CAPSULITE RETRACTILE Anatomopathologie

Introduction Stade initial :

• Synovial :
Capsulite rétractile : entité nosologique fréquente de la pathologie de l'appareil ◦ hyper vascularisé
locomoteur. ◦ peu ou pas inflammatoire
On le voie à l’arthroscopie.
Diagnostic qui doit être précis pour attribuer à la rétraction de la capsule, la cause
de l'enraidissement (CR n'est qu'une des causes d'enraidissement). Stade tardif :
• capsule : épaissie, rétrécie
Epaule gelée (=CR mal traitée)  traduction clinique CR • liquide synovial : pauvre
• capacité articulaire : nettement diminuée
Epaule douloureuse raide idiopathique ou primitive. • Synoviale : paroi épaisse, scléreuse, blanchâtre
• Muscles de la coiffe : rétracté, perte d'élasticité
Cette déf la distingue des douleurs et raideurs secondaires à un pathologie locale • gaine biceps : disparition
ou générale :
◦ tendinite calcifiante Le traitement de la CR requiert beaucoup plus un traitement antalgique fort, une
◦ problème infectieux infiltration de corticoïde et d'anesthésiant et surtout la rééducation= 50% du
◦ diabète traitement.
◦ infarctus du myocarde, hémiplégie
◦ prise régulière de phénobarbital : gardenal Physiopathologie

Tableau clinique Assimilation CR à un processus d’AND ?

• cliniquement  douleur + restriction progressive des mvt
• le + souvent idiopathique ou primitive, parfois secondaire ou associée à d’autres
pathologie
• si origine non déterminée  ep enraidie
• pronostic généralement favorable mais patho handicapante
• début marqué par une douleur diffuse de la région scapulaire qui atteinte son
max d’intensité en qq jours ou semaines
• dlr qui irradie vers la scap surtout vers l’AB
• dlr provoquée par la mob art, peut survenir au repos  empêche le pt de se
coucher sur le côté malade
• examen clinique
◦ au début  lim élévation ant + RE = schéma capsulaire
◦ évolution  lim élévation lat/abd puis RI
◦ phase de régression  disparition dlr alors qu’a l’examen clinique les
raideurs se manifeste par des raideurs infranchissables lors de la mob
pass
• Durée globale précédant al restitution d’une indolence et d’une mobilité normale
varie entre 12 et 30 mois
La CR peut être effectivement associée ou assimilée à un phénomène AND
En faveur :
- le phénomène clinique douloureux
- les tb de la circulation (vasodilation avec chaleur de l’articulation au deb,
vasoconstriction avec froideur ap)
anomalie de la microcirculation cutanée du dermatome C5
la radiologie peut montrer des signes radio (tardif) mais très évocateur de l’AND=
ostéopénie ( m osseuse, rx aspect noirâtre), érosion osseuse (géode,  Ca, aspect
moucheté)
quand on réalise la scintigraphie osseuse : il existe une  de la prise du pdt radio
isotope du côté atteint chez 82% des pt atteintes de la CR (hyperfixation)
contexte dépressif  dérèglement hormonal et neuro-végétatif  csq sur SNP
ttt par bloc du ganglion stellaire

bloc du nerf supra scapulaire

 Lien avec la patho de la coiffe des rotateurs  ?
Rétraction de l’intervalle des rotateurs et lig coraco-huméral entriane une mobilité
de la GH limitée dans les 3 plans
Lig CH rétracté, lors des mvt la tête huméral claque contre le lig
Relation avec le diabète
Chez le diabétique on note une fréquence élevée de douleur articulaire, de
rétraction cutanée, d’arthrose = cheiroarthropathie  altération tissus conjonctig
et art
Lien entre CR et glycémie élevée et diabétique
45% des CR chez les patients DID
Relation avec la maladie de Dupuytren
Tissus conjonctif excessif
Altération de la structure du collagène
Mld de Dupuytren  localisé au niv de la m
Flx-ext doigts  glissement td sur tissus conjonctif  limitation
Mld Dupuytren souvent pst chez les diabétique et associée à la CR
Tableau clinique que la CR primitive
• Évolue en plusieurs phases :
Phase prodromique : douleur au niveau de l'épaule, MS, région scapulaire, douleur
trop forte qui ne répond pas aux antalgiques. Provoqué par la mobilité articulaire,
survient au repos et empêche le patient de se coucher sur le côté malade. = douleur
insomniante. Dure plusieurs jours voir plusieurs semaines. Mobilité articulaire
impossible soit limitation légère. Limitation antépulsion et RE.
Phase d'enraidissement : Douleur diminue partout dans tous les secteurs
articulaire + raideur articulaire qui s'installe.
Phase de régression : Disparition de la douleur + raideur+++++++
Phase prodromique
• Durée : quelques semaines
• Épaule essentiellement douloureuse mais non limitée car limitée juste à quelques
degrés.
• Diagnostic retenus :
◦ inefficacité des différents traitements, AINS, antalgiques, infiltrations
◦ terrain : anxieux, dépressif, tension dans le travail, diabétique (20%-40%
de risque de développer une capsulite chez le diabétique)
Phase d'enraidissement
• Durée : 2 à 3 mois
• Douleur intense avec recrudescence nocturne
• Douleur diminue d’intensité
• Enraidissement s'installe
• Schéma capsulaire : perte d'amplitude importante pour l'élévation antérieur et
la RE (au début)
Phase de répression
• Disparition presque complète de la douleur
• Installation d’une raideur articulaire qui peut être totale aboutissant à l’epaule
gelée
• Retour progressif à la normale peut nécessiter quelques mois mais sans ressens
d'anomalie à la rééducation.
• Demander des examens complémentaires serait juste pour éliminer une
calcification, une tendinite ou une rupture, rechercher éventuellement le
diabète ou une hypercholestérolémie. On demande une radio épaule face
+ profil, échographie : face, arthroscopie.
• Calcification : inflammation qui peut se transformer en bursite. → une tendinite
peut aboutir à une CR car l'inflammation ne reste pas localisé.
• Il y a des capacités rétractiles idiopathique (on l'a rapproche de l'AND) →
l'anxiété est un facteur.
Particularités des CR secondaires Autres étiologies de l’enraidissement de l’épaule

Formes post traumatiques : - omarthrose

• choc direct - nécrose tête humérale
• découd intervention chirurgical - F ESH
• fréquence d’extension à la main : syndrome épaule – main : main tuméfié → - Hémarthrose (accumulation sg dans art)
simple contact fait mal = douleur de l'épaule et de la main. - Tumeurs

Capsulite associée au diabète Conclusion

• Incidence : 36% DID
• Atteinte bilatérale : 42% Capsulite rétractile
• Tous les types de diabètes concernés - principale étiologie ep enraidie
• Association possible à une atteinte de la main : sd épaule-main - svt idiopathique
• Possibilité d'atteinte simultanée épaule et autres localisations : hanche – inter - physiopathologie toujours discuté
phalangiennes.
Diagnostic clinique : schéma capsulaire
Maladie de Dupuytren Perte d’amp + imp pr élévation ant et RE
• Installation CR insidieuse
• Évolution longue En cas de difficulté diagnostique :
• Séquelle + fréquentes Arthrographie, arthroscanner

Hémiplégie
• Sd épaule-main
• Facteurs favorisants spécifiques aux cerebro lésés

Patho intra-thoracique
Infection pulmonaire

Autres causes
• Cancers, infections, tuberculose, emphysèmes, bronchiques chroniques
• Maladies endocriniennes : hyperthyroïdies, hypo
• Infarctus du myocarde = 10-15% côté gauche
• Dermatomyosites et scléro dermatomyosites : sur 39 cas, 6 cas de CR dont 3
bilatérales
• Iatrogène (médicaments)  cardenal / barbiturique
• Grossesse
• Troubles psychiques, maladie de Parkinson