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Plan du Cours
Introduction
1. Notion de la preuve
1.1 Définition
1.2 Objet et importance
2. Evolution de la preuve
2.1 Les preuves irrationnelles
2.2 Les preuves rationnelles
1. Notion
2. Nature
3. Exception
§2. Communication des pièces et droits de la défense
§3. Communication et production des pièces
1. Constatation directes
2. L’aveu
3. Les témoignages
4. Les indices
5. L’expertise
Section 3. L’administration de la preuve en droit pénal comparé
1. Notion de la preuve
1.1 Définition
Il existe plusieurs définitions sur la notion de la preuve, mais nous en
retiendrons que quelques-unes :
Selon le dictionnaire juridique , la preuve c’est la démonstration de l’existence
d’un fait ( matérialité d’un dommage) ou d’un acte (contrat, testament) dans les
formes admises ou requises par la loi2.
Selon certains comme AUBRY et RAU, prouver, c’est le fait pour l’une des
parties de soumettre au juge saisi d’une contestation des éléments de conviction
propre à justifier la vérité qu’elle allègue et que l’autre partie dénie ou conteste 3.
De cette définition, on retient que le juge ne peut consacrer un droit qui a fait
l’objet d’un conflit que s’il est convaincu des éléments de preuve apportés par
son titulaire.
Pour ASSER, ANEMA et VERDAM, prouver c’est procurer au juge les
éléments nécessaires à le convaincre de la réalité des faits eu égard à la nature et
aux circonstances particulières du litige4.
Les preuves sont des procédés par lesquels on peut établir l’existence ou la
teneur d’un acte ou d’un fait juridique.
Le plus souvent, la nécessité de prouver intervient à l’occasion d’un contentieux
et en matière civile, il appartient en principe à celui qui réclame l’exécution de
son droit prétendu à une autre personne d’en prouver l’existence. Cependant,
5 Kalongo Mbikayi , Droit civil, Tome I , les Obligations, édition CRJD, Kinshasa, 2009, p. 375.
Dans certains cas, il existe des règles qui peuvent être supposées connues du
juge, les parties doivent apporter la preuve de ces règles. Deux hypothèses :
Les règles de droit font l’objet d’une publication, ce n’est pas le cas des
usages et de la coutume. Par conséquent, il difficile d’avoir accès à ces
usages. La partie qui invoque une coutume non connue du juge peut aider
celui-ci à la connaître. Quant à la preuve de la loi étrangère, la solution varie
d’un pays à l’autre .
b) La loi étrangère
En principe, on ne peut pas exiger d’un juge national qu’il connaisse toutes
les lois étrangères. Les parties doivent prouver le contenu de la loi étrangère
applicable aux droits disponibles. C’est la position adoptée par le droit
français, belge et congolais. La partie qui se prévaut de l’application d’une
loi étrangère doit en apporter la preuve du contenu et produire les documents
nécessaires afin d’éclairer la religion du juge. En droit néerlandais, le juge est
présumé connaître non seulement la loi de son pays, mais également le droit
étranger.
Afin d’entrainer la conviction du juge, les faits dont il est question sont ceux
qui ont une incidence sur le rapport de droit des parties et ils doivent être soit
pertinents, soit concluants, soit enfin contestés.
- Les faits dits pertinents sont des faits qui sont en rapport direct avec le
litige ou avec l’hypothèse de fait visée par la règle ;
- Les faits dits concluants sont des faits qui engendreraient l’application de
la règle de droit invoquée ;
- Les faits dits contestés sont ceux qui visent la règle invoquée et que
l’adversaire met en cause.
Ne doivent pas être nécessairement prouvés :
- Les faits non pertinents : les faits qui n’ont rien à voir ni directement ni
indirectement avec les faits visés par la règle invoquée ;
- Les faits non contestés, mais allégués : Il faut nuancer ici, car, par
exemple le ministère public n’obtient pas nécessairement gain de cause
par le seul fait du silence du prévenu. Il doit toujours faire la preuve de ce
qu’il avance.
- Les faits notoires, c’est-à-dire les faits connus de tous ou accessibles à
tous.
Henri de PAGE soutient que la preuve vise un double objet : démontrer
l’existence des faits qui ont servi de base à la prétention d’une part et
démontré leur conformité au droit d’autre part.
Il existe cependant des faits dont la preuve ne peut avoir lieu. Cela peut
résulter soit de la volonté de la loi, soit encore de la nature même du fait
exposé. En effet, dans certaines hypothèses, le législateur dispose que tel fait
est réputé vrai par le fait de l’invoquer, dispensant celui qui allègue ces faits
de rapporter la preuve. La présomption légale dispense de toute preuve, celui
au profit duquel elle existe ( voir article 228 du CCL III).
Le but de la présomption légale est d’empêcher la preuve contraire et de
garantir contre la remise en question certaines situations que le législateur ne
désire pas voir troubler. Ex : en fait de meuble possession vaut titre( art 656
CCLIII), celui qui détient l’objet en est présumé propriétaire (bonne foi). De
même, le législateur dispense de toute preuve de recherche en paternité un
enfant qui nait pendant le mariage ou dans les 300 jours après la dissolution
du mariage en disposant que cet enfant a pour père le mari de sa mère ( art.
602 du CF).
Le mari devra prouver que pendant la période légale de conception, il était
soit pour cause d’éloignement soit par effet de quelque accident dans
l’impossibilité de cohabiter avec sa femme ( art 606 CF).
Cependant, la présomption légale est loin d’être de moyen de preuve au sens
rigoureux du terme. La présomption légale ne prouve point. Elle impose. Elle
ne s’efforce pas de démontrer par persuasion, mais en revanche d’ordonnée
par autorité.
1.2.2 Importance de la preuve
La preuve est une partie essentielle du débat judiciaire. Elle fait partie de
l’instruction du procès qui tend à établir le bien-fondé de la prétention du
demandeur ou de la défense du défendeur. Le juge acquitte ou condamne une
partie selon que la preuve étaye la vérité de ses prétentions ou ne peut le faire.
En droit, l’administration de la preuve influence largement la position du juge et
surtout l’issue du procès. La preuve vise essentiellement à convaincre.
Toutefois, à l’heure actuelle, l’évolution de la technologie nous pousse à dire
que certains modes de preuve ne visent plus seulement à convaincre, mais à
établir la vérité telle est le cas de l’ADN qui établit sans nul doute la paternité
d’un enfant. Certains auteurs comme le Prof Bompaka suggèrent la suppression
de la présomption de la paternité consacrée par le Code de la famille.
2. Évolution de la preuve
L’étude de l’historique de la preuve est étroitement liée au système de croyances
des sociétés. Cela revient à dire que le régime de preuve va de pair avec le mode
des pensées de la population. C’est ainsi qu’il existe autant des systèmes de
preuve qu’il y a des types de sociétés. Dans l’évolution de la preuve judiciaire,
deux périodes se distinguent.
2.1 Les preuves irrationnelles
À l’époque des populations primitives où les sociétés se rattachaient aux
divinités. Leurs activités revêtaient la forme rituelle. À titre d’illustration, les
ordalies, le duel judiciaire, le serment, etc. aujourd’hui, ces modes de preuves
sont archaïques en raison de la procédure de leur administration.
2.2 Les preuves rationnelles
Ce sont tous les moyens de preuve admis par nos sociétés modernes et basées
sur la raison d’une manière générale. Deux systèmes s’affrontent et font naitre
deux conceptions :
- Le système de la liberté de preuve ;
- Le système de la preuve légale
6 ETANA, Y op.cit
7 SICARD J Manuel théorique de pratique de la preuve en justice, Paris, 1960, p.13.
raison de la rapidité que requièrent les transactions commerciales, la preuve
testimoniale et la preuve par présomption y sont admises très largement.
À l’heure actuelle, le juge est devenu un homme de science. Qu’il soit civil
ou pénal, sa tâche essentielle consiste à découvrir et à détecter les divers
éléments de fait et de droit s’il en faut ; à rassembler les éléments pertinents
en un ensemble synthétique.
La partie qui supporte le risque de la preuve est celle qui prend l’initiative de la
charge de la preuve.
La répartition du fardeau de la preuve est un problème qui consiste à déterminer
entre les deux parties au procès, celle qui doit supporter le risque de la preuve.
Généralement, lorsque les faits sont contestés et que ni l’une ni l’autre partie ne
rapporte la preuve de ses dires, ce problème se pose. Afin de persuader le juge
du bien-fondé de sa prétention, chacune des parties cherche toujours à faire
peser le poids de la preuve sur l’autre. Celui qui ne prouve pas ou prouve
insuffisamment doit échouer en tout ou en partie dans ses prétentions.
C’est pour cette raison qu’il est d’un intérêt capital de rechercher qui doit
supporter le poids de risque de la preuve.
Par le souci de l’égalité devant le juge, la doctrine estime que le principe de la
répartition de la preuve doit être dominé10. Grâce à ce mécanisme d’égalité, les
parties se combattent avec les mêmes armes et partant avec les mêmes chances.
10 DONAT cité par Stevigny G: la Charge de la preuve en matière civile, in JT, 1997, p.749, n°36.
11 Id.
ratification des droits des parties ; la liberté du juge était soumise à la volonté
des parties.
L’attachement aux principes de la liberté a même conduit, sous l’influence de la
Révolution française, à méconnaitre le rôle des tribunaux en proposant leur
remplacement par des arbitres qui statueraient sans procédure et sans frais. Le
respect de procédure et l’imposition des frais faisaient perdre aux parties leur
liberté devant les tribunaux. Les rôles du juge et des parties étaient
respectivement déterminés.
1.1 Rôle du juge
Le procès était uniquement l’affaire des parties, sous l’œil d’un arbitre passif
appelé juge. Chaque plaideur connaît les siens et est le mieux indiqué pour le
prouver. Le rôle du juge dans un procès civil consistait en un constat et une
ratification. Son effet, des intérêts privés étaient en jeu. Chaque plaideur connaît
le sien. Mains liées, le juge se bornait à trancher le litige d’après la preuve qui
lui a été fournie par les plaideurs sans une participation active de sa part à la
recherche de la vérité. À l’époque classique, le juge ne se limitait qu’aux seuls
éléments lui fournit par les parties, à défaut desquels leur auteur était débouté.
Cette conception occidentale, selon la doctrine, était contraire à la vision
africaine où le juge recherche la vérité par tous les moyens, même en dehors du
prétoire12.
La stricte application de ces règles peut soulever de sérieuses difficultés. À ce
sujet, écrit la doctrine : « l’application de ces principes n’est cependant
nullement de nature à faciliter la tâche essentielle du juge qui consiste à apprécie
le bien-fondé des faits juridiques et autres dont la contestation lui est soumise ».
En effet, cette conception classique liait le juge et rendait pratiquement
prisonnier des parties. Le défendeur risquerait de se borner à nier les faits à ce
juge passif qui ne peut n’y contraindre les parties à une quelconque
Sans nous verser dans une controverse doctrinale, nous pouvons nous rassurer
d’une chose : le tribunal est tenu de faire droit à la demande de communication
formulée avant de poursuivre l’affaire. En tant que moyen de défense, la
communication est soulevée généralement comme exception.
Nous avons vu que la jurisprudence congolaise prévoyait que les parties sont
obligées de se communiquer réciproquement avant l’audience des documents
dont elles veulent faire état ou que doivent être rejetés des débats des documents
qui n’ont pas été communiqués à la partie adverse. Nous avons vu également
que la partie à qui un document dont il est usé en justice n’a pas été
préalablement communiqué dispose de l’exception de communication des
pièces. Il est aussi à noter que le procès civil prend du temps parce qu’il y a
plusieurs échanges des documents entre les deux parties. Le juge peut poser des
questions pour éclairer sa religion. Il a dans la pratique congolaise un rôle semi-
actif. Il peut même après pris l’affaire en délibérée , rouvrir le débat pour
permettre l’analyse d’une pièce.
4. Les indices
Sont formés de tout fait ou de toute circonstance pouvant conduire à la
manifestation de la vérité. Ils forment une preuve indirecte, dont le point de
départ est constitué par des faits ou des circonstances qu’on suppose établis
et dont il s’agit de dégager les rapports avec les faits recherchés.
C’est aussi une preuve de second degré en ce sens que les indices s’appuient,
pour être connus sur le témoignage, les contestations, les aveux ou les
expertises.
Les indices doivent être maniés avec beaucoup de rigueur, car ils conduisent
rarement à une conclusion immédiate de la culpabilité. Ils sont plutôt les
points de départ d’un raisonnement qui lorsqu’il est bien mené conduit à la
vérité.
5. L’expertise
5.1 Définition
Selon PINATEL l’expertise est la procédure qui a pour but d’utiliser la
connaissance d’un technicien pour tirer aux claires une question dont la
solution demande une connaissance technique dont le juge est dépourvu21.
Pour De BRUYNE l’expertise est une opération , confiée par les parties ou
par le juge à une ou plusieurs personnes (experts) à l’effet de rechercher et de
déterminer dans un procès-verbal, appelé rapport, l’estimation d’une chose,
ou l’appréciation d’un fait, au point de vue, dans ce dernier cas, soit de la
responsabilité, soit des conséquences pécuniaires ou autres qui découlent de
ce fait22.
CHAUVEAU SUR CARRE, quant à lui, définit l’expertise comme étant
l’opération que font les experts ou connaisseurs dans un art, afin d’éclairer le
juge sur des questions ou sur des faits qu’il ne peut connaître par lui-même23.
Elle est réglementée par les articles 48 a 52 du CPP.
2 . Caractères de l’expertise judiciaire
Dans le cas d’une expertise, le juge s’adresse à l’expert, lui pose une question
précise et lui demande de consigner dans un rapport un avis motivé.
Il en résulte que :
- L’expertise a le caractère d’une voie d’instruction ayant sa source dans
une obligation judiciaire, c’est à dire donc un mode d’instruction ;
- L’expertise est un mode d’instruction facultatif pour le juge qui ne peut y
recourir que dans le cas où il ne peut établir autrement sa conviction.
Excepté dans le cas où elle est déclarée obligatoire par une disposition
expresse et formelle de la loi24.
21 BOUZART P, et PINATEL J, Traité de droit pénal et de criminologie, Tome III, op. cit, n° 1192.
22 De Bruyne, Traité des expertises, Liège, Dessain, 1908, Cité par BELVAUX : Théorie et pratique de l’expertise
judiciaire, les éditions scientifiques et littéraires, Paris, 1953, p. 7.
23 Chauveau sur Carre; Les lois de la procédure civile, Tome 3, p. 51, cité par De Bruyne, op. cit. p. 7.
24 Cass. Francaise 14 avril 1908, DP, 1908, 1. 392.
- L’expertise est un incident de procédure qui, par conséquent, suppose une
demande principale nettement formulée sur laquelle elle se greffe.
Il a été jugé à ce sujet que « l’expertise n’étant qu’un moyen d’instruction
destiné à protéger une demande principale, et à éclairer la religion du juge
sur la solution d’une action déjà introduite, ne peut jamais faire l’objet d’une
procédure principale. Par suite, est non recevable la demande d’une expertise
qui ne se rattache à aucune action, à aucune demande réellement formée et
qui ne constituerait qu’une mesure purement conservatoire et de précaution,
un moyen de preuve ou d’instruction ad futurum25 ;
- La désignation des experts est faite par le juge et non par les parties.
3. Importance de l’expertise en matière pénale
L’expertise pénale a des origines fort anciennes. Antoine Sohier signale que
dans le cadre de l’organisation judiciaire indigène dans notre pays, on
recourait à l’avis des experts et des jurisconsultes, par exemple lorsqu’il
fallait pratiquer les ordalies26. L’expertise à l’heure actuelle, avec le progrès
de la médecine légale et de la police scientifique, a pris une dimension et une
importance considérable partout dans le monde. Elle revêt à l’heure actuelle
les formes les plus diverses :
- Expertise chimique ;
- Expertise en écriture ;
- Expertise comptable ;
- Expertise médicale, etc.
4 Valeur probante de l’expertise
En application du principe de l’intime conviction, le juge n’est pas lié par les
conclusions des experts. En effet, l’expertise est sujette à trop d’erreurs pour
qu’elle puisse s’imposer au juge. Personne ne soutient guère aujourd’hui
l’opinion contraire des positivistes exprimée dans cette formule « l’expert
25 Jug. Gand, 23 mars 1881, Pas. 1881, II, 239 Pas, III, 257
26 Sohier A, Droit de la procédure du Congo belge, Nouvelles , Droit colonial, n°889
juge du fait, dont l’avis eût lié le juge »27. Car l’avis de l’expert n’est qu’une
opinion et non une décision et par conséquent, l’on ne peut lui assigner
d’autres caractères que ceux de simples renseignements auxquels le juge ne
peut être tenu de se conformer si sa conviction s’y oppose28.
Sur cette question, la jurisprudence congolaise a pris position en jugeant que
le tribunal n’est pas lié par les conclusions des experts ou des médecins et
qu’il y puise librement les éléments de sa conviction. Le juge est lié qu’à la
loi et à son intime conviction. Ainsi donc, les juges ne sont point astreints à
suivre les avis des experts. Si leur conviction s’y oppose. De plus, comme l’a
déclaré la jurisprudence, « les juges ne sont pas tenus de préciser les motifs
pour lesquels ils s’écartent de l’avis de l’expert »29. Mais ils doivent énoncer
les motifs qui, en dehors de l’avis des experts, ont déterminé leur
conviction30.
Toutefois les juges ne sont pas libres quand il s’agit d’une expertise à
laquelle s’en sont référées les parties dans une convention, car alors, il ne
s’agit que d’appliquer une convention qui fait la loi entre parties31.
5 Critiques faites au régime de l’expertise pénale
Les principales critiques au régime de l’expertise pénale portant les unes sur
l’usage des expertises et les autres sur la lenteur de l’expertise.
A. Critiques portant sur l’usage des experts
Concernant l’usage des experts par les magistrats, il est reproché à ce
dernier :
- De négliger souvent d’ordonner des expertises, aujourd’hui commandées
par le progrès scientifique ;
- D’abuser des expertises en vue de se décharger d’une partie de leurs
charges en donnant des missions trop larges aux experts. En agissant
33 Chambre des Lords Christie, 1914, AC 545 et J spencer, les limites en matière de preuve. Aspects actuels RSC
1992, p.42 et suivant.
34 Crim. 19 juin 1989, Bull crim, n°261.
de drogue qui avale avant la douane. Hésitations sur d’autres moyens
comme la preuve par journal intime, l’hypnose par serum de vérité, le
polygraphe ou détecteur de mensonges.
La recherche de l’intérêt d’une bonne administration de la justice : voir
art 139 al.2 CPP suisse limite le principe de la liberté de la preuve pour
les « faits non pertinents , notoires, connus de l’autorité pénale ou déjà ».
Ceci pour éviter le prolongement des débats.
b. Limites propres à certains droits : la technique de l’énumération des
preuves recevables :On exclut donc d’autres preuves C’est le système dit
de la preuve légale : voir droit marocain, égyptien. En Europe deux
législations : l’Allemagne et les pays bas.