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FAPH

Cours de Parasitologie
2023 – 2024

Schistosomoses
(Bilharzioses)
Pr. Abdoulaye DJIMDE
MC. Souleymane DAMA
MC. Amadou NIANGALY
MC. Laurent DEMBELE

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Pré-requis

• Généralités sur la parasitologie

• Epidémiologie des helminthes

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Objectifs Pédagogiques

1. Définir les schistosomoses

2. Décrire le cycle biologique de Schistosoma haematobium

3. Décrire le cycle biologique de Schistosoma mansoni

4. Citer deux facteurs favorisants des schistosomoses

5. Enoncer deux (2) moyens de prévention des schistosomoses

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Plan
1. Généralités
1.1. Définition
1.2. Historique
1.3. Intérêts
2. Epidémiologie
2.1. Agents pathogènes
2.2. Hôtes
2.3. Mode de transmission
2.4. Voie de sortie
2.5. Réservoirs de parasite
2.6. Cycle évolutif
2.7. Pathogénie
2.8. Clinique
2.9. Facteurs favorisants
2.10. Répartition géographique
3. Prévention
Résumé
Conclusion
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1. Généralités

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1.1. Définition

Les schistosomoses ou bilharzioses sont des


affections parasitaires dues à des trématodes, vers
plats, à sexes séparés, hématophages, vivant au
stade adulte dans le système circulatoire des
mammifères et évoluant au stade larvaire chez un
mollusque d’eau douce.

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1.2. Historique (1/2)

• Bilharziose urinaire: 1500 avant J-C dans le papyrus d’Ebert,

• Présence d’œufs calcifiés dans la vessie des momies Egyptiennes a


été à l’origine de la découverte de S. haematobium

• L’hématurie chez des caravaniers de retour de Tombouctou et par


des chirurgiens qui accompagnaient Bonaparte en Egypte

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1.2. Historique (2/2)

• En 1852, Theodor Bilharz découvert S. haematobium,

• En 1904, Patrick Manson décrit les œufs de S. mansoni


tandis que S. japonicum a été découvert par Fujira
Katsurada au Japon,

• En 1934 Fisher découvre S. intercalatum au Zaïre,

• S. mekongi a été isolé au Laos en 1978

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1.3. Intérêt (1/2)
• Epidémiologique :
– 200 millions de cas de bilharzioses dans le monde et
endémique sur trois continents (Afrique, Amériques et Asie).
– La Région africaine regroupe plus de 90% des cas

– Au Mali
• Djikoroni: En 1997
– S. haematobium: prévalence de 81%
– S. mansoni: prévalence de 23%
• Sotuba: En 2010
– S. haematobium: prévalence de 5%
– S. mansoni: prévalence de 9%
• Bamako/Koulikoro/Ségou en 2015 (Sarah C. L. Knowles et al)
– S. haematobium: prévalence de 45%
– S. mansoni: prévalence de 5,5%
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1.3. Intérêts (2/2)
Clinique
– Chez l’homme
• Prostatite
• Spermatocystite

– Chez la femme
• Stérilités secondaires
• Avortements

– Appendicite
– Complications rénales et vésicales
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2. Epidémiologie

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2.1. Agents pathogènes (1/3)
2.1.1. Taxonomie
• Règne: Animal
• Embranchement: Plathelminthes
• Classe: Trematoda
• Sous-Classe: Digenea
• Ordre: Strigeatida
• Famille: Schistosomatidae
• Genre: Schistosoma
• Espèces: S. mansoni, S. haematobium, S. mekongi, S.
japonicum, S. intercalatum, S. guineensis.
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2.1. Agents pathogènes (2/3)

2.1.2. Morphologie des vers adultes

• Le mâle est blanc et mesure 10-15mm de long sur 1mm de large muni d’un
canal (canal gynécophore), dans lequel la femelle est logée.

• Le mâle possède 4 ou 5 grands testicules situés en avant du corps.

• La femelle, plus longue, mesure 15 à 29mm sur 0,1- 0,2mm de largeur. La


couleur noire de son intestin lui donne une teinte foncée.

• Il existe deux ventouses :


- une ventouse orale qui s’ouvre dans l’œsophage
- une ventouse ventrale qui est l’organe de fixation

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Canal gynécophore

Femelle

Mâle

Figure 1: Schéma de l’adulte mâle de schistosoma hébergeant la femelle


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B

Figure 2: A= adulte mâle de Schistosoma plus gros et blanc,


B = adulte femelle de Schistosoma plus longue avec des granulations noirâtres
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Figure 3: adulte mâle et femelle de Schistosoma haematobium

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2.1. Agents pathogènes (2/3)

2.1.3. Morphologie des œufs


• S. haematobium : 120-160 x 40-60 µm, ovale, éperon
terminal, coque transparente

• S. intercalatum : 150-250 x 60 µm : forme de losange,


éperon terminal, coque jaune clair (acido-alcoolo résistant à
la coloration de Zhiel contrairement aux œufs de S.
haematobium)

• S. mansoni : 130-160 x 60-70 µm : ovale, éperon latéral


situé dans le tiers postérieur, coque incolore ou jaunâtre

• S. japonicum (70 x 40 µm), S. mekongi (60 x 50 µm) :


sphérique, petit éperon latéral, coque incolore
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Miracidium
ure 16 : Œuf de Schistosoma haema
éperon terminal

Figure 4: Œuf de Schistosoma haematobium dans l’urine


1/19/2024 Source: campus.cerimes.fr 18
17 : Œuf de Schistosoma
Miracidium

Éperon latéral Source: campus.cerimes.fr

Figure 5: Œuf de Schistosoma mansoni dans les selles 19


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Miracidium

Éperon terminal

Figure 6: Œuf de Schistosoma intercalatum X 400


1/19/2024 Source: http://bioimage.free.fr/par_image/schistosoma_intercalatum1g.htm 20
Miracidium
Petit éperon latéral

Figure 7: Œuf de Schistosoma japonicum


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Figure 8: comparaison des dimensions et du contenant des œufs de
S. mansoni vs S. haematobium
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Source: https://www.memobio.fr/html/para/pa_fi_shi.html
Source: https://www.researchgate.net/figure/Eggs-from-the-main-three-human-Schistosoma-parasite-showing-the-size-and-the-location-of_fig4_332410157

Figure 9: comparaison morphologique des œufs de


S. mansoni, S. haematobium vs S. japonicum
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2.1. Agents pathogènes (3/3)

2.1.3. Habitats et biologie des agents pathogènes

• Territoire mésentérique inferieur où vivent les vers


adultes (mâles et femelles),

• Les œufs passent dans le sang, les urines, les selles et


le milieu extérieur,

• Les embryons ou miracidiums vivent au plus 18h


dans l’eau douce et passent le reste de leur vie chez le
mollusque.
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Figure 10: un miracidium nageant dans l’eau douce

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Queue bifide

Figure 11: une furcocercaire dans l’eau douce


Source: campus.cerimes.fr
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2.2. Hôtes
▪ Hôtes définitifs (HD):
L’Homme et mammifères (bovins). Les vers adultes (mâles et
femelles) peuvent vivre dans le territoire mésentérique inférieur des HD
pendant plusieurs années (5 à 8 ans).

▪ Hôtes intermédiaires:
Les mollusques d’eau douce sont les hôtes intermédiaires des schistosomes.
Les œufs éliminés dans l’eau douce libèrent les embryons ou miracidiums qui
pénètrent ces mollusques du genre:

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Rappel anatomique du mésentère
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Hôtes intermédiaires
• Les planorbes, mollusques pulmonés, discoïdes, aplatis et sans
opercule, vivent dans les marais, les étangs, les ruisseaux et les
rivières. Ils aiment les eaux calmes pures ou impures et habitent au
milieu des plantes aquatiques dont ils se nourrissent. Ce sont des
espèces ovipares qui fixent leurs œufs aux végétaux aquatiques ou
aux cailloux. Les planorbes sont très répandus dans toutes les eaux
douces du globe, sauf dans les contrées subpolaires.

• Il y a une étroite spécificité d’espèce entre le mollusque et le


schistosome:
• Bulinus pour S. haematobium (Bulinus obstusispira à Madagascar),
• Biomphalaria pour S. mansoni (Biomphalaria pfeifferi à Madagascar).
• Biomphalaria alexandrina pour S. mansoni en Egypte,
• B. glabrata aux Antilles et au Vénézuela
• Tropicorbis centrimetralis au Brésil.

• La coquille des mollusques est enroulée à droite (dextrogyre), ce qui


signifie que l'enroulement de la spire se fait vers la droite. Dans le
cas contraire (lévogyre), qui est fait rarissime, l’enroulement se fait
à gauche, environ 1 cas sur 20 000 pour une espèce de mollusque
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Levogyre = Senestre = l’enroulement dans le sens
contraire de l’aiguille d’une montre Dextrogyre = Dextre = l’enroulement dans le même
sens de l’aiguille d’une montre

Figure 12: L’orientation de l’enroulement des coquilles des


mollusques
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Figure 13: Hôtes intermédiaires
des schistosomes

Bilinus sp

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Biompholaria sp 31
2.3. Mode de contamination

• La bilharziose se contracte par l’immersion totale


(baignade), ou partielle, du corps dans une eau
contenant des cercaires de schistosomes,

• Autres modes
– Les voies transfusionnelle et congénitale jouent un
rôle minime.
– Greffe d’organes (foie)

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2.4. Voie de sortie

• Les œufs sont éliminés par:

–Selles (Schistosoma mansoni)

–Urines (Schistosoma haematobium)

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2.5. Réservoirs de parasite

• Homme: S. haematobium, S. mansoni et S.


intercalatum.

• Primates, bétail, rongeurs: S. mansoni

• Chiens et porcs: S. mekongi

• Buffles: S. japonicum

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2.6 Cycle biologique
• Les femelles, localisées selon l’espèce dans les fines ramifications
veineuses de l’intestin ou de la vessie, pondent leurs œufs, qui par
effraction, tombent dans la cavité de l’organe et sont éliminés dans
les selles (S. mansoni, S. japonicum, S. intercalatum) et dans les
urines (S. haematobium).

• Si les œufs sont stoppés dans leur progression par les défenses de
l’organisme (granulomes et bilharziomes) ou s’ils sont pondus
dans les organes pleins (foie, poumon, etc.) on retrouve les œufs
fixés calcifiés en coupe histologique

• Si les œufs sont éliminés dans le milieu extérieur dans des


conditions favorables (pH neutre, To 18-33oC), au contact de l’eau
douce, ils libèrent une forme larvaire ciliée: miracidium, qui doit
nager à la recherche du mollusque spécifique de l’espèce de
schistosome

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2.6 Cycle biologique (suite)
• L’évolution larvaire chez le mollusque demande 1 mois.

• Par phénomène de polyembryonnie, un miracidium donne des milliers de


cercaires. Celles-ci très mobiles dans l’eau douce, mesurent 0,5mm et
possèdent une « queue » bifide (furcocercaire).

• La contamination de l’homme se fait à l’occasion d’un bain en eau douce


• Les cercaires sont attirées par chimiotactisme et pénètrent par effraction dans
les téguments de toute partie immergée de l’hôte définitif.

• Dès que la furcocercaire pénètre, elle se sépare de sa queue et la partie


antérieure appelée schistosomule, qui migre vers les poumons, puis gagne la
veine porte intra-hépatique où elle atteint sa maturité sexuelle en 2-3mois

• Après l’accouplement, les vers remontent la circulation porte à contre-courant,


les femelles fécondées se séparent alors des mâles et s’engagent dans les fines
ramifications d’un plexus veineux déterminé où elles déposent les œufs
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Figure 13: Cycle biologique
1/19/2024 Source: campus.cerimes.fr 37
2.7. Pathogénie
• Pénétration des cercaires à travers la peau ➔ irritations

• Phénomènes toxiques = migration des schistosomules et des adultes.

• Les œufs traversent l’épithélium des parois vasculaires et des organes creux
sous-jacents ➔ microsaignements (hématuries; sang dans les selles)

• Blocage de certains œufs dans les tissus entrainant une réaction


inflammatoire : le granulome bilharzien.

• Les granulomes macroscopiques= bilharziome.

• Stase urinaire donne une vessie rigidifiée, favorisant l’infection. La


cancérisation des tumeurs granulomateuses est possible.

• Les œufs sont responsables de la fibrose bilharzienne avec hypertension


portale.

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2.8. Clinique (1/4)

2.8.1. Phase de contamination

La pénétration des furcocercaires au niveau de la


peau peut passer souvent inaperçue, mais peut
entrainer un tableau de "dermatite des nageurs"
(érythème cutané allergique) survenant 15 à 30
minutes après le bain infestant.

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2.8. Clinique (2/4)
2.8.2. Phase d’invasion toxémique

• Migration et maturation des schistosomules dans la


circulation sanguine et dans les vaisseaux portes intra-
hépatiques.

• Elle peut être marquée par un malaise général: asthénie,


fièvre (fièvre des safaris ou de Katayama), céphalées,
anorexie,

• Accompagnée de troubles d’ordre allergique : prurit,


arthralgie, myalgie, poussée d’urticaire...

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2.8. Clinique (3/4)
2.8.3. Phase d'état
Elle est en rapport avec la localisation des pontes des
femelles:

– Bilharziose uro-génitale: hématurie, irritation vésicale


(douleurs mictionnelles)

– Bilharziose intestinale: crises diarrhéiques d’intensité


variable et constipation accompagnée de ballonnements
postprandiaux

– Bilharziose artério-veineuse: ictère, hémorragies


digestives par hypertension portale, ascite, œdèmes et
hypersplénisme

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2.8. Clinique (4/4)
2.8.4. Phase de complication

Les complications sont surtout dues à la rétention des œufs:

– Atteinte de l’ensemble de l’arbre urinaire y compris les reins (S.


haematobium): pouvant entraîner l’impuissance et stérilité chez
l’homme et la femme,

– Pathologie hépato-splénique (S. mansoni, S. japonicum, S. mekongi et


S. intercalatum),

– Bilharziose extra-intestinale: migration irrégulière des vers et


embolisation des œufs:
• localisation cardio-vasculaire
• localisation cutanée
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1/19/2024
Figure 14: Bilharziose cutanée 43
2.9. Facteurs favorisants
• L’âge : les enfants par leurs jeux et leurs baignades dans les
ruisseaux et les rivières.

• Le sexe : les femmes souvent de « corvée » d’eau (lavage du linge,


besoin alimentaire,...).

• La profession : les cultivateurs, les pêcheurs en eau douce, les


riziculteurs, les ouvriers d’entretien des canaux d'irrigations.

• La mise en valeur des ressources hydrauliques : barrages, canaux


d’irrigation favorisent la présence des mollusques hôtes
intermédiaires.

• Le sous développement et son corollaire : l’absence d’hygiène


fécale et urinaire.

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Principales espèces de schistosomes avec leur niche et distribution géographique

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2.10. Répartition géographique

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3. Prévention/prophylaxie

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3.1. But de la prévention

La lutte contre la maladie impose une stratégie


globale comprenant:
o Lutte contre les mollusques,

o Traitement des sujets parasités,

o Amélioration de l’élimination des excrétas


humains et l’éducation sanitaire.
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3.2. Prophylaxie individuelle

A titre individuel, il est fortement déconseillé de se


baigner en eaux douces ou saumâtres stagnantes,
même pour de très courtes et très partielles
immersions.

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3.3. Prophylaxie de masse
• L’éducation sanitaire et les préventions de la contamination des plans
d’eau par les matières fécales et les urines.

• La chimiothérapie des populations affectées, mais si le traitement


médical est relativement efficace sur le plan individuel, il ne peut être
généralisé dans l’état actuel de la thérapeutique.

• L’emploi de molluscicides est une technique susceptible d’une


application systématique: les mollusques sont des vecteurs fuyants, leurs
habitats aquatiques sont constamment modifiés, certains molluscicides
n’épargnent pas les poissons, base importante de l'alimentation.

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3.4. Programmes nationaux de lutte contre la Bilharziose
PNLB

• Ces 40 dernières années, les PNLB ont utilisé avec succès le praziquantel
pour lutter contre la schistosomiase dans plusieurs pays, dont l’Arabie
saoudite, le Brésil, le Cambodge, la Chine, l’Égypte, la Jordanie, le Maroc,
Maurice, Oman, la République islamique d’Iran, la Tunisie, etc. Au Burundi,
au Burkina Faso, au Mali, au Ghana, au Niger, en République-Unie de
Tanzanie, au Rwanda, en Sierra Leone et au Yémen, il a été possible d’étendre
le traitement de la schistosomiase au niveau national et d’avoir un impact sur
la maladie en quelques années. Une évaluation de l’état de la transmission est
nécessaire dans plusieurs pays.

• La lutte contre la schistosomiase s’est néanmoins heurtée à un obstacle


majeur, la disponibilité limitée du praziquantel. Les données pour 2018
montrent que 42,4 % des personnes ayant besoin du traitement ont pu en
bénéficier à l’échelle mondiale,
• La proportion d’enfants d’âge scolaire ayant besoin de la chimiothérapie
préventive pour la schistosomiase qui ont été traités n’étant que de 62,6 %.
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Résumé
o Les bilharzioses se contractent au cours d’un contact prolongé avec une
eau douce ou saumâtre contenant des furcocercaires.

o L’hyper éosinophilie est évocatrice, en association avec les données


cliniques et épidémiologiques.
o Symptômes aspécifiques (urticaire…)
o Maladie pouvant souvent passer inaperçue chez des patients originaires
de zone endémique mais lésions organiques pouvant se constituer à bas
bruit.
o Ce sont des parasitoses de la vessie et de l’intestin

o La lutte contre la maladie impose une stratégie globale comprenant la


lutte contre les mollusques, le traitement des sujets parasités, la gestion
des excrétas et l’éducation sanitaire.

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Conclusion
Maladie très fréquente dans les pays en développement mais sous
traitée. Sans traitement elle peut engendrer des séquelles
irréversibles.

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Référence

o Bilharzioses; Association Française des Enseignants de


Parasitologie et Mycologie (ANOFEL); 2014

o Sarah C. L. Knowles et al., Epidemiological Interactions


between Urogenital and Intestinal Human Schistosomiasis in
the Context of Praziquantel Treatment across Three West
African Countries. Plos Neglected Tropical Diseases. 2015

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