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Parasitologie

Techniques de prélèvement
Diagnostic direct
Sérologies
Techniques de laboratoire
Etiologies par prélèvement
Etiologies par organe atteint
Répartition géographique
Paludisme
Toxoplasmose
Cycles parasitaires
Fiches par parasite

La Parasitologie sur internet - Cahiers de formation Bioforma :


           - Amibes et Flagellés intestinaux - Amibes oculaires (septembre 1998) :
http://www.bioforma.net/cahiers/cahier11.pdf
           - Parasites sanguins (décembre 2001) : http://www.bioforma.net/cahiers/cahier23.pdf

- Site de conseils au voyageurs du ministère des affaires étrangères et européennes :


http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/index.html

- Site de Parasitologie-Mycologie du CHU de Lyon : http://www.parasitologie.univ-lyon1.fr/


Ce site contient des ordonnances de parasitologie et de mycologie médicale ainsi qu’un protocole de
prise en charge de la toxoplasmose.

- Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :


          - texte court : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
court.pdf
          - texte long : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
long.pdf

- Cours de Parasitologie du département de parasitologie de l’institut national d’Hygiène du


Maroc : http://coursdeparasitologie.ifrance.com/
Ce site contient un cours complet de parasitologie (endoparasites, ectoparasites).

- Cours illustrés (et fiches d'auto-évaluation) de Mycologie médicale et de Parasitologie de la Faculté


de Médecine de Strasbourg :
http://www-ulpmed.u-strasbg.fr/medecine/cours_en_ligne/e_cours/parasito.htm

- Banque d'images de l'Institut Pasteur : http://cadic.biblio.pasteur.fr/exl-php/cadcgp.php?


QUERY=1&VUE=banque_images&MODELE=vues/banque_images/home.html

La Mycologie sur internet - Cahier de formation Bioforma :


          - Les Dermatophytes : http://www.bioforma.net/cahiers/cahier31.pdf
          - Les moisissures d'intérêt médical : http://www.bioforma.net/cahiers/cahier25.pdf

- Site de Parasitologie-Mycologie du CHU de Lyon : http://www.parasitologie.univ-lyon1.fr/


Ce site contient des ordonnances de mycologie médicale et de parasitologie.

- Site de micologie-médicale euro bioweb : http://mycologie.euro-bioweb.com/index.html


- Conférence de consensus sur la prise en charge des candidoses et aspergilloses invasives de
l'adulte : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/antifongiques-court-04.pdf

- Cours illustrés (et fiches d'auto-évaluation) de Mycologie médicale et de Parasitologie de la Faculté


de Médecine de Strasbourg :
http://www-ulpmed.u-strasbg.fr/medecine/cours_en_ligne/e_cours/parasito.htm

- Banque d'images de l'Institut Pasteur : http://cadic.biblio.pasteur.fr/exl-php/cadcgp.php?


QUERY=1&VUE=banque_images&MODELE=vues/banque_images/home.html

Prélèvements
Techniques de prélèvement
Parasitologie

Examen parasitologique
 Examen parasitologique des selles des selles
 Prélèvements urinaires
Un examen parasitologique des selles doit toujours être réalisé sur au moins 3 selles émises à quelques
jours d'intervalle (afin d'éviter les phases négatives d'émission)
L'examen doit être effectué rapidement pour pouvoir visualiser les formes végétatives.
En cas d'examen différé, il faudra fixer le prélèvement (eau formolée, ou milieu de conservation (ex :
MIF))

Prélèvements urinaires
Recherche de S. haematobium
Recueillir les urines de 24H ou les urines de la 1ère miction du matin.
La sensibilité de l'examen peut être augmentée par la réalisation d'un massage sus-pubien ou d'un
effort physique (sautillements) permettant de décrocher les oeufs de la paroi vésicale.
Recherche de T. vaginalis
Une recherche de T. vaginalis peut être réalisée par examen direct entre lame et lamelle du culot de
centrifugation (l'examen de référence reste le prélèvement vaginal)
Recherche de Candida sp.
Pour la mise en évidence d'une candidose urinaire, le prélèvement d'urines suit les mêmes règles que
lors d'un ECBU.
- Lavage de mains + lavage soigneux au savon ou antiseptique doux de la vulve chez la femme et du
méat urétral chez l’homme + rinçage
- Eliminer le 1er jet d’urine (~20mL)
- Recueillir le 2ème jet (~20mL) dans un flacon stérile
- Identification et transport immédiat au laboratoire (éventuellement conservation quelques heures à
4°C ou utilisation d’un tube boraté contenant un conservateur).

Diagnostic direct en parasitologie


Selles Urines

 Amibes
 Giardia intestinalis
 Oxyure (E. vermicularis)
 Schistosoma haematobium
 Ascaris lumbricoides
 Anguillule (S. stercoralis)
 Taenia saginata
 Douve (Fasciola hepatica)
 Bilharziose (Schistosoma)

Sang Prélèvement génital

 Paludisme : tableau d'identification


d'espèce  Trichomonas vaginalis
 Paludisme : photos

Biopsie cutanée
 Leishmanies

 Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis
Oxyure (Enterobius vermicularis)
 Cliquez ici pour accéder à des vidéos d'oxyure :

Strongyloides stercoralis

 Cliquez ici pour accéder à des vidéos d'anguillules :

Taenia saginata
Fasciola hepatica (Grande douve du foie)

MemoBio©
Schistosoma mansoni

Schistosoma haematobium
MemoBio©

Plasmodium sp.
  P. falciparum P. vivax P. ovale P. malariae
Climats tropicaux : Climats tropicaux :
Asie de Sud-Est, surtout en zone
Répartition Afrique, Asie du Afrique, Asie du
Amérique du Sud, intertropicale
géographique Sud-Est, Amérique Sud-Est, Amérique
Océanie africaine
du Sud, Océanie du Sud, Océanie
Clinique Fièvre tierce maligne Fièvre tierce bénigne Fièvre quarte
Peut survenir plus de peut survenir jusqu'à Réactivation 10-
Reviviscence Absence 5ans après la 3 ans après la 20ans après la
contamination contamination contamination
Accès pernicieux ou
Forme grave Pas de forme mortelle
neuropaludisme
Peut être massive (> Dépasse rarement Dépasse rarement
Parasitémie Généralement < 2%
10%) les 2% les 2%
Plus grandes que les Plus grandes que les
Taille identique aux Plus petites que les
Hématies hématies non hématies non
hématies non hématies non
parasités parasités Déformés parasités Forme
parasités parasités
irrégulièrement ovale ou frangée
Pluri-
Fréquent Absent Absent Absent
parasitisme
Trophozoïte Anneau
Anneau Anneau Anneau
(forme jeune : cytoplasmique
cytoplasmique épais cytoplasmique cytoplasmique épais
forme en mince. Petit noyau
Gros noyau mince Gros noyau
bague) souvent divisé
Trophozoïte Forme en bague plus Corps amoeboïde : Corps amoeboïde : Forme en bague très
cytoplasme digité ou épaisse ou forme en
élargie voire fragmenté + gros cytoplasme et noyau drapeau
(forme âgée)
déformée noyau +/- déformé + fragmentés (rectangulaire) Gros
fin pigment noir pigment noir
Granulations de
Tache de Maurer Granulations de
Schüffner à la  
(tache rouge sombre Schüffner à la
Pigments surface de l’hématie
en coup d’ongle à la surface de l’hématie
(granulations  
surface de l’hématie (granulations fines)
volumineuses)
Forme
Arrondi (5-6µm),
caractéristique en Arrondi (10-12µm), Arrondi (7-8µm),
cytoplasme bleu
banane (10µm), cytoplasme bleu pâle cytoplasme bleu
pâle ou mauve,
Gamétocytes amas central de ou mauve, fin pâle ou mauve, fin
pigment noir en
granulations pigment noir pigment noir peu
grains volumineux
nucléaires (rouge) et dispersé abondant
et abondants
de pigment (noir)
Volumineux (10- Taille moyenne Petit (5-6µm), 6-8
Schizontes Absent (leur 14µm), 12-24 (10µm), 6-11 noyaux disposés en
(corps en présence est un signe noyaux fins, noyaux volumineux, rosette. Gros
rosace) de gravité) pigment noir fin +/- gros pigment noir pigment noir au
dispersé +/- dispersé centre

Plasmodium sp.

MemoBio©

Trichomonas vaginalis
Leishmania sp.

Mycologie
 Candida
 Cryptococcus neoformans
 Aspergillus

Sérologies parasitaires et fongiques


Règles d'interprétation d'une sérologie parasitaire
- Réaction croisée
La plupart des sérologies parasitaires ne sont pas spécifiques : il existe fréquemment des réactions croisées
avec les parasites de la même classe voire de classes différentes

- Persistance des anticorps


Les anticorps mettent généralement plusieurs mois avant de se négativer. Les sérologies sont donc
d'interprétation délicate chez les sujets ayant séjourné longtemps dans des zones d'endémie pour de
nombreux parasites.

- Contexte

La sérologie doit être interprétée en association avec le contexte épidémio-clinique. Un diagnostic


direct peut être nécessaire avant de poser le diagnostic parasitologique.

Protozoaires
 Amibiase
 Leishmaniose
 Paludisme
 Toxoplasmose

Plathelminthes Nematodes
 Taenia
 Oxyurose
 Cysticercose
 Ascaridiose
 Hydatidose
 Anguillulose
 Echinococcose alvéolaire
 Toxocarose
 Bilharziose
 Trichinose
 Distomatose

Mycologie
 Candida
 Cryptococcus neoformans
 Aspergillus

 
Sérologie amibiase
I) Intérêt
Très fréquemment positive dans le cas d’amibiase viscérale
Pourrait permettre de différencier le portage d’E.histolytica (sérologie positive) d’E. dispar (sérologie
négative)
II) Techniques analytiques
Dépistage par au moins 2 techniques différentes
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination ...
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse ...
III) Interprétation
Amibiase hépatique
Diagnostic : plus de 90% de sérologies positives
Suivi thérapeutique : chute rapide des Ac au cours des 3 premiers mois, négativation en moins d’1 an
Amibiase intestinale
Chez les sujets symptomatiques : un titre élevé est fortement corrélé à une amibiase invasive
Chez les sujets asymptomatiques :
En région d’endémie : ininterprétable (persistance des anticorps)
En dehors des régions d’endémie : un titre élevé est un bon indicateur d’une infection par E.
Histolytica

Sérologie leishmaniose
I) Intérêt
Utilisée uniquement pour les leishmanioses viscérales.
Le diagnostic direct est réalisé à partir de prélèvements assez invasifs : ponction médullaire, ponction
biopsie des organes du système réticulo-endothélial
II) Techniques analytiques
Techniques de dépistage : IFI, ELISA
Technique de confirmation : Western blot
III) Interprétation
Leishmaniose viscérale : environ 90% de sérologies positives
Après traitement, les anticorps diminuent au cours des 2 premiers mois, un taux résiduel peut persister
plus d’un an.
Un taux d’Ac très élevé est très en faveur d’un diagnostic de leishmaniose viscérale.
Un taux d’Ac modéré doit  être impérativement confirmé par un Western blot et doit faire répéter les
examens parasitologiques pour poser le diagnostic.
Les techniques sérologiques peuvent être faussement négatives chez les sujets immunodéprimés.

Sérologie toxoplasmose
La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.
Sérologie Taenia
La sérologie Taenia ne doit être prescrite que dans le cas d'une suspicion de cysticercose (Taenia
solium).
Le diagnostic d'une atteinte intestinale par Taenia saginata ou Taenia solium se fait principalement par
recherche d'anneaux dans les selles (cf Taenia saginata)
Sérologie cysticercose
I) Intérêt
Le diagnostic direct ne peut être réalisé qu’à partir de l’examen de la tumeur suspecte.
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques différentes :
Tests de dépistage : ELISA, IFI, agglutination ...
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, Western blot
La recherche d’anticorps se fait dans le sérum ou mieux, dans le LCR
III) Interprétation
Sensibilité : 50-80% toutes formes confondues (jusqu’à 90% dans les formes actives)
Présence de réactions croisées avec d’autres helminthiases : l’interprétation doit donc tenir compte des
données épimédio-cliniques
Le blot permet d’éliminer certaines réactions croisées

Sérologie hydatidose
I) Intérêt
Le diagnostic direct ne se fait qu’à partir de pièces opératoires voire après ponction du kyste
(uniquement par une équipe spécialisée : geste délicat, traitement préalable ….)
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé avec au moins 2 techniques différentes :
Tests de dépistage : IFI, agglutination, ELISA
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, électrosynérèse, Western blot
Le Western blot présente des profils de bandes spécifiques de chaque espèce (E. granulosus et E.
multilocularis)
III) Interprétation
Risque de réaction croisée avec l'échinococcose alvéolaire et la cysticercose
Négatif possible en cas de kyste calcifié
Positivité : 80-90% dans les formes hépatiques, 50-70% dans les formes pulmonaires
On peut observer 4-6 semaines après un traitement chirurgical une importante ascension des titres
d’Ac.
Après guérison, la négativation des Ac est généralement obtenue après 15-24 mois.
Sensibilité moins bonne chez  l’enfant de moins de 15 ans et en cas de localisations pulmonaires,
cérébrales, osseuses.
Intérêt pronostique 
La sérologie doit être réalisée 1, 6, 12 et 24 mois après l’intervention.
Pronostic favorable :
- Sérologie négative avant l’opération et négative 1 an après
- Taux d’Ac faible avant l’opération et négatif 1,5 ans après
- Diminution faible mais continue des taux d’Ac 2 ans après l’opération
Pronostic défavorable (réapparition de l’infection) :
- Taux d’Ac qui reste élevé 2 ans après l’opération ou qui présente de faibles fluctuations sans
diminution significative
- Taux d’Ac qui chute après l’opération mais qui remonte régulièrement

Sérologie paludisme
I) Intérêt
La sérologie doit être utilisée uniquement à visée épidémiologique et en aucun cas dans le cadre du
diagnostic d’un accès palustre.
Elle présente un intérêt dans le diagnostic du paludisme viscéral évolutif.
II) Techniques analytiques
IFI Sérologie échinococcose alvéolaire
I) Intérêt 
Le diagnostic direct n’est possible qu’à partir d’une pièce opératoire.
II) Techniques analytiques
Le diagnostic de l’échinococcose alvéolaire doit comprendre 2 techniques dont une au moins avec un
antigène de l’espèce E. multilocularis.
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
Seules certaines techniques ELISA et les Western blot permettent de faire la différence entre
échinococcose alvéolaire et hydatidose.
III) Interprétation
Un résultat positif est fortement présomptif d’une échinococcose alvéolaire.

Sérologie bilharziose
I) Intérêt
Le diagnostic des bilharzioses se fait principalement par recherche d’œufs dans les selles ou dans les
urines.
Le sérodiagnostic présente une utilité dans le cas de bilharziose d’importation :
infestation limitée qui diminue la sensibilité du diagnostic direct
sujets rarement porteurs d’helminthiases associées (moins de faux positif)
La sérologie présente un intérêt pendant la phase d'invasion (positive environ 1mois après la
contamination). L'absence d'émission d'oeufs ne permet pas le diagnostic direct.
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse (Arc 4 commun à toutes les bilharzioses, arc 8
spécifique de S. mansoni (sensibilité : 80%)), Western Blot (ne permet pas de différencier chaque
espèce)
III) Interprétation
Nombreuses réactions croisées avec les autres helminthiases
Augmentation du titre d’anticorps 3-4 semaines après traitement.
Négativation de la sérologie plus de 12-15 mois après guérison

Sérologie distomatose
I) Intérêt
La sérologie permet de faire le diagnostic pendant la phase d'invasion (phase où il n'y a pas d'émission
d'oeufs dans les selles)
La sérologie présente aussi un intérêt pendant la phase d'état, car les oeufs sont émis en faible quantité
(risque de faux négatif du diagnostic direct)
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques différentes
Tests de dépistage : IFI, agglutination, ELISA,
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
III) Interprétation
Réactions croisées avec d’autres helminthiases (échinococcose, paragonimose)
Sensibilité >90% en phase d’invasion à la 3ème semaine
Ces titres augmentent lors du traitement (x6 à x8) puis diminuent 5-6 semaines après, et se négativent
environ 7-12 mois après guérison

Sérologie oxyurose
L'intérêt de la sérologie oxyure est mineur.
Le diagnostic biologique de l'oxyurose se fait par scotch test ou par la découverte de vers adultes dans
les selles (cf oxyurose : diagnostic biologique)
Sérologie ascaridiose
La sérologie ascaridiose présente peu d'intérêt. Le diagnostic d'une atteinte instestinale se fait par
recherche d'oeufs dans les selles (cf Ascaris lumbricoides)
Sérologie anguillulose
I) Intérêt
Le diagnostic de l'anguillulose se fait essentiellement par recherche de larves dans les selles (technique
de Baerman).
La sérologie anguillulose peut être réalisée avant la mise en place d'un traitement immunosuppresseur
(corticothérapie ...) du fait du risque d'anguillulose maligne.
II) Techniques analytiques
IFI, ELISA
III) Interprétation
Bonne sensibilité
Réactions croisées avec les autres Nématodes

Sérologie toxocarose
I) Intérêt
Le diagnostic direct sur biopsie est souvent irréalisable
II) Techniques analytiques
Techniques de dépistage (sensibles) : IFI, ELISA, hémagglutination
Technique de confirmation (plus spécifique) : Western blot
III) Interprétation
Séroprévalence importante dans la population générale
Présence de nombreuses réactions croisées avec d'autres helminthiases
Des taux très élevés sont évocateurs d'une toxocarose

Sérologie trichinose
I) Intérêt
Le diagnostic direct se fait sur des prélèvements invasifs (biopsie) et présente une faible sensibilité
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
III) Interprétation
Sensibilité : environ 85%
Présence de réactions croisées avec les autres Helminthes (généralement à des titres

Sérologie Candida
I) Intérêt
La sérologie présente un intérêt pour les candidoses profondes où le diagnostic direct nécessite des
prélèvements invasifs.
II) Techniques analytiques
Pour les candidoses systémiques, le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques (1 seule
technique pour les autres candidoses)
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination (sensibles mais peu spécifiques)
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, électrosynérèse, Western blot (plus spécifiques)
III) Interprétation
Les antigènes utilisés dans la plupart des kits sont des mannanes purifiés isolés de culture de C.
albicans. Cependant la sérologie n'est pas spécifique d'espèce.
Sérologie positive : candidoses profondes, viscérale ou septicémique
Sérologie négative : candidoses superficielles, candidoses oesophagiennes et candidoses systémiques
chez l’immunodéprimé.
On peut compléter la sérologie par la recherche d’Ag circulant.
 Sérologie C. neoformans
 La sérologie est peu utilisée car souvent négative chez l’immunodéprimé
On peut réaliser une recherche d’antigène capsulaire dans le LCR, le sérum, le LBA ou les urines

 Sérologie Aspergillus
I) Intérêt
Présente un intérêt car le diagnostic direct n'est pas toujours d'une bonne sensibilité
Permet un suivi thérapeutique
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : ELISA, agglutination, électrosynérèse (sensibles mais peu spécifiques)
T ests de confirmation : immunoélectrophorèse (très spécifique, possibilité de mise en évidence de
l'activité catalasique spécifique du genre Aspergillus et de l'activité chymotrypsique caractéristique
d'A. fumigatus), Western blot
III) Interprétation
Sérologie positive principalement dans l’aspergillome et l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique
(associée à la présence d’IgE spécifiques)
Intérêt dans le suivi thérapeutique
Risque de faux négatifs chez les sujets immunodéprimés
En parallèle, il est possible de rechercher la présence d’antigène dans le sérum, le LBA, le LCR, les
surnageants de biopsie

Techniques de laboratoire en parasitologie


Colorations Techniques de concentration
 Lugol
 MIF
 Technique de Ritchie
 Coloration de Ziehl-Neelsen modifiée
 MIF concentration
 Coloration de Weber
 Coloration de Van Gool

 
Autres
 Goutte épaisse
 Technique d'extraction de Baerman
 
 Coproculture
 Scotch-test ou test de Graham

 Coloration au lugol
I) Réalisation

Réaliser un examen direct classique (une goutte d'eau sur une lame porte objet + un fragment des
selles) ou utiliser le culot de centrifugation d'une technique de concentration.
Rajouter une goutte de lugol (iode 1g, iodure de potassium 2g, eau distillée qsp 1000mL)

II) Intérêt

La coloration au lugol est utilisée pour identifier des formes kystiques de protozoaire (surtout d'amibe)
dans des selles.
Elle permet de mieux visualiser certains éléments d'identification : vacuole, noyau, caryo
Coloration au MIF
I) Réalisation

Réaliser un examen direct classique (une goutte d'eau sur une lame porte objet + un fragment des
selles) ou utiliser le culot de centrifugation d'une technique de concentration.
Rajouter une goutte de MIF (Merthiolate, Iode, Formol)

II) Intérêt

Elle permet de mieux visualiser certains éléments d'identification : le cytoplasme est coloré en rouge et
les structures nucléaires en rouge sombre ou noir.

Coloration de Ziehl-Neelsen modifiée


I) Réalisation

- Dépôt d'une goutte de culot de Ritchie sur une lame


- Séchage à l'air
- Fixation au méthanole pendant 2 à 5 min
- Séchage
- Coloration à la fuschine (filtrée) pendant 1h30
- Rinçage à l'eau
- Différenciation par une solution d'acide sulfurique à 2% : 15-20 secondes
- Rinçage à l'eau
- Coloration de fond par une solution de vert malachite pendant 15 min
- Rinçage à l'eau
- Séchage à l'air
- Lecture au grossissement x 250 (objectif x25)

II) Intérêt

Cette coloration permet d'observer les oocystes de cryptosporidies qui sont colorés en rose sur fong
vert.

Coloration de Weber
I) Réalisation

Faire une suspension de selles fraîches (et vortexer)


Filtrer à l'aide d'un porte filtre fixé sur un tube Falcon
Etaler 10µL sur une lame
Laisser sécher à l'air
Fixer le frottis dans du méthanol pendant 5 min
Colorer au trichrome modifié pendant 90 min
Rincer 10 secondes avec de l'acide-alcool (4,5 mL d'acide acétique + 995,5 mL d'alcool à 90%) puis
rincer brièvement avec de l'alcool à 95%
Déshydrater le frottis successivement dans de l'alcool à 95% pendant 5 min puis dans de l'alcool
absolu pendant 10min et dans du xylène pendant 10 min
Laisser sécher à l'air
Lire pendant 10 min au microscope optique (grossissement x1000, objectif 100 à l'immersion)
II) Intérêt

Coloration utilisée pour mettre en évidence des spores de Microsporidies :

- 1-5µm, coloration rose bipolaire sur fond bleu

Coloration de Van Gool


I) Réalisation

Faire une suspension de selles fraîches (et vortexer)


Filtrer à l'aide d'un porte filtre fixé sur un tube Falcon
Déposer une goutte sur une lame
Laisser sécher à l'air libre
Fixer les lames dans du méthanol pendant 2 min
Laisser sécher à l'air libre
Verser sur les lames une goutte de fluorochrome et laisser agir 10 min en protégeant les lames de la
lumière
Rincer dans du PBS pendant 2 à 5 sec
Contre colorer avec une solution de bleu Evans dilué à 0,5% pendant 30 sec
Rincer avec du PBS
Laisser sécher à l'air libre
Observer au microscope à fluorescence au grossissement x400 (objectif 40) ou au grossissement x1000
(objectif 100 à l'immersion)

II) Intérêt

Alternative à la coloration de Weber pour la recherche de spores de Microsporidies.


L'utilisation d'un fluorochrome permet d'augmenter la sensibilité de l'examen direct.

Technique de concentration de Ritchie


I) Réalisation

Diluer 1 volume de selle dans 10 volumes de réactif de Ritchie (100 mL de formol, 9g de NaCl, 900
mL d'eau distillée)
Mélanger et laisser sédimenter quelques secondes
Transvaser dans un tube à centrifuger
Ajouter de l'éther (inflammable) : 1/3 d'éther pour 2/3 de mélange
Boucher et mélanger par retournements pendant 30 secondes
Centrifuger 2 min à 1500 tr/min
Eliminer le surnageant par retournements
Faire un examen direct sur le culot de centrifugation

II) Intérêt

Cette technique permet d'augmenter la sensibilité de la recherche de formes kystiques ou d'oeufs


Les formes végétatives ne peuvent plus être mises en évidence après concentration
Les oeufs d'Ascaris sont détruits par cette méthode
MIF concentration
I) Réalisation

Diluer les selles au 1/10ème dans une solution de MIF (Merthiolate-Iode-Formol)


Tamiser sur chinois
Mélanger 10ml de filtrat à 4ml d'ether dans un tube à centrifuger
Agiter
Laisser reposer 2 min
Centrifuger 1min à 1700tr/min
Eliminer le surnageant par retournement
Examiner le culot entre lame et lamelle

II) Intérêt

Cette technique permet d'augmenter la sensibilité de la recherche de formes kystiques ou d'oeufs.


Les formes végétatives ne peuvent plus être mise en évidence après concentration

Goutte épaisse
I) Réalisation

Déposer une grosse goutte de sang au centre de la lame


Utiliser le coin d'une lame en tournant pour l'étaler en cercle (les prélèvements réalisés sur EDTA ne
nécessitent pas une défibrination)
Laisser sécher
Colorer au Giemsa rapide
Observation au microscope optique grossissement x1000 (objectif x100 à l'immersion)

II) Intérêt

La goutte épaisse présente une bien meilleure sensibilité que le frottis sanguin (quantité de sang
observée beaucoup plus importante).

En cas de positivité de la goutte épaisse, il faudra réaliser un frottis sanguin pour préciser le diagnostic
d'espèce et la parasitémie.

 Technique d'extraction de Baerman


C'est une méthode de concentration "biologique" basée sur l'hygrotropisme et le thermotropisme des
larves d'anguillule.

I) Réalisation

Mettre des selles sur de la gaze disposée sur une passoire


Poser la passoire dans un entonnoir (fermé) contenant de l'eau tiède
Laisser reposer 2-3H
Récupérer le liquide
Centrifuger 3 min à 1500tr/min
Réaliser un examen microscopique sur le culot de centrifugation
II) Intérêt

Technique de référence pour le diagnostic d'anguillulose.


Elle permet la mise en évidence de larves rhabditoïdes.

Coproculture
I) Réalisation

Disposer les selles sur 3 lames recouvertes de papier filtre.


Disposer le tout dans un récipient contenant un fond d'eau.
Placer plusieurs jours (3-7j) à 27°C
Récupérer le liquide
Centrifuger 2 min à 1500 tr/min
Observer le culot de centrifugation.

II) Intérêt

Elle s'applique à l'anguillule et aux ankylostomidés.

Les anguillules sont émises sans les selles à l'état de larve rhabditoïde.
En coproculture, elles évolueront en larves strongyloïdes (vers le 3ème jour), puis en adultes

Les Ankylostomidés (Ancylostoma duodenale et Necator americanus) pondent des oeufs qui sont émis
dans les selles
En coproculture, ils évolueront en larves rhabditoïdes puis strongyloïdes (vers le 7ème jour).
L'examen microscopique des larves strongyloïdes permet le diagnostic différentiel entre A. duodenale
et N. americanus

Attention, les larves strongyloïdes sont infestantes, il faut donc manipuler ces prélèvements avec des
gants

Scotch-test ou test de Graham


I) Réalisation
Appliquer un morceau de scotch au niveau de la marge anale le matin, avant défécation et avant toute
toilette intime.
Appliquer le scotch sur une lame porte objet
Observer au microscope

II) Intérêt
Technique de référence pour la mise en évidence d'oeufs d'E. vermicularis

En fonction du type de prélèvement


Prélèvements peu invasifs Prélèvements invasifs

 Sang
 Ganglions
 Urines
 Rate
 Prélèvements génitaux
 Prélèvements du tractus digestif
 LCR
 Ponction biopsie hépatique
 Moelle osseuse
 Prélèvements respiratoires
 Ponction d'ascite
 Parasites et champignons pouvant être
retrouvés sur un frottis sanguin
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées

 Intra-érythrocytaire Intra-leucocytaire Extra-cellulaire


Trypanosomes (T. gambiense, T. rhodesiense, T.
Leishmanies (L. donovani, L. cruzi)
Plasmodium sp. Microfilaires (Loa loa, W. bancrofti, B. malayi,
infantum)
M. perstans, M. ozzardi)
Babesia sp.
  Candida albicans
Cryptococcus neoformans

Parasites et champignons pouvant être


retrouvés dans un prélèvement urinaire
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées

  Parasitologie Mycologie
Bilharziose
Bilharziose uro-génitale à S. haematobium par atteinte de l'urètre, de
la prostate, de la vessie et des uretères.
Recherche d'oeufs dans les urines (filtration, centrifugation, test
d'éclosion ...)

Filariose
Présence exceptionnelle de microfilaires de Wuchereria brancofti,
Candidoses urinaires
Brugia malayi dans le culot de centrifugation des urines
Présence de levures voire de
Filariose lymphatique : chylurie (urines laiteuses et lipidiques),
pseudo-mycélium ou de mycélium
présence possible de filaires
Glomérulopathies à Loa loa : microfilarurie possible
Onchocercose : microfilarurie en zone d'endémie

Trichomonas vaginalis
Recherche par examen direct ou sur culot d'urines centrifugées
Microsporidies
Recherche de microsporidies sur les urines de patients VIH+
Parasites et champignons pouvant être
retrouvés dans un prélèvement génital
 Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées

I) Prélèvement vaginal
Principales étiologies parasitaires et fongiques :

 Trichomonas vaginalis
 Candida albicans

Accessoirement :

L'Oxyurose (Enterobius vermicularis) peut provoquer des vulvites (on réalisera un prélèvement
vulvaire et un scotch-test anal)

Il est possible de retrouver des oeufs de Schistosomes dans les produits de grattage du col utérin, du
vagin et dans les biopsie lors de Bilharzioses à S. haematobium ou S. intercalatum

II) Prélèvement urétral

Des urétrites causées par T. vaginalis ou par C. albicans ont été décrites mais restent rares.

Parasites et champignons pouvant être retrouvés


dans une ponction lombaire
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
 Recherche de levures (principalement C. neoformans par la réalisation d'une encre de chine)
 Plus accessoirement :
Recherche de Trypanosomes sur le culot de centrifugation : formes mobiles (possibilité de mise
en culture)
Recherche de scolex et crochets en cas d'hydatidose et de cysticercose
Recherche de trophozoïtes de Toxoplasma
Recherche d'amibes libres (Naegleria) ou tellurique (Acanthamoeba)
Présence
Parasites et champignons pouvant être retrouvés
dans la moelle osseuse
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
Le myélogramme présente un intérêt dans certaines formes de Leishmaniose et dans certaines mycoses
disséminées
 Cependant tous les parasites sanguicoles peuvent être présents dans la moelle osseuse :
Plasmodium sp.
Leishmanies
Trypanosomes
Histoplasma sp.
Candida sp.
exceptionnelle de microfilaires
Parasites et champignons pouvant être retrouvés
dans une ponction d'ascite
 Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
  Transsudat mécanique par parasitose hépatique (hypertension portale) ou lié à des parasitoses
cardiaques (défaillance du ventricule droit)
Bilharziose péritonéale
S. haematobium, S. mansoni, S. japonicum
Présence possible d'oeufs dans l'ascite
Kyste hydatique hépatique ou splénique perforé
Présence de scolex et/ou de crochets dans l'ascite
Mycoses
Histoplasmoses
Candidoses ...

Parasites et champignons pouvant être retrouvés


dans une ponction ganglionnaire
  Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
 Adénopathies de la toxoplasmose (ponction biopsie peu utile)
Leishmanies et kala-azar (ponction biopsie et mise en cultre)
Trypanosomiase en phase lymphatico-sanguine : T. gambiense ou rhodiense dans le suc ganglionnaire,
T. cruzi amastigote dans les ponctions biopsies ganglionnaires
Histoplasma, blastomycoses ...

Parasites pouvant être retrouvés sur une ponction


biopsie de rate
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
 Plasmodium sp. (dans les hématies)
Leishmanies, Toxoplasme, Histoplasma (dans les histiocytes)
Trypanosomes, microfilaires (dans les vaisseaux)
Oeufs de bilharzies (dans les capillaires sinusoïdes : granulome)
Amibes attaquant le parenchyme splénique
Kyste hydatique
Parasites et champignons pouvant être retrouvés au
niveau du tractus digestif
  Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
Vomissements
Présence d'Ascaris lumbricoides adultes
Biopsie oesophagienne
Présence de levures (mycose à Candida albicans)
Biopsie gastrique (fundique ou antrale)
Recherche de microsporidies ou cryptosporidies
Tubage duodénal
Giardia intestinalis
Fasciola hepatica : mise en évidence de distomatose hépatique (oeufs voire plus rarement des formes
adultes)
Biopsies duodénales, jéjunales et iléales
Cryptosporidies et microsporidies
Biopsies coecales, coliques, rectosigmoïdiennes
Examen direct pour recherche d'oeufs de Schistosoma intercalatum ou S. mansoni
Recherche de cryptosporidies et microsporidies chez le sujet VIH +
Parasites pouvant être retrouvés dans une ponction
biopsie hépatique
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
  Contre indiquée (ou réalisée uniquement par des équipes spécialisées) en cas de kyste hydatique :
risque de rupture du kyste.
Utile en cas d'échinococcose alvéolaire car la larve d'E. multilocularis est stérile chez l'homme.
Kala-azar
Présence de Leishmanies dans les cellules de Kupffer.
Paludisme
Formes parasitaires difficiles à mettre en évidence.
Accumulation de pigment d'hémozoïne dans les cellules de Kupffer.
Helminthiases
Granulomatoses hépatiques : présence de nombreux éosinophiles, pas de zone de nécrose (structure
différente d'un granulome tuberculeux).
Mise en évidence possible d'éléments parasitaires :
Douvules de Fasciola hepatica
Larves de Toxocara canis
Oeufs de Schistosoma sp.
Oeufs de Capillaria hepatica
Coloration PAS pour la mise en évidence de levures.

Parasites et champignons pouvant être retrouvés au


niveau respiratoire
 Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
Syndrome de Loeffler
Infiltrats pulmonaires labiles, hyperéosinophilie sanguine
Crachats : hyperéosinophilie et cristaux de Charcot Leyden (présence exceptionnelle de larves)
- Ascaridiose : passage pulmonaire des larves 6-10 jours après ingestion d'oeufs (possible impasse
parasitaire)
- Traversée pulmonaire des larves d'Ancylostoma duodenale, Necator americanus, Schistosoma sp.
- Larva migrans viscéral à Toxocara canis (possible impasse)
Amibiase pulmonaire (Entamoeba histolytica)
Primitive ou secondaire à une atteinte hépatique
Abcès avec présence d'un pus de couleur "chocolat"
L'examen microscopique du pus ne met généralement pas en évidence d'amibes
Pneumocystose (Pneumocystis jiroveci)
Chez le nouveau-né et l'immunodéprimé
Pneumocystis jiroveci (anciennement P. carinii) retrouvé dans les crachats induits et les LBA
Complications : pneumothorax ou pneumomédiastin (on peut retrouver du Pneumocystis dans
l'épanchement pleural ou le liquide d'ascite)
Toxoplasmose
Atteinte pulmonaire chez les immunodéprimés
Mise en évidence des trophozoïtes dans le LBA et les crachats induits (mise en culture possible)
Mycoses
Aspergilloses : aspergillome
Cryptococcoses, histoplasmose
Hydatidose pulmonaire
Présence de kyste hydatique : risque d'ouverture dans les bronches, responsable d'hémoptysie avec
présence de débris parasitaires dans les crachats
Paragonimose
Distomatose d'extrême orient, aspect pulmonaire proche de la tuberculose
Présence d'oeufs de douve dans les crachats et dans les selles

En fonction de l'atteinte clinique


 Atteintes oculaires
 Atteintes ORL
 Atteintes pulmonaires
 Pleurésies
 Atteintes digestives
 Splénomégalies
 Atteintes cardiaques
 Atteintes neurologiques
 Atteintes cutanées
 Atteintes de l'appareil locomoteur

Parasites pouvant provoquer des atteintes oculaires


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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
Toxoplasmose

Toxoplasmose congénitale ou acquise de l'immunodéprimé : choriorétinite


Mise en évidence du toxoplasme impossible.

Amibiase

Kératite ulcérative à Acanthamoeba des porteurs de lentilles

Loase

Les vers adultes se localisent sous la conjonctive. Ils passent au niveau des conjonctives palpébrales et
bulbaires, sous la peau des paupières et peuvent changer d'oeil par passage sous la peau de la racine du
nez.
Extraction mécanique possible.

Onchocercose

Deuxième cause de cécité en Afrique par action directe et chronique des microfilaires.
Mise en évidence du parasite dans la chambre antérieure de l'oeil par une lampe à fente.

Parasitoses et mycoses pouvant atteindre la


sphère ORL
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

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validées et actualisées  

Leishmaniose

Leishmaniose cutanéo-muqueuse du nouveau monde : lésions ulcératives au niveau des fosses nasales,
de la bouche, du pharynx, de l'oesophage.
Prélèvement sur écouvillon et réalisation d'un examen direct et d'une culture.

Halzoun : fasciolose pharyngée

Parasitisme du pharynx par des grandes douves adultes ingérées avec du foie de chevreau mal cuit
Principalement en Afrique du Nord

Mycoses

Candidose buccale
Géotrichose buccale
Blastomycose sud américaine (lèvres, narines, bouche)
Histoplasmose (nodules et ulcérations du pharynx ou de la langue)
Aspergilloses (otites et sinusites provoquées par A. niger, sinusites provoquées par A. nidulans chez les
sujets immunodéprimés)
 Parasitoses et mycoses pouvant provoquer des
atteintes pulmonaires
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées

  

Infiltrat éosinophilique labile

Ascaridiose
Distomatose
Larva migrans
Bilharziose

Infiltrat durable

Poumon éosinophile filarien


Toxoplasmose
Pneumocystose
Histoplasmose
Aspergillose
Cryptococcose
Coccidioidomycose
Sporotrichose
Blastomycose

Pleurésie

Distomatose
Echinococcose pleurale
Filarioses lymphatiques
Hydatidose
Amibiase : liquide pleural purulent (pus chocolat), absence d'amibes
Mycoses pleuro-pulmonaires

Calcification extra-pulmonaire

Dracunculose

Opacité pulmonaire

Aspergillome
Kyste hydatique
Abcès amibien
Paragonimose
Echinococcose alvéolaire
Surélévation de la coupole diaphragmatique

Hydatidose
Amibiase

Etiologies parasitaires et fongiques des


pleurésies
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

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validées et actualisées

  

Amibiase pleurale

Liquide pleural purulent (pus chocolat), absence d'amibes

Echinococcose pleurale

Secondaire à une atteinte hépatique

Filariose lymphatique

Complication par chylothorax : épanchement laiteux, avec mise en évidence possible de microfilaires

Distomatose

Hydatidose

Mycoses pleuro-pulmonaires

 Parasites et champignons pouvant provoquer


des atteintes digestives
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

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Oesophage

Mycose à Candida

Pancréatite aiguë

Ascaridiose, opistorchiase (engagement du ver dans le canal de Wirsung)


Péritonite

Perforation du grêle : ascaridiose, anisakiase, mycose


Perforation du colon : amibiase
Rupture d'abcès amibien du foie
Rupture d'un kyste hydatique

Occlusion

Ascaridiose

Appendicite

Oxyurose et ascaridiose
Oeufs de Schistosomes

Douleur de l'hypocondre droit

Distomatose
Hydatidose
Amibiase
Ascaridiose

Douleur épigastrique

Anguillulose
Ankylostomiase
Lambliase

Douleur abdominale variable

Ascaridiose
Taeniasis
Trichinose

Douleur de la fosse iliaque droite

Oxyurose
Ascaridiose

Parasites et champignons pouvant provoquer


une splénomégalie
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géographique des agents pathogènes cités.

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validées et actualisées  

Splénomégalies fébriles

Paludisme
Kala-azar
Toxoplasmose (congénitale)
Bilharzioses (phase invasive)
Amibiase
Candidoses (septicémies)
Histoplasmose

Splénomégalies chroniques

Bilharzioses
Distomatose
Hydatidose
Paludisme
Splénomégalie tropicale idiopathique

Parasites et champignons pouvant provoquer


des atteintes cardiaques
Péricardite

Péricardite amibienne : complique généralement un abcès hépatique ou pulmonaire


Présence d'un épanchement sans amibes.

Hydatidose péricardique : complique un kyste hydatique du myocarde


Ponction dangereuse mais présence de débris parasitaires

Epanchement dans la trypanosomiase, la toxoplasmose, la trichinose : la présence de parasites est


aléatoire (ils sont absents dans la trichinose)

Endocardite

Endocardite aiguë à Candida albicans : hémoculture positive


Touche principalement les sujets utilisant des drogues par voie injectable
Autres mycoses : histoplasmose, aspergillose

Atteinte du myocarde

Hydatidose : kyste hydatique dans la paroi du ventricule gauche (exerèse délicate mais curatrice)
Cysticercose du myocarde
Trypanosomiase américaine à T. cruzi : myocardite chagasique aiguë provoquée par la présence de
trypanosomes amastigotes dans le myocarde
Trypanosomiase africaine : mort possible par asystolie
Atteintes neurologique et myocardite avec trypanosomes dans les fibres myocardiques
Toxoplasmose : découverte fréquente de kystes de T. gondii dans le myocarde
Trichinose : myocardite due au passage des larves dans le myocarde
Distomatose : parasites intestinaux comme Heterophyes, Metabonimus, Paragonimus.
Présence d'oeufs et/ou d'adultes dans le myocarde
Bilharziose : présence exceptionnelle d'oeufs dans le myocarde.

Parasites pouvant provoquer des atteintes


neurologiques  
Syndrome méningé

Méningite aiguë à polynucléiares éosinophiles : Fasciolose, Toxocarose, Angiostrongylose


Méningite lymphocytaire : levures (candidose ou cryptococcose) chez l'immunodéprimé,
histoplasmose
Méningite purulente : liquide trouble aseptique : amibes libres (Naegleria), amibes telluriques
(Acanthamoeba)

Méningo-encéphalite et encéphalite

Paludisme
Trypanosomiase africaine : phase de polarisation
Trypanosomiase américaine : encéphalopathie chronique
Bilharzioses en phase toxémique
Filariose : Loa loa
Encéphalopathie de l'immunodéprimé : toxoplasmose, candidose, cryptococcose

Abcès cérébral

Toxoplasmose cérébrale de l'immunodéprimé


Abcès amibien
Mycose

Pseudo tumeur cérébrale

Cysticercose à T. solium
Hydatidose
Echinococcose alvéolaire

Parasites et champignons pouvant provoquer


des atteintes cutanées
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

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validées et actualisées

  Mycoses cutanées

Epidermophyties, intertrigos, onyxis, périonyxis : dermatophytes, Candida


Présence de taches de dépigmentation liées à Pytiriasis versicolor
Atteinte des cheveux : dermatophytes

Dermatoses parasitaires
Onchocercose

Recherche de microfilaires dermiques d'Onchocerca volvulus par biopsies cutanées exsangues


(omoplate, crête iliaque)
Filariose cutanéo-dermique à Loa loa

Présence de vers adultes surtout après traitement par Notézine.


Loase et oedème de Calabar.

Leishmaniose cutanéo-muqueuse et bouton d'Orient

Prélèvement de sérosité au niveau des bords de la lésion par vaccinostyle ou seringue.


Réalisation de frottis et mise en culture

Sarcoptes de la gale

Recherche des adultes et des oeufs au niveau des sillons et des vésicules.

Dermatite rampante

Myases sous-cutanées, larva migrans cutanée à ankylostomidés.

Trypanome d'inoculation

Atteintes parasitaires et fongiques de l'appareil


locomoteur
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.

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validées et actualisées

Muscle

Cysticercose musculaire (ponction biopsie musculaire)


Trichinella spiralis : biopsie musculaire positive 3 semaines après le repas infestant
Hydatidose musculaire
Distomatose à Heterophyes heterophyes
Toxoplasma gondii : muscle squelettique, ponction biopsie
Trypanosoma cruzi : myocarde et muscles lisses

Articulation

Filaire de Médine (Dracunculus medinensis) : arthrite de la hanche, du genou ou des chevilles


Ponction articulaire claire ou purulente, aseptique et possibilité de mettre en évidence des microfilaires

Manifestations osseuses

Echinococcose osseuse : kyste hydatique envahissant l'os, surtout au niveau du rachis (dorsal et
lombaire)
Mycoses osseuses : mycétomes, histoplasmose
Actinomycose (bactérie filamenteuse)
 Haut du formulaire

En fonction du pays

Afrique

 Afrique du nord
 Afrique de l'ouest
 Afrique de l'est
 Afrique centrale
 Afrique australe

Amérique

 Amérique du nord
 Amérique centrale
 Amérique du sud (intertropicale)
 Amérique du sud (tempérée)

Asie

 Moyen Orient
 Asie centrale
 Ex-URSS
 Asie orientale
 Asie du sud-est

Europe

 Europe du nord
 Europe du sud
 Europe de l'ouest
 Europe de l'est

Océanie

Répartition géographique des principales


pathologies tropicales
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des
sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et europénennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Cette partie regroupe les principales infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques des
différents continents.

 Afrique Asie

 Afrique du nord  Moyen Orient


 Afrique de l'ouest  Asie centrale
 Afrique de l'est  Ex-URSS
 Afrique australe  Asie orientale
 Afrique centrale  Asie du sud-est

Amérique Europe

 Amérique du nord  Europe du nord


 Amérique centrale  Europe du sud
 Amérique du sud (intertropicale)  Europe de l'ouest
 Amérique du sud (tempérée)  Europe de l'est

Océanie

Afrique du Nord
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En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des
sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes
 Borrelia recurrentis
 Borrélioses récurrentes à
tiques
 Brucellose
 Charbon
 Cholera
 Diphtérie
 Fièvre Q
 Fièvre boutonneuse
méditerranéenne
 Lymphogranulomatose
vénérienne
 Méningite à
méningocoque
 Dysentérie bacillaire
 Tétanos
 Trachome
 Tuberculose
 Typhoïde
Maladies virales Maladies parasitaires Maladies fongiques

 Hépatite A  Amibiase à E. histolytica


 Hépatite B  Giardiase
 Hépatite delta  Helminthiases intestinales  Blastomycos
 Hépatite E Cysticercose e
 VIH-1  Hydatidose  Histoplasmos
 West Nile  Leishmanioses cutanées, e américaine
 Rage cutanéo-muqueuses et viscérales  Mycétome
 Sandfly Plasmodium vivax
 Fièvre de la vallée du Rift  Bilharziose à S. haematobium

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed Elsevier.
Afrique de l'Ouest
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sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes Maladies virales


 Béjel
 Borrelia recurrentis
 Borrélioses
récurrentes à tiques  Fièvre
 Charbon hémorragique
 Cholera Crimée-Congo
 Diphtérie  Fièvre jaune
 Lèpre  Dengue
  Hépatite A
Lymphogranulomatose  Hépatite B
vénérienne  Hépatite delta
 Méningite à  Hépatite E
méningocoque  VIH-1
 Dysentérie bacillaire  Rage
 Tétanos  Poliomyélite
 Trachome
 Tuberculose
 Typhoïde
Maladies parasitaires Maladies fongiques

 Amibiase à E. histolytica
 Ascaridiase
 Giardiase
 Dracunculose
 Filariose lymphatique
 Histoplasmose américaine
 Helminthiases intestinales
 Hydatidose
 Onchocercose
 Plasmodium sp (sauf P. vivax)
 Bilharziose à S. haematobium

Afrique de l'Est
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En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des
sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes
 Dysentérie bacillaire
 Charbon
 Cholera
 Diphtérie
 Lèpre
 Lymphogranulomatose
vénérienne
 Méningite à méningocoque
 Dysentérie bacillaire
 Tuberculose
 Typhoïde
 Trachome
 Tétanos
 Rickettsioses
 Peste
Maladies virales
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
 Poliomyélite
 Fièvre jaune
 Dengue
Maladies parasitaires Maladies fongiques

 Amibiase à E. histolytica
 Giardiase
 Helminthiases intestinales
 Dracunculose
 Onchocercose
 Histoplasmose américaine
 Bilharzioses
 Paludisme
 Kyste hydatique
 Tunga penetrans
 Trypanosomiases

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed Elsevier.

Afrique centrale
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En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des
sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Risques alimentaires majeurs : amibiase, giardiase, helminthiases, dysenterie bacillaire, tourista,


typhoïde, poliomyélite, hépatite A, hépatite E et choléra.
Risques associés aux contacts cutanéo-muqueux avec l'eau : schistosomiase, dracunculose.
Maladies vectorisées : paludisme, rickettsioses, filarioses, leishmanioses et trypanosomiases, foyers de
peste, de fièvre jaune et de dengue.
Maladie à forte prévalence : Hépatite B, VIH, trachome, onchocercose, tétanos, tuberculose, méningite
à méningocoques

Les syndromes post-streptococciques (rhumatisme articulaire aigu et glomérulonéphrite aiguë post-


streptococcique) et la rougeole infantile sont des problèmes majeurs de santé publique.

Maladies bactériennes

 Cholera
 Diphtérie
 Lèpre
 Lymphogranulomatose
vénérienne
 Méningite à méningocoque
 Dysentérie bacillaire
 Tétanos
 Tuberculose
 Typhoïde
 Peste

Maladies virales

 Fièvre hémorragique Crimée-


Congo
 Fièvre jaune
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
 HTLV-1
 Rage
 Usutu
 Poliomyélite
 Fièvre jaune
 Dengue

Maladies parasitaires Maladies fongiques

 Amibiase à E. histolytica  Histoplasmose


 Giardiase américaine
 Helminthiases
 Anguillulose
 Ankylostomiase
 Ascaridiase
 Cysticercose
 Dracunculose
 Filariose lymphatique
 Hydatidose
 Leishmaniose viscérale
 Mansonellose
 Onchocercose
 Paludisme à P. falciparum et P.
malariae
 Bilharziose à S. haematobium et S.
mansoni
 Trichostrongylose
 Trypanosoma brucei gambiense
 Tunga penetrans

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed Elsevier.

Moyen-Orient
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En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des sources
officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Brucellose
 Charbon
 Cholera
 Méningite à méningocoques
 Dysentérie bacillaire
 Tétanos
 Trachome
 Tuberculose
 Typhoïde
 Rickettsioses et Borrelioses à tiques
 Fièvre Q

Maladies virales

 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite delta
 Hépatite E
 VIH-1

Maladies parasitaires

 Ascaridiase 1
 Amibiase à E. histolytica 2
 Taeniase
 Hydatidose
 Paludisme à P. vivax et P. malariae
 Leishmaniose

Maladies fongiques

1
: exception : Turquie
2
: exception : Bahreïn

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Asie centrale
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     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes Maladies parasitaires

 Brucellose  Amibiase à E.
 Charbon histolytica
 Choléra  Giardiase
 Dysentérie  Kyste hydatique
bacillaire  Paludisme1 à P.
 Méningite à falciparum, P. vivax et
méningocoques P. malariae
 Tétanos  Helminthiases
 Trachome intestinales
 Tuberculose  Filarioses
 Typhoïde  Leishmanioses

Maladies virales Maladies fongiques

 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite delta
 Histoplasmose
 Hépatite E
américaine
 VIH-1
 Poliomyélite
 Rage

1
: exception : îles Maldives

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed El

Ex-URSS
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     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes

 Charbon
 Diphtérie
 Tuberculose
 Turalémie

Maladies virales

 Encéphalite à tique
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
 West Nile

Maladies parasitaires

 Entamoeba histolytica
 Kyste hydatique

Maladies fongiques

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Asie orientale
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     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Dysentérie bacillaire
 Méningite à
méningocoque
 Tétanos
 Trachome
 Typhoïde2
 Leptospirose

Maladies virales

 Encéphalites japonaises
 Fièvres hémorragiques
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
 Dengue
 Rage

Maladies parasitaires

 Angiostrongylose
 Bilharziose à S. japonicum
 Clonorchiase1
 Fasciolase
 Filarioses lymphatiques
 Paragonimose1

Maladies fongiques

 Histoplasmose américaine
1
: exception : Mongolie
2
: exception : Japon

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Asie du Sud-Est
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     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Choléra
 Dysentérie bacillaire
 Lèpre
 Leptospirose
 Méningite à ménincocoques
 Peste
 Tétanos
 Tuberculose
 Trachome
 Typhoïde

Maladies virales

 Dengue
 Encéphalite japonaise
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1

Maladies fongiques
Maladies parasitaires
 Amibiase à E. histolytica
 Angiostrongylose
 Anguillulose
 Ankylostomiase
 Clonorchiase
 Cysticercose
 Histoplasmose
 Fasciolopsiase
américaine
 Filariose lymphatique
 Hydatidose
 Métagonimose
 Opistorchiase
 Paludisme à P. falciparum, P. vivax et P.
malariae
 Paragonimose
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Amérique du Nord
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Maladies bactériennes
 Charbon
 Fièvre Q
 Lymphogranulomatose
vénérienne
 Maladie de Lyme
 Méningite à méningocoques
 Tularémie
 Fièvre pourprée des
montagnes rocheuses
Maladies virales
 Encéphalite de St Louis
 Encéphalite équine de l'Est
 Encéphalite équine de
l'Ouest
 Fièvre à tique du Colorado
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 HTLV-1
 VIH-1
 Powassan
 Rage

Maladies parasitaires Maladies fongiques


 Anisakiase
 Bothriocéphalose
 Blastomycose
 Echinococcose alvéolaire
 Sporotrichose
 Hydatidose
 Trichinose

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Amérique centrale
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Maladies
Maladies parasitaires
bactériennes
 Amibiase à E. histolytica
 Angiostrongylose
 Anguillulose
 Ankylostomiase
 Borréliose  Cysticercose
récurrente à tiques  Giardiase
 Brucellose  Helminthiases
 Dysentérie intestinales
bacillaire  Hydatidose
 Lèpre  Leishmanioses cutanées
 Méningite à et viscérales
méningocoques  Paludisme à P.
 Pinta falciparum, P. vivax et P.
 Tuberculose malariae
 Typhoïde  Sungamose
 Trypanosomiase
 Tunga penetrans
 Onchocercose (Mexique)
 Filarioses lymphatiques
Maladies virales Maladies fongiques
 Dengue
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 Coccidioïdomycose
 VIH-1
 Histoplasmose
 HTLV-1
américaine
 Rage
 Mycétome
 Stomatite
 Piedra noire
vésiculeuse
 Encéphalite
équine du
Vénézuela

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Amérique du Sud
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Maladies
Maladies parasitaires
bactériennes
 Amibiase à E. histolytica
 Brucellose
 Ascaridiase
 Cholera
 Cysticercose
 Dysentérie
 Filarioses lymphatiques
bacillaire
 Hydatidose
 Lèpre
 Helminthiases
 Méningite à
intestinales
méningocoques
 Leishmanioses cutanées
 Tétanos
 Paludisme à P.
 Tuberculose
falciparum, P. vivax, P.
 Typhoïde
malariae
 Peste
 Trypanosomiase
 Leptospiroses
 Tunga penetrans
Maladies virales Maladies fongiques
 Dengue
 Fièvre jaune  Coccidioïdomycose
 Hépatite A  Histoplasmose
 Hépatite B américaine
 Hépatite delta  Lobomycose
 Hépatite E  Mycétomes
 VIH-1  Piedra noire
 Rage

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Amérique du Sud tempérée


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     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes
 Brucellose
 Charbon
 Dysentérie bacillaire
 Leptospirose
 Méningite à
méningocoques
 Tuberculose
 Typhoïde
Maladies virales
 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
Maladies parasitaires
 Amibiase à E. histolytica
 Giardiase
 Kyste hydatique
 Fasciolase
 Helminthiases intestinales
 Sporotrichose
 Trichinose
 Trypanosomiase
Maladies fongiques

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Europe du Nord
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Maladies bactériennes
Maladie de Lyme
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Maladies parasitaires
Hydatidose 1
Bothriocéphalose
Diphylobothriose
Maladies fongiques
 

1
: exception : Turquie

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Europe du Sud
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     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Charbon
 Méningite à
méningocoques
 Rickettsia conorii 2
 Rickettsia typhi
 Typhoïde
 Brucellose
 Fièvre Q

Maladies virales

 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite delta
 Hépatite E
 VIH-1
 West-Nile 1
Maladies parasitaires

 Hydatidose
 Leishmaniose viscérale

Maladies fongiques

 Mycétomes

1
: exception : Malte
2
: exception : Chypre

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed Elsevier.

Europe de l'Ouest
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     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Charbon 1
 Méningite à
méningocoques 2
 Fièvre boutonneuse
méditerranéenne (sud
de la France)
 Maladie de Lyme (nord
de la France)
 Fièvre Q

Maladies virales

 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1

Maladies parasitaires

 Hydatidose

Maladies fongiques

1
: exception : Irlande
2
: exception : Autriche

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Europe de l'Est
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sources officielles et actualisées :
     - Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
     - Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
     - Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
     - Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)

Maladies bactériennes

 Charbon
 Diphtérie
 Salmonelloses
 Maladie de Lyme

Maladies virales

 Hépatite A
 Hépatite B
 Hépatite E
 VIH-1
 Poliomyélite
 Rage

Maladies parasitaires

 Hydatidose
 Opistorchiase

Maladies fongiques

Toutes ces données sont tirées du Dictionnaire de maladies infectieuses. Didier Raoult. Ed Elsevier.

Paludisme
Diagnostic biologique
Critères d'identification d'espèce
Photos
Prise en charge d'un paludisme à P. falciparum
Traitement
Prophylaxie

Paludisme
Données épidémio-cliniques Diagnostic biologique et traitement

 Diagnostic biologique
 Agent pathogène
 Critères d'identification d'espèce
 Cycle
 Photos
 Clinique
 Prise en charge d'un paludisme à P. falciparum
 Traitement
 Prophylaxie

 Paludisme : agent pathogène


Protozoaire du groupe des Sporozoaires se développant à l’intérieur des hématies : hématozoaire
5 espèces ont été décrites :
           - Plasmodium falciparum
           - Plasmodium vivax
           - Plasmodium ovale
           - Plasmodium malariae
           - Plasmodium knowlesi (espèce récemment décrite)
Les caractéristiques de chaque espèce sont décrites dans la partie diagnostic biologique.

Paludisme : cycle
I) Contamination
Piqûre nocturne et indolore par un moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a pas de transmission
au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).
II) Cycle
La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètrent dans le foie (30min) où ils se
multiplient pendant 10-15 jours et forment des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence.
A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes qui passent dans le sang et infectent les
hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle exo-érythrocytaire schizogonique.
Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H pour P. falciparum, P. vivax et P. ovale, et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique
Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forment un ookinète qui se transforme dans la paroi de l'estomac en
oocyste puis sporocyste. Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'aux glandes
salivaires du moustique et qui seront injectés à un nouvel individu lors de la prochaine piqûre.

Paludisme : clinique
Toute fièvre en retour d’une zone d’endémie doit faire réaliser une recherche de Plasmodium en
urgence par le laboratoire.
I) Incubation
7-15j pour P. falciparum (jusqu’à 20j pour les autres espèces)
II) Primo-invasion
Céphalée, nausées, fièvre …
III) Accès simple
3 stades
-          1ère heure : frissons, sensation de froid intense, splénomégalie, hypotension
-          2ème-5ème heure : hyperthermie à 40-41°C, diminution de la splénomégalie
-          5ème-7ème heure : normalisation de la température, de la tension, de la splénomégalie, sueurs
abondantes, état de bien-être.
Signes associés : diarrhée, vomissement, ictère, myalgie, tachycardie …
IV) Accès pernicieux = neuropaludisme
Fièvre, tachycardie
Anémie hémolytique
Signes hépatiques, pulmonaires, rénaux, neurologiques avec troubles de la conscience pouvant aller
jusqu’au coma (coma calme, hypotonique +/- crises d’hypertonie paroxystique)
Convulsions fréquentes chez l’enfant
Complications : œdème pulmonaire, CIVD …

Diagnostic biologique du paludisme


Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à la
Conférence de Consensus d'Octobre 2007 :
Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :
    

MemoBio©

- Recherche du parasite par frottis sanguin + goutte épaisse après coloration au MGG ou au Giemsa
La goutte épaisse présente une meilleure limite de détection mais ne permet généralement pas le
diagnostic d’espèce
- QBC Malaria test® : technique de fluorescence
- Recherche d’antigène par technique d’immunochromatographie (Ag HRP-2 spécifique de
Plasmodium falciparum)
- PCR : le délai de rendu généralement long ne permet pas la mise en place de cette technique dans le
diagnostic d’urgence

Critères d'identification d'espèce


  P. falciparum P. vivax P. ovale P. malariae
Climats Climats
tropicaux : Asie de Sud-Est, Amérique du Sud, tropicaux :
Surtout en zone
Répartition Afrique, Asie du Océanie Afrique, Asie
intertropicale
géographique Sud-Est, (quelques foyers en Afrique de l'est du Sud-Est,
africaine
Amérique du et en Afrique sub-saharienne) Amérique du
Sud, Océanie Sud, Océanie
Fièvre tierce
Clinique Fièvre tierce bénigne Fièvre quarte
maligne
Peut survenir Réactivation
Peut survenir plus de 5 ans après la jusqu'à 3 ans 10-20 ans après
Reviviscence Absence
contamination après la la
contamination contamination
Accès pernicieux
Pas de forme mortelle (quelques cas décrits pour P. vivax ou P.
Forme grave ou
knowlesi)
neuropaludisme
Peut être massive Dépasse Généralement
Parasitémie Dépasse rarement 2%
(> 10%) rarement 2% < 2%
Plus grandes
que les
Taille identique Plus petites que
Hématies Plus grandes que les hématies non hématies non
aux hématies non les hématies
parasitées parasitées Déformées irrégulièrement parasitées
parasitées non parasitées
Forme ovale ou
frangée
Pluri-
Fréquent Absent Absent Absent
parasitisme
Anneau
Trophozoïtes Anneau
cytoplasmique Anneau
(forme Anneau cytoplasmique épais Gros cytoplasmique
mince Petit cytoplasmique
jeune : forme noyau épais
noyau souvent mince
en bague) Gros noyau
divisé
Forme en
bague très
Corps
épaisse ou
Forme en bague Corps amoeboïde : cytoplasme digité amoeboïde :
Trophozoïtes forme en
plus élargie voire ou fragmenté + gros noyau +/- cytoplasme et
(forme âgée) drapeau
déformée déformé + fin pigment noir noyau
(rectangulaire)
fragmentés
Gros pigment
noir
Tache de Maurer Granulations
(tache rouge de Schüffner à
Granulations de Schüffner à la
sombre en coup la surface de
Pigments surface de l’hématie (granulations  
d’ongle à la l’hématie
fines)
surface de (granulations
l’hématie) volumineuses)
Forme arrondie
Forme
Forme arrondie (5-6µm),
caractéristique en
(7-8µm), cytoplasme
banane (10µm),
Forme arrondie (10-12µm), cytoplasme bleu pâle ou
amas central de
Gamétocytes cytoplasme bleu pâle ou mauve, fin bleu pâle ou mauve,
granulations
pigment noir dispersé mauve, fin pigment noir
nucléaires
pigment noir en grains
(rouges) et de
peu abondant volumineux et
pigment (noir)
abondants
Schizontes Absents (leur Volumineux (10-14µm), 12-24 Taille moyenne Petits (5-6µm),
(corps en présence est un noyaux fins, pigment noir fin +/- (10µm), 6-11 6-8 noyaux
rosace) signe de gravité) dispersé noyaux disposés en
volumineux, rosette, et gros
gros pigment
pigment noir
noir +/-
au centre
dispersé

Photos de Plasmodium

MemoBio©

Prise en charge d'un paludisme à P. falciparum


Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à la
Conférence de Consensus d'Octobre 2007 :
Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :
     - texte court : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
court.pdf
     - texte long : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
long.pdf
Traitement (à titre indicatif)
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à la
Conférence de Consensus d'Octobre 2007 :
Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :
     - texte court : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
court.pdf
     - texte long : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
long.pdf

 
Prophylaxie
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à la
Conférence de Consensus d'Octobre 2007 :
Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :
     - texte court : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
court.pdf
     - texte long : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
long.pdf
Toxoplamose
Diagnostic biologique
Cinétique des anticorps
Risque de transmission et de contamination foetale
Prise en charge d'une séroconversion au cours de la grossesse
Prise en charge du nouveau né
Mesures de prophylaxie

Toxoplasmose
Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie

 Données épidémio-cliniques Diagnostic biologique et traitement

 Diagnostic biologique
 Agent pathogène
 Prise en charge d'une séroconversion au cours de la grossesse
 Cycle
 Prise en charge du nouveau-né
 Clinique
 Mesures de prophylaxie
 Toxoplasmose : agent pathogène
 Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Coccidie intracellulaire du groupe des Sporozoaires : Toxoplasma gondii
Formes tachyzoïtes : forme de croissant de 5-8 x 2-3µm composé d'un complexe apical et d'un noyau
granuleux
Formes bradyzoïtes : structure proche de celle du tachyzoïte
Oocystes : 10-15µm, ovoïde, contient 2 sporocystes contenant chacun 4 sporozoïtes
Formes kystiques 

Toxoplasmose : cycle
Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
 Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents chez les rongeurs
et les oiseaux parasités. Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des
tachyzoïtes qui, par reproduction sexuée vont former des oocystes ensuite libérés dans le milieu
extérieur.
L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présents dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté. Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des
bradyzoïtes qui disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes. La réaction immunitaire
neutralise le parasite qui s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.
Lors d’une baisse de l’immunité, on peut avoir une réactivation de la pathologie.
 Chez l’homme, la contamination a donc lieu :
     - par ingestion de viande contaminée crue ou mal cuite (bovins, ovins, porc, volaille …)
     - par ingestion d’oocyste (eau ou aliments souillés)
     - par contact avec un chat contaminé ou sa litière

Toxoplasmose : clinique
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Incubation : 5-20j

I) Chez l’immunocompétent

Fréquemment asymptomatique
Adénopathie non douloureuse, non inflammatoire +/- asthénie, fièvre, myalgie …
Guérison spontanée
II) Chez l’immunodéprimé (VIH, cancer, immunosuppresseur, déficit immunitaire)

Réactivation des formes kystiques (chez le sujet VIH +, la réactivation apparaît quand le taux des
lymphocytes T CD4 est inférieur à 100/mm3)
Fièvre, arthralgie, atteintes cérébrale, cutanée, myocardique, pulmonaire, hépatique …

III) Chez la femme enceinte

Une contamination fœtale ne peut avoir lieu que lors d’une primo-infection.

En début de grossesse, le risque de contamination fœtale est faible, mais les lésions sont graves alors
qu’en fin de grossesse, les lésions fœtales sont bénignes mais plus fréquentes.

Diagnostic biologique de la toxoplasmose


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A)       Diagnostic sérologique

La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.
Chez la femme enceinte :

B)     PCR, inoculation à la souris

Réalisé à partir des prélèvements de liquide amniotique, de sang de cordon ...

Séroconversion au cours de la grossesse


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MemoBio©

 Prise en charge du nouveau né


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Mesures de prophylaxie de la toxoplasmose
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A) Chez la femme enceinte et l'immunodéprimé séronégatifs

La viande doit toujours être mangée bien cuite (les viandes fumées ou salées et les charcuteries
peuvent contenir des parasites)
Les fruits et les légumes doivent être bien lavés
Se laver les mains avant de manger quelque chose
Se laver les mains après avoir touché de la terre ou de la viande crue
Ne pas manipuler la litière des chats
Porter des gants pour jardiner

B) Chez l'immunodéprimé séropositif

Chez l’immunodéprimé déjà contaminé par la toxoplasmose, on instaure une chimioprophylaxie par
Malocide® ou Bactrim® lorsque le taux de lymphocytes T CD4 devient inférieur à 300/mm3

Cycles parasitaires
Protozoaires

 - Amibes (E. histolytica)


 - Giardia intestinalis
 - Toxoplasmose
 - Paludisme

Plathelminthes

 - Taenia saginata
 - Taenia solium
 - Distomatose (F. hepatica)
 - Bilharzioses (Schistosoma sp.)

Nematodes

 - Oxyure (E. vermicularis)


 - Ascaris lumbricoides
 - Anguillule (S. stercoralis)

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis
Toxoplasmose
Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents dans les rongeurs
et les oiseaux parasités. Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des
tachyzoïtes qui par reproduction sexuée vont former des oocystes libérés dans le milieu extérieur.
L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présent dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté.
Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des bradyzoïtes qui
disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes. La réaction immunitaire neutralise le parasite
qui reste s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.
Lors d’une baisse de l’immunité, on peut avoir une réactivation de la pathologie.
Chez l’homme, la contamination a donc lieu
- par ingestion de viande contaminée crue ou mal cuite (bovins, ovins, porc, volaille …)
- par ingestion d’oocyste (eau ou aliments souillés)
- par contact avec un chat contaminé ou sa litière

 Paludisme
I) Contamination

Piqûre nocturne et indolore par une moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a pas de
transmission au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).

II) Cycle

La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètre dans le foie (30min) où ils se
multiplient pendant 10-15 jours et formes des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence.
A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes qui passent dans le sang et infecte des
hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle  exo-érythrocytaire schizogonique.

Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H chez P. falciparum, P. vivax et P. ovale et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique

Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forme un ookinète qui se transformes dans la paroi de l'estomac en oocyste
puis sporocyste. Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'au glandes salivaires du
moustiques et seront injectés à un nouvel individu lors de la rpochaine piqûre.

Taenia saginata

Taenia solium
Fasciola hepatica
Bilharzioses (Schistosoma sp.)
Contamination : passage transcutané des furcocercaires

Les furcocercaires perdent leur queue et donnent des schistosomules qui migrent dans l’organisme par
voies sanguine et lymphatique. Après un passage pulmonaire, cardiaque et hépatique, les vers
deviennent adultes dans le système porte. Les œufs gagnent l’intestin ou la vessie par migration
transtissulaire (œufs éperonnés) et sont éliminés sous forme embryonnée dans le milieu extérieur.

L’embryon mobile (miracidium) pénètre dans l’hôte intermédiaire (mollusque : bulin ou planorbe) et
formera des sporocystes puis des furcocercaires qui seront éliminés dans le milieu extérieur.

Enterobius vermicularis
Ascaris lumbricoides
Anguillule (Strongyloides stercoralis)
Fiches par parasites
Protozoaires

 Amibiase (E. histolytica)


 Giardia intestinalis
 Trichomonas vaginalis
 Paludisme
 Toxoplasmose
 Leishmanies

Plathelminthes Nematodes

 Taenia saginata
 Oxyurose (E. vermicularis)
 Taenia solium
 Ascaris lumbricoides
 Douve (Fasciola hepatica)
 Anguillulose (S. stercoralis)
 Bilharziose (Schistosoma)

 Amibiase (Entamoeba histolytica)


I)                Agent pathogène

Rhizopode : Entamoeba histolytica (seule amibe réellement pathogène pour l’homme)

Plusieurs formes :

Formes végétatives : E. histolytica ne présente qu'une seule forme végétative anciennement


dénommée Entamoeba histolytica type histolytica : forme pathogène : 20-40µm, mobile
(pseudopodes), hématophage

Il existe une autre espèce d'amibes non pathogènes : Entamoeba dispar dont la forme végétative était
inclue à tort au cycle d'Entamoeba histolytica (forme non pathogène ou type minuta).

Forme kystique : 10-15µm, sphérique, peut résister plusieurs jours dans le milieu extérieur : forme
infestante

II)            Cycle

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A)         Contamination

Orofécale par ingestion de kyste (eau, aliments souillés)

B)          Cycle commensal 

Le kyste libère 4 noyaux qui se divisent en 8 amoebules qui donnent 8 amibes qui se reproduisent par
scissiparité. Ces amibes peuvent former des kystes qui sont éliminés dans le milieu extérieur et
permettent la propagation de la maladie Au cours de ce cycle, l’hôte est asymptomatique : c’est un
porteur sain.
C)         Cycle pathogène 

Lors d’un affaiblissement du système immunitaire, ou d’un déséquilibre de la flore, les formes
végétatives peuvent envahir la paroi colique. Elles perforent le colon et diffusent par voie sanguine
jusqu’au foie (hépatite amibienne, abcès amibien), jusqu’au poumon, voire le cerveau, la rate, les
muscles, les voies urinaires …

III)         Clinique
A)         Amibase intestinale

La symptomatologie est très variable :


- Dysenterie amibienne : syndrome dysentérique avec diarrhée afécale, mucosanglante, douleurs
abdominales ….
Il n’y a généralement pas de fièvre.
- Diarrhée banale avec douleur abdominale

B)          Amibiase viscérale

Ces 2 principales formes peuvent évoluer vers une amibiase viscérale


-   Forme hépatique : hépatite amibienne diffuse pré-suppurative (altération de l’état général, fièvre,
hépatomégalie, douleur à l’hypocondre droit) pouvant évoluer vers un abcès amibien du foie.
-   Forme pulmonaire : syndrome pleuro-pulmonaire de la base droite souvent secondaire à une
atteinte hépatique Diagnostic des formes viscérales : échotomographie, tomodensitométrie

IV)            Diagnostic biologique


A)          Examen parasitologique des selles

-          Examen à partir de selles récemment émises


-          Réaliser au moins 3 examens espacés de 4-5 jours avant d’interpréter un résultat négatif
(périodes négatives d’émission) Les formes kystiques d’Entamoeba histolytica sont
morphologiquement strictement identiques à celle d’une amibe non pathogène : Entamoeba dispar. On
ne peut affirmer le diagnostic d’espèce (E. histolytica) que
-          si on observe des formes végétatives pathogènes hématophages
-          si on réalise des tests d’identification spécifiques d’espèce (PCR, ELISA) Dans le cas contraire,
il faut rendre « E. histolytica/E. dispar »

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B)         Diagnostic sérologique

1) Intérêt

Très fréquemment positive dans le cas d’amibiase viscérale


Pourrait permettre de différencier le portage d’E.histolytica (sérologie positive) d’E. dispar (sérologie
négative)

2) Techniques analytiques

Dépistage par au moins 2 techniques différentes

Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination ...


Tests de confirmation : immunoélectrophorèse ...

3) Interprétation

Amibiase hépatique

Diagnostic : plus de 90% de sérologies positives


Suivi thérapeutique : chute rapide des Ac au cours des 3 1er mois, négativation en moins d’1an

Amibiase intestinale

Chez les sujets symptomatiques : un titre élevé est fortement corrélé à une  amibiase invasive

Chez les sujets asymtomatiques :

 En régions d’endémie : ininterprétable (persistance trop importante des anticorps)


 En dehors des régions d’endémie : un titre élevé est un bon indicateur d’une infection par E. histolytica

V)        Traitement

Présence d'E. histolytica chez un sujet asymptomatique : amoebicide de contact : tilbroquinol +


tiliquinol (Intetrix®)
Présence d'E. histolytica chez un sujet symptomatique : amoebicide de contact + amoebicide tissulaire
(famille des 5 nitro-imidazolés : (ex : métronidazole : Flagyl® …)

VI)     Prophylaxie

Prophylaxie liée au péril fécal : lavage des mains, lavage des fruits et légumes
En cas de risque de contamination de l’eau : porter à ébullition pendant 1min, filtration ou désinfection
par l’eau de Javel (1-2 gouttes/L et laisser agir pendant au moins 30min)

Giardia intestinalis
I)                Agent pathogène

Flagellé : Giardia intestinalis


Forme trophozoïte : forme de cerf-volant : 15x10µm, 1 noyau bilobé, 8 flagelles dirigés vers l’arrière,
1 faux axostyle, 2 blépharoblastes situés entre les 2 noyaux, 1-2 corps en virgule. Mobilité
caractéristique en chute de feuille.
Forme kystique : 9-15 x 7-10µm coque lisse à double paroi, 4 noyaux (2 pour les formes pré-
kystiques) généralement groupé à une extrémité, parfois reste de flagelles en forme de S
II)            Cycle

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Contamination : orofécale par ingestion de formes kystiques (eau, aliments souillés)


Dans le duodénum, les kystes se transforment en formes végétatives qui peuvent se multiplier par
scissiparité.
Des kystes se forment dans le colon et sont émis dans le milieu extérieur et permettent la dissémination
du parasite.

III)         Clinique

Très souvent asymptomatique


Selles pâteuses ou diarrhéiques, douleurs abdominales, plus rarement, asthénie, anorexie,
amaigrissement.
Chez l’enfant : risque de syndrome de malabsorption et de retard staturo-pondéral

IV)        Diagnostic biologique

Examen parasitologique des selles


-          Examen à partir de selles récemment émises
-          Réaliser au moins 3 examens espacés de 4-5 jours avant d’interpréter un résultat négatif
(périodes négatives d’émission) Mise en évidence des formes kystiques et/ou des formes végétatives.
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V)            Traitement

5 Nitro-imidazolés (ex : métronidazole : Flagyl®)

VI)        Prophylaxie

Prophylaxie liée au péril fécal : lavage des mains, lavage des fruits et légumes
En cas de risque de contamination de l’eau : porter à ébullition pendant 1min, filtration ou désinfection
par l’eau de Javel (1-2 gouttes/L et laisser agir pendant au moins 30min)

Trichomonas vaginalis
I)                Agent pathogène

Flagellé : Trichomonas vaginalis


Forme végétative : 15-30 x 7-10µm, ovoïde, très mobiles (4 flagelles antérieurs et une membrane
ondulante)
Pas de forme kystique.

II)            Cycle 

Parasite monoxène : pathogène strict de l’homme


Contamination par voie sexuelle
III)         Clinique

Incubation : environ 7j (5-28j)


Chez la femme : vaginite avec écoulement jaunâtre ou verdâtre, malodorant, dyspareunie, prurit et
brulûres vulvaires éventuellement associée à des urétrites et des cystites.
Chez l’homme : souvent asymptomatique, éventuellement urétrite subaiguë, voire balanite, cystite,
prostatite

IV)        Diagnostic biologique

Prélèvement : sécrétions vaginales ou urétrales


Le parasite peut être retrouvé sur le culot de centrifugation des urines
Réaliser l’examen direct entre lame et lamelle rapidement après le prélèvement :
    - on observe les formes végétatives mobiles (15-30 x 7-10µm, ovoïde, 4 flagelles antérieurs et une
membrane ondulante)
En cas d’examen direct négatif, réaliser une coloration de Gram, un MGG ou un panchrome.

V)            Traitement

5 Nitro-imidazolés (ex : métronidazole : Flagyl®) par voie orale + chez la femme : ovules de
métronidazole pendant 10 jours
Toujours traiter le ou les partenaires simultanément.
Rechercher d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). VI)       

VI) Prophylaxie

Prophylaxie identique à celle de toutes les IST : principalement le port du préservatif

Paludisme
II)                 Agent pathogène

Protozoaire du groupe des sporozoaires se développant à l’intérieur des hématies : hématozoaire


5 espèces ont été décrites :
           - Plasmodium falciparum
           - Plasmodium vivax
           - Plasmodium ovale
           - Plasmodium malariae
           - Plasmodium knowlesi
Les caractéristiques de chaque espèce sont décrites dans la partie diagnostic biologique.

II)              Cycle

- Contamination : piqûre nocturne et indolore par une moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a
pas de transmission au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).
- Cycle : La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètre dans le foie (30min) où ils
se multiplient pendant 10-15 jours et formes des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence. A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes
qui passent dans le sang et infecte des hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle exo-érythrocytaire schizogonique.
Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H chez P. falciparum, P. vivax et P. ovale et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique

Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forme un ookinète qui se transformes dans la paroi de l'estomac en oocyste
puis sporocyste.
Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'au glandes salivaires du moustique et
seront injectés à un nouvel individu lors de la prochaine piqûre.

III)          Clinique

Toute fièvre en retour d’une zone d’endémie doit faire réaliser une recherche de Plasmodium en
urgence par le laboratoire.

A)       Incubation
7-15j pour P. falciparum (jusqu’à 20j pour les autres espèces)

B)        Primo-invasion

Céphalée, nausées, fièvre …

C)       Accès simple

3 stades
-          1ère heure : frissons, sensation de froid intense, splénomégalie, hypotension
-          2ème-5ème heure : hyperthermie à 40-41°C, diminution de la splénomégalie
-          5ème-7ème heure : normalisation de la température, de la tension, de la splénomégalie, sueurs
abondantes, état de bien-être. Signes associés : diarrhée, vomissement, ictère, myalgie, tachycardie …

D)       Accès pernicieux = neuropaludisme

Fièvre, tachycardie
Anémie hémolytique
Signes hépatiques, pulmonaires, rénaux, neurologiques avec troubles de la conscience pouvant aller
jusqu’au coma (coma calme, hypotonique +/- crises d’hypertonie paroxystique)
Convulsions fréquentes chez l’enfant Complications : œdème pulmonaire, CIVD …
IV)          Diagnostic biologique

MemoBio©

Recherche du parasite par frottis sanguin + goutte épaisse après coloration au MGG ou au Giemsa
La goutte épaisse présente une meilleure limite de détection mais ne permet généralement pas le
diagnostic d’espèce QBC malaria : technique de fluorescence
Recherche d’antigène par technique d’immunochromatographie (Ag HRP-2 spécifique de Plasmodium
falciparum)
PCR (le délai de rendu généralement important ne permet pas la mise en place de cette technique dans
le diagnostic d’urgence)

A)      Critères d’identification
  P. falciparum P. vivax P. ovale P. malariae

Climats
Climats tropicaux : tropicaux :
Répartition Afrique, Asie du Asie de Sud-Est, Amérique du surtout en zone Afrique, Asie du
géographique Sud-Est, Amérique Sud, Océanie intertropicale africaine Sud-Est,
du Sud, Océanie Amérique du
Sud, Océanie

Fièvre tierce
Clinique Fièvre tierce bénigne Fièvre quarte
maligne

Reviviscence Absence Peut survenir plus de 5ans peut survenir jusqu'à 3 Réactivation 10-
après la contamination ans après la 20ans après la
contamination contamination

Accès pernicieux
Forme grave ou Pas de forme mortelle
neuropaludisme

Peut être massive Généralement <


Parasitémie Dépasse rarement les 2% Dépasse rarement les 2%
(> 10%) 2%

Taille identique Plus grandes que les hématies Plus grandes que les Plus petites que
Hématies
aux hématies non non parasités Déformés hématies non parasités les hématies non
parasités
parasités irrégulièrement Forme ovale ou frangée parasités

Pluri-
Fréquent Absent Absent Absent
parasitisme

Trophozoïte Anneau Anneau


(forme jeune : cytoplasmique Anneau cytoplasmique épais Anneau cytoplasmique cytoplasmique
forme en mince. Petit noyau Gros noyau mince épais Gros
bague) souvent divisé noyau

Forme en bague
très épaisse ou
Corps amoeboïde : cytoplasme
Forme en bague Corps amoeboïde : forme en
Trophozoïte digité ou fragmenté + gros
plus élargie voire cytoplasme et noyau drapeau
(forme âgée) noyau +/- déformé + fin
déformée fragmentés (rectangulaire)
pigment noir
Gros pigment
noir

Tache de Maurer
(tache rouge Granulations de Schüffner
Granulations de Schüffner à la
sombre en coup à la surface de l’hématie
Pigments surface de l’hématie  
d’ongle à la (granulations
(granulations fines)
surface de volumineuses)
l’hématie

Forme
Arrondi (5-6µm),
caractéristique en
cytoplasme bleu
banane (10µm), Arrondi (10-12µm), Arrondi (7-8µm),
pâle ou mauve,
amas central de cytoplasme bleu pâle ou cytoplasme bleu pâle ou
Gamétocytes pigment noir en
granulations mauve, fin pigment noir mauve, fin pigment noir
grains
nucléaires (rouge) dispersé peu abondant
volumineux et
et de pigment
abondants
(noir)

Petit (5-6µm), 6-
Taille moyenne (10µm), 8 noyaux
Schizontes Absent (leur Volumineux (10-14µm), 12-24
6-11 noyaux volumineux, disposés en
(corps en présence est un noyaux fins, pigment noir fin
gros pigment noir +/- rosette. Gros
rosace) signe de gravité) +/- dispersé
dispersé pigment noir au
centre
MemoBio©
V)   Prise en charge

MemoBio©
VI)             Traitement (à titre indicatif)

  M
emoBio©

VI)          Prophylaxie
Toxoplasmose
I)                 Agent pathogène

Sporozoaire : coccidie intracellulaire : Toxoplasma gondii

Forme tachyzoïte : forme de croissant : 5-8 x 2-3µm, un complexe apical et un noyau granuleux
Forme bradyzoïte : structure proche de celle du tachyzoïte
Oocystes : 10-15µm, ovoïde, contient 2 sporocystes contenant chacun 4 sporozoïtes
Forme kystique 

II)              Cycle

Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents dans les rongeurs
et les oiseaux parasités.

Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des tachyzoïtes qui par
reproduction sexuée vont former des oocystes libérés dans le milieu extérieur.

L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présent dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté.
Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des bradyzoïtes qui
disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes.
La réaction immunitaire neutralise le parasite qui reste s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.

Lors d’une baisse de l’immunité, on peut avoir une réactivation de la pathologie.

Chez l’homme, la contamination a donc lieu


     - par ingestion de viande contaminée crue ou mal cuite (bovins, ovins, porc, volaille …)
     - par ingestion d’oocyste (eau ou aliments souillés)
     - par contact avec un chat contaminé ou sa litière

III)          Clinique

Incubation : 5-20j

A)       Chez l’immunocompétent

Fréquemment asymptomatique Adénopathie non douloureuse, non inflammatoire +/- asthénie, fièvre,
myalgie … Guérison spontanée

B)        Chez l’immunodéprimé (VIH, cancer, immunosuppresseur, déficit immunitaire)

Réactivation des formes kystiques (chez le sujet VIH +, la réactivation apparait quand le taux des
lymphocytes T CD4 est inférieur à 100/mm3)

Fièvre, arthralgie, atteinte cérébrale, cutanée, myocardique, pulmonaire, hépatique …

C)       Chez la femme enceinte

Une contamination fœtale ne peut avoir lieu que lors d’une primo-infection.
En début de grossesse, le risque de contamination fœtale est faible, mais les lésions sont graves alors
qu’en fin de grossesse, les lésions fœtales sont bénignes mais plus fréquentes.
IV)          Diagnostic biologique
A)       Diagnostic sérologique

La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.

Chez la femme enceinte :  

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B)     PCR, inoculation à la souris

Réalisé à partir des prélèvements de liquide amniotique, de sang de cordon ...


V)             Prise en charge d’une séroconversion au cours de la grossesse

VI)          Prise en charge du nouveau-né  


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VII)        Prophylaxie

La viande doit toujours être mangée bien cuite (les viandes fumées ou salées et les charcuteries
peuvent contenir des parasites)
Les fruits et les légumes doivent être bien lavés
Se laver les mains avant de manger quelque chose
Se laver les mains après avoir toucher de la terre ou de la viande crue
Ne pas manipuler la litière des chats
Porter des gants pour jardiner

Chez l’immunodéprimé déjà contaminé par la toxoplasmose, on instaure un chimioprophylaxie par


Malocide® ou Bactrim® lorsque le taux de lymphocytes T CD4 devient inférieur à 300/mm3

Leishmanies
II)                 Agent pathogène

Protozoaires flagellés
     - Ordre des Kinétoplastidés
     - Famille des Trypanosomatidés
     - Genre Leishmania
                - formes amastigotes : forme ovoïde immobile de 3-5µm qui possède un noyau et un
kinétoplaste. C’est une forme parasite intracellulaire du système réticulo-endothéliale (SRE) des
vertébrés.
                - formes promastigotes : formes allongées mobiles de 10-20µm qui possède un noyau, un
kinétoplaste et un flagelle. Cette forme, présente chez le vecteur est le forme infestante pour l’hôte
vertébré.
II)              Vecteur

Instecte du genre Phlebotomus (ou Lutzomia)


Il est présent toute l’année en zone intertropicale, l’été en région tempérée.
La femelle hématophage présente une activité principalement crépusculaire et nocturne et sa piqûre est
douloureuse.

III)          Cycle

Transmission par la piqûre infestante d’un insecte vecteur : le phlébotome Inoculation de forme
promatigote à l’hôte vertébré Ces formes sont phagocytés par le SRE (monocytes, macrophages …) et
deviennent des formes amastigotes qui survivent à la phagocytose et se multiplient.
La cellule est lysée et libèrent les formes amastigotes qui peuvent a leur tour contaminer d’autres
cellules du SRE
Le vecteur se contamine par ingestion de forme amastigote lors d’un repas sanguin.
Le parasite se multiplie sous forme promastigote procyclique dans l’intestin de l’insecte et donne des
formes promastigotes métacycliques infestantes au niveau des trompes. 

IV)          Epidémiologie
Foyers I II III

Animaux domestiques
Réservoir Animaux sauvages Homme
(chien)

Cas humains Rares + +++

Zoonose Anthropozoonose Anthroponose

Plusieurs espèces de Leishmanies ont été individualisées et peuvent être classées en fonction de leur
répartition géographique et du type d’atteinte clinique qu’elles engendrent :

Leishmanioses cutanées localisées

     - Ancien Monde :


               - L. major : foyer I, Asie, Moyen Orient, Afrique
               - L. tropica : foyer III, + bassin méditerranéen
     - Nouveau Monde (Amérique Centrale et du Sud) : L. amazonensis, L. guyanensis, L. mexicana, L.
panamensis…

Leishmanioses cutanées diffuses

     - Ancien Monde : L. aethiopica


     - Nouveau Monde : L. amazonensis

Leishmanioses cutanéo-muqueuses 

(extension aux organes du SRE : foie, rate, ganglions, moelle osseuse) : L. braziliensis

Leishmanioses viscérales 

L. infantum (pourtour méditerranéen, Amérique du Sud, Chine), L. donovani

 
Leishmaniose viscérale à L. infantum
I)                 Répartition géographique

Au niveau du pourtour méditerranéen, cette leishmaniose est présente en Europe méridionale, en


Afrique du nord, Au Proche et Moyen-Orient.
En France, on la retrouve en Corse, dans le Languedoc, le Roussillon, les Cévennes, de Marseille
jusqu’à la frontière italienne et au niveau de la rive gauche du Rhône jusqu’à la Drôme)

II)              Contamination

La leishmaniose viscérale à L. infantum est une anthropozoonose où le réservoir de parasites est


constitué par les animaux domestiques (principalement le chien).
Le phlébotome sert de vecteur entre l’animal atteint et l’homme.

III)          Clinique

Incubation moyenne : 3 à 6 mois


En zone d’endémie, l’infection est souvent asymptomatique.
Elle peut rester quiescente pendant plusieurs années et s’exprimer en cas d’apparition d’une
immunodépression (VIH …)
On peut retrouver une fièvre anarchique, un amaigrissement, pâleur intense, splénomégalie,
hépatomégalie, adénopathies …

IV)          Diagnostic biologique


A)       Marqueurs d’orientation

Syndrome inflammatoire : augmentation de la VS, de la CRP, hypoalbuminémie,


hypergammaglobulinémie polyclonale (surtout IgG)
Hématologie : anémie, leuconeutropénie, thrombopénie

B)        Diagnostic parasitologique

1)      Sérologie

Techniques de dépistage : IFI (Ag figurés : formes promastigotes de L. infantum), ELISA (Ag
solubles)
Les techniques sérologiques sont souvent faussement négatives chez les sujets immunodéprimés.
On observe des réactions croisées avec les autres parasites de la famille des Trypanosomatidés
Technique de confirmation (Western Blot) : réalisée en cas de test de dépistage positif ou discordant.

2)      Examen direct

Prélèvements :
     - myélogramme (riche en parasite)
     - sang prélevé sur EDTA (sensibilité limitée qui peut être améliorée par une leucoconcentration)
     - adénogramme (en cas d’adénopathie), examen splénique en cas de splénectomie thérapeutique

Visualisation des formes amastigotes (noyau + kinétoplaste) par coloration de Giemsa ou MGG

3)      Culture

Réalisée uniquement en laboratoire spécialisé.


Technique sensible qui permet de disposer de la souche mais les délais de réponse sont longs
Milieu classique au sang de lapin ou milieu RPMI enrichi de sérum de veau foetal Incubation 25 °C
Lecture (lame/lamelle) et repiquage 1 fois par semaine, pendant 4 semaines : permet de visualiser les
formes promastigotes

4)      PCR

PCR de genre ou PCR d’espèce (très grande sensibilité, résultat rapide)

V)             Evolution

Majoration progressive des symptômes cliniques et des signes biologiques : altération progressive de
l’état général, infections (du fait de la neutropénie)
Les syndromes hémorragiques (thrombopénie, diminution des facteurs de la coagulation) et infectieux
(neutropénies) sont généralement responsables du décès du patient.

Leishmanioses cutanées et cutanéo-muqueuses


I)                 Leishmanioses cutanées localisées

Présence de lésions en nombre variable (fonction du nombre de piqûre) situées principalement sur les
parties découvertes (visage, bras, membres inférieurs).
Aspect de la lésion : ulcération centrale avec une bordure inflammatoire (zone où l’on retrouve les
leishmanies) qui évolue avec la formation d’une croûte jusqu’à une guérison spontanée avec la
présence d’une cicatrice. (des formes sèches ou lupoïdes ont été décrites)

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II)              Leishmanioses cutanées diffuses :

Formes rares provoquées par les espèces L. aethiopica et L. amazonensis


Présence de nombreux nodules de petite taille sur l’ensemble du corps qui confluent en larges plaques
infiltrées
Cette forme est généralement rebelles aux anti-leishmaniens classiques

Diagnostic

Prélèvement :
Traiter au préalable une éventuelle surinfection
Racler à la curette le versant interne de l’ulcération en périphérie de la lésion, après ablation de la
croûte, jusqu’à recueil d’un liquide séro-hémorragique et réalisation d’un frottis
Faire une biopsie (punch), en prenant le pourtour de l’ulcération et réaliser des appositions sur lame.
Examen direct, culture,
PCR Sérologie habituellement négative

III)          Leishmaniose cutanéo-muqueuse : « espundia »

Pathologie présente du sud du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine provoquée par L. braziliensis
(foyer I)

La symptomatologie est d’abord cutanée puis muqueuse avec l’apparition de mutilation défigurantes :
nécrose des muqueuses nasale, buccale et du larynx

IV) Traitement des LC et LCM (à titre indicatif)

Lésion unique à L. major : abstention thérapeutique possible


Lésions en petit nombre à L. tropica, L. major : infiltrations périlésionnelles d’antimonié
Lésions multiples, périorificielles, diffusion lymphatique, récidives : antimonié par voie générale, 20 j
Leishmaniose cutanée à L. braziliensis , leishmaniose cutanéo-muqueuse : antimonié par voie
générale, 28 j
Leishmanioses cutanées diffuses : pentamidine à forte dose

Taenia saginata
I)                Agents pathogènes

Vers plats (Plathelminthes) et segmentés (Cestodes), hermaphrodites

Taenia saginata : 4-10m, dépourvu de crochet, pores génitaux irrégulièrement alterne, transmis par la
viande de bœuf L’œuf présente une double coque :
    - coque externe fine et lisse
    - coque interne épaisse et striée radialement

On peut observer un embryon hexacanthe (6 crochets)


II)            Cycle

Me
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Contamination : ingestion de viande de bœuf éfécation.


Les larves cysticerques présentes dans la viande libèrent le protoscolex qui va donner en 2-3mois un
vers adulte. L’adulte hermaphrodite se reproduit par repliement et les anneaux remplis d’œufs sont
émis pendant et en dehors de la défécation.

III)         Clinique

Souvent asymptomatique
Boulimie, troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements …)
Prurit anal lors de l’émission des segments

IV)        Diagnostic biologique

Découverte de segments de ténia dans les selles, le linge ou la literie

Examen parasitologique des selles

On retrouve des cristaux de Charcot-Leyden (témoin d’une éosinophilie intestinale), parfois associé à
des œufs de taenia Scotch test : il peut mettre en évidence la présence d’œufs

L’œuf présente une double coque :


    - coque externe fine et lisse
    - coque interne épaisse et striée radialement
On peut observer un embryon hexacanthe (6 crochets)

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V)            Traitement

Trédémine : Niclosamide®, Praziquantel (Biltricide®), éventuellement de la semence de courge


(surtout chez la femme enceinte).

VI)        Prophylaxie

Bien cuire ou congeler la viande

Taenia solium
I)                Agents pathogènes

Vers plats (Plathelminthes) et segmentés (Cestodes), hermaphrodites Taenia solium : 2-8m, le scolex
présente 4 crochets, pores génitaux régulièrement alternes, transmis par la viande de porc
II)            Cycle

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Contamination : ingestion de viande de porc contaminée mal cuite Les larves cysticerques présentes
dans la viande vont donner un vers adulte en environ 2mois. L’adulte, hermaphrodite se reproduit par
repliement et les anneaux remplis d’œufs sont éliminés passivement avec les selles.
Dans le milieu extérieur, les anneaux libèrent les œufs qui peuvent être ingérés par un porc. L’embryon
hexacanthe est libéré dans l’estomac et s’enkystent dans les muscles sous forme de larve cysticerque.
L’homme peut aussi se comporter comme hôte intermédiaire : les larves cysticerques s’enkystent dans
les muscles, la peau, les yeux, le cerveau … et provoque une cysticercose humaine.

III)         Clinique

Souvent asymptomatique
Boulimie, douleurs abdominales …

IV)        Diagnostic biologique

Découverte d’anneaux dans les selles

Examen parasitologique des selles 

On retrouve des cristaux de Charcot-Leyden (témoin d’une éosinophilie intestinale), parfois associé à
des œufs de taenia
Scotch test 

il peut mettre en évidence la présence d’œufs

L’œuf présente une double coque :


    - coque externe fine et lisse
    - coque interne épaisse et striée radialement On peut observer un embryon hexacanthe (6 crochets)

V)            Traitement

Trédémine : Niclosamide®, Praziquantel (Biltricide®), éventuellement de la semence de courge


(surtout chez la femme enceinte).

VI)        Prophylaxie

Bien cuire ou congeler la viande

Cysticercose humaine
I)                Clinique

Souvent asymptomatique ou en fonction de la localisation des larves cysticerques : asthénie, crampes,


nodules sous cutanés, exophtalmies, troubles visuels, hypertension intracrânienne, épilepsie …

II)            Diagnostic biologique

Hyperéosinophilie
Sérologie
Imagerie (calcifications), biopsie de nodules …

III)         Traitement

Chirurgical voire médicamenteux : albendazole, praziquantel

Fasciola hepatica
I)                Agent pathogène

L’agent pathogène de la grande douve du foie est Fasciola hepatica.


Vers plats (embranchement des Plathelminthes), non segmentés (classe des Trématodes)
Vers adulte : 2-4 x 0.8-1.3 cm
Œufs : 120 x 70 µm, ovoïde operculé

II)            Cycle

Contamination : consommation de cresson sauvage, pissenlit … infesté par des métacercaires


Les métacercaires vont donner des vers adultes qui se localisent dans les canaux biliaires. Les œufs
sont émis dans les selles, s’embryonnent dans le milieu extérieur et libèrent une larve ciliée
(miracidium) qui pénètre dans l’hôte intermédiaire : la limnée (mollusque : Limnea truncatula).
Dans la limnée, le miracidium se transforme en rédies puis en cercaires qui sont éliminés dans le
milieu extérieur et vont s’enkyster sur un végétal aquatique (cresson, pissenlit …) sous forme de
métacercaires.
L’hôte définitif (ovins, bovins, homme) se contamine en consommant le végétal contaminé.

III)         Clinique

Phase d’invasion (environ 3 mois) : fièvre, altération de l’état général, douleurs à l’hypocondre droit,
hépatomégalie modérée, subictère …

Phase d’état : hépatomégalie douloureuse, coliques hépatiques, troubles digestifs, ictères, asthénie,
anorexie …

IV)        Diagnostic biologique


A)         Phase d’invasion (migration larvaire)

-  Sérologie
-  Hyperéosinophilie

B)          Phase d’état

Examen parasitologique des selles avec mise en évidence d’œufs.


L’examen des selles doit être réalisé plusieurs à quelques jours d’intervalle pour éviter les phases
négatives d’émission.
Les œufs n’apparaissent dans les selles qu’environ 3 mois après l’infestation.

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V)            Traitement

Triclabendazole : Egaten®, traitement chirurgical, cholagogues, antibiotiques


VI)        Prophylaxie

Eviter de consommer des végétaux crus sauvages


L’utilisation d’eau de javel ou de vinaigre ne détruit pas les métacercaires.

Bilharziose (Schistosoma sp.)


I)                Agent pathogène

Embranchement des Plathelminthes (vers plats)


Classes des Trématodes (vers non segmentés)
Vers hématophages à sexes séparés qui vivent dans le système veineux mésentérique ou splanchnique

Mâle : court, trapu, présente un canal gynécophore où vient se loger la femelle


Femelle : plus longue et plus fine Furcocercaires : 400-600µm, tête pyriforme, queue bifide
Œufs :
  - S. haematobium : 120-160 x 40-60 µm, ovale, éperon terminal, coque transparente
  - S. intercalatum : 150-250 x 60 µm : forme de losange, éperon terminal, coque jaune clair (acido-
alcoolo résistant à la coloration de Zhiel contrairement aux œufs de S. haematobium)
  - S. mansoni : 130-160 x 60-70 µm : ovale, éperon latéral situé dans le tiers postérieur, coque incolore
ou jaunâtre
  - S. japonicum (70 x 40 µm), S. mekongi (60 x 50 µm) : sphérique, petit éperon latéral, coque incolore

S. haematobium : bilharziose uro-génitale


S. mansoni : bilharziose intestinale
S. japonicum et S. mekongi : bilharziose artério-veineuse
S. intercalatum : bilharziose rectale

II) Cycle

Contamination : passage transcutané des furcocercaires


Les furcocercaires perdent leur queue et donnent des schistosomules qui migrent dans l’organisme par
voie sanguine et lymphatique. Après un passage pulmonaire, cardiaque et hépatique, les vers
deviennent adultes dans le système porte.
Les œufs gagnent l’intestin ou la vessie par migration transtissulaire (œufs éperonnés) et sont éliminés
sous forme embryonnée dans le milieu extérieur.
L’embryon mobile (miracidium) pénètre dans l’hôte intermédiaire (mollusque : bulins ou planorbe) et
vont donner des sporocystes puis des furcocercaires qui sont éliminés dans le milieu extérieur.

III)         Clinique
A) Incubation 

2-6 semaines Phase d’infestation (pénétration transcutanée) : prurit cutané, érythème (dermatite des
nageurs ou dermatite cercarienne)

B) Phase d’invasion (migration des schistosomules)

Manifestations allergiques : céphalée, fièvre, sueur, diarrhée …

C) Phase d’état

-  S. haematobium : hématurie voire surinfection bacterienne, granulomes …


-  Autres schistosomes : diarrhée, douleurs abdominales, hémorroïdes …
IV)        Diagnostic biologique

Hyperéosinophilie, hyperleucocytose
Mise en évidence d’œufs (vers la 6ème semaine) :
-          dans les urines associés à une hématurie (S. haematobium) : prélèvement des urines après un
effort physique.
La quantité d’œufs est plus grande dans les urines de fin de miction.

-          dans les selles (autres schistosomes)


MemoBio©
En cas de bilharziose évolutive, on peut observer des miracidiums avec des cils mobiles (les œufs
morts contiennent un miracidium immobile éventuellement associé à des grains noirâtres en cas de
calcification) Sérologie

V)            Traitement

Praziquantel (Biltricide®)
La négativation de l’examen parasitologique des selles n’apparaît qu’au bout de 2-3 mois.

Enterobius vermicularis
I)                Agent pathogène

Enterobius vermicularis Bouche entourée de 3 lèvres rétractiles et 2 crètes longitudinales latérales


Mâle : 5mm de long, extrémité postérieure tronquée et recourbée ventralement
Femelle : 1cm de long, extrémité postérieure effilée
Œufs : 55 x 30µm, embryonné, forme ovalaire asymétrique, coque simple, lisse
II)            Cycle

MemoBio©

Contamination : orofécale directe ou indirect (aliments souillés) par ingestion d’œufs. En 2-4
semaines, les œufs vont donner des formes adultes.
Les oxyures adultes s’accouplent dans l’intestin et les femelles migrent jusqu’à la marge anale pour
pondre (plutôt le soir). Les œufs n’ont pas besoin de maturation dans le milieu extérieur, ils sont
directement embryonnés, ce qui permet l’auto-infestation.

III)         Clinique

Prurit anal vespéral, lésions de grattage péri-anales, diarrhée, douleurs abdominales, irritabilité,
cauchemar …

IV)        Diagnostic biologique

Test de Graham ou Scotch test : appliquer un morceau de scotch sur la marge anal le matin avant
toute toilette et avant défécation.
Coller le scotch sur la lame et observer au microscope.
Le diagnostic peut être fait directement par les parents par la présence de vers dans les selles.
MemoBio©

V)            Traitement

Flubendazole (Fluvermal®), Pamoate de pyrantel (Combantrin®), Embonate de purvinium


(Povanyl®), Albendazole (Zentel®)

Il faut toujours réaliser 2 traitements à 21 jours d’intervalle et instaurer simultanément des règles de
prophylaxie (pour éviter les réinfestations).
Il est conseiller de traiter tous les membres de la famille voire de la collectivité.

VI)        Prophylaxie

Se laver fréquemment les mains


Couper les ongles courts aux enfants
Porter un pyjama la nuit
Laver tout le linge de maison
Passer l’aspirateur dans toute la maison

Ascaris lumbricoides
II)                Agent pathogène

Ascaris lumbricoides
Mâle : 15cm, extrémité postérieure recourbée
Femelle : 20cm, extrémité rectiligne
Œuf : 60-70 x 30-40µm, forme ovoïde,  double coque brune avec coque externe mamelonnée
II)            Cycle

MemoBi

Contamination : orofécale par ingestion d’œufs (aliments souillés par de la terre)


L’œuf libère une larve qui va réaliser une migration tissulaire : elle traverse la paroi intestinale passe
dans la veine porte, puis dans le foie, le cœur, le poumon, remonte la trachée et redescend dans le tube
digestif où elle donne des formes adultes.
Après accouplement, les femelles pondent des œufs qui sont émis dans le milieu extérieur avec les
selles.
Pour être contaminant, l’œuf nécessite une maturation de quelques semaines dans le milieu extérieur.

III)         Clinique

Phase de migration larvaire : syndrome de Löffler : toux +/- dyspnée, opacités pulmonaires souvent
unilatérales aux contours mal définis, présence dans les crachats de cristaux de Charcot-Leyden
(témoignant d’une hyperéosinophilie tissulaire).
Phase d’état : troubles digestifs : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements
Complications : occlusion, perforation …
IV)        Diagnostic biologique

MemoBio©

Signes d’orientation : hyperéosinophilie pendant la phase de migration larvaire (maximum vers le 20ème
jour)
Diagnostic de certitude : mise en évidence d’œufs voire d’adultes dans les selles (l’œuf non fécondé
peut perdre ses principaux critères d’identification)
Diagnostic sérologique : peu d’intérêt

V)            Traitement

Pamoate de pyrantel (Combantrin®), Flubendazole (Fluvermal®), Mébendazole (Vermox®),


Albendazole (Zentel®)

VI)        Prophylaxie

Bien se laver les mains avant les repas


Laver les aliments …

Anguillulose (Strongyloides stercoralis)


I) Agent pathogène

Strongyloides stercoralis

Forme adulte parasite : chez l’homme, on connait seulement la femelle dite


parthénogénétique (2,5mm) : elle peut se multiplier par scissiparité.
Formes adultes libres dans le milieu extérieur : formes stercorales
   - Femelle : 1mm, son œsophage est dit rhabditoïde (1 étranglement et 2 renflements)
   - Mâle : 0,7mm

Formes larvaires
   - larve rhabditoïde : 250-300µm, œsophage rhabditoïde à 2 renflements
   - larve strongyloïde : 500-600µm, œsophage cylindrique

II) Cycle

MemoBio©

Contamination : passage transcutané de larves strongyloïdes La larve strongyloïde passe dans la


lymphe, puis dans le sang. Elle rejoint le poumon, remonte la trachée et est déglutie pour donner des
formes adultes (femelle parthénogénétique) dans l’intestin. Les femelles pondent dans la sous
muqueuse où les œufs éclosent et libèrent des larves rhabditoïdes qui sont éliminées dans les selles.
Ce cycle dure environ 1mois. Dans le milieu extérieur, les larves rhabditoïdes se transforment
    Soit directement en larves strongyloïdes infestantes
     Soit en adultes stercoraux qui s’accouplent et donnent des œufs puis des larves rhabditoïdes de 2ème
génération qui redonnent des formes adultes ou évoluent en larves strongyloïdes infestantes.

Il existe un cycle endogène : dans l’intestin, les larves rhabditoïdes se transforment en larves
strongyloïdes qui traversent la paroi intestinale, passe dans le sang, atteint le poumon, remonte la
traché et passe dans le tube digestif pour donner une forme adulte.
III) Clinique

Troubles digestifs : douleurs abdominales, diarrhées (plus rarement constipation, nausées,


vomissements …)
Signes cutanés : larva currens : migration sous cutanée des larves parfois suivi d’un urticaire
prurigineux
Signes pulmonaires (3%) : toux sèche (pouvant être accompagnée d’expectorations muqueuses), crise
d’asthme, infiltrats pulmonaires (syndrome de Löffler), bronchopneumonie …
Signes généraux : fièvre, asthénie, amaigrissement, arthralgie ….
Complications : anguillulose maligne aiguë : forme disséminée (septicémique, neuro-méningée)
survenant chez des sujets immunodéprimés (la mise sous corticothérapie d’une patient ayant séjourné
en pays endémique doit faire rechercher une anguillulose ou faire instaurer un traitement préventif)

IV) Diagnostic biologique


A) Signes d’orientation

Hyperéosinophilie

B) Sérologie

Attention au réaction croisée avec les autres nématodes

C) Examen parasitologique de selles

Méthode d’extraction de Baerman ou coproculture Baerman : on retrouve les larves rhabditoïdes


Coproculture : on retrouve les larves rhabditoïdes, les larves strongyloïdes et les adultes stercoraux

L’examen parasitologique des selles doit être réalisé à plusieurs reprises à quelques jours d’intervalle
afin d’éviter les périodes négatives d’émission.

V) Traitement

Ivermectine (Stromectol®)

VI) Prophylaxie

Lutte contre le péril fécale


Port de chaussure

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