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En 1834, le gouvernement britannique a introduit une nouvelle loi sur les pauvres visant à

réduire le coût de la prise en charge des pauvres et à créer un système uniforme dans tout
le pays. Cette loi a conduit à la création de workhouses, où seuls les plus désespérés
pouvaient obtenir de l'aide. Les conditions dans ces workhouses étaient délibérément
dures, avec des règles strictes à suivre et des travaux pénibles à effectuer. Les familles
étaient séparées et les enfants pouvaient être employés pour travailler dans des usines ou
des mines. Bien que la loi ait été introduite pour réduire les coûts et encourager l'effort et
le travail, elle a été largement critiquée pour sa dureté envers les pauvres. Des scandales
ont éclaté et le gouvernement a été obligé d'introduire des règles plus strictes pour
protéger les pauvres dans les workhouses. La loi est devenue impopulaire et a été décriée
dans des œuvres littéraires et des caricatures. Elle a été inspirée par les principes utilitaires
et malthusiens et visait à réduire les dépenses publiques et à rendre les pauvres plus
"responsables" de leur propre bien-être.

Cette loi a eu des effets positifs sur la société anglaise, comme:

Rationalisation des dépenses publiques: La New Poor Law a rationalisé les dépenses
publiques en introduisant une gestion plus efficace de l'aide sociale, réduisant les coûts
pour les contribuables.
Promotion du travail: La New Poor Law a encouragé les pauvres à travailler en
instaurant un système de "workhouses", ce qui a contribué à la réduction de la pauvreté à
long terme.
Réduction du vagabondage: La loi a obligé les pauvres à rester dans leur ville
d'origine, ce qui a réduit le vagabondage et les risques pour la santé publique.
Modernisation de la législation sur les pauvres: La nouvelle loi a modernisé le
système d'aide sociale en instaurant des réformes telles que la création de workhouses, la
surveillance plus stricte de l'attribution de l'aide et la centralisation du système sous les
Poor Law Commissioners. Ces réformes ont permis une rationalisation des dépenses
publiques, mais ont également suscité des critiques et des oppositions.

Cependant, la loi a également eu des effets négatifs comme:

Conditions inhumaines dans les workhouses: La New Poor Law a instauré des
workhouses où les pauvres travaillaient en échange de soutien financier. Cependant, ces
workhouses ont souvent été accusés de conditions inhumaines, de mauvais traitements et











d’abus. Le plus célèbre scandale est celui de l'hospice d'Andover, où l'on rapporte que des
détenus à moitié affamés sont retrouvés en train de manger la chair pourrie des os.

Réduction de l'aide sociale: La loi a introduit des mesures strictes pour réduire le coût
de l'aide sociale et pour décourager les demandes d'aide, ce qui a réduit considérablement
le nombre de personnes bénéficiant de l'aide sociale, même dans les cas où l'aide était
nécessaire.
Discrimination envers les femmes et les enfants: Les femmes et les enfants étaient
souvent traités de manière inhumaine dans les workhouses, où ils étaient soumis à des
conditions de travail difficiles et à des abus. Les femmes célibataires étaient également
stigmatisées.
Résistance populaire: La New Poor Law a suscité une forte opposition populaire, qui a
contribué à la réduction de son influence sur la société anglaise et a renforcé l'opposition à
l'austérité et à la réduction des services publics.

La New Poor Law a eu des effets néfastes sur la vie des pauvres en Angleterre, mais elle a
également conduit à des solutions innovantes pour améliorer leur situation.

Les réformes de 1844: amélioration des conditions de vie et de travail dans les
workhouses, création de comités d'inspection, et mesures pour réduire le nombre de
travailleurs pauvres
Les sociétés de secours mutuels: création de groupes communautaires financés par
les cotisations de leurs membres pour offrir une aide financière aux membres qui en
avaient besoin
Les travaux publics: création d'emplois pour les travailleurs pauvres via la construction
de routes, ponts, canaux et l'amélioration des zones portuaires






L'émergence de l'État-providence: adoption progressive de lois pour fournir une aide
sociale et de protection sociale aux personnes dans le besoin, dont la loi sur l'assurance
maladie de 1911 et la loi sur l'assistance sociale de 1948.
1911 on a national “Insurance act” qui va donner leur a une compagne médiatique de
sensibilisation de mobilisation (système assurance maladie et invalidité, directement
inspiration bismarckian, çad financer par cotisation des employeur et employé, prévoit
aussi une contribution de l’état et indemnité de chômage) mais le système bismarkian est
une organisme public alors que “national Insurance act” est financer par des prestataires
privé.

L'échec de la New Poor Law a conduit à l'apparition des États providence, offrant des
protections sociales pour les groupes vulnérables et des programmes pour réduire les
inégalités sociales et économiques. Les États providence ont mis en place des politiques à
long terme pour s'attaquer aux causes profondes de la pauvreté et de l'inégalité, offrant une
protection sociale et économique pour les plus vulnérables de la société.

La New Poor Law a marqué un tournant dans l'histoire de l'aide sociale en Angleterre. Les
solutions proposées ont jeté les bases de l'État-providence moderne, mais ces solutions
avaient leurs propres limites et inégalités, soulignant la nécessité d'innover
continuellement pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin et de prendre en
compte l'empathie et la compassion dans la politique publique.







-Principe malthusien
Les principes malthusiens font référence aux idées développées par Thomas Malthus, un
économiste britannique du XVIIIe siècle. Il croyait que la croissance de la population était
exponentielle tandis que la production alimentaire était arithmétique, ce qui signifiait que
la population finirait par dépasser la capacité de la terre à soutenir sa croissance. Malthus
croyait que la seule solution était de limiter la croissance de la population, soit par des
moyens préventifs (comme le contrôle des naissances), soit par des moyens
"positifs" (comme la guerre, la famine ou la maladie).
Les New Poor Laws (Nouvelles lois sur les pauvres) ont été adoptées en Angleterre en
1834. Elles ont été inspirées par les principes utilitaires (qui prônent l'utilité comme critère
de l'action publique) et malthusiens, qui ont été largement adoptés à l'époque. Les New
Poor Laws ont cherché à réduire les dépenses publiques en matière d'aide sociale en
limitant l'admissibilité à l'aide, en réduisant les niveaux d'assistance et en obligeant les
pauvres à travailler dans des maisons de travail (workhouses). Cette politique était fondée
sur l'idée que les pauvres devaient être "responsables" de leur propre bien-être, et qu'en
réduisant l'aide publique, cela les encouragerait à trouver un emploi et à subvenir à leurs
besoins par eux-mêmes. Les New Poor Laws ont été très controversées à l'époque et ont été
largement critiquées pour leur impact sur les plus pauvres de la société.

-Les réformes de 1844 explique a propos de cela


Les réformes de 1844 font référence à une série de modifications apportées aux New Poor
Laws adoptées en Angleterre en 1834. Ces réformes ont été mises en place pour corriger
certaines des failles du système d'assistance publique mis en place par les New Poor Laws.
Les réformes de 1844 ont principalement été axées sur l'amélioration des conditions de
travail dans les workhouses. Les workhouses étaient des institutions où les pauvres
pouvaient travailler en échange d'un abri et d'une nourriture. Cependant, ces institutions
étaient souvent décrites comme étant des endroits insalubres, où les conditions de travail
étaient très difficiles et où la nourriture était souvent insuffisante.
Les réformes de 1844 ont cherché à améliorer les conditions de travail dans les workhouses
en fixant des normes minimales pour la nourriture, le logement et les soins médicaux. Les
travailleurs des workhouses ont également été autorisés à recevoir un salaire pour leur
travail, ce qui était auparavant interdit.
Ces réformes ont également permis la mise en place de conseils de surveillance locaux pour
surveiller la gestion des workhouses et ont renforcé les pouvoirs des inspecteurs pour
veiller à ce que les normes minimales soient respectées.

Bien que les réformes de 1844 n'aient pas remis en question le principe fondamental des
New Poor Laws, qui était de réduire les dépenses publiques et de limiter l'admissibilité à
l'aide sociale, elles ont amélioré les conditions de travail dans les workhouses et ont permis
une meilleure surveillance de la manière dont les workhouses étaient gérés.

- Loi sur l'assurance maladie de 1911 et la loi sur l'assistance sociale de 1948
La loi sur l'assurance maladie de 1911 a été adoptée au Royaume-Uni pour garantir que les
travailleurs bénéficient d'une assurance maladie obligatoire, financée par les employeurs,
les travailleurs et l'État. Cette loi a été adoptée pour répondre à la préoccupation selon
laquelle les travailleurs malades ne pouvaient pas se permettre les soins de santé dont ils
avaient besoin et qu'ils risquaient de perdre leur emploi s'ils étaient incapables de
travailler en raison de leur maladie. La loi sur l'assurance maladie a permis aux travailleurs
de bénéficier de soins de santé gratuits ou à faible coût, ainsi que de congés de maladie
payés, ce qui a permis de réduire la pauvreté et d'améliorer la santé publique.
La loi sur l'assistance sociale de 1948 a été adoptée en Angleterre et au pays de Galles pour
remplacer les lois précédentes sur l'aide sociale, y compris les New Poor Laws. Cette loi a
établi un système national d'aide sociale qui était financé par les impôts et administré par
les autorités locales. Le but de la loi sur l'assistance sociale était de fournir une assistance
aux personnes qui ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins par elles-mêmes, y compris
les personnes âgées, les malades, les handicapés et les enfants en difficulté. La loi a
également établi un système de soins de santé gratuits pour tous, appelé le National Health
Service (NHS), qui a fourni des soins médicaux gratuits à tous les résidents du Royaume-
Uni. En résumé, la loi sur l'assurance maladie de 1911 a introduit une assurance maladie
obligatoire pour les travailleurs, tandis que la loi sur l'assistance sociale de 1948 a établi un
système national d'aide sociale et a créé le NHS pour fournir des soins de santé gratuits à
tous. Ces deux lois ont eu un impact significatif sur l'amélioration des conditions de vie des
travailleurs et des plus démunis au Royaume-Uni, en garantissant l'accès aux soins de
santé et en fournissant une assistance financière aux personnes qui en ont besoin.

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