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: Contrats à long terme
Enoncé
La société Petroleum avait engagé fin N‐1 des dépenses dans quatre chantiers A, B, C, D
(parmi d’autres).
Le chantier A s’est terminé en N et un nouveau chantier, le chantier E a démarré durant
l’exercice N.
Ces quatre chantiers répondent aux critères des contrats à long terme.
Les dépenses réelles sont les dépenses réellement engagées depuis le démarrage des
contrats. Les prévisions de dépenses à venir sont les dépenses prévisionnelles restant à
engagées sur les exercices futurs. Et les prévisions de recettes constituent le chiffre
d’affaires prévisionnel global sur le contrat.
Ces informations ont été collectées et établies pour les exercices N‐1 et N pour chacun des
chantiers et sont présentées en annexe.
A l’exception du chantier E débuté en N, tous les chantiers ont démarré en N‐1.
Seul le chantier A s’est terminé en juin N a été facturé 110 000 DA.
Le degré d’avancement d’un chantier est déterminé en tenant compte des dépenses réelles
déjà effectuées par rapport aux dépenses totales.
Travail à faire
Analyser chacun des différents chantiers et présenter les écritures relatives aux produits
pour chacun d’eux.
1
Annexe Situation fin N‐1 et fin N des différents chantiers
Chantier A Chantier B Chantier C Chantier D Chantier E
Situation fin N‐1
Dépenses réelles engagées en N‐1 65 000 45 000 35 000 40 000
Dépenses prévisionnelles futures 50 000 80 000 100 000 95 000
Chiffre d’affaires escompté 120 000 130 000 n.d.(*) 150 000
Situation fin N
Dépenses réelles depuis N‐1 105 000 100 000 80 000 80 000 30 000
Dépenses prévisionnelles futures 50 000 65 000 60 000 90 000
Chiffre d’affaires réalisé 110 000
Chiffre d’affaires escompté 135 000 n.d.(*) 150 000 130 000
(*) : Non Déterminable
2
Corrigé
Chantier A
En fin d’année N‐1, le taux d’avancement était de 65 000 = 56,52%.
65 000 + 50 000
On avait constaté un produit pour le contrat de 120 000 x 56,52% = 67 824 DA
Cela permet de dégager un résultat de 67 824 – 65 000 = 2 824 DA en N‐1.
En juin N, le chantier est terminé, il est facturé de manière définitive au client. On passe
l’écriture relative à la facture et on contre‐passera l’écriture constatée en fin d’année N‐1 :
1/06/N
411 Clients 110 000
704 Vente de travaux 110 000
Facture n°
704 Vente de travaux 67 824
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 67 824
Contre‐passation écriture de régularisation du 31.12.N‐1
Le résultat sur N se déterminera comme suit :
- Produits : 110 000 – 67 824 = 42 176
- Charges de l’exercice : 105 000 – 65 000 = 40 000
- Résultat : 2 176
3
Chantier B
En fin d’année N‐1, le taux d’avancement était de 45 000 = 36%
45 000 + 80 000
On avait constaté un produit de 130 000 x 36% = 46 800 DA hors taxes ce qui avait permis de
dégager un résultat de 46 800 – 45 000 = 1 800 DA sur N‐1.
En fin d’année N, le degré d’avancement est de 100 000 = 66,66%.
100 000 + 50 000
Il y a lieu pour l’année N de constater un produit de (135 000 x 66,66%) ‐ 46 800 = 43 191
DA
Ce qui donne pour l’exercice N une perte de 43 191 – (100 000 – 45 000) = ‐ 11 809 DA
La situation globale est une perte cumulée de 11 809 – 1 800 = 10 009 DA.
Comme la perte prévisionnelle globale est de 100 000 + 50 000 – 135 000 = 15 000 DA ; il y a
lieu de constater une provision au passif sur la perte future prévisionnelle de (15000 –
10009) = 4 991 euros.
On passera les écritures suivantes :
31/12/N
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 89 991
704 Vente de travaux 89 991
Facture n°
704 Vente de travaux 46 800
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 46 800
Contre‐passation écriture de régularisation du 31.12.N‐1
685 Dotation à la provision – non courants 4 991
158 Autres provisions – non courants 4 991
4
Chantier C
Le chiffre d’affaire du chantier C n’étant pas déterminable avec fiabilité, il y a lieu d’utiliser la
méthode de l’achèvement. Il faut donc constater un produit égal aux charges constatées afin
de ne dégager aucun bénéfice.
En n‐1, on avait constaté une charge de 35 000 DA. En N, on constatera une charge de 80
000 – 35 000 = 45 000 DA.
On passera l’écriture suivante :
31/12/N
335 Travaux en cours 80 000
72 Production stockée 80 000
72 Production stockée 35 000
335 Travaux en‐cours 35 000
Contre‐passation écriture de régularisation du 31.12.N‐1
On ne passera pas de provision étant donné que nous ne connaissons pas le chiffre d’affaires
escompté par la société.
5
Chantier D
A la fin de N‐1, le degré d’avancement était de 40 000 = 29,63%.
40 000 + 95 000
On a constaté un produit de 150 000 x 29,63% = 44 445 DA ce qui avait permis de dégager
un résultat de 44 445 – 40 000 = 4 445 DA sur N‐1.
A la fin de N, le degré d’avancement est de 80 000 = 57,14%.
80 000 + 60 000
Il y a lieu pour l’année N de constater un produit de 150 000 x 57,14% ‐ 44 445 = 41 265 DA
Cela donne pour l’exercice un résultat positif de 41 265 – (80 000 – 40 000) = 1 265 DA.
On passera l’écriture suivante :
31/12/N
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 85 710
704 Vente de travaux 85 710
Facture n°
704 Vente de travaux 44 445
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 44 445
Contre‐passation écriture de régularisation du 31.12.N‐1
6
Chantier E
Ce chantier a démarré en N.
Fin N, le degré d’avancement est de 30 000 = 25%.
30 000 + 90 000
Il y a lieu, pour l’année N, de constater un produit de 130 000 x 25% = 32 500 DA, ce qui
donne pour l’exercice un résultat positif de 32 500 – 30 000 = 2 500 DA.
On passera l’écriture suivante :
31/12/N
417 Créances sur travaux ou prestations en‐cours 32 500
704 Vente de travaux 32 500
Chantier E en fin d’année N