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Une scène se déroulant au département d’hémodialyse d’un hôpital

16 h 20 : Monsieur Dubreuil est accueilli par une infirmière en hémodialyse qui complète son
dossier.
16 h 55 : Dès son arrivée à la salle de traitement pour sa première dialyse, le patient est pesé
une première fois (245 lb) puis installé dans son lit. L’infirmière procède ensuite à la prise de ses
signes vitaux. Sa tension artérielle est de 128/86, son pouls est régulier, sa température est de
37,0 °C et sa respiration est régulière. Il ne présente pas d’œdème aux pieds. Il dit se sentir bien
et détendu.
L’infirmière vérifie les différents paramètres inscrits à son dossier, selon les prescriptions. Elle
lave le bras de la fistule avec de l’eau et du savon, et désinfecte l’endroit de la ponction. Il ne
présente pas d’enflure ou de rougeur. L’infirmière positionne et fixe ensuite deux aiguilles qu’elle
relie au circuit, puis démarre la pompe à sang. Le branchement a lieu à 17 h 14, et le traitement
peut débuter une fois le sérum physiologique chassé du dialyseur. Le débit de la pompe est
augmenté progressivement en fonction de la prescription médicale de M. Dubreuil. Un
anticoagulant (héparine) est injecté dans le circuit. L’infirmière vérifie les débits et contrôle la
tension artérielle du patient.
L’infirmière injecte à M. Dubreuil de l’insuline régulière, tel que prescrit par le néphrologue.
17 h 45 : La tension artérielle du patient est de 128/86 et son pouls est régulier. Il confirme qu’il
est confortable, mais un peu fatigué.
18 h 32 : M. Dubreuil prend un repas léger.
19 h 1 : Le patient dit se sentir mal. Il dit avoir des bouffées de chaleur et des étourdissements.
Sa tension artérielle est de 85/55. Le traitement est immédiatement interrompu et la vitesse de
pompe réduite. Le patient est incliné et on lui administre du sérum physiologique.
19 h 14 : Le patient dit se sentir mieux. La dialyse peut se poursuivre.
20 h 15 : La tension artérielle du patient est de 119/80 et son pouls est régulier. Le patient se dit
un peu nerveux.
21 h 16 : L’infirmière injecte au patient de l’EPO.
21 h 20 : Le sang est restitué au patient. L’infirmière retire les aiguilles et pose un pansement
stérile sur chaque point de ponction. Elle prend la tension artérielle de M. Dubreuil et le pèse une
dernière fois (235 lb). Le patient quitte la salle de traitement. L’infirmière consigne l’information
pertinente dans son dossier pour le suivi.

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