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Cowpox et monkeypox
S. Duraffour, O. Ferraris, C. Nicolas Peyrefitte
Les virus cowpox et monkeypox sont principalement responsables de zoonoses endémiques en Eurasie
(infection à cowpox), en Afrique et en Amérique du Nord (infection à monkeypox). Leur statut de maladie
émergente a été illustré par l’épidémie à virus cowpox qui a touché la France et l’Allemagne en 2008–2009
ainsi que par l’augmentation du taux d’incidence d’infection à virus monkeypox depuis l’arrêt de la
vaccination antivariolique. Si les lésions cutanées dues au virus cowpox sont généralement localisées sur
le corps, se caractérisant par des vésicules comportant un centre nécrotique, des formes généralisées
et graves sont possibles chez les patients immunodéprimés. En revanche, les manifestations cliniques
consécutives à l’infection par le virus monkeypox ressemblent à celles dues au virus de la variole, avec une
mortalité variant de 1 à 8 % des cas. La transmission interhumaine est possible avec le virus monkeypox,
contrairement au virus cowpox, ce qui accroît d’autant plus son importance en santé publique. Dans cette
revue, la discussion porte sur la biologie, l’épidémiologie, la physiopathologie et les méthodes de diagnostic
de ces orthopoxvirus, ainsi que sur les molécules antivirales et les candidats vaccins prometteurs. L’accent
est également mis sur les méthodes prophylactiques actuellement efficaces.
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Cowpox et monkeypox 8-050-M-10
A B C
D E F
Figure 1. Les orthopoxvirus : images de microscopie électronique et optique.
A, B. Microscopie électronique du virus cowpox avec un grossissement d’une forme virale intracellu-
laire mature (IMV) (données personnelles). N : nucléoïde ; L : corps latéraux ; M : membrane lipidique
de l’IMV.
C, D. Plages de lyse observées à la suite de l’infection de cellules Véro avec le virus cowpox (d’après [11] ,
domaine public, http://wwwnc.cdc.gov/eid/page/copyright-and-disclaimers).
E. Examen histologique d’une lésion de peau provenant d’une mangouste infectée par le virus cowpox
(hématoxyline et éosine). Noter la présence de corps d’inclusions éosinophiliques intracytoplasmiques
kératinocytaires (flèche) et d’une dégénérescence ballonnisante partielle des cellules épidermiques
associée à une dermatite nécrotique focale avec un infiltrat inflammatoire à prédominance neutrophi-
lique et lymphoplasmocytaire (d’après [12] , domaine public, http://www.plosone.org/static/license et
http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).
F. Microscopie électronique du virus de la variole (J. Nakano) (cliché du Centers for Disease Control,
« public health image library », PHIL, domaine public, http://phil.cdc.gov/phil/home.asp).
G. Microscopie électronique du parapoxvirus orf (A. Likos) (cliché du Centers for Disease Control,
« public health image library », PHIL, domaine public, http://phil.cdc.gov/phil/home.asp).
100nm G
Jusque-là restreinte à l’Afrique, la maladie a été observée aux pectés de jouer un rôle dans la chaîne de transmission à
États-Unis en 2003, ce qui a réveillé la communauté scientifique l’homme [56, 58, 59] . Les études de séroprévalence indiquent claire-
quant à son caractère émergent [8] . ment la circulation d’un virus apparenté aux OPV en Afrique
Le ou les réservoir(s) hôte(s) ou intermédiaire(s) du MPXV tropicale [53, 60] , mais seulement deux articles se réfèrent explici-
demeurent non identifiés bien que les rongeurs arboricoles (Funis- tement à l’isolement du virus chez des animaux sauvages [56, 59] .
ciurus anerythrus) et terrestres (rat géant de Gambie, genre Les cas primaires de monkeypox s’infectent à la suite d’un
Cricetomys), ainsi que les singes (Cercocebus atys) soient sus- contact cutané direct avec l’animal infecté (Tableau 1).
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Cowpox et monkeypox 8-050-M-10
Tableau 2.
Caractéristiques cliniques du cowpox, du monkeypox, de la variole et de la varicelle.
Caractéristiques Cowpox Monkeypox Variole Varicelle
Incubation (jours) 7–12 7–17 7–17 10–21
Durée de l’éruption cutanée 6–8 semaines 14–28 jours 14–28 jours 10–21 jours
Signes généraux a Oui Oui Oui Oui
Fièvre (◦ C) 38–39 38,5–40,5 b > 40 b 38–39 b
Adénopathies Importantes Oui Non Non
Lymphangite Fréquente Non Non Non
Apparence des lésions Macule inflammatoire Lésions ombiliquées Lésions ombiliquées Lésions superficielles,
évoluant vers papule enchâssées dans le derme : enchâssées dans le derme : contours irréguliers
ombiliquée, vésicule, voire macule, papule, pustule, macule, papule, pustule,
pustule avec centre nécrotique vésicule et croûte vésicule et croûte
Type d’éruption/distribution Localisée Généralisée/centrifuge en Généralisée/centrifuge en Généralisée
des lésions (généralement)/mains, visage, une seule poussée : lésions une seule poussée : lésions prurigineuse/centripète c
cou, épaules de même âge de même âge en plusieurs poussées :
lésions d’âge différent sur
un même territoire cutané
Lésions palmoplantaires Non Oui Oui Rare
Mode de transmission Cutané (peau lésée/saine) Cutané (peau lésée/saine), Aérosol, cutané (peau Aérosol, cutané (peau
aérosol lésée/saine) lésée/saine)
Transmission interhumaine d Non observée Oui Oui Oui
a
Céphalées, myalgies, fièvre, asthénie, sueurs, frissons, anorexie.
b
La fièvre dure pendant un à trois jours, puis l’éruption cutanée ou rash apparaît mais elle peut être concomitante au rash.
c
Éruption cutanée sur le cuir chevelu, la face et le tronc.
d
La transmission de personne à personne : environ 10 % pour le monkeypox, 50 à 60 % pour la variole, et un taux d’attaque de 90 % pour la varicelle dans une communauté
d’enfants non immuns.
Tableau 3.
Diagnostic différentiel.
Cowpox Monkeypox
“ Conduite à tenir
Orf ou pseudocowpox (parapoxvirus) Infections à herpès virus
Vaccine, monkeypox, camelpox (varicelle)
• Le prélèvement de lésion(s) et/ou la biopsie se font en
(orthopoxvirus) Rougeole milieu hospitalier. Dans le cas du cowpox et du fait de
Tanapox (yatapoxvirus) Tréponématoses (syphilis la contagiosité cutanée, le clinicien porte des gants et
Infections à herpès virus et pian) un isolement du patient n’est pas requis, bien que ce
Impétigos et ecthyma (Staphylococcus Gale dernier doive protéger la (les) lésion(s) pour éviter les
aureus ou Streptococcus pyogenes) Rickettsialpox
risques d’auto-inoculation. Dans le cas d’une suspicion de
Maladie des griffes du chat (Bartonella Toxidermie
henselae) monkeypox, le patient doit être isolé du fait du risque
Infections à Ricketssia contagieux et le clinicien porte des gants et un équipe-
Tuberculose primaire (Mycobacterium ment protecteur. Dans les deux cas, le clinicien suit des
tuberculosis) méthodes standard de lutte contre les agents infectieux
Leishmaniose pour prélever les échantillons cliniques.
Tularémie • Écouvillon sec ou en milieu de transport viral : expression
Anthrax
Tréponématoses (syphilis et pian) de la pustule ou collecte du fond de la lésion, là où se
Fièvre par morsure de rat (Streptobacillus trouve le virus réplicatif, après exérèse de la lésion/croûte.
moniliformis) • Biopsie : placer le prélèvement dans un tube stérile.
Sodoku (Spirillum minus) • Étiquetage : complet et approprié.
• Emballage : triple emballage : suspicion CPXV (niveau de
sécurité biologique 2) ou de MPXV (niveau de sécurité bio-
Diagnostic différentiel logique 3).
• Expédition au laboratoire de référence : avoir un
L’examen clinique est essentiel et le clinicien donne une transporteur agréé pour les échantillons infectieux.
orientation pour le choix du diagnostic virologique qui reste la Température ambiante (plusieurs jours possibles, virus
méthode de référence pour confirmer un cas suspect à CPXV ou résistant) si écouvillon, biopsie, liquide de pustules, etc. ou
à MPXV (Tableau 2). Les pathologies à prendre en compte dans le
à +4 ◦ C si prélèvement sanguin, sérum, plasma ou liquide
diagnostic différentiel sont données dans le Tableau 3 (pour des
exemples de lésions dues au virus orf et au VACV, voir le fichier cérébrospinal (LCS). Garder à l’abri de la lumière.
multimédia).
Diagnostic virologique
Traitement
Le diagnostic au laboratoire doit confirmer la suspicion de cow-
pox ou de monkeypox fondée sur l’observation de la clinique et En dehors de l’effet protecteur relatif du vaccin antivariolique,
les techniques utilisées sont décrites dans le Tableau 4. il n’existe aucun traitement spécifique approuvé par l’Agence
Alors que les moyens disponibles en Eurasie permettent un européenne des médicaments (EMA) ou la Food and Drug
accès aisé à ces techniques, l’utilisation de tels tests en Afrique Administration (FDA) pour soigner les infections à OPV. Le déve-
centrale et de l’Ouest n’est pas systématique. loppement de vaccins ou d’antiviraux contre les infections à OPV
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A B C
D E F
Figure 2. Cowpox (A à D) et monkeypox (E et F). Lésions localisées cutanées dues au virus cowpox.
A. Lésion sévère au niveau du bas du cou, gracieusement fournie par Hermann Meyer (Bundeswehr Institute of Microbiology, Munich, Allemagne).
B. Lésion sévère derrière l’oreille (d’après [11] , domaine public, http://wwwnc.cdc.gov/eid/page/copyright-and-disclaimers).
C. Lésions dans le cou (d’après [5] , domaine public, http://wwwnc.cdc.gov/eid/page/copyright-and-disclaimers).
D. Lésion sévère sur le menton d’un patient (d’après [12] , clichés du Centers for Disease Control, « public health image library », PHIL, domaine public,
http://phil.cdc.gov/phil/home.asp).
E. Lésions diffuses dues au virus monkeypox sur l’avant-bras et la jambe d’une fillette de 4 ans en 1971 au Libéria (clichés du Centers for Disease Control,
« public health image library », PHIL, domaine public, http://phil.cdc.gov/phil/home.asp).
F. Lésions cutanées secondaires localisées sur la main d’un patient lors de l’épidémie de monkeypox aux États-Unis (d’après [66] , clichés du Centers for Disease
Control, « public health image library », PHIL, domaine public, http://phil.cdc.gov/phil/home.asp).
suit l’« animal efficacy rule » [78] , les modèles animaux mimant les variole. Actuellement, l’impact en santé publique du cowpox et du
maladies observées chez l’homme immunocompétent ou immu- monkeypox ne semble pas justifier la vaccination antivariolique.
nodéficient. Seules les études pharmacocinétiques et d’innocuité Les trois molécules antivirales prometteuses pour traiter les
sont conduites chez l’homme [78] . infections à OPV, dont CPXV et MPXV, sont listées dans le
À l’heure actuelle, la vaccination antivariolique est pratiquée Tableau 5, mais d’autres sont en évaluation [82, 83] . Le cidofovir a
dans un cadre législatif bien précis [79] . Quatre générations de vac- une activité antivirale démontrée contre les virus à ADN en ciblant
cins antivarioliques existent et ont été discutées en détail dans l’ADN polymérase virale [84] , mais son mode d’administration
un autre article de l’EMC [80, 81] . L’utilisation prophylactique ou intraveineux et sa néphrotoxicité potentielle nécessitent une prise
thérapeutique (la vaccination administrée dans les quatre jours en charge hospitalière. Le dérivé oral du cidofovir, CMX001,
suivant la contamination avec le VARV prévient ou atténue la a aussi démontré son efficacité dans plusieurs modèles ani-
maladie) de vaccins antivarioliques est uniquement recomman- maux d’infections à OPV [82] et la molécule est bien tolérée chez
dée dans le cadre du « plan variole » gouvernemental français [80] l’homme [85] . Les molécules cidofovir et CMX001 ont été utili-
et non dans le cas d’infections au CPXV ou au MPXV. La gravité sées hors indication pour le traitement d’infection à CPXV [46] et
potentielle de ces maladies est contrebalancée par le risque de à poxvirus [86–88] . La molécule ST-246 inhibe spécifiquement les
complications postvaccinales, parfois gravissimes, à la fois chez OPV (formes virus enveloppés) en ciblant une protéine virale
les individus immunocompétents et immunodéficients (vaccins (F13) nécessaire à l’étape d’enveloppement des IMV [89, 90] . Son
de première et deuxième générations [80] ). Le vaccin de troisième efficacité anti-OPV a été attestée dans plusieurs modèles ani-
génération Imvanex® (Bavarian Nordic) a cependant été approuvé maux dont celui du MPXV [82, 91] , de même que son innocuité
par l’EMA pour son utilisation chez l’adulte ayant des déficiences chez l’homme [92, 93] . In vivo, la combinaison ST-246/CMX001
immunitaires (virus de l’immunodéficience humaine [VIH]) ou est synergique [82] . Les études chez l’animal ont aussi montré
des dermatites atopiques, uniquement dans le cadre du plan que l’administration concomitante du CMX001 ou du ST-246 au
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Tableau 5.
Traitements prometteurs contre les infections à orthopoxvirus.
Antiviral Mode d’action Utilisation principale a Phase de développement
® b
ST-246 (Tecovirimat) Cible la protéine virale F13 : Orale Phase 2
inhibe la formation de virus A été utilisé aux États-Unis sous le statut
enveloppés « IND » c pour le traitement d’infections à
orthopoxvirus
CMX001 (brincidofovir, Cible l’ADN polymérase virale Orale Phase 3 (VARV, CMV et adénovirus)
prodrogue du cidofovir) d (E9) : inhibe la réplication de Absence de néphrotoxicité A été utilisé aux États-Unis sous le statut
l’ADN viral « IND » c pour le traitement d’infections à
orthopoxvirus
Cidofovir e (Vistide® ) Cible l’ADN polymérase virale Intraveineuse Traitement de la rétinite à CMV chez les
(E9) : inhibe la réplication de Nécessite une hydratation intraveineuse patients atteints de sida
l’ADN viral et l’administration de probénécide pour A été utilisé hors indication pour le
cause de néphrotoxicité traitement d’infections à poxvirus (cowpox,
vaccine, orf, molluscum contagiosum)
VARV : virus de la variole ; CMV : cytomégalovirus ; sida : syndrome d’immunodéficience acquise ; ADN : acide désoxyribonucléique.
a
D’autres formulations peuvent exister (le ST-246® et le cidofovir sont par exemple disponibles pour une application topique).
b
Produit par SIGA Inc., Oregon, États-Unis.
c
Statut « IND » ou « Investigational New Drug » donné par la Food and Drug Administration.
d
Produit par Chimerix, Caroline du Nord, États-Unis.
e
Produit par Gilead, Californie, États-Unis
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• Les virus du cowpox et du monkeypox sont des ortho- [16] Ladnyj ID, Ziegler P, Kima E. A human infection caused by monkeypox
poxvirus responsables de zoonoses émergentes en Eurasie virus in Basankusu Territory, Democratic Republic of the Congo. Bull
et en Afrique centrale et de l’Ouest, respectivement. World Health Organ 1972;46:593–7.
• La maladie cowpox se caractérise par des lésions cuta- [17] Essbauer S, Meyer H. Genus Orthopoxvirus: Cowpox virus. In: Mer-
nées localisées chez l’individu après contact avec un animal cer AA, Schmidt A, Weber O, editors. Poxviruses. Basel: Birkhäuser
infecté (en général le chat et le rat). Verlag; 2007.
• La maladie monkeypox se caractérise par une éruption [18] Forbes KM, Voutilainen L, Jaaskelainen A, Sironen T, Kinnunen PM,
Stuart P, et al. Serological survey of rodent-borne viruses in Finnish
cutanée généralisée, accompagnée de polyadénopathies field voles. Vector Borne Zoonotic Dis 2014;14:278–83.
importantes (ce qui la différencie de la variole), chez [19] Kinnunen PM, Henttonen H, Hoffmann B, Kallio ER, Korthase C,
l’individu ayant eu un contact avec un animal exotique Laakkonen J, et al. Orthopox virus infections in Eurasian wild rodents.
ou sauvage infecté (en général le singe), une personne Vector Borne Zoonotic Dis 2011;11:1133–40.
contaminée ou des objets contaminés. [20] Zijlstra M, Osterhaus A, Heidema J. A necrotising ulcer after rescuing
• Le MPXV peut se transmettre de personne à personne a kitten. BMJ Case Rep 2013;2013 [pii: bcr2013010398].
[21] Elsendoorn A, Agius G, Le Moal G, Aajaji F, Favier AL,
(∼10 %) et le taux de létalité peut atteindre 17 %. Wierzbicka-Hainault E, et al. Severe ear chondritis due to cowpox
• Il n’existe pas de traitement approuvé par l’EMA mais virus transmitted by a pet rat. J Infect 2011;63:391–3.
des traitements expérimentaux prometteurs existent ; une [22] Vogel S, Sardy M, Glos K, Korting HC, Ruzicka T, Wollenberg A.
vaccination antivariolique antérieure est vraisemblable- The Munich outbreak of cutaneous cowpox infection: transmission by
ment bénéfique. infected pet rats. Acta Derm Venereol 2012;92:126–31.
• Le personnel de santé exposé doit mettre en œuvre les [23] von Bomhard W, Mauldin EA, Breuer W, Pfleghaar S, Nitsche A.
dispositifs standard de protection contre des agents infec- Localized cowpox infection in a 5-month-old Rottweiler. Vet Dermatol
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tieux de classe 2 (virus cowpox) et 3 (virus monkeypox). [24] Hemmer CJ, Littmann M, Lobermann M, Meyer H, Petschaelis A,
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Déclaration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en Dis 2008;14:670–1.
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Duraffour S, Ferraris O, Nicolas Peyrefitte C. Cowpox et monkeypox. EMC - Maladies infectieuses
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