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maggots
forcément de signe. Il est impossible de dé nir les pathos au niveau
ÉMET
cellulaire, à sa naissance, à son apparition. Notre physiologie repose sur les
cellules, le processus avant d’avoir un impact est donc long, d’où les
préventions (cancers etc)
Chaque type de patho peut s’exprimer par plusieurs signes et chaque signe
exprime plusieurs pathos possibles. Le signe est non-pathognomonique.
Aucun signe ne peut dire si c’est fonctionnel ou On regroupe les signes dans des ensembles qui traduisent un
organique. C’est un groupe, donc un syndrome processus patho : on prend plusieurs signes et le groupe des
qui permettra de la dire. signes constitue un syndrome qui lui, désigne un type de lésion,
La recherche de la cause de la maladie nécessite un processus patho localisé. Ce processus peut aussi résulter de
une démarche intellectuelle (diagnostic). plusieurs causes. La symptomatologie clinique localise le pb et les
causes sont démontrées par des examens complémentaires (la
plupart du temps).
Sont ceux qu’on peut obtenir d’un face à face avec le • Examens biologiques
patient. Ne nécessitent aucun matériel lourd en dehors ◦Prise de san
de quelques accessoires. ◦Prélèvement d’urin
• Signes d’interrogatoire : plainte du sujet qui motive la ◦Prélèvement de sell
cs. On peut lui poser d’autres questions pour trouver ◦Prélèvement de LCR par ponction lombair
d’autres plaintes qu’il n’a pas pensé à exprimer. Ces ◦Prélèvement de pu
signes sont subjectifs, il ne sont pas véri ables par le • Analyse de tissus :
praticien (fatigue, vertige, céphalées, paresthésie, etc. ◦Prélèvement d’un fragment de tissu (biopsie) pour
• Signes d’examen clinique : ceux qu’on recueilles nous- examiner l’aspect et l’architecture des cellules.
même (objectifs C’est un exam anatomopathologique. C’est
◦Par la vision, inspection essentiellement pour les cancers.
◦Palpatio • Imagerie
◦Auscultation
Julie Mey
PATHOLOGIES OSSEUSES
l
Topographi
• Début de la douleur :
ÏÏËËÏ
◦Fracture (trauma ou fatigue) ou tassement avec
Caractéristiques de la douleu apparition brutale de la douleu
◦Tumeurs osseuses, nécroses : douleurs se
Modérée le plus souvent donc peu inquiétante développent très lentement. Le patient n’arrive pas à
(patient n’a pas conscience de la gravité et consult déterminer le moment exact du début de la douleu
tardivement). On doit être imperméable aux critères • Chronologie en jour : douleur quotidienne, pas de
du patient. Les douleurs intenses sont d’évolution poussée. Patient s’y habitue donc pas forcément
tardives ou des fractures spontanées. Le diagnostic conscienc
de douleur osseuse est retenu si le patient a 2-3 • Chronologie dans la journée : au minimum, douleur
critères. majorée à chaque pression, mobilisation de l’os. Au max :
fond douloureux continu, douleur permanente dans la
journée avec majorations
Principales pathologies osseuses
OSTÉOPOROS
Manifestation clinique
Patho essentiellement asymptomatique, manifestation tardive d’apparition très lente, progressive. 2 types de patients
• Sujets jeunes (F/H) avec ttt corticoïdes chronique (asthmatiques, pathos rhumatismales : polyarthrite, pathos dig’ :
Cohn, RCH
• Femmes post-ménopausées
In ammation d’un point d’ossi cation, d’un Altération du cartilage favorisé par exercice physique et sujet en
tissu cartilagineux de croissance, à partir surpoids ++. Sous l’effet de la pression et des tensions musculaires liées
duquel se constitue le sinus osseux. à l’activité sportive le cartilage se nécrose ce qui induit un processus
Douleur qui touche les enfants ou ados, in ammatoire qui provoque la détersion des tissus cartilagineux puis
jamais les bébés ni adultes car plus de recolonisation de la zone in ammatoire par un tissu osseux cicatriciel
cartilage de croissance. Zones (arrêt de la croissance à ce niveau = asymétries)
• Tête du fému Ces pathos ont en commun le fait que le processus de reconstruction
• TT in ammatoire va s’étaler sur plusieurs mois (6-8 mois). Quand la
• Corps vertébraux cicatrisation est terminée les douleurs disparaissent complètement et
l’os constitué aura une résistance normal et pourra tout faire
Plus souvent chez les garçons, env. 14-16 ans sur presque 1an.
Ostéochondrite de la hanch
Julie Mey
Ostéochondrite des corps vertébrau
• Tableau clinique
◦Point xe exquis, surtout chez jeune garçon. Intensité modérée, quotidienne, fond douloureux majoré par MeT.
Point douloureux à la palpa’ d’une épineuse surtout dorsal-lombaire (dorsales basses ++
• Chronologie
◦Apparition lente, quotidienne et majorée au moindre mouvement. Réveil la nui
• TT
◦Demander une radio de contrôle pour voir importance de l’ostéochondrite. Arrêt du sport pendant au moins
1 an. Parfois arrêt scolaire de 1-2 moi
• Complication
◦Totalement exceptionnelle, apparaît chez patient qui maintient une activité sportive intense malgré la douleur :
déformation du corps vertébral très progressive qui peut aboutir à une angulation de la vertèbre (donc peut
aboutir à une scoliose au max ou rachialgie adaptative par des contractures musculaires au min
‣ Les douleurs osseuses disparaissent en 6-8 mois. Si déformation : après se tend et le résultat est dé nitif
mais sans fragilité : cal d’ossi cation + xation de la déformation. Douleurs résiduelles seulement (temps
de pluie ou effort physique)
OSTÉONÉCROS
Quasi seulement les adultes. Nécroses spontanées, ponctuelles, localisées de l’ordre du cm qui touchent
principalement les épiphyses des os long. Ils ne sont pas pour autant fragilisés car ce ne sont pas les corticales qui
sont touchés mais l’os spongieux.
• Facteurs favorisant
◦Plus de 1/2 sont idiopathiques sans cause connu
◦Prise de corticoïde
◦Plongeurs avec la bouteille d’O2 : accident de décompression retentissement sur le cerveau par micro-AVC,
infarctus osseux, musculaire, douleur articulaire (embolie pulmonaire
◦Grandes hypercholestérolémies (7-8g
◦Drépanocytose : maladie génétique spéci que d’Afrique noir centrale, GR normaux à l’état normal mais en
période d’hypoxie se transforment et deviennent « fossiles et marteaux » (infection, effort, accident de
décompression d’avion). Circulent moins bien dans les vx et s’agrègent. Il faut leur faire respirer O2 pour la
falciformation. ils font des infarctus osseux à répétition tout au long de leur vi
• Topographie
◦D’élection : de hanche, plateaux tibiaux, têtes humérales et exceptionnellement corps vertébrau
• Tableau cliniqu
◦Douleur ponctuelle retrouvée à la palpatio
• Chronologi
◦Début lent, cs tardive, douleur quotidienne et dans la journée, fond douloureux continu peu intense, majoré à
la MeT ou à la marche. Evolution sur des moi
• TT
◦Soulagé par le repos. Arrêt de travail. Éventuelle greffe osseuse grâce à prélèvement de moelle rouge sur
sternum ou crête iliaque et on injecte dans la zone nécrosée avec des corticoïdes pour soulager l’œdème lié à
la nécrose et l’in ammation qui diminue la circulation. La greffe évolue et ossi e la zone en 4-6 mois. Ces
pathos ont caractère récidivent ++. Contre-indication : sport.
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OSTÉOMYÉLITE
• Tableau cliniqu
◦Infectieux (signes généraux + locaux
‣ Signes généraux
• Fièvre brutale et très intense (39-40°
• Altération de l’état général (réponse physio à tout état
infectieux et déclenché par médiateurs de l’in ammation.
Ce sont des signes aspéci ques
◦Grande asthénie (empêche exécution des tâches
quotidiennes
◦Anorexie : perte d’appétit, amaigrissement modér
‣ Signes locaux
• Au niveau d’un membre. Associe douleur avec des signes
objectifs. Apparition brutale et intense entraînant souvent
une impotence fonctionnell
• Topographi
◦Signes subjectifs : localisée à la zone concernée, quotidienne et
permanente dans la journée si diagnostic pas fait rapidos. Majorée
au mouvement et non-soulagée à l’immobilisation
◦Signes objectifs : in ammation par œdème localisé : trace de Godet.
Rougeur et chaleur locale, douleur à la palpa
• Evolutio
◦Rapide +++, extension de l’in ammation au reste de l’os en
quelques jours jusqu’à l’X° adjacente et parties molles : gangrène
infectieuse. Ostéomyélite non-ttt peut donner
‣ Bactériémie voire septicémie (très grave, mort en quelques
jours)
‣ Constitution d’un foyer secondaire à distance
Trace de Godet
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TUMEURS
• Bénigne (non-cancéreuse
◦Exostose simple : in ammation qui touche la corticale d’un os et qui crée une excroissance osseuse :
ostéogénèse. Toujours de nature in ammatoire et secondaire à un problème d’érosion ou de frottement
mécanique (ex : chez le carreleurs). Suite à frottement prolongé : réaction in ammatoire et périostée,
l’in ammation active les mitoses des ostéoblastes donc l’ostéogénèse. L’os ne se protège pas ! Ces processus
bénins se trouvent surtout au niveau des tubérosités tibiales, olécrânes, têtes de métatarses sous l’effet du
frottement des chaussure
◦Tumeur vasculaire (angiome) : agglomération anormale d’une très grande quantité de capillaires non-
fonctionnels, essentiellement malformation congénitale qui est souvent asymptomatique. Peuvent se trouver
dans divers tissus comme le cerveau, foie, peau (tâche de vin) et les os (surtout corps vertébraux). Les
angiomes sont des tumeurs vasculaires qui restent longtemps asymptomatiques et dans certains cas il se
réactive, se développe et croit en détruisant le tissu. Pour les angiomes intra-osseux l’activation, la mise en
activité de celui-ci va aboutir à une fragilisation de l’os est donc une fracture spontanée
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PATHOLOGIES ARTICULAIRES
Patho limitée par une restriction articulaire, capsule comprise. Le liquide synovial contient un lubri ant (sucre
complexe) et des GB. Il sert à lubri er et apporter tous les éléments nutritifs nécessaires au cartilage. Il se
renouvelle tous les 15j
Surfaces X° cartilagineuses pas innervées non vascularisée, riches en eau capable de se déformer
• Congruence parfaite des surfaces lors du mouvement donc P° homogène à la surface de l’X
• Anti-vibration : atténue la force des impact notamment pendant la marche et la course pour les MI et disques
inter-vertébrau
Les ménisques sont des pièces supplémentaires rattachées, soudées au cartilage sous-jacent par tissu conjonctif. Il
peuvent se désolidariser sous l’effet d’un trauma (impotence fonctionnelle)
Tendons et ligaments font partie des pathos de tissus mous
Toutes atteinte X° est obligatoirement organique et liée à un processus in ammatoire + douleur.
• Arthrose : intra-X° et lié à phénomène mécaniqu
◦Grosses X° portantes surtouts genou, hanche et rachi
• Arthrite : extra-X°. Phénomène global à l’échelle de l’organisme (symétrique). Très souvent associé à d’autres
organe
◦Petites X° non-portantes et distal es (doigts, poignet, coude, pied, cheville, genoux)
PRINCIPALES PATHOLOGIE
ARTHROSE
Symptomatologi
ARTHRITE
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3 grands mécanismes
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Atteintes non-articulaire
Inconstante
• Tendinites spontanées à répétition sans origine traumatiqu
• Atteinte rénale : anticorps qui se xent spéci quement sur
l’endothélium des capillaires glomérulaires, la membrane basale et
la membrane de Bowman. Il dégradent les néphrons :
glomérulonéphrite (syndrome néphrotique). Si dégradation sup à
60% : insuf sance rénale chronique (IRC). Les éléments sanguins
(cellules, GB, protéines) passent dans les urines
◦GR dans urines : hématurie. Peut entraine une anémie
◦Perte des protéines : protéinurie. Hausse du volume des urines
par appel osmotique donc soif et polydipsie
◦Conséquences sur le sang : hypo-protidémie : œdèmes
• Atteinte oculaire (uvéite) : in ammation de l’iri
◦Douleurs oculair
◦Photophobie
• Atteinte cutanée
◦Coloration brune, anormale des pommettes (lupus
érythémateux disséminé
◦Lésions croûteuses de la peau (psoriasis
◦Cloques, phlyctènes sur paumes de mains et plantes des pied
◦Éruptions de plaques rouges type urticaire
Les pathos rhumatoïdes peuvent être associées à d’autres pathos auto-immunes comme des pathos digestives
(maladie de Crohn, diabète I, patho thyroïdienne
Elles s’accompagnent d’un état in ammatoire toujours très remarqué au moment des poussées et qui se traduit par
• Hausse de vitesse sédimentatio
• Hausse de la CRP
ARTHRITE MICRO-CRISTALLIN
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ARTHRITE INFECTIEUS
Le dormeur du Va
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DISQUES ET MÉNISQUES
Pièces cartilagineuses intra-X° entre les 2 surfaces X° xées par des ligaments. Souples et déformables de façon
élastique donc réversible. Riche en eau +++ et non-vascularisées
3 articulations concernées
• DI
• Ménisques des genou
• ATM
DISQUES INTER-VERTEBRAU
Entre les corps vertébraux et directement adhérents aux surfaces par 2 fonction
T.conj vascularisé
Liés aux ligts communs vertébraux à leur circonférence ce qui constitue • Rôle atténuateur des vibrations
un manchon inextensible qui engaine les corps vertébraux et les disques (course ++
dans l’X° inter-vertébrale. Il sont nourrit par diffusion à partir de leurs • Mobilité antéro-post et lat, le disque
T.conj breux se déforme avec résistance
L’axe central de chaque disque est occupé par un noyau sphérique
(nucléus pulposus) constitué d’un cartilage extrêmement dur disposé en
couches concentriques (comme un oignon).
Sémiologi
MENISQUES
2 pièces cartilagineuses sur bords ext des surface X° des condyles du tibia en forme de
croissant soudés par une lame de T.conj. Non vascularisés ni innervés. 2 altérations
possibles
• Altération post-traumatique aiguë : entorse du genou qui associe essentiellement des
phénomènes de torsion du tibia sous fémur (croisé ant et ménisque) : facteur sportif +
++ (accident de ski, foot, moto...
• Effort de F° avec grande répétition mais sans charge : femme de ménage, dans ce cas
évolution dégénérative et chronique avec épisodes de gonalgie
Différentes lésions
Tableau clinique
Quelque soit la nature de la lésion : quelques signes inconstants caractéristiques d’une lésion méniscale
• Phénomène de blocage à l’E° de la jambe (assis à debout) modérément douloureu
• Impossibilité de s’accroupir complètement car douleur (têtes des condyles appuient sur les cornes post
des ménisques
• Tests cliniques de torsion sur genou semi- échi → douleur
◦Tests valable que sur genou indolore ou très modérément douloureux !
‣ Si test positif : lésion méniscale (sans déterminer la nature précise de la lésion
‣ Si test négatif : ne pas exclure la lésion méniscale !
Le seul TTT
Julie Mey