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Le fondateur de la lexicologie et de la lexicographie modernes, directeur du Trésor de la

langue française : Bernard Quemada


La linguistique est une discipline qui étudie le langage, mais il existe plusieurs écoles de pensée
dans ce domaine qui abordent le langage sous différents angles.
1.Les Linguistiques Internes: Ce sont des disciplines autonomes qui étudient le langage. Elles
comprennent les linguistiques structurales (fonctionnalisme, distributionnalisme,
psychosystématique, générativisme) et les linguistiques énonciatives. Certaines de ces
disciplines sont associées à d'autres domaines tels que la sociologie, l'ethnologie, la
psychologie, la neurologie, etc.
2. Historique : Avant 1916, la linguistique se concentrait principalement sur la linguistique
historique (philologie). Ferdinand de Saussure, un linguiste suisse, est à l'origine de la
linguistique moderne avec son ouvrage "Cours de linguistique générale" en 1916. De 1930 à
1975, le structuralisme a dominé la discipline.
3. L'objet du Structuralisme : Le structuralisme étudie la langue comme un système composé
de plusieurs niveaux, chacun étant étudié par une discipline spécifique. Ces niveaux incluent
les phonèmes, la phonologie, les syllabes, la morphologie, les mots, la lexicologie, les
propositions, la sémantique, la syntaxe, et l'énonciation/pragmatique.
4. Les Grands Courants Structuralistes :
- Fonctionnalisme : Il analyse les unités linguistiques en fonction de leurs possibilités
d'opposition ou de combinaison.
- Distributionnalisme : Cette école américaine s'est concentrée sur l'observation des
comportements linguistiques et considère la sémantique comme relevant du mentalisme.
5. Influence du Structuralisme:
- La linguistique générative de Noam Chomsky a généralisé les concepts structurels à d'autres
niveaux linguistiques.
- La psychosystématique de Gustave Guillaume s'appuie sur la morphologie.
6. Grands Poncifs du Structuralisme :
- Paradigme et Syntagme : Le paradigme se rapporte aux combinaisons possibles des
éléments, tandis que le syntagme concerne les combinaisons réelles dans une séquence.
- Forme et Substance : Chaque élément linguistique a une forme (sa structure) et une
substance (son contenu sémantique).

7. L'Appréhension des Phénomènes Énonciatifs : La tradition structurale de Saussure ne prend


pas en compte la co-énonciation, mais la linguistique énonciative considère l'acte de production
d'un énoncé dans une situation donnée.
8. La Linguistique Énonciative : Il s'agit d'un groupe d'écoles qui étudie le langage en contexte,
mettant l'accent sur l'énonciateur et le co-énonciateur. Elle intègre la pragmatique et considère

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que la langue doit être étudiée dans son utilisation réelle, contrairement au structuralisme qui
traite la langue comme un objet figé.
9. Grands Noms de la Linguistique Énonciative :
- Émile Benveniste, qui a posé les bases de l'énonciation.
- Oswald Ducrot, qui a intégré la composante pragmatique à la sémantique.
- Antoine Culioli, qui s'est intéressé à la notion et aux propriétés du langage.
En résumé, la linguistique englobe différentes écoles qui examinent le langage sous divers
angles, allant de l'analyse structurelle à l'étude de l'énonciation en contexte. Chacune de ces
approches contribue à notre compréhension du langage humain.
1. Lexicologie et lexicographie:
- La lexicologie est l'étude scientifique des mots, tandis que la lexicographie concerne
l'écriture des mots dans des dictionnaires.
- Les deux disciplines partagent le domaine des mots et sont interdépendantes.
2. Relations paradigmatiques et syntagmatiques :
- Les relations paradigmatiques relient les signes linguistiques en groupes, basées sur des
relations telles que l'antonymie et la synonymie.
- Les relations syntagmatiques se manifestent dans la combinaison des mots pour former des
phrases.
3. Unité lexicale :
- Un mot est une unité sémantique, phonologique et grammaticale.
- La lexicologie étudie les relations sémantiques, phonologiques, morphologiques et
contextuelles des mots.
4. Lexicologie diachronique et synchronique :
- La lexicologie diachronique étudie l'évolution des mots et leur origine dans une langue à
travers le temps.
- La lexicologie synchronique étudie le vocabulaire d'une langue à un moment donné.
5. Relations avec la phonétique et la grammaire :
- La phonétique est importante pour étudier les phonèmes qui composent les mots.
- La grammaire est essentielle pour analyser la relation des mots dans le système grammatical.
6. Évolution linguistique :
- La langue évolue en fonction des besoins sociaux, politiques et technologiques, ce qui se
reflète dans le vocabulaire.
7. Lexicographie :

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- La lexicographie se concentre sur la compilation de dictionnaires et se préoccupe davantage
de l'application pratique des théories linguistiques.
8. Interaction entre lexicologie et lexicographie :
- La lexicologie fournit le fondement théorique à la lexicographie.
- La lexicographie est plus guidée par l'utilité pratique et le public cible.
9. Lexicographie et linguistique:
- La lexicographie est une discipline appliquée de la linguistique, utilisant les résultats des
différentes branches linguistiques pour résoudre des problèmes pratiques.
10. Lexicographie et société :
- La lexicographie est cruciale pour l'apprentissage des langues, la communication, la religion,
la littérature, la politique et les technologies de l'information.
11. Lexique et grammaire :
- Lexique et grammaire sont complémentaires dans la description linguistique, car les règles
grammaticales incluent également le sens des constructions.
12. Dictionnaire :
- Le dictionnaire est un recueil de mots classés conventionnellement, fournissant diverses
informations sur chaque terme, telles que la prononciation, l'étymologie, l'usage, etc.
1. Types de dictionnaires :
a. Dictionnaire bilingue : Ces dictionnaires mettent en parallèle les unités lexicales de deux
langues différentes. Ils sont utiles pour la traduction et la compréhension des mots dans
une langue étrangère.
b. Dictionnaire de langue : Ces dictionnaires visent à décrire les mots d'une langue en
fournissant des informations variées telles que la prononciation, l'étymologie, les
significations, les renvois analogiques et synonymiques, etc. Ils offrent une description
approfondie de l'usage contemporain de la langue.
c. Dictionnaire encyclopédique : Contrairement aux dictionnaires de langue, les
dictionnaires encyclopédiques se concentrent sur la description des choses ou des
concepts désignés par les mots. Ils fournissent un grand nombre d'informations sur
divers sujets, en plus des définitions.
d. Dictionnaire scientifique ou technique : Ces dictionnaires se spécialisent dans un
domaine de connaissance spécifique, comme l'informatique, la médecine, le droit, etc.
Ils sont destinés à un public restreint de spécialistes et contiennent un vocabulaire
technique.
2. Fonctions des dictionnaires de langue :
a. Fonction normative : Certains dictionnaires de langue visent à décrire la langue standard
et à établir des normes linguistiques. Ils signalent les emplois incorrects et proposent
des formes correctes.
b. Fonction sociale et unificatrice : Les dictionnaires de langue renforcent la cohésion
sociale en reflétant les différents usages linguistiques des locuteurs et en créant un lien
identitaire au sein d'une communauté linguistique.

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c. Fonction exhaustive : Les dictionnaires de langue fournissent des informations
complètes sur les mots, y compris les néologismes, les mots en désuétude et les
différentes variations de la langue.
d. Fonction descriptive : Ces dictionnaires décrivent l'usage contemporain de la langue, en
incluant les néologismes et les variations dues aux changements culturels et sociaux.
e. Fonction didactique : Les dictionnaires de langue ont une vocation didactique en aidant
les apprenants à comprendre et à utiliser correctement le lexique d'une langue. Ils
proposent des définitions adaptées à différents publics et des informations sur la langue
en général, comme la prononciation et l'étymologie.
Les composants de la macrostructure d'un dictionnaire :
a. Table des matières : Cette section fournit un guide de la structure organisationnelle du
dictionnaire, ce qui facilite l'utilisation du dictionnaire et la localisation des informations
désirées.
b. Préface : La préface est située au début du dictionnaire et sert à présenter l'ouvrage aux
lecteurs. Elle peut contenir des informations sur le but du dictionnaire, le public cible,
les sources utilisées, la méthodologie, les modifications par rapport aux éditions
précédentes, etc.
c. Informations grammaticales : Certains dictionnaires incluent une section qui
communique des informations sur la grammaire de la langue, telles que la conjugaison
des verbes, les flexions du nombre, les préfixes et les suffixes.
d. Tableau de translittération : Ce tableau permet aux lecteurs étrangers et aux locuteurs
natifs de prononcer correctement les termes du dictionnaire en fournissant des
correspondances entre les sons et les graphèmes.
e. Tableau des abréviations : Les abréviations couramment utilisées dans le dictionnaire
sont répertoriées avec leurs formes complètes, ce qui facilite la lecture et la
compréhension des entrées.
f. Liste des entrées : Cette partie constitue l'essentiel du dictionnaire et contient toutes les
entrées triées par ordre alphabétique. Chaque entrée a une structure interne
(microstructure) qui inclut les définitions et d'autres informations sur le mot.
g. Bibliographie : La bibliographie répertorie toutes les références bibliographiques
utilisées par le lexicographe lors de la réalisation du dictionnaire, y compris d'autres
dictionnaires, ouvrages de grammaire, corpus de textes, etc.
h. Autres Composants : En plus des sections mentionnées ci-dessus, un dictionnaire peut
inclure d'autres appendices ou composants en fonction des besoins de l'auteur. Cela peut
inclure la liste des erreurs trouvées dans le dictionnaire, des détails bibliographiques
supplémentaires, ou d'autres informations pertinentes.
En somme, la macrostructure d'un dictionnaire est conçue pour aider les utilisateurs à
comprendre la structure du dictionnaire, à en savoir plus sur son contenu et à faciliter l'accès
aux informations nécessaires.
La microstructure d'un dictionnaire se réfère à la structure interne des entrées individuelles. Elle
fournit des informations détaillées sur le mot-vedette, y compris des commentaires sur ses
propriétés formelles et sémantiques telles que l'orthographe, la prononciation, l'étymologie, la
grammaire, la définition et l'utilisation. Voici quelques éléments clés de la microstructure d'un
article de dictionnaire :

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1. Entrée (Vedette, adresse) : L'entrée est le mot principal que le dictionnaire définit. Il est
écrit en caractères gras pour le mettre en valeur. Le choix des entrées dans un
dictionnaire peut être un défi, et il n'y a pas de règles strictes. Cependant, des critères
tels que la fréquence d'utilisation, la nativité, la standardité et d'autres sont généralement
suivis pour sélectionner les entrées.
2. Variante orthographique : Parfois, un dictionnaire fournit des variantes orthographiques
d'un mot. Par exemple, pour un mot, il peut indiquer deux variantes, l'une d'entre elles
étant le mot-vedette. Cela peut être utile dans les langues où l'orthographe varie en
fonction du contexte ou de la région.
3. Transcription phonétique : Cette section indique comment prononcer correctement le
mot, souvent en utilisant l'alphabet phonétique international (API). C'est
particulièrement utile dans les langues où la prononciation diffère considérablement de
l'orthographe.
4. Informations grammaticales : Les informations sur la grammaire du mot sont fournies,
y compris le genre (masculin/féminin), le nombre (singulier/pluriel), la transitivité
(transitif/intransitif) et l'appartenance à une partie du discours (verbe, nom, etc.). Ces
informations aident à comprendre le sens du mot et à lever l'ambiguïté.
5. Informations historiques :
a. Étymologie : L'origine du mot est expliquée, notamment s'il s'agit d'un emprunt à une
autre langue.
b. Datation : La date à laquelle le mot a été utilisé pour la première fois est donnée.
c. Histoire du mot : Les variantes historiques du mot à travers son histoire diachronique
sont parfois incluses.
d. Définitions : La section des définitions est la partie centrale d'un article de dictionnaire.
Elle explique le sens ou les sens du mot. Pour les mots polysémiques, les définitions
peuvent être classées par ordre de fréquence, de sens concret à abstrait, ou d'autres
critères logiques.
e. Collocations : Certains dictionnaires incluent des expressions ou des mots couramment
associés au mot-vedette. Ces combinaisons sont appelées collocations et aident les
utilisateurs à comprendre comment le mot est généralement utilisé.
f. Renvois : Les renvois permettent aux utilisateurs de passer d'un mot à un autre en
relation avec le mot-vedette. Ils évitent également la répétition des définitions pour des
mots apparentés.
6. Indicateurs ou étiquettes classificatoires : Ces indicateurs, tels que fam. (familier), arg.
(argot), lit. (littéraire), etc., indiquent le registre ou le style d'utilisation d'un mot.
7. Exemples : Les exemples illustratifs montrent comment le mot est utilisé dans des
phrases réelles. Ils aident les utilisateurs à comprendre le contexte d'utilisation du mot
et à voir comment il fonctionne dans la langue.
En résumé, la microstructure d'un article de dictionnaire vise à fournir des informations
complètes sur un mot, notamment son sens, sa prononciation, sa grammaire, son histoire et son
utilisation. Elle facilite la compréhension et l'utilisation correcte des mots dans la langue.
La Définition dans un Dictionnaire
La définition dans un dictionnaire explique le sens d'un mot et son utilisation. Elle doit être
claire et adaptée au public cible.

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Types de Définitions :
a) aboyer : crier - Définition par synonyme
b) épée : arme - Définition par inclusion (genre prochain)
c) examen : action d‘examiner - Définition par paraphrase
d) abri : refuge - Définition par synonyme
e) abreuvement : action d‘abreuver - Définition morpho-sémantique
f) rare : peu nombreux - Définition par antonyme
g) absorption : action d‘absorber - Définition morpho-sémantique
h) déshonorant : qui déshonore - Définition morpho-sémantique
i) avant : prép., adv., n.m. et adj. - Définition morpho-sémantique
j) cormoran : oiseau - Définition par inclusion (genre prochain)
k) salaire : récompense - Définition par synonyme
l) inacceptable : qu‘on ne peut pas accepter - Définition par antonyme
1. Dans les dictionnaires monolingues :
a. Regroupement des sens : Certains dictionnaires regroupent les sens d'un mot sous une
même entrée, tandis que d'autres les séparent comme des homonymes.
b. Chronologie : Certains dictionnaires ordonnent les sens du plus ancien au plus récent,
ce qui est utile pour les dictionnaires historiques.
c. Marquage : Les sens marqués (limités géographiquement, socialement ou
pragmatiquement) peuvent être placés après les sens non marqués.
d. Fréquence : Certains dictionnaires classent les sens en fonction de leur fréquence,
mettant en premier le sens le plus courant.
e. Logique : Les sens sont organisés autour d'un sens de base, avec d'autres sens qui lui
sont liés de manière logique.
2. Dans les dictionnaires bilingues :
L'organisation des sens dans les dictionnaires bilingues est plus complexe en raison de deux
langues. L'ordre dépend des relations d'équivalence entre les langues, mais cela peut varier d'un
dictionnaire à l'autre.
En fin de compte, le choix de l'ordre des sens dépend du dictionnaire lui-même, de son public
cible et de son objectif. Les lexicographes utilisent différentes méthodes, notamment la
chronologie, la fréquence, le marquage et la logique, en fonction de chaque mot-vedette.
L'objectif principal est de fournir un dictionnaire utile pour les utilisateurs.
La morphologie lexicale étudie la structure des mots dans une langue. Les mots sont composés
de morphèmes, qui sont des unités de sens. Il y a deux types de morphèmes : les morphèmes
lexicaux et les morphèmes grammaticaux.
Les morphèmes lexicaux portent un sens propre et se rapportent à des objets réels ou
imaginaires. Ils peuvent être des mots simples ou être associés à des morphèmes grammaticaux.

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Les morphèmes grammaticaux sont principalement des affixes, des désinences ou des mots
jouant un rôle grammatical (articles, prépositions, conjonctions). Ils sont limités en nombre.
Les différentes façons dont les mots sont créés en français
La dérivation, un processus permettant de créer de nouveaux mots à partir d'une base lexicale
existante :
1. Dérivation affixale : Cela implique l'ajout de préfixes ou de suffixes à une base lexicale.
Par exemple, "détester" est formé en ajoutant le préfixe "dé-" à "aimer".
2. Dérivation non-affixale (ou conversion) : Cela consiste à changer la catégorie
grammaticale d'un mot sans ajouter de préfixe ou de suffixe. Par exemple, "le plongeon"
peut être utilisé comme nom ou verbe.
3. Dérivation inverse ou régressive : Elle implique de créer des mots plus courts en
supprimant des parties de mots plus longs. Par exemple, "attaque" est dérivé de
"attaquer" en supprimant "-er".
4. Formation parasynthétique : C'est lorsque vous ajoutez simultanément un préfixe et un
suffixe à une base, sans passer par une étape intermédiaire.
Il est également important de noter la différence entre les termes "construits" et "non-
construits". Les termes non-construits sont des mots dont le préfixe est devenu figé et ne peut
pas être décomposé en unités plus petites de sens. Les termes construits résultent de la
combinaison de plusieurs morphèmes productifs, qu'ils soient lexicaux ou grammaticaux.
La composition est un moyen de créer de nouveaux mots en mettant ensemble des parties de
mots.
1. Composition populaire : C'est quand on prend deux mots simples et on les met ensemble
pour former un nouveau mot. Par exemple, "table ronde" signifie une "réunion", pas une
table qui est ronde. Les mots peuvent être collés ensemble, séparés par un trait d'union,
ou reliés par une préposition.
2. Composition savante : C'est quand on prend des parties de mots provenant du grec ou
du latin pour créer des mots utilisés principalement dans des domaines techniques ou
scientifiques. Par exemple, "démocratie" vient des mots grecs "démo" (peuple) et
"cratie" (pouvoir), signifiant un gouvernement par le peuple.
3. Troncation : Raccourcissement de mots longs en utilisant seulement quelques syllabes,
comme "max" pour "maximum" ou "apéro" pour "apéritif".
4. Sigles : Abréviations écrites en lettres majuscules sans accents ni points, comme "OMS"
pour "Organisation mondiale de la santé".
5. Acronymes : Sigles prononcés comme des mots, par exemple "UNESCO" pour
"Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture".
6. Mots-valises : Création de mots en combinant des parties de mots différents, par
exemple "courriel" de "courrier" et "électronique".
7. Emprunts lexicaux : Utilisation de mots d'autres langues pour enrichir le vocabulaire,
comme "paquebot" de l'anglais "packet boat".
8. Formation onomatopéique : Création de mots imitant des sons, par exemple "miauler"
pour le cri du chat.
Les mots clés d’un glossaire :

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1. Abréviation : Une représentation graphique raccourcie mais claire d'un signe plus long.
2. Analogie : Une relation entre des unités linguistiques dans différentes langues ou au sein
d'une langue, souvent associées ou similaires.
3. Antonyme : Un mot de sens opposé à un autre, comme "grand" par rapport à "petit".
4. Antonymie : La relation entre deux antonymes, c'est-à-dire des mots de sens opposés.
5. Archaïsme : Caractéristique d'une forme, construction ou langue qui date d'une époque
antérieure.
6. Article : La partie d'un dictionnaire regroupant toutes les informations sur un mot.
7. Catégorie : Classes dans lesquelles les éléments du vocabulaire sont rangés selon des
critères sémantiques ou grammaticaux.
8. Contexte : L'ensemble des unités constituant l'entourage temporel ou spatial d'une unité
linguistique.
9. Corpus : Un ensemble de textes utilisé pour l'étude linguistique.
10. Datation : La détermination de la première apparition d'un mot ou d'un sens.
11. Définition : L'analyse sémantique d'un mot en indiquant ses traits spécifiques ou en le
reliant à d'autres mots.
12. Diachronique : Une perspective qui examine l'évolution des faits linguistiques dans le
temps.
13. Dictionnaire : Un recueil de mots d'une langue, organisé alphabétiquement, fournissant
des informations sur leur sens et leur utilisation.
14. Encyclopédie : Un ouvrage couvrant un domaine de connaissances et organisé
alphabétiquement ou par thème.
15. Entrée : Le mot mis en vedette au début d'un article de dictionnaire.
16. Etymologie : L'étude de l'origine des mots en suivant leur évolution.
17. Exemple : Un énoncé utilisé pour illustrer une règle grammaticale ou la signification
d'un mot.
18. Fréquence : Le nombre de fois qu'un mot apparaît dans un corpus.
19. Glossaire : Un dictionnaire expliquant des mots anciens ou obscurs avec des expressions
courantes.
20. Homonymie : Des formes linguistiques ayant le même signifiant mais des significations
différentes.

Le sens d’un mot


1. Dénotation : C'est ce que signifie un mot littéralement, comme ce que vous
trouveriez dans un dictionnaire. Par exemple, "voiture" signifie un moyen de
transport.
2. Connotation : C'est le sentiment ou l'image qu'un mot peut évoquer en plus de
son sens littéral. Par exemple, "voiture" peut évoquer des idées comme la liberté,
le voyage ou la pollution.
3. Sens propre : C'est le sens de base et ordinaire d'un mot. Par exemple, le sens
propre de "cœur" est l'organe dans votre poitrine.
4. Sens figuré : C'est quand un mot est utilisé d'une manière imaginative ou
métaphorique. Par exemple, quand on parle du "cœur" en tant que symbole de
la générosité, ce n'est pas littéral, c'est figuré.
5. Polysémie : Cela signifie qu'un mot peut avoir plusieurs sens différents. Par
6. exemple, le mot "opéra" peut signifier un lieu, un type de spectacle ou même un
gâteau.
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En ce qui concerne les relations entre les mots :
1. Homophones : Ce sont des mots qui se prononcent de la même manière mais qui
ont des significations différentes. Par exemple, "sceau" et "seau" se prononcent
pareil, mais ils veulent dire des choses différentes.
2. Paronymes : Ce sont des mots qui se ressemblent un peu dans leur prononciation,
mais ils ont des significations différentes. Par exemple, "intention" et "attention"
se prononcent presque pareil, mais ils ne veulent pas dire la même chose.
3. Synonymes : Ce sont des mots qui signifient à peu près la même chose. Par
exemple, "beau" et "joli" sont des synonymes parce qu'ils décrivent tous les deux
quelque chose de plaisant à regarder.
4. Antonymes : Ce sont des mots qui signifient des choses opposées. Par exemple,
"beau" et "laid" sont des antonymes parce qu'ils veulent dire des choses
complètement différentes.
5. Hyperonyme : C'est un mot général qui englobe des mots plus spécifiques. Par
exemple, "arbre" est un mot général qui englobe des types spécifiques d'arbres
comme "sapin" ou "chêne".

Listes des abréviations

Adj – Adjectif
Adj.qual - Adjectif de qualité
Adv – Adverbe
Adv. de lieu - Adverbe de lieu
Adv. de temps - Adverbe de temps
Conj – Conjonction
Conj. de coord. - Conjonction de coordination
Conj. de sub. - Conjonction de subordination
Dém. – Démonstratif
Ex. - Un exemple
Fam. - Familier, familièrement
Fém. – Féminin
Fig. - Au figuré
Indéf. - Un mot qui ne précise pas quelque chose de spécifique
Indic. – Indicatif
Inf. – Infinitif
Interj. – Interjection
Interr. - Interrogation
M. - Masculin
N. - Nom
N. f. - Nom féminin
N. m. - Nom masculin
Pl. - Pluriel
Pr. - Pronom
Prép. - Prépositions
Rel. - Utilisé pour donner plus d'informations sur un nom
Sing. - Singulier
Suff. - Suffixe

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Syn. - Synonyme
V. - Verbe
V. impers. - Verbe impersonnel
V. intr. - Verbe intransitif
V. tr. - Verbe transitif
Vulg. – Vulgaire

La linguistique et science du langage :

La linguistique est la science de l'étude du langage. Ferdinand de Saussure a défini la linguistique


comme la science qui se concentre sur l'analyse de la langue elle-même, sans tenir compte des valeurs
sociales ou des jugements de valeur.
Les domaines traditionnels de la linguistique comprennent :
1. La sémantique : l'étude du sens dans le langage.
2. La phonétique : l'étude des sons vocaux dans les langues humaines.
3. La phonologie : l'étude des sons du langage en relation avec leur fonction dans le système
linguistique.
4. La morphologie : l'étude des formes des mots.
5. La syntaxe : l'étude des règles qui déterminent l'ordre des mots et la construction des phrases.
Il existe également des domaines non traditionnels de la linguistique, notamment :
1. La sociolinguistique : l'étude des liens entre les phénomènes linguistiques et les facteurs
sociaux.
2. L'ethnolinguistique : l'étude de la langue en tant qu'expression d'une culture.
3. La dialectologie : l'étude comparative des dialectes d'une langue.
4. La psycholinguistique : l'étude des comportements verbaux sous un angle psychologique.
5. La lexicologie : l'étude des unités de signification et de leurs combinaisons.
6. L'aménagement linguistique : l'élaboration de politiques linguistiques par les États ou les
gouvernements.
7. La neurolinguistique : l'étude des troubles du langage liés à des atteintes cérébrales.
8. L'analyse de discours : l'étude des règles de production de suites de phrases structurées.
Ces domaines de la linguistique contribuent à notre compréhension du langage humain dans ses aspects
structurels, sociaux et culturels.
1. Langage humain VS la communication animale
Position du problème :
Aristote a dit que le langage est ce qui distingue l'homme des autres animaux.
Les humains ont également besoin du langage pour vivre en société.
Deux objections :
Certains animaux vivent en groupe, suggérant qu'ils pourraient avoir un langage.

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Les animaux communiquent par des gestes et des sons, mais est-ce vraiment un langage ?
Communication animale vs vrai langage :
Exemples montrent comment les abeilles et les chimpanzés communiquent.
Cependant, leur communication est limitée par rapport au langage humain.
Spécificité du langage humain :
Le langage humain est complexe et permet la créativité.
Les humains peuvent inventer de nouvelles phrases, ce que les animaux ne font pas.
Le langage humain peut être défini comme un système complexe de communication utilisant des mots
et des règles grammaticales pour exprimer des idées. En revanche, la communication animale se réfère
aux moyens par lesquels les animaux transmettent des informations, tels que des signaux, des gestes ou
des sons, mais elle est généralement plus limitée et ne possède pas la même complexité que le langage
humain.
2. Oral VS écrit
Les linguistes se concentrent davantage sur la façon dont les mots sont prononcés (la forme orale) que
sur la façon dont ils sont écrits a linguistique se penche plus sur la façon dont les mots sont prononcés
parce que c'est souvent plus fondamental et cela peut mieux refléter l'évolution naturelle de la langues.
Ancienneté de l'oralité : La parole a existé bien avant l'écriture dans l'histoire humaine.
Apprentissage initial : Les enfants apprennent à parler bien avant d'apprendre à écrire. Parfois, des
personnes peuvent très bien parler une langue sans bien savoir comment l'écrire.
Évolution de la langue : Les règles de l'écriture peuvent devenir fixes (comme l'orthographe), tandis que
la prononciation de la langue continue à évoluer. Par exemple, des accents et des sons peuvent changer
au fil du temps.
3. Langue langage et parole
Langage : C'est la capacité naturelle des humains à communiquer, que ce soit en utilisant la parole, des
gestes ou d'autres formes de communication.
Langue : C'est un système de communication spécifique, comme le français, l'anglais, etc. Chaque
langue a ses propres règles et mots.
Parole : C'est l'utilisation personnelle d'une langue pour communiquer. Cela inclut la façon dont vous
parlez, votre accent, votre choix de mots, etc.
4. Axe paradigmatique VS Axe syntagmatique
Axe Syntagmatique : Imaginez que vous construisez une phrase mot par mot, où chaque mot doit aller
logiquement après ou avant le précédent. Par exemple, "Le chat dort sur le lit." Vous choisissez
soigneusement l'ordre des mots pour que cela ait du sens.
Axe Paradigmatique : Maintenant, imaginez que pour chaque mot de votre phrase, vous avez plusieurs
options possibles. Vous devez choisir un mot qui ait du sens dans ce contexte particulier. Par exemple,
pour "chat," vous pourriez choisir "chien" ou "oiseau," mais pas les deux en même temps. Ces choix
créent des oppositions entre les mots possibles.
En résumé, l'axe syntagmatique concerne la manière dont vous organisez les mots dans une phrase,
tandis que l'axe paradigmatique concerne les choix entre les mots possibles pour chaque position dans
la phrase.
5. Forme VS substance
Forme : C'est comment quelque chose est organisé ou structuré. Par exemple, pensez à la manière dont
vous arrangez des mots pour créer une phrase correcte.

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Substance : C'est de quoi quelque chose est fait. Dans le contexte linguistique, c'est les lettres et les mots
qui composent la langue.
Par exemple, dans la phrase "Le chat mange la souris", la forme concerne la manière dont les mots sont
placés ensemble pour créer une phrase correcte, et la substance concerne les lettres et les mots réels qui
forment la phrase.
6. Le signe linguistique
Un signe linguistique est un concept fondamental en linguistique qui a été introduit par le linguiste suisse
Ferdinand de Saussure. Il se compose de deux composantes principales : le signifiant et le signifié
a. Signifiant : Le signifiant est la partie matérielle ou phonétique du mot, c'est-à-dire les lettres et
les sons qui composent le mot. Dans le cas du mot "arbre", le signifiant comprend les lettres A-
R-B-R-E et les sons que nous produisons lorsque nous prononçons ce mot.
b. Signifié : Le signifié est la signification ou le concept associé au mot. Pour "arbre", le signifié
est l'image mentale que nous avons d'un grand végétal avec des feuilles et des branches, enraciné
dans le sol.
L'arbitraire du signe signifie que la combinaison du son /aʁbʁ/ avec l'idée d'un grand végétal n'est pas
dictée par une relation naturelle. Il n'y a aucune raison évidente pour que ce son spécifique soit associé
à cette idée. Cette association est le résultat de conventions linguistiques établies dans la langue
française. Dans d'autres langues, comme l'anglais, le signifiant pour la même idée pourrait être quelque
chose comme "tree," ce qui montre à quel point cette relation est arbitraire.
7. Diachronie VS synchronie
Linguistique Diachronique : C'est comme regarder un film qui montre comment une langue change au
fil du temps. Par exemple, comment le français a évolué depuis l'époque de Shakespeare jusqu'à
aujourd'hui. Cela nous aide à comprendre comment les langues évoluent au fil des siècles.
Linguistique Synchronique : C'est comme regarder une seule image fixe d'un film. Cela signifie étudier
une langue à un moment précis, sans se préoccuper de son évolution. Par exemple, comment le français
est utilisé aujourd'hui, sans se soucier de comment il était utilisé il y a 100 ans.
8. Double articulation
Pensez au mot "arbre". Ce mot est composé de sons (comme "a," "r," "b," "r," et "e") que nous utilisons
pour former des mots. Ces sons sont les plus petites unités de son dans la langue, appelées "phonèmes."
La "double articulation" du langage se résume à deux étapes :
a. Première articulation : C'est lorsque nous combinons ces phonèmes pour former des mots qui
ont un sens. Par exemple, en combinant les phonèmes "a," "r," "b," "r," et "e," nous obtenons le
mot "arbre," qui représente un objet dans la réalité.
b. Deuxième articulation : Une fois que nous avons ces mots, nous pouvons les combiner pour
créer des phrases, des histoires, et des idées plus complexes. Par exemple, nous pouvons dire,
"Cet arbre est grand." Ici, nous utilisons les mots "cet," "arbre," "est," et "grand" pour
transmettre une idée plus grande.
• Phonème et monème
Phonème : Imaginez que les phonèmes sont comme des pièces de puzzle. Chaque phonème est
une pièce unique, et si vous en changez une, vous obtiendrez un mot différent. Par exemple, le
son "i" dans "pâle" et "pile" est un phonème. Changer ce son changerait le mot et son sens.
Monème : Un monème est comme une petite brique du langage. Il a une forme sonore (comment
il sonne) et une signification (ce qu'il signifie). Par exemple, dans la phrase "vous marchiez",
"i" est un monème qui signifie quelque chose (l'imparfait).
Monèmes Grammaticaux et Lexicaux : Il existe deux types de monèmes. Les monèmes
grammaticaux (ou morphèmes) sont des petites briques qui aident à construire la structure
grammaticale des phrases. Les monèmes lexicaux (ou lexèmes) sont des petites briques qui
portent un sens, comme les mots ordinaires.
Niveau Mérismatique : Ce niveau se penche sur les détails des sons, mais c'est un peu plus
complexe. Imaginez que vous examiniez les couleurs d'une image de très près pour voir les
détails.

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Phonèmes dans "Raison" et "Raisin" : Les mots "raison" et "raisin" ont 4 phonèmes chacun.
Pour former une paire minimale, vous devez changer un phonème tout en gardant la même
catégorie grammaticale. Par exemple, "raison" (nom) et "maison" (nom) sont une paire
minimale.
9. Fonction du langage
a. La fonction expressive elle concerne l'expression des émotions du locuteur (je moi) par
exemple : je suis heureuse c'est l'émetteur qui envoie le message
b. La fonction conative elle se focalise sur le destinataire elle permet de l'impliquer de
l'interpeller (tu, vous,? et l'impératif) par exemple : comment ça va ? C'est le destinataire
qui reçoit le message
c. Fonction référentielle elle est concentrée sur le référent et se concentre sur la
transmission d'information objectif et des faits du monde réels par exemple : il fait beau
aujourd'hui. La présence des pronoms personnels ( il, elles, ça et cela)
d. Fonction phatique elle sert principalement à établir ou vérifier le contact elle se
concentre sur le canal par exemple : allô vous m'entendez ? ne quittez pas monsieur.
Elle met l'accent sur les formules de politesse les salutations les expressions de
courtoisie.
e. La fonction méta-linguistique elle est centrée sur le code elle concerne le langage lui-
même elle est utilisée pour clarifier définir ou expliquer les termes et les règles
linguistiques.
f. La fonction poétique elle met l'accent sur le message et se concentre sur l'esthétique et
l'expression artistique du langage elle utilise des figures de style des jeux de mots des
rites et des sonorités pour créer un effet esthétique et susciter une expérience sensorielle.
Par exemple: Nounou laisse-nous.
10. Compétence performance
Compétence : C'est ce que vous savez faire en théorie. C'est comme connaître les étapes pour
jouer d'un instrument de musique, mais vous n'avez pas encore joué.
Performance : C'est ce que vous faites réellement dans la pratique. C'est comme lorsque vous
jouez réellement de l'instrument de musique en suivant les étapes que vous avez apprises.
La compétence est votre connaissance, la performance est votre action.

11. Théorie d'acquisition du langage : propose les différentes perspectives pour comprendre
comment les enfants apprennent à parler
a. Approche behavioriste : l'apprentissage se fait par imitation c'est-à-dire les faits
observables des autres en étant récompensé pour leur efforts cette théorie ne prends pas
en compte les processus mentaux internes de l'enfant
b. Approche linguistique : (Noam Chomsky) suggère qu'il existe une capacité innée chez
l'enfant pour acquérir le langage ne se fait pas par imitation mais par un dispositif LAD
( language acquisition device) qui permet aux enfants de créer de nouvelles phrases à
partir des règles linguistiques de base.
c. La théorie cognitiviste souligne le lien entre le développement de la pensée chez les
enfants elles mettent en avant le rôle des processus mentaux complexe dans le
traitement de l'information et de la communication c'est-à-dire le déséquilibre pour
arriver à un équilibre
d. L’approche interactionniste : insiste sur l'importance de l'interaction dans l'acquisition
du langage, les enfants apprennent en interagissant avec leur environnement et en
communiquant avec les autres .
e. Approche pragmatique : met l'accent sur l'importance des aspects affectifs culturels et
contextuel dans l'acquisition du langage et souligne également l'influence des normes
de communication et du style individuel sur l'apprentissage de la langue
12. Les facteurs qui peuvent influencer l'apprentissage d'une langue étrangère

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a. Facteur d'âge commencer à apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge est
considéré comme plus efficace
b. Le statut relatif des langues : l'importance accordée à chaque langue dans une société
i. le bilinguisme soustractive c'est-à-dire que la langue maternelle d'une personne
est considérée comme moins importante que la langue majoritaire de dans ce
cas la personne peut-être emmener à négliger sa langue maternelle au profit de
la langue majoritaire ce qui peut avoir des conséquences négatives sur son
identité et son apprentissage des langues
ii. le bilinguisme additif il se développe lorsque les deux langues sont valorisées
et considérées comme importante dans ce cas la personne peut utiliser et
pratiquer les deux langues de manière équilibrée ce qui enrichit son expérience
linguistique et culturelle
c. L’influence de la langue maternelle sur une langue étrangère se voit notamment au
niveau de la prononciation et des structures linguistiques les interférences et l'alternance
codique par exemple les apprenants peuvent rencontrer des difficultés à reproduire
certains sons qui n'existent pas dans leur langue maternelle
d. Le rôle de l'environnement social de l'enfant joue un rôle essentiel car l'enfant apprend
à parler à travers des interactions authentiques avec son entourage l'apprentissage d'une
langue est lié au contexte social de l'apprenant à des relations avec les autres et à sa
culture l'interaction sociale notamment avec les adultes est importante pour développer
la langue
13. Les troubles
a. Trouble de la parole : C'est quand quelqu'un a du mal à dire les mots correctement.
b. Trouble du langage : C'est quand quelqu'un a du mal à comprendre ou à utiliser les
mots et les phrases correctement.
En résumé, le trouble de la parole concerne la façon dont on parle, et le trouble du
langage concerne la façon dont on comprend et utilise les mots.
Dyslexie : C'est un trouble qui affecte la lecture. Les personnes atteintes de dyslexie ont des
difficultés à lire correctement les mots, à reconnaître les lettres et les sons qui leur sont associés.
Dysgraphie : Ce trouble concerne l'écriture. Les individus atteints de dysgraphie ont du mal à
former correctement les lettres, à écrire de manière lisible et à organiser leurs idées lors de
l'écriture.
Dysorthographie : La dysorthographie touche l'orthographe. Les personnes atteintes de ce
trouble ont des difficultés à épeler correctement les mots et à appliquer les règles
orthographiques.
Dyscalculie : Ce trouble se rapporte aux mathématiques. Les individus atteints de dyscalculie
ont des difficultés à comprendre les concepts mathématiques, à effectuer des opérations
arithmétiques et à résoudre des problèmes mathématiques.

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