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En matière pénale, le procès est de type inquisitoire, c'est le juge qui a un rôle active dans la
charge de la preuve. En matière civile, la procédure est de type accusatoire, la preuve ne repose
plus sur le juge mais sur les parties elles mêmes. Le juge va devoir arbitrer entre les différentes
preuves fournies par les parties.
La charge de la preuve incombe au demandeur au procès (article à connaître par cœur 1315 du
code civil, qui dispose que, celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver au
contraire, celui qui se prétend libéré d'une obligation doit le justifier).
La charge de la preuve peut être renversée par le jeu des présomptions, elle se définissent comme
les conséquences que la loi tire d'un fait connu à un fait inconnu. Cela signifie qu'on va déduire du
fait connu, le fait inconnu. Il existe deux types de présomptions ;
-les présomptions simples : on peut rapporter la preuve du contraire
-présomptions irréfragables
B) L'objet de la preuve
Seul les faits doivent être prouvés et non le droit. Il existe une exception : en matière de droit
international, lorsque l'une des parties entend se prévaloir d'une loi étrangère devant un juge
français, elle devra rapporter la preuve de son contenu. Seul les faits qui donne lieu à une
contestation doivent être prouvés. En matière pénale, c'est au juge de rechercher la preuve à
charge ou à décharge.Tout les modes de preuves sont admissibles en droit pénal.
Au contraire en droit civil, la preuve est réglementé, seul certains modes de preuve sont
admissibles, on dit que la preuve est légale.
Paragraphe 2 : la légalité de la preuve
A) Les preuves illégales
I) L'impossibilité de se forger un titre à soi même
Une personne ne peut pas se créer un titre comme mode de preuve. En effet, en raison du procès
équitable, les documents servant de preuve doivent être suffisamment fiables.
En droit pénal, le jugement repose sur l'intime conviction du juge, ce dernier pourra être convaincu
par une preuve même si elle a été obtenu irrégulièrement ou illégalement. En matière civile, le
juge doit se fonder sur un mode de preuve légalement admissible. La cours de cassation a admis
dans le cadre d'une procédure de divorce que la femme puisse prouver l'adultère de son époux par
un message reçu sur le téléphone de ce dernier lorsqu'il n'a pas été utilisé par violence ou par
fraude.
I) La preuve littérale
La preuve littérale c'est la preuve par écrit. La preuve par écrit résulte d'une suite de lettre, de
chiffre, de symbole qui ont une signification intelligible. Ça signifie que cette définition englobe
aussi bien l'écrit papier que sous forme électronique. Dans tous les cas, l'écrit doit être signé par
les parties car la signature permet d'identifier les partis au contrat.
A) L'acte authentique