.
Réduction des affouillements et protection des appuis
Pour assurer la protection des piles contre l’affouillement, on procède deux méthodes
de protection soit par caissons de fondations, soit par des enrochements.
La protection par les enrochements est la plus utilisée vue sa simplicité et son
efficacité.

Tapis d’enrochements
La méthode de la protection par des enrochements est consisté à déverse des blocs
d’enrochements dans la fosse d’affouillement.
Les dimensions des enrochements sont calcules par la formule de SOGREAH

2
γw 0.7 ×V
d= ×
( γa−γw ) 2g

Avec :
γw : Densité volumique de l’eau (1 t/m3)
γa : Densité volumique des enrochements (2,6 t/m3)
V : Vitesse de l’écoulement en crue (5.47 m/s)
g : Accélération de la pesanteur (9,81 m/s²)
On prend d = 0.67 m pour les piles.

Le poids d'un bloc d'enrochement est donné par la formule suivante :


π d3
P=γa ×
6
On trouve alors P = 409.44 Kg
Type de fondation
Le type de fondation employée est en fonction de la proximité ou de l’éloignement du
bon sol par rapport au terrain naturel. Le choix de système de fondation se base
généralement sur l’étude géotechnique qui définit la nature du sol et sa capacité
portante.
L’étude géotechnique a été élaborée par le laboratoire L G B R, qui a effectué des
essais pressiométriques au niveau de chaque appui.
En tenant compte des conditions géotechniques du site signalées dans le rapport
géotechniques, et selon les résultats de la reconnaissance et afin d’assurer la pérennité
du futur ouvrage vis-à-vis des risques d’affouillement, on adopte donc des fondations
superficielles pour les deux variantes VIPP et PIBA.
1ère variante PIBA
Pour le pont a poutres en béton arme on adopte des piles constituent d’un chevêtre
reposant sur une semelle de 1,35 m de hauteur et de longueur et largeur de 5 m avec
un gros béton de 3 m de profondeur.
Concernant les culées, elles sont constituées d’un chevêtre reposant sur une semelle
de 1,5m de hauteur et de longueur et largeur de 6m avec un gros béton de 2m de
profondeur.

2éme variante VIPP


Pour le pont à poutres en béton précontrainte, on adopte une pile constituée d’un
chevêtre reposant sur une semelle de 1,35 m de hauteur et de longueur et largeur de 5
m avec un gros béton de 3 m de profondeur.
Concernant les culées, elles sont constituées d’un chevêtre reposant sur une semelle
de 1,5m de hauteur et de longueur et largeur de 6m avec un gros béton de 2m de
profondeur.

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