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Thème 2A : de la faune sauvage, à la faune domestique

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- thème 2A -

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Thème 2A : de la faune sauvage, à la faune domestique
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Chapitre 1 : l’organisation fonctionnelles des plantes à fleurs

Intro : les besoins nutritifs de la plante


- Photons
- Eau
- Sels minéraux
- Dioxyde de carbone (compose 0,042% des gaz de l’atmosphère)
 Organismes autotrophes (= organismes qui fabriquent des molécules organiques
uniquement à attirer de matière minérale prélevée dans l’environnement)

Au contact de l’eau iodée, on observe une présence de sucre


En ø de lumière on observe une ø de sucre
 Réaction photosynthétique

Si ø de cellules chlorophylliennes, ø de photosynthèse


Plantes à la fois hétérotrophe (racine) et autotrophe (celles chlorophylliennes)
Ions : pas nécéssaire pour la photosynthèse mais indispensable à la pousse de la plante

Qu’est ce qu’une plante à fleurs ?


Plantes produisants des graines enfermées dans un fruit

Plantes gymnospermes : produits des graines sans fruits pour les cacher
Ex : pomme de pin : graines nues posées sur une lame de bois

Plantes à fleurs – angiosperme : constitué d’un appareil reproducteur végétatif


Toutes les plantes à fleurs vivent entre 2 milieux : à l’interface entre l’air et le sol (de façon
équivalente)
Ø de possibilités de s’en extirper
Cette vie immobile pose des problèmes pour la plante

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- Vulnérabilité vis-à-vis des consommateurs


- Impossibilité de se soustraire à des situations / conditions défavorables ou
devenant défavorables
- Ø de rapprochement possible entre des partenaires sexuels pour l’union des
gamètes

PRB : COMMENT L’ORGANISATION DES PLANTES À FLEURS PERMET ELLE DE FAIRE FACE
AUX CONTRAINTES D’UNE VIE FIXÉE ?
Prb 1 : comment l’organisation des plantes permet elle de prélever efficacement
l’eau, les ions, le CO2 et de capter la lumière ?

I. Les échanges des plantes avec le milieu extérieur


1. Les échanges des plantes avec l’air : au niveau des feuilles
Les feuilles présentent une structure adaptée au prélèvement de CO2 dans
l’air et à la capture d’énergie lumineuse
La forme plate et fine des feuilles et leur grand nombre permet à la plante de
présenter une grande surface d’exposition à la lumière, qui atteint les cellules
du parenchyme chlorophyllien situés sur la face supérieure des feuilles, au
niveau desquelles s’effectue la photosynthèse
Les feuilles sont couvertes, sur leur face
supérieure, d’une cuticule imperméable aux gaz
pour limiter la déshydratation mais présentent,
principalement sur leur face intérieure, de très
nombreux orifices appelés stomates au niveau
desquels s’effectuent l’entrée de CO2 dans la
feuille : les stomates communiquent avec des
lacunes au niveau du parenchyme lacuneux, qui
permettent la circulation de CO2 jusqu’aux
cellules du parenchyme chlorophyllien
De l’eau est perdue au niveau des stomates
pour permettre la montée de la sève brute
(transpiration foliaire), mais l’ouverture variable
des stomates permet de limiter les pertes en
eau (ouverture en journée uniquement,
fermeture partielle aux heures les plus chaudes)

2. Les échanges des plantes avec le sol au niveau de racines


Structure adaptée aussi, prélevé de l’eau et des ions dans le sol
 Elles présentent une très grande surface d’échange avec le sol
Garce à 2 adaptations :
- Organisation en réseau ramifié de racine longues et fines avec une profondeur
énorme, même pour une petite plante
- Présence de poils très fins aux extrémités des racines = zone pilifère (fait d’une
seule cellule, avec une paroi très fine qui favorise l’entrée d’eau et d’ions)
Lorsque les racines vieillissent elles perdent leur poil au profit d’une symbiose
avec du mycélium
 Symbiose, mycorhize

Symbiose : association durable et permanente entre 2 partenaires à bénéfices réciproques


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La plupart des plantes cultivées


sont mycorhizes

II. L’adaptation des plantes aux variations des conditions environnementales


Prb 2 : comment les plantes se sont-elles adaptées aux variations de
l’environnement

1. L’adaptation à la sécheresse
L’adaptation des feuilles :
- Reduction de la surface foliaire (feuille) : ex, romarin
- Cuticule : couche de cire sur l’épiderme supérieur qui limite les pertes en eau
- L’absence de stomate dans l’épiderme inférieur, déplacé au fond les cryptes
- Présence de poils sur les épidermes pour limiter la perte en eau
- Capacité à s’enrouler pour diminuer le contact direct avec le rayonnement solaire

L’adaptation de la tige :
- Capable de stocker de l’eau

L’adaptation des racines :


- Augmentation de la taille des
racines (dvl concentré sur les racines)

2. L’adaptation aux conditions hivernales


- Conifères : absence d’adaptations
- Absence de feuilles, car absence de photosynthèse, montre la volonté de réduire
l’organisme
- Conservation unique des racines (ex : rhizome) / conservation unique de la partie
souterraine (ex : bulbe / tubercule / rhizome => plantes vivaces/pérennes)
- Disparition totale, ne conservant que les graines (=> plantes annuelles, ex :
coquelicot)

Bourgeon : tige feuillée miniature qui permet à la plante de reprendre son fonctionnement
normal après les conditions normales reviennent

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Prb 3 : comment les matières circulent elles dans la plante


III. La circulation des matières chez les plantes = les échanges nutritifs internes chez
les angiospermes
1. Un double flux de matière circule dans la plante
La sève brute est un liquide constitué par l’eau et les
ions prélevés au niveau des poils absorbants ou des
mycorhizes, elle circule de manière ascendante des
racines vers les feuilles.
La sève élaborée est un liquide constitué
principalement d’eau et de molécules organiques
(sucres, acides aminés …), elle circule des cellules
chlorophylliennes des feuilles vers les zones non
chlorophylliennes

2. Les structures assurant la circulation des sèves


Les 2 types de sèves circulent dans 2 réseau distincts
de vaisseaux conducteurs
La sève brute circule dans les vaisseaux du xylème ; ils sont constitués de
cellules de gros diamètre, alignées, verticalement et à paroi renforcées par
des dépôts de lignine, ces alignement de cellules ne
comportent pas de cloisons transversales ni de
contenu cellulaire, ce qui facilite la circulation de
sève ; ce sont donc des cellules mortes
La sève élaborée circule dans des vaisseaux appelés
tubes criblés dont l’ensemble constitué le phloème ;
les tubes criblés sont constitués de files de cellules à
cloisons transversales présentes mais percées d’orifice
permettant le passage de la sève ; ce sont des cellules
vivantes
Cf. Schéma plante

Prb 4 : comment l’organisation des plantes se met elle en place au cours de son
développement
IV. Le développement des plantes
1. Les étapes de développement d’une plante
a. Le développement des tiges feuillées
Les tiges feuillées d’une plante sont organisées en unités
répétées, les phytomères = segments de tiges comprenant :
- Un entre nœud : zone avec absence de bourgeon / feuille
- Un nœud : zone d’implantation des bourgeons et des feuilles
Les méristèmes caulinaires (situé à l’extrémité des tiges =apex)
assurent la mise en place des phytomères
Ces méristèmes sont constitués de cellules embryonnaires (=
p’tites cellules indifférenciées et capable de se diviser
indéfiniment)

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La mise en place de phytomères permettant le développement


des tiges comprend 3 étapes :
- La multiplication des cellules du méristème par mitose
- L’élongation des cellules, permettant la croissance en longueur des tiges
- La différenciation des cellules en cellules spécialisées dans une fonction donnée
(= mise en place des organes = organogenèse)

b. Le développement des racines


Développement des racines, se fait à l’apex, avec présence de
méristème mais absence de bourgeons
Le développement se fait dans les mêmes conditions que celui
des feuilles (= suit les mêmes étapes)

2. Le contrôle du développement des plantes


Act 3 :
A. Par des facteurs internes
- Le développent des plantes est sou contrôle d’hormones végétales, il s’agit d
molécules produites à certains endroits du végétal et pouvant être transportées à
d’autres endroits ou elles déclenchent une réaction spécifique
- L’auxine, est une hormone produite par les méristèmes Chuli aires et les jeunes
feuilles, son action principale est de stimuler l’élongation cellulaire
- D’autres hormones interviennent dans le développement des plantes

B. Par des conditions environnementales


- De nombreux facteurs environnementaux peuvent influencer le développement
des plantes
- Ex 1 : la lumière = le phototropisme est la croissance d’un végétal vers la lumière,
il s’explique par la migration de l’auxine vers les zones les moins éclairées du
végétal , qui sont donc davantage soumises à l’élongation cellulaire
- Ex 2 : la gravité = le gravitropisme est la croissance d’un végétal en fonction de la
gravité, il s’explique également par une modification de la répartition de l’auxine
sous l’effet de la gravité
Le vent et le froid peuvent aussi influencer le développement des plantes

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