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initiale ?
cardiologie-pratique.com/journal/article/0035356-linsuffisance-cardiaque-aigue-quelle-prise-en-charge-initiale
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que sur la présence ou absence d’hypoperfusion est un bon moyen d’identifier
cliniquement les profils de patients en ICA, de débuter la prise en charge la plus optimale
et enfin apporte aussi des informations pronostiques (le profil froid et humide étant
associé à une plus mauvaise survie)(3,5).
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En parallèle, la recherche d’une cause
spécifique est primordiale et
l’acronyme CHAMPIT utilisé dans les
guidelines européennes de 2021(1)
peut être utilisé afin d’identifier la
bonne prise en charge : Acute Coronary
Syndrome, Hypertension Emergency,
Arrhythmia, Mechanical Cause,
Pulmonary Embolism, Infections,
Tamponade. En dehors de ces causes
nécessitant une prise en charge spécifique en urgence, il faudra traquer l’inobservance
thérapeutique et/ou la modification récente d’un traitement et le non-respect des règles
hygiéno-diététiques.
Les 4 tableaux d’ICA
doivent être différenciés, car leur prise en charge est différente :
décompensation aiguë d’IC, l’œdème aigu pulmonaire, l’insuffisance ventriculaire droite
isolée et le choc cardiogénique.
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mortalité et les réhospitalisations(10).
Les résultats de l’étude ADVOR laissent entrevoir que la bithérapie par diurétique de l’anse
+ acétazolamide soit recommandée en première intention.
Les inotropes
Ils ne doivent pas être utilisés en routine clinique (classe III). Ils sont à réserver aux
patients avec dysfonction ventriculaire gauche, bas débit cardiaque et PAS basse ne
répondant pas au traitement standard (classe IIb). Ils sont commencés à faible dose et
titrés progressivement, en unité de soins intensifs avec une surveillance rapprochée.
Rappelons néanmoins que les inotropes adrénergiques, et notamment la dobutamine
(action bêta+) qui est la principale amine utilisée en cas de choc cardiogénique,
augmentent le risque de tachycardie sinusale, d’arythmie ventriculaire et
supraventriculaire et augmentent la mortalité. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase III
ou lévosimendan peuvent être préférés chez les patients déjà sous bêtabloquants, car ils
agissent via un mécanisme indépendant, mais exposent à un surrisque d’hypotension
artérielle.
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L’auteur n’a aucun conflit d’intérêts avec cet article.
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