Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Il a permis de mettre en évidence le fait que la satisfaction de la vie après avoir atteint un certain
palier, cesse d’augmenter en fonction de la croissance économique.
C’est donc un paradoxe car les gens pensaient communément avant les années 70, que
l’augmentation du bien être était directement lié à l’augmentation de la croissance, or R.Easterline
constate que ce n’est plus le cas dans les pays industrialisés, ce qui est paradoxal.
Si on définit le bien être comme une aisance matérielle qui permet une existance agréable et le
bonheur comme le fait d’avoir satisfait tous ces désirs alors on ne peut pas identifier le bien être au
bonheur car le bien être ne serait qu’une condition du bonheur et n’est en général pas la seule chose
que les gens désirent.
Si on part du principe que le bonheur collectif correspond aux besoins comblés de la société alors
dans les faits cela revient à l’État de veiller au bonheur collectif car les lois et les mesures sont
instaurées par celui-ci. Seulement, les États totalitaires par exemple, abusent de leurs pouvoirs sous
prétexte qu’ils font le bonheur du peuple alors que les conséquences de leurs actes créent le malheur
de certaines couches de la population (femmes, minorités religieuses ou ethniques, etc…). Si l’État
peut décider du bonheur collectif, il doit alors prendre en compte chaque catégorie de la population
et n’entacher en aucun cas la liberté individuelle des citoyens.
E. Préciser la différence de nature entre les deux types d’indicateurs pour mesurer le bonheur.
Les indicateurs objectifs du bonheur mesurent le bien-être collectif de la population dans son pays
en s’appuyant sur ses moyens et l’économie du pays en question.
Les indicateurs subjectifs visent à faire une moyenne du bonheur individuel de chacun en prenant
en compte leurs sentiments (phénomène de cause à effet).
F. Quels sont les différentes méthodes employées pour « mesurer » les indicateurs « subjectifs » du
bonheur ?
D’après vous, quelles sont les limites de ces méthodes ?
La première méthode est un questionnaire notamment utiliser par le Bhoutan. Il s’agit de donner un
degré de satisfaction de la vie sur une échelle de 1 à 10.
La méthode proposée par le D. Kahneman est nommée « Day reconstruction » et consiste à
reconstituer sa journée de la veille et y intégrant ses sentiments et émotions ressentis.
La dernière méthode que nous présente le texte correspond à un ensemble de méthodologies issues
des neurosciences. Elle repose sur la mesure de l’activité corticale entre autre.
Cependant ces méthodes comportent des limites. En effet les résultats dépendent de la prise en
compte de la satisfaction de chacun et du moment où sont posées les questions.
Les limites de ces méthodes reposent sur le changement fluctuant des émotions d’une personne a
l’autre et d’un moment à l’autre en fonction d’une situation précise. De plus ces méthodes mesurent
le bonheur collectif seulement à partir d’un échantillon et non de la totalité de la population.