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• Syndrome douloureux régional, associé souvent à des signes vasomoteurs et Formes essentielles
trophiques, touchant les structures sous cutanées, péri-articulaires et ◦ correspond à 20% des AND, souvent terrain de dépressif et émotif (à ne
osseuses. Souvent distale. pas surestimer).
• Affection le plus souvent secondaire à un traumatisme.
• Évolution spontanément favorable, mais très prolongée (6 à 24 mois). Physiopathologie
• Mécanismes de l'AND méconnus :
Étiologie – Épidémiologie ◦ dérèglement régional du SN végétatif expliquerait une vasoconstriction
pré-capillaire et vasodilatation post capillaire (œdème...).
Facteurs étiologiques dans 60% des cas ◦ Rôle possible des neuropeptides dans les phénomènes vasomoteurs.
Grossesse
◦ AND de la hanche complique parfois (rarement) le dernier trimestre de la
grossesse.
Dg différentiel : ostéonécrose aseptique de la tête fémorale,
exceptionnellement F du col fém compliquant une ostéoporose de la grossesse.
Diagnostic
• Atteinte du MS
Le diagnostic est surtout clinique examen complémentaire pour éliminer autres ◦ Sd épaule-main
patho ▪ secondaire à une pathologie intrathoracique ou un traumatisme
▪ atteinte épaule précède souvent atteinte main et se traduit par
• Signes biologiques une douleur profonde, irradiant vers le MS, voire le cou
◦ VS et CRP : normales (leur augmentations doit faire rejeter le diagnostic) ▪ après quelques semaines ou quelques mois et s'installe une
◦ bilan phosphocalcique : normal capsulite rétractile
• Rx : comparatif, 1er signes décalés de quelques semaines à 1 mois ▪ Scintigraphie montre de façon inconstante, une hyperfixation
◦ déminéralisation modérée, mouchetée, extrémité distale précoce et tardive bifocale
• Scintigraphie osseuse
◦ Hyperfixation : élément caractéristique mais non spécifique, précoce, •Atteinte isolée de la main : possible (oedème douloureux avec phénomènes
marquée aux temps précoce et tardif inflammatoires locaux souvent importants), évolution possible vers des troubles
• IRM : trophiques
◦ Anomalies aussi précoces et plus spécifiques que celle de la scintigraphie :
▪ présence d'un œdème périmédullaire •Atteinte isolée de l'épaule : survient parallèlement ou être décalé dans le temps
▪ anomalies transitoires, ocalisées parfois migratrices et régressives par rapport à l'atteinte de la main
Une IRM normale ne permet pas de rejeter le diagnostic d'AND.
•Atteinte du coude : très rare
Pronostic
Formes selon l'étendue : sont rares
• Généralement favorable avec une guérison complète en quelques mois (6 à 24
mois) • Formes purifocales : liées à étiologies médicamenteuses ou métaboliques
• Plus rarement (5 à 10% des cas) : • AND partielle :
◦ Evolution lente avec persistance des douleurs pendant plusieurs années ◦ limitée à une zone de l'articulation (condyle fémoral, rotule, métacarpien)
◦ Séquelles modérés marquées par des troubles trophiques et ◦ diagnostic différentiel est difficile nécessite d'éliminer une fissure
d'enraidissement articulaire notamment dans les sd épaule-main locale ou une ostéonécrose.
◦ Rarement troubles trophiques sévères avec rétractions aponévrotiques et • Formes extensives : extension d'un segment distal vers un segment plus
tendineux, douloureuses et handicapantes. proximal
• Formes récidivantes de topographie habituellement différente. • Formes hypofixiantes froide surtout chez l'enfant
Formes cliniques
• Atteinte du MI
◦ 2 fois plus fréquente que celle du MS
◦ localisation préférentielle : chevilles, pieds
◦ atteinte de la hanche
▪ n'est pas rare
▪ diagnostic est difficile (scintigraphie + IRM : atteinte localisée
dans le col et tête fémorale, respectant le cotyle)
▪ évolution rapide avec guérison en quelques mois
Traitement
Repos :
• en phase chaude
• pour le MI : la suppression de l'appui est une mesure capitale tant que
persistent les douleurs
• l'immobilisation stricte est proscrite
Traitement rééducatif
• doit être prudent et bien conduit
• la kiné aggrave la phase initiale de la maladie si elle est douloureuse
• doit être progressif et indolore, associé à une balnéothérapie
• au cours de la phase froide, la kiné traite les rétractions capsulo-ligamentaires
et lutte contre l'enraidissement articulaire
Traitement médical :
• Bétabloquants
◦ peuvent présenter une alternative : avlocardyl (2 à 3 cp/J)
◦ leur place reste très débattue
• Perfusions de Biphosphonates (pamidronate) : ++
Traitements locaux
• Corticothérapie locale : utilisée dans les hydarthroses du genou, capsulite
rétractiles de l'épaule (corticothérapie par voie générale non
recommandée)
• Blocs au buflomédil (fonzylane) : effet positif dans 60%