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Techniques de prélèvement
Diagnostic direct
Sérologies
Techniques de laboratoire
Etiologies par prélèvement
Etiologies par organe atteint
Répartition géographique
Paludisme
Toxoplasmose
Cycles parasitaires
Fiches par parasite
Prélèvements
Techniques de prélèvement
Parasitologie
Examen parasitologique
Examen parasitologique des selles des selles
Prélèvements urinaires
Un examen parasitologique des selles doit toujours être réalisé sur au moins 3 selles émises à quelques
jours d'intervalle (afin d'éviter les phases négatives d'émission)
L'examen doit être effectué rapidement pour pouvoir visualiser les formes végétatives.
En cas d'examen différé, il faudra fixer le prélèvement (eau formolée, ou milieu de conservation (ex :
MIF))
Prélèvements urinaires
Recherche de S. haematobium
Recueillir les urines de 24H ou les urines de la 1ère miction du matin.
La sensibilité de l'examen peut être augmentée par la réalisation d'un massage sus-pubien ou d'un
effort physique (sautillements) permettant de décrocher les oeufs de la paroi vésicale.
Recherche de T. vaginalis
Une recherche de T. vaginalis peut être réalisée par examen direct entre lame et lamelle du culot de
centrifugation (l'examen de référence reste le prélèvement vaginal)
Recherche de Candida sp.
Pour la mise en évidence d'une candidose urinaire, le prélèvement d'urines suit les mêmes règles que
lors d'un ECBU.
- Lavage de mains + lavage soigneux au savon ou antiseptique doux de la vulve chez la femme et du
méat urétral chez l’homme + rinçage
- Eliminer le 1er jet d’urine (~20mL)
- Recueillir le 2ème jet (~20mL) dans un flacon stérile
- Identification et transport immédiat au laboratoire (éventuellement conservation quelques heures à
4°C ou utilisation d’un tube boraté contenant un conservateur).
Amibes
Giardia intestinalis
Oxyure (E. vermicularis)
Schistosoma haematobium
Ascaris lumbricoides
Anguillule (S. stercoralis)
Taenia saginata
Douve (Fasciola hepatica)
Bilharziose (Schistosoma)
Biopsie cutanée
Leishmanies
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Oxyure (Enterobius vermicularis)
Cliquez ici pour accéder à des vidéos d'oxyure :
Strongyloides stercoralis
Taenia saginata
Fasciola hepatica (Grande douve du foie)
MemoBio©
Schistosoma mansoni
Schistosoma haematobium
MemoBio©
Plasmodium sp.
P. falciparum P. vivax P. ovale P. malariae
Climats tropicaux : Climats tropicaux :
Asie de Sud-Est, surtout en zone
Répartition Afrique, Asie du Afrique, Asie du
Amérique du Sud, intertropicale
géographique Sud-Est, Amérique Sud-Est, Amérique
Océanie africaine
du Sud, Océanie du Sud, Océanie
Clinique Fièvre tierce maligne Fièvre tierce bénigne Fièvre quarte
Peut survenir plus de peut survenir jusqu'à Réactivation 10-
Reviviscence Absence 5ans après la 3 ans après la 20ans après la
contamination contamination contamination
Accès pernicieux ou
Forme grave Pas de forme mortelle
neuropaludisme
Peut être massive (> Dépasse rarement Dépasse rarement
Parasitémie Généralement < 2%
10%) les 2% les 2%
Plus grandes que les Plus grandes que les
Taille identique aux Plus petites que les
Hématies hématies non hématies non
hématies non hématies non
parasités parasités Déformés parasités Forme
parasités parasités
irrégulièrement ovale ou frangée
Pluri-
Fréquent Absent Absent Absent
parasitisme
Trophozoïte Anneau
Anneau Anneau Anneau
(forme jeune : cytoplasmique
cytoplasmique épais cytoplasmique cytoplasmique épais
forme en mince. Petit noyau
Gros noyau mince Gros noyau
bague) souvent divisé
Trophozoïte Forme en bague plus Corps amoeboïde : Corps amoeboïde : Forme en bague très
cytoplasme digité ou épaisse ou forme en
élargie voire fragmenté + gros cytoplasme et noyau drapeau
(forme âgée)
déformée noyau +/- déformé + fragmentés (rectangulaire) Gros
fin pigment noir pigment noir
Granulations de
Tache de Maurer Granulations de
Schüffner à la
(tache rouge sombre Schüffner à la
Pigments surface de l’hématie
en coup d’ongle à la surface de l’hématie
(granulations
surface de l’hématie (granulations fines)
volumineuses)
Forme
Arrondi (5-6µm),
caractéristique en Arrondi (10-12µm), Arrondi (7-8µm),
cytoplasme bleu
banane (10µm), cytoplasme bleu pâle cytoplasme bleu
pâle ou mauve,
Gamétocytes amas central de ou mauve, fin pâle ou mauve, fin
pigment noir en
granulations pigment noir pigment noir peu
grains volumineux
nucléaires (rouge) et dispersé abondant
et abondants
de pigment (noir)
Volumineux (10- Taille moyenne Petit (5-6µm), 6-8
Schizontes Absent (leur 14µm), 12-24 (10µm), 6-11 noyaux disposés en
(corps en présence est un signe noyaux fins, noyaux volumineux, rosette. Gros
rosace) de gravité) pigment noir fin +/- gros pigment noir pigment noir au
dispersé +/- dispersé centre
Plasmodium sp.
MemoBio©
Trichomonas vaginalis
Leishmania sp.
Mycologie
Candida
Cryptococcus neoformans
Aspergillus
- Contexte
Protozoaires
Amibiase
Leishmaniose
Paludisme
Toxoplasmose
Plathelminthes Nematodes
Taenia
Oxyurose
Cysticercose
Ascaridiose
Hydatidose
Anguillulose
Echinococcose alvéolaire
Toxocarose
Bilharziose
Trichinose
Distomatose
Mycologie
Candida
Cryptococcus neoformans
Aspergillus
Sérologie amibiase
I) Intérêt
Très fréquemment positive dans le cas d’amibiase viscérale
Pourrait permettre de différencier le portage d’E.histolytica (sérologie positive) d’E. dispar (sérologie
négative)
II) Techniques analytiques
Dépistage par au moins 2 techniques différentes
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination ...
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse ...
III) Interprétation
Amibiase hépatique
Diagnostic : plus de 90% de sérologies positives
Suivi thérapeutique : chute rapide des Ac au cours des 3 premiers mois, négativation en moins d’1 an
Amibiase intestinale
Chez les sujets symptomatiques : un titre élevé est fortement corrélé à une amibiase invasive
Chez les sujets asymptomatiques :
En région d’endémie : ininterprétable (persistance des anticorps)
En dehors des régions d’endémie : un titre élevé est un bon indicateur d’une infection par E.
Histolytica
Sérologie leishmaniose
I) Intérêt
Utilisée uniquement pour les leishmanioses viscérales.
Le diagnostic direct est réalisé à partir de prélèvements assez invasifs : ponction médullaire, ponction
biopsie des organes du système réticulo-endothélial
II) Techniques analytiques
Techniques de dépistage : IFI, ELISA
Technique de confirmation : Western blot
III) Interprétation
Leishmaniose viscérale : environ 90% de sérologies positives
Après traitement, les anticorps diminuent au cours des 2 premiers mois, un taux résiduel peut persister
plus d’un an.
Un taux d’Ac très élevé est très en faveur d’un diagnostic de leishmaniose viscérale.
Un taux d’Ac modéré doit être impérativement confirmé par un Western blot et doit faire répéter les
examens parasitologiques pour poser le diagnostic.
Les techniques sérologiques peuvent être faussement négatives chez les sujets immunodéprimés.
Sérologie toxoplasmose
La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.
Sérologie Taenia
La sérologie Taenia ne doit être prescrite que dans le cas d'une suspicion de cysticercose (Taenia
solium).
Le diagnostic d'une atteinte intestinale par Taenia saginata ou Taenia solium se fait principalement par
recherche d'anneaux dans les selles (cf Taenia saginata)
Sérologie cysticercose
I) Intérêt
Le diagnostic direct ne peut être réalisé qu’à partir de l’examen de la tumeur suspecte.
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques différentes :
Tests de dépistage : ELISA, IFI, agglutination ...
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, Western blot
La recherche d’anticorps se fait dans le sérum ou mieux, dans le LCR
III) Interprétation
Sensibilité : 50-80% toutes formes confondues (jusqu’à 90% dans les formes actives)
Présence de réactions croisées avec d’autres helminthiases : l’interprétation doit donc tenir compte des
données épimédio-cliniques
Le blot permet d’éliminer certaines réactions croisées
Sérologie hydatidose
I) Intérêt
Le diagnostic direct ne se fait qu’à partir de pièces opératoires voire après ponction du kyste
(uniquement par une équipe spécialisée : geste délicat, traitement préalable ….)
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé avec au moins 2 techniques différentes :
Tests de dépistage : IFI, agglutination, ELISA
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, électrosynérèse, Western blot
Le Western blot présente des profils de bandes spécifiques de chaque espèce (E. granulosus et E.
multilocularis)
III) Interprétation
Risque de réaction croisée avec l'échinococcose alvéolaire et la cysticercose
Négatif possible en cas de kyste calcifié
Positivité : 80-90% dans les formes hépatiques, 50-70% dans les formes pulmonaires
On peut observer 4-6 semaines après un traitement chirurgical une importante ascension des titres
d’Ac.
Après guérison, la négativation des Ac est généralement obtenue après 15-24 mois.
Sensibilité moins bonne chez l’enfant de moins de 15 ans et en cas de localisations pulmonaires,
cérébrales, osseuses.
Intérêt pronostique
La sérologie doit être réalisée 1, 6, 12 et 24 mois après l’intervention.
Pronostic favorable :
- Sérologie négative avant l’opération et négative 1 an après
- Taux d’Ac faible avant l’opération et négatif 1,5 ans après
- Diminution faible mais continue des taux d’Ac 2 ans après l’opération
Pronostic défavorable (réapparition de l’infection) :
- Taux d’Ac qui reste élevé 2 ans après l’opération ou qui présente de faibles fluctuations sans
diminution significative
- Taux d’Ac qui chute après l’opération mais qui remonte régulièrement
Sérologie paludisme
I) Intérêt
La sérologie doit être utilisée uniquement à visée épidémiologique et en aucun cas dans le cadre du
diagnostic d’un accès palustre.
Elle présente un intérêt dans le diagnostic du paludisme viscéral évolutif.
II) Techniques analytiques
IFI Sérologie échinococcose alvéolaire
I) Intérêt
Le diagnostic direct n’est possible qu’à partir d’une pièce opératoire.
II) Techniques analytiques
Le diagnostic de l’échinococcose alvéolaire doit comprendre 2 techniques dont une au moins avec un
antigène de l’espèce E. multilocularis.
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
Seules certaines techniques ELISA et les Western blot permettent de faire la différence entre
échinococcose alvéolaire et hydatidose.
III) Interprétation
Un résultat positif est fortement présomptif d’une échinococcose alvéolaire.
Sérologie bilharziose
I) Intérêt
Le diagnostic des bilharzioses se fait principalement par recherche d’œufs dans les selles ou dans les
urines.
Le sérodiagnostic présente une utilité dans le cas de bilharziose d’importation :
infestation limitée qui diminue la sensibilité du diagnostic direct
sujets rarement porteurs d’helminthiases associées (moins de faux positif)
La sérologie présente un intérêt pendant la phase d'invasion (positive environ 1mois après la
contamination). L'absence d'émission d'oeufs ne permet pas le diagnostic direct.
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse (Arc 4 commun à toutes les bilharzioses, arc 8
spécifique de S. mansoni (sensibilité : 80%)), Western Blot (ne permet pas de différencier chaque
espèce)
III) Interprétation
Nombreuses réactions croisées avec les autres helminthiases
Augmentation du titre d’anticorps 3-4 semaines après traitement.
Négativation de la sérologie plus de 12-15 mois après guérison
Sérologie distomatose
I) Intérêt
La sérologie permet de faire le diagnostic pendant la phase d'invasion (phase où il n'y a pas d'émission
d'oeufs dans les selles)
La sérologie présente aussi un intérêt pendant la phase d'état, car les oeufs sont émis en faible quantité
(risque de faux négatif du diagnostic direct)
II) Techniques analytiques
Le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques différentes
Tests de dépistage : IFI, agglutination, ELISA,
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
III) Interprétation
Réactions croisées avec d’autres helminthiases (échinococcose, paragonimose)
Sensibilité >90% en phase d’invasion à la 3ème semaine
Ces titres augmentent lors du traitement (x6 à x8) puis diminuent 5-6 semaines après, et se négativent
environ 7-12 mois après guérison
Sérologie oxyurose
L'intérêt de la sérologie oxyure est mineur.
Le diagnostic biologique de l'oxyurose se fait par scotch test ou par la découverte de vers adultes dans
les selles (cf oxyurose : diagnostic biologique)
Sérologie ascaridiose
La sérologie ascaridiose présente peu d'intérêt. Le diagnostic d'une atteinte instestinale se fait par
recherche d'oeufs dans les selles (cf Ascaris lumbricoides)
Sérologie anguillulose
I) Intérêt
Le diagnostic de l'anguillulose se fait essentiellement par recherche de larves dans les selles (technique
de Baerman).
La sérologie anguillulose peut être réalisée avant la mise en place d'un traitement immunosuppresseur
(corticothérapie ...) du fait du risque d'anguillulose maligne.
II) Techniques analytiques
IFI, ELISA
III) Interprétation
Bonne sensibilité
Réactions croisées avec les autres Nématodes
Sérologie toxocarose
I) Intérêt
Le diagnostic direct sur biopsie est souvent irréalisable
II) Techniques analytiques
Techniques de dépistage (sensibles) : IFI, ELISA, hémagglutination
Technique de confirmation (plus spécifique) : Western blot
III) Interprétation
Séroprévalence importante dans la population générale
Présence de nombreuses réactions croisées avec d'autres helminthiases
Des taux très élevés sont évocateurs d'une toxocarose
Sérologie trichinose
I) Intérêt
Le diagnostic direct se fait sur des prélèvements invasifs (biopsie) et présente une faible sensibilité
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination
Tests de confirmation : Immunoélectrophorèse, Western blot
III) Interprétation
Sensibilité : environ 85%
Présence de réactions croisées avec les autres Helminthes (généralement à des titres
Sérologie Candida
I) Intérêt
La sérologie présente un intérêt pour les candidoses profondes où le diagnostic direct nécessite des
prélèvements invasifs.
II) Techniques analytiques
Pour les candidoses systémiques, le dépistage doit être réalisé par au moins 2 techniques (1 seule
technique pour les autres candidoses)
Tests de dépistage : IFI, ELISA, agglutination (sensibles mais peu spécifiques)
Tests de confirmation : immunoélectrophorèse, électrosynérèse, Western blot (plus spécifiques)
III) Interprétation
Les antigènes utilisés dans la plupart des kits sont des mannanes purifiés isolés de culture de C.
albicans. Cependant la sérologie n'est pas spécifique d'espèce.
Sérologie positive : candidoses profondes, viscérale ou septicémique
Sérologie négative : candidoses superficielles, candidoses oesophagiennes et candidoses systémiques
chez l’immunodéprimé.
On peut compléter la sérologie par la recherche d’Ag circulant.
Sérologie C. neoformans
La sérologie est peu utilisée car souvent négative chez l’immunodéprimé
On peut réaliser une recherche d’antigène capsulaire dans le LCR, le sérum, le LBA ou les urines
Sérologie Aspergillus
I) Intérêt
Présente un intérêt car le diagnostic direct n'est pas toujours d'une bonne sensibilité
Permet un suivi thérapeutique
II) Techniques analytiques
Tests de dépistage : ELISA, agglutination, électrosynérèse (sensibles mais peu spécifiques)
T ests de confirmation : immunoélectrophorèse (très spécifique, possibilité de mise en évidence de
l'activité catalasique spécifique du genre Aspergillus et de l'activité chymotrypsique caractéristique
d'A. fumigatus), Western blot
III) Interprétation
Sérologie positive principalement dans l’aspergillome et l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique
(associée à la présence d’IgE spécifiques)
Intérêt dans le suivi thérapeutique
Risque de faux négatifs chez les sujets immunodéprimés
En parallèle, il est possible de rechercher la présence d’antigène dans le sérum, le LBA, le LCR, les
surnageants de biopsie
Autres
Goutte épaisse
Technique d'extraction de Baerman
Coproculture
Scotch-test ou test de Graham
Coloration au lugol
I) Réalisation
Réaliser un examen direct classique (une goutte d'eau sur une lame porte objet + un fragment des
selles) ou utiliser le culot de centrifugation d'une technique de concentration.
Rajouter une goutte de lugol (iode 1g, iodure de potassium 2g, eau distillée qsp 1000mL)
II) Intérêt
La coloration au lugol est utilisée pour identifier des formes kystiques de protozoaire (surtout d'amibe)
dans des selles.
Elle permet de mieux visualiser certains éléments d'identification : vacuole, noyau, caryo
Coloration au MIF
I) Réalisation
Réaliser un examen direct classique (une goutte d'eau sur une lame porte objet + un fragment des
selles) ou utiliser le culot de centrifugation d'une technique de concentration.
Rajouter une goutte de MIF (Merthiolate, Iode, Formol)
II) Intérêt
Elle permet de mieux visualiser certains éléments d'identification : le cytoplasme est coloré en rouge et
les structures nucléaires en rouge sombre ou noir.
II) Intérêt
Cette coloration permet d'observer les oocystes de cryptosporidies qui sont colorés en rose sur fong
vert.
Coloration de Weber
I) Réalisation
II) Intérêt
Diluer 1 volume de selle dans 10 volumes de réactif de Ritchie (100 mL de formol, 9g de NaCl, 900
mL d'eau distillée)
Mélanger et laisser sédimenter quelques secondes
Transvaser dans un tube à centrifuger
Ajouter de l'éther (inflammable) : 1/3 d'éther pour 2/3 de mélange
Boucher et mélanger par retournements pendant 30 secondes
Centrifuger 2 min à 1500 tr/min
Eliminer le surnageant par retournements
Faire un examen direct sur le culot de centrifugation
II) Intérêt
II) Intérêt
Goutte épaisse
I) Réalisation
II) Intérêt
La goutte épaisse présente une bien meilleure sensibilité que le frottis sanguin (quantité de sang
observée beaucoup plus importante).
En cas de positivité de la goutte épaisse, il faudra réaliser un frottis sanguin pour préciser le diagnostic
d'espèce et la parasitémie.
I) Réalisation
Coproculture
I) Réalisation
II) Intérêt
Les anguillules sont émises sans les selles à l'état de larve rhabditoïde.
En coproculture, elles évolueront en larves strongyloïdes (vers le 3ème jour), puis en adultes
Les Ankylostomidés (Ancylostoma duodenale et Necator americanus) pondent des oeufs qui sont émis
dans les selles
En coproculture, ils évolueront en larves rhabditoïdes puis strongyloïdes (vers le 7ème jour).
L'examen microscopique des larves strongyloïdes permet le diagnostic différentiel entre A. duodenale
et N. americanus
Attention, les larves strongyloïdes sont infestantes, il faut donc manipuler ces prélèvements avec des
gants
II) Intérêt
Technique de référence pour la mise en évidence d'oeufs d'E. vermicularis
Sang
Ganglions
Urines
Rate
Prélèvements génitaux
Prélèvements du tractus digestif
LCR
Ponction biopsie hépatique
Moelle osseuse
Prélèvements respiratoires
Ponction d'ascite
Parasites et champignons pouvant être
retrouvés sur un frottis sanguin
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif. Les données mentionnées ne
sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à des sources
validées et actualisées
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Parasitologie Mycologie
Bilharziose
Bilharziose uro-génitale à S. haematobium par atteinte de l'urètre, de
la prostate, de la vessie et des uretères.
Recherche d'oeufs dans les urines (filtration, centrifugation, test
d'éclosion ...)
Filariose
Présence exceptionnelle de microfilaires de Wuchereria brancofti,
Candidoses urinaires
Brugia malayi dans le culot de centrifugation des urines
Présence de levures voire de
Filariose lymphatique : chylurie (urines laiteuses et lipidiques),
pseudo-mycélium ou de mycélium
présence possible de filaires
Glomérulopathies à Loa loa : microfilarurie possible
Onchocercose : microfilarurie en zone d'endémie
Trichomonas vaginalis
Recherche par examen direct ou sur culot d'urines centrifugées
Microsporidies
Recherche de microsporidies sur les urines de patients VIH+
Parasites et champignons pouvant être
retrouvés dans un prélèvement génital
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
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I) Prélèvement vaginal
Principales étiologies parasitaires et fongiques :
Trichomonas vaginalis
Candida albicans
Accessoirement :
L'Oxyurose (Enterobius vermicularis) peut provoquer des vulvites (on réalisera un prélèvement
vulvaire et un scotch-test anal)
Il est possible de retrouver des oeufs de Schistosomes dans les produits de grattage du col utérin, du
vagin et dans les biopsie lors de Bilharzioses à S. haematobium ou S. intercalatum
Des urétrites causées par T. vaginalis ou par C. albicans ont été décrites mais restent rares.
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Toxoplasmose
Amibiase
Loase
Les vers adultes se localisent sous la conjonctive. Ils passent au niveau des conjonctives palpébrales et
bulbaires, sous la peau des paupières et peuvent changer d'oeil par passage sous la peau de la racine du
nez.
Extraction mécanique possible.
Onchocercose
Deuxième cause de cécité en Afrique par action directe et chronique des microfilaires.
Mise en évidence du parasite dans la chambre antérieure de l'oeil par une lampe à fente.
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Leishmaniose
Leishmaniose cutanéo-muqueuse du nouveau monde : lésions ulcératives au niveau des fosses nasales,
de la bouche, du pharynx, de l'oesophage.
Prélèvement sur écouvillon et réalisation d'un examen direct et d'une culture.
Parasitisme du pharynx par des grandes douves adultes ingérées avec du foie de chevreau mal cuit
Principalement en Afrique du Nord
Mycoses
Candidose buccale
Géotrichose buccale
Blastomycose sud américaine (lèvres, narines, bouche)
Histoplasmose (nodules et ulcérations du pharynx ou de la langue)
Aspergilloses (otites et sinusites provoquées par A. niger, sinusites provoquées par A. nidulans chez les
sujets immunodéprimés)
Parasitoses et mycoses pouvant provoquer des
atteintes pulmonaires
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sont pas exhaustives et ne tiennent pas compte de la fréquence d'apparition ou de la répartition
géographique des agents pathogènes cités.
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Ascaridiose
Distomatose
Larva migrans
Bilharziose
Infiltrat durable
Pleurésie
Distomatose
Echinococcose pleurale
Filarioses lymphatiques
Hydatidose
Amibiase : liquide pleural purulent (pus chocolat), absence d'amibes
Mycoses pleuro-pulmonaires
Calcification extra-pulmonaire
Dracunculose
Opacité pulmonaire
Aspergillome
Kyste hydatique
Abcès amibien
Paragonimose
Echinococcose alvéolaire
Surélévation de la coupole diaphragmatique
Hydatidose
Amibiase
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Amibiase pleurale
Echinococcose pleurale
Filariose lymphatique
Complication par chylothorax : épanchement laiteux, avec mise en évidence possible de microfilaires
Distomatose
Hydatidose
Mycoses pleuro-pulmonaires
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Oesophage
Mycose à Candida
Pancréatite aiguë
Occlusion
Ascaridiose
Appendicite
Oxyurose et ascaridiose
Oeufs de Schistosomes
Distomatose
Hydatidose
Amibiase
Ascaridiose
Douleur épigastrique
Anguillulose
Ankylostomiase
Lambliase
Ascaridiose
Taeniasis
Trichinose
Oxyurose
Ascaridiose
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Splénomégalies fébriles
Paludisme
Kala-azar
Toxoplasmose (congénitale)
Bilharzioses (phase invasive)
Amibiase
Candidoses (septicémies)
Histoplasmose
Splénomégalies chroniques
Bilharzioses
Distomatose
Hydatidose
Paludisme
Splénomégalie tropicale idiopathique
Endocardite
Atteinte du myocarde
Hydatidose : kyste hydatique dans la paroi du ventricule gauche (exerèse délicate mais curatrice)
Cysticercose du myocarde
Trypanosomiase américaine à T. cruzi : myocardite chagasique aiguë provoquée par la présence de
trypanosomes amastigotes dans le myocarde
Trypanosomiase africaine : mort possible par asystolie
Atteintes neurologique et myocardite avec trypanosomes dans les fibres myocardiques
Toxoplasmose : découverte fréquente de kystes de T. gondii dans le myocarde
Trichinose : myocardite due au passage des larves dans le myocarde
Distomatose : parasites intestinaux comme Heterophyes, Metabonimus, Paragonimus.
Présence d'oeufs et/ou d'adultes dans le myocarde
Bilharziose : présence exceptionnelle d'oeufs dans le myocarde.
Méningo-encéphalite et encéphalite
Paludisme
Trypanosomiase africaine : phase de polarisation
Trypanosomiase américaine : encéphalopathie chronique
Bilharzioses en phase toxémique
Filariose : Loa loa
Encéphalopathie de l'immunodéprimé : toxoplasmose, candidose, cryptococcose
Abcès cérébral
Cysticercose à T. solium
Hydatidose
Echinococcose alvéolaire
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Mycoses cutanées
Dermatoses parasitaires
Onchocercose
Sarcoptes de la gale
Recherche des adultes et des oeufs au niveau des sillons et des vésicules.
Dermatite rampante
Trypanome d'inoculation
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Muscle
Articulation
Manifestations osseuses
Echinococcose osseuse : kyste hydatique envahissant l'os, surtout au niveau du rachis (dorsal et
lombaire)
Mycoses osseuses : mycétomes, histoplasmose
Actinomycose (bactérie filamenteuse)
Haut du formulaire
En fonction du pays
Afrique
Afrique du nord
Afrique de l'ouest
Afrique de l'est
Afrique centrale
Afrique australe
Amérique
Amérique du nord
Amérique centrale
Amérique du sud (intertropicale)
Amérique du sud (tempérée)
Asie
Moyen Orient
Asie centrale
Ex-URSS
Asie orientale
Asie du sud-est
Europe
Europe du nord
Europe du sud
Europe de l'ouest
Europe de l'est
Océanie
Cette partie regroupe les principales infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques des
différents continents.
Afrique Asie
Amérique Europe
Océanie
Afrique du Nord
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référerer à des
sources officielles et actualisées :
- Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
- Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
- Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
- Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes
Borrelia recurrentis
Borrélioses récurrentes à
tiques
Brucellose
Charbon
Cholera
Diphtérie
Fièvre Q
Fièvre boutonneuse
méditerranéenne
Lymphogranulomatose
vénérienne
Méningite à
méningocoque
Dysentérie bacillaire
Tétanos
Trachome
Tuberculose
Typhoïde
Maladies virales Maladies parasitaires Maladies fongiques
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Afrique de l'Ouest
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- Site de conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes
- Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
- Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
- Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Amibiase à E. histolytica
Ascaridiase
Giardiase
Dracunculose
Filariose lymphatique
Histoplasmose américaine
Helminthiases intestinales
Hydatidose
Onchocercose
Plasmodium sp (sauf P. vivax)
Bilharziose à S. haematobium
Afrique de l'Est
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- Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes
Dysentérie bacillaire
Charbon
Cholera
Diphtérie
Lèpre
Lymphogranulomatose
vénérienne
Méningite à méningocoque
Dysentérie bacillaire
Tuberculose
Typhoïde
Trachome
Tétanos
Rickettsioses
Peste
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Poliomyélite
Fièvre jaune
Dengue
Maladies parasitaires Maladies fongiques
Amibiase à E. histolytica
Giardiase
Helminthiases intestinales
Dracunculose
Onchocercose
Histoplasmose américaine
Bilharzioses
Paludisme
Kyste hydatique
Tunga penetrans
Trypanosomiases
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Afrique centrale
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Maladies bactériennes
Cholera
Diphtérie
Lèpre
Lymphogranulomatose
vénérienne
Méningite à méningocoque
Dysentérie bacillaire
Tétanos
Tuberculose
Typhoïde
Peste
Maladies virales
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Moyen-Orient
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Maladies bactériennes
Brucellose
Charbon
Cholera
Méningite à méningocoques
Dysentérie bacillaire
Tétanos
Trachome
Tuberculose
Typhoïde
Rickettsioses et Borrelioses à tiques
Fièvre Q
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite delta
Hépatite E
VIH-1
Maladies parasitaires
Ascaridiase 1
Amibiase à E. histolytica 2
Taeniase
Hydatidose
Paludisme à P. vivax et P. malariae
Leishmaniose
Maladies fongiques
1
: exception : Turquie
2
: exception : Bahreïn
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Asie centrale
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- Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
- Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Brucellose Amibiase à E.
Charbon histolytica
Choléra Giardiase
Dysentérie Kyste hydatique
bacillaire Paludisme1 à P.
Méningite à falciparum, P. vivax et
méningocoques P. malariae
Tétanos Helminthiases
Trachome intestinales
Tuberculose Filarioses
Typhoïde Leishmanioses
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite delta
Histoplasmose
Hépatite E
américaine
VIH-1
Poliomyélite
Rage
1
: exception : îles Maldives
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Ex-URSS
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Maladies bactériennes
Charbon
Diphtérie
Tuberculose
Turalémie
Maladies virales
Encéphalite à tique
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
West Nile
Maladies parasitaires
Entamoeba histolytica
Kyste hydatique
Maladies fongiques
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Asie orientale
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Maladies bactériennes
Dysentérie bacillaire
Méningite à
méningocoque
Tétanos
Trachome
Typhoïde2
Leptospirose
Maladies virales
Encéphalites japonaises
Fièvres hémorragiques
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Dengue
Rage
Maladies parasitaires
Angiostrongylose
Bilharziose à S. japonicum
Clonorchiase1
Fasciolase
Filarioses lymphatiques
Paragonimose1
Maladies fongiques
Histoplasmose américaine
1
: exception : Mongolie
2
: exception : Japon
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Asie du Sud-Est
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Maladies bactériennes
Choléra
Dysentérie bacillaire
Lèpre
Leptospirose
Méningite à ménincocoques
Peste
Tétanos
Tuberculose
Trachome
Typhoïde
Maladies virales
Dengue
Encéphalite japonaise
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Maladies fongiques
Maladies parasitaires
Amibiase à E. histolytica
Angiostrongylose
Anguillulose
Ankylostomiase
Clonorchiase
Cysticercose
Histoplasmose
Fasciolopsiase
américaine
Filariose lymphatique
Hydatidose
Métagonimose
Opistorchiase
Paludisme à P. falciparum, P. vivax et P.
malariae
Paragonimose
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Amérique du Nord
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Maladies bactériennes
Charbon
Fièvre Q
Lymphogranulomatose
vénérienne
Maladie de Lyme
Méningite à méningocoques
Tularémie
Fièvre pourprée des
montagnes rocheuses
Maladies virales
Encéphalite de St Louis
Encéphalite équine de l'Est
Encéphalite équine de
l'Ouest
Fièvre à tique du Colorado
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
HTLV-1
VIH-1
Powassan
Rage
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Amérique centrale
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Maladies
Maladies parasitaires
bactériennes
Amibiase à E. histolytica
Angiostrongylose
Anguillulose
Ankylostomiase
Borréliose Cysticercose
récurrente à tiques Giardiase
Brucellose Helminthiases
Dysentérie intestinales
bacillaire Hydatidose
Lèpre Leishmanioses cutanées
Méningite à et viscérales
méningocoques Paludisme à P.
Pinta falciparum, P. vivax et P.
Tuberculose malariae
Typhoïde Sungamose
Trypanosomiase
Tunga penetrans
Onchocercose (Mexique)
Filarioses lymphatiques
Maladies virales Maladies fongiques
Dengue
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
Coccidioïdomycose
VIH-1
Histoplasmose
HTLV-1
américaine
Rage
Mycétome
Stomatite
Piedra noire
vésiculeuse
Encéphalite
équine du
Vénézuela
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Amérique du Sud
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Maladies
Maladies parasitaires
bactériennes
Amibiase à E. histolytica
Brucellose
Ascaridiase
Cholera
Cysticercose
Dysentérie
Filarioses lymphatiques
bacillaire
Hydatidose
Lèpre
Helminthiases
Méningite à
intestinales
méningocoques
Leishmanioses cutanées
Tétanos
Paludisme à P.
Tuberculose
falciparum, P. vivax, P.
Typhoïde
malariae
Peste
Trypanosomiase
Leptospiroses
Tunga penetrans
Maladies virales Maladies fongiques
Dengue
Fièvre jaune Coccidioïdomycose
Hépatite A Histoplasmose
Hépatite B américaine
Hépatite delta Lobomycose
Hépatite E Mycétomes
VIH-1 Piedra noire
Rage
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Europe du Nord
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Maladies bactériennes
Maladie de Lyme
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Maladies parasitaires
Hydatidose 1
Bothriocéphalose
Diphylobothriose
Maladies fongiques
1
: exception : Turquie
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Europe du Sud
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Maladies bactériennes
Charbon
Méningite à
méningocoques
Rickettsia conorii 2
Rickettsia typhi
Typhoïde
Brucellose
Fièvre Q
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite delta
Hépatite E
VIH-1
West-Nile 1
Maladies parasitaires
Hydatidose
Leishmaniose viscérale
Maladies fongiques
Mycétomes
1
: exception : Malte
2
: exception : Chypre
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Europe de l'Ouest
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Maladies bactériennes
Charbon 1
Méningite à
méningocoques 2
Fièvre boutonneuse
méditerranéenne (sud
de la France)
Maladie de Lyme (nord
de la France)
Fièvre Q
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Maladies parasitaires
Hydatidose
Maladies fongiques
1
: exception : Irlande
2
: exception : Autriche
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Europe de l'Est
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- Site de l'Institut de veille sanitaire (INVS)
- Site de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
- Site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)
Maladies bactériennes
Charbon
Diphtérie
Salmonelloses
Maladie de Lyme
Maladies virales
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite E
VIH-1
Poliomyélite
Rage
Maladies parasitaires
Hydatidose
Opistorchiase
Maladies fongiques
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Paludisme
Diagnostic biologique
Critères d'identification d'espèce
Photos
Prise en charge d'un paludisme à P. falciparum
Traitement
Prophylaxie
Paludisme
Données épidémio-cliniques Diagnostic biologique et traitement
Diagnostic biologique
Agent pathogène
Critères d'identification d'espèce
Cycle
Photos
Clinique
Prise en charge d'un paludisme à P. falciparum
Traitement
Prophylaxie
Paludisme : cycle
I) Contamination
Piqûre nocturne et indolore par un moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a pas de transmission
au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).
II) Cycle
La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètrent dans le foie (30min) où ils se
multiplient pendant 10-15 jours et forment des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence.
A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes qui passent dans le sang et infectent les
hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle exo-érythrocytaire schizogonique.
Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H pour P. falciparum, P. vivax et P. ovale, et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique
Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forment un ookinète qui se transforme dans la paroi de l'estomac en
oocyste puis sporocyste. Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'aux glandes
salivaires du moustique et qui seront injectés à un nouvel individu lors de la prochaine piqûre.
Paludisme : clinique
Toute fièvre en retour d’une zone d’endémie doit faire réaliser une recherche de Plasmodium en
urgence par le laboratoire.
I) Incubation
7-15j pour P. falciparum (jusqu’à 20j pour les autres espèces)
II) Primo-invasion
Céphalée, nausées, fièvre …
III) Accès simple
3 stades
- 1ère heure : frissons, sensation de froid intense, splénomégalie, hypotension
- 2ème-5ème heure : hyperthermie à 40-41°C, diminution de la splénomégalie
- 5ème-7ème heure : normalisation de la température, de la tension, de la splénomégalie, sueurs
abondantes, état de bien-être.
Signes associés : diarrhée, vomissement, ictère, myalgie, tachycardie …
IV) Accès pernicieux = neuropaludisme
Fièvre, tachycardie
Anémie hémolytique
Signes hépatiques, pulmonaires, rénaux, neurologiques avec troubles de la conscience pouvant aller
jusqu’au coma (coma calme, hypotonique +/- crises d’hypertonie paroxystique)
Convulsions fréquentes chez l’enfant
Complications : œdème pulmonaire, CIVD …
MemoBio©
- Recherche du parasite par frottis sanguin + goutte épaisse après coloration au MGG ou au Giemsa
La goutte épaisse présente une meilleure limite de détection mais ne permet généralement pas le
diagnostic d’espèce
- QBC Malaria test® : technique de fluorescence
- Recherche d’antigène par technique d’immunochromatographie (Ag HRP-2 spécifique de
Plasmodium falciparum)
- PCR : le délai de rendu généralement long ne permet pas la mise en place de cette technique dans le
diagnostic d’urgence
Photos de Plasmodium
MemoBio©
Prophylaxie
Les informations présentes dans cette page sont données à titre indicatif.
En cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à la
Conférence de Consensus d'Octobre 2007 :
Prise en charge et prévention du paludisme d'importation à Plasmodium falciparum (octobre 2007) :
- texte court : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
court.pdf
- texte long : http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2007-paludisme-
long.pdf
Toxoplamose
Diagnostic biologique
Cinétique des anticorps
Risque de transmission et de contamination foetale
Prise en charge d'une séroconversion au cours de la grossesse
Prise en charge du nouveau né
Mesures de prophylaxie
Toxoplasmose
Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Diagnostic biologique
Agent pathogène
Prise en charge d'une séroconversion au cours de la grossesse
Cycle
Prise en charge du nouveau-né
Clinique
Mesures de prophylaxie
Toxoplasmose : agent pathogène
Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Coccidie intracellulaire du groupe des Sporozoaires : Toxoplasma gondii
Formes tachyzoïtes : forme de croissant de 5-8 x 2-3µm composé d'un complexe apical et d'un noyau
granuleux
Formes bradyzoïtes : structure proche de celle du tachyzoïte
Oocystes : 10-15µm, ovoïde, contient 2 sporocystes contenant chacun 4 sporozoïtes
Formes kystiques
Toxoplasmose : cycle
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Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
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des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents chez les rongeurs
et les oiseaux parasités. Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des
tachyzoïtes qui, par reproduction sexuée vont former des oocystes ensuite libérés dans le milieu
extérieur.
L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présents dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté. Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des
bradyzoïtes qui disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes. La réaction immunitaire
neutralise le parasite qui s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.
Lors d’une baisse de l’immunité, on peut avoir une réactivation de la pathologie.
Chez l’homme, la contamination a donc lieu :
- par ingestion de viande contaminée crue ou mal cuite (bovins, ovins, porc, volaille …)
- par ingestion d’oocyste (eau ou aliments souillés)
- par contact avec un chat contaminé ou sa litière
Toxoplasmose : clinique
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Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
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- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Incubation : 5-20j
I) Chez l’immunocompétent
Fréquemment asymptomatique
Adénopathie non douloureuse, non inflammatoire +/- asthénie, fièvre, myalgie …
Guérison spontanée
II) Chez l’immunodéprimé (VIH, cancer, immunosuppresseur, déficit immunitaire)
Réactivation des formes kystiques (chez le sujet VIH +, la réactivation apparaît quand le taux des
lymphocytes T CD4 est inférieur à 100/mm3)
Fièvre, arthralgie, atteintes cérébrale, cutanée, myocardique, pulmonaire, hépatique …
Une contamination fœtale ne peut avoir lieu que lors d’une primo-infection.
En début de grossesse, le risque de contamination fœtale est faible, mais les lésions sont graves alors
qu’en fin de grossesse, les lésions fœtales sont bénignes mais plus fréquentes.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
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- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.
Chez la femme enceinte :
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
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- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
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Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
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des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
Mesures de prophylaxie de la toxoplasmose
Les informations présentes dans cette page sont destinées aux professions médicales.
Des informations "grand public" de qualité sont présentes sur le site "Femme enceinte, enfant et
toxoplasmose" : http://spiral.univ-lyon1.fr/Files_m/M3215/WEB/toxo.htm
Cependant, en cas d'utilisation des ces informations dans un but médical, vous devez vous en référer à
des sources écrites par des spécialistes et régulièrement mises à jour :
- "Femme enceinte, enfant et toxoplasmose" section spécialiste
- Campus numérique de Parasitologie - Mycologie
La viande doit toujours être mangée bien cuite (les viandes fumées ou salées et les charcuteries
peuvent contenir des parasites)
Les fruits et les légumes doivent être bien lavés
Se laver les mains avant de manger quelque chose
Se laver les mains après avoir touché de la terre ou de la viande crue
Ne pas manipuler la litière des chats
Porter des gants pour jardiner
Chez l’immunodéprimé déjà contaminé par la toxoplasmose, on instaure une chimioprophylaxie par
Malocide® ou Bactrim® lorsque le taux de lymphocytes T CD4 devient inférieur à 300/mm3
Cycles parasitaires
Protozoaires
Plathelminthes
- Taenia saginata
- Taenia solium
- Distomatose (F. hepatica)
- Bilharzioses (Schistosoma sp.)
Nematodes
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Toxoplasmose
Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents dans les rongeurs
et les oiseaux parasités. Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des
tachyzoïtes qui par reproduction sexuée vont former des oocystes libérés dans le milieu extérieur.
L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présent dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté.
Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des bradyzoïtes qui
disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes. La réaction immunitaire neutralise le parasite
qui reste s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.
Lors d’une baisse de l’immunité, on peut avoir une réactivation de la pathologie.
Chez l’homme, la contamination a donc lieu
- par ingestion de viande contaminée crue ou mal cuite (bovins, ovins, porc, volaille …)
- par ingestion d’oocyste (eau ou aliments souillés)
- par contact avec un chat contaminé ou sa litière
Paludisme
I) Contamination
Piqûre nocturne et indolore par une moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a pas de
transmission au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).
II) Cycle
La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètre dans le foie (30min) où ils se
multiplient pendant 10-15 jours et formes des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence.
A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes qui passent dans le sang et infecte des
hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle exo-érythrocytaire schizogonique.
Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H chez P. falciparum, P. vivax et P. ovale et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique
Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forme un ookinète qui se transformes dans la paroi de l'estomac en oocyste
puis sporocyste. Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'au glandes salivaires du
moustiques et seront injectés à un nouvel individu lors de la rpochaine piqûre.
Taenia saginata
Taenia solium
Fasciola hepatica
Bilharzioses (Schistosoma sp.)
Contamination : passage transcutané des furcocercaires
Les furcocercaires perdent leur queue et donnent des schistosomules qui migrent dans l’organisme par
voies sanguine et lymphatique. Après un passage pulmonaire, cardiaque et hépatique, les vers
deviennent adultes dans le système porte. Les œufs gagnent l’intestin ou la vessie par migration
transtissulaire (œufs éperonnés) et sont éliminés sous forme embryonnée dans le milieu extérieur.
L’embryon mobile (miracidium) pénètre dans l’hôte intermédiaire (mollusque : bulin ou planorbe) et
formera des sporocystes puis des furcocercaires qui seront éliminés dans le milieu extérieur.
Enterobius vermicularis
Ascaris lumbricoides
Anguillule (Strongyloides stercoralis)
Fiches par parasites
Protozoaires
Plathelminthes Nematodes
Taenia saginata
Oxyurose (E. vermicularis)
Taenia solium
Ascaris lumbricoides
Douve (Fasciola hepatica)
Anguillulose (S. stercoralis)
Bilharziose (Schistosoma)
Plusieurs formes :
Il existe une autre espèce d'amibes non pathogènes : Entamoeba dispar dont la forme végétative était
inclue à tort au cycle d'Entamoeba histolytica (forme non pathogène ou type minuta).
Forme kystique : 10-15µm, sphérique, peut résister plusieurs jours dans le milieu extérieur : forme
infestante
II) Cycle
MemoBio©
A) Contamination
Le kyste libère 4 noyaux qui se divisent en 8 amoebules qui donnent 8 amibes qui se reproduisent par
scissiparité. Ces amibes peuvent former des kystes qui sont éliminés dans le milieu extérieur et
permettent la propagation de la maladie Au cours de ce cycle, l’hôte est asymptomatique : c’est un
porteur sain.
C) Cycle pathogène
Lors d’un affaiblissement du système immunitaire, ou d’un déséquilibre de la flore, les formes
végétatives peuvent envahir la paroi colique. Elles perforent le colon et diffusent par voie sanguine
jusqu’au foie (hépatite amibienne, abcès amibien), jusqu’au poumon, voire le cerveau, la rate, les
muscles, les voies urinaires …
III) Clinique
A) Amibase intestinale
MemoBio©
B) Diagnostic sérologique
1) Intérêt
2) Techniques analytiques
3) Interprétation
Amibiase hépatique
Amibiase intestinale
Chez les sujets symptomatiques : un titre élevé est fortement corrélé à une amibiase invasive
V) Traitement
VI) Prophylaxie
Prophylaxie liée au péril fécal : lavage des mains, lavage des fruits et légumes
En cas de risque de contamination de l’eau : porter à ébullition pendant 1min, filtration ou désinfection
par l’eau de Javel (1-2 gouttes/L et laisser agir pendant au moins 30min)
Giardia intestinalis
I) Agent pathogène
MemoBio©
III) Clinique
V) Traitement
VI) Prophylaxie
Prophylaxie liée au péril fécal : lavage des mains, lavage des fruits et légumes
En cas de risque de contamination de l’eau : porter à ébullition pendant 1min, filtration ou désinfection
par l’eau de Javel (1-2 gouttes/L et laisser agir pendant au moins 30min)
Trichomonas vaginalis
I) Agent pathogène
II) Cycle
V) Traitement
5 Nitro-imidazolés (ex : métronidazole : Flagyl®) par voie orale + chez la femme : ovules de
métronidazole pendant 10 jours
Toujours traiter le ou les partenaires simultanément.
Rechercher d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). VI)
VI) Prophylaxie
Paludisme
II) Agent pathogène
II) Cycle
- Contamination : piqûre nocturne et indolore par une moustique femelle du genre Anopheles (il n’y a
pas de transmission au-delà de 1500-2000m d’altitude : pas d’anophèle).
- Cycle : La contamination se fait par inoculation de sporozoïtes qui pénètre dans le foie (30min) où ils
se multiplient pendant 10-15 jours et formes des schizontes (30-40µm).
Pour les espèces P. vivax et P. ovale, il y a formation d’hypnozoïtes qui restent quiescents et seront
responsables des accès de reviviscence. A maturité, les schizontes se lysent et libèrent des mérozoïtes
qui passent dans le sang et infecte des hématies.
La phase intra-hépatique représente le cycle exo-érythrocytaire schizogonique.
Dans l’hématie, le mérozoïte donne un trophozoïte qui mature et forme un schizonte endo-
érythrocytaire. A maturation le schizonte se lyse, libère des trophozoïtes qui vont infecter d’autres
hématies : c’est le cycle endo-érythrocytaire schizogonique.
Le cycle érythrocytaire dure 48H chez P. falciparum, P. vivax et P. ovale et 72H chez P. malariae.
C’est la lyse concomitante des hématies qui est responsable de l'accès fébrile.
Les trophozoïtes peuvent au sein de l'hématie donner des formes sexuées (gamétocytes) : cycle
érythrocytaire gamogonique
Lors de son repas sanguin, l'anophèle ingère les formes sexuées qui libèrent des gamètes mâles et
femelles qui se conjuguent, forme un ookinète qui se transformes dans la paroi de l'estomac en oocyste
puis sporocyste.
Le sporocyste éclate, libère des sporozoïtes qui migrent jusqu'au glandes salivaires du moustique et
seront injectés à un nouvel individu lors de la prochaine piqûre.
III) Clinique
Toute fièvre en retour d’une zone d’endémie doit faire réaliser une recherche de Plasmodium en
urgence par le laboratoire.
A) Incubation
7-15j pour P. falciparum (jusqu’à 20j pour les autres espèces)
B) Primo-invasion
3 stades
- 1ère heure : frissons, sensation de froid intense, splénomégalie, hypotension
- 2ème-5ème heure : hyperthermie à 40-41°C, diminution de la splénomégalie
- 5ème-7ème heure : normalisation de la température, de la tension, de la splénomégalie, sueurs
abondantes, état de bien-être. Signes associés : diarrhée, vomissement, ictère, myalgie, tachycardie …
Fièvre, tachycardie
Anémie hémolytique
Signes hépatiques, pulmonaires, rénaux, neurologiques avec troubles de la conscience pouvant aller
jusqu’au coma (coma calme, hypotonique +/- crises d’hypertonie paroxystique)
Convulsions fréquentes chez l’enfant Complications : œdème pulmonaire, CIVD …
IV) Diagnostic biologique
MemoBio©
Recherche du parasite par frottis sanguin + goutte épaisse après coloration au MGG ou au Giemsa
La goutte épaisse présente une meilleure limite de détection mais ne permet généralement pas le
diagnostic d’espèce QBC malaria : technique de fluorescence
Recherche d’antigène par technique d’immunochromatographie (Ag HRP-2 spécifique de Plasmodium
falciparum)
PCR (le délai de rendu généralement important ne permet pas la mise en place de cette technique dans
le diagnostic d’urgence)
A) Critères d’identification
P. falciparum P. vivax P. ovale P. malariae
Climats
Climats tropicaux : tropicaux :
Répartition Afrique, Asie du Asie de Sud-Est, Amérique du surtout en zone Afrique, Asie du
géographique Sud-Est, Amérique Sud, Océanie intertropicale africaine Sud-Est,
du Sud, Océanie Amérique du
Sud, Océanie
Fièvre tierce
Clinique Fièvre tierce bénigne Fièvre quarte
maligne
Reviviscence Absence Peut survenir plus de 5ans peut survenir jusqu'à 3 Réactivation 10-
après la contamination ans après la 20ans après la
contamination contamination
Accès pernicieux
Forme grave ou Pas de forme mortelle
neuropaludisme
Taille identique Plus grandes que les hématies Plus grandes que les Plus petites que
Hématies
aux hématies non non parasités Déformés hématies non parasités les hématies non
parasités
parasités irrégulièrement Forme ovale ou frangée parasités
Pluri-
Fréquent Absent Absent Absent
parasitisme
Forme en bague
très épaisse ou
Corps amoeboïde : cytoplasme
Forme en bague Corps amoeboïde : forme en
Trophozoïte digité ou fragmenté + gros
plus élargie voire cytoplasme et noyau drapeau
(forme âgée) noyau +/- déformé + fin
déformée fragmentés (rectangulaire)
pigment noir
Gros pigment
noir
Tache de Maurer
(tache rouge Granulations de Schüffner
Granulations de Schüffner à la
sombre en coup à la surface de l’hématie
Pigments surface de l’hématie
d’ongle à la (granulations
(granulations fines)
surface de volumineuses)
l’hématie
Forme
Arrondi (5-6µm),
caractéristique en
cytoplasme bleu
banane (10µm), Arrondi (10-12µm), Arrondi (7-8µm),
pâle ou mauve,
amas central de cytoplasme bleu pâle ou cytoplasme bleu pâle ou
Gamétocytes pigment noir en
granulations mauve, fin pigment noir mauve, fin pigment noir
grains
nucléaires (rouge) dispersé peu abondant
volumineux et
et de pigment
abondants
(noir)
Petit (5-6µm), 6-
Taille moyenne (10µm), 8 noyaux
Schizontes Absent (leur Volumineux (10-14µm), 12-24
6-11 noyaux volumineux, disposés en
(corps en présence est un noyaux fins, pigment noir fin
gros pigment noir +/- rosette. Gros
rosace) signe de gravité) +/- dispersé
dispersé pigment noir au
centre
MemoBio©
V) Prise en charge
MemoBio©
VI) Traitement (à titre indicatif)
M
emoBio©
VI) Prophylaxie
Toxoplasmose
I) Agent pathogène
Forme tachyzoïte : forme de croissant : 5-8 x 2-3µm, un complexe apical et un noyau granuleux
Forme bradyzoïte : structure proche de celle du tachyzoïte
Oocystes : 10-15µm, ovoïde, contient 2 sporocystes contenant chacun 4 sporozoïtes
Forme kystique
II) Cycle
Le chat (hôte définitif) se contamine par ingestion de kystes principalement présents dans les rongeurs
et les oiseaux parasités.
Dans l’intestin du chat, les kystes libèrent des bradyzoïtes qui donnent des tachyzoïtes qui par
reproduction sexuée vont former des oocystes libérés dans le milieu extérieur.
L’hôte intermédiaire (rongeurs, oiseaux, ovins, caprins, hommes …) se contamine par ingestion
d’oocystes présent dans le milieu extérieur ou de kystes présents dans les tissus d’un hôte
intermédiaire infesté.
Les oocystes ou les kystes ingérés libèrent respectivement des sporozoïtes ou des bradyzoïtes qui
disséminent dans l’organisme sous forme de tachyzoïtes.
La réaction immunitaire neutralise le parasite qui reste s’enkyste dans le cerveau, l’œil et les muscles.
III) Clinique
Incubation : 5-20j
Fréquemment asymptomatique Adénopathie non douloureuse, non inflammatoire +/- asthénie, fièvre,
myalgie … Guérison spontanée
Réactivation des formes kystiques (chez le sujet VIH +, la réactivation apparait quand le taux des
lymphocytes T CD4 est inférieur à 100/mm3)
Une contamination fœtale ne peut avoir lieu que lors d’une primo-infection.
En début de grossesse, le risque de contamination fœtale est faible, mais les lésions sont graves alors
qu’en fin de grossesse, les lésions fœtales sont bénignes mais plus fréquentes.
IV) Diagnostic biologique
A) Diagnostic sérologique
La sérologie toxoplasmose est obligatoire avant le mariage et lors de la déclaration de grossesse. Il est
conseillé de faire une sérologie lors du désir de grossesse si elle n’a pas été réalisée ou si elle était
négative avant.
MemoBio©
VII) Prophylaxie
La viande doit toujours être mangée bien cuite (les viandes fumées ou salées et les charcuteries
peuvent contenir des parasites)
Les fruits et les légumes doivent être bien lavés
Se laver les mains avant de manger quelque chose
Se laver les mains après avoir toucher de la terre ou de la viande crue
Ne pas manipuler la litière des chats
Porter des gants pour jardiner
Leishmanies
II) Agent pathogène
Protozoaires flagellés
- Ordre des Kinétoplastidés
- Famille des Trypanosomatidés
- Genre Leishmania
- formes amastigotes : forme ovoïde immobile de 3-5µm qui possède un noyau et un
kinétoplaste. C’est une forme parasite intracellulaire du système réticulo-endothéliale (SRE) des
vertébrés.
- formes promastigotes : formes allongées mobiles de 10-20µm qui possède un noyau, un
kinétoplaste et un flagelle. Cette forme, présente chez le vecteur est le forme infestante pour l’hôte
vertébré.
II) Vecteur
III) Cycle
Transmission par la piqûre infestante d’un insecte vecteur : le phlébotome Inoculation de forme
promatigote à l’hôte vertébré Ces formes sont phagocytés par le SRE (monocytes, macrophages …) et
deviennent des formes amastigotes qui survivent à la phagocytose et se multiplient.
La cellule est lysée et libèrent les formes amastigotes qui peuvent a leur tour contaminer d’autres
cellules du SRE
Le vecteur se contamine par ingestion de forme amastigote lors d’un repas sanguin.
Le parasite se multiplie sous forme promastigote procyclique dans l’intestin de l’insecte et donne des
formes promastigotes métacycliques infestantes au niveau des trompes.
IV) Epidémiologie
Foyers I II III
Animaux domestiques
Réservoir Animaux sauvages Homme
(chien)
Plusieurs espèces de Leishmanies ont été individualisées et peuvent être classées en fonction de leur
répartition géographique et du type d’atteinte clinique qu’elles engendrent :
Leishmanioses cutanéo-muqueuses
(extension aux organes du SRE : foie, rate, ganglions, moelle osseuse) : L. braziliensis
Leishmanioses viscérales
Leishmaniose viscérale à L. infantum
I) Répartition géographique
II) Contamination
III) Clinique
1) Sérologie
Techniques de dépistage : IFI (Ag figurés : formes promastigotes de L. infantum), ELISA (Ag
solubles)
Les techniques sérologiques sont souvent faussement négatives chez les sujets immunodéprimés.
On observe des réactions croisées avec les autres parasites de la famille des Trypanosomatidés
Technique de confirmation (Western Blot) : réalisée en cas de test de dépistage positif ou discordant.
Prélèvements :
- myélogramme (riche en parasite)
- sang prélevé sur EDTA (sensibilité limitée qui peut être améliorée par une leucoconcentration)
- adénogramme (en cas d’adénopathie), examen splénique en cas de splénectomie thérapeutique
Visualisation des formes amastigotes (noyau + kinétoplaste) par coloration de Giemsa ou MGG
3) Culture
4) PCR
V) Evolution
Majoration progressive des symptômes cliniques et des signes biologiques : altération progressive de
l’état général, infections (du fait de la neutropénie)
Les syndromes hémorragiques (thrombopénie, diminution des facteurs de la coagulation) et infectieux
(neutropénies) sont généralement responsables du décès du patient.
Présence de lésions en nombre variable (fonction du nombre de piqûre) situées principalement sur les
parties découvertes (visage, bras, membres inférieurs).
Aspect de la lésion : ulcération centrale avec une bordure inflammatoire (zone où l’on retrouve les
leishmanies) qui évolue avec la formation d’une croûte jusqu’à une guérison spontanée avec la
présence d’une cicatrice. (des formes sèches ou lupoïdes ont été décrites)
MemoBio©
Diagnostic
Prélèvement :
Traiter au préalable une éventuelle surinfection
Racler à la curette le versant interne de l’ulcération en périphérie de la lésion, après ablation de la
croûte, jusqu’à recueil d’un liquide séro-hémorragique et réalisation d’un frottis
Faire une biopsie (punch), en prenant le pourtour de l’ulcération et réaliser des appositions sur lame.
Examen direct, culture,
PCR Sérologie habituellement négative
Pathologie présente du sud du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine provoquée par L. braziliensis
(foyer I)
La symptomatologie est d’abord cutanée puis muqueuse avec l’apparition de mutilation défigurantes :
nécrose des muqueuses nasale, buccale et du larynx
Taenia saginata
I) Agents pathogènes
Taenia saginata : 4-10m, dépourvu de crochet, pores génitaux irrégulièrement alterne, transmis par la
viande de bœuf L’œuf présente une double coque :
- coque externe fine et lisse
- coque interne épaisse et striée radialement
Me
moBio©
III) Clinique
Souvent asymptomatique
Boulimie, troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements …)
Prurit anal lors de l’émission des segments
On retrouve des cristaux de Charcot-Leyden (témoin d’une éosinophilie intestinale), parfois associé à
des œufs de taenia Scotch test : il peut mettre en évidence la présence d’œufs
MemoBio©
V) Traitement
VI) Prophylaxie
Taenia solium
I) Agents pathogènes
Vers plats (Plathelminthes) et segmentés (Cestodes), hermaphrodites Taenia solium : 2-8m, le scolex
présente 4 crochets, pores génitaux régulièrement alternes, transmis par la viande de porc
II) Cycle
MemoBio©
Contamination : ingestion de viande de porc contaminée mal cuite Les larves cysticerques présentes
dans la viande vont donner un vers adulte en environ 2mois. L’adulte, hermaphrodite se reproduit par
repliement et les anneaux remplis d’œufs sont éliminés passivement avec les selles.
Dans le milieu extérieur, les anneaux libèrent les œufs qui peuvent être ingérés par un porc. L’embryon
hexacanthe est libéré dans l’estomac et s’enkystent dans les muscles sous forme de larve cysticerque.
L’homme peut aussi se comporter comme hôte intermédiaire : les larves cysticerques s’enkystent dans
les muscles, la peau, les yeux, le cerveau … et provoque une cysticercose humaine.
III) Clinique
Souvent asymptomatique
Boulimie, douleurs abdominales …
On retrouve des cristaux de Charcot-Leyden (témoin d’une éosinophilie intestinale), parfois associé à
des œufs de taenia
Scotch test
V) Traitement
VI) Prophylaxie
Cysticercose humaine
I) Clinique
Hyperéosinophilie
Sérologie
Imagerie (calcifications), biopsie de nodules …
III) Traitement
Fasciola hepatica
I) Agent pathogène
II) Cycle
III) Clinique
Phase d’invasion (environ 3 mois) : fièvre, altération de l’état général, douleurs à l’hypocondre droit,
hépatomégalie modérée, subictère …
Phase d’état : hépatomégalie douloureuse, coliques hépatiques, troubles digestifs, ictères, asthénie,
anorexie …
- Sérologie
- Hyperéosinophilie
MemoBio©
V) Traitement
II) Cycle
III) Clinique
A) Incubation
2-6 semaines Phase d’infestation (pénétration transcutanée) : prurit cutané, érythème (dermatite des
nageurs ou dermatite cercarienne)
C) Phase d’état
Hyperéosinophilie, hyperleucocytose
Mise en évidence d’œufs (vers la 6ème semaine) :
- dans les urines associés à une hématurie (S. haematobium) : prélèvement des urines après un
effort physique.
La quantité d’œufs est plus grande dans les urines de fin de miction.
V) Traitement
Praziquantel (Biltricide®)
La négativation de l’examen parasitologique des selles n’apparaît qu’au bout de 2-3 mois.
Enterobius vermicularis
I) Agent pathogène
MemoBio©
Contamination : orofécale directe ou indirect (aliments souillés) par ingestion d’œufs. En 2-4
semaines, les œufs vont donner des formes adultes.
Les oxyures adultes s’accouplent dans l’intestin et les femelles migrent jusqu’à la marge anale pour
pondre (plutôt le soir). Les œufs n’ont pas besoin de maturation dans le milieu extérieur, ils sont
directement embryonnés, ce qui permet l’auto-infestation.
III) Clinique
Prurit anal vespéral, lésions de grattage péri-anales, diarrhée, douleurs abdominales, irritabilité,
cauchemar …
Test de Graham ou Scotch test : appliquer un morceau de scotch sur la marge anal le matin avant
toute toilette et avant défécation.
Coller le scotch sur la lame et observer au microscope.
Le diagnostic peut être fait directement par les parents par la présence de vers dans les selles.
MemoBio©
V) Traitement
Il faut toujours réaliser 2 traitements à 21 jours d’intervalle et instaurer simultanément des règles de
prophylaxie (pour éviter les réinfestations).
Il est conseiller de traiter tous les membres de la famille voire de la collectivité.
VI) Prophylaxie
Ascaris lumbricoides
II) Agent pathogène
Ascaris lumbricoides
Mâle : 15cm, extrémité postérieure recourbée
Femelle : 20cm, extrémité rectiligne
Œuf : 60-70 x 30-40µm, forme ovoïde, double coque brune avec coque externe mamelonnée
II) Cycle
MemoBi
o©
III) Clinique
Phase de migration larvaire : syndrome de Löffler : toux +/- dyspnée, opacités pulmonaires souvent
unilatérales aux contours mal définis, présence dans les crachats de cristaux de Charcot-Leyden
(témoignant d’une hyperéosinophilie tissulaire).
Phase d’état : troubles digestifs : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements
Complications : occlusion, perforation …
IV) Diagnostic biologique
MemoBio©
Signes d’orientation : hyperéosinophilie pendant la phase de migration larvaire (maximum vers le 20ème
jour)
Diagnostic de certitude : mise en évidence d’œufs voire d’adultes dans les selles (l’œuf non fécondé
peut perdre ses principaux critères d’identification)
Diagnostic sérologique : peu d’intérêt
V) Traitement
VI) Prophylaxie
Strongyloides stercoralis
Formes larvaires
- larve rhabditoïde : 250-300µm, œsophage rhabditoïde à 2 renflements
- larve strongyloïde : 500-600µm, œsophage cylindrique
II) Cycle
MemoBio©
Il existe un cycle endogène : dans l’intestin, les larves rhabditoïdes se transforment en larves
strongyloïdes qui traversent la paroi intestinale, passe dans le sang, atteint le poumon, remonte la
traché et passe dans le tube digestif pour donner une forme adulte.
III) Clinique
Hyperéosinophilie
B) Sérologie
L’examen parasitologique des selles doit être réalisé à plusieurs reprises à quelques jours d’intervalle
afin d’éviter les périodes négatives d’émission.
V) Traitement
Ivermectine (Stromectol®)
VI) Prophylaxie