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'SBOmBJT
F
LIVRE UNIQUE
Livre du professeur
Anne Autiquet
Agrégée de lettres classiques
Michelle Busseron
Agrégée de lettres classiques
Professeur au collège Eugène-Delacroix (Paris)
Claudine Grossir
Agrégée de lettres modernes
Maître de conférences à l’IUFM de Paris-Sorbonne
Hélène Potelet
Agrégée de lettres classiques
Professeur au collège Boris-Vian (Paris)
Conception maquette : Frédéric Jély
Réalisation et adaptation : Alinéa
Correction : Lucie Martinet
Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même partielle, par tous procédés, en
tout pays, faite sans autorisation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites
judiciaires. Réf. : loi du 11 mars 1957, alinéas 2 et 3 de l’article 41.
Une représentation ou reproduction sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploi-
tation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 PARIS) constituerait une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
2
AVANT-PROPOS
La lecture
« Année après année, selon une progression chronologique qui permet d’éta-
blir des relations avec le programme d’histoire, les élèves sont conduits à lire
et à étudier des œuvres littéraires. » (BO du 28.08.2008)
UÊ"ÊÌÀÕÛiÊ>ÃÊ`>ÃÊiÊ>ÕiÊ\
– des groupements de textes autour d’une thématique (le chevalier médiéval, un
héros d’exception ; l’animal dans le roman d’aventures ; le mythe de Robinson Crusoé,
de Daniel Defoe à Michel Tournier ; la poésie des sensations) ou d’une problématique
(rire avec les fabliaux) ;
– des études intégrales par extraits (Le Roman de Tristan et Iseut ; Les Fourberies de
Scapin de Molière ; L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson) ;
– des lectures d’œuvres intégrales en lecture autonome, avec un guide de lecture
et des questions de synthèse (Yvain, le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes ; Croc-
Blanc de Jack London ; Vendredi ou la Vie sauvage de Michel Tournier) ;
– des lectures cursives : « la lecture cursive est une lecture personnelle de l’élève,
en dehors du temps scolaire, mais le plus souvent en rapport avec le travail
conduit en classe » (BO du 28.08.2008).
Un choix de lectures est régulièrement proposé en fin de chapitre, en rapport avec
la thématique étudiée (lire… des fabliaux, des romans de chevalerie, des comédies,
des récits animaliers, des robinsonnades, des romans d’aventures, de la poésie). On
exploite ces lectures en classe, de diverses façons, notamment par des échanges, des
débats ou des comptes rendus ;
– des lectures analytiques : la lecture analytique se définit comme « une lecture
attentive et réfléchie, cherchant à éclairer le sens des textes et à construire chez
l’élève des compétences d’analyse et d’interprétation » (BO du 28.08.2008).
Avant-propos 3
UÊiÃÊ ÌiÝÌiÃÊ ÃÌÊ µÕiÃÌjÃÊ ÃiÊ ÕiÊ démarche méthodique, avec le double
objectif de conduire l’élève à en construire le sens et de l’engager à une réflexion sur
les valeurs véhiculées par le texte. Les questionnaires s’organisent autour de deux ou
trois axes ; les questions sont progressives et classées par rubriques, ce qui permet à
l’élève d’y trouver un sens.
UÊ>Êpréparation à la lecture peut se faire à l’aide de la rubrique « Préparer la lec-
ture », qui offre plusieurs champs de recherches (lexicales, culturelles, littéraires, etc.).
L’élève est invité régulièrement à utiliser l’outil informatique, ce qui constitue pour lui
une façon de se préparer au B2i, et ce qui peut lui permettre de valider des compé-
tences informationnelles relatives au Domaine 4 (« s’informer, se documenter »).
« C’est par une pratique régulière, continue et variée de l’écriture que les élè-
ves peuvent acquérir une conscience claire de leur langue, une connaissance
précise et vivante de son fonctionnement, de ses modes de production et de
ses effets, ainsi que le goût et le plaisir d’écrire. » (BO du 28.08.2008)
U Les exercices d’expression orale sont proposés de façon régulière, en liaison avec
les textes, propres à développer les compétences de mémorisation (récitation) et de
communication (lecture à voix haute, compte rendu oral, etc.).
La grammaire
UÊiÃÊÕÛi>ÕÝÊ«À}À>iÃÊiÌÌiÌʽ>VViÌÊÃÕÀʽapprentissage méthodique de la
grammaire, selon une progression qui va du plus simple au plus complexe. La gram-
maire est ainsi traitée dans la seconde partie du manuel : chaque notion, sur une
double-page, permet au professeur d’organiser en classe une séance structurée com-
portant :
– une phase d’observation conçue dans l’objectif de faire comprendre à l’élève le
fonctionnement du fait grammatical dans des phrases ;
– une phase de synthèse avec élaboration d’une leçon ;
4
– une phase d’application, en classe ou à la maison, à partir des exercices proposés.
Un va-et-vient entre les exercices et la leçon est conseillé et constitue un bon appren-
tissage ;
– une phase de réinvestissement, à travers une activité d’écriture proposée, de façon
systématique, à la fin de chaque fiche, et s’appuyant le plus souvent sur une image ;
– un exercice « pour aller plus loin », à partir d’un texte, et non plus à partir de phra-
ses isolées : l’élève sera ainsi à même d’observer comment la grammaire est mise en
œuvre dans les textes et leur donne sens.
UÊ >ÃÊ>Ê«iÀëiVÌÛiÊ`iÊ`iÀÊÃiÃÊDÊ>Ê}À>>Ài]ÊÕÃÊ>ÛÃÊÌiÕÊDÊVÃiÀÛiÀÊÕiÊ
double-page d’étude de la langue au sein des chapitres, si bien que le professeur
peut aussi aborder, s’il le souhaite, la grammaire en lien avec les textes. Les phrases
ou les extraits qui servent de support aux exercices sont tirés des œuvres étudiées ou
sont en rapport avec la thématique du chapitre.
L’orthographe
UÊTous les chapitres comportent au moins une double-page d’histoire des arts, en lien
avec la thématique traitée. Les principaux domaines artistiques sont traités : « arts du
quotidien », « arts du visuel », « arts du spectacle vivant »… Les périodes privilégiées
s’étendent du IXe s. à la fin du XVIIe s. Les thématiques sont variées ; une part importante a
été consacrée à la section « art, États et pouvoirs » : on y a rattaché notamment l’étude
du château et celle de la comédie-ballet, conçue comme un divertissement royal.
Avant-propos 5
UÊ1iÊÕÛi>ÕÌjÊ`>ÃÊ>ÊViVÌÊRives bleues : quatre dossiers à dimension cultu-
relle et artistique permettent un travail en transversalité, à partir de supports artisti-
ques et littéraires riches et variés.
UÊÊiÝÃÌiÊj}>iiÌÊ\
– un classeur de 16 transparents (éd. 2010) avec une exploitation pédagogique com-
plète ;
– un DVD-rom proposant des extraits de films et de pièces de théâtre, en lien avec le
programme traité dans le manuel (par exemple, Les Fourberies de Scapin de Molière,
mises en scène par Pierre Fox ; Le Bourgeois gentilhomme, mis en scène par Martin
Fraudreau ; Pirates de Roman Polanski ; Deux Frères et Au nom de la Rose de Jean-
Jacques Annaud), ainsi que les documents iconographiques des transparents.
L’ensemble de ces documents fait l’objet d’une exploitation pédagogique complète
(questionnaires photocopiables / imprimables). Le professeur trouvera les réponses
complètes aux questionnaires, des informations complémentaires et des sugges-
tions qui lui donneront des pistes pour mener en classe les activités proposées.
Les auteurs
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SOMMAIRE
CHAPITRES ET DOSSIERS
1 Entrer en 5e
Repères théoriques et didactiques ......................................................................................................31
Textes ..................................................................................................................................................... 32
Sommaire 7
5 Dossier « Histoire des arts et littérature » :
l’univers romanesque dans l’art médiéval
Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... 77
Textes et images .................................................................................................................................... 77
8
10 Le mythe de Robinson
Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... 123
Textes et images ................................................................................................................................. 125
Je lis une œuvre complète ................................................................................................................. 129
Histoire des arts .................................................................................................................................. 132
Étude de la langue ............................................................................................................................. 132
Activités d’oral .................................................................................................................................... 134
Évaluation ............................................................................................................................................ 135
400 exercices
Grammaire .......................................................................................................................................... 174
Conjugaison et valeur des temps ...................................................................................................... 198
Orthographe ....................................................................................................................................... 216
Vocabulaire .......................................................................................................................................... 222
Méthode .............................................................................................................................................. 233
Sommaire 9
PROGRAMME DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS
Les extraits qui suivent sont tirés du Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.
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à la logique, ainsi qu’à l’intuition ; elle participe par conséquent pleinement à la structuration de la
pensée. Les termes grammaticaux (sujet, verbe, complément, proposition principale, pronom rela-
tif…) constituent en outre des repères communs dans la conscience de la langue. Ils doivent être
soigneusement expliqués pour être systématiquement acquis. Les connaissances grammaticales
apprises en français servent aussi à l’apprentissage des autres langues.
Les séances consacrées à l’étude de la langue sont conduites selon une progression méthodique
et peuvent n’être pas étroitement articulées avec les autres composantes de l’enseignement du
français. L’attention portée aux faits de langue a également sa place et son utilité dans le cadre
des travaux de lecture et d’écriture, qui fournissent l’occasion, selon leurs perspectives propres, de
renforcer la compréhension et la mise en pratique des connaissances acquises.
Le programme de grammaire répartit les objets d’étude par année, pour harmoniser les appren-
tissages entre les classes et éviter les répétitions pour les élèves. La progression est ainsi soigneu-
sement ménagée. Cependant, certaines notions peuvent être abordées à différents niveaux selon
leur degré de complexité. Cela n’exclut pas les révisions jugées nécessaires par le professeur selon
les besoins identifiés chez ses élèves.
Au collège, le programme privilégie l’apprentissage de la grammaire de la phrase.
Quelques-uns des apports majeurs de la linguistique sont introduits à partir de la classe de Qua-
trième dans la mesure où ils sont exprimables en termes simples et clairs et où ils désignent des
faits de langue dont la compréhension est primordiale (la cohérence textuelle et l’énonciation). Il va
de soi que tous les faits de langue peuvent être abordés et utilisés pour les activités de lecture et
d’écriture sans attendre qu’ils fassent l’objet d’une étude préconisée par le programme.
Le plan que propose le programme pour chaque année n’est pas destiné à être suivi tel quel : l’or-
dre est celui que décide librement le professeur, l’essentiel étant que toutes les notions figurant au
programme aient été enseignées en classe et assimilées par les élèves.
2. Orthographe
Savoir orthographier correctement un texte constitue, socialement et professionnellement, une
compétence essentielle. Le professeur de français accorde donc une attention constante à l’acqui-
sition d’une bonne maîtrise de l’orthographe par ses élèves. Il s’assure notamment de leur capacité
d’orthographier correctement leur propre texte.
L’acquisition de la compétence orthographique est indissociable des savoirs acquis dans les séances
consacrées à la grammaire et au lexique. Elle rend nécessaire un apprentissage raisonné et régulier,
étroitement articulé avec ces séances : le professeur veille à la mémorisation des règles essentiel-
les et à leur réinvestissement dans des activités d’écriture variées. L’acquisition de la compétence
orthographique dépend aussi de la capacité de l’élève à réfléchir sur ce qu’il écrit lui-même et sur
ce qui est écrit par d’autres : des activités sont fréquemment organisées à cette fin. En particulier,
le professeur conduit l’élève à revenir sur ses erreurs, à les identifier, à les analyser et à les corriger.
L’élève apprend par ailleurs à consulter et à utiliser régulièrement et méthodiquement le diction-
naire, le manuel de grammaire, le guide de conjugaison ou encore à se servir, avec discernement
et sans y voir un outil qui le dispenserait de la réflexion, d’un logiciel de correction orthographique
adapté.
Les formes d’évaluation de l’orthographe sont multiples et, usant de la liberté pédagogique qui lui
est laissée, le professeur saura trouver les plus pertinentes pour sa classe. Les réécritures constituent
une forme d’évaluation de la compétence orthographique intéressante, qu’il s’agisse pour l’élève
de récrire son propre texte ou celui d’autrui. Parmi tous les types de dictées auxquels le professeur
peut avoir recours (dictée-copie, dictée dialoguée…), la dictée de contrôle est une modalité indis-
pensable d’évaluation de la compétence orthographique. Soigneusement choisie, elle est propre
à concentrer l’attention de l’élève sur ce qu’il écrit. Le professeur en fait un exercice motivant et
stimulant. À cette fin, il précise soigneusement les critères d’évaluation et établit une progression
en fonction des difficultés propres à ses classes.
NB : pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de
l’orthographe proposées par le rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvées
par l’Académie française (Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990). Pour
l’évaluation, il tient également compte des tolérances grammaticales et orthographiques de l’ar-
rêté du 28 décembre 1976 (Journal officiel de la République française du 9 février 1977).
Programme de français 11
3. Lexique
Le travail sur le lexique est une préoccupation constante dans le cadre de l’enseignement du fran-
çais au collège. La maîtrise de la langue française, c’est-à-dire la capacité à exprimer sa pensée, ses
sentiments et à comprendre autrui, à l’écrit comme à l’oral, suppose une connaissance précise du
sens des termes utilisés, de leur valeur propre en fonction des contextes et du niveau de langue
auquel ils appartiennent. D’année en année, le collège devient l’espace de cet apprentissage et de
son approfondissement.
Toutes les activités de l’enseignement du français – écriture, lecture, oral, réflexion sur la langue – y
concourent, mais le lexique doit lui-même faire l’objet d’un apprentissage régulier et approfondi,
donnant lieu à des recherches systématiques et à des évaluations. Il convient de développer des
activités spécifiques autour du lexique, afin de favoriser son acquisition et d’envisager les différen-
tes relations, sémantiques ou formelles, qui le structurent. Les approches de l’analyse du lexique
sont diversifiées : familles de mots, morphologie, étymologie, évolution historique du sens d’un
mot, dérivation et composition, champ lexical, champ sémantique, homophonie / homonymie,
synonymie, antonymie, polysémie, niveau de langue.
Le programme fixe, année après année, les notions et les domaines dont l’élève doit s’approprier le
lexique. La progression définit des contenus par année qui donnent lieu à des travaux spécifiques
approfondis, sans pour autant en exclure l’approche à d’autres moments du cycle. Le professeur
s’attache particulièrement, dès la classe de Quatrième et surtout en Troisième, à élargir progres-
sivement le vocabulaire abstrait, en relation avec le maniement des idées et la structuration de la
pensée, afin de faciliter la transition du collège au lycée. Il conduit également les élèves à repérer
et comprendre, au-delà du sens explicite d’un terme, d’autres effets de sens.
L’usage des dictionnaires, sous quelque forme que ce soit, en version imprimée ou numérique,
est encouragé par une pratique constante, tant pour aider à la réalisation des activités menées en
classe que pour éveiller la curiosité des élèves et susciter leur goût de l’expression juste. Le dic-
tionnaire constitue un outil de travail : il assure la correction orthographique et il permet d’explorer
l’univers des mots afin de les utiliser à bon escient.
II. La lecture
1. Fonder une culture humaniste
Au collège, l’élève doit acquérir une culture que l’environnement social et médiatique quotidien ne
suffit pas toujours à construire. L’enseignement du français donne à chacun les éléments maîtrisés
d’une culture nécessaire à la compréhension des œuvres littéraires, cinématographiques, musicales
et plastiques. Les lectures conduites en classe permettent d’initier aux mythes, contes et légendes,
aux textes fondateurs et aux grandes œuvres du patrimoine. Elles sont aussi associées au travail sur
le lexique et à la découverte des formes et des genres littéraires. Elles suscitent la réflexion sur la
place de l’individu dans la société et sur les faits de civilisation, en particulier sur le fait religieux.
Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au titre de la culture humaniste
(pilier 5), que, tout au long de la scolarité au collège, les élèves soient « préparés à partager une
culture européenne par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité (Iliade et Odyssée,
récits de la fondation de Rome, la Bible) » et que soit ménagée en classe une « première approche
du fait religieux en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui sur des
textes fondateurs (en particulier des extraits de la Bible et du Coran) dans un esprit de laïcité res-
pectueux des consciences et des convictions ».
L’enseignement du français fait découvrir et étudier différentes formes de langage : celui de la litté-
rature, de l’information, de la publicité, de la vie politique et sociale. Dans tous les cas, le professeur
cherche à susciter le goût et le plaisir de lire.
Année après année, selon une progression chronologique qui permet d’établir des relations avec le
programme d’histoire, les élèves sont conduits à lire et à étudier des œuvres littéraires. Ils appren-
nent d’une part à les situer dans un contexte historique et culturel, d’autre part à les analyser en
fonction des genres et des formes auxquels elles appartiennent. Ces démarches conjointes leur
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permettent de percevoir de manière vivante les échos que les œuvres entretiennent entre elles à
travers le temps. Les relations avec les autres formes d’art, liées au contexte culturel ou à des thè-
mes, sont mises en évidence pour construire une culture structurée et partagée.
La lecture des images, fixes ou animées, contribue également à la fondation d’une culture huma-
niste. Elle favorise la compréhension des œuvres littéraires étudiées en privilégiant des prolonge-
ments artistiques et en affinant la perception des contextes historiques et culturels.
3. La lecture de l’image
L’image, fixe ou mobile, constitue, pour l’enseignement en général et celui du français en particulier,
une ressource précieuse à plus d’un titre : en fournissant à l’élève des représentations du monde
présent et passé, elle contribue efficacement à la constitution de sa culture et de son imaginaire ;
elle favorise l’expression des émotions et du jugement personnel ; elle peut en outre consolider
l’apprentissage de méthodes d’analyse. Selon les préconisations du socle commun de connaissan-
ces et de compétences (pilier 5), « une connaissance d’œuvres cinématographiques majeures du
patrimoine français, européen et mondial » est encouragée.
Dans une démarche comparable à la lecture des textes, l’image est analysée en tant que langage.
Il importe de faire percevoir aux élèves, confrontés chaque jour à une abondance d’images
Programme de français 13
variées, que celles-ci sont des représentations porteuses de sens et que souvent leur visée peut
être explicitée. Face à l’image, comme face au texte, les élèves doivent apprendre à s’interroger
sur ce qu’ils voient et à observer l’image avant d’en parler. On pourra alors les amener à passer
d’une approche intuitive à une interprétation raisonnée en les initiant progressivement à quelques
notions d’analyse.
De la Sixième à la Troisième, l’approche de l’image est toujours mise en relation avec des pratiques
de lecture, d’écriture ou d’oral. La lecture de l’image a sa place en préparation, accompagnement,
prolongement des textes et domaines abordés durant l’année. Elle permet également un accès à
l’histoire des arts.
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de langue approprié. Il les encourage régulièrement à expliciter leur pensée et à se soucier d’être
compris de leur auditoire. Il crée des situations propices à un véritable échange entre eux.
L’oral s’enseigne comme l’écrit. Le professeur met donc en place des exercices variés et progres-
sifs qui permettent aux élèves d’améliorer la qualité de l’expression, de travailler la mise en voix,
la gestuelle et l’occupation de l’espace. C’est dans ce cadre que prennent place en particulier la
récitation (en liaison avec les textes étudiés), la lecture à haute voix, l’exposé, le compte rendu, les
échanges organisés.
Ces exercices donnent lieu à une évaluation.
Programme de français 15
VI. Les technologies de l’information et de la communication (TIC)
L’enseignement du français au collège prend sa part dans l’apprentissage des TIC : il se saisit de ces
outils dans ce qu’ils ont de plus pertinent pour son propre contenu disciplinaire.
Le professeur a recours au traitement de texte, lequel permet une visualisation particulière du texte,
modifiant le rapport de l’élève à celui-ci, pour son élaboration, sa construction, sa présentation et
sa diffusion.
Une initiation aux ressources documentaires sur supports informatiques, audiovisuels et multimé-
dias est recommandée : l’élève apprend à se repérer dans cette immense bibliothèque mondiale, à
trier et hiérarchiser des informations, à adopter une attitude critique et responsable vis-à-vis d’elles
et à adapter sa lecture au support retenu.
I. L’étude de la langue
1. Grammaire
L’analyse de la phrase :
– la phrase complexe : la coordination et la juxtaposition ;
– la phrase complexe (suite) : la subordination (repérer la principale et les subordonnées) ;
– les propositions subordonnées relatives et les propositions subordonnées conjonctives (première
approche : les distinguer selon que le subordonnant a ou n’a pas de fonction dans la subordonnée
qu’il introduit) ;
– la subordonnée interrogative indirecte (totale ou partielle) ;
– le discours rapporté : le discours direct.
La conjugaison :
– le subjonctif présent ;
– la voix active et la voix passive.
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Les valeurs des temps verbaux :
– les valeurs des temps composés (l’accompli et l’antériorité).
2. Orthographe
Orthographe grammaticale :
– l’accord du participe passé des verbes avec les auxiliaires être et avoir (cas complexes, à l’exclu-
sion des verbes pronominaux) ;
– les verbes du premier groupe présentant des particularités orthographiques (verbes en -cer /
-ger / -eler / -eter / -yer…) ;
– la morphologie de certains verbes irréguliers : aller, asseoir, dire, faire, savoir, vouloir…
– les adjectifs qualificatifs de couleur.
Orthographe lexicale :
– les principales prépositions ;
– les préfixes et suffixes usuels d’origine latine ;
– les préfixes usuels d’origine grecque.
Quelques homonymes ou homophones :
– distingués par l’accent : ou / où ; ça / çà ;
– autres : sans / s’en ; dans / d’en ; peu / peut ; ni / n’y ; si / s’y / ci…
3. Lexique
L’étude du lexique vise à enrichir le vocabulaire des élèves de façon structurée à partir de réseaux
de mots. Ces réseaux se rapportent à des domaines lexicaux définis pour chaque niveau. Ils se
construisent à l’aide de notions lexicales dont la progression se poursuit au cours des quatre années
de collège.
Domaines lexicaux :
– vocabulaire des sensations ;
– vocabulaire des valeurs (références à une société ou à une période découverte à travers les œuvres
étudiées en classe) ;
– vocabulaire des genres littéraires (roman, comédie).
Notions lexicales :
– polysémie ;
– sens propre et sens figuré ;
– figures de style (comparaison et métaphore : initiation) ;
– histoire des mots ;
– mots génériques / mots spécifiques.
Ces notions sont utilisées en complément de celles étudiées les années précédentes.
Pour mettre ce travail en cohérence avec les activités de lecture et d’écriture, le professeur construit
des réseaux de mots à partir d’entrées lexicales choisies en relation avec les œuvres étudiées.
Il peut, par exemple, privilégier les pistes suivantes :
– le portrait physique et moral ;
– l’univers médiéval ;
– paysages et décors ;
– le rire.
Programme de français 17
II. La lecture
La progression pédagogique du professeur s’attache à traiter toutes les entrées du programme de
lecture, certaines pouvant faire l’objet de plusieurs lectures d’œuvres. Les œuvres qu’elle retient
sont étudiées en œuvre intégrale ou par groupements de textes en classe ; elles peuvent aussi faire
l’objet d’une lecture cursive en dehors du temps scolaire.
Un projet d’organisation raisonnable au regard des objectifs poursuivis par ces programmes com-
prendra la lecture d’au moins trois œuvres intégrales et trois groupements de textes étudiés en
classe, et trois œuvres lues en lecture cursive en dehors du temps scolaire.
Pour certaines œuvres, une version modernisée ou adaptation de qualité est recommandée ; un
astérisque les signale.
Le programme rassemble des propositions parmi lesquelles le professeur est libre de faire des
choix à l’intérieur des rubriques, selon le niveau de sa classe et son projet d’enseignement.
2. Récits d’aventures
Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, une œuvre choisie, par exemple, parmi les
œuvres suivantes :
– Le Livre des merveilles de Marco Polo ;
– Robinson Crusoé* de Daniel Defoe ;
– L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson ;
– un roman de Jules Verne ;
– Croc-Blanc, L’Appel de la forêt de Jack London ;
– Le Lion de Joseph Kessel ;
– Vendredi ou la Vie sauvage de Michel Tournier ;
– Mondo et autres histoires de J. M. G. Le Clézio.
4. Théâtre : la comédie
Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, au choix :
– une comédie de Molière, choisie, par exemple, parmi les pièces suivantes : Le Bourgeois gentil-
homme, Les Fourberies de Scapin, Le Malade imaginaire ;
– une comédie courte choisie, par exemple, parmi celles des auteurs suivants : Georges Feydeau,
Georges Courteline ou Jules Renard.
18
5. Étude de l’image
En classe de Cinquième, le professeur s’intéresse prioritairement à la représentation des époques
médiévale et classique.
Il poursuit l’étude des fonctions de l’image, en insistant sur la fonction descriptive.
Il propose aux élèves une première approche des rapports entre texte et image (illustration, com-
plément, contrepoint), par exemple lors de l’analyse d’enluminures.
Les notions étudiées en Sixième sont complétées par l’étude des angles de prise de vue, des
couleurs et de la lumière.
3. Travaux d’écriture
– récits rendant compte d’une expérience personnelle incluant l’expression de sentiments ;
– descriptions de lieux divers ;
– portraits de personnages réels, imaginaires ou inspirés d’une œuvre étudiée ;
– dialogues fictifs ou réels, invention ou transcription d’une interview ;
– récits inspirés par les œuvres étudiées : épisode d’un récit de chevalerie ou d’un récit d’aventures,
court fabliau ;
– scènes de théâtre comique imitées des œuvres lues ;
Programme de français 19
– textes poétiques variés : initiation à l’écriture poétique contrainte ou libre ;
– écrits à partir de supports divers permettant de développer des qualités d’imagination (images,
objets, documents audiovisuels), notamment en relation avec les œuvres étudiées dans le cadre de
l’histoire des arts.
Une écriture longue peut être envisagée de façon individuelle ou collective, notamment la rédac-
tion d’un fabliau.
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ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT
DE L’HISTOIRE DES ARTS
Les extraits qui suivent sont tirés du Bulletin officiel n° 32 du 28 août 2008.
Préambule
La formation artistique et culturelle des jeunes à l’école s’inscrit aujourd’hui dans un contexte mar-
qué par la diversité des formes d’art, des démarches pédagogiques et des publics. Cette formation
artistique fondée sur l’exercice d’une pratique effective, éclairée par la rencontre avec des œuvres,
et associée à des apprentissages techniques, s’enrichit désormais d’une nouvelle dimension avec
l’introduction d’un enseignement continu, progressif et cohérent de l’histoire des arts, tout au long
de la scolarité de l’élève.
Définition du champ
Lieu de rencontre avec les œuvres et les créateurs, l’histoire des arts couvre la période qui va de la
préhistoire aux temps actuels, en abordant des aires géographiques et culturelles variées (régiona-
les, nationales, européennes, mondiales). Elle concerne au moins six grands domaines artistiques :
les arts de l’espace, les arts du langage, les arts du quotidien, les arts du son, les arts du spectacle
vivant, les arts du visuel.
L’histoire des arts intègre l’histoire de l’art par le biais des arts de l’espace, des arts du visuel et des
arts du quotidien. Elle lui ménage ainsi une place importante dans un ensemble plus vaste, croisant
les domaines, les genres et les frontières qui répond à l’évolution des arts contemporains.
L’enseignement de l’histoire des arts se fonde sur la reconnaissance de la multiplicité des sources,
des influences et des approches ; il associe l’analyse du sens à celle des formes, des techniques,
des usages.
I. Dispositions générales
Définitions
L’enseignement de l’histoire des arts est obligatoire pour tous les élèves de l’école primaire, du col-
lège et du lycée (voies générale, technologique et professionnelle). C’est un enseignement fondé
sur une approche pluridisciplinaire et transversale des œuvres d’art.
L’enseignement de l’histoire des arts implique la conjonction de plusieurs champs de connaissan-
ces. Il s’appuie sur trois piliers : les « périodes historiques », les six grands « domaines artisti-
ques » et la « liste de référence » pour l’école primaire ou les « listes de thématiques » pour le
collège et le lycée.
22
– les « arts du quotidien » : arts appliqués, design, métiers d’art ; arts populaires, etc. ;
– les « arts du son » : musique vocale, musique instrumentale, musique de film et bruitage, techno-
logies de création et de diffusion musicales, etc. ;
– les « arts du spectacle vivant » : théâtre, musique, danse, mime, arts du cirque, arts de la rue,
marionnettes, arts équestres, feux d’artifice, jeux d’eau, etc. ;
– les « arts du visuel » :
– arts plastiques (architecture, peinture, sculpture, dessin et arts graphiques, photographie, etc.) ;
illustration, bande dessinée ;
– cinéma, audiovisuel, vidéo, montages photographiques, dessins animés, et autres images ;
– arts numériques. Pocket films. Jeux vidéo, etc.
Ces domaines artistiques sont explorés dans leurs manifestations patrimoniales et contemporaines,
populaires et savantes, nationales et internationales, occidentales et non occidentales. Sur le plan
technique, ils sont abordés dans leurs productions artisanales et industrielles, traditionnelles et
innovantes.
I. Objectifs
L’enseignement de l’histoire des arts a pour objectifs :
– d’offrir à tous les élèves, de tous âges, des situations de rencontres, sensibles et réfléchies, avec
des œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes époques et civilisations ;
– de les amener à se construire une culture personnelle à valeur universelle fondée sur des œuvres
de référence ;
– de leur permettre d’accéder progressivement au rang d’« amateurs éclairés », maniant de façon
pertinente un premier vocabulaire sensible et technique, maîtrisant des repères essentiels dans le
temps et l’espace et appréciant le plaisir que procure la rencontre avec l’art ;
– de les aider à franchir spontanément les portes d’un musée, d’une galerie, d’une salle de concert,
d’un cinéma d’art et d’essai, d’un théâtre, d’un opéra, et de tout autre lieu de conservation, de
création et de diffusion du patrimoine artistique ;
– de donner des éléments d’information sur les métiers liés aux domaines des arts et de la culture.
II. Organisation
UÊÉtude des œuvres
L’enseignement de l’histoire des arts est fondé sur l’étude des œuvres. Cette étude peut être effec-
tuée à partir d’une œuvre unique ou d’un ensemble d’œuvres défini par des critères communs (lieu,
genre, auteur, mouvement, etc). Les œuvres sont analysées à partir de quatre critères au moins : for-
mes, techniques, significations, usages. Ces critères peuvent être abordés selon plusieurs plans
d’analyse, notamment :
– formes : catégories, types, genres, styles artistiques ; constituants, structure, composition, etc. ;
– techniques : matériaux, matériels, outils, supports, instruments ; méthodes et techniques corpo-
relles, gestuelles, instrumentales, etc. ;
– significations : message (émis, reçu, interprété) ; sens (usuel, général, particulier ; variations
dans le temps et l’espace) ; code, signe (signifiant / signifié) ; réception, interprétation, décodage,
décryptage, etc. ;
– usages : fonction, emploi ; catégories de destinataires et d’utilisateurs ; destination, utilisation,
transformation, rejets, détournements, etc.
U Interdisciplinarité
L’enseignement de l’histoire des arts est d’abord mis en œuvre dans le cadre des disciplines des
« humanités » (enseignements artistiques, français, histoire-géographie-éducation civique, langues
et cultures de l’Antiquité, langues vivantes, philosophie). Il peut également s’inscrire dans le cadre
des enseignements scientifiques et techniques comme de l’éducation physique et sportive.
Il fait l’objet d’un volet spécifique dans les programmes des différents champs disciplinaires ensei-
gnés aux trois niveaux scolaires (école primaire, collège, lycée).
U Prolongements possibles
L’enseignement de l’histoire des arts peut s’articuler avec des dispositifs complémentaires aux
enseignements qui permettraient d’approfondir certaines thématiques abordées :
– ateliers artistiques, classes à projet artistique et culturel (PAC), dispositifs écoles, collèges, lycéens
au cinéma, classes patrimoine, projet pluridisciplinaire à caractère professionnel (PPCP), travaux
personnels encadrés (TPE), etc. ;
– volet artistique et culturel de l’accompagnement éducatif ;
– résidences d’artistes, galeries d’établissement, etc.
À tous les niveaux de la scolarité, l’enseignement de l’histoire des arts s’insère dans le volet artisti-
que et culturel du projet d’école et d’établissement.
U Partenariat
L’enseignement de l’histoire des arts est l’occasion de nouer un partenariat avec :
✶ les institutions artistiques et culturelles de l’État :
– les établissements de formation (universités et établissements d’enseignement supérieur dépen-
dants du ministère en charge de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation natio-
nale : écoles d’architecture ; écoles d’art ; écoles d’arts appliqués, design, métiers d’art ; écoles
de cinéma et audiovisuel ; écoles et conservatoires de musique, d’art dramatique, de danse, etc.) ;
– les établissements publics à vocation artistique et culturelle dépendant du ministère en charge
de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale et, le cas échéant, d’autres
ministères (Défense, Agriculture, Équipement) : musées, bibliothèques, lieux d’exposition et de
spectacles, archives, médiathèques, cinémathèques, etc.) ;
✶ les ensembles patrimoniaux, lieux de mémoire, chantiers de fouilles archéologiques, villes d’Art
et d’Histoire, et d’une façon générale, l’ensemble des bâtiments civils, religieux, militaires et des
ouvrages d’art, présentant un intérêt pour l’histoire des arts ;
✶ les collectivités territoriales et les dispositifs artistiques et culturels qu’elles financent ;
✶ l’ensemble des structures artistiques et culturelles dont l’État exerce ou partage la tutelle avec
les collectivités territoriales. Ces structures, dès lors qu’elles bénéficient de subventions d’État, ont
désormais l’obligation de développer une action éducative ;
✶ les associations et les acteurs qualifiés et habilités des domaines artistiques et culturels.
24
Les directions régionales des affaires culturelles, services déconcentrés de l’État, sont les interlocu-
teurs naturels des autorités de l’Éducation nationale, pour mettre en œuvre ces partenariats à tous
les niveaux du territoire.
II. Organisation
L’enseignement de l’histoire des arts au collège s’inscrit dans la continuité de l’enseignement assuré
à l’école primaire, dont il suit et approfondit les principes.
Toutes les disciplines scolaires contribuent à l’enseignement de l’histoire des arts, en cohérence
avec les volets « histoire des arts » de leur programme disciplinaire. Assuré en premier lieu par les
disciplines constitutives de la culture humaniste, l’enseignement de l’histoire des arts représente un
quart du programme d’histoire et la moitié des programmes d’éducation musicale et d’arts plasti-
ques. Il est également mis en œuvre dans le cadre des enseignements scientifiques et techniques
et de l’éducation physique et sportive.
Chaque professeur s’attache à l’histoire et à l’analyse d’un domaine artistique privilégié mais ne
s’interdit pas d’explorer les autres domaines.
Les trois piliers de l’enseignement de l’histoire des arts au collège sont définis comme suit :
26
Situées au croisement des regards disciplinaires, ces thématiques permettent d’aborder les œuvres
sous des perspectives variées et de les situer dans leur contexte intellectuel, historique, social,
esthétique, etc. Elles font émerger des interrogations et des problématiques porteuses de sens.
Elles éclairent et fédèrent les savoirs acquis dans chaque discipline autour d’une question com-
mune et favorisent ainsi les échanges et les débats.
28
III. Acquis attendus
À la fin du collège, l’élève aura étudié un certain nombre d’œuvres relevant de la liste des thémati-
ques, appartenant aux six grands domaines artistiques, en relation avec les périodes historiques.
Ce faisant, l’élève aura acquis des connaissances, des capacités et des attitudes.
U Des connaissances
L’élève possède :
– une connaissance précise et documentée d’œuvres appartenant aux grands domaines artisti-
ques ;
– des repères artistiques, historiques, géographiques et culturels ;
– des notions sur les langages et les techniques de production des grands domaines artistiques et
un vocabulaire spécifique.
U Des capacités
L’élève est capable :
– de situer des œuvres dans le temps et dans l’espace ;
– d’identifier les éléments constitutifs de l’œuvre d’art (formes, techniques, significations, usages) ;
– de discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l’analyse ;
– d’effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis (lieu, genre, forme,
thème, etc.) ;
– de franchir les portes d’un lieu artistique et culturel, de s’y repérer, d’en retirer un acquis person-
nel ;
– de mettre en œuvre des projets artistiques, individuels ou collectifs.
U Des attitudes
Elles impliquent :
– créativité et curiosité artistiques ;
– concentration et esprit d’initiative dans la mise en œuvre de projets culturels ou artistiques, indi-
viduels ou collectifs ;
– ouverture d’esprit.
32
ventres (l. 6) ; I danse sur la pointe des pieds loupe), les animaux (chevreau, perroquet), les
(l. 10) ; P dort sur une patte (l. 14-15). éléments naturels qui leur donnent chaleur et
3. a. Le nom de Mondo est associé à la monta- eau (rayon de soleil, source)°Ê/ÕÌÊViʵÕÊ>ÃÃÕÀiÊ
}iÊiÌÊDÊ>ÊÕiÊÊÉÊ"ÊÉÊ ®]ÊViÕÊ`ÕÊÛiÊ iÊ leur survie est ainsi nommé.
à une montagne également, car il comporte un 3. Le mot papillon est découvert à l’occasion
M. d’une méprise : Vendredi, trompé par l’immobi-
b. Le nom de Mondo, comme celui du vieil lité du papillon, l’a d’abord pris pour une mar-
homme, est associé à des éléments naturels guerite, réalité qu’il a déjà appris à nommer.
qui rappellent leurs origines (celle où je suis né, ½iÛÊ`ÕÊ«>«ÊL}iÊ,LÃÊDÊÀiVÌwiÀÊ
°ÊÎή°Ê>ÊÕiÊ«iÕÌÊÀiÛÞiÀÊDʽÀ}iÊÞÃÌj- cette première nomination et à introduire le
ÀiÕÃiÊ`iÊ`]ʵÕ]ÊÌiÊÕÊkÌÀiÊÕ>Ài]ʽiÃÌÊ mot papillon. Vendredi établit de ce fait un lien
venu de nulle part. entre les deux éléments qu’il a confondus : un
papillon, c’est une marguerite qui vole (l. 20).
iÌÌiÊ `jwÌÊ «Ài`Ê >ÃÊ >Ê vÀiÊ `½ÕiÊ
Des mots pour dire le monde métaphore.
34
b.Ê ÃÌViÊÛiÀViiÊÕÊÛiÀÃÃi>ÕÊ¶Ê ÃÌVi enfants (l. 12), du jugement porté sur l’auteur
[bavard des fables (il n’a pas de talent]ʰʣǮ°Ê >ÃÊiÃÊ
ÕÊLÕÛ>À`]ÊÕÊL>ÛÀ]ÊÕÊ>ÛÀʶ `iÕÝÊV>Ã]ÊiÊÕ}iiÌÊiÃÌÊj}>ÌvÊiÌÊÛÃiÊDÊ>vwÀ-
ÃÌViÊV>V >ÌÊÕÊV V>ÌÊ¶Ê ÃÌViÊ>ÀÌiÊ¶Ê iÀÊ >Ê ÃÕ«jÀÀÌjÊ ÌiiVÌÕiiÊ `iÊ ,ij]Ê µÕÊ
ÃÌViÊ>ÀÌÌiʶ ÌiÌÊ DÊ >vwÀiÀÊ ÃÊ >ÕÌÀÌjÊ `iÛ>ÌÊ iÀiÌÌi°Ê
ÃÌViÊ«>iÌÌiÊÕÊ«>ÌÌiʶ iÌÌiÊ `iÀmÀi]Ê ÌÀmÃÊ «À>}>̵Õi]Ê iÃÌiÊ
que l’auteur aurait dû s’abstenir d’écrire les
fables, car il leur faut maintenant les apprendre
(l. 30-31) : elle le tient pour responsable de la
Les mots pour rire situation dans laquelle ils se trouvent.
4.Ê,ijÊ>ÌÌÀLÕiÊDÊ>Êv>LiÊÊiÊ ÀLi>ÕÊiÌÊiÊ
,i>À`ÊÊÕÊÃiÃÊÌÀmÃÊVVÀiÌÊ\Ê>ÊÀ>iʵսÊ
Georges Feydeau, Fiancés en herbe énonce est liée à son expérience d’enfant, à qui
Livre de l’élève, p. 22-23 on apprend les bonnes manières à table (il ne
faut pas parler aux gens quand on a du fromage
OBJECTIFS dans la bouche, l. 36-37). La reformulation qu’il
■ Lire un texte de théâtre. propose ignore le rôle joué par le renard, seule
■Ê jVÕÛÀÀÊÕÊ>ÕÌiÕÀÊ`iÊVj`iÛ>Õ`iÛiÊ\Ê la situation du corbeau a retenu son attention,
iÀ}iÃÊiÞ`i>Õ° parce qu’elle lui rappelle sans doute des situa-
■Ê>ÞÃiÀÊiÊVµÕiÊ`iÊÌð ÌÃÊ ÛjVÕiÃ°Ê iÌÌiÊ Àj«µÕiÊ iÃÌÊ VµÕiÊ V>ÀÊ
iiÊ ÌÀiÊ ½«ÃÃLÌjÊ `iÊ ,ijÊ `½>VVj`iÀÊ
➜ PRÉPARER LA LECTURE
>ÕÊÃiÃÊÃÞLµÕiÊ`iÊ>Êv>LiÊ\ÊÊiÊV«Ài`Ê
1.Ê1ÊÌiÝÌiÊ`iÊÌ j@ÌÀiÊÃiÊÀiV>ÌÊ>ÕÊv>ÌʵսÊ
«>Ãʽ>«}Õi°Ê iÊÃÕ}iÊÃÊ«ÌÊ`iÊÛÕiÊ
est composé de dialogues (chacun des person-
iv>Ì]Ê >ÀÃÊ kiÊ µÕ½Ê ýiÝ«ÀiÊ `iÛ>ÌÊ
>}iÃÊVÕÌiÕÀÃÊjÌ>ÌÊ`iÌwjÊ«>ÀÊÃÊÊ>ÕÊ
iÀiÌÌiÊ>ÛiVÊ>ÕÌÀÌj]ÊÛÕ>ÌÊ«>À>ÌÀiÊ>ÛiÀÌÊ
début de chaque réplique) et de didascalies
et sûr de lui devant sa compagne plus jeune.
(indications de décor et de jeu, destinées à la
représentation). LIRE UNE COMÉDIE COURTE
DE GEORGES FEYDEAU
➜ COMPRENDRE LE TEXTE a. Les deux enfants s’imaginent mariés lorsqu’ils
1.Ê iÃÊ «iÀÃ>}iÃÊ ÃÌÊ ,ijÊ iÌÊ iÀiÌÌi]Ê seront grands. La manière dont ils décrivent
deux enfants de 7 ou 8 ans, qui étudient leur vie future montre une répartition des rôles
ÕiÊ v>LiÊ `iÊ >Ê Ì>iÊ \Ê Ê iÊ ÀLi>ÕÊ iÌÊ entre mari et femme très conventionnelle et
iÊ ,i>À`Ê °Ê iÊ ÃÊ ÌÊ `iÃÊ `vwVÕÌjÃÊ DÊ conforme au modèle bourgeois de l’époque :
mémoriser le texte, ils s’interrogent sur la fable le mari travaille et l’épouse reste à la maison ;
et son auteur. iÊVÕ«iÊmiÊÕiÊÛiÊÃV>iÊÙÊÃiÊÃÕVVm`iÌÊ
2.Ê iÃÊ `iÕÝÊ «iÀÃ>}iÃÊ ½`iÌwiÌÊ «>ÃÊ >Ê `iÀÃÊiÌÊëiVÌ>Við
Ì>iÊViÊjÌ>ÌÊiÊÊ`iʽ>ÕÌiÕÀÊ\ÊÃÊ b.Ê *ÕÀÊ ÛiÌiÀÊ ViÌÌiÊ ÛiÊ vÕÌÕÀi]Ê iÃÊ `iÕÝÊ
iÊ VÃ`mÀiÌÊ ViÊ ÕÊ Ê VÕ°Ê ÃÊ enfants se réfèrent au modèle parental : leur
>>ÞÃiÌÊ j}>iiÌÊ ½iÝ«ÀiÃÃÊ Fables de imagination procède par imitation.
La Fontaine comme un nom composé : selon
eux, ce titre est mal choisi en raison du petit ➜ NOM PROPRE ET NOM COMMUN
nombre de fontaines dans les fables ; ils lui 5. Les écrivains dont le nom est issu d’un nom
substitueraient volontiers celui de Fables des VÕÊ ÃÌÊ iÃÊ ÃÕÛ>ÌÃÊ \Ê Õ}miÊ >LV i]Ê
AnimauxÊ °Ê Ó{®°Ê iÌÊ jV >}iÊ ÌÀiÊ µÕiÊ iÃÊ >ÕÀViÊ >Àki]Êi>Ê,>Vi]Ê*iÀÀiÊ Àii]Ê
deux enfants interprètent tous les énoncés en ÕiÃÊ ,i>À`°Ê /ÀÃÊ `½iÌÀiÊ iÕÝÊ «ÀÌiÌÊ `iÃÊ
ý>««ÕÞ>ÌÊ iÝVÕÃÛiiÌÊ ÃÕÀÊ iÊ ÃiÃÊ «ÀiiÀ]Ê noms d’animaux (biche, corneille et renard).
concret, des mots.
3.Ê Ê v>ÕÌÊ `ÃÌ}ÕiÀÊ iÊ Õ}iiÌÊ «ÀÌjÊ ÃÕÀÊ >Ê ➜ À VOUS DE CRÉER DES MOTS COMPOSÉS
v>LiÊ Ê iÊ ÀLi>ÕÊ iÌÊ iÊ ,i>À`Ê ]Ê µÕiÊ ,ijÊ 7. a.ÊV iv`½ ÕÛÀiÊÆÊLVÌiÃÊÆÊ>ÀµÕi«>}iÊÆÊ
trouve très bête (l. 11), bonne pour les petits compte rendu ; timbre-poste.
38
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
Entrez dans l’univers 4.Ê>ÊviiÊV«ÌiÊÀ>VÌiÀÊDÊÃÊ>ÀʵÕiÊiÃÊ
`iÕÝÊV >ÌÃÊÃiÊÃÌÊi«>ÀjÃÊ`iÃÊ`iÕÝÊÃi>ÕÝÊ
des fabliaux ! iÌÊiÃÊÌÊ>}jÃÊ\ÊElle dira que les deux chats
sont arrivés en même temps au moment où elle
Livre de l’élève, p. 24-25
les sortait de la brocheÊ°ÊÓ£ÓÓ®°
1.Ê iÃÊ }iÕÀÃÊ w}ÕÀ>ÌÊ ÃÕÀÊ ViÃÊ >}iÃÊ ÃÌÊ 5.Ê>ÊviiÊ>}iÊiÃÕÌiÊÕiÊÀÕÃiÊiÊ`iÕÝÊ
`iÃÊÕÃViÃÊ iÌÊ `iÃÊ >VÀL>ÌiÃ°Ê -ÕÀÊ ½>}iÊ DÊ Ìi«ÃÊ\Ê`½>LÀ`]ÊiiÊv>ÌÊ«iÕÀÊ>ÕÊVÕÀjʵÕÊÛiÌÊ
}>ÕV iÊ `iÊ >Ê «>}iÊ Ó{]Ê iÊ ÌÀÕL>`ÕÀÊ ÕiÊ `iÊ `½>ÀÀÛiÀ]ÊiÊÕÊ>X>ÌʵÕiÊÃÊ>ÀÊÛiÕÌÊÃiÊ
>ÊÛmi]Ê>VkÌÀiÊ`ÕÊÛ°Ê*>ÀÊiÃÊÌÀÃÊ«iÀ- Ûi}iÀÊ`iÊÕÊiÌÊiÊÌÕiÀÊPartez, Messire, fuyez.
Ã>}iÃÊ >ÕÊ ViÌÀiÊ `iÊ >Ê `ÕLi«>}i]Ê `iÕÝÊ Mon mari veut se venger de vous]Ê °Ê xÓ®Ê ÆÊ iÊ
ÕiÌÊ`½ÕiÊÃÀÌiÊ`iÊy×ÌiÊiÌÊ`½ÕÊÌ>LÕÀ]Ê VÕÀjÊýivÕÌ°Ê*ÕÃ]ÊiiÊÛ>ÊÌÀÕÛiÀÊiÊ>À]ÊiÊÕÊ
iÊÌÀÃmiÊÃiÊÌiÌÊiÊjµÕLÀiÊÃÕÀÊiÃÊ>Ã]Ê `Ã>ÌʵÕiÊiÊVÕÀjÊÛiÌÊ`iÊ«>ÀÌÀÊiÊi«ÀÌ>ÌÊ
«ÃjiÃÊÃÕÀÊ>Ê«ÌiÊ`½j«jiðÊiÊÕÃViʵÕÊ iÃÊ`iÕÝÊ«iÀ`ÀÝÊTon beau curé se sauve avec]Ê
>iÊiÊL>ÊV >«kÌÀiÊiÊ >ÕÌÊ`iÊ>Ê«>}iÊÓxÊ °ÊÈÈ®°Ê iÊ>Ê>ÃÊÌÀÕÛjÊÕiÊÀ>ÃÊ«ÕÀÊiÝ«-
ÕiÊ`iÊ>ÊVÀiÕÃi° µÕiÀÊ>Ê`ë>ÀÌÊ`iÃÊ`iÕÝÊÃi>ÕÝÊiÌÊ`jÌÕÀ-
2.Ê -ÕÀÊ ÌÀÃÊ `iÊ ViÃÊ >}iÃ]Ê iÊ «ÕLVÊ iÃÌÊ «Àj- iÀÊ>ÊVmÀiÊ`iÊÃÊ>ÀÊÃÕÀÊiÊVÕÀj°
ÃiÌÊ\Ê>ÊÃVmiÊÀi«ÀjÃiÌjiÊ`>Ãʽ>}iÊ`iÊ>Ê 6.Ê a.Ê 6VÊ µÕiµÕiÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ ÙÊ iÊ VÌiÕÀÊ
«>}iÊ Ó{Ê ÃiÊ ÃÌÕiÊ `>ÃÊ ÕÊ V @Ìi>ÕÊ iÌÊ iÃÊ >Õ`- ý>`ÀiÃÃiÊ>ÕÊ«ÕLVÊ\ÊMessires, c’est une histoire
ÌiÕÀÃÊ`ÕÊÕÃViÊÃÌÊ`iÊLiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ vraie, toute vraie. Figurez-vous… °Ê£Ó®ÊÆÊVous
µÕʽjVÕÌiÌÊ>ÌÌiÌÛiiÌ]Ê>ÃÃÃÊ>ÕÌÕÀÊ`iÊÕ°Ê l’avez devinéÊ°ÊÎ{®ÊÆÊCette aventure, Messires,
-ÕÀʽ>}iÊiÊ >ÕÌÊ`iÊ>Ê«>}iÊÓx]ÊiÊ«ÕLVÊ`ÕÊ vous le montre une fois de plusÊ°Êä®°ÊiÊ«ÕLVÊ
ÕÃViÊ iÃÌÊ V«ÃjÊ `iÊ Û>}iÃ]Ê µÕÊ `>- iÃÌÊ`jÃ}jÊ«>ÀÊiÊ«ÀÊvousÊÕÊ«>ÀÊiÊÊ
ÃiÌÊ>ÕÊÃÊ`iÊ>ÊVÀiÕÃi°ÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ messires°Ê iÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ «iÀiÌÌiÌÊ `iÊ V>«ÌiÀÊ
Ài«ÀjÃiÌjÃÊ`>Ãʽ>}iÊÃÌÕjiÊ>ÕÊViÌÀiÊ`iÊ>Ê ½>ÌÌiÌÊ`iÃÊ>Õ`ÌiÕÀÃ]ÊiÊÃÕ}>ÌʽÌjÀkÌÊ
«>}iÊÓx]ÊÃ>ÃÊ`ÕÌiÊLiÃÊÃʽÊÃiÊÀjvmÀiÊDÊ iÌÊ>ÊÛjÀ>VÌjÊ`iʽ ÃÌÀi]Ê`iÊiÃÊ«µÕiÀÊ`>ÃÊ
iÕÀÊÛkÌiiÌ]Ê`>ÃiÌÊj}>iiÌ]Ê`iÃÊyiÕÀÃÊDÊ iÊ`jÀÕiiÌÊ`iʽ ÃÌÀi]ÊiÊÕ}iiÌÊÃÕÀÊiÃÊ
>Ê>]ÊÃ>ÃʵÕiÊiÃÊÕÃViÃÊÃiÌÊÛÃLið «iÀÃ>}iÃÊiÌÊ>ÊÀ>i°
b.Ê iÊ Ìi«ÃÊ ÕÌÃjÊ «ÕÀÊ iiÀÊ iÊ ÀjVÌÊ iÃÌÊ iÊ
«ÀjÃiÌ]Ê ViÊ µÕÊ Ài`Ê iÊ ÀjVÌÊ «ÕÃÊ >VÌÕi]Ê «ÕÃÊ
ÛÛ>Ì]Ê ViÊ ÃÊ iÃÊ >Õ`ÌiÕÀÃÊ >ÃÃÃÌ>iÌÊ >ÕÝÊ
L’univers des fabliaux jÛjiiÌÃÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀð
7. *ÕÀÊÌÀ>`ÕÀiÊ>Ê}ÕÀ>`ÃiÊ`iÊ>Êvii]ÊiÊ
Anonyme, « Les Perdrix » VÌiÕÀÊÕÌÃiÊLi>ÕVÕ«Ê`iÊ« À>ÃiÃÊiÝV>>-
Livre de l’élève, p. 28 à 31 ÌÛiÃÊquelle bonne odeur !]Ê°ÊnÊÆÊquelle bonne
saveur !]Ê°ÊÊÆÊExquises !]Ê°Ê£ÎÊÆÊPersonne ! C’est
OBJECTIFS honteux de faire attendre les gens comme ça !Ê
■ÊÌÕ`iÀʽ>ÀÌÊ`ÕÊÀjVÌ° °Ê£x£ÈÊÆÊFinie la première perdrix !]Ê°Ê£]ÊiÌV°®]Ê
■Ê jVÕÛÀÀÊ`iÃÊ«iÀÃ>}iÃÊÌÞ«iÃÊ`iÊv>L>ÕÝ° ÃÕÛiÌÊ >ÃÃVjiÃÊ DÊ `iÃÊ ÌiÀiVÌÃÊ HumÊ !]Ê
°Ê n]Ê Ê ÆÊ ohÊ !]Ê °Ê ££Ê ÆÊ Hop !]Ê °Ê £Ó®Ê ÆÊ `iÃÊ « À>ÃiÃÊ
➜ COMPRENDRE LE TEXTE ÌiÀÀ}>ÌÛiÃÊ «ÕÀÊ ÌÀ>`ÕÀiÊ ÃiÃÊ ÌiÌÃÊ Si
1.ÊiÊv>L>ÕÊV«ÌiÊÌÀÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ\ÊiÊ«>Þ- elle tâtait un peu du reste ?…]Ê°Ê£ÇÊÆÊEt si elle
Ã>ÊL>ÕÌ]ÊÃ>ÊviiÊiÌÊiÊVÕÀj° mangeait la seconde ?]Ê°ÊÓäÊÆÊOui, mais main-
2.ʽjÛjiiÌʵÕÊ`jViV iʽ>VÌÊiÃÌÊiÊv>ÌÊ tenant ?]Ê°ÊΣ®ÊÆÊ`iÃÊ« À>ÃiÃʵÕÊÀiÃÌiÌÊiÊÃÕÃ-
µÕiÊiÊ«>ÞÃ>Ê`jVÕÛÀiÊ`iÕÝÊ«iÀ`ÀÝÊ«ÀiõÕiÊ «iÃ]Ê«VÌÕjiÃÊ«>ÀÊ`iÃÊ«ÌÃÊ`iÊÃÕëiÃÊ
ÀÌiÃÊ`>ÃÊÕÊLÕÃÃ]Ê«ÀmÃÊ`iÊÃ>ÊviÀiÊ°ÊÓÊ iÌÊ µÕÊ >ÃÃiÌÊ «>ViÊ DÊ ½>}>ÌÊ `iÃÊ >Õ`-
DÊ{®° ÌiÕÀÃÊen moins de deux elle en mange les deux
3. a.ÊiÊ«>ÞÃ>ÊV >À}iÊÃ>ÊviiÊ`iÊv>ÀiÊVÕÀiÊ ailes… Exquises !…]Ê°Ê£ÎÊÆÊComment peut-on
iÃÊ «iÀ`ÀÝ]Ê Ì>`ÃÊ µÕ½Ê ÃiÊ Ài`Ê V iâÊ iÊ VÕÀjÊ avoir de la bonne cuisine ?…]Ê°Ê£ÈÊÆÊSi elle tâtait
«ÕÀʽÛÌiÀÊDÊ«>ÀÌ>}iÀÊiÊviÃÌ° un peu du reste ?…]Ê °Ê £Ç®°Ê iÊ ÛV>LÕ>ÀiÊ `iÊ
b.Ê>ÊviiÊiÊ«iÕÌÊÀjÃÃÌiÀÊDÊ>ÊÌiÌ>ÌÊ`iÊ >Ê }ÕÀ>`ÃiÊ iÃÌÊ j}>iiÌÊ ÌÀmÃÊ «ÀjÃiÌÊ \Ê
}×ÌiÀÊiÃÊ«iÀ`ÀÝÊVÕÌiÃÊDÊ«Ì°Ê*iÕÊDÊ«iÕ]ÊiiÊ bonne odeur °Ên®]Êbonne saveurÊ°Ê®]Êtrès gour-
iÃÊ`jÛÀiÊÌÕÌiÃÊiÃÊ`iÕÝ° mandeÊ°Ê£ä®]Êexquisesʰʣή]ÊfaimʰʣǮ]ÊfrétilleÊ
40
b.Ê iÃÊ jÛjiiÌÃÊ ÌÊ iÕÊ iÊ ÃÀ]Ê ½LÃVÕÀÌjÊ frèresÊ °Ê £x®°Ê w]Ê iÊ VÌiÕÀÊ `iÊ >ÕÊ ÀjVÌÊ
jÌ>ÌÊ >Ê V`ÌÊ jViÃÃ>ÀiÊ «ÕÀÊ µÕiÊ iÃÊ ÕiÊ`iÃÊ``>V̵Õi]ÊiÊÌÀ`ÕÃ>ÌÊ`iÃÊ
ÛiÕÀÃÊiÊÃiÌÊ«>ÃÊ`jVÕÛiÀÌÃÊiÌÊ«ÕÀʵÕiÊ>Ê ÀjyiÝÃÊÀ>iÃ]ÊÃÕÃÊvÀiÊ`iÊ«ÀÛiÀLiÃÊÕÊ
j«ÀÃiÊÃÌÊ«ÃÃLi° `iÊ >ÝiÃÊ `iÊ Ã>}iÃÃiÊ ««Õ>ÀiÊ \Ê Pauvreté
2. a. iÃÊ«iÀÃ>}iÃÊÃÌÊ>ÕÊLÀiÊ`iÊVµÊ\Ê fait perdre la tête à plus d’un !ʰʣȣǮÊÆÊTel rit
iÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃÊ«>ÕÛÀiÃʵÕÊÃiÊÀjÃÛiÌÊDÊÛiÀÊ le matin qui pleure le soir, tel est furieux le soir
iÕÀÊÀV iÊÛÃÊ«ÕÀÊÃÕLÃÃÌiÀ]ÊiÊÀV iÊviÀiÀÊ qui sera joyeux le lendemain matinÊ°ÊÇnÇ®°
iÌÊÃÊwÃ]ÊiÊVÕÀj°ÊÕVÕÊ`iÃÊ«iÀÃ>}iÃʽ>Ê 6.Ê *ÕÀÊ µÕiÊ iÊ ÛiÕÀÊ «ÕÃÃiÊ VÀÀiÊ µÕiÊ ½Ê
`iÊ° ý>`ÀiÃÃiÊ DÊ Õ]Ê Ê v>ÕÌÊ «ÀViÀÊ iÊ Ê `ÕÊ
b.ÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊÀV iÃÊÃÌÊiÊviÀiÀÊiÌÊÃÊ V iÊ EstulaÊ ViÊ Ã½Ê Ã½>}ÃÃ>ÌÊ `½ÕiÊ µÕiÃ-
wÃÊun homme riche]Ê°Ê£ÓÊÆÊle riche paysan]Ê°ÊÓÓ®°Ê ÌÊ\ÊEs-tu là ?ÊiÊiÕÊ`iÊÌÊÀi«ÃiÊ>ÃÊÃÕÀÊ
iÃÊ «iÀÃ>}iÃÊ «>ÕÛÀiÃÊ ÃÌÊ iÃÊ `iÕÝÊ vÀmÀiÃÊ ÕiÊ`vvjÀiViÊ`iÊÃi}iÌ>Ì°
µÕʽ>Û>iÌÊ«ÕÃÊiÕÀÃÊ«>ÀiÌÃÊ\ÊPauvreté était 7. a.ÊiÊviÀiÀÊ`i>`iÊDÊÃÊwÃÊ`½>iÀÊV iÀ-
leur seule amie, elle ne les quittait pasÊ°ÊÎÊDÊx®° V iÀÊiÊVÕÀj]ÊV>ÀÊiÊ« jmiÊ>ÕµÕiÊÊ>Ê>ÃÃÃÌjÊ
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2.Êa.ÊiÊV >ÀÀÊv>LÀµÕiÊiÌÊÀj«>ÀiÊ`iÃÊV >ÀÀiÌÌiÃ]Ê c.Ê iÃÊ Ãi>iÃÊ `iÊ Lj°Ê d.Ê iÊ v>ÕV >}iÊ `ÕÊ Lj°Ê
`iÃÊÀÕiÃÊ7®°Êb.ÊiÊLÕÀÀiiÀÊv>LÀµÕiÊiÌÊÛi`Ê e.Ê iÊ L>ÌÌ>}iÊ `ÕÊ LjÊ >ÕÊ yj>Õ°Ê f.Ê >Ê VÕÃÃÊ `ÕÊ
`iÃÊ >À>Ã]Ê `iÃÊ Ã>VÃ]Ê `iÃÊ VÕÀÀiÃÊ 3®°Ê c.Ê iÊ «>°Ê g.Ê >Ê Ì>iÊ `iÊ >Ê Û}i°Ê h.Ê >Ê ÌÌiÊ `iÃÊ
VÕÛÀiÕÀÊ«ÃiÊÕÊÀj«>ÀiÊ`iÃÊÌÌÕÀiÃÊ1®°Êd.ÊiÊ ÕÌÃ°Ê i.Ê >Ê ÌÀ>ÌiÊ `iÃÊ Û>V iÃ°Ê j.Ê >Ê v>LÀV>-
VÕÌiÀÊ v>LÀµÕiÊ iÌÊ Ûi`Ê `iÃÊ VÕÃÊ 8®°Ê e.Ê iÊ ÌÊ`ÕÊvÀ>}i°Êk.ʽiÌÀiÌiÊ`ÕÊ«Ì>}iÀ°Êl.Ê>Ê
Ì>iÕÀÊ«Àj«>ÀiÊiÌÊÛi`Ê`iÃÊ«i>ÕÝ]Ê`ÕÊVÕÀÊ4®°Ê VÕiiÌÌiÊ`iÃÊ«iðÊm.ÊiÊw>}iÊ`iÊ>Ê>i°Ê
f.ʽÀvmÛÀiÊv>LÀµÕiÊ`iÃÊLiÌÃÊiÊjÌ>Ê«ÀjViÕÝÊ n.ÊiÊÌÃÃ>}iÊ`iÃÊÛkÌiiÌð
➔ ACTIVITÉS D’ORAL
il vint trouver le patron]Ê°ÊÈxÈÈ®°
c.ÊiÊViÀVÊiÃÌÊDÊ>ÊvÃÊjw>ÌÊÊÛiÕÌÊ>Ê«ÀiÕÛiÊ
µÕiÊ iÃÊ ÌÀÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ ÃÌÊ ÀjiiiÌÊ >ÛiÕ-
Mettre en scène un fabliau }iÃ®Ê iÌÊ ÕÊ >ÕÛ>ÃÊ «>Ã>Ì]Ê «ÕÃµÕ½Ê ÌÀ«iÊ
iÃÊ ÌÀÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ iÊ v>Ã>ÌÊ ÃiL>ÌÊ `iÊ iÕÀÊ
`iÀÊ`iʽ>À}iÌÊÀõսÊiÃÊÀiVÌÀi°Ê>ÃÊ
Courtebarbe, « Les Trois Aveugles Ê>VV«>}iÊiÃÊÌÀÃÊ>ÛiÕ}iÃÊDʽ>ÕLiÀ}iÊiÌÊ
de Compiègne » Àm}iÊw>iiÌÊ>Êv>VÌÕÀiÊ`iÊiÕÀÊÀi«>ÃÊiÌÊ`iÊ
Livre de l’élève, p. 42 à 44 iÕÀÊÕÌ°ÊÊýiÃÌÊ`ÛiÀÌÊDÊiÕÀÃÊ`j«iÃ]Ê>ÃÊÃiÊ
ÌÀiÊ>ÃÃiâÊ}jjÀiÕÝ]ÊiÊiÕÀÊvvÀ>ÌÊViʵսÃÊ
➜ COMPRENDRE L’HISTOIRE ÌÊ VÃj]Ê ÀÃµÕ½Ê ÛÌÊ µÕiÊ >Ê ÃÌÕ>ÌÊ
1.ʽ>VÌÊÃiÊ`jÀÕiÊDÊ «m}i° ÀõÕiÊ`iÊ>ÊÌÕÀiÀÊ«ÕÀÊiÃÊ>ÛiÕ}iÃÊiÌʵսÊ
➔ ÉVALUATION
}ÕÀ>`]Ê µÕÊ Ã>ÌÊ ÕÃÌwiÀÊ Ã>Ê }ÕÀ>`ÃiÊ
«>ÀÊ `iÃÊ >À}ÕiÌÃÊ i«ÀÕÌjÃÊ DÊ >Ê Ài}°Ê Ê
iÃÌÊDÊ>ÊvÃÊ«ÀÕ`iÌÊiÌÊÕÊ«iÕÊÃÌÕ«`i°Ê>LÌÕjÊ
Garin, « Le Curé qui mangea des mûres » DÊ kÌÀiÊ «ÀÌjÊ «>ÀÊ Ã>Ê Õi]Ê V ÞjÊ «>ÀÊ ÃiÃÊ ÃiÀÛ-
Livre de l’élève, p. 46-47 ÌiÕÀÃ]Êʽ>Ê>ÕVÕiʵÕ>ÌjÊ« ÞõÕiÊiÌÊiÊ«iÕÌÊ
ÃiÊ`jLÀÕiÀÊÃiÕ°
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION iÊ«iÀÃ>}iÊ`iÊViÊv>L>ÕÊiÃÌÊ>ÃÃiâÊÃÞ«>-
1.Ê iÃÊ «ÀV«>ÕÝÊ `jv>ÕÌÃÊ `iÃÊ VÕÀjÃÊ ÃÌÊ >Ê Ì µÕiÊ\ÊýÊiÃÌÊ}ÕÀ>`]ÊÊiÃÌÊLiÊ«ÕÊ`iÊÃ>Ê
}ÕÀ>`ÃiÊ Ê iÃÊ *iÀ`ÀÝÊ ®°Ê iÃÊ VÕÀjÃÊ ÃÌÊ }ÕÀ>`Ãi°Ê >ÃÊ Ê ½iÃÌÊ Ê VÕ>À`]Ê Ê >ÕÃÃÊ
>ÕÃÃÊ«À«ÌÃÊDÊVÀÀiÊViʵսÊiÕÀÊÀ>VÌiÊiÌÊ VÀj`ÕiʵÕiÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ`iÃÊÊ*iÀ`ÀÝÊÊiÌÊ
ÃiÊ>ÃÃiÌÊv>ViiÌÊÌÀ«iÀÊ«>ÀÊiÃÊ>««>Ài- `iÊÊ ÃÌÕ>Ê°
ViðÊÃÊÃÌÊV>«>LiÃÊ`½>vvÀÌiÀÊÕÊ`>}iÀÊiÌÊ 6.ÊiÊVÌiÕÀÊÃÃÌiÊÃÕÀÊiÃÊLiÃÊ`ëÃÌÃÊ
½ÌÊ`VÊ>ÕVÕiÊLÀ>ÛÕÀiÊÊiÃÊ*iÀ`ÀÝÊÊiÌÊ `ÕÊVÕÀj]ÊÃiÃLiÊDÊ>Ê>ÌÕÀiÊ\Êen regardant sa
Ê ÃÌÕ>Ê®° belle campagne…Ê°Ên®ÊÆÊun chemin creux joli,
2.Ê iÃÊ «ÀV«>iÃÊ vÀiÃÊ `iÊ VµÕiÊ ÃÌÊ iÊ joliʰʣΣ{®ÊÆÊElles sont toutes fraîches, toutes
VµÕiÊ`iÊÃÌÕ>ÌÊv`jÊÃÕÀÊ>ÊÀÕÃi]Ê>ÊÌÀ- brillantes dans le soleilÊ°ÊÓ{Óx®°ÊiÃÊ>`ÛiÀLiÃÊ
«iÀi®ÊiÌÊ`iÊv>ÀViÊVÕÀÃiÃÊ«ÕÀÃÕÌiÃ]ÊVÕ«ÃÊ`iÊ iÌÊ iÃÊ >`iVÌvÃÊ ÃÃÌiÌÊ ÃÕÀÊ iÊ LÊ >ÌÕÀiÊ `ÕÊ
L@Ì®]Ê iÊ VµÕiÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ Ã½>««ÕÞ>ÌÊ VÕÀjÊ\Êdoucement °ÊÇ®ÊÆÊtendrementÊ°ÊÓä®ÊÆÊtout
ÃÕÀÊ iÃÊ `jv>ÕÌÃÊ `iÃÊ «iÀÃ>}iî]Ê iÊ VµÕiÊ attendriÊ°ÊÓn®°ÊiÊVÌiÕÀÊÌiÀÛiÌÊj}>iiÌÊ
`iÊÌÃÊiÕÝÊ`iÊÌî° «ÕÀÊ «>`ÀiÊ ÃÊ «iÀÃ>}iÊ \Ê Le malheu-
3.Ê >ÃÊ iÊ ÀjVÌÊ >ÕÊ «>ÃÃj]Ê iÊ «>ÃÃjÊ Ã«iÊ iÃÌÊ reux !Ê °Ê Σ®Ê ÆÊ il souffreÊ °Ê Îή°Ê Ê ÃÕ}iÊ ½-
i«ÞjÊ «ÕÀÊ iÃÊ >VÌÃÊ `iÊ «ÀiiÀÊ «>]Ê iÌÊ µÕjÌÕ`iÊ`iÃÊÃiÀÛÌiÕÀÃÊ`ÕÊVÕÀj]ÊÌÀ>ÌÊ>ÃÊ
½«>Àv>ÌÊ«ÕÀÊ>ÊÃÌÕ>ÌÊÌ>iÊiÌÊiÃÊ>VÌÃÊ µÕ½ÃÊ>««ÀjViÌÊiÕÀÊ>ÌÀiÊ\ÊNotre curé a eu
`iÊÃiV`Ê«>° un malheurÊ°ÊÎÇ®°
46
7.Ê >Ê VVÕÃÊ `ÕÊ VÌiÕÀÊ «ÀÌiÊ ÃÕÀÊ iÊ v>ÌÊ b.Ê Il entre dans le cheminÊ °Ê £n®Ê \Ê «ÀjÃiÌÊ `iÊ
µÕiÊ iÊ VÕÀjÊ >Ê pensé tout hautÊ °Ê {È®]Ê ViÊ µÕÊ >Ê >ÀÀ>ÌÊ ÆÊ il ne faut pasÊ °Ê ÓÓ®Ê \Ê «ÀjÃiÌÊ `iÊ
`jViV jÊÃ>ÊV ÕÌi°Ê1iÊ>ÕÌÀiÊVVÕÃÊ«ÕÀ- ÛjÀÌjÊ}jjÀ>i°
À>ÌÊ «ÀÌiÀÊ ÃÕÀÊ iÊ v>ÌÊ µÕiÊ >Ê }ÕÀ>`ÃiÊ ½ÕÊ
`iÃÊ Ãi«ÌÊ «jV jÃÊ V>«Ì>ÕÝ®Ê iÃÌÊ ÌÕÕÀÃÊ «Õi]Ê ➜ HISTOIRE DES ARTS
ViÊ µÕiÊ ½iÝ«V>ÌÊ `ÕÊ VÕÀjÊ DÊ ÃiÃÊ `iÃÌ- 9. a.Ê iÊ «iÀÃ>}iÊ Ài«ÀjÃiÌjÊ ÃÕÀÊ ½iÕ-
µÕiÃÊiÌÊiÊ>Û>ÌÊ\Êmes amis, c’est le péché, ÕÀiÊiÃÌÊÕÊi]ÊÀiV>ÃÃ>LiÊDÊÃ>ÊÌÃÕÀiÊ
le péché. J’avais beau lire mon bréviaire, les iÌÊDÊÃ>ÊÀLiÊ`iÊLÕÀi°ÊÊiÃÌÊÌjÊÃÕÀÊÕiÊÕiÊ
mûres m’ont induit en tentationÊ°Ê{Î{{®° iÌÊÌiÌÊÃÊL@ÌÊ`iÊ«miÀÊDÊ>Ê>°
iÃÊ v>L>ÕÝÊ ÃÌÊ VÕÌÕiÀÃÊ `iÊ ViÌÌiÊ v>XÊ b.Ê iÌÌiÊ ÕÃÌÀ>ÌÊ VÀÀië`Ê DÊ >Ê ÃÌÕ>ÌÊ
`iÊ VVÕÀiÊ ÃÕÀÊ ViÊ µÕÊ iÊ «>À>ÌÊ «>Ã]Ê DÊ ÃÊ Ì>iÊ `ÕÊ v>L>Õ]Ê ÙÊ iÊ VÕÀjÊ V iiÊ ÃÕÀÊ Ã>Ê
ÞiÕÝ]ÊiÃÃiÌiÊ`>ÃÊiÊÀjVÌ°Ê iÌÌiÊVVÕÃ]Ê Õi]ÊiÊ`ÀiVÌÊ`ÕÊLÕÀ}°Ê i«i`>Ì]ÊÊv>ÕÌÊ
ViÊ `>ÃÊ Li>ÕVÕ«Ê `iÊ v>L>ÕÝ]Ê ½iÃÌÊ «>ÃÊ ÌiÀʵÕi]Ê`>ÃÊiÊÀjVÌ]ÊiÊVÕÀjÊÌÊÃÊLÀjÛ>Ài]Ê
À>i]Ê «ÕõսiiÊ ÃÕ}iÊ µÕi]Ê ÃÊ iÊ VÕÀjÊ ViʵÕʽiÃÌÊ«>ÃÊiÊV>ÃÊ`>ÃʽÕÃÌÀ>Ì°
½>Û>ÌÊ«>ÃÊ«>Àj]ÊÊiÊÃiÀ>ÌÊ«>ÃÊÌLjÊiÌÊ>ÕÀ>ÌÊ 10.Ê1iÊiÕÕÀiÊiÃÌÊÕiÊÕÃÌÀ>ÌÊ«iÌi]Ê
«ÕÊ ViÌÌÀiÊ iÊ «jV jÊ `iÊ }ÕÀ>`ÃiÊ iÊ µÕÊ À>ÌÊ iÃÊ >ÕÃVÀÌÃÊ >ÕÊ ÞiÊ }i°Ê iÊ
ÌÕÌiÊ«ÕÌj° «iÕÌÊÃiÊ«ÀjÃiÌiÀÊÃÕÃÊvÀiÊ`iÊiÌÌÀiÃÊÀjiÃ]Ê
`iÊ ÌvÃÊ yÀ>ÕÝ]Ê `iÊ >ÌÕÀiÃÊ Ài«ÀjÃiÌ>ÌÊ
➜ ÉTUDIER LA LANGUE ÕiÊÃVmi]ÊViÊV½iÃÌÊiÊV>ÃÊV°
8. a.ÊÕÊ`jLÕÌÊ`ÕÊÀjVÌ]ÊiÊÌi«ÃÊÕÌÃjÊiÃÌʽ- iiVÊ«ÀÛiÌÊ`½ÕÊ>ÕÃVÀÌÊ>}>ÃÊ`ÕÊ XViÊ
«>Àv>ÌÊ`iʽ`V>Ìv]ÊViʵÕÊ>Õ}ÕÀiÊÕÊÀjVÌÊ>ÕÊ ÃmVi]ÊLes Contes de Canterbury]Ê`iÊivvÀiÞÊ
«>ÃÃj°ÊiÊÌi«ÃÊV >}iÊDÊ>Ê}iÊ£nÊ\ÊIl entre >ÕViÀ°
dans le chemin°ÊiÊÀjVÌÊÃiÊ«ÕÀÃÕÌÊ>ÀÃÊ>ÕÊ«Àj-
ÃiÌÊ`iʽ`V>Ìv]ÊViʵÕÊÀi`ÊiÃÊv>ÌÃÊ>VÌÕiÃÊiÌÊ
>VVjmÀiÊiÊÀÞÌ iÊ`ÕÊÀjVÌ°
50
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
Entrez dans l’univers >ÕÊ `jLÕÌÊ `ÕÊ XIIIe siècle, des héros de l’amour
courtois, devant service d’amour à leur dame.
des chevaliers ! ½iÃÌÊ>Ãʵս>««>À>ÌÊiÊV iÛ>iÀÊÃÕÀÊ>ÊLÌiÊ
à miroir, agenouillé devant la dame et lui prodi-
Livre de l’élève, p. 48-49
guant des gestes de tendresse.
1. et 2. On entrera dans l’univers des chevaliers Enfin, le chevalier, dans sa dimension chré-
à partir de quatre documents iconographiques, Ìii]ÊiÃÌÊ>ÃÃVjÊ>ÕÊÞÌ iÊ`iÊ>Ê/>LiÊÀ`i]Ê
de natures très différentes : autour de laquelle les chevaliers sont tous
– une image de film, extraite des Chevaliers de égaux, et à celui du Graal, vase sacré dont la
la Table ronde £xÎ®Ê `iÊ ,V >À`Ê / À«i]Ê wÊ quête a été menée par Perceval. Cet aspect
hollywoodien à grand spectacle. Le film raconte `ÕÊ`iÊ`iÊ>ÊV iÛ>iÀi]Ê`½ÕÊ>LÀ`Ê`vwViÊ
l’histoire de Lancelot et de ses amours avec la pour des élèves de 5e, n’a pas été traité dans
reine Guenièvre : en Angleterre, au VIe siècle, le chapitre.
le roi Arthur, assisté d’un chevalier hors pair, ½iÃiLiÊ`iÊViÃÊ`VÕiÌÃÊ`iÊÕiÊ>}iÊ
>ViÌ]Ê V iÀV iÊ DÊ ÀjÌ>LÀÊ >Ê «>ÝÊ `>ÃÊ ÃÊ Û>ÀÃ>ÌiÊ`iÃÊV iÛ>iÀÃ]ÊÃ>ÃÊ`ÕÌiÊLiÊj-
ÀÞ>ÕiÊÆÊ>ÃÊ>ViÌÊÌLiÀ>Ê>ÕÀiÕÝÊ`iÊ }jiÊ`iÊ>ÊÀj>ÌjÊÆÊ>ÃÊV½iÃÌÊViÌÌiÊ>}iʵÕÊ>Ê
>ÊÀiiÊÕimÛÀiÊÆ été véhiculée dans l’imaginaire collectif.
– une valve de miroir : au Moyen Âge, les
ÀÀÃÊ ÃiÊ «ÀjÃiÌiÌÊ ViÊ `iÃÊ «iÌÌiÃÊ L-
tes rondes ou carrées, formées de deux couver- Roland, un preux chevalier
ViÃÊ ÕÊ Û>ÛiÃ®Ê Ã½iLÌ>ÌÊ ½ÕÊ `>ÃÊ ½>ÕÌÀiÊ ÆÊ
le miroir se trouve à l’intérieur. Le couvercle
iÃÌÊ ÃÕÛiÌÊ `jVÀj°Ê >Ê LÌiÊ DÊ ÀÀÊ w}ÕÀ>ÌÊ La Chanson de Roland,
VÊ iÃÌÊ iÊ ÛÀiÊ ÆÊ iiÊ `>ÌiÊ `ÕÊ XIVe siècle. On y adaptée par A.-M. Cadot-Colin
voit un couple représenté dans quatre scènes Livre de l’élève, p. 52-53
VÕÀÌÃiÃÊÆ
– une enluminure, extraite de Lancelot du Lac OBJECTIFS
de Chrétien de Troyes et datant de 1470 envi- ■ Découvrir un chevalier de chanson de geste :
ron. On y voit les chevaliers réunis autour de la ,>`°
ÞÌ µÕiÊ/>LiÊÀ`iÊ\Ê>ÕÊViÌÀi]ÊiÊÀ>>]ÊÛ>ÃiÊ ■ Étudier certains procédés de l’écriture épi-
52
>ÊÛii]ÊiÊiÕiÊ iÊ«ÕÀwiÊÃÊVÀ«ÃÊ«>ÀÊ 5. a. Gornemant a les compétences requises
ÕÊL>°ÊÊi×iÊiÌÊ«>ÃÃiÊ>ÊÕÌÊiÊ«ÀmÀiÃÊ`>ÃÊ>Ê pour enseigner le métier de chevalier : il était
chapelle du château. Le lendemain, il assiste à la expert (l. 8) dans ce métier qu’il avait appris dès
iÃÃiÊiÊ«ÀjÃiViÊ`½ÕiÊLÀiÕÃiÊ>ÃÃÃÌ>Vi°Ê l’enfance (l. 9).
Puis il s’approche de l’autel, l’épée suspendue b. Gornemant transmet son savoir à Perce-
>ÕÊVÕÊÆÊiÊ«ÀkÌÀiÊ>Ê«Ài`ÊiÌÊ>ÊLjÌ]Ê«ÕÃÊ>ÊÕÊ val par l’exemple : observe comment on doit
Ài`°ÊiÊiÕiÊLiÊý>}iÕiÊiÃÕÌiÊ`iÛ>ÌÊ tenir une lance, piquer des éperons et retenir
iÊÃi}iÕÀʵÕÊÕÊÃiÀÌÊ`iÊ«>ÀÀ>ÊÆÊÊÕÊ`i>`iÊ son cheval ! (l. 3-4). Ensuite, il exécute devant
`iÊ v>ÀiÊ `iÊ ÕÊ ÕÊ V iÛ>iÀ]Ê iÊ ÕÀ>ÌÊ `iÊ ÀiÃÌiÀÊ lui divers exercices de maniement des armes à
ÌÕÕÀÃÊw`miÊDÊ iÕÊiÌÊDÊÃÊ iÕÀ°ÊÊÀiÛkÌÊ cheval : Il […] lui apprit à tenir son écu : il le
alors sa tenue (cotte de mailles, cuirasse, épe- laissa pendre en avant de manière à toucher le
rons). Puis le seigneur lui donne la paumée (ou col du cheval. Il mit la lance en arrêt et épe-
colée) : trois coups du plat de l’épée sur l’épaule ronna le destrier (l. 5 à 7). Le narrateur emploie
ou la nuque, et parfois un coup de la main (le l’expression démonstration (l. 9) pour désigner
terme adouber vient du franc dubban, qui signi- ces exercices.
fie « frapper »). Ensuite, on amène son cheval et c. Les trois conditions nécessaires à l’appren-
le nouveau chevalier met son casque (heaume) : tissage sont, selon Gornemant, effort, courage
il fait admirer son adresse en accomplissant et expérience (l. 18). Cela est vrai dans tous les
quelque exercice équestre devant la foule. métiers (l. 18) : ce sont aussi les qualités néces-
Ã>ÀiÃÊ«ÕÀÊÀjÕÃÃÀÊÃ>ÊÃV>ÀÌjÊ`iÊÃÊÕÀð
➜ COMPRENDRE LE TEXTE 6.Ê *iÀViÛ>Ê iÃÌÊ `>ÃÊ `iÊ LiÃÊ `ëÃÌÃÊ
1.Ê *iÀViÛ>Ê iÊ V>ÌÊ «>ÃÊ iÊ >iiÌÊ `ÕÊ pour apprendre.
cheval et des armes quand il arrive au château a. En effet, il est très attentif pendant la démons-
de Gornemant : il a été élevé loin de la Cour tration de Gornemant : il l’avait regardé, émer-
par sa mère. Cette dernière, qui avait perdu ses veillé, en notant le moindre détail (l. 10-11).
`iÕÝÊwÃÊ>jÃÊ>ÕÊVL>Ì]ÊÀi`ÕÌ>ÌʵսÊ`iÛÌÊ b.Ê-iÃÊ«>ÀiÃÊÀjÛmiÌÊÃÊiÌ ÕÃ>ÃiÊ«ÕÀÊ
à son tour chevalier. le métier de chevalier. On peut ainsi noter un
2. a. Perceval va apprendre à se servir de la >`iVÌvÊ>ÕÊÃÕ«iÀ>ÌvÊ«ÕÀÊV>À>VÌjÀÃiÀÊÃÊ`jÃÀÊ
>ViÊ iÌÊ `iÊ ½jVÕÊ ÀÃÊ `½ÕÊ VL>ÌÊ DÊ V iÛ>]Ê d’apprendre : mon plus cher désir ! (l. 16), et
grâce à Gornemant, expert dans le maniement ÕiÊ Þ«iÀLiÊ\Êje ne veux pas vivre un jour de
de l’écu, du cheval et de la lance (l. 8). plus sans savoir faire cela (l. 15).
b.Ê iÊ V iÛ>iÀÊ iÃÌÊ ÕÊ }ÕiÀÀiÀÊ µÕÊ VL>ÌÊ DÊ
V iÛ>Ê ÆÊ ÛVÊ ViÌÊ Ã½jµÕ«iÊ Ài>ÌÊ ➜ HISTOIRE DES ARTS
pour faire une démonstration à Perceval : Le 7. L’image est une enluminure extraite du
noble seigneur […] sauta sur le cheval, suspen- Codex Capodilista (1434). Une enluminure est
dit l’écu à son cou et saisit la lance (l. 1-2). une peinture exécutée à la main pour déco-
3. a. iÊ iÕiÊ iÊ >««Ài`Ê ÛÌiÊ ½>ÀÌÊ `iÊ rer ou illustrer un manuscrit, ici un codex (livre
la chevalerie, comme le montre l’expression : manuscrit de même format que celui de nos
comme s’il avait toujours vécu parmi les tour- livres actuels).
nois et les guerres ou parcouru le monde en 8.Ê iÊ `iÃÌÀiÀÊ iÃÌÊ VÊ ÕÊ V iÛ>Ê `iÊ L>Ì>iÊ `iÊ
quête de batailles et d’aventures (l. 23-24). VÕiÕÀÊLÀÕiÊÕÊL>i°ÊiÊV iÛ>iÀÊ«ÀÌiÊ`>ÃÊ
b. Tout cela lui venait de Nature (l. 24) : le nar- la main gauche sa lance, à laquelle est attaché
rateur veut dire par là que Perceval était prédis- ÃÊ}v>Ê`À>«i>Õ®ÊL>VÊÀjÊ`½ÕiÊVÀÝÊ
«ÃjÊ`iÊ>ÃÃ>ViÊDÊ`iÛiÀÊÕÊ >LiÊV iÛ>iÀÊ ÀÕ}i°Ê ÕÊLÀ>ÃÊ`ÀÌ]ÊÊÌiÌÊÃÊjVÕÊLÕViÀ®]Ê
(voir la note 5). On retrouve cette idée dans le µÕÊ «ÀÌiÊ ÃiÃÊ >ÀÀiÃÊ ÃÊ iLmi®°Ê Ê ÃiÃÊ
«ÀÛiÀLiÊ \Ê Bon sang ne saurait mentir. Mais à pieds sont attachés des éperons dorés pour
ViÊ`ÊjÊý>ÕÌiÊ>ÊÛÌjÊ`½>««Ài`ÀiÊ`ÕÊ piquer les flancs de son cheval.
héros, qui y met tout son cœur (l. 25). 9.Ê iÊ V>«>À>XÊ iÃÌÊ ÕiÊ ÃÀÌiÊ `iÊ V>«iÊ ÕÊ
4. Gornemant s’adresse à son élève en utilisant ÕÃÃiÊ`½ÀiiÌÊ«ÕÀÊiÊV iÛ>°Ê-ÕÀʽ>}i]Ê
le terme d’amiÊ°ÊήÊÆÊ*iÀViÛ>Ê>««iiÊÃÊ>- il est rouge foncé et porte les armoiries du che-
tre Seigneur (l. 15). Ainsi, s’instaure entre les valier.
deux personnages une relation de confiance 10.Ê iÃÊ VÕiÕÀÃÊ `ÕÊ L>ÃÊ ÃÌÊ ÀÊ iÌÊ ÀÕ}iÊ
réciproque : Gornemant éprouve une affection foncé : un cerf rouge est peint sur fond or. On
toute paternelle pour son élève, qui de son ÀiÌÀÕÛiÊ iÊ kiÊ ÌvÊ ÃÕÀÊ iÊ V>«>À>XÊ iÌÊ
côté lui voue un grand respect. l’écu.
54
il se sert d’une comparaison amusée : pas plus ➜ PRÉPARER LA LECTURE
qu’un froc de moineʰʣǣn®ÊÆÊ>Ê`iÕÝmiÊvÃ]Ê 1. La reine Guenièvre est la fille du roi Léo-
ÊÃÕ}i]Ê`iÊ>mÀiÊ Þ«iÀLµÕi]Ê>Ê`ÕÀjiÊ `i}>Ê`iÊ >Àj`iÊÆÊiiÊiÃÌʽj«ÕÃiÊ`ÕÊÀÊ
iÝVi«ÌiiÊ`½ÕÊÌiÊVL>Ì]ÊiÊÕÌÃ>ÌÊ>Ê Arthur.
vÀiÊÌiÀÀ}>ÌÛiÊiÌʽ>`ÛiÀLiÊÌiÃvÊaussi. 2. Vous trouverez des informations sur le site
www. mythologica.fr (onglets « mythologies du
RECHERCHER SUR INTERNET monde entier » + « médiévale »).
Vous pouvez consulter l’encyclopédie col- Lancelot, personnage du cycle breton, un des
>LÀ>ÌÛiÊ iÊ }iÊ www.larousse.fr (article chevaliers du roi Arthur, fut élevé par la fée
ÊLÝiÊ®° Viviane, il est le fils du roi Ban de Bénoïc et de
Une invention anglaise la reine Hélène.
[…] En 1865, le journaliste John Graham Légende
Chambers, sous le patronage du marquis de Il fut élevé par Viviane dans son royaume du
Queensbury, jette les bases d’une réglementa- Lac, d’où son surnom de Lancelot du lac. Il
tion de ce sport, qui devient le « noble art » : tomba amoureux de la reine Guenièvre et il eut
– le port des gants est obligatoire ; un fils, Galaad, d’Élaine, la fille du roi Pellès. Il
– la durée des reprises (rounds) est fixée à a la réputation d’être « le meilleur chevalier du
trois minutes, avec une minute de repos prévue monde ».
entre chaque round ; © Mythologica.fr 2001-2009.
– trois catégories de poids sont fixées (lourd,
moyen et léger) ; ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
– enfin, la durée maximale d’un knock-down 1. a. >Ê ÀÛmÀiÊ Ài«ÀjÃiÌiÊ ÕÊ ÌiÀÀLiÊ `>}iÀÊ
(état dans lequel un boxeur est à terre mais pour Lancelot : De toute évidence nager dans
cette eau tourbillonnante conduit à la noyade
n’est pas encore mis hors de combat) est de dix
°Ê {x®°Ê ÌÊ iÃÊ >`iVÌvÃÊ µÕÊ V>À>VÌjÀÃiÌÊ ½i>ÕÊ
secondes ; si le boxeur reste à terre au-delà de
`iÊ>ÊÀÛmÀiÊiÊÌÀiÌÊLiÊ\Êrapide, noire et
cette période, il est dit « knock-out ». épaisse (l. 1-2). De plus, la rivière est très pro-
Les règles fonde : le fond est si lointain que la branche
Il est interdit de frapper au-dessous de la cein- n’arrive pas à l’atteindre (l. 3-4).
ture ou de frapper avec le gant ouvert, la paume, b. Une comparaison en fait la frontière avec le
le tranchant ou le côté extérieur de la main, ou monde de l’au-delà : comme un fleuve de l’en-
fer (l. 2).
bien avec le poignet, l’avant-bras ou le coude.
2. Le pont que doit franchir Lancelot pour ga-
Coups de tête, de pied ou d’épaule sont éga-
}iÀÊ ½>ÕÌÀiÊ LiÀ}iÊ iÃÌÊ iÝÌÀ>À`>Ài]Ê «ÕõսÊ
lement prohibés tout comme les coups portés est constitué d’une épée, de la longueur de
volontairement derrière la tête ou dans le dos deux lances, accrochée de chaque côté dans
et les reins lors des corps-à-corps. Frapper un l’anfractuosité d’un arbre (l. 7-8). Il est égale-
adversaire à terre entraîne la disqualification. ment très dangereux, puisque la lame est posée
© Larousse. verticalement (l. 8) : le chevalier doit donc mar-
cher sur son fil aigu et tranchant (l. 9).
3. Le troisième danger est représenté par deux
lions rugissants (l. 10) sur l’autre rive. Mais ce
Le chevalier au service danger n’est pas réel, puisqu’ils disparaissent
une fois le pont franchi : les deux fauves dis-
de la dame paraissent subitement. Il n’y a plus que deux
petits lézards (l. 22-23).
Odile Weulersse, Les Chevalier du roi Arthur 4. a. L’exploit est particulièrement difficile : il
Livre de l’élève, p. 58-59 affrontera cette périlleuse épreuve (l. 13). En
effet, Lancelot doit marcher sur le fil de l’épée,
OBJECTIFS ÌÕÌÊiÊÃiÊLiÃÃ>ÌÊ\Êla lame s’enfonce dans son
■ Découvrir le rôle de la dame dans l’aventure pied (l. 15-16). Au moindre faux pas, il glisserait
chevaleresque. et se noierait en tombant dans l’eau tourbillon-
■ Découvrir l’amour courtois. nante (l. 14-15).
56
c. Félicité par le seigneur et ses enfants, Yvain
iÊÃiÊv>ÌÊ«>ÃÊÀiV>ÌÀiÊiÌÊiÕÀÊ`ÌÊý>««iiÀÊle
Chevalier au Lion (p. 107).
➔ HISTOIRE DES ARTS
L’art de la broderie
Chapitres 9 à 13
7. Avant d’affronter le géant Harpin, Yvain a au Moyen Âge
fait un détour par la fontaine magique (p. 91).
«ÀmÃÊýkÌÀiÊ>L>`jÊ>ÕÊ`jÃiëÀ]ÊÊ>ÊÃÕ- La tapisserie de Bayeux
dain entendu la voix d’une prisonnière, enfer-
Livre de l’élève, p. 62-63
mée dans une chapelle voisine : c’est Lunette,
que sa dame Laudine accuse de trahison, par
dépit amoureux. Lunette perdra la vie si un che- RECHERCHE DOCUMENTAIRE
valier n’accepte pas d’affronter, pour elle, trois Les élèves peuvent se reporter au site officiel
V iÛ>iÀÃÊiÊ`ÕiÊÕ`V>ÀiÊ«°Ê{®°Ê*ÕÀÊ>ÊÃ>Õ- de la tapisserie de Bayeux : www.tapisserie-
ÛiÀ]Ê9Û>Ê>Ê«ÀÃÊ`iÊÃiÊL>ÌÌÀiÊVÌÀiÊiÊÃjj- L>ÞiÕÝ°vÀ ou au site Internet : http://medieval.
chal de Laudine et ses frères. L’heure du com- mrugala.net (onglets « L’art et l’architecture »).
L>ÌÊ iÃÌÊ >ÀÀÛjiÊ «°Ê £ä®Ê \Ê 9Û>]Ê ÃÕÃÊ ½`iÌÌjÊ 1. La tapisserie est longue de 70 mètres et
du Chevalier au Lion, affronte ses adversaires et haute de 50 centimètres.
triomphe d’eux avec l’aide de son lion. Laudine 2.Ê jjLÀ>ÌÊ >Ê VµÕkÌiÊ `iÊ ½}iÌiÀÀiÊ «>ÀÊ
pardonne à Lunette et veut retenir Yvain, qui Õ>Õi]Ê `ÕVÊ `iÊ À>`i]Ê ViÌÌiÊ ÌiÊ `iÊ
½ÃiÊ«>ÃÊÃiÊv>ÀiÊÀiV>ÌÀiÊ«°Ê££È®]Ê`iÊ«iÕÀÊ Ê>Ê«ÀL>LiiÌÊjÌjÊLÀ`jiÊ>«ÀmÃÊ>ÊL>Ì>iÊ
d’être repoussé. `½>ÃÌ}Ã]ʵÕÊ>ÊiÕÊiÕÊiÊ£{ÊVÌLÀiÊ£äÈÈ°
8.Ê iÃÊ `iÃiiÃÊ `iÊ Ài«iÊ ÃÌÊ `iÕÝÊ iÃÊ>`ÛiÀÃ>ÀiÃÊÃÌÊiÃÊ À>`Ã]ÊijÃÊ«>ÀÊ
à ÕÀÃÊ µÕÊ ÃiÊ `ëÕÌiÌÊ ÕÊ jÀÌ>}iÊ \Ê ½>ji]Ê Õ>Õi]Ê `ÕVÊ `iÊ À>`i]Ê iÌÊ iÃÊ ->ÝÃ]Ê
vÀÌiÊ `ÕÊ `ÀÌÊ `½>iÃÃi]Ê ÀjV>iÊ ÌÕÌÊ iÊ menés par Harold, qui ont conquis l’Angleterre
`>iÊÆÊ>ÊV>`iÌÌi]ʵÕÊ`i>`iÊÕÊ«>ÀÌ>}iÊ au Ve siècle.
Dʽ>>Li]ÊÛiÌÊV iÀV iÀÊ`ÕÊÃiVÕÀÃÊDÊ>ÊVÕÀÊ
du roi Arthur (p. 121). Malgré l’appui que le roi ➜ OBSERVER ET ANALYSER
`iÊ DÊ >Ê V>`iÌÌi]Ê ½>jiÊ ÀjV>iÊ ÕÊ `ÕiÊ 3. a.Ê>ÊÌ>«ÃÃiÀiÊiÃÌÊÕiÊL>`iÊ`iÊÌiÊ`iÊÊ
Õ`V>ÀiÊ\Ê>ÕÛ>ÊÃiÀ>ÊiÊV >«Ê`iʽ>ji]Ê `iÊÇäÊmÌÀiÃ°Ê ½iÃÌÊiÊv>ÌÊÕiÊLÀ`iÀiÊÀj>-
tandis que le Chevalier au Lion défendra la sée à l’aiguille avec des laines multicolores.
cadette (p. 149). Les deux amis s’affrontent sans b.ÊiÃÊwÃÊÃÌÊ`iʵÕ>ÌÀiÊVÕiÕÀÃÊ\ÊLiÕ]ÊÛiÀÌ]Ê
qu’aucun n’ait l’avantage (p. 154). Yvain révèle ÀÕ}i]Ê>Õi°
son identité et le roi décide de mettre fin au 4. Les guerriers portent un casque avec nasal,
`ÕiÊÕ`V>ÀiÊ\ÊiÊ`>iÊÃiÀ>Ê«>ÀÌ>}jÊiÌÀiÊ une longue cotte de mailles qui couvre le torse,
les deux sœurs (p. 159). iÃÊ LÀ>Ã]Ê iÃÊ VÕÃÃiÃÊ iÌÊ >Ê ÌkÌiÊ ÆÊ iÕÀÃÊ LÕViÀÃÊ
9. Au château de Pesme Aventure, Yvain sont soit rectangulaires avec des angles arron-
affronte des êtres maléfiques, appelés démons `Ã]ÊÃÌÊ`iÊvÀiÊL}ÕiÊiÌÊ«ÌÕiÊDʽiÝ-
ÕÊ iÌÕÃÊ «°Ê £{äÊ DÊ £{Ó®°Ê Ê `jÛÀiÊ `iÃÊ iÕiÃÊ ÌÀjÌj°ÊÃÊVL>ÌÌiÌÊ>ÛiVÊ`iÃÊ>ViÃÊiÌÊ`iÃÊ
filles prisonnières, condamnées à tisser la soie j«jiÃ]ÊiÌÊkiÊ`iÃÊ >V iÃÊÆÊ>ÕÊViÌÀi]ÊÕÊ`iÃÊ
`>ÃÊ`iÃÊV`ÌÃÊÃjÀ>LiÃÊ«°Ê£Îx£ÎÈ®° LÕViÀÃÊ iÃÌÊ VÀLjÊ `iÊ ymV iÃÊ iÌÊ `iÃÊ >ÀV iÀÃÊ
10. a. Yvain retourne à la fontaine magique dans ÃÌÊ Ài«ÀjÃiÌjÃÊ ÃÕÀÊ iÊ LÀ`Ê vjÀiÕÀÊ `iÊ >Ê
l’espoir de faire la paix avec Laudine (p. 161). toile.
b. Lunette propose à Laudine d’aider le Che- 5.Ê >Ê ÛiViÊ `iÃÊ VL>ÌÃÊ iÃÌÊ ÌÀjiÊ «>ÀÊ
Û>iÀÊ>ÕÊÊDÊÀiVµÕjÀÀÊÃ>Ê`>iÊÆÊ>Õ`iÊ les armes en position offensive et les morts
iÊv>ÌÊiÊÃiÀiÌÊ«°Ê£È{®°Ê+Õ>`Ê9Û>ÊÃiÊ«Àj- jÌi`ÕÃÊ >ÕÊ Ã]Ê `ÌÊ ÕÊ iÃÌÊ `jV>«Ìj]Ê iÊ L>ÃÊ
ÃiÌiÊ iÌÊ ÃiÊ v>ÌÊ ÀiV>ÌÀi]Ê iiÊ ÕÊ «>À`iÊ DÊ`ÀÌiÊÆÊÕÊ}ÕiÀÀiÀÊÃÕÀÊ>Ê`ÀÌiÊÛiÌÊ`½kÌÀiÊ
(p. 167) et tous deux vont revivre le parfait frappé et perd son sang et sa cervelle.
amour (p. 168). 6. Le mouvement est rendu par les pattes des
V iÛ>ÕÝ]Ê Ài«jiÃÊ iÊ «ÃÌÊ `iÊ }>«Ê ÆÊ iÃÊ
➜ LE BILAN DE LECTURE iÃÊÃÌÊiÊ>VÌ]ÊVÕÀLjÃÊÃÕÀÊiÊVÊ`ÕÊ
11. a. Arthur. b. Laudine. c. Gauvain. d. le lion. cheval pour atteindre leur adversaire (à gauche)
12. 1. fontaine. 2. lion. 3. netuns. 4. anneau. ou en train d’asséner des coups (au centre), ou
5. géant. L>`>ÌÊiÕÀÃÊ>ÀVÃÊiÊL>ÃÊ`iÊ>ÊÌi®°
13. a. la forêt de Brocéliande. b. la fontaine 7.Ê-ÕÀÊ>ÊLÀ`ÕÀiÊÃÕ«jÀiÕÀiÊ`iÊ>ÊÌi]Ê`iÃÊ>-
magique. c. le château de Pesme Aventure. maux sont représentés, fantastiques (dragon
➔ ÉTUDE DE LA LANGUE
assemblés en grand nombre : deuxième pro-
«ÃÌÊ `j«i`>Ìi®]Ê ÕÝÌ>«ÃjiÊ DÊ >Ê «Ài-
mière par un deux-points.
➜ VERSIFICATION c. Olivier sent : première proposition (princi-
Livre de l’élève, p. 64 «>i®Ê ÆÊ qu’il est perdu : deuxième proposition
ÃÕLÀ`ji®]ÊÃÕLÀ`jiÊDÊ>Ê«ÀimÀiÊ«>ÀÊ
1 La laisse >ÊVVÌÊ`iÊÃÕLÀ`>ÌÊqu’.
1. Roland voit que son ami est mort,
qu’il est étendu la face contre terre. ➜ CONJUGAISON
Il se met, bien doucement, à lui dire le dernier Livre de l’élève, p. 64-65
[adieu :
4 L’indicatif présent
« Sire compagnon, quel malheur pour votre
a. Lancelot frappe. b.Ê*iÀViÛ>ÊÃiÊL>Ì°Êc. Gau-
[hardiesse ! vain et Lancelot vont. d. Les chevaliers partici-
Nous avons été ensemble pendant des années pent. e.Ê>ViÌÊ>«iÀXÌ°
[et des jours,
jamais tu ne m’as fait de mal, et moi, jamais je 5 L’indicatif passé simple
[ne t’ai fait de tort. a. Perceval quitta. b. Le roi Arthur accueillit.
Quand tu es mort, il m’est douloureux de c. Les deux adversaires s’élancèrent. d. Lance-
[vivre. » lot souffrit. e. Yvain voulut.
La Chanson de Roland, laisse CLI,
traduite de l’ancien français par G. Moignet, DR. ➜ ORTHOGRAPHE
2. a. Livre de l’élève, p. 65
"ÀÊÉÊÛiÌÊÉÊ,É>Ì]ÊÉʵÕiÊÉÊÀÌÊÉÊiÃÌÊÉÊÃÕÊÉÊ
1 2 3 4 5 6 7 8 6 L’accord de l’adjectif
a/mi. Aussitôt monseigneur Yvain s’en alla sans
9 10 s’attarder davantage. Il emmenait avec lui les
iÊÛiÀÃÊiÃÌÊÕÊ`jV>ÃÞ>Li°
prisonnières libérées, que le seigneur lui avait
b. Le son voyelle (assonance) qui revient à la fin
de chaque vers est le son [i].
remises, pauvres et mal vêtues. Mais à présent
elles étaient riches, car elles avaient retrouvé
➜ GRAMMAIRE l’espoir.
Livre de l’élève, p. 64 Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au Lion,
adapté par A.-M. Cadot-Colin © LGF (2006).
2 Les degrés et les fonctions de l’adjectif (Le texte de l’exercice peut ensuite être donné
1. et 2. a. preux :Ê >ÌÌÀLÕÌÊ `ÕÊ ÃÕiÌÊ le comte en dictée.)
Roland ÆÊ sage :Ê >ÌÌÀLÕÌÊ `ÕÊ ÃÕiÌÊ son ami Oli-
vier. b. étincelants : épithète du nom hauberts ÆÊ ➜ FIGURES DE STYLE
nobles : épithète du nom chevaliers. c. très Livre de l’élève, p. 65
belle : superlatif, épithète du nom dame. d. le
meilleur : superlatif, épithète du nom accueil. 7 La comparaison
e. inconnu : épithète du nom chevalier. f. large : a. Le comparé est ses cheveux blonds ÆÊiÊV-
épithète du nom fossé. g. amoureux : >ÌÌÀLÕÌÊ parant est l’or au soleil ÆʽÕÌÊ`iÊV«>À>ÃÊ
`ÕÊÃÕiÌÊLancelot. est comme. Les points communs sont l’éclat
58
iÌÊ>ÊVÕiÕÀÊ>ÕiÊ\Êbrillaient°Ê>ÊL`iÕÀÊiÃÌÊ 2.ÊiÊL>ÃÊ`ÕÊÀÊ`½}iÌiÀÀiÊiÃÌÊÕÊÊÃÕÀÊ
ÕÊÃ}iÊ`iÊLi>ÕÌjÊ«ÕÀÊiÃÊ`>iÃÊ>ÕÊÞiÊ v`ÊÀÕ}iÊÆÊViÕÊ`ÕÊÀÊ`iÊÀ>ViÊiÃÌÊÕiÊyiÕÀÊ
Âge, et la comparaison des cheveux avec le `iÊÞÃÊÃÕÀÊv`ÊLiÕ°
soleil est fréquente.
Le comparé est son front ÆÊiÊV«>À>ÌÊiÃÌÊde 14 Les chevaux au Moyen Âge
l’ivoire ÆʽÕÌÊ`iÊV«>À>ÃÊiÃÌÊcomme. Les a. le destrier. b. le palefroi. c. le roncin (ou som-
points communs sont la couleur et l’aspect : mier). d. le coursier. e. la haquenée.
blanc et poli°Ê >Ê L>V iÕÀÊ `iÊ >Ê «i>ÕÊ iÃÌÊ ÕÊ
15 Bons et mauvais chevaliers
Ã}iÊ `iÊ Li>ÕÌjÊ «ÕÀÊ iÃÊ `>iÃÊ >ÕÊ ÞiÊ
1. et 2. UÊ `iVÌvÃÊ iÌÊ ÃÊ µÕÊ V>À>VÌjÀÃiÌÊ
Âge.
ÕÊ LÊ V iÛ>iÀÊ \Ê >À`Ê >À`iÃÃi®Ê ÆÊ Û>>ÌÊ
Les comparaisons sont mélioratives.
Û>>Vi®Ê ÆÊ LÀ>ÛiÊ LÀ>ÛÕÀi®Ê ÆÊ >Õ`>ViÕÝÊ
b. Le comparé est ses jambes ÆÊ iÊ V«>À>ÌÊ
>Õ`>Vi®Ê ÆÊ «ÀiÕÝÊ «ÀÕiÃÃi®Ê \Ê >`iVÌvÃÊ V>À>V-
est des baguettes d’osier ÆʽÕÌÊ`iÊV«>À>-
térisant un chevalier courageux, qui n’a pas
son est comme. Le point commun est la forme : «iÕÀÊ `½>vvÀÌiÀÊ iÃÊ `>}iÀÃ°Ê ->}iÊ Ã>}iÃÃi®Ê \Ê
tordues. À>Ã>Li°Ê`miÊw`jÌj®ÊÕÊÞ>ÊÞ>ÕÌj®Ê\Ê
>ÊV«>À>ÃÊiÃÌÊ«jÀ>ÌÛi° µÕÊÀiëiVÌiÊÃiÃÊi}>}iiÌðÊÕÃÌiÊÕÃÌVi®Ê\Ê
kÌi]ʵÕÊ>ÊiÊÃiÃÊ`iÊ>ÊÕÃÌVi°ÊjjÀiÕÝÊ
8 L’hyperbole
}jjÀÃÌj®Ê \Ê LiÊ iÌÊ V >ÀÌ>Li°Ê ÕÀÌÃÊ
a. ½ Þ«iÀLiÊprodigieuseÊ«ÀÌiÊÃÕÀÊ>ÊL>Ì>i]Ê
VÕÀÌÃi®Ê \Ê >>LiÊ iÌÊ «]Ê µÕÊ ÀiëiVÌiÊ iÃÊ
qui est présentée comme un événement hors
règles de l’amour courtois. Pieux (piété) : qui
`ÕÊ VÕÊ \Ê ½>`iVÌvÊ iÃÌÊ «ÀÃÊ `>ÃÊ ÃÊ ÃiÃÊ
est attaché à Dieu et pratique sa religion avec
«ÀiiÀ]Ê ViÊ ÕÊ «À`}i°Ê ½ Þ«iÀLiÊ plus
ferveur.
de mille coups souligne la vaillance de l’arche-
UÊ`iVÌvÃÊ iÌÊ ÃÊ µÕÊ V>À>VÌjÀÃiÌÊ ÕÊ >Õ-
ÛkµÕi°Ê ½ Þ«iÀLiÊ par centaines et milliers
Û>ÃÊ V iÛ>iÀÊ \Ê vjÊ vji®Ê ÆÊ «iÀw`iÊ «iÀw-
«ÀÌiÊÃÕÀÊiÊLÀiÊ`iÊ«>iÃÊÌÕjÃÊ«>ÀÊ,>`Ê
`i®Ê ÆÊ ÌÀ>ÌÀiÊ ÌÀ>ÌÀÃi®Ê \Ê >`iVÌvÃÊ V>À>VÌjÀÃ>ÌÊ
et les Francs : elle met en valeur leur courage et
un chevalier qui ne respecte pas ses engage-
>ÊÛiViÊ`iÃÊVL>Ìð
ments, déloyal. Orgueilleux (orgueil) : fier, arro-
b.Ê ½ Þ«iÀLiÊ plus belle qu’aucune créature
gant, méprisant. Téméraire (témérité) : hardi à
au mondeÊÛ>ÀÃiÊ>ÊLi>ÕÌjÊiÝÌÀ>À`>ÀiÊ`iÊ
l’excès, qui prend des risques insensés. Lâche
Laudine.
(lâcheté) : peureux, qui fuit devant le danger.
Fou (folie) : qui ne fait pas preuve de sagesse et
➜ VOCABULAIRE DE LA CHEVALERIE raison.
Livre de l’élève, p. 65-66
16 Le vocabulaire du Moyen Âge
9 Les doublets a. gésir : être étendu (3). b.Ê >ÛÀiÀÊ \Ê LiÃÃiÀÊ
Trois mots issus de la formation savante : cava- (4). c. occire : tuer (6). d. ouïr : entendre (1).
lier, cavalerie, cavalcade. e.Ê«ÀiÕÝÊ\ÊLÀ>ÛiÊ7). f. olifant : cor d’ivoire (2).
Trois mots issus de la formation populaire : che- g. se pâmer : être évanoui (5).
valier, chevalerie, chevaleresque.
➔ ACTIVITÉS D’ORAL
10 L’équipement du chevalier
1. le gonfanon. 2. le heaume. 3. l’écu. 4. la
lance. 5.Ê iÊ >ÕLiÀÌ°Ê 6. le pommeau. 7. les
>ÀXðÊ8. l’épée.
Apprendre et réciter un poème
12 Le nom des épées
«jiÊ`iÊ,>`Ê\Ê ÕÀi`>°Ê«jiÊ`ÕÊÀÊÀÌ ÕÀÊ\Ê
ÝV>LÕÀ°Ê«jiÊ`iÊ >Ài>}iÊ\ÊÞiÕÃi°Ê«jiÊ Victor Hugo, « Aymerillot »
d’Olivier : Hauteclaire. Livre de l’élève, p. 68
60
ne quitterai pas ces lieux sans y avoir ramené la ➜ LIRE L’IMAGE
paix (l. 3-4). 8.Ê ½>}iÊ iÃÌÊ ÕÊ Ì>Li>ÕÊ ÆÊ >Ê ÌiV µÕi]Ê ÕiÊ
b. En échange, il demande à Blanchefleur son peinture (intitulée Perceval s’approche du
amour : si je l’emporte sur lui, je vous demande château du Graal) ÆÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ iÃÕÀiÊ nÇÊ ÃÕÀÊ
de m’accorder votre amour en récompense £ÓÇ]xÊV°ÊiÊ«iÌÀiÊiÃÌÊ>ÀÌÊ7i}>`ÊÆÊÊ>Ê
(l. 5-6). ÛjVÕÊ `iÊ £nÈÇÊ DÊ £È£Ê ÆÊ >Ê ÌiÊ >Ê jÌjÊ «iÌiÊ iÊ
5.Ê>ÊiÕiÊwiÊÀj«`ÊDʽ>ÌÌiÌiÊ`iÊ*iÀViÛ>Ê 1934.
et lui accorde son amour : il serait bien mesquin 9.ÊÕÊ«ÀiiÀÊ«>]ÊÊÛÌÊÕÊiÕiÊV iÛ>iÀÊDÊ
de ma part de vous le refuser (l. 7). Mais elle a V iÛ>]Ê`>ÃÊÕÊ«>ÞÃ>}iÊÛiÀ`Þ>ÌÊÆÊDʽ>ÀÀmÀi
des scrupules à donner son amour en échange «>Ê ÃiÊ `ÀiÃÃiÊ ÕÊ V @Ìi>ÕÊ µÕÊ ÃÕÀ«LiÊ >Ê
`½ÕÊiÝ«ÌʵսiiÊÕ}iÊ«ÃÃLiÊ\Êje ne veux scène.
pas que, pour gagner mon amour, vous alliez 10. Le personnage est Perceval, comme l’indi-
mourir pour moi (l. 7-8). µÕiÊ iÊ ÌÌÀiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ. Il tient à la main une
lance, ornée d’un gonfanon.
➜ ÉTUDIER LA LANGUE 11. Le château du Graal est environné de
6. La comparaison concerne Clamadeu : Il est LÀÕiÊ\ÊÊiÃÌÊÀi`ÕÊ«>ÀÊÕÊ`iÃÃÊÃ>ÃÊVÕiÕÀ]Ê
grand, fort et solide comme un roc (l. 10-11). mais aux traits précis.
Le comparé est il, pronom personnel mis pour 12. Le ciel comme le château, à l’arrière-plan,
>>`iÕÊÆÊiÊV«>À>ÌÊiÃÌÊun roc ÆʽÕÌÊ`iÊ ÃÌÊDÊ«iiÊVÀjÃÊÆÊ«>ÀÊVÌÀ>ÃÌi]Ê>ÕÊ«ÀiiÀÊ
comparaison est comme. Le point commun est plan, Perceval est vêtu de rouge et son gon-
iÝ«ÀjÊ «>ÀÊ ½>`iVÌvÊ solide ÆÊ >Ê V«>À>ÃÊ v>Ê iÃÌÊ `iÊ VÕiÕÀÊ ÀÊ ÆÊ ½ iÀLiÊ iÌÊ iÃÊ Ã>«ÃÊ
Ài`ʽ>`ÛiÀÃ>ÀiÊ`iÊ*iÀViÛ>ÊÀi`ÕÌ>Li° déclinent différentes nuances de vert.
7. jeune (l. 9) : >ÌÌÀLÕÌÊ `ÕÊ ÃÕiÌÊ vous, pronom 13.Ê iÊ V @Ìi>ÕÊ `ÕÊ À>>Ê ÃiLiÊ jiÀ}iÀÊ `iÊ
personnel µÕÊ Ài«ÀjÃiÌiÊ *iÀViÛ>Ê ÆÊ affligée >ÊLÀÕi]ÊDÊV iÊiÌÀiÊÀkÛiÊiÌÊÀj>Ìj°ÊiÊ
(l. 14) :Ê>ÌÌÀLÕÌÊ`ÕÊÃÕiÌÊla jeune fille, c’est-à-dire iÕiÊ V iÛ>iÀÊ ÃiÊ `À}iÊ ÛiÀÃÊ iÊ V @Ìi>ÕÊ >ÛiVÊ
Blanchefleur ÆÊinquiets °Ê£n®Ê\Ê>ÌÌÀLÕÌÊ`ÕÊÃÕiÌÊ `jÌiÀ>ÌÊ\ÊÊÛ>ÊiwÊV>ÌÀiÊiÊÃiÃÊ`iÊ
tous, pronom indéfini qui représente les gens ce mystère.
`ÕÊV @Ìi>ÕÊÆÊjeune (l. 26) : épithète de chevalier,
c’est-à-dire Perceval.
64
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
Entrez dans l’univers 2. vassal :Ê>ÕÊÞiÊ}i]Ê iÊjÊDÊÕÊÃi-
}iÕÀ]ÊÕÊÃÕâiÀ>]ʵÕÊÕÊVw>ÌÊÕÊwiv°
de Tristan et Iseut ! nef :Ê}À>`Ê>ÛÀiÊDÊÛiÃÊ`ÕÊÞiÊ}i°
Livre de l’élève, p. 72-73 ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
1. a. On travaillera à partir de l’arbre généalo- 1. a. Le narrateur s’adresse à un public de cour :
}µÕi°Ê/ÀÃÌ>ÊiÃÌÊiÊwÃÊ`iÊ >V iyiÕÀ]Ê>ÊÃ ÕÀÊ SeigneursÊ°Ê£®°
`iÊ>ÀV]ÊÀÊ`iÊ ÀÕ>iÃ]ÊiÌÊ`iÊ,Û>i]ÊÀÊ b.Ê-ÊÀjVÌÊiÃÌÊ`iÃÌjÊDÊkÌÀiÊiÌi`ÕÊ\ÊiÃÊÛiÀ-
`ÕÊ ÃÊ Ê ÃÌÕiÀ>Ê iÃÊ iÕÝÊ ÃÕÀÊ >Ê V>ÀÌi®°Ê bes entendre et écouter témoignent du carac-
/ÀÃÌ>ÊiÃÌÊ`VÊiÊiÛiÕÊ`ÕÊÀÊ>ÀV° ÌmÀiÊÀ>Ê`iÊ>Ê>ÀÀ>ÌÊ\Êvous plaît-il d’enten-
b. Les armoiries de Tristan sont un sinople (fond dreÊ°Ê£®]ÊÉcoutezÊ°ÊÓ®°
ÛiÀÌ®ÊDÊÊ`½À°ÊiÊÊÀi«ÀjÃiÌiÊ>ÊLÀ>ÛÕÀi]Ê 2. a. Les deux personnages principaux du beau
la droiture et la force. conteÊ°Ê£®ÊÃÌÊTristan et Iseut la reineÊ°ÊÓ®°
2.Ê"ÊÛiiÀ>ÊDÊViʵÕiÊiÃÊjmÛiÃÊiÊv>ÃÃiÌÊ«>ÃÊ b. C’est un beau conte d’amour et de mort
de confusion entre les différentes Iseut : °Ê£®°ÊiÊ>ÀÀ>ÌiÕÀÊ«ÀVm`iÊDÊÕiÊ>ÌV«>Ì]Ê
qÊ ÃiÕÌÊ >Ê `iÊ iÃÌÊ ½ jÀiÊ `ÕÊ À>]Ê µÕÊ il dévoile le merveilleux amour des amants et
vÀiÊ>ÛiVÊ/ÀÃÌ>ÊiÊVÕ«iÊ`iÃÊ>>ÌÃÊÞÌ - iÕÀÊ wÊ ÌÀ>}µÕiÊ `mÃÊ iÃÊ «ÀimÀiÃÊ }iÃÊ `iÊ
µÕiÃÊ ÆÊ iiÊ iÃÌÊ >ÕÃÃÊ ½j«ÕÃiÊ `ÕÊ ÀÊ >ÀVÊ iÌÊ son récit : Écoutez comment à grand’joie, à
devient la reine de Cornouailles ; grand deuil ils s’aimèrent, puis en moururent
qÊÃiÕÌÊ`½À>`iÊiÃÌÊ>ÊmÀiÊ`½ÃiÕÌÊ>Ê `iÊiÌÊ un même jour, lui par elle, elle par lui °ÊÓή°Ê Ê
l’épouse du roi d’Irlande ; >X>ÌÊ>ÃÊ>ÊwÊ`iʽ ÃÌÀi]ÊÊV iÀV iÊDÊ
qÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >V iÃÊ>ÃÊ>Êj«ÕÃjÊ/ÀÃÌ>° susciter l’attente et l’émotion : la question que
3.Ê ½ ÃÌÀiÊ `iÊ /ÀÃÌ>Ê iÌÊ ÃiÕÌÊ >Ê «ÕÀÊ V>`ÀiÊ ÃiÊ«ÃiÊ`mÃÊÀÃÊiÊ«ÕLVʽiÃÌÊ«>ÃÊViiÊ`iʽ-
le Loonnois (naissance de Tristan : extrait 1, ÌÀ}ÕiʵÕiÊÛ>ÌÊ>ÀÀÛiÀÊ>ÕÝÊ jÀÃʶ®]Ê>ÃÊ«Õ-
«°ÊÇÈÇÇ®]Ê/Ì>}iÊ>Ê ÀÕ>iî]ÊÙÊÀjÃ`iÊiÊ ÌÌÊ `iÊ Ã>ÛÀÊ ViÌÊ ViÌÌiÊ ÃÌÀiÊ `½>ÕÀÊ
ÀÊ>ÀVÊiÝÌÀ>ÌÊÓ]Ê«°ÊÇnÇ®]ÊiÌʽÀ>`i]ÊÙÊÀjÃ- ýiÃÌÊÀjÃÕiÊ`>ÃÊ>ÊÀÌo
dait Iseut la Blonde, avant que Tristan ne vienne 3.ÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ`iʽ ÃÌÀiÊÃÌÊ\ÊiÊÀÊ>ÀVÊ
>Ê V iÀV iÀÊ «ÕÀÊ ½iiiÀÊ iÊ ÀÕ>iÃÊ `iÊ ÀÕ>iÃÊiÌÊÃ>ÊÃ ÕÀÊ >V iyiÕÀÊÆÊiÊÀÊ
iÝÌÀ>ÌÊ Î]Ê «°Ê nän£®°Ê iÃÊ >>ÌÃÊ ÃiÊ V>V iÀÌÊ `ÕÊÃ]Ê,Û>i]ʽ>jÊ`iÊ>ÀVÊiÌʽj«ÕÝÊ
`>ÃÊ>ÊvÀkÌÊ`ÕÊÀÃÊiÝÌÀ>ÌÊ{]Ê«°ÊnÓ®°Ê/ÀÃÌ>Ê `iÊ >V iyiÕÀÊÆÊ/ÀÃÌ>]ÊiÊwÃÊÕÛi>ÕjÊ`iÊ
iÕÀÌÊDÊ*i>ÀV ÊiÝÌÀ>ÌÊx]Ê«°Ên{nx®° ,Û>iÊ iÌÊ >V iyiÕÀÊ ÆÊ , >Ì]Ê iÊ >ÀjV >Ê
`iÊ ,Û>i]Ê ÃÕÀjÊ Rohalt le Foi-Tenant
°Ê£x®ÊiÊÀ>ÃÊ`iÊÃ>ÊÞ>ÕÌjÊÆÊiÊ`ÕVÊÀ}>]Ê
½iiÊ`iÊ,Û>i°
La naissance de Tristan 4. a.ʽ>VÌÊÃiÊ`jÀÕiÊiÊ ÀÕ>iÃÊ°Ê{ÊDÊ
®Ê\Ê,Û>iÊÞÊiÃÌÊÛiÕÊ«ÀkÌiÀÊ>vÀÌiÊ>ÕÊÀÊ
Le Roman de Tristan et Iseut, >ÀVÊÆÊÊÞÊ>Êj«ÕÃjÊ >V iyiÕÀÊau moutier de
adapté par J. Bédier (extrait 1) TintagelÊ°Ê®°Ê*ÕÃʽ>VÌÊÃiÊ`jÀÕiÊiÊ-
Livre de l’élève, p. 76-77 Ã]Ê iÊ ÀÞ>ÕiÊ `iÊ ,Û>iÊ \Ê Il atterrit devant
son château de Kanoëlʰʣή°
OBJECTIFS b.ʽ>VÌÊÃiÊ`jÀÕiÊ>ÕÊÞiÊ}i°Ê"ÊÀimÛiÊ
■Ê>ÞÃiÀÊiÊ`jLÕÌÊ`½ÕÊÀjVÌÊj`jÛ>Ê\Ê>Ã- des références :
Ã>ViÊ`ÕÊ jÀÃÊiÌÊ ÃÌÀiÊ`iÊÃiÃÊ«>ÀiÌð – à l’organisation sociale de la société féodale :
■ Étudier le rôle de la destinée dans le parcours la reineÊ°Ê Ó®]Ê le roiÊ°Ê {®]Ê un vassalÊ°Ê ÈÇ®]Ê son
`ÕÊ jÀð maréchal °Ê£{®]Êses baronsÊ°Ê£x£È®ÊÆ
qÊDÊ>ÊÛiʵÕÌ`ii]ÊVÛiÊiÌÊ}ÕiÀÀmÀiÊ\Êl’épée
➜ PRÉPARER LA LECTURE °ÊÈ®] au moutier °Ê®] ses nefs °Ê£Ó®°
1.Ê >Ê ÀÕ>iÃÊ v>ÌÊ «>ÀÌiÊ `iÊ >Ê À>`i 5.Ê,Û>i]ÊiÊÀÊ`iÊÃ]ÊiÃÌÊÛiÕÊÃÕÌiÀÊ
ÀiÌ>}iÊ \Ê iiÊ ÃiÊ ÃÌÕiÊ >ÕÊ ÃÕ`ÕiÃÌÊ `iÊ ½- iÊÀÊ>ÀVÊ`iÊ ÀÕ>iÃÊVÌÀiÊÃiÃÊiiÃÊÆÊ
gleterre ; Tintagel est le lieu de résidence de la Ê >Ê j«ÕÃjÊ Ã>Ê Ã ÕÀ]Ê >V iyiÕÀÊ \Ê Marc lui
ÕÀÊ`ÕÊÀÊ>ÀVÊ`iÊ ÀÕ>iðÊiÊÃÊ donna en récompense la belle Blanchefleur, sa
est le pays de Léon, situé dans la Bretagne fran- sœurÊ °Ê Çn®°Ê >ÃÊ iÊ `ÕVÊ À}>Ê >Ê «ÀwÌjÊ `iÊ
çaise. ½>LÃiViÊ`iÊ,Û>iÊ«ÕÀÊ>ÌÌ>µÕiÀÊiÊðÊ
66
aperçoit de loin les voiles noires du navire qui a >ÊiÀ]ÊjjiÌÊvÀÌmÀiÊ`½ÕÊ`iÊDʽ>ÕÌÀi]Ê
iijÊÃÊwÃ]ÊiÊVÀÞ>ÌÊÀÌ]ÊÊiÃÌÊÃ>ÃÊ«>ÀÊ est pour Tristan une zone de passage.
iÊ`jÃiëÀÊiÌÊÃiÊiÌÌiÊDÊ>ÊiÀʵÕ]Ê`jÃÀ>Ã]Ê b. L’espace du combat est isolé du monde des
porte son nom. ÛÛ>ÌÃÊ\ʽiÊVÃÌÌÕiÊÕÊV >«ÊVÃ]ÊÙÊý>v-
vÀÌiÌÊ iÃÊ V iÛ>iÀÃ]Ê Ã>ÃÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃ°Ê iÃÊ
➜ COMPRENDRE LE TEXTE VL>ÌÌ>ÌÃÊÃÌÊ>ÕÊV ÕÀÊ`iʽiÊ\ÊÃÊs’enfon-
1. a. Tristan doit affronter, en combat singulier, cèrent dans l’île °Ê£ä®ÊÆÊiÌÊiÊVL>Ìʽ>Ê«>ÃÊ`iÊ
iÊÀ Ì]ÊÕÊV iÛ>iÀÊ}j>Ì]ʵÕÊiÃÌÊiÊvÀmÀiÊ témoins puisque Cornouaillais et Irlandais sont
de la reine d’Irlande. Il est redoutable de par restés sur le rivage : Nul ne vit l’âpre bataille
sa taille extraordinaire : aucun Cornouaillais n’a °Ê ££®°Ê "Ê iÊ ÛiÀÀ>Ê `VÊ «>ÃÊ iÊ VL>ÌÊ µÕÊ
ÛÕÕÊ ÃiÊ L>ÌÌÀiÊ VÌÀiÊ ÕÊ ÆÊ ÃiÕÊ /ÀÃÌ>Ê ÀimÛiÊ VÃ>VÀiÀ>Ê`jwÌÛiiÌÊ>ÊÛ>iÕÀÊiÌÊ>ÊÛÀÌjÊ
iÊ`jw° de Tristan.
b. Les Cornouaillais doivent un tribut au roi 6. Le narrateur ne raconte pas le combat : il
`½À>`iÊ\ÊÌÀÃÊViÌÃÊiÕiÃÊ}iÃÊiÌÊ>ÕÌ>ÌÊ`iÊ Ã½>}ÌÊ `½ÕiÊ i«ÃiÊ Ìi«ÀiiÊ °Ê ££®°Ê Ê >ÃÃiÊ
iÕiÃÊwiÃʵÕÊ`iÛi`ÀÌÊÃiÃÊiÃV>ÛiðÊ*ÕÀÊ délibérément le lecteur dans l’ignorance de cet
événement décisif pour entretenir le suspense :
délivrer la Cornouailles de ce tribut, Tristan
iÊiVÌiÕÀÊ«iÕÌÊý`iÌwiÀÊ>ÕÝÊ}ÀÕ«iÃÊ`iÊ}iÃÊ
ýiÃÌÊvviÀÌÊViÊV >«Ê`ÕÊÀÊ>ÀVÊv>ViÊ
restés sur le rivage.
>ÕÊÀ Ì°
7. a. Ces groupes sont constitués des Cor-
2.Ê /ÀÃÌ>Ê ½>ÌÌ>V iÊ «>ÃÊ Ã>Ê L>ÀµÕiÊ iÊ >ÀÀÛ>ÌÊ
nouaillais et des Irlandais, compagnons du
`>Ãʽi]ÊV>ÀÊÊý>}ÌÊ`½ÕÊ`ÕiÊDÊÀÌ]ÊViÊ
Morholt, massés à l’écart devant leurs tentes
ÊiÊÀ>««iiÊ>ÕÊÀ ÌÊ\ÊL’un de nous revien-
°Ê£Î£{®°Ê iÃÊ >LÌ>ÌÃÊ`iÊ ÀÕ>iÃÊiÊ>À-
dra seul vivant d’ici : une seule barque ne lui
rateur ne mentionne que les femmesÊ°Ê£Ó®°ÊÃÊ
suffit-elle pas ?Ê°ÊÇn®°
iÊ «iÀXÛiÌÊ >Ê L>Ì>iÊ µÕiÊ «>ÀÊ ½ÕiÊ \Ê par
3. a.Ê>ÊL>Ì>iÊiÃÌÊ`vwVi]ÊV>ÀÊiÃÊ`iÕÝÊV-
trois fois, il sembla que la brise de mer portait
L>ÌÌ>ÌÃÊ ÃÌÊ >V >ÀjÃÊ iÌÊ Û>>ÌÃÊ \Ê ½>`iVÌvÊ
au rivage un cri furieuxÊ°Ê£££Ó®°
âpreÊ°Ê££®Ê>ÊV>À>VÌjÀÃi°
b.Ê ÕÀ>ÌÊ iÊ VL>Ì]Ê iÃÊ viiÃÊ `iÊ À-
b. Le combat se termine par la victoire de Tris- Õ>iÃÊÃÌʵÕmÌiÃ]ÊiÊÀ>ÃÊ`iÊ>ÊÀj«Õ-
Ì>]Ê`ÌÊ>Ê«ÃÌÕÀiÊiÃÌÊÃ}wV>ÌÛiÊ\Êla barque Ì>ÌÊ `ÕÊ À Ì]Ê iÌÊ iiÃÊ iÛÃ>}iÌÊ iÊ «ÀiÊ
[…] montra un chevalier qui se dressait à la DÊV >µÕiÊVÀʵսiiÃÊ«iÀXÛiÌÊ\Êen signe de
proue ; chacun de ses poings tendait une épée deuil, les femmes battaient leurs paumes en
brandie : c’était TristanÊ °Ê £ÈÊ DÊ £®°Ê >ÃÊ Ê iÃÌÊ chœurʰʣӣή°ÊÕÊVÌÀ>Ài]ÊiÃÊÀ>`>ÃÊÃÌÊ
gravement blessé : Tristan […] s’affaissa entre Ã×ÀÃÊ `iÊ iÕÀÊ V >«Ê iÌÊ `iÊ Ã>Ê ÛVÌÀiÊ \Ê les
les bras du roi Marc : et le sang ruisselait de ses compagnons du Morholt […] riaientʰʣΣ{®°
blessuresÊ°ÊÓxÓÈ®° Ê>ÊwÊ`ÕÊVL>Ì]ÊiÃÊ ÀÕ>>ÃÊVjmLÀiÌÊ
4. a. La foule en liesse accueille Tristan en véri- /ÀÃÌ>ÊViÊÕÊ jÀÃÊÛÀÊÀj«ÃiÊ{®ÊÆÊiÌÊiÃÊ
Ì>LiÊ jÀÃÊ\ÊAussitôt vingt barques volèrent à Irlandais subissent, en silence, l’ironie de Tris-
sa rencontre et les jeunes hommes se jetaient à tan, qui a laissé un morceau de son épée dans
la nageÊ°Ê£Óä®°ÊiÃÊmÀiÃÊ`iÃÊiÕiÃÊÌ>}iÃÊ iÊVÀ@iÊ`iÊÃÊiiÊ\ÊEmportez ce morceau
le remercient à genoux : les mères à genoux d’acier, seigneurs : c’est le tribut de la Cor-
baisaient ses chausses de ferÊ°ÊÓäÓ£®° nouailles !Ê°ÊÓÎÓ{®°
b. Le narrateur désigne Tristan par le nom preux c.ÊÊ>ÊwÊ`ÕÊVL>Ì]Ê/ÀÃÌ>ÊÀiÛiÌÊÃÕÀÊ>ÊL>À-
°ÊÓä®]ʵÕÊÃÕ}iÊÃ>ÊÛ>>Vi°Ê«ÀmÃÊViÊV- µÕiÊ `ÕÊ À Ì]Ê «ÕÃµÕ½Ê ½>Ê «>ÃÊ >ÌÌ>V jÊ >Ê
bat, Tristan est devenu un véritable guerrier et sienne. Les Cornouaillais croient alors à la vic-
ÕÊ jÀð toire du géant irlandais, en voyant la voile de
5. a. Le combat se déroule sur l’île Saint- pourpre : la barque de l’Irlandais se détacha de
SamsonÊ°Ê£®]ÊiÊv>ViÊ`iÊ/Ì>}i°Ê1ÊLÀ>ÃÊ`iÊ l’île, et une clameur de détresse retentit : « Le
iÀÊÃj«>ÀiʽiÊ`iÊ>ÊVÌiÊ`iÊ ÀÕ>iðʽi]Ê Morholt ! le Morholt ! »Ê°Ê£x£È®°
qui n’est accessible qu’en barque, présente 8. Le narrateur ne dévoile pas la victoire de Tris-
VÊ ÕiÊ >ÕÌiÊ Û>iÕÀÊ ÃÞLµÕiÊ \Ê iÕÊ Ãj]Ê tan et laisse perdurer la méprise pour entrete-
iÌÕÀjÊ `½i>Õ]Ê iiÊ >««>À>ÌÊ ViÊ ÕÊ iÕÊ nir le suspense : l’image de Tristan vainqueur,
initiatique qui permet à Tristan de sortir de dressé à la proue du navire, n’en est que plus
½iv>ViÊiÌÊ`½>VµÕjÀÀÊ>Ê}ÀiÊV iÛ>iÀiõÕi°Ê surprenante et marque le lecteur.
68
La forêt du Morois a.Ê >ÃÊÕÊ}Ê}Õi]Ê>ÀVÊ jÃÌiÊiÌÊÃiÊ
pose de nombreuses questions : que vois-je
ici ? Faut-il les tuer ?…Ê°ÊnÊDÊ£Ó®°
Le Roman de Tristan et Iseut, b. Il essaie de comprendre la situation, en for-
adapté par J. Bédier (extrait 4) Õ>ÌÊ `iÃÊ Þ«Ì mÃiÃÊ \Ê s’ils s’aimaient de fol
Livre de l’élève, p. 82-83 amour, auraient-ils placé cette épée entre eux ?
°Ê £ä®Ê ÆÊ iÊ ÛiÀLiÊ auraient placé est au condi-
OBJECTIFS ÌiÊ«>ÃÃj]ʵÕÊiÝ«ÀiÊÕiÊ Þ«Ì mÃiÊ`>ÃÊ
■ Étudier une étape de la vie du couple : l’ex- le passé : s’ils ont mis cette épée entre eux,
clusion de la société. c’est que leur amour appartient au passé. Il
■Ê jVÕÛÀÀÊ>ÊÃÞLµÕiÊ`iÊ>ÊvÀkÌ° Ài«Ài`ÊiÃÕÌiʽ Þ«Ì mÃiÊ>ÛiVÊÕiÊÛ>À>ÌiÊ\Ê
S’ils s’aimaient de fol amour, reposeraient-ils si
➜ PRÉPARER LA LECTURE purement ? °Ê£££Ó®°ÊiÊÛiÀLiÊreposeraient est
/ÀÃÌ>Ê >Ê jLÀjV jÊ ÃÊ j«jiÊ iÊ VL>ÌÌ>ÌÊ iÊ >ÕÊV`ÌiÊ«ÀjÃiÌ]ʵÕÊiÝ«ÀiÊÕiÊ Þ«-
À Ì]Ê ½ViÊ `½ÃiÕÌ°Ê Ê Ã½>`ÀiÃÃiÊ >ÃÊ >ÕÝÊ Ì mÃiÊ`>ÃÊiÊ«ÀjÃiÌ°Ê iÃÊ`iÕÝÊ« À>ÃiÃÊ`iÊÌÞ«iÊ
compagnons de ce dernier : Seigneurs d’Irlande, interrogatif sont des interrogations sans réponse,
le Morholt a bien combattu. Voyez : mon épée V>ÀÊ>ÊÀj«ÃiÊ«>À>ÌÊjÛ`iÌiÊ>ÕÊÀÊ>ÀV°
est ébréchée, un fragment de la lame est resté ÊÀiViÊ`VÊDÊÃÊ«ÀiÌÊ\Ê`>ÃÊViÃÊV`-
enfoncé dans son crâneÊiÝÌÀ>ÌÊÓ]Ê°ÊÓÓÓή°Ê>Ê tions, ce serait grand péché de les frapper
victoire de Tristan a libéré d’un lourd tribut le °Ê £Ó£Î®Ê ÆÊ iÊ ÛiÀLiÊ iÃÌÊ >ÕÊ V`ÌiÊ «Àj-
ÀÞ>ÕiÊ`ÕÊÀÊ>ÀV]ʽj«ÕÝÊ`½ÃiÕÌ° ÃiÌ°ÊÊiÛÃ>}iÊ>ÕÃÃʽ Þ«Ì mÃiÊ`ÕÊÀjÛiÊ`iÃÊ
amants et d’un affrontement avec Tristan qui
➜ COMPRENDRE LE TEXTE serait fatal à l’un d’eux : on en parlerait long-
1. a.Ê >Ê ÛiÊ `>ÃÊ >Ê vÀkÌÊ iÃÌÊ `vwViÊ «ÕÀÊ iÃÊ temps, et pour notre honteÊ°Ê£{®ÊÆÊiÊÛiÀLiÊiÃÌÊ
amants : l’expression à grand ahanÊ°Ê£®ÊÃ}wiÊ également au conditionnel présent.
µÕ½ÃÊmiÌÊÕiÊÛiÊ`iÊ}À>`iÊÃÕvvÀ>ViÊÆÊ>Ê >ÀVÊV ÃÌÊ`VÊiÊ«>À`]Ê«ÕÀÊiÊ«>ÃÊV-
comparaison comme des bêtes traquées °Ê £®Ê iÌÌÀiÊ `iÊ «jV jÊ ÕÊ `iÊ v>ÕÌiÊ iÛiÀÃÊ iÕ]Ê iÌÊ
ÌÀiÊ µÕ½ÃÊ ÌÊ `×Ê ÀiViÀÊ DÊ ÕiÊ ÛiÊ VÛ- «ÕÀÊ >}ÀÊ VvÀjiÌÊ DÊ ½ iÕÀ°Ê >ÃÊ Ê
Ãji]Ê `i«ÕÃÊ µÕ½ÃÊ ÃÌÊ «ÕÀV >ÃÃjÃÊ «>ÀÊ iÊ ÀÊ décide de signaler son passage à Tristan et
>ÀVÊiÌÊÃiÃÊL>Àð Iseut : je ferai qu’à leur réveil ils sachent que je
b.Ê Ê ivviÌ]Ê ÃÊ ½ÌÊ «>ÃÊ `iÊ `ViÊ wÝiÊ \Ê ils les ai trouvés endormis, que je n’ai pas voulu
errent, et rarement osent revenir le soir au gîte leur mort °Ê£{£x®°
de la veilleÊ°Ê£Ó®°ÊÃÊÃiÊÕÀÀÃÃiÌÊ`ÕÊ«À`ÕÌÊ 6.Ê iÊ ÀÊ >ÀVÊ >iÊ ÌÕÕÀÃÊ ÃiÕÌÊ \Ê Ê iÃÌÊ «ÀkÌÊ
`iÊ>ÊV >ÃÃiÊiÌÊregrettent le goût du sel °Êή°Ê DÊÌiÀ«ÀjÌiÀÊiÊ`ÀiÊÃ}iÊiÊÃ>Êv>ÛiÕÀ°Ê iÊ
iÕÀÃÊÛkÌiiÌÃÊÃÌÊen haillonsÊ°Ê{®° plus, il prend soin de la mettre à l’abri du soleil,
2.Ê iÌÌiÊ ÛiÊ iÃÌÊ «>ÀÌVÕmÀiiÌÊ `vwViÊ «ÕÀÊ en plaçant ses gants dans le feuillage pour fer-
ÃiÕÌʵÕÊ>Ê>}ÀÊ\ÊiÊÀÊ>ÀVÊÀiÌÀiÊÃ>ÃÊivvÀÌÊ mer le trou par où le rayon descendait °Ê£Óä®°Ê
la bague d’Iseut, car maintenant ses doigts ÊV ÃÌÊ`iÊÃ}>iÀÊÃÊ«>ÃÃ>}iÊiÊjV >}i>ÌÊ
étaient si grêlesÊ°ÊÓÓ®° leurs anneaux, et il le fait avec délicatesse : il
3. Cependant, Tristan et Iseut supportent retira doucement la bague aux pierres d’éme-
cette vie, car l’amour leur tient lieu de tout : Ils raude qu’il avait donnée à la reineÊ°ÊÓäÓ£®ÊÆÊiÊ
s’aiment, ils ne souffrent pasÊ°Êx®°ÊiÊiÊ}- le faisant, il se rend compte qu’elle a maigri :
que de conséquence qui unit les deux propo- maintenant ses doigts étaient si grêles que la
ÃÌÃÊ `j«i`>ÌiÃÊ `iÊ ViÌÌiÊ « À>ÃiÊ iÃÌÊ ÃÊ bague vint sans effortÊ°ÊÓÓÓή°
évident que le narrateur ne l’exprime pas. 7.Ê>ÊvÀkÌÊ`ÕÊÀÃÊiÃÌÊiÊÃiÕÊiÕÊÙÊiÃÊ>>ÌÃÊ
4. Le roi croit que Tristan et Iseut sont restés peuvent vivre leur amour passionné ; mais c’est
«ÕÀÃÊiÌÊV >ÃÌiÃ]Ê«>ÀViʵսÃÊÃÌÊi`ÀÃʽÕÊ >ÕÃÃÊiÊiÕÊ`iʽiÝVÕÃÊ\ÊÃÊ`ÛiÌÊV >}iÀÊ
«ÀmÃÊ`iʽ>ÕÌÀi]ÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀÊÕiÊj«jiÊ\Êil remar- `½>LÀÊV >µÕiÊÕÀ]ÊÕÊ«ÀiõÕi]Ê«ÕÀÊiÊ«>ÃÊkÌÀiÊ
qua que leurs bouches ne se touchaient pas et `jVÕÛiÀÌÃÊ«>ÀÊiÊÀÊ>ÀV°ÊÃÊÃÌÊ«ÕÀV >ÃÃjÃÊ
qu’une épée nue séparait leurs corpsÊ°ÊÈÇ®° iÌÊiÊÛÛiÌÊ«>ÃÊViÊ`iÃÊkÌÀiÃÊ Õ>Ã]Ê>ÃÊ
5.Ê ½iÃÌÊ «ÕÀµÕÊ iÊ ÀÊ ÀiViÊ DÊ ÃÊ «ÀiÌÊ comme des bêtes traquéesÊ °Ê £®°Ê iÕÀÊ >ÕÀ]Ê
de tuer par vengeance les deux amants : Non, V`>jÊ«>ÀÊiÃÊÃÊ Õ>iÃÊiÌÊÀi}iÕÃiÃ]Ê>Ê
je ne les tuerai pas ; ce serait grand péché de ÌÀÕÛjÊÀivÕ}iÊ`>ÃÊ>ÊvÀkÌ]Êië>ViÊÃ>ÕÛ>}i°
les frapperʰʣӣή°Ê>ÃÊ>Ê`jVÃʽiÃÌÊ«>ÃÊ 8.Ê ÕÊ ÞiÊ }i]Ê ½j«jiÊ iÃÌÊ ÕÊ ÃÞLiÊ `iÊ
facile à prendre. «ÕÀiÌjÊiÌÊV½iÃÌÊ>ÃʵÕiÊ>ÀVʽÌiÀ«ÀmÌiÊ\Êune
70
sa guimpe déliéeÊ°ÊΣ®]ÊÃ>ÃÊ«ÕÃÊÃiÊÃÕViÀÊ`iÊ >ÌÊ iÌÀiÊ /ÀÃÌ>Ê iÌÊ ÃiÕÌ]Ê >«ÀmÃÊ µÕ½ÃÊ ÌÊ LÕÊ
son apparence ni des convenances. iÊ« ÌÀi°
b.ÊÃiÕÌÊiÕÀÌÊDÊÃÊÌÕÀÊ`iÊV >}ÀÊ`½>ÕÀ]Ê b. La ronce qui pousse sur le tombeau de Tris-
tout comme Tristan : elle mourut auprès de lui Ì>Ê iÃÌÊ V>À>VÌjÀÃjiÊ «>ÀÊ iÃÊ >`iVÌvÃÊ verte et
pour la douleur de son amiÊ°Ê{ä®° feuillueÊ °Ê {x®]Ê aussi verte, aussi fleurie, aussi
c.Ê ÃiÕÌÊ iÌÊ iÊ ÃVmiÊ Ã>Ê ÀÌ°Ê ½>LÀ`]Ê iiÊ vivaceÊ °Ê xäx£®]Ê iÌÊ «>ÀÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ aux
iÕÀÌÊiÊV ÀjÌiiÊ\ÊElle se tourna vers l’orient forts rameaux, aux fleurs odorantesÊ °Ê {x{È®°Ê
et pria Dieu °ÊÎÇ®ÊÆÊ>Ã]ÊÃÕÀÌÕÌ]ÊiiÊiÕÀÌÊiÊ "Ê ÀiÌÀÕÛi]Ê `>ÃÊ iÃÊ `iÕÝÊ iÝÌÀ>ÌÃ]Ê iÊ kiÊ
amante : elle s’étendit près de lui, tout le long >`iVÌvÊvivaceʵÕÊÃ}wiʽjÌiÀÌjÊ`iʽ>ÕÀÊ
de son ami, lui baisa la bouche et la face, et de Tristan et Iseut, ainsi que l’expression aux
le serra étroitementÊ°ÊÎnήÊÆÊÊ`À>ÌʵսiiÊ fleurs odorantes qui symbolise la beauté et la
ÛiÕÌÊ>VV«ÀÊÕiÊ`iÀmÀiÊvÃʽ>VÌiÊ`½>ÕÀÊ iÊ `iÃÊ >>ÌÃ°Ê >Ê vÀViÊ iÌÊ >Ê Û}ÕiÕÀÊ `iÊ ViÌÊ
>ÛiVÊÕ]ÊÕõսDÊViʵսÃÊiÊv>ÃÃiÌÊ«ÕÃʵսÕÊ\Ê amour sont rendues par la couleur verte et l’ex-
corps contre corps, bouche contre bouche, elle pression aux forts rameaux.
rend ainsi son âmeÊ°ÊÎ{ä®° c.Ê iÊ ÀÊ >ÀVÊ `jvi`Ê `iÊ VÕ«iÀÊ >Ê ÀViÊ µÕÊ
4. La mort est, pour les amants, la seule façon de passe du tombeau de Tristan à celui d’Iseut,
ÃiÊÀi`ÀiÊ\ÊiÊivviÌ]Ê/ÀÃÌ>Ê>Ê`×ʵÕÌÌiÀÊÃiÕÌÊDÊ parce qu’elle symbolise l’amour indestructible
V>ÕÃiÊ`iÊÃÊj«ÕÝÊiÊÀÊ>ÀVÊÆÊiÌÊÃiÕÌ]Ê>}ÀjÊ `iÃÊ>>ÌÃ]Ê«ÕÃÊvÀÌʵÕiÊiÃÊÃÊ Õ>iÃÊiÌÊ
leurs efforts réciproques, n’arrive pas à temps à `ÛiÃ]Ê «ÕÃÊ vÀÌÊ µÕiÊ >Ê ÀÌ°Ê iÛ>ÌÊ ÕÊ ÌiÊ
V>ÕÃiÊ`iÊ>ÊÌÀ> ÃÊ`½ÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >V iÃÊ>Ã°Ê amour, il ne peut que pardonner aux amants.
Le lexique de l’amour et celui de la mort sont d.ʽ>}iÊ`iÊ>ÊÀVi]ÊÌÀmÃÊvÀÌiÊiÌÊÌÀmÃÊLii]Ê
liés : peu s’en faut qu’il ne meure de son désir est porteuse d’espoir : elle annonce que les
°Ê {x®Ê ÆÊ Il dit trois fois : « Iseut, amie ! » À la amants peuvent se retrouver par-delà la mort.
quatrième, il rendit l’âme °Ê£Ç£n®ÊÆÊelle mourut
auprès de lui pour la douleur de son amiÊ°Ê{ä®° ➜ LIRE L’IMAGE
5.Ê >Ê ÛiÊ `iÊ >Ê ivÊ ÃiÀ>Ê L>V iÊ ÃÊ > iÀ`Ê 8. a. 1iÊ Ì }À>« iÊ iÃÌÊ ÕiÊ Ài«À`ÕVÌÊ
À>miÊÃiÕÌÊ>Ê `iÊÆÊiiÊÃiÀ>ÊÀiÊÃÊÃiÕÌÊ par impression d’un dessin, d’un texte écrit ou
iÊ ÛiÌÊ «>Ã°Ê >Ê VÕiÕÀÊ L>V iÊ iÃÌÊ Ljjw- ÌÀ>VjÊÃÕÀÊÕiÊ«iÀÀiÊV>V>ÀiÊ`iÊ}À>ÊÌÀmÃÊw°Ê"Ê
µÕiÊ\ÊiiÊÃÞLÃiÊ>ÊiÊiÌʽ>ÕÀÊ«ÕÀ°Ê*>ÀÊ donne aussi ce nom aux images imprimées par
opposition, la couleur noire est néfaste : c’est ce procédé ; c’est le cas pour cette illustration.
>ÊVÕiÕÀÊ`ÕÊ`iÕÊiÌÊ`iÊ>ÊÀÌ°Ê ½iÃÌÊ>ÊkiÊ b.Ê iÌÌiÊ Ì }À>« iÊ `>ÌiÊ `iÊ £{£°Ê iÊ iÃÌÊ
ÃÞLµÕiʵÕiÊ«ÕÀÊiÃÊÛiÃÊ`iÊ/ jÃjiÊiÌÊ>Ê l’œuvre de Stuart Campbell et illustre le livre
kiÊ ÌÀ>}µÕiÊ j«ÀÃiÊ µÕÊ «ÕÃÃiÊ ÃÊ «mÀiÊ Les Chevaliers du roi Arthur.
Égée au suicide. 9.Ê>ÊÃVmiÊÀi«ÀjÃiÌjiÊiÃÌÊÕiÊÃVmiÊ`½>`iÕÝÊ\Ê
6. a. Iseut la Blonde est associée à la couleur Tristan fait ses adieux à Iseut°Ê >Ê ÃVmiÊ >Ê iÕÊ
>ÕiÊÆÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >V iÃÊ>ÃÊiÃÌÊ>ÃÃVjiÊDÊ >ÕÊLÀ`Ê`iÊ>ÊiÀ]ÊÃÕÀÊÕiÊv>>ÃiÊÆÊÕÊV @Ìi>ÕÊ
>ÊVÕiÕÀÊL>V i° j`jÛ>ÊiÃÌÊÀi«ÀjÃiÌjÊDʽ>ÀÀmÀi«>°Ê/ÀÃÌ>Ê
b.Ê >Ê VÕiÕÀÊ >ÕiÊ iÃÌÊ ViiÊ `ÕÊ -i]Ê ÃÕÀViÊ iÌÊÃiÕÌÊÃiÊÌiiÌÊ«>ÀÊ>Ê>]Ê`iLÕÌÊ«ÀmÃÊ`ÕÊ
de vie sur terre : Iseut la Blonde est une femme V iÛ>Ê`iÊ/ÀÃÌ>°ÊÃiÕÌÊ«ÀÌiÊÕÊÛiÊL>V]ÊViÀ-
solaire qui fait rayonner la vie et l’amour autour VjÊ`½ÕÊ`>`mi]ÊÃÕÀÊÃiÃÊV iÛiÕÝÊL`ÃÊÆÊiiÊ
d’elle. iÃÌÊÛkÌÕiÊ`½ÕiÊ}ÕiÊÀLiÊÕÊL>Õ`®ÊLiÕi]Ê
>ÊVÕiÕÀÊL>V iÊiÃÌÊ>LÛ>iÌi]Ê«ÕõսiiÊ à ceinture et bordure dorées, sous laquelle
est la couleur du linceul et du deuil dans d’autres `j«>ÃÃiÊÕiÊÌÕµÕiÊL>V i°Ê/ÀÃÌ>Ê>ÊiÃÊV i-
civilisations ; c’est aussi la couleur de la Lune, ÛiÕÝÊV @Ì>ÊV>À]ÊViÀVjÃÊ`½ÕÊ`>`miÊÀÕ}iÊ
½>ÃÌÀiÊ`iÊ>ÊÕÌÊ\ÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >V iÃÊ>ÃÊiÃÌÊ et or ; on retrouve ces couleurs sur la tunique
une femme lunaire, qui apporte la mort et la qu’il porte par-dessus sa cotte de mailles ; son
désolation. j«jiÊ iÃÌÊ >ÌÌ>V jiÊ DÊ Ã>Ê ViÌÕÀiÊ `ÕÊ VÌjÊ }>Õ-
7. a.ʽ>}iÊ`iÊ>ÊÀViÊiÃÌÊ`jDÊ«ÀjÃiÌiÊ`>ÃÊ V i°ÊiÊV iÛ>Ê`iÊ/ÀÃÌ>ÊiÃÌÊÃijÊiÌÊ >À>V jÊ
l’extrait 3 : Il semblait à Tristan qu’une ronce pour le départ : il est recouvert d’un caparaçon
vivace, aux épines aiguës, aux fleurs odoran- ÀÕ}iÊÀjÊ`iÊviÕiÃÊ`½ÀÊÆÊDÊÃ>ÊÃiiÊÃÌÊwÝjÃÊ
tes, poussait ses racines dans le sang de son iÊ i>ÕiÊiÌʽjVÕÊ`iÊ/ÀÃÌ>ÊÆÊÃÊjVÕÊiÃÌÊÃÌÀjÊ
cœur et par de forts liens enlaçait au beau `iÊ L>`iÃÊ LiÕiÃÊ iÌÊ L>V iÃÊ iÌÊ V«ÀÌiÊ
corps d’Iseut son corps et toute sa pensée, et deux rectangles or, ornés d’une feuille rouge.
tout son désirÊ°Ê£ÎÊDʣȮ°Ê>ÊÀViÊÃÞLÃiÊ>Ê 10.Ê ÕÊ «ÀiiÀÊ «>Ê ÃiÊ ÌÀÕÛiÌÊ iÃÊ `iÕÝÊ
force et la soudaineté de l’amour passion qui >>ÌÃ]Ê «ÀmÃÊ `ÕÊ V iÛ>Ê `iÊ /ÀÃÌ>]Ê ÛÕÊ `iÊ ÌÀÃÊ
72
5. vergerÊ°Ê£®Ê\ÊÌiÀÀ>ÊÕÊ>À`Ê«>ÌjÊ`½>ÀLÀiÃÊ Le nom langueurÊ iÃÌÊ `iÊ >Ê kiÊ v>iÊ µÕiÊ
fruitiers ; ramureÊ°ÊÇ®Ê\ÊiÃiLiÊ`iÃÊLÀ>V iÃÊ languir et languissante.
et rameaux d’un arbre ; s’épandait °Ê n®Ê \Ê ÃiÊ 2. a. à grand deuil : avec une grande souffrance,
répandait ; perronÊ °Ê ®Ê \Ê >ÕÊ ÞiÊ }i]Ê }ÀÃÊ une grande douleur.
bloc de pierre. b. dolentÊ\ÊÃÕvvÀ>ÌÊiÌÊ> iÕÀiÕÝ°
➔ ÉVALUATION mentÊ°ÊήʫÕÀÊiÃÊkiÃÊÀ>Ãð
5.Ê ÃiÕÌÊ >ÌÌ>V iÊ ÕiÊ }À>`iÊ «ÀÌ>ViÊ DÊ
ce cadeau : La reine s’en réjouit grandement
Le Roman de Tristan et Iseut,
°ÊÎ{®ÊÆÊiÌÊ`iÕÝÊ>VÌÃÊiÊ«ÀÕÛiÌÊ\ÊiiÊ>Êv>ÌÊ
adapté par J. Bédier
v>LÀµÕiÀ]Ê «ÕÀÊ iÊ V i]Ê par un orfèvre °Ê È®]Ê
Livre de l’élève, p. 94-95 ÕiÊV iÊ`iÊ}À>`Ê«ÀÝ]Êprécieusement incrus-
tée d’or et de pierreriesÊ °Ê ÈÇ®Ê ÆÊ iÌÊ iiÊ iÊ iÊ
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION
µÕÌÌiÊ >>ÃÊ \Ê partout où elle allait, le portait
1.ÊÃiÕÌÊiÃÌʽj«ÕÃiÊ`ÕÊÀÊ>ÀV°
avec elleÊ°ÊÇ®°
2.Ê /ÀÃÌ>Ê >Ê `×Ê Ã½iÝiÀÊ «>ÀViÊ µÕiÊ ÃÊ >ÕÀÊ
6. a.Ê ÃiÕÌÊ wÌÊ «>ÀÊ iÌiÀÊ iÊ }ÀiÌÊ `>ÃÊ >Ê iÀÊ
«ÕÀÊÃiÕÌÊiÃÌÊÌiÀ`ÌÊ«>ÀÊiÃÊÃÊ Õ>iÃÊiÌÊ
parce qu’il adoucit sa peine : convient-il que je
religieuses, et que les amants risquent la mort
connaisse le réconfort, tandis que Tristan est
s’ils sont découverts.
malheureux ?Ê°Ê£x£È®°
4. Grammaire a. Les expansions du nom peu-
b.Ê >VÕÊ `iÃÊ `iÕÝÊ >>ÌÃÊ ÃiÊ Ã>VÀwiÊ «ÕÀÊ
ÛiÌÊkÌÀiÊÕÊ>`iVÌvÊj«Ì mÌi]ÊÕÊ}ÀÕ«iÊ-
l’amour de l’autre : Tristan aurait pu garder ce
nal complément de nom ou une proposition
chien enchanté et oublier ainsi toute douleur ;
subordonnée relative.
[…] il a mieux aimé me l’envoyer, me donner
b. Les marques du discours direct sont les sui-
sa joie et reprendre sa misèreÊ °Ê £ÈÊ DÊ £n®Ê ÆÊ `iÊ
vantes : les guillemets qui encadrent le dialo-
ki]Ê ÃiÕÌÊ iÊ «iÕÌÊ ÃÕ««ÀÌiÀÊ ½`jiÊ `½kÌÀiÊ
}ÕiÊ iÌÊ iÃÊ ÌÀiÌÃÊ µÕÊ >ÀµÕiÌÊ iÊ V >}iiÌÊ
iÕÀiÕÃiʵÕ>`ÊÊÃÕvvÀiÊ\ÊTristan, je veux souf-
d’interlocuteur.
frir aussi longtemps que tu souffrirasÊ°Ê£®°ÊiÕÀÊ
Si les paroles sont introduites par un verbe de
souffrance est devenue le seul lien d’amour
parole, un deux-points suivi d’un alinéa pré-
entre eux, depuis qu’ils sont séparés.
Vm`iÊ iÊ }ÕiiÌÊ ÕÛÀ>Ì°Ê 1iÊ «À«ÃÌÊ
incise est une proposition comportant un verbe ➜ ÉTUDIER LA LANGUE
`iÊ «>Ài]Ê «>VjiÊ >ÕÊ iÕÊ ÕÊ DÊ >Ê wÊ `½ÕiÊ 7. Le verbe pouvoir est à l’indicatif conditionnel
Àj«µÕiÊÆÊiÊÃÕiÌÊ`iÊÃÊÛiÀLiÊiÃÌÊÛiÀÃj° passé.
74
8. L’expansion du nom tintement est un groupe 12. L’oiseau est un vautour, dressé pour la
nominal complément de nom : du grelot. V >ÃÃiÊ«>ÀÊiÃÊLiÃ]Ê>ÕÊÞiÊ}i°
9. Le passage qui rapporte des pensées se 13. a.Ê >ÃÊ>ÊÃVmiÊ}>>Ìi]ÊiÃÊvÀiÃÊ>ÀÀ-
ÌÀÕÛiÊ>ÕÝÊ}iÃÊ£xÊDÊ£ÊÆÊÊiÃÌÊiV>`ÀjÊ«>ÀÊiÃÊ `iÃÊÃÌÊ`>ÌiÃÊ\ÊiÊÌÀVÊiÌÊiÃÊLÀ>V iÃÊ
guillemets : « Ah ! […] tu souffriras. » La pro- `iÊ ½>ÀLÀiÊ ÌÊ ÕiÊ vÀiÊ >ÀÀ`i]Ê `iÊ kiÊ
position incise pensa-t-elle °Ê £x®Ê `µÕiÊ µÕiÊ µÕiÊ iÃÊ yiÕÀÃ]Ê iÃÊ «ÃÊ `iÃÊ ÛkÌiiÌÃ]Ê ½Ãi>ÕÊ
c’est Iseut qui pense. «iV jÊ ÃÕÀÊ >Ê >Ê `ÕÊ iÕiÊ iÊ µÕÊ iÊ
ÕÀÀÌÊ ÆÊ >Ê iÕiÊ viiÊ >ÕÝÊ V iÛiÕÝÊ LÕVjÃÊ
➜ HISTOIRE DES ARTS iÃÌÊVÕÀLjiÊ>Õ`iÃÃÕÃÊ`ÕÊiÕiÊ iÊiÌÊÃiÃÊ
10. a. L’image est une enluminure, extraite du LÀ>ÃÊvÀiÌÊÕÊ>ÀÀ`Ê«ÕÀʽi>ViÀÊÆÊiÊiÕiÊ
V`iÝÊ>iÃÃi]ʵÕÊ>ÊjÌjÊÀj>ÃjiÊiÊ£Îää°ÊiÊ i]Ê >Ê ÌkÌiÊ ÀjiÊ `iÊ LÕViÃ]Ê >Ê ÕiÊ «Ã-
V`iÝÊ >iÃÃiÊ iÃÌÊ ÕÊ Û>ÃÌiÊ ÀiVÕiÊ `iÊ «m-
ture alanguie, tout en courbes ; leurs visages
mes courtois, en langue allemande, réunis par
ont des formes douces.
`iÃÊ V iÛ>iÀÃÊ âÕÀV ÃÊ ,Ø`}iÀÊ >iÃÃiÊ iÌÊ
b. L’artiste utilise une palette de couleurs limi-
ÃÊ wÃÊ >iî]Ê `mÃÊ iÊ `jLÕÌÊ `ÕÊ XIVeÊ ÃmVi°Ê
Ìji]Êk>ÌÊVÕiÕÀÃÊV >Õ`iÃÊÀÕ}i]Ê«ÕÀ«Ài®Ê
Ê VÌiÌÊ iÛÀÊ ÈÊ äääÊ ÃÌÀ« iÃÊ `iÊ V >ÌÃÊ
iÌÊvÀ`iÃÊLiÕ]ÊÛiÀÌÊiÌÊ}Àî°ÊiÃÊVÕiÕÀÃÊ`iÊ>Ê
d’amour courtois ou minnesang, écrits par plus
ÃVmiÊÃÌÊ>ÕÃÃÊViiÃÊ`iÊ>ÊLÀ`ÕÀiÊ\ÊiÃÊV i-
de cent auteurs différents, et qui sont illustrés
veux sont blonds (stéréotype de l’Europe du
`iÊ £ÎÇÊ >ÌÕÀiÃÊ }Ì µÕiÃ°Ê iÃÊ >ÌÕÀiÃÊ
À`®ÊiÌÊiÊVvvÀiÊ>ÕiÊÆÊiÊ«iÀÃ>}iÊvjÊ
Ài«ÀjÃiÌiÌÊ iÃÊ «mÌiÃÊ `>ÃÊ iÕÀÃÊ >VÌÛÌjÃÊ
V iÛ>iÀiõÕiÃÊiÌÊVÕÀÌÃið porte une robe rouge sur une tunique verte,
½iÃiLi]Ê Àj>ÃjÊ ÃÕÀÊ «>ÀV iÊ `>ÃÊ `iÃÊ `ÌÊ Ê iÊ ÛÌÊ µÕiÊ iÃÊ >V iÃÊ ÆÊ iÊ «iÀÃ-
ateliers d’enlumineurs alsaciens, est conservé nage masculin, une robe pourpre sur une tuni-
iÊ i>}i]Ê DÊ i`iLiÀ}]Ê ÃÊ LiÊ µÕ½Ê iÃÌÊ µÕiÊLiÕiÊÆʽ>ÀLÀiÊiÃÌÊÛiÀÌÊiÌÊÃiÃÊyiÕÀÃÊÀÕ}iÃÊ
ÃÕÛiÌÊ>««ijÊiÊ>ÕÃVÀÌÊ`iÊi`iLiÀ}° ÌÊ ÕÊ V ÕÀÊ >ÕiÊ ÆÊ ½Ãi>ÕÊ iÃÌÊ }ÀÃÊ V>ÀÊ ÆÊ iÊ
b.Ê ½>}iÊ V«ÀÌiÊ `iÕÝÊ «>ÀÌiÃÊ \Ê >Ê ÃVmiÊ sol, bleu.
principale s’inscrit dans les deux tiers de la Le dessin est d’une grande précision, la ligne
«>}iÊ«>ÀÌiÊvjÀiÕÀi®ÊÆÊ`>ÃÊiÊÌiÀÃÊÃÕ«jÀiÕÀ]Ê iÃÌÊ j}mÀiÊ iÌÊ iÀÛiÕÃiÊ \Ê «ÕiÃÊ `iÊ ½Ãi>Õ]Ê
on distingue une armoirie et un personnage «iÌÌiÃÊviÕiÃÊ`iÃÊ>ÀLÀiÃÊiÌÊyiÕÀÃÊiÊLÕÌÃ]Ê
µÕÊ LÃiÀÛiÊ >Ê ÃVmiÊ `iÊ >ÕÌ°Ê >Ê LÀ`ÕÀiÊ iÃÌÊ «ÃÊ iÌÊ vÀiÃÊ `iÃÊ ÛkÌiiÌÃÊ ÆÊ iÌ]Ê ÃÕÀÌÕÌ]Ê >Ê
constituée d’éléments géométriques de forme délicatesse du rendu des visages est admi-
«>À>jj««j`µÕiÊ L>`iÃÊ iÊ L>Ã®Ê `iÊ VÕ- À>LiÊ \Ê iÃÊ >ÕÀiÕÝÊ >ÕÝÊ ÕiÃÊ ÀÃiÃÊ iÌÊ >ÕÝÊ
leurs bleue, or, rouge ; le cadre de la bordure LÕViÃÊL`iÃÊÌÊÕÊÃÕÀÀiÊÌÀmÃÊ`ÕÝÊiÌÊÕÊ
est vert. regard tendre.
11.Ê>ÊÃVmiÊÀi«ÀjÃiÌjiÊiÃÌÊÕiÊÃVmiÊ`½>ÕÀÊ 14.Ê iÌÌiÊÃVmiÊ«iÕÌÊkÌÀiÊ«iÀXÕiÊViÊ`ÕViÊ
}>>ÌiÊ \Ê ÕiÊ iÕiÊ vii]Ê >ÃÃÃiÊ ÃÕÀÊ ÕÊ Vv- iÌÊ V >À>Ìi°Ê Ê Ã½iÊ `j}>}iÊ ÕiÊ >Ìë mÀiÊ
vÀiÊ >Õi]Ê i>ViÊ ÕÊ iÕiÊ iÊ >}jÊ DÊ «>ÃLiÊiÌÊÌi°Ê>ÊiÕiÃÃiÊiÌÊ>ÊLi>ÕÌjÊ`iÃÊ
ÃiÃÊ «i`ÃÊ ÆÊ ÕÊ Ãi>ÕÊ iÃÌÊ «iÀV jÊ ÃÕÀÊ iÊ «}Ê >ÕÀiÕÝ]Ê >Ê µÕ>ÌjÊ `ÕÊ `iÃÃÊ iÌÊ ½ >ÀiÊ
`ÕÊiÕiÊ iÊÆÊDʽ>ÀÀmÀi«>ÊÃiÊ`ÀiÃÃiÊÕÊ `iÃÊVÕiÕÀÃÊÃÌÊ`iÃÊjjiÌÃʵÕiÊiÃÊjmÛiÃÊ
>ÀLÀiÊ>ÕÝÊyiÕÀÃÊÀÕ}ið peuvent mettre en avant.
5!!MÖvojwfst!spnboftrvf!
ebot!mÖbsu!nejwbm
Livre de l’élève, p. 96 à 103
Monstres et animaux
L’idéal courtois : merveilleux
amour et tournois
Livre de l’élève, p. 100-101
Livre de l’élève, p. 98-99
OBJECTIFS
OBJECTIFS ■ Découvrir le bestiaire du Moyen Âge et les
■ Analyser le motif de l’amour courtois à travers ÃÞLiÃʵÕÊÕÊÃÌÊ>ÌÌ>V jð
`iÃÊ ÕÛÀiÃÊÀ>iõÕiÃÊiÌÊ>ÀÌÃ̵Õið ■Ê jVÕÛÀÀÊiÃÊ>ÀÌÃÊ`iÊ>ÊÌ>«ÃÃiÀi]Ê`iʽj>Ê
■Ê jVÕÛÀÀÊ`iÃÊÃÕ««ÀÌÃÊ`vvjÀiÌÃÊ\ÊiÕÕ- et de la sculpture sur pierre.
res et ivoire.
■ Découvrir l’art du blason. ➜ LIRE ET OBSERVER
1.ÊiÃÊ>>ÕÝÊÀi«ÀjÃiÌjÃÊÃÌÊ\
➜ LIRE ET OBSERVER qÊ ÃÕÀÊ >Ê Ì>«ÃÃiÀiÊ >}iÊ £®Ê \Ê ÕiÊ VÀiÊ >ÕÊ
1.Ê"Ê`iÌwiÊÕÊVvvÀiÌÊiÊÛÀi]Ê`jVÀjÊ`iÊ «i>}iÊ L>V]Ê >}iÕjiÊ `iÛ>ÌÊ >Ê `>iÊ
ÃVmiÃÊVÕÀÌÃiÃ]ÊiÌʵÕ>ÌÀiÊiÕÕÀiÃ]ʽÕiÊ qui lui tend un miroir où l’animal fabuleux se
Ài«ÀjÃiÌ>ÌÊ ÕiÊ ÃVmiÊ `iÊ ÌÕÀ]Ê iÃÊ ÌÀÃÊ VÌi«iÊÆÊÕÊÊDÊÃ>Ê`ÀÌi]Ê`ÀiÃÃjÊÃÕÀÊÕiÊ
>ÕÌÀiÃÊ ÕÊ V iÛ>iÀÊ DÊ V iÛ>Ê iÌÊ ÃiÃÊ >ÀÀiÃÊ >«iÊÆÊiÌÊ`ÛiÀÃÊ«iÌÌÃÊ>>ÕÝÊV iÃ]Ê>«Ã]Ê
iÃÊiÊ ÕÛiÀ®° iÌV°®ÊÆ
2.Ê ½>ÕÀÊ `ÕÊ V iÛ>iÀÊ «ÕÀÊ Ã>Ê `>iÊ ÃiÊ qÊ ÃÕÀÊ ½iÕÕÀiÊ >}iÊ Ó®Ê \Ê ÕÊ `À>}Ê >jÊ
>viÃÌi]Ê`>ÃÊ>ÊÃVmiÊw}ÕÀ>ÌÊÃÕÀÊiÊVvvÀiÌÊ iÝÌÀ>ÌÊ ÓÊ \Ê tête d’une guivre]Ê yeux rouges]Ê
ÃVÕ«Ìj]Ê«>ÀÊ>ÊÌi`ÀiÃÃiÊiÌÊ>Ê`ÕViÕÀÊ`iÊÃiÃÊ oreilles longues et velues]Êgriffes de lion]Êqueue
78
de serpent]Êcorps écailleux) combattant un lion ÃÊ jÌ>iÌÊ viÀjÃÊ «>ÀÊ `iÃÊ >ÌÌ>V iÃÊ iÌÊ À>}jÃÊ
DÊ>ÊÌÃÊL>V iÊiÝÌÀ>ÌÊ£Ê\Êil s’agissait du lion DÊ «>Ì°Ê ½>}iÊ ÎÊ iÃÌÊ `ÛÃjiÊ iÊ `iÕÝÊ «>ÀÌiÃÊ \Ê
dont ils avaient entendu raconter les exploits®ÊÆ `>ÃÊ>Ê«>ÀÌiÊ}>ÕV i]ÊÊÛÌÊÕÊjVÀÛ>ÊÕÊÕÊ
qÊ ÃÕÀÊ >Ê ÃVÕ«ÌÕÀiÊ `ÕÊ «iÀÊ `iÊ >Ê V>Ì j`À>iÊ V«ÃÌiÊiÊÌÀ>Ê`iÊÌÀ>Û>iÀÊÃÕÀÊÕÊ>ÕÃVÀÌÊÆÊ
>}iÊήÊ\Ê`iÕÝÊÃÀÌiÃÊ`iÊV mÀiÃÊÕÊ`jÃÊ `>ÃÊ>Ê«>ÀÌiÊ`ÀÌi]ÊÃiÊÌÀÕÛiÌÊÌÀÃÊ«iÀÃ-
>jî]ÊDÊ>Ê>À}iÊLÕV i]ÊiâÊVÌÀiÊiâÊÆ >}iÃÊ`iÊ>ÊVÕÀÊ`ÕÊÀÊÀÌ ÕÀÊ/ÀÃÌ>]Ê>ViÌÊ
qÊÃÕÀÊ>ÊVÀÝÊ>}iÊ{®Ê\ÊÕÊÊDʽ>ÕÀiÊ«>ÃLiÊ iÌÊ>>>`]ÊwÃÊ`iÊ>ViÌ]ʵÕÊÃÌÊÀjÕÃÊ`>ÃÊ
iÌÊ>Ûi]Ê«ÀÌ>ÌÊÕiÊ}ÕiÊVÀmÀi° >Ê Ã>iÊ `ÕÊ V @Ìi>Õ®°Ê ½>}iÊ {Ê Ài«ÀjÃiÌiÊ ÕÊ
2.Ê iÃÊ >>ÕÝÊ >}>ÀiÃÊ ÃÌÊ >Ê VÀi]Ê iÊ auteur offrant son livre au seigneur.
`À>}Ê>jÊiÌÊiÃÊV mÀið 2. La lecture des extraits documentaires mon-
3. Les supports artistiques et les matériaux ÌÀiÊ µÕiÊ iÃÊ ÛÀiÃÊ ÃÌÊ `iÃÊ LiÌÃÊ «ÀjViÕÝ]Ê
ÕÌÃjÃÊÃÌÊÛ>ÀjÃÊ\ÊÌiÌÕÀiÊ`iÊ>iÊiÌÊ`iÊÃiÊ écrits à la main iÝÌÀ>ÌÊ £]Ê °Ê Ó®]Ê ÃÕÀÊ ÕÊ ÃÕ««ÀÌÊ
>}iÊ £®]Ê «iÌÕÀiÊ ÃÕÀÊ «>ÀV iÊ >}iÊ Ó®]Ê raffiné (parchemins]ÊiÝÌÀ>ÌÊ£]Ê°Êή]ÊiÝ}i>ÌÊune
ÃVÕ«ÌÕÀiÊ ÃÕÀÊ «iÀÀiÊ >}iÊ Î®]Ê j>Ê iÌÊ VÕÛÀiÊ longue préparation iÝÌÀ>ÌÊ£]Ê°Ê{®°ÊiÃÊ«>ÀV i-
doré (image 4). mins sont reliés et protégés par une couverture
4.Ê>ÊÌ>«ÃÃiÀi]ʽiÕÕÀi]ÊiÃÊ}>À}ÕiÃÊiÌÊ rigide en cuir épais, en bois, en métal ou en
>Ê VÀÝÊ ÃÌÊ `iÃÊ LiÌÃÊ DÊ ÕÃ>}iÊ `jVÀ>ÌvÊ \Ê ÃÊ ivoireÊiÝÌÀ>ÌÊÓ]Ê°ÊÈÇ®°ÊiÃÊiÕÕÀiÃÊÌj-
ont une valeur ornementale. On peut les voir gnent également de la valeur du livre au Moyen
>ÕÕÀ`½ ÕÊ>ÕÊÕÃjiÊ>Ì>Ê`ÕÊÞiÊ}i]Ê }iÊ\ÊiÊÛÀiÊiÃÌÊÀiV«jÊDÊ>Ê>]ÊViʵÕÊiÝ}iÊ
>ÕÝÊÌ iÀiÃÊ`iÊ ÕÞÊDÊ*>ÀÃÊ>}iÃÊ£ÊiÌÊ{®]ÊDÊ ÕÊÌÀ>Û>Ê}ÊiÌÊ«ÀjVÃÊ>}iÊ£®ÊÆÊÊiÃÌÊÀ>}jÊ
>ÊLLÌ mµÕiÊ`iʽÀÃi>ÊDÊ*>ÀÃÊ>}iÊÓ®]ÊDÊ `>ÃÊ`iÃÊ>ÀÀiÃ]ÊDʽ>LÀÊ`iÊ>ÊÕmÀiÊiÌÊ`iÊ
>ÊV>Ì j`À>iÊ ÌÀi >iÊ`½iÃÊ>}iÊή° ½ Õ`ÌjÊ >}iÊ Ó®Ê ÆÊ Ê iÃÌÊ wiiÌÊ ÀjÊ iÌÊ
`jVÀjÊ>}iÊήÊÆÊiw]ÊÊiÃÌÊÕÊLiÌʵÕiʽÊ
vvÀiÊ>ÛiVÊVjÀjiÊ>}iÊ{Ê\ÊiÊ«iÀÃ>}iÊ
Le livre, objet d’art : de la qui fait l’offrande est agenouillé).
3. a. La page du manuscrit comporte une
tradition orale au manuscrit >}iÊ µÕÊ VVÕ«iÊ >Ê >iÕÀiÊ «>ÀÌiÊ `iÊ ½iÃ-
«>ViÊÆÊiÊÌiÝÌiÊÀi«ÀjÃiÌiÊiʵÕ>ÀÌÊ`iÊ>Ê«>}iÊ
Livre de l’élève, p. 102-103
seulement.
OBJECTIFS b. La lettrine (lettre ornée) est la première lettre
■Ê >ÌÀiʽÀ}iÊ`ÕÊÛÀiÊiÌÊ>ÊÛ>iÕÀʵÕÊiÃÌÊ `ÕÊ «>À>}À>« i°Ê iÊ iÃÌÊ ÃiÊ iÊ Û>iÕÀÊ «>ÀÊ Ã>Ê
>ÌÌ>V jiÊDÊViÌÊLiÌ° Ì>iÊiiÊVVÕ«iÊ>Ê >ÕÌiÕÀÊ`iÊÌÀÃÊ}iî]Ê«>ÀÊ
■ Étudier une page enluminée. Ã>ÊVÕiÕÀʵÕÊÃiÊ`jÌ>V iÊÃÕÀÊÕÊv`ÊLiÕÊiÌÊ
par les motifs dorés qui la décorent.
➜ LIRE ET OBSERVER c.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ iÌÕÀjÊ `½jjiÌÃÊ `jVÀ>ÌvÃ]Ê
1. L’image 1 représente un moine copiste dans V«ÃjÃÊ `½>À>LiõÕiÃÊ iÌÊ `iÊ ÌvÃÊ yÀ>ÕÝ]Ê
ÃÊ>ÌiiÀ°Ê½>}iÊÓÊiÃÌÊÕiÊ>ÀÀiÊDÊÛÀiÃÊ\Ê wiiÌÊ«iÌÃÊÆÊ`>ÃÊ>Ê«>ÀÌiÊvjÀiÕÀi]Ê`iÕÝÊ
jÌ>ÌÊ`jÊiÕÀÊ}À>`iÊÛ>iÕÀ]ÊiÃÊ>ÕÃVÀÌÃÊ `À>}ÃÊ>jÃÊÃÕÌiiÌÊÕÊjVÕÊ>ÀÀj]ʵÕiÊ
jÌ>iÌÊVÃiÀÛjÃÊ`>ÃÊ`iÃÊVvvÀiÃÊÕÊ>ÀÀiÃÊÆÊ ½ÊÀiÌÀÕÛiÊ`>ÃÊiÊÌiÝÌiÊV>}À>« j°
82
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
Entrez dans Les Fourberies `ÕÀ>Ìʽ>LÃiViÊ`iÊÃÊ«mÀi]ÊÊýiÃÌÊÛÀjÊDÊ`iÃÊ
>VÌiÃʵÕiÊViÊ`iÀiÀÊÛ>ÊÕÊÀi«ÀV iÀÊLorsque
de Scapin ! mon père apprendra les choses, je vais voir fon-
dre sur moi un orage soudain d’impétueuses
Livre de l’élève, p. 104-105
réprimandes]Ê°ÊÎäΣ®°Ê/ÕÌivÃ]ÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ
1.Ê *>ÀÊ iÃÊ «iÀÃ>}iÃ]Ê Ê ÞÊ >Ê `iÕÝÊ «mÀiÃ]Ê
iÊÃ>ÌÊ«>ÃÊiVÀiÊiʵÕÊVÃÃÌiÌÊViÃÊ>VÌiÃ]Ê
`iÕÝÊwÃ]Ê`iÕÝÊÛ>iÌÃÊiÌÊ`iÕÝÊiÕiÃÊwiÃÊ\ÊÌÕÃÊ
µÕÊ ÃÌ]Ê DÊ `iÃÃi]Ê `jÃ}jÃÊ «>ÀÊ `iÃÊ ÌiÀiÃÊ
iÃÊÀiÃÊÃÌÊ`VÊ`ÕLjÃ]ÊViʵÕÊ>ÃÃiÊ>Õ}Õ-
«iÕÊ«ÀjVÃÊnos affaires]Ê°Ê£nÊÆÊles choses]Ê°ÊÎä®°
ÀiÀÊLÀiÊ`iÊÃÌÕ>ÌÃÊ«>À>mið
3.Ê iÃÊ « À>ÃiÃÊ `iÊ ÌÞ«iÊ ÌiÀÀ}>ÌvÊ w}ÕÀiÌÊ
Ê jÀÌiÊ À}>Ìi
`>ÃÊiÃÊÀj«µÕiÃÊ`½"VÌ>ÛiÊ°ÊÎ{]ÊÈ]Ên]Ê£ä]Ê£Ó]Ê
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iÊ «iÀÃ>}i]Ê iÊ ivviÌ]Ê V>ÌÊ iÃÊ Àj«ÃiÃ]Ê
Ê -V>«]ÊÃÊÛ>iÌÊ -ÛiÃÌÀi]ÊÃÊÛ>iÌ
ViÊ iÊ Ìj}iÊ iÊ VÌiÕÊ `iÊ ÃiÃÊ µÕiÃ-
2.Ê 1iÊ vÕÀLiÀiÊ iÃÌÊ ÕiÊ ÌÀ«iÀi]Ê ÕiÊ ÀÕÃi°Ê ÌÃ]Ê Ài«ÀÃÊ ÌiÀiÊ DÊ ÌiÀi]Ê >ÃÊ ÃÕÃÊ ÕiÊ
1Ê vÕÀLiÊ iÃÌÊ µÕiµÕ½ÕÊ µÕÊ ÌÀ«i]Ê iÊ ÃiÊ vÀiÊ>vwÀ>ÌÛiÊ«>ÀÊ-ÛiÃÌÀi°Ê iÊÃÞÃÌmiÊ`iÊ
V>V >Ì]ÊiÊvi}>Ìʽ kÌiÌj° µÕiÃÌÃÀj«ÃiÃÊiÃÌÊi«ÞjÊ«ÕÀÊvÀiÀÊ
iÊ ÀiÊ `iÊ -V>«Ê ÃiÀ>Ê `VÊ `iÊ ÌÀ«iÀÊ iÃÊ iÊÀj>ÌjÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀ°
>ÕÌÀiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊ«ÕÀÊLÌiÀÊ>ÊÃ>ÌÃv>VÌÊ 4.Ê LÀiÊ `iÊ Àj«µÕiÃÊ `iÊ -ÛiÃÌÀiÊ ÃÌÊ `iÃÊ
`iÊÃiÃÊ`jÃÀÃÊÕÊ`iÊViÕÝʵսÊÃiÀÌ° Ài«ÀÃiÃÊ `iÃÊ µÕiÃÌÃÊ `½"VÌ>ÛiÊ \Ê Ce matin
3.Ê >Ê ÛiÊ `iÊ >«iÃÊ ÃiÊ ÃÌÕiÊ iÊ Ì>i]Ê ÃÕÀÊ >Ê mêmeÊ °Ê Ç®Ê ÆÊ Du seigneur GéronteÊ °Ê ££®Ê ÆÊ De
VÌiÊj`ÌiÀÀ>jii]Ê>ÕÊÃÕ`Ê`iÊ,i° [votre] oncle °Ê£x®ÊÆÊPar une lettreʰʣǮÊÆÊToutes
nos affairesÊ °Ê £®°Ê iÃÊ Àj«jÌÌÃÊ «À`ÕÃiÌÊ
ÕÊ ivviÌÊ VµÕi]Ê V>ÀÊ iÃÊ «À«ÃÊ `iÊ -ÛiÃÌÀiÊ
ÃiLiÌÊv>ÀiÊjV ]Ê`iÊv>XÊjV>µÕi]Ê>ÕÝÊ
La scène d’exposition µÕiÃÌÃÊ`½"VÌ>Ûi°
5.Ê "VÌ>ÛiÊ Ài`ÕÌiÊ iÃÊ Àj«À>`iÃÊ `iÊ ÃÊ
Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 1) «mÀiÊ\Êje vais voir fondre sur moi un orage sou-
Livre de l’élève, p. 108-109
dain d’impétueuses réprimandesÊ °Ê ÎäΣ®°Ê Ê
ÕÌÃi]Ê «ÕÀÊ ÌÀ>`ÕÀiÊ ÃiÃÊ VÀ>ÌiÃ]Ê ÕiÊ iÝ«ÀiÃ-
OBJECTIF ÃÊ ÌÀmÃÊ iÝ>}jÀjiÊ \Ê Je suis assassiné par ce
■Ê ÌÕ`iÀÊ iÃÊ vVÌÃÊ `iÊ >Ê ÃVmiÊ `½iÝ«Ã- maudit retourÊ°ÊÓn®°Ê iÊ>}>}iÊÌÀiʽj-
Ì° ÌÛÌjÊ `½"VÌ>ÛiÊ iÌÊ Ã>Ê «À«ÌÌÕ`iÊ DÊ ÃiÊ >ÃÃiÀÊ
`iÀÊ«>ÀÊiÃÊÃiÌiÌðÊÊiÃÌÊiÊÃ}iÊ`½ÕiÊ
➜ PRÉPARER LA LECTURE Ài>ÌÊ«mÀiwÃÊv`jiÊÃÕÀʽ>ÕÌÀÌj]ÊDÊ>µÕiiÊ
"VÌ>ÛiÊiÃÌÊiÊwÃÊ`½À}>Ìi]ÊiÌÊ-ÛiÃÌÀiÊiÃÌÊÃÊ "VÌ>ÛiÊÃiÊÃÕiÌÊiÌʵÕÊiÊÀi`Ê>ÌÕÀi°
Û>iÌ° 6.Ê-ÛiÃÌÀi]Ê`iÊÃÊVÌj]ÊÀi`ÕÌiÊiÃÊVÕ«ÃÊ`iÊ
L@ÌÊ \Ê un nuage de coups de bâton qui crè-
➜ COMPRENDRE LE TEXTE vera sur mes épaulesÊ°ÊÎ{®°
1.Ê iÕÝÊ«iÀÃ>}iÃÊÃÌÊ«ÀjÃiÌÃÊÃÕÀÊÃVmiÊ\Ê 7.Ê>ÊÌ>ÌjÊ`À>>̵ÕiÊ`iÊ>ÊwÊ`iÊ>ÊÃVmiÊ
"VÌ>ÛiÊiÌÊÃÊÛ>iÌÊ-ÛiÃÌÀi° «ÀkÌiÊ `>Û>Ì>}iÊ >ÕÊ ÀÀiÊ µÕ½DÊ ½µÕjÌÕ`iÊ \Ê iÊ
2. a.ÊÕÊ`jLÕÌÊ`iÊ>ÊÃVmiÊiÃÌÊ>VjÊiÊÀiÌÕÀÊ ÌiÀiÊ réprimandesÊ °Ê Σ®Ê >ÌÌjÕiÊ ViÊ µÕiÊ iÊ
`iÊÛÞ>}iÊ`½À}>Ìi]Ê«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊTu viens, ÌÊ assassinéÊ °Ê Ón®Ê >Ê `½iÝ>}jÀj°Ê >Ê «ÕÌÊ
Silvestre, d’apprendre au port que mon père DÊ >µÕiiÊ Ã½>ÌÌi`Ê -ÛiÃÌÀiÊ iÃÊ coups de
revient ?Ê°ÊÎ{®° bâton®Ê>««>ÀÌiÌÊ>ÕÊÀi}ÃÌÀiÊ`iÊ>Êv>ÀVi°ÊÊiÃÌÊ
b.ÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ>««Ài`ʵÕiÊiÊ«mÀiÊ`½À}>ÌiÊ «ÀL>LiÊ µÕiÊ mÀiÊ Ã½iÃÌÊ ÛÀjÊ DÊ ÕiÊ «>À-
ÀiÛiÌÊ >ÛiVÊ ½ÌiÌÊ `iÊ iÊ >ÀiÀÊ >ÛiVÊ ÕiÊ `iÊ`iÊ}ÕiÊ`jLjÀ>ÌvÊ`>ÃÊ>Ê`iÀmÀiÊ
wiÊ `iÊ jÀÌiÊ \Ê il revient dans la résolution Àj«µÕiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊQue dois-je faire ? Quelle
de me marier ?Ê°Ên®ÊÆÊAvec une fille du seigneur résolution prendre ? À quel remède recourir ?Ê
Géronte ?Ê °Ê £ä®°Ê iÊ iÕiÊ iÊ iÃÌÊ ivvÀ>ÞjÊ °Ê Î{ä®°Ê iÊ >}>}iÊ iÃÌÊ ViÕÊ `iÊ >Ê ÌÀ>}j`i]Ê
«>ÀÊ ViÊ ÀiÌÕÀ]Ê >ÃÊ «ÕÀµÕÊ ¶Ê "Ê Ã>ÌÊ µÕ½Ê >ÃÊÌÀ>ëÃjÊ`>ÃÊÕiÊÃÌÕ>ÌÊiÃÃiÌii-
iÃÌÊ>ÕÀiÕÝÊun cœur amoureux]Ê°ÊÓ®ÊiÌʵÕi]Ê iÌÊVµÕi°
84
Un valet fourbe `iÊ >µÕiÀÊ `iÊ ÃjÀiÕÝÊ iÌÊ `iÊ Àj>ÃiÊ \Ê Vous
moquez-vous des gens ?Ê°ÊÓÇ®ÊÆÊEh ! Monsieur,
songez-vous à ce que vous dites ?Ê°ÊÎ{®ÊÆÊEh !
Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 3) Monsieur, rêvez-vous ?Ê°ÊÈx®°
Livre de l’élève, p. 113 à 115 3.Ê-V>«ÊiÊ>««iiÊDÊ>ÊÌi`ÀiÃÃiÊ«>ÌiÀiiÊ
`iÊ jÀÌiÊ \Ê un fils que vous aimez avec tant
OBJECTIFS de tendresseÊ°ÊÓÓ®ÊÆÊvous courez risque de per-
■Ê>ÞÃiÀÊiÊÀiÊ`ÕÊ«iÀÃ>}iÊ`iÊ-V>«° dre votre filsÊ°ÊÇä®°Ê>ÃÊʽiÃÌÊ«>ÃÊiÌi`ÕÊ\Ê
■ÊÌÕ`iÀÊiÊVµÕiÊ`iÊÀj«jÌÌ° jÀÌiÊ Ã½LÃÌiÊ DÊ iÊ «>ÃÊ ÛÕÀÊ Vj`iÀÊ iÃÊ
VµÊ ViÌÃÊ jVÕÃ°Ê Ê >Ê wÊ `iÊ ½iÝÌÀ>Ì]Ê -V>«Ê
➜ PRÉPARER LA LECTURE VÃÌ>ÌiÊ ÃÊ «ÕÃÃ>ViÊ \Ê j’ai fait pour toi
jÀÌiÊ iÃÌÊ ÌÀmÃÊ iÊ VmÀiÊ VÌÀiÊ ÃÊ wÃÊ \Ê tout ce que j’ai pu, et […] si tu manques à être
À}>Ìiʽ>Ê>iÀÌjÊÃÕÀʽV`ÕÌiÊ`iÊj>`ÀiÊiÊ racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié
ÃÊ>LÃiViÊ\Êceux qui veulent gloser doivent d’un pèreÊ°ÊÇÓÊDÊÇ{®°
bien regarder chez eux s’il n’y a rien qui clocheÊ 4. a.ÊiÊ«ÀV«>Ê`jv>ÕÌÊ`iÊjÀÌiÊiÃÌʽ>Û>-
>VÌiÊ ]Ê ÃVmiÊ £®°Ê ÕÊ iÌÊ ÙÊ jÀÌiÊ iÃÌÊ ÀVi°Ê iÊ`jv>ÕÌÊÃiÊ>viÃÌiÊ`>ÃÊÃÊ`}>-
>VVÕiÊ«>ÀÊÃÊwÃ]ÊÊiÊi>ViÊ\Ês’il faut que Ì]ÊÀõսÊ>««Ài`ÊiÊÌ>ÌÊ`iÊ>ÊÀ>XÊ
tu me déshonores, je te renonce pour mon fils, Comment, diantre ! cinq cents écus ?]Ê°Ê£n®ÊiÌ]Ê
et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir «ÕÃÊÌ>À`]Ê`>ÃÊ>ÊÃVmiÊSait-il bien ce que c’est
de ma présenceÊ>VÌiÊ]ÊÃVmiÊÓ®° que cinq cents écus ?]Ê°Ê{x{È®°Ê½>À}iÌÊiÃÌÊ«ÕÀÊ
ÕÊÃÊ«ÀÌ>ÌʵսÊVÃ`mÀiÊ>Ê`i>`iÊ`iÊ
➜ COMPRENDRE LE TEXTE À>XÊViÊÕÊ>ÃÃ>ÃÃ>ÌÊ\ÊAh ! le pendard
1.Ê-V>«Ê«ÀjÌi`ʵÕiÊj>`ÀiÊiÃÌÊÀiÌiÕÊV>«- de Turc, m’assassiner de la façon !Ê°ÊÓä®°Ê/ÕÌÊ
ÌvÊ «>ÀÊ ÕÊ /ÕÀVÊ µÕÊ ½>Ê ÛÌjÊ ÃÕÀÊ ÃÊ >ÛÀi°Ê -Ê >ÕÊ }Ê `iÊ >Ê ÃVmi]Ê Ê V iÀV iÊ `iÃÊ ÃÕÌÃÊ
jÀÌiÊiÊÛiÀÃiÊ«>ÃÊÕiÊÀ>X]Êj>`ÀiÊÃiÀ>Ê «ÕÀÊiÊ«>ÃÊ`iÀÊÃÊ>À}iÌÊ\ÊÊÛiÕÌÊÀiVÕ-
iijÊViÊiÃV>ÛiÊDÊ}iÀÊ\ÊUn jeune Turc ÀÀÊDÊ>ÊÕÃÌVi]ÊjV >}iÀÊ-V>«ÊVÌÀiÊÃÊwÃ]Ê
de bonne mine nous a invités d’y entrerÊ°Ê®ÊÆÊsi Ûi`ÀiÊ`iÃÊ >À`iðÊÊV iÀV iÊDÊ>ÊvÃÊDÊVÌiÃ-
vous ne lui envoyez par moi tout à l’heure cinq ÌiÀÊ >Ê `i>`iÊ `iÊ À>XÊ iÌÊ DÊ iÊ `vvjÀiÀÊ iÊ
cents écus, il va vous emmener votre fils en Àm}iiÌ°
AlgerʰʣȣǮÊÆÊHélas ! mon pauvre maître […] b.ÊjÀÌiÊÀj«mÌiÊVµÊvÃÊ>Ê« À>ÃiÊ\ÊQue dia-
on t’emmène esclave en AlgerÊ°ÊÇäÊDÊÇÓ®° ble allait-il faire dans cette galère ?Ê °Ê ÓÎ]Ê Ón]Ê
2. a.ÊjÀÌiÊV iÀV iÊ«ÕÃiÕÀÃÊÃÕÌÃÊ«ÕÀÊ ÎÇ]ÊxÎ]ÊÈn®°
jV >««iÀÊDʽL}>ÌÊ`iÊÛiÀÃiÀÊ>ÊÀ>XÊ\ÊÊ c.ÊiÊ«iÀÃ>}iÊ`iÊjÀÌiÊiÃÌÊVµÕi]ÊV>ÀÊ
ÛiÕÌÊ `½>LÀ`Ê ÀiVÕÀÀÊ DÊ >Ê ÕÃÌViÊ va-t’en vite Ê iÃÌÊ >vviVÌjÊ `½ÕÊ `jv>ÕÌ]Ê ½>Û>ÀVi]Ê µÕÊ ÕÊ v>ÌÊ
dire à ce Turc que je vais envoyer la justice «iÀ`ÀiÊ ÌÕÌÊ ÃiÃÊ VÕ°Ê Ê iÊ ÕLiÊ kiÊ
après lui]Ê°ÊÓxÓÈ®ÊÆÊÊ«À«ÃiÊiÃÕÌiÊDÊ-V>«Ê ÃiÃÊÃiÌiÌÃÊ«>ÌiÀiÃ°Ê iÊ`jv>ÕÌÊiÊV`ÕÌÊ
`iÊ«Ài`ÀiÊ>Ê«>ViÊ`iÊÃÊwÃÊil fautÊ[…] que tu DÊ ÀiV iÀV iÀÊ LÃÌjiÌÊ ÌÕÌiÃÊ iÃÊ ÃÕÌÃÊ
ailles dire à ce Turc qu’il me renvoie mon fils, et «ÃÃLiÃÊ «ÕÀÊ jV >««iÀÊ DÊ >Ê VÌÀ>ÌiÊ `iÊ >Ê
que tu te mettes à sa place jusqu’à ce que j’aie À>X°ÊÊv>ÌÊ«ÀiÕÛiÊ`iÊLi>ÕVÕ«Ê`½>}>-
amassé la somme qu’il demande]Ê °Ê ÎäÊ DÊ ÎÎ®Ê ÆÊ ÌÊ«ÕÀÊÃiÊ`jÀLiÀÊDÊÃÊ`iÛÀ°
`>ÃÊÕÊÌÀÃmiÊÌi«Ã]ÊjÀÌiÊVwiÊDÊ-V>- ÕÊ VµÕiÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ Ã½>ÕÌiÊ iÊ VµÕiÊ
«ÊiÃÊ VjÃÊ `½ÕiÊ >ÀÀiÊ ÙÊ ÃÌÊ iÌÀi«ÃjÃÊ `iÊÌÃÊiÌÊ`iÊÃÌÕ>Ì]Ê`ÕÊv>ÌÊ`iÊ>ÊÀj«jÌÌÊ
`iÊÛiÕÝÊÛkÌiiÌÃ]ʵսÊiÊV >À}iÊ`½>iÀÊÛi- `iÊ>Ê« À>ÃiÊ\ÊQue diable allait-il faire dans cette
`ÀiÊ «ÕÀÊ ÀjÕÀÊ >Ê ÃiÊ `i>`jiÊ Tu iras galère ?]ʵÕÊ`jÌiʽLÃiÃÃÊiÌÊiÊ`jÃ>ÀÀÊ
prendre toutes les hardes qui sont dans cette `iÊ jÀÌi]Ê V>«>LiÊ `iÊ ÃiÊ ÀjÃÕ`ÀiÊ DÊ `-
grande manne, et tu les vendras aux fripiers iÀÊÃÊ>À}iÌÊ«ÕÀÊÃÊwðÊ"ÊÌiÀ>ʵÕiÊ>Ê
pour aller racheter mon fils]Ê°ÊÈÎÈ{®° Àj«µÕiÊ iÃÌÊ ÌÌ>iiÌÊ >`>«ÌjiÊ DÊ >Ê ÃÌÕ>-
b.Ê-V>«ÊÀivÕÃiÊV >VÕiÊ`iÊViÃÊ«À«ÃÌÃ]Ê ÌÊ\ÊV½iÃÌÊÕiʵÕiÃÌ]Ê>ÀÃʵսÊv>Õ`À>ÌÊÕiÊ
µÕ½Ê Õ}iÊ ÃiÃjiÃÊ iÌÊ ÕiiÌÊ >`>«ÌjiÃÊ Àj«Ãi]ÊiiÊ«ÀÌiÊÃÕÀÊiÊ«>ÃÃj]Ê>ÀÃʵÕiÊV½iÃÌÊ
DÊ >Ê ÃÌÕ>Ì°Ê Ê >VVÕÃiÊ «>ÀÊ ÌÀÃÊ vÃÊ jÀÌiÊ iÊ«ÀjÃiÌÊiÌʽ>ÛiÀʵÕÊÃÌÊiÊiÕ°
86
`VÊViÊDʵÕÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ>Ê>ÃÃÃÌjÊ`>ÃÊ>Ê incomparable, et il mérite toutes les louanges
ÃVmiÊÇÊ`iʽ>VÌiÊ° qu’on peut donnerÊ°Ê£Ó®°
b.Ê iÊ ÀjVÌÊ `iÊ <iÀLiÌÌiÊ iÃÌÊ ÌÕÌÊ DÊ v>ÌÊ w`mi]Ê 4.Ê iÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÊ ÀÌÊ `iÊ >Ê ÃÌÕ>ÌÊ `iÊ µÕ«À-
>ÕÃÃÊ LiÊ iÊ ViÊ µÕÊ VViÀiÊ iÃÊ «ÀÌ>}Ã- µÕÊ \Ê Ê Ã>ÌÊ µÕiÊ <iÀLiÌÌiÊ >]Ê «ÀjVÃjiÌ]Ê
ÌiÃÊ`iÊViÌÌiÊ ÃÌÀi]ÊjÀÌiÊiÌÊ-V>«]ÊiÌÊiÕÀÊ `iÛ>ÌÊ iiÊ iÊ jÀÌiÊ `ÌÊ iiÊ ÃiÊ µÕi°Ê Ê
ÀiÊÀiëiVÌv]ʵÕiÊ`>ÃÊiÃÊv>ÌÃÊÀ>««ÀÌjðÊ<iÀ- ÀÌÊ `iÊ >Ê ÃÌÕ>ÌÊ `iÊ VÌÀ>ÃÌi]Ê iÊ ÌÊ iÕjÊ
LiÌÌiÊÀ>VÌiʽ ÃÌÀiÊÛiÌjiÊ«>ÀÊ-V>«Ê\Ê iÌÊ ÞiÕÝÊ `iÊ <iÀLiÌÌiÊ Ã½««Ã>ÌÊ DÊ >Ê iÊ
½ÛÌ>ÌÊ`>ÃÊ>Ê}>mÀiÊÌÕÀµÕiÊils avaient vu `jVwÌiÊ iÌÊ À>}iÕÃiÊ `iÊ jÀÌi°Ê w]Ê iÊ
une galère turque où on les avait invités d’en- ëiVÌ>ÌiÕÀÊ Ã½>ÕÃiÊ `iÊ ÛÀÊ iÌÊ `½iÌi`ÀiÊ ÀÀiÊ
trer]Ê °Ê £Ç£n®]Ê iÊ `j«>ÀÌÊ `iÊ >Ê }>mÀiÊ on avait <iÀLiÌÌi]Ê`ÌÊ>ÊiÊiÃÌÊVÕV>ÌÛi°
mis la galère en mer]Ê °Ê £®]Ê ½iÛÊ `iÊ -V>«Ê
iÊ jÃÃ>ÀiÊ «ÕÀÊ ÀiÛiÀÊ >ÛiVÊ ÕiÊ À>XÊ le
Turc l’avait renvoyé, lui seul, à terre dans un
esquif]Ê °Ê £Óä®°Ê *ÕÃÊ iiÊ À>««ÀÌiÊ >Ê `ÃVÕÃ- La dernière fourberie de Scapin
ÃÊiÌÀiÊ-V>«ÊiÌÊjÀÌi]Ê`jÌ>>ÌÊÌÕÃÊiÃÊ
ÃÕLÌiÀvÕ}iÃÊ`iÊViÊ`iÀiÀÊ«ÕÀÊjÛÌiÀÊ`iÊ«>ÞiÀÊ
Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 6)
>Ê À>XÊ \Ê Il veut envoyer la justice en merÊ
°ÊÓÈÓÇ®ÊÆÊIl sollicite son valet de s’aller offrir à Livre de l’élève, p. 120 à 122
tenir la place de son filsÊ°ÊÓÇÓn®ÊÆÊIl abandonne
OBJECTIF
[…]Ê quatre ou cinq vieux habitsÊ °Ê ÓÎä®°Ê iÊ
■Ê>ÞÃiÀÊÕÊ`jÕiiÌÊÌ j@ÌÀ>°
iÌiÊiÃÊÀj>VÌÃÊ`iÊ-V>«]ʵÕÊlui fait
comprendre, à tous coups, l’impertinence de ➜ PRÉPARER LA LECTURE
ses propositionsÊ °Ê Σ®Ê iÌÊ VVÕÌÊ iÊ VÌ>ÌÊ >Ê 1.Ê -V>«Ê >Ê ÛiÌjÊ ÕiÊ vÕÀLiÀiÊ «ÕÀÊ ÃÕÌ-
« À>ÃiÊ µÕiÊ jÀÌiÊ ½>Ê ViÃÃjÊ `iÊ Àj«jÌiÀÊ ÀÃÊ ÀiÀÊ `iÊ ½>À}iÌÊ DÊ jÀÌi]Ê >wÊ `iÊ «iÀiÌÌÀiÊ
`iÊViÌÌiÊVÛiÀÃ>ÌÊ\ÊMais que diable allait-il DÊ j>`ÀiÊ `iÊ }>À`iÀÊ <iÀLiÌÌiÊ >Õ«ÀmÃÊ `iÊ ÕÊ
faire à cette galère ?Ê°ÊÎÓÎή° iÝÌÀ>ÌÊÎ]ÊÃVmiÊ`iÊ>Ê}>mÀiÊ\Ê>VÌiÊ]ÊÃVmiÊÇ®°
2. a.Ê <iÀLiÌÌiÊ }ÀiÊ DÊ µÕÊ iiÊ Ã½>`ÀiÃÃi°Ê Ê iÊ >Ê >ÕÃÃÊ ÛiÌjÊ ÕiÊ «ÕÀÊ ÃiÊ Ûi}iÀÊ `iÊ
>ÃÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀ]ÊÕ]ÊÃ>ÌʵսiiÊ>Ê`iÛ>ÌÊiiÊ jÀÌi]Ê µÕÊ ÕÊ >Û>ÌÊ ÕÊ >Õ«ÀmÃÊ `iÊ j>`ÀiÊ
ViÊjÀÌiÊ`ÌÊiiÊÃiʵÕi° ÃVmiÊ`ÕÊÃ>VÊ\Ê>VÌiÊ]ÊÃVmiÊÓ®°
b.Ê >Ê ÃÌÕ>ÌÊ Ài«ÃiÊ ÃÕÀÊ ÕÊ µÕ«ÀµÕÊ ÌÌj- 2.ÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃʵÕÊ«iÕÛiÌÊ>ÛÀÊiÛiÊ`iÊ
À>iiÌÊ\ÊÊ«Ài`ÀiʵÕiµÕ½ÕÊ«ÕÀʵÕiµÕ½ÕÊ ÃiÊÛi}iÀÊ`iÊ-V>«ÊÃÌÊiÃÊ«mÀiÃ]ÊÀ}>ÌiÊiÌÊ
`½>ÕÌÀiÊ®Ê\Ê<iÀLiÌÌiÊ«iÃiÊ>ÛÀÊ>vv>ÀiÊDÊÕÊ jÀÌi]Ê>ÕݵÕiÃÊiÊÛ>iÌÊ>ÊÃÕÌÀjÊ`iʽ>À}iÌÊ
«>ÃÃ>ÌÊÃ>ÃÊ«ÀÌ>Vi]ÊÊDʽÕÊ`iÃÊ«ÀÌ>- «ÕÀÊ iÕÀÃÊ wÃ°Ê jÀÌiÊ >Ê ÕiÊ À>ÃÊ ÃÕ««j-
}ÃÌiÃÊ`iÊÃÊVÌi]ÊiÌÊ«ÀjVÃjiÌÊViÕʵÕÊ iÌ>ÀiÊ `iÊ ÛÕÀÊ ÃiÊ Ûi}iÀÊ `iÊ -V>«]Ê V>ÀÊ
iÊ`iÛ>ÌÊÀiÊÃ>ÛÀÊ`iÊ>ÊÀÕÃiÊ`iÊ-V>«°Ê-iÃÊ ViÊ`iÀiÀʽ>ÊÀÕjÊ`iÊVÕ«ÃÊ`iÊL@ÌÊ>VÌiÊ]Ê
µÕiÀiÃÊDʽj}>À`Ê`iÊjÀÌiÊÀõÕiÌÊj}>- ÃVmiÊÓ®°
iiÌÊ`½`ëÃiÀÊViÕVÊiÛiÀÃÊiiÊÆÊÀÊiiÊ
>Ê LiÃÊ `iÊ ÃÊ VÃiÌiiÌÊ «ÕÀÊ j«ÕÃiÀÊ ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
j>`Ài°Ê iÊV«ÀiÌÊ>ÃÊÊÃiÕiiÌÊ 1.Ê-V>«Ê>}iÊÕiÊ`iÀmÀiÊvÕÀLiÀiÊ«ÕÀÊ
>Ê ÃÌÕ>ÌÊ `iÊ -V>«]Ê `iÊ j>`Ài]Ê >ÃÊ >ÕÃÃÊ jV >««iÀÊDÊ>ÊÛi}i>ViÊ`iÊjÀÌiÊ\ÊViÊ`iÀ-
>ÊÃii° iÀÊýiÃÌÊÀi`ÕÊV«ÌiʵÕiÊ-V>«ÊiÃÌʽ>ÕÌiÕÀÊ
3.Ê ÕÊ `jLÕÌÊ `iÊ >Ê ÃVmi]Ê <iÀLiÌÌiÊ ÃiÊ - `iÃÊVÕ«ÃÊ`iÊL@ÌʵսÊ>ÊÀiXÕÃÊwÊ`iÊ>ÊÃVmiÊ
ÌÀiÊLiÃÃ>ÌiÊiÛiÀÃÊjÀÌi]ÊÌÕÌÊ`½>LÀ`ÊiÊ ÓÊ`iʽ>VÌiÊ®°Ê-V>«ÊÛ>Ê>ÀÃÊvi`ÀiÊ`½kÌÀiÊÃÕÀÊ
jVÀV >ÌÊÃÊÊ\ÊIl y a à son nom du ron… iÊ «ÌÊ `iÊ ÕÀÀ]Ê «ÕÀÊ >ÌÌi`ÀÀÊ jÀÌiÊ iÌÊ
ronte. Or… Oronte. Non. Gé… GéronteÊ°ÊÈÇ®°Ê LÌiÀÊÃÊ«>À`°
*ÕÃ]ÊiiÊÕÌÃiÊ`iÃʵÕ>wV>ÌvÃÊLiÃÃ>ÌÃÊ«ÕÀÊ 2.Ê-V>«ÊV iÀV iÊDÊÃÕÃVÌiÀÊ>Ê«ÌjÊ`iÃÊ«iÀÃ-
V>À>VÌjÀÃiÀÊjÀÌiÊ\Êmon vilainÊ°ÊÇ®]Êce ladre-làÊ >}iÃÊ«ÀjÃiÌÃÊ\ÊDÊÃ>Ê`iÀmÀiÊ iÕÀi]ÊÊ`ÌÊÛÕ-
°ÊÇn®]Êce chien d’avareʰʣȮ]Êmon ladre, mon ÀÊkÌÀiÊ«>À`jÊ«ÕÀÊÌÕÌiÃÊÃiÃÊÌÀ«iÀiÃÊ\Ê
vilainÊ °Ê ÓÓ®]Ê vÕÃÌ}i>ÌÊ `½iLjiÊ ½>Û>ÀViÊ `iÊ Je n’ai pas voulu mourir sans venir demander
jÀÌi°Ê iÊ `jÃ}iÊ >ÕÃÃÊ jÀÌiÊ «>ÀÊ iÊ pardon à toutes les personnes que je puis avoir
ÌiÀiÊ `iÊ dupeÊ °Ê £{®Ê iÌÊ ÃÕ}iÊ ½>LÃÕÀ`ÌjÊ offenséesʰʣΣ{®°
`iÊ ÃÊ V«ÀÌiiÌÊ cent moyens ridicules]Ê 3.Ê ½iÃÌÊ-V>«ÊµÕÊ>ÊiÊ`iÀiÀÊÌÊ\ÊÊÀiÃÌiÊiÊ
°ÊÓÈ®]ÊÕÃÌw>ÌÊ>ÃÊÃiÃʵÕiÀið «iÀÃ>}iÊ«ÀV«>Ê`iÊ>Ê«mViÊiÊýÃÌ>>ÌÊ
<iÀLiÌÌiÊ ÃiÊ ÌÀi]Ê iÊ ÀiÛ>V i]Ê ÌÀmÃÊ j- >ÕÊLÕÌÊ`iÊ>ÊÌ>Li]ÊiÊ«ÌÊ`iÊÀiÊ`iÊÌÕÌiÊ
}iÕÃiÊ DÊ ½j}>À`Ê `iÊ -V>«Ê \Ê V½iÃÌÊ un homme ½>ÃÃiLji°
88
`>ÃiÀ°ÊÊiÃÌÊVvvjÊ`½ÕiÊÃÀÌiÊ`iÊ̵ÕiÊDÊLÀ`ÃÊ iÊ>ÀÀmÀi«>Ê`iʽ>}iÊÆÊiÃÊÕÃViÃÊVVÕ-
ÀiVÕÀLjÃ]ÊÃÕÀÌjiÊ`½ÕÊLÕµÕiÌÊ`iÊ«ÕiÃÊ «iÌÊ>ÊvÃÃiÊ`½ÀV iÃÌÀi]ÊÕÃÌiÊ`iÛ>ÌÊ>ÊÃVmiÊ\Ê
VÀjiðÊ1iÊ}ÕiÊjV >À«iÊiÃÌÊÕjiÊÃÕÀÊÃÊ >ÕÊViÌÀi]Ê`iLÕÌ]ÊÊ`ÃÌ}ÕiÊ>Êà ÕiÌÌiÊ`ÕÊ
j«>Õi°Ê ½iÃÌÊÕÊÌÕÌÊiÕiÊ iÊ`iʵÕâiÊ V ivÊ `½ÀV iÃÌÀiÊ ÆÊ >ÕÊ «ÀiiÀÊ «>Ê `iÊ ½>}i]Ê
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Ì>iÊ«ÕÃÊjiÛjiÊiÌÊ>ÕÊ>À}iÊV >«i>ÕÊDÊ«ÕiÃÊ ÕÀiÌʵÕÊÃj«>ÀiÊiÃÊëiVÌ>ÌiÕÀÃÊ`iʽÀV iÃÌÀi°
µÕÊVÕÛÀiÊÃ>ÊÌkÌi°ÊÊiÃÌÊÌÕÀjÊÛiÀÃÊiÊëiVÌ>- 4.Ê iÊ `jVÀ]Ê iÃÊ VÃÌÕiÃÊ iÌÊ >Ê }iÃÌÕiiÊ
ViÊ µÕÊ ÃiÊ `jÀÕiÊ ÃÕÀÊ iÊ }À>`Ê L>ÃÃÊ `iÊ 6iÀ- `iÃÊ ÌiÀ«ÀmÌiÃÊ `ÕÊ Bourgeois gentilhommeÊ
Ã>ið >}iÊÈ®ÊÀiÛiÌÊDʽj«µÕiÊ`iÊmÀiÊiÌÊ`iÊ
3.Ê iÃÊ vkÌiÃÊ `iÊ ½iÊ iV >ÌjiÊ >}iÊ Ó®Ê `- ÕÃÊ86Ê\ÊiÊ`jVÀÊjÛµÕiÊViÕÊ`iÊ>Ê}>iÀiÊ
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`ëÃÌÊ `iÃÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃ]Ê iÊ «>Àv>ÌÊ >ÀVÊ `iÊ VvvÕÀiÃÊDÊ>}ÀiÌÌiÊ`iÊ«ÕiÃ]ÊViÊÕÃÊ86Ê
ViÀViÊv>ViÊ>ÕÊL>ÃÃÊ`iÛ>ÌÊiµÕiÊÃiÊ`jÀÕiÊ `>ÃÊiÊBallet de la nuitÊ>}iÊÎ]Ê«°Ê£Óx®ÊÆÊiÃÊ
½>VÌ®]Ê>Ê`ëÃÌÊ`iÃÊ>VÌiÕÀÃÊ`iÊ«>ÀÌÊiÌÊ iÃÊ «ÀÌiÌÊ «iÀÀÕµÕi]Ê ÌÕµÕiÃ]Ê L>ÃÊ iÌÊ
`½>ÕÌÀiÊ `ÕÊ `>ÃÊ ÀÞ>®Ê iÌÊ >Ê «iÀëiVÌÛiÊ vviÀÌiÊ V >ÕÃÃÕÀiÃÊ DÊ Ì>Ã]Ê ViÊ Ê jÌ>ÌÊ `½ÕÃ>}iÊ DÊ
>ÕÊ ViÌÀiÊ «>ÀÊ iÊ V @Ìi>ÕÊ µÕiÊ ½Ê `ÃÌ}ÕiÊ ViÌÌiÊj«µÕi°
`>ÃÊ ½>ÀÀmÀi«>Ê `iÊ ½>}i®Ê VÌÀLÕiÌÊ DÊ 5.Ê -ÕÀÊ ½>}iÊ Ç]Ê Ê `iÌwiÊ iÃÊ «iÀÃ>}iÃÊ
VÀjiÀÊÕiÊ«ÀiÃÃÊ`½ >ÀiÊiÌÊ`iÊÀj}Õ>- `ÕÊ«À}ÕiÊ`iÊL’Amour médecin]Ê`iÊ}>ÕV iÊDÊ
ÀÌj]ÊV>À>VÌjÀÃ̵ÕiÃÊ`iʽiÃÌ j̵ÕiÊV>ÃõÕi° `ÀÌiÊ\ÊiÊ >iÌ]ÊiÊÀÕ}i]ÊÀiV>ÃÃ>LiÊDÊ>Ê
iÊL>iÌÊ`iÃÊvkÌiÃÊ`iÊ >VV ÕÃÊ>}iÊ£®ÊÌj- ÌiÕiÊ`iÃÊLÀ>ÃÊiÌÊ`iÃÊ>ÃÊiÌÊ>ÕÊÕÛiiÌÊ
}i]Ê>ÕÊVÌÀ>Ài]Ê`iÊLi>ÕVÕ«Ê`iÊv>Ì>ÃiÊ\ÊiÊ µÕÊ>iÊÌÕÌÊiÊVÀ«ÃÊÆÊ>ÕÊViÌÀi]ÊiÊ>Õi]Ê>Ê
`jVÀÊ`iÊ}>ÕV i]Ê>ÛiVÊÕiÊÃÀÌiÊ`iÊ«À̵ÕiÊDÊ ÕõÕi]ÊVvvjiÊ`½ÕiÊVÕÀiÊ`iÊ>ÕÀiÀÃÊiÌÊ
ViÃ]ÊiÃÌÊ`vvjÀiÌÊ`iÊViÕÊ`iÊ`ÀÌi]ÊÀjÊ «ÀÌ>ÌÊ ÕiÊ ÀLiÊ ÃÕÀÊ >µÕiiÊ iÃÌÊ LÀ`jiÊ ÕiÊ
`½ÕÊ`>ÃÊÛiÌ]Ê«ÀÌjÊ«>ÀÊ`iÃÊÃÌ>ÌÕiÃÊÌÕÌiÃÊiÊ ÞÀi]ʽÃÌÀÕiÌÊ`½"À« jiÊÆÊDÊ`ÀÌi]ÊiÊLiÕ]Ê
VÕÀLiÃÊ iÌÊ ÛÕÌiÃ°Ê >Ê «ÀjÃiViÊ `iÃÊ >>ÕÝ]Ê >Ê j`iÊ «ÀÌiÊ ÕÊ >õÕiÊ ViÊ `>ÃÊ >Ê
`iÃÊ V >ÀÃ]Ê `iÃÊ ÕÃViÃÊ iÌÊ iÃÊ VÕiÕÀÃÊ `- Vj`iÊ}ÀiVµÕi°
iÌÊDÊ ViÊ Ã«iVÌ>ViÊ ÕiÊ >ÕÀiÊ «ÕÃÊ LÀi]Ê Àii-
Û>ÌÊ`iʽiÃÌ j̵ÕiÊL>ÀµÕi°
90
3.Ê 1Ê >V ÃÌi]Ê >ÕÊ Ì j@ÌÀi]Ê iÃÌÊ >Ê «iÀÃiÊ 16 Les mots du théâtre
V >À}jiÊ `iÊ >Ê > ÕÛÀiÊ `iÃÊ `jVÀÃÊ iÌÊ `iÃÊ a. Les Fourberies de ScapinÊ ÃÌÊ `ÛÃjiÃÊ iÊ
>VViÃÃÀið ÌÀà actes°Êb. -V>«ÊiÃÌÊiÊpersonnage «À-
V«>Ê`iÊ> pièceÊ\ÊÊiÃÌÊ>ÕÊViÌÀiÊ`iʽintrigue°Ê
12 Un nom bien choisi c.Ê >ÃÊ> scèneÊ`ÕÊÃ>V]Ê-V>«Ê«ÀViÊÕiÊ
1.ʽjjiÌÊ}ÀiVÊgéront(o)ÊÃ}wiÊÊÛiÕÝÊ°ÊiÊ }ÕiÊtirade]ÊÙÊÊÌiÊÕÊë>`>ÃÃÊ\ÊÃÊjeu
«iÀÃ>}iÊiÃÌÊ`VÊ@}j°ÊiÊÊ`iÊjÀÌiÊ de scèneÊÀjÕÌÊiÃÊspectateurs°Êd.ÊiÃÊ>VÌiÕÀÃÊ
iÃÌÊ `jÊ >ÕÝÊ «iÀÃ>}iÃÊ `iÊ Ûi>À`ÃÊ `>ÃÊ ÕÌÃiÌÊiÃÊ`V>ÌÃÊÃVjµÕiÃÊÕÊdidasca-
>ÊVj`iÊV>ÃõÕi° lies®Ê«ÕÀÊÕiÀÊiÌÊÌÀÕÛiÀÊiÊÌÊ`iÃÊrépliques°Ê
2.Ê1Ê}jÀÌ}ÕiÊiÃÌÊÕÊj`iVÊëjV>ÃjÊ e.ÊÀõսÕÊ«iÀÃ>}iÊiÊÛiÕÌÊkÌÀiÊiÌi`ÕÊ
`>ÃÊiÃÊÃÃÊ>ÕÝÊ«iÀÃiÃÊ@}jið µÕiÊ `ÕÊ «ÕLV]Ê Ê v>ÌÊ Õ aparté°Ê f.Ê 1Ê quipro-
>Ê}jÀ>ÌÀiÊiÃÌÊ>Êj`iViÊ`iÊ>ÊÛiiÃÃi° quo VÃÃÌiÊ DÊ «Ài`ÀiÊ ÕiÊ «iÀÃiÊ ÕÊ ÕiÊ
>Ê }jÀÌVÀ>ÌiÊ iÃÌÊ ÕÊ }ÕÛiÀiiÌ]Ê ÕiÊ V ÃiÊ«ÕÀÊÕiÊ>ÕÌÀi°
`>ÌÊiÝiÀVjiÊ«>ÀÊiÃÊÛi>À`ð
➔ ACTIVITÉS D’ÉCRITURE
13 Une galère devenue célèbre
1. 1iÊ}>mÀiÊiÃÌÊÕÊL>Ìi>ÕÊ`iÊ}ÕiÀÀiÊDÊÛiÃÊ
iÌÊDÊÀ>ið
1Ê}>jÀiÊiÃÌÊÕÊ iÊV`>jÊDÊÀ>iÀÊ Livre de l’élève, p. 131
ÃÕÀÊ iÃÊ }>mÀiÃ]Ê `½ÙÊ iÊ ÃiÃÊ `iÊ Ê L>}>À`Ê ]Ê
ÊvÀX>ÌÊ°
2. Que diable allait-il faire dans cette galère ? 1. Reconstituer un dialogue
ÃiÊ `ÌÊ ÀÃµÕ½Ê iÊ V«Ài`Ê «>ÃÊ ViÌÊ
Géronte. – Tenez-vous, que je vous voie en
ÕiÊ «iÀÃiÊ >Ê «ÕÊ ÃiÊ >ÃÃiÀÊ iÌÀ>iÀÊ DÊ ÛÛÀiÊ
ÕiÊÃÌÕ>ÌÊ`jÃ>}Àj>Li°
face.
3. a.ÊQuelle galère ! :Ê+ÕiÊ`½iÕÃÊtÊb.ÊJe me Léandre. – Comment ?
suis laissé entraîner dans une drôle de galère ! :Ê Géronte. – Regardez-moi entre deux yeux.
iÊiÊÃÕÃÊ>ÃÃjÊiÌÀ>iÀÊ`>ÃÊÕiÊjÃ>Ûi- Léandre. – Hé bien ?
ÌÕÀiÊ µÕÊ iÃÌÊ ÃÕÀViÊ `iÊ Li>ÕVÕ«Ê `½iÕÃ°Ê Géronte. – Qu’est-ce donc qu’il s’est passé
c.ÊVogue la galère ! :ÊÀÀÛiÊViʵÕÊ«ÕÀÀ>Êt ici ?
Léandre. – Ce qui s’est passé ?
14 Des injures de comédie Géronte. – Oui. Qu’avez-vous fait pendant
a.ÊpendardÊ`ÕÊÛiÀLiÊpendre®Ê\ÊjÀÌ>ÌÊ`½kÌÀiÊ mon absence ?
«i`Õ°Ê b.Ê vaurienÊ `ÕÊ ÛiÀLiÊ valoirÊ ÆÊ valereÊ iÊ Léandre. – Que voulez-vous, mon père, que
>Ì®Ê\ʵÕÊiÊÛ>ÕÌÊÀi°Êc.ÊinfâmeÊ`ÕÊ>ÌÊinfa-
j’aie fait ?
mis]ÊʵÕÊ>Ê«iÀ`ÕÊÃ>ÊÀijiÊ®Ê\ÊL>Ã]ÊÛ]ʵÕÊ
>ÊVÃÊ`iÊ>ÕÛ>ÃiÃÊ>VÌðÊd.ÊscélératÊ`ÕÊ
Géronte. – Ce n’est pas moi qui veux que vous
>ÌÊscelus]ÊÊVÀiÊ®Ê\ÊL>`Ì]ÊVÀi°Êe.Êinso- ayez fait, mais qui demande ce que c’est que
lentÊ`ÕÊ>ÌÊinsolens]ÊʵÕʽ>Ê«>Ãʽ >LÌÕ`iÊ vous avez fait.
`iÊÊQÛiÀLiÊsoleoR]ÊÊ>VVÕÌÕjÊ]ÊÊVÌÀ>ÀiÊ Léandre. – Moi, je n’ai fait aucune chose dont
DÊ ½ÕÃ>}iÊ ®Ê \Ê ÀÀiëiVÌÕiÕÝ°Ê f.Ê impertinentÊ `ÕÊ vous ayez lieu de vous plaindre.
>ÌÊ impertinens]Ê Ê µÕÊ iÊ VÛiÌÊ «>ÃÊ ®Ê \Ê Molière, Les Fourberies de Scapin (1671),
ivvÀÌj° acte II, extrait de la scène 2.
➔ ÉVALUATION
tion, et je répondrai fermementÊ°ÊÎή°Ê>ÃÊ`mÃÊ
½>ViÊ «>ÀÊ -ÛiÃÌÀiÊ `iÊ ½>ÀÀÛjiÊ `½À}>Ìi]Ê
ÊýivÕÌ°Ê>ÊÃÌÕ>ÌÊv>ÌÊÀÀiÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀʵÕÊ
Molière, Les Fourberies de Scapin (I, 3) ÛÌÊ "VÌ>ÛiÊ V>«>LiÊ `iÊ ÌiÀÊ ÃiÃÊ «ÀiÃÃiÃÊ
Livre de l’élève, p. 134-135 iÌÊÃiÊV«ÀÌiÀÊiÊ«iÌÌÊ}>ÀX°
b.Ê -V>«Ê `j«ÀiÊ ½>ÌÌÌÕ`iÊ `½"VÌ>Ûi]Ê µÕÊ ÕÊ
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION «>À>ÌÊ `}iÊ `½ÕÊ iÊ \Ê Quelle pauvre
1.ÊiÊ«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊiÃÌÊÀ}>Ìi° espèce d’homme !Ê°ÊÎnή°
2.Ê"VÌ>ÛiÊ>Êj«ÕÃj]ÊÃ>ÃÊiÊVÃiÌiiÌÊ`iÊ
ÃÊ«mÀi]ÊÕiÊiÕiÊwiÊÀ« ii]ÊÞ>VÌ i]Ê ➜ ÉTUDIER LA LANGUE
`ÌÊÊiÃÌÊÌLjÊ>ÕÀiÕÝ° 7. a.Ê« À>ÃiÊÌiÀÀ}>ÌÛiÊiÝ«À>ÌÊ>ÊVmÀi°Ê
b.Ê « À>ÃiÊ VÌÛiÊ iÝ«À>ÌÊ ½>ÕÌÀÌj°Ê
➜ COMPRENDRE LE TEXTE c.Ê « À>ÃiÊ iÝV>>ÌÛiÊ iÝ«À>ÌÊ >Ê ÃÕÀ«ÀÃi°Ê
1. a.Ê-V>«Êv>ÌÊÀj«jÌiÀÊ"VÌ>ÛiÊ«ÕÀÊiÊ«Àj«>- d.Ê « À>ÃiÊ `jV>À>ÌÛiÊ >X>ÌÊ ÕÊ jÛji-
ÀiÀÊDÊ>vvÀÌiÀÊ>ÊVmÀiÊ`iÊÃÊ«mÀiÊ\Êtâchez de iÌ°
vous composer par étude °Ê£Ó®° 8.Ê Réplique 1 :Ê ÌÊ toi]Ê prépare-toiÊ DÊ ÃÕÌiÀÊ
b.Ê-V>«ÊiÌÊ`½>LÀ`ÊiÊ«>ViÊ>ÊÃÌÕ>ÌÊ`iÊ >ÛiVÊviÀiÌjʽ>LÀ`Ê`iÊtonÊ«mÀi°
iÕÊiÌÊiÊ«iÀÃ>}iÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊÇà, essayons un Réplique 2 :ÊÊv>ÕÌÊ«ÕÀÌ>ÌÊ«>À>ÌÀiÊviÀiÊ>ÕÊ
peu, pour vous accoutumer. Répétons un peu «ÀiiÀÊV V]Ê`iÊ«iÕÀʵÕi]ÊÃÕÀÊtaÊv>LiÃÃi]ÊÊiÊ
votre rôle et voyons si vous ferez bienÊ°Ê£x£È®°Ê «ÀiiÊiÊ«i`Ê`iÊteÊiiÀÊViÊÕÊiv>Ì°Ê
*ÕÃÊÊi`ÃÃiÊiÊÀiÊ`ÕÊ«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊImagi- D]ÊtâcheÊ`iÊteÊV«ÃiÀÊ«>ÀÊjÌÕ`i°Ê1Ê«iÕÊ`iÊ
nez-vous que je suis votre père qui arriveÊ°ÊÓ£®°Ê >À`iÃÃi]ÊiÌÊsongeÊDÊÀj«`ÀiÊÀjÃÕiÌÊÃÕÀÊ
iÊÌiÝÌiÊ`iÊÃÊÀiÊw}ÕÀiÊiÌÀiÊ}ÕiiÌð ÌÕÌÊViʵսʫÕÀÀ>ÊteÊ`Ài°
92
➜ LIRE L’IMAGE 10.Ê iÃÊ «iÀÃ>}iÃÊ ÃÌÊ ÌjÃÊ ÃÕÀÊ ÕiÊ
9.Ê"VÌ>ÛiÊiÃÌÊ`iLÕÌÊÃÕÀʽiÃÌÀ>`i°ÊÊiÃÌÊ`iÌ- iÃÌÀ>`i]Ê «>ÀViÊ µÕ½ÃÊ ÃÌÊ iÊ ÌÀ>Ê `iÊ Àj«jÌiÀÊ
w>LiÊDÊÃÊVÃÌÕiÊjj}>ÌÊiÌÊDÊÃ>ʵÕiÊÆÊ `iÃÊ ÀiÃÊ \Ê ½iÃÌÀ>`iÊ >ÌjÀ>ÃiÊ iÊ v>ÌÊ µÕiÊ ViÊ
Ê iÊ `iÛiÊ v>Ã>ÌÊ `iÃÊ ivvÀÌÃÊ «ÕÀÊ «>À>ÌÀiÊ «>ÃÃ>}iÊiÌÊiÊ«>ViÊ`ÕÊÌ j@ÌÀiÊ`>ÃÊiÊÌ j@-
ÀjÃÕÊ \Ê Ê ÀimÛiÊ >Ê ÌkÌi]Ê vÀViÊ iÃÊ ÃÕÀVÃ°Ê ÌÀi°
-V>«Ê iÃÌÊ `iÛ>ÌÊ Õ]Ê ÕÊ }iÕÊ «j]Ê iÊ `}ÌÊ 11.Ê >Ê Àj«µÕiÊ µÕÊ «ÕÀÀ>ÌÊ iÊ iÕÝÊ VÀÀiÃ-
«ÌjÊ «ÕÀÊ ÕÊ `iÀÊ `iÃÊ iÝ«V>ÌÃ]Ê `>ÃÊ «`ÀiÊDÊViÌÌiÊ« Ì}À>« iÊ`iÊ«>Ìi>ÕÊiÃÌÊ>Ê
>Ê«ÃÌÊ`ÕÊ`ÀiVÌiÕÀÊ`½>VÌiÕÀ°Ê-ÊVÃÌÕiÊ Àj«µÕiÊ ÃÕÛ>ÌiÊ `iÊ -V>«Ê \Ê Allons. La mine
iÃÌÊ«ÕÃÊL}>ÀÀj]ÊÊ>ÊiÃÊ>LiÃÊÕiÃ]ÊÀjÛj>ÌÊÃ>Ê résolue, la tête haute, les regards assurés.Ê
V`ÌÊvjÀiÕÀiÊ`iÊÛ>iÌ° °Ê£È£Ç®°
7!!Kpvfs!eft!tdoft!!
ef!dpnejf
Livre de l’élève, p. 136 à 145
96
`iÕÝÊÀi«ÀjÃiÌ>ÌÃʵÕiµÕiÃÊjV>ÀÌðÊiÊ`jVÀÊ ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
de Nicolas Sire (document 1) inverse la place 1.ÊiÃÊ«iÀÃ>}iÃÊiÊÃVmiÊÃÌÊ>Ûi]ÊiÊ
`iÃÊiÕLiÃÊ\Ê>ÊÌ>LiLÕÀi>ÕÊiÃÌÊDÊ}>ÕV iÊ`iÊ >ÌÀiÊ`iÊ>Ã]ÊiÌÊ,Ãi]Ê>ÊLi°
>Ê ÃVmi]Ê Ì>`ÃÊ µÕiÊ iÊ V>>«jÊ iÌÊ iÊ }ÕjÀ`Ê 2. a.Ê iÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÊ V«Ài`Ê µÕiÊ >ÛiÊ
ÃÌÊ DÊ `ÀÌiÊ `iÊ >Ê ÃVmi]Ê VÌÀ>ÀiiÌÊ DÊ ViÊ }ÀiÊÙÊÃiÊÌÀÕÛiÌÊiÃÊiÃÊjLÀ`iÃÊ«ÕõսÊ
qui figure dans la didascalie (À droite, milieu de a recours au dictionnaire (son dictionnaire ouvert
la scène, une grande table-bureau]ʰʣ䣣ÊÆÊÀ devant lui sur la table. – Voyons : « Îles Hébri-
gauche de la scène, un canapé légèrement de des ?… Îles Hébrides ?… Îles Hébrides ?… »]Ê
biais]Ê°Ê£x£È®°ÊiÊ`jVÀ>ÌiÕÀÊ>Êj}>iiÌÊV ÃÊ °ÊxÊDÊÇ®°ÊÊ}ÀiÊj}>iiÌʽÀÌ }À>« iÊ`iÊ
`½>ÕÌiÀÊ ÕÊ Ì>«ÃÊ >ÕÊ ViÌÀiÊ `iÊ >Ê ÃVmi°Ê iÊ ViÊ]Ê«ÕõսÊiÃÌÊ«iÀÃÕ>`j]ÊiÊÀ>ÃÊ`iÊ>Ê
`jVÀÊ`iÊV iÊÀiÃ>ÞÊ`VÕiÌÊÓ®ÊÀiëiVÌiÊ >ÃÊDʽÀ>Ê>ÛiVÊiÊ`jÌiÀ>ÌÊ«ÕÀi]ʵÕiÊ
scrupuleusement l’emplacement des meubles le mot Hébrides commence par un zÊ\ÊMais de
«ÀjÛÕÊ«>ÀÊiÞ`i>Õ]Ê>ÃÊÊÌi]ÊiÊjÛ`iVi]Ê Zhébrides, pas plus que dans mon œil ! Si ça y
>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>Ê`iÊ>ÊÃVmi]Ê>Ê«ÀjÃiViÊ`½ÕÊ était, ce serait entre zébré et zébrure °ÊÈxÈÈ®°
Ãi>ÕÊ`iÊÌiÌÌi]Ê>ÀÃʵÕiÊ>Ê``>ÃV>iÊÌ>iÊ b.Ê>ÛiÊÌÀiÊÕiÊViÀÌ>iÊ«>ÌiVi]Ê
prévoit de dissimuler cet accessoire derrière ÛÀiÊ`iʽ>}ÀiÃÃÛÌjÊDʽj}>À`Ê`iÊÃ>Êvii]Ê`ÕÊ
les portes de la bibliothèque (c’est derrière ce ÃÊiÊ«ÀjÃiViÊ`iÊ,ÃiÊ\Êavec brusquerie.
battant que seront placés dans ce meuble les – Eh ! bien, qu’elle vienne !… Si elle a à me
deux vases de nuit, de façon à ce qu’ils soient parler, elle sait où je suisÊ°Ê£{£x®ÊÆÊ– […] elle ne
invisibles au public]Ê°ÊÇn®° peut pas se déranger. – Vraiment ? Eh bien, moi
Ces deux décors sont très dissemblables sur non plus ! Je regrette ! je travailleÊ °Ê £Ç£n®Ê ÆÊ
iÊ«>ÊiÃÌ j̵ÕiÊ\ÊiÊ«ÀiiÀÊÛiÕÌÊÀi`Àiʽ>Ì- Sur le même ton brusque. – D’abord, quoi ?
ë mÀiÊ`iʽj«µÕiÊDÊ>µÕiiÊ>Ê«mViÊ>ÊjÌjÊ Qu’est-ce qu’elle me veut ?Ê°ÊÓ£ÓÓ®°ÊÊiÊÛiÕÌÊ
VÀjjiÊ ££ä®Ê iÌÊ «ÀjÃiÌiÊ ÕÊ LiÀÊ `iÊ ÃÌÞiÊ sans doute pas avoir l’air d’être dominé par sa
>Vi]ÊÙÊiÊLÃÊÃLÀiÊ`iÊLÃiÀiÃÊ`iÊ viiÊiÊÀj«`>ÌÊDÊÃ>Ê`i>`iÊÌÀ>ÃÃiÊ
>ÊLLÌ mµÕi]Ê}ÕjÀ`]ÊV>ÀV>ÃÃiÊ`ÕÊV>>«j®°Ê «>ÀÊ >Ê Li°Ê >ÃÊ Ã>Ê Àj>VÌÊ ÌÀiÊ µÕi]Ê
iÃÊ jÌvviÃ]Ê `>ÃÊ iÃÊ ÌÃÊ ÀÕ}iÊ «ÕÀÊ iÊ Ì>«ÃÊ «ÀjVÃjiÌ]ÊÃÊÕÛiÀÃÊ`iÊÌÀ>Û>ÊiÃÌÊÃÕÛiÌÊ
iÌÊ ÛiÀÌÊ «ÕÀÊ iÊ V>>«j]Ê VÌÀLÕiÌÊ DÊ `iÀÊ perturbé par les préoccupations domestiques
ÕiÊ >}iÊ >ÃÃiâÊ VÛiÌiiÊ `iÊ ½ÕÛiÀÃÊ iÌʵսÊ>ÊLiÊ`iÃÊ`vwVÕÌjÃÊDÊ`jvi`ÀiÊÃÊÌiÀ-
LÕÀ}iÃ]ÊVvÀÌ>Li]Ê>ÃÊÕÊ«iÕÊÕÃj]ÊÃi- ÀÌÀiÊv>ViÊDÊÕiÊj«ÕÃiÊiÛ> ÃÃ>Ìi°
LiÌ°ÊiÊÃiV`Ê`jVÀÊvvÀiÊÕiÊÛÃÊÌÕÌÊDÊ c. Follavoine se montre brusque et autoritaire
v>ÌÊ`vvjÀiÌiÊ`ÕÊV>LiÌÊ`iÊÌÀ>Û>Ê\ÊiÊÃÌÞiÊÀÌÊ v>ViÊDÊ,Ãi]ÊViÊiÊÌj}iÌÊiÃÊ``>ÃV>-
`jV]Ê>`«ÌjÊ«ÕÀÊiÃÊ«>i>ÕÝÊ`ÕÊv`ÊiÌÊiÊ iÃÊ>ÕÊ`jLÕÌÊ`iÊ>ÊÃVmiÊ>ÃʵÕiÊÃiÃÊ«À«ÃÊ\Ê
LiÀ]Ê >««ÀÌiÊ ÕiÊ ÌiÊ `iÀi°Ê >Ê VÕ- avec brusquerieÊ°Ê£{®ÊÆÊSur le même ton brus-
leur rouge du canapé tranche dans un univers queÊ°ÊÓ£ÓÓ®ÊÆÊAu fait, dites donc, vous… !Ê°ÊÓn®°Ê
µÕÊ«>À>ÌÊ>ÃÃiâÊvÀ`]Ê`jÊ«>ÀÊiÊL>VÊ`iÃÊ ÊvÕÃÌ}iÊÃÊ}À>Vi]ʽ jÃÌiÊ«>ÃÊDʽÃÕÌiÀÊ
meubles et des boiseries et la teinte bleu mauve (bougre d’ignare !]Ê°ÊήÊiÌÊÃiÊÌÀiÊ«>ÌiÌÊ
`iÃÊÕÀðÊ>Ê«ÀjÃiViÊ`ÕÊÃi>ÕÊ`iÊÌiÌÌiÊiÃÌÊ de la voir partir lorsqu’il se rend compte qu’elle
parfaitement inattendue dans cet univers asep- ne peut lui être d’aucune utilité (poussant fami-
tisé. Chacun de ces décors induit un style de lièrement Rose vers la porte pan coupé. – Oui,
iÕÊ iÊ >VVÀ`Ê >ÛiVÊ ½«ÀiÃÃÊ µÕ½Ê `iÊ \Ê bon, merci, ça va bien !]Ê°ÊxÎx{ÊÆÊOui !… oui,
`>ÃÊ>Ê«ÀimÀiÊÛiÀÃ]ÊiÊiÕÊÃiÀ>ÊÃ>ÃÊ`ÕÌiÊ oui !]Ê °Ê xÇÊ ÆÊ Oui ! ça va bien ! allez !… Allez
«ÕÃÊÀj>ÃÌiÊÆÊÊý>ÌÌi`ÊDÊÕÊiÕÊ«ÕÃÊjV>- retrouver madame]Ê°Êx®]ÊÀivÕÃ>ÌÊ`½jVÕÌiÀÊÃiÃÊ
µÕi]ÊÛÀiÊLÕÀiõÕiÊ`>ÃÊ>ÊÃiV`i° justifications. Follavoine reste uniquement pré-
occupé de lui-même et n’a aucun égard pour la
Li]ʵÕʽ>Ê`½iÝÃÌiViÊ«ÕÀÊÕʵÕiÊ`>ÃÊiÃÊ
services qu’elle peut rendre.
Le langage, source de comique 3.ÊiÊV«ÀÌiiÌÊ`iÊ,Ãi]Ê`µÕjÊ`>ÃÊiÃÊ
``>ÃV>iÃ]ÊiÃÌÊ>ÀµÕjÊ«>Àʽ`vvjÀiViÊ«ÕÀÊ
Georges Feydeau, On purge bébé ! iÃÊÀ`ÀiÃÊiÌÊiÃÊVÌÀÀ`ÀiÃʵսiiÊÀiXÌÊavec
Livre de l’élève, p. 138 à 140 indifférence]Ê°Ê£®ÊÆÊiiÊiÃÌÊÌÀmÃÊ`ViÊiÌÊÀj«`Ê
«>ÌiiÌÊDÊÌÕÃÊiÃÊÀ`ÀiÃʵսÊÕÊ`iÊ
OBJECTIF (qui s’est arrêtée à l’interpellation de Folla-
■ Comprendre le rôle du langage dans le déve- voine]Ê°ÊÓÎÊÆÊredescendant]Ê°ÊÓ®°Ê iÊiÃÌÊ«iiÊ
loppement d’une situation comique. de bonne volonté (voulant avoir compris]Ê°Êxä®Ê
98
ý«>ÌiÌiÀÊ`iÊ>ÊiÌiÕÀÊ`iÊ,Ãi]ʵÕÊÃiÊÌiÌÊ iÃÕÀiÊ µÕiÊ ½Ê >Û>ViÊ `>ÃÊ >Ê ÃVmi]Ê iÊ ÌÊ
DÊÃ>Ê}>ÕV iÊiÌÊiÊÀi}>À`iʽ>ÀÊiL>ÀÀ>ÃÃj°Ê iÌÌiÊ devient de plus en plus tranchant et manifeste
ÃiÊ iÊ ÃVmiÊ ÃiLiÊ `>Û>Ì>}iÊ VvÀiÊ DÊ >Ê VmÀiÊ `ÕÊ VÃÃ>Ài]Ê vvÕõÕjÊ «>ÀÊ ½Ã-
ce qu’indique le texte de Feydeau. iViÊ`iÊ ÀiVÊ\ÊC’est à moi que vous parlez ?
11.Ê>Ê«ÀimÀiÊ« Ì}À>« iÊ«ÕÀÀ>ÌÊVÀÀiÃ- (l. 81) ; vous allez changer de langage. Vous
«`ÀiÊ>ÕÊiÌÊÙÊ,Ãi]Ê>«ÀmÃÊ>ʵÕiÃÌÊ le prenez sur un ton qui ne me revient pas
`iÊ>Ûi]ÊÀi«Ài`]ÊahurieÊ\ Les Hébrides ? °Ê nÎn{®Ê ÆÊ je vais vous apprendre à me parler
°Ê Îή°Ê Ê ViÊ iÌÊ `ÕÊ `>}Õi]Ê >ÛiÊ avec les égards qui me sont dus !Ê°Ê£ää®°
iÊ >viÃÌiÊ «>ÃÊ iVÀiÊ `½«>ÌiViÊ v>ViÊ DÊ b.ÊiÊVÃÃ>ÀiÊ>LÕÃiÊ`iÊÃÊ«ÕÛÀÊÀõսÊ
½}À>ViÊ`iÊ,Ãi° émet des jugements de valeur sur le mode
>ÊÃiV`iÊ« Ì}À>« iÊVÀÀië`À>ÌÊ`>Û>- `iÊ ÛiÊ `iÊ ÀiVÊ iÌÊ Ã½ÌjÀiÃÃiÊ `iÊ ÌÀmÃÊ «ÀmÃÊ DÊ
Ì>}iÊ >ÕÝÊ Àj«µÕiÃÊ ÃÕÛ>ÌiÃÊ \Ê >ÛiÊ ÛiÌÊ Ã>ÊÛiÊ«ÀÛjiÊ\ÊVous me faites l’effet de mener
`iÊ VwÀiÀÊ Ã>Ê µÕiÃÌÊ DÊ ,ÃiÊ Oui]Ê °Ê Î{®Ê iÌÊ une singulière existenceÊ°ÊÈÓ®ÊÆÊj’ai le droit de
ViiVÊÕÊÀj«`Ê\ÊAh ! non !… non !… (Comme me demander ce que vous pouviez fiche à trois
pour se justifier.) C’est pas moi qui range ici !… heures du matin au coin de la rue Monsieur-le-
c’est madameÊ°ÊÎxÎÈ®° PrinceÊ°ÊÈ{ÊDÊÈÈ®ÊÆÊQu’est-ce qu’elle fait, votre
maîtresse ?Ê°ÊÇx®°Ê iÌÊÌiÀÀ}>ÌÀiÊ`ëÃiÊ
ÀiV]ʵÕÊÌiÌiÊ`½«ÃiÀÊ`iÃÊÌiÃÊ>ÕÊV-
Un conflit comique ÃÃ>ÀiÊ\ÊÇa ne vous regarde pasÊ°Ênä®°ÊÀÃ-
µÕiÊiÊÌÊÌiÊiÌÀiÊiÃÊ`iÕÝÊ«iÀÃ>}iÃ]Ê
iÊVÃÃ>ÀiÊ>ÊÀiVÕÀÃÊDÊ>ÊvÀViÊ«ÕÀÊiÊv>ÀiÊ
Georges Courteline,
Ì>ÀiÊ\ÊEmparez-vous de cet homme-là, et col-
Le commissaire est bon enfant
lez-le-moi au violon !Ê°Ê£äx®°
Livre de l’élève, p. 141 à 144
6. a.Ê iÊ «iÀÃ>}iÊ µÕÊ v>ÌÊ «ÀiÕÛiÊ `iÊ LÊ
OBJECTIF
ÃiÃÊ iÃÌÊ ÀiVÊ \Ê Ê `jÌÀiÊ >ÕÊ VÃÃ>ÀiÊ
■ Comprendre la progression dramatique dans µÕiÊÃiÃÊÃÕ«XÃÊDÊÃÊj}>À`ÊÃÌÊ>LÃÕÀ`iðÊ
une scène comique. iÌÊ «ÕÀÀ>ÌÊ kÌÀiÊ ÕÊ ÛiÕÀ]Ê >ÀÃÊ µÕ½Ê
À>««ÀÌiÊ ½LiÌÊ µÕ½Ê >Ê ÌÀÕÛjÊ ¶Ê \Ê A-t-on idée
➜ COMPRENDRE LE TEXTE d’une chose pareille ? Je trouve dans la rue
1.Ê >Ê ÃVmiÊ ÃiÊ ÃÌÕiÊ `>ÃÊ ÕÊ VÃÃ>À>ÌÊ `iÊ une montre ; je me détourne de mon chemin
police. pour vous la rapporter, et voilà comment je suis
2.Ê>ÊÃVmiÊV«Ài`Ê`iÕÝÊ«iÀÃ>}iÃÊ\Ê Ài- reçu !Ê°ÊxÊDÊÇ®°
VÊiÌÊiÊVÃÃ>Ài]Ê`ÌÊÊiÊV>ÌÊ«>ÃÊ b.Ê iÊ «iÀÃ>}iÊ À`VÕiÊ iÃÌÊ iÊ VÃÃ>Ài]Ê
iÊ ]Ê iÌÊ µÕÊ iÃÌÊ `VÊ `jÃ}jÊ «>ÀÊ Ã>Ê ÃiÕiÊ µÕÊ ÃÕ«XiÊ ÀiV]Ê Ã>ÃÊ v`iiÌ]Ê iÌÊ
fonction. s’emporte lorsque son interlocuteur lui fait
3.Ê ÀiVÊ iÃÌÊ ÛiÕÊ >««ÀÌiÀÊ >ÕÊ VÃÃ>À>ÌÊ comprendre que ses questions n’ont pas lieu
une montre qu’il a trouvée dans la rue. `½kÌÀi°ÊiÊVÃÃ>ÀiÊý`iÌwiÊDÊÃ>ÊvVÌÊ
4.ÊiÊ«iÀÃ>}iʵÕÊ«iÀ`Ê«>ÌiViÊiÊ«ÀiiÀÊ et agit au nom de ses devoirsÊ°ÊÇ£®Ê\Ê>ÊÀjÃÃ-
iÃÌÊ ÀiV]ʵÕÊ`iÊÃÊjÌ>ÌÊVÛÊ>ÕÊVÃ- Ì>ViÊ`iÊ ÀiV]ÊDÊ«>ÀÌÀÊ`iÊ>Ê}iÊnä]ÊiÊv>ÌÊ
saire avec un commencement d’impatience µÕ½iÝ>ViÀLiÀÊÃ>ÊviÊÃÕ«XiÕÃi°
dans la voixÊ°Ê{Ç®° 7. a.ÊiÊÊBreloc est issu du nom commun
5. a.Ê iÊ VÃÃ>ÀiÊ `iÛiÌÊ `iÊ «ÕÃÊ iÊ «ÕÃÊ breloque]Ê µÕÊ `jÃ}iÊ ÕÊ «iÌÌÊ LÕÊ Ã>ÃÊ
v>iÀÊ iÌÊ ÃÕ«XiÕÝÊ DÊ ½j}>À`Ê `iÊ ÀiV]Ê Û>iÕÀ]ʵÕiʽÊ>ÌÌ>V iÊDÊÕiÊV >iÊ`iÊÌÀiÊ
comme le montrent les termes qu’il utilise pour ÕÊDÊÕÊLÀ>ViiÌ°ÊiÊÊiÃÌÊVµÕi]ÊV]ÊÃÊÊ
iÊ `jÃ}iÀÊ \Ê mon garçonÊ °Ê nή]Ê un insolent iÊ iÌÊ iÊ À>««ÀÌÊ >ÛiVÊ ½LiÌÊ µÕiÊ ÀiVÊ iÃÌÊ
°Êä®]Êmon gaillardÊ°Ê®]Êun voyouʰʣ䣮]Êcet ÛiÕÊ>««ÀÌiÀÊ>ÕÊVÃÃ>À>ÌÊ\ÊÕiÊÌÀi°Ê>Ê
homme-làÊ°Ê£äx®° ÃVmiÊ ÀjÛmi]Ê `½>ÕÌÀiÊ «>ÀÌ]Ê µÕiÊ ÀiVÊ iÃÌÊ «À-
iÊ VÃÃ>ÀiÊ Ã½>`ÀiÃÃiÊ DÊ ÀiVÊ ÃÕÀÊ ÕÊ ÌÊ ÃiÀÊ `iÊ >Ê ÃÌÕ>Ì]Ê ViÊ ÕiÊ LÀiµÕiÊ
>ÕÌÀÌ>Ài]Ê ÃiV]Ê ÕÌÃ>ÌÊ ÛÌiÀÃÊ `iÃÊ vÀÕ- iÃÌÊ>ÌÌ>V jiÊDÊÕiÊÌÀi°ÊiÊÊ«Ài`Ê>ÀÃÊ
iÃÊ`½À`ÀiÊ« À>ÃiÃÊÃ>ÃÊÛiÀLi]Ê«jÀ>Ìv]Ê« À>- une valeur métaphorique.
ÃiÃÊ>vwÀ>ÌÛiÃÊDÊÛ>iÕÀÊ`½À`Ài®Ê\Êl’arrêtant du b. un ton qui ne me revient pasÊ°Ên{®ÊÃ}wiÊ
geste. – Pas encore (l. 18) ; sec °ÊÓÓ®ÊÆ Je vous ÊÕÊÌʵÕÊiÊiÊ«>ÌÊ«>ÃÊÊÆÊvotre figure, qui
dispense de toute remarqueÊ°Ê{{®ÊÆÊÇa suffit ! me revient, elle !Ê°Ênx®ÊÃ}wiÊÊiÊiÊÃÕÛiÃÊ
°ÊxÇ®ÊÆÊRetirez cette parole !Ê°ÊÓ®°ÊÊý>`ÀiÃÃiÊ `iÊÛÌÀiÊw}ÕÀiÊ°ÊiÊÌÊsouvenirÊ>««>À>ÌÊ`>ÃÊ
j}>iiÌÊDÊÕÊ>ÛiVÊÀiÊ\ÊironiqueÊ°ÊÈä®°ÊÊ >ÊÀj«µÕiÊÃÕÛ>ÌiÊ`ÕÊVÃÃ>ÀiÊ°ÊnÇ®°
100
➔ L’ATELIER DE JEU THÉÂTRAL
Livre de l’élève, p. 145
102
8!!MÖbojnbm!ebot!mf!spnbo!
eÖbwfouvsft
Livre de l’élève, p. 146 à 167
104
mettre en relation le texte et l’image. L’exercice UÊ Jennifer LESIEUR, Jack London, Tallandier
d’écriture consiste à rédiger un récit de rencon- (2008).
tre entre le narrateur élève et un animal. UÊOlivier et Patrick POIVRE D’ARVOR, Le Monde
selon Jules Verne, Mengès (2005).
Bibliographie UÊOlivier WEBER, Kessel, le Nomade éternel, J’ai
UÊ Yves SIMON, Jack London, Le Vagabond lu, coll. « Arthaud poche » (2010).
magnifique, Mengès (2009).
Question 1
Livre de l’élève, p. 149
L’Île mystérieuse Jules Verne un chien Top une île inconnue et déserte
dans le Pacifique
106
clair et facile : http://fr.wikibooks.org/wiki/ (l. 10-11) ; grand fauve (l. 11-12) ; la gueule
Wikijunior:Les_félins/Les_lions. On trouvera entrouverte (l. 12) ; la monstrueuse toison (l. 13) ;
également de très belles photographies de Le lion […] gronda (l. 17) ; sa queue […] vint
lion sur le site www.dinosoria.com/lion.htm. claquer comme une lanière de fouet (l. 18-19).
On retiendra le poids de l’animal (environ On remarque à nouveau le rôle essentiel des
200 kg), sa fourrure fauve, sa crinière (réservée adjectifs dans l’expression du danger.
au mâle), ses grands yeux jaunes, la puissance b. Le narrateur est d’abord fasciné par le spec-
de sa mâchoire et de ses canines (6 cm de long), tacle offert par Patricia et le lion, au point d’en
sa forte musculature ; le bout de la queue, ter- oublier le danger : j’étais mal gardé par la raison
miné par une touffe noire, contient un embout et même par l’instinct (l. 15-16). Le mouvement
en corne, dont le lion se sert comme d’une et le bruit de la queue du lion le ramènent à la
tapette, notamment pour chasser les mouches réalité : Alors je cessai de trembler : la peur vul-
(voir texte p. 152, l. 18-19 : sa queue balaya l’air gaire, la peur misérable avait contracté chacun
immobile et vint claquer comme une lanière de de mes muscles (l. 19-20). Il juge qu’il est devenu
fouet contre son flanc). Le lion chasse pour se fou d’avoir voulu approcher un tel fauve, folie
nourrir, jamais pour le plaisir. Un adulte a besoin que lui a communiquée Patricia : Patricia était
en moyenne de 5 kg de viande par jour. Le lion folle et m’avait donné sa folie (l. 21-22).
vit en famille : un mâle dominant règne sur un 7. La familiarité de Patricia avec le lion se tra-
groupe de deux ou trois autres mâles, cinq à duit à la fois par sa position entre les pattes
dix femelles et leurs petits. de l’animal, le dos appuyé contre son poitrail :
➜ COMPRENDRE LE TEXTE entre les pattes de devant, […] je vis Patricia.
1. Le récit est mené à la troisième personne. Son dos était serré contre le poitrail du grand
2. La scène se déroule dans la savane, au pied fauve (l. 10 à 12). Elle se voit également dans
d’un arbre : il y avait un ample espace d’herbes ses gestes : Une de ses mains fourrageait dans
rases. Sur le seuil de cette savane, un seul arbre la monstrueuse toison (l. 12-13) ; Patricia tira vio-
s’élevait (l. 2 à 4). lemment sur la crinière (l. 26) ; elle se mit à grat-
3. La scène comporte trois personnages : le ter le mufle du fauve entre les yeux (l. 26-27).
narrateur, Patricia et King, le lion. Au début, Ces gestes énergiques, mais aussi pleins de
le lion et l’enfant sont couchés à terre au pied tendresse traduisent à la fois l’autorité de Patri-
de l’arbre (Dans son ombre, […] un lion était cia, reconnue par le lion, et sa certitude que
couché sur le flanc, l. 6-7 ; entre les pattes de l’animal ne lui fera aucun mal.
devant, […] je vis Patricia, l. 10-11) ; le narra- 8. a. Patricia utilise une voix dépourvue de
teur est à distance. Puis, le narrateur, répondant vibrations, de timbre, de tonalité (l. 23-24), inso-
aux ordres de Patricia, s’avance vers le groupe : nore (l. 36), sans résonance (l. 39), mais aussi
J’avançai (l. 40) ; de pas en pas, je voyais la dis- musicale (en chantonnant un peu, l. 28). Cette
tance diminuer d’une façon terrifiante entre le voix monocorde est destinée à ne pas effrayer
lion et ma propre chair (l. 41-42). le lion, en laissant percevoir des émotions qui
4. Le narrateur se livre à un portrait détaillé du «ÕÀÀ>iÌÊ ½µÕjÌiÀ°Ê ½iÃÌÊ «ÕÀÊ >Ê kiÊ
lion, dont nombre des parties du corps sont raison que Patricia répète les mots suivants :
nommées : la tête (l. 6, 17) ; le / son flanc (l. 7, Reste tranquille, King. Tu vas rester tranquille.
19) ; sa robe (l. 8) ; la crinière (l. 8, 26, 34-35) ; le C’est un nouvel ami. Un ami, King, King. Un
mufle (l. 9, 27, 34) ; les pattes (l. 10) ; les griffes, ami… un ami… (l. 29-30). Elle joue également
le poitrail (l. 11) ; la gueule (l. 12) ; la toison (l. 13), sur la diversité des langues : Elle parla d’abord
sa / la queue (l. 18, 23, 33), les yeux (l. 27, 37). en anglais, puis elle usa de dialectes africains
5. Bien qu’il soit au repos, il se dégage du lion (l. 31). C’est donc autant la voix que les mots
une image de puissance et de beauté : Un lion qui rassurent le lion.
dans toute la force terrible de l’espèce et dans b. Au son de la voix de son amie, le lion
sa robe superbe (l. 7-8). Le narrateur éprouve à s’apaise : La queue menaçante retomba lente-
la fois de l’admiration et de la peur face à l’ani- ment sur le sol. Le grondement mourut peu à
mal, comme en témoignent les adjectifs terri- peu (l. 33-34). Le lion revient à sa position ini-
ble et superbe. tiale, allongé dans l’herbe : Le mufle s’aplatit
6. a. Les expressions qui traduisent le danger de nouveau contre l’herbe (l. 34).
que représente le lion sont les suivantes : la 9. Patricia ordonne d’abord au narrateur, en uti-
force terrible (l. 7-8) ; les pattes […] énormes, lisant l’impératif, de ne pas approcher (Atten-
qui jouaient à sortir et à rentrer leurs griffes dez, l. 25), puis d’avancer peu à peu (Faites un
108
comment son instinct avait-il pu le conduire Répartition géographique : Europe, Asie, Amé-
jusqu’aux Cheminées, qu’il ne connaissait pas ? rique du Nord, Groenland.
(l. 28-29). Pourquoi n’est-il ni fatigué, ni sali par Alimentation : carnivore, se nourrit principale-
sa route ? : détail plus inexplicable encore, Top ment des grands ongulés (chevreuils, chamois,
n’était ni fatigué, ni épuisé, ni même souillé de cerfs, moutons…), rongeurs, reptiles…
vase ou de sable !… (l. 31-32). Reproduction : accouplement une fois par an
L’adjectif inexplicable est employé à deux repri- (seul le couple dominant se reproduit) ; ges-
ses dans ce passage (l. 30 et 31), soulignant le tation : deux mois ; naissance de deux à cinq
mystère de l’apparition de Top. petits ; allaitement des petits durant deux mois.
Le lecteur est, comme les personnages, intri- 2. Un chien-loup est un animal qui résulte du
gué par ces questions : il est invité à faire des croisement d’un chien et d’un loup. Il est plus
hypothèses, afin de trouver des réponses aux grand et plus puissant qu’un chien, mais peut
questions, et n’a qu’une envie, poursuivre la développer des qualités d’adaptation propres
lecture, afin de résoudre ce mystère. au loup dans un environnement sauvage.
5. Le chien dispose de deux qualités, qui lui ont ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
permis de retrouver les naufragés : il a la vitesse 1. Buck entend l’Appel au cours de la nuit : Une
des jambes et la finesse de l’odorat, caractéris- nuit, il fut réveillé tout à coup en sursaut (l. 1).
tiques de sa race de chien courant (l. 24-25). 2. a. L’Appel le met en alerte, et les effets physi-
6. C’est surtout avec le jeune Harbert que se ques que l’on note (les yeux brillants, les narines
manifestent les liens affectifs de l’animal et de frémissantes, le poil hérissé en vagues, l. 1-2)
l’homme : Harbert l’avait attiré vers lui et lui traduisent le désir et la vigilance du chien.
pressait la tête entre ses mains. Le chien se b. Les verbes d’action qui montrent qu’il répond
laissait faire et frottait son cou sur les mains du à l’Appel sont les suivants : Traversant […] le
jeune garçon (l. 33 à 35). Ces manifestations camp endormi, il s’élança ; se rapprochait ; il
passent par le contact physique, un langage ralentit (l. 5 à 7).
que l’animal comprend et qui lui permet d’ex- 3. Le loup est un loup de forêt (l. 9) ; la rencon-
primer sa joie de retrouver ses compagnons. tre a lieu dans une clairière (l. 8).
7. Top est chargé de guider les trois naufra- 4. a. Les trois adjectifs qui caractérisent le loup
gés vers Cyrus Smith. Pencroff, Gédéon Spilett sont : long, gris et maigre (l. 9), qui donnent
et Harbert pensent que le chien, fidèle à son de lui une image peu agressive. Ces adjectifs
>ÌÀi]ÊÃ>ÌÊÙÊÊÃiÊÌÀÕÛiÊiÌʵսÊiÃÌÊ«iÕÌkÌÀiÊ rendent compte du point de vue du chien, rap-
venu chercher auprès d’eux du secours. «ÀÌjÊ`>ÃÊ>Ê>ÀÀ>Ì]ÊiÊV iÊÕkiÊjÌ>ÌÊ
décrit par ses qualités de comportement (pru-
dent et rusé, l. 7).
Retour à la liberté b. Dans la suite du texte, le loup est présenté
comme une bête (l. 10), une bête sauvage
Livre de l’élève, p. 156-157
(l. 17) et un fauve (l. 13), qui prend la fuite et qui
Jack London, L’Appel de la forêt esquive le chien d’un mouvement souple et fur-
tif (l. 23). Il apparaît comme un animal méfiant,
OBJECTIFS peureux (il avait peur, l. 22) face à un animal
■ Analyser la naissance d’une amitié entre deux qu’il n’a pas l’habitude de fréquenter et dont il
espèces d’animaux. ignore les intentions.
■ Comprendre le sens du titre du roman. 5. Buck souhaite entrer en relation avec le loup
et lui manifeste un désir d’amitié ; mais son
➜ PRÉPARER LA LECTURE caractère prudent l’incite à tenir le loup en res-
1. L’article « loup » sur le site Internet http:// pect : son allure marquait, en même temps que
fr.wikipedia.org et le site ministériel www. la menace, le désir de faire amitié (l. 12-13) ;
loup.developpement-durable.gouv.fr (onglets plein d’un désir fou de l’atteindre (l. 14) ; avec
« Loup », « Biologie », « Description physique ») un petit murmure amical (l. 20-21).
présentent des informations intéressantes sur 6. Le loup réagit par la fuite : le fauve […] prit
le loup. soudain la fuite (l. 13) ; il s’échappa et reprit
Taille et poids : 1 à 1,50 m ; 16 à 60 kg. sa course (l. 23) ; s’échapper et recommencer
Vitesse de course : 45 à 60 km/h. à fuir (l. 25). Lorsqu’il est rejoint par le chien,
Longévité : 13 ans en liberté. il se montre dans un premier temps menaçant
>LÌ>ÌÊ\ÊÌ>mÀiÊiÊvÀkÌÊÕÊiÊÌ>}i° (grinçant des dents, claquant avec bruit des
110
apprécié des hommes pour son obéissance et 17. Croc-Blanc devient un héros aux yeux de
ÃÊÌi}iViÊDÊ>ÊÌkÌiÊ`iʽ>ÌÌi>}i° la famille, grâce à deux exploits : il protège la
10. Le pacte passé entre le loup et l’homme famille de son maître et, en particulier, son père,
consiste, pour le premier, à renoncer à sa un ancien juge, d’une tentative d’assassinat de
liberté, en échange du feu et de la nourriture. la part d’un homme qu’il avait condamné. Il
Son devoir est d’obéir à son maître, de veiller porte secours à son maître, victime d’une chute
sur ses biens et sa personne. de cheval, en allant prévenir la famille.
Chapitres 16 à 18 18. Collie est une chienne de berger, qui a vu
11. Le « dieu de haine » est Beauty Smith, qui d’un mauvais œil l’arrivée du loup au domaine.
parvient à acheter Croc-Blanc à Castor-Gris, Mais à la saison des amours, Collie choisit Croc-
afin de l’engager dans des combats de chiens. Blanc pour compagnon. Les dernières pages
Il traite Croc-Blanc avec une grande dureté, le du roman montrent le loup définitivement
frappe, le prive de nourriture, le garde enchaîné, transformé par sa paternité.
afin de le rendre agressif.
➜ LE BILAN DE LECTURE
12. Croc-Blanc, qui a jusqu’ici toujours été vain-
19. Croc-Blanc est né dans la région des Grands
queur, est sur le point de succomber, lors d’un
Lacs du Nord canadien, sur les rives du Macken-
combat particulièrement violent avec Chero-
zie. Lorsqu’il est la propriété de Beauty Smith, il
kee, un redoutable bouledogue. Cherokee
vit à Dawson. Il descend ensuite avec son nou-
commence à étrangler Croc-Blanc, lentement
veau maître Weedon Scott jusqu’en Californie,
mais sûrement. Croc-Blanc, agonisant, n’a plus
en longeant la côte du Pacifique nord.
aucune chance. Beauty Smith, fou de rage, de
20. a. Collie. b. Beauty Smith. c. Cherokee.
voir son chien perdre le combat, descend dans
l’arène et lui assène des coups de pied.
➔ ÉTUDE DE LA LANGUE
Chapitres 19 à 21
13. Fendant la foule, un personnage vient au
secours de Croc-Blanc : il s’agit de Weedon
Scott, un ingénieur californien, venu dans le ➜ GRAMMAIRE
Grand Nord pour travailler dans les mines. Il Livre de l’élève, p. 160
donne un coup de poing à Beauty Smith, lui
achète Croc-Blanc mourant et l’emmène chez 1 Les prépositions
lui pour le soigner. Il réapprivoise peu à peu a. d’observer avecÊÕÊÌjÀkÌÊ Ê`iÊ>mÀi®ÊÆÊ
l’animal par la douceur, en lui parlant avec d’un sapin mort près de la berge (CC de lieu).
calme, en lui offrant de la viande, afin qu’il s’ap- b. le long de la pente (CC de lieu). c. de se
proche sans crainte. lécher ; pour éliminer (CC de but). d. à travers
14. Croc-Blanc découvre l’amour : il accepte de la muraille du monde (CC de lieu). e. sur le
se laisser caresser et finit pas ne plus quitter son flanc (CC de manière). f. Entre les pattes (CC
nouveau maître. de lieu). g. contre le poitrail (compl. essentiel
Chapitres 22 à 25 de lieu).
15. Croc-Blanc vit désormais en Californie, où 2 L’expression de la cause
son maître est retourné, dans une grande pro- a. de fureur : GN prépositionnel. b. la peur vul-
priété, avec toute la famille : les parents, l’épouse gaire, la peur misérable avait contracté chacun
et les enfants de son maître ; il découvre aussi de mes muscles : proposition indépendante
d’autres animaux, chiens, chevaux, etc. juxtaposée par un deux-points. c. en effet :
16. Croc-Blanc surmonte l’épreuve du pou- adverbe de liaison. d. car : conjonction de
lailler : il reste tout un après-midi avec les pou- coordination.
lets, sans en toucher un seul.
3 Le sujet et le COD
b. les attelages infatigables la rue principale Tout le long du jour, la rue principale
était sillonnée d’attelages infatigables.
➜ FIGURE DE STYLE
Livre de l’élève, p. 161
8 La comparaison
112
Comparés Comparants Outils Explications
➔
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION
ACTIVITÉS D’ÉCRITURE 1. L’extrait donne du lion l’image d’un fauve
majestueux, inspirant la fascination et la ter-
reur.
1. Définir un métier 2. La comparaison met en relation deux élé-
ments, le comparé et le comparant, à l’aide
Livre de l’élève, p. 163
d’un outil de comparaison. Elle met en valeur
Un vétérinaire soigne les animaux ; un éleveur un point commun entre le comparé et le com-
pratique l’élevage des animaux (les fait naître, parant.
les entretient, veille à leur reproduction) ; un 3. Les principales prépositions sont : à, avec,
gardien de zoo est chargé de garder les ani- chez, dans, de, en, par, pour, sans, sous, sur,
maux du zoo, d’observer leur comportement, vers, parmi… Les locutions prépositionnel-
`iÊÛiiÀÊDÊiÕÀÊLikÌÀiÊÆÊÕÊ`«ÌiÕÀÊ`ÀiÃÃiÊ les sont constituées de plusieurs mots (à côté
un animal sauvage et se fait obéir de lui ; un de…).
jockey monte les chevaux dans les courses. Le passif se conjugue avec l’auxiliaire être. Il
«iÕÌÊkÌÀiÊÃÕÛÊ`½ÕÊV«jiÌÊ`½>}iÌ°
114
15, 18, 20, 22, 32), mais aussi déclaratif pour (continuez à parler, l. 32), aux caresses sur le
constater que ses ordres ont été efficaces (l. 26, mufle (Elle caressa en silence le mufle, l. 19), sur
38-39) et interrogatif pour s’informer de ce qu’a la nuque (Maintenant, frottez la nuque, l. 20) et
pu éprouver le narrateur (l. 29). sur le cou (N’arrêtez pas de lui frotter le cou,
4. Le narrateur a éprouvé une grande frayeur : l. 32).
La peur est toujours là (l. 30, 35).
➜ ÉTUDIER LA LANGUE
5. a. Les termes qui désignent les parties du
corps du lion sont : sa gueule (l. 3) ; le front 7. Les trois groupes nominaux exprimant le lieu
sont : sur le front de la bête fauve (l. 11-12), vers
(l. 11-12) ; paupières (l. 13) ; le cou (l. 16, 32) ;
la petite fille (l. 13), entre les deux yeux (l. 19).
la crinière (l. 17) ; le mufle (l. 19, 23) ; yeux (l. 19,
8. Un coup fut asséné par Patricia sur le front de
24) ; la nuque (l. 20) ; un œil (l. 31) ; les muscles
>ÊLkÌiÊv>ÕÛi°
(l. 36) ; ses pattes de devant (l. 37).
b. Le lion témoigne de son agressivité en ➜ LIRE L’IMAGE
ouvrant sa gueule. Celle-ci est comparée à un 9. L’image est une photographie.
piège : sa gueule s’ouvrit comme un piège étin- 10. a. Le lion a une attitude fière et majes-
celant (l. 3-4). ÌÕiÕÃi]Ê>ÊÌkÌiÊiÛji°
c. Le lion se montre ensuite pacifique : il bat des b.Ê"ÊÛÌÊÃ>ÊÌkÌiÊÞiÕÝ]ÊÀiiÃ]ÊÕyi®]ÊÃ>ÊVÀ-
paupières, s’allonge (l. 13-14), il bâille, ferme nière et son poitrail.
les yeux (l. 23-24), il s’étire, croise ses pattes de 11. Deux phrases du texte pourraient illustrer
devant (l. 36-37). cette image : King ne bougeait pas (l. 25) ; le
6. Le lion est réceptif à la voix de Patricia, char- grand lion ouvrit un œil jaune et le fixa sur moi
gée de volonté (l. 8), puis à celle du narrateur (l. 31).
9!Nbmjdjfvy!sfobse!"
Livre de l’élève, p. 168 à 175
➜ ÉCRIRE
1. Un renard est un mammifère carnivore, au
corps allongé, aux oreilles droites, au museau
pointu, à la queue touffue, au pelage fourni.
2. ÊV iÊ`½`iÌÌjÊ`ÕÊÀi>À`Ê
Classe mammifère
Ordre carnivore
Famille canidés
Taille et poids äÊDÊ£ÓäÊVÊ`iÊ}ÕiÕÀ]ʵÕiÕiÊ
comprise ; 3 à 11 kg
Couleur de la robe brun roux
Cri glapissement
Répartition géographique jÀµÕi]Ê ÕÀ>Ãi]ÊvÀµÕiÊ`ÕÊ À`]Ê
Australie
Milieux géographiques variés (campagne, bois, montagnes,
marécages, taillis, villes )
Habitat terrier
Alimentation omnivore : petits rongeurs, lapins, lièvres,
poules, oiseaux, œufs, fruits, insectes,
grenouilles, détritus
Reproduction une portée par an, dès l’âge de dix mois ;
naissance au mois de mars (moyenne de
cinq petits)
Nom de la femelle et des petits renarde, renardeaux
118
➜ OBSERVER LES IMAGES °Ê ÓÇ®Ê ÆÊ ,i>ÀÌÊ iÃÌÊ `ÕjÊ `iÊ «>ÀiÊ il crie aux
3.Ê iÊ `VÕiÌÊ `iÊ >Ê «>}iÊ £ÈnÊ iÃÌÊ ÕiÊ }À>- marchands, l. 30) ; d’autres expressions présen-
vure aquarellée représentant un renard. Il s’agit tent un caractère ambigu, pouvant se rapporter
`½ÕÊ `iÃÃÊ Àj>ÃjÊ «>ÀÊ `Õ>À`Ê /À>ÛiÃÊ iÌÊ à la fois à l’humain et à l’animal : les yeux fer-
iÀÊL]ʵÕÊÌÊÕÃÌÀjʽHistoire naturelle més (l. 1) ; Couché à plat ventre sur les paniers
`iÊ Õvv]Ê >ÕÊ XIXeÊ ÃmVi°Ê iÊ `iÃÃ]Ê Ài >ÕÃÃjÊ °ÊÓä®ÊÆÊil en ouvre un avec les dentsÊ°ÊÓäÓ£®ÊÆÊil
d’aquarelle, est précis : on remarque le rendu passe la tête et le cou au traversÊ°ÊÓ{Óx®ÊÆÊsur
du pelage de l’animal (petits traits très fins, qui son dosÊ°ÊÓx®°
suivent le sens du poil), de la dentition, des Cette coexistence de caractères humains et
ÞiÕÝ°ÊiÃÊ`VÕiÌÃÊ`iÊ>Ê«>}iÊ£ÈÊÃÌÊ`iÃÊ animaux introduit le public dans un univers
photographies. étrange et fantaisiste, qui confère au récit un
iÃÊÌÀÃÊ`VÕiÌÃÊ«ÀjÃiÌiÌÊÕÊÀi>À`ÊLÀÕÊ caractère plaisant.
roux (dessin) ou roux (photographies). Sur le iÊ VÌiÕÀÊ «ÀjÃiÌiÊ ,i>ÀÌÊ ViÊ ÕÊ iÝ«iÀÌÊ
dessin, le pelage du renard se détache sur un dans l’art de la tromperie : Lui qui s’y entend à
fond blanc, neigeux ; sur les photographies, le tromper son monde (l. 1) ; Vit-on jamais pareille
fond est vert (prairies). fourberie ?Ê°ÊÓήÊÆÊEt comme il avait plus d’un
4.ÊiÊÀi>À`ÊiÃÌÊÀi«ÀjÃiÌjÊ`>ÃÊ>ÊV>«>}iÊ tour dans son sacÊ°ÊÓ{®°
enneigée (on distingue un taillis) dans le des- b.ÊiÃÊÛiÀLiÃÊ`½>VÌÊÃÌÊLÀiÕÝÊiÌÊ`-
sin page 168 et dans un cadre verdoyant sur les nent au récit un rythme rapide : il en ouvre un
photographies. Il est saisi en mouvement (des- °Ê Óä®ÊÆÊ en retireÊ°ÊÓ£®ÊÆÊ Il s’attaqueÊ°ÊÓÓ®ÊÆÊ en
sin), immobile ou à l’arrêt (photographies). Il extraitÊ°ÊÓήÊÆÊil passe la tête et le couÊ°ÊÓ{Óx®ÊÆÊ
est roux, ses oreilles sont pointues, son museau les arrangeÊ°ÊÓx®ÊÆÊles rejeter sur son dos °ÊÓx®ÊÆÊ
ivwj]ÊÃ>Ê}À}iÊL>V i°Ê>ʵÕiÕiÊiÃÌÊÌÕvvÕi]Ê Il s’agenouilleÊ°ÊÓÇ®ÊÆÊil s’avanceÊ°ÊÓn®ÊÆÊprenant
le bout est blanc. Il a le regard perçant. appuiÊ°ÊÓn®ÊÆÊil s’élanceÊ°ÊÓ®ÊÆÊemportant son
butinÊ°ÊÓ®ÊÆÊil crie (l. 30).
3. a.ÊiÃÊ>ÀV >`ÃÊÃÌÊÃ×ÀÃÊ`½iÕÝ]Ê«iÀÃÕ>`jÃÊ
que le renard ne leur échappera pas et qu’ils
Un malicieux goupil vont le vendre un bon prix : Il sera bien malin,
ce Renart, s’il arrive à sauver sa peau (l. 8) ; per-
Moyen Âge suadés qu’ils ne courent aucun risque d’être
Livre de l’élève, p. 170-171 mordus (l. 11). Ils sont contents d’eux-mêmes :
sans cacher leur commune satisfaction (l. 17).
OBJECTIFS Ils plaisantent : nous lui retournerons sa veste
■ Découvrir un épisode du Roman de Renart. (l. 18) ; La plaisanterie leur paraît bonne (l. 19).
■ Étudier l’héritage du Roman de Renart dans b. iÕÀÊ>ÃÃÕÀ>ViÊVÌÀLÕiÊ>ÕÊVµÕiÊ\ÊÊ
les arts. seulement Renart leur a échappé, mais encore
il leur a volé leur marchandise.
➜ LIRE ET COMPRENDRE
1. Pour arrêter les marchands, Renart contrefait ➜ OBSERVER LES IMAGES
le mort ; il espère ainsi que ces derniers vont le 4. On identifie trois supports : une enluminure
ramasser, le jeter sur leur charrette emplie de sur parchemin, datant du XIIIe siècle ; une gra-
«ÃÃðÊD]ÊÊ«ÕÀÀ>Êv>ÀiÊ`iÃÊÀ>Û>}iÃo vure du XXe siècle ; une sculpture sur bois de la
2. a.Ê ½>Ì À«À« ÃiÊ iÃÌÊ >Ê V>À>VÌjÀÃ- fin du XVe siècle.
tique première de la fiction animale qu’est le 5. iÊÀi>À`ÊiÃÌÊÃÕVViÃÃÛiiÌÊÌÀjÊiÊÌÀ>Ê
Roman de Renart : Renart est présenté comme de lire un manuscrit, de contrefaire le mort au
une créature mi-homme, mi-animale. On note milieu du chemin, de prêcher à des poules, du
des expressions qui s’appliquent à un animal : haut d’une chaire.
babines retrousséesÊ°ÊÓ®ÊÆÊsa gorge est blanche 6.Ê ½>}iÊ «>}iÊ £ÇäÊ iÃÌÊ `iÃÌjiÊ DÊ ÀiÀÊ ÕÊ
et sans tachesÊ°Ê£{£x®ÊÆÊy plongeant le museau manuscrit : Renart est au centre d’une lettrine.
°ÊÓήÊÆÊprenant appui sur ses pattes de devant ½>}iÊiÊÀÊiÌÊL>VÊ«>}iʣǣÊiÃÌÊÕÃÌÀ>-
°ÊÓnÓ®ÊÆÊÌ>`ÃʵÕiÊ`½>ÕÌÀiÃÊÃiÊÀjvmÀiÌÊDʽ Õ- tive : elle montre Renart contrefaisant le mort,
main : Renart réfléchit (Renart ne s’en soucie afin de tromper les marchands de poissons.
guère, l. 19 ; Mais il lui faut trouver un moyen de ½>}iÊiÊ >ÕÌÊ`iÊ>Ê«>}iʣǣÊiÃÌÊ`iÃÌjiÊDÊ
descendre à terre sans marchepied]Ê °Ê ÓÈÓÇ®Ê ÆÊ faire rire : l’image du renard prenant la place du
Renart a des postures humaines (Il s’agenouille, curé prête à sourire.
120
ÀÀÛiÊ ÕÊ Õ«Ê \Ê iÊ ,i>À`Ê ÕÊ ÌÀiÊ iÊ ÀiyiÌÊ des milliers et des milliers de canards et d’oies
de la lune, qu’il présente comme étant un fro- °Ê ÓäÓ£®Ê ÆÊ une centaine de jambons fumés et
>}i°ÊiÊÕ«Ê`iÃVi`Ê`>ÃÊiÊ«ÕÌÃ]Ê«i`>ÌÊ cinquante flèches de lard °ÊÓήÊÆÊbouffeÊ°ÊÓx®ÊÆÊ
que le renard remonte… la succulente nourritureÊ°ÊÓÇ®°
UÊÊ iÊ ,i>À`Ê iÌÊ iÃÊ *ÕiÌÃÊ `½`iÊ Ê ÛÀiÊ 8]Ê iÊ VµÕiÊ `iÊ ½iÝÌÀ>ÌÊ `iÊ ,>`Ê > Ê ÛiÌÊ
£n®°ÊDÊiVÀi]ÊiÊ,i>À`Êýi«>ÀiÊ`iÊÃiÃÊ«ÀiÃÊ essentiellement de la transposition de l’his-
par la ruse. Un Renard veut s’attaquer à de jeu- toire de Renart dans le monde moderne. Ce
nes dindons, qui se sont réfugiés sur un arbre. n’est plus dans les fermes ni dans les abbayes
Comme il ne peut y grimper, il ne cesse, sous que Renard trouve sa nourriture, mais dans
leur regard, de tenter mille tours pour les attirer, un entrepôt moderne, celui d’un riche fermier
ÕõսDÊ VÌÀiv>ÀiÊ iÊ ÀÌ°Ê iÃÊ ``i>ÕÝÊ d’aujourd’hui. Dans cette perspective, le niveau
sont fascinés et ne lâchent pas des yeux cette de langage familier (Plutôt pas mal comme
créature qui les hypnotise presque… Certains bouffe !]Ê°ÊÓx®ÊVÌÀLÕiÊ>ÕÊVµÕi°
finissent par tomber dans la gueule du Renard,
épuisés d’avoir mobilisé leur attention. ➜ LIRE ET OBSERVER
3. On identifie : la couverture du roman, deux
illustrations (dessins) et une affiche de film.
Sur la couverture et les dessins, le renard est
présenté comme un animal, mais avec des atti-
Renard, héros des enfants tudes et des expressions humaines (il se tient
debout, il soulève la latte d’un air malicieux, il
XXe siècle manifeste sa joie à la vue de la nourriture). Sur
Livre de l’élève, p. 174-175 l’affiche du film, il apparaît comme un animal :
c’est en effet un véritable renard qui est photo-
OBJECTIFS graphié et qui est acteur du film.
■ Découvrir une nouvelle image du renard à 4. iÊ}À>`Ê`iÃÃÊÕÃÌÀiÊiÊ«>ÃÃ>}iÊÙÊ,i>À`]Ê
travers un texte parodique et à travers un film >Ài>ÕÊiÌÊiÃÊÌÀÃÊÀi>À`i>ÕÝÊ`jVÕÛÀiÌÊiÃÊ
animalier. tonnes de nourriture (volailles, jambon, lard)
■ Étudier le rapport entre texte et image. rangées sur des étagères de l’entrepôt de
ÕVi°ÊiÊ`iÃÃÊiÃÌÊ`iÃÌjÊDÊv>ÀiÊÀÀi]ÊÊÀiÃ-
➜ LIRE ET COMPRENDRE titue parfaitement la dimension comique du
1. Maître Renard déjoue le piège que lui ont texte.
tendu les fermiers (qui l’attendent à l’entrée de 5.Ê ½>vwV iÊ «iÕÌÊ VÌiÀÊ DÊ >iÀÊ ÛÀÊ iÊ wÊ \Ê
son terrier), en creusant un tunnel qui le conduit grands espaces, charme de la petite fille et de
DʽiÌÀi«ÌÊ`iÊÕÀÀÌÕÀiÊ`iÊ ÕVi° l’animal, réunis par les regards et par la couleur
2.Ê iÊ ÛV>LÕ>ÀiÊ `iÊ >Ê ÕÀÀÌÕÀi]Ê >ÃÃVjÊ DÊ ÀÕÃÃiÊ `ÕÊ «i>}iÊ iÌÊ `iÊ >Ê V iÛiÕÀi°Ê iÊ ÌiÝÌiÊ
des termes quantitatifs, traduit la réalisation confirme qu’il s’agit d’une belle histoire d’ami-
du rêve des animaux affamés, tels que le sont tié : C’est le début de la plus étonnante et de la
Renard et ses renardeaux : ses provisions (l. 18) ; plus fabuleuse des amitiés.
124
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
➜ COMPRENDRE LE TEXTE
Entrez dans l’univers 1.ÊiÊ>ÀÀ>ÌiÕÀÊmiÊiÊÀjVÌÊDÊ>Ê«ÀimÀiÊ«iÀ-
de Robinson ! ÃiÊiÌÊ>ÕÝÊÌi«ÃÊ`ÕÊ«>ÃÃjÊ\ÊiÊ«>ÃÃjÊëiÊ
(je sentis]Ê°Ê{®ÊiÌʽ«>Àv>ÌÊj’étais]Ê°Ê£®°ÊiÊ>À-
Livre de l’élève p. 176-177
À>ÌiÕÀÊiÃÌÊ`VÊÕÊ«iÀÃ>}iÊ`iʽ ÃÌÀiÊ\ÊÊ
"Ê `jwÀ>Ê `½>LÀ`Ê iÊ vÀÌëViÊ \Ê }À>ÛÕÀiÊ
>Ê ÛjVÕÊ iÃÊ jÛjiiÌÃÊ µÕ½Ê À>VÌi°Ê ½iÃÌÊ ÕÊ
«>VjiÊiÊv>ViÊ`ÕÊÌÌÀiÊ`½ÕÊÕÛÀ>}iÊ`iÊfrons]Ê ÀjVÌÊÀjÌÀëiVÌv]ʵÕÊ«ÀÕÛiÊ`VÊiÊÀiÌÕÀÊDÊ>Ê
Ê vÀÌÊ ]Ê iÌÊ spicere]Ê Ê Ài}>À`iÀÊ ®°Ê Ê «>ÀÌÀÊ `iÊ civilisation du naufragé.
½LÃiÀÛ>ÌÊ `iÃÊ ÕÃÌÀ>ÌÃ]Ê Ê >>ÞÃiÀ>Ê 2. a.Ê ,LÃÊ iÃÌÊ iÊ ÃiÕÊ ÀiÃV>«jÊ `½ÕÊ >Õ-
½>}iÊ µÕÊ ÃiÊ `j}>}iÊ `iÊ ,LÃÊ \Ê Ài«Àj- vÀ>}iÊÆÊÊ>ÊjÌjÊÀiiÌjÊ«>ÀÊ>ÊÌi«kÌiÊÃÕÀÊÕiÊiÊ
ÃiÌjÊ`>ÃÊÕÊV>`ÀiÊiÝ̵Õi]ÊÊiÃÌÊ>VV«>- `jÃiÀÌiÊ«>À>ÌiÝÌi®°
}jÊ`½ÕÊV iÊiÌÊ`½ÕÊ«iÀÀµÕiÌÊÆÊÊ«ÀÌiÊÕÊ b.ÊÊV>À>VÌjÀÃiÊÃ>ÊÃÌÕ>ÌÊ«>Àʽ>`iVÌvÊaffreuse
V >«i>Õ]Ê ÕiÊ ÌÌiÊ ÃÕÀÊ iÊ `Ã]Ê ÃiÊ «ÀÌm}iÊ `ÕÊ °Ên®°
ÃiÊ>ÛiVÊÕÊ«>À>«Õi°ÊÊmiÊÕiÊÛiÊ>}Àj>- 3. a.Ê,LÃÊv>ÌʽÛiÌ>ÀiÊ`iÊÌÕÃÊiÃÊ«À-
Li]ÊÃiÊ«Àj>ÃÃ>ÌÊ`>ÃÊÕÊ >>V° LmiÃʵսÊ>ÊÀiVÌÀjÃÊDÊÃÊ>ÀÀÛjiÊÃÕÀʽiÊ\Ê
1.ʽ ÃÌÀiÊÀ}>iÊ`iÊ,LÃÊ>ÊjÌjÊjVÀÌiÊ J’étais mouilléÊÆÊj’avais faimÊÆÊj’avais soifÊÆÊj’étais
en anglais. faibleÊÆÊje n’avais même pas d’autre perspective
2.Ê,LÃÊiÃÌÊjÊDÊ9À]Ê`>ÃÊiÊÀ`Ê`iʽ- que celle de mourir de faim, ou d’être dévoré
}iÌiÀÀi]ÊÃÕÀÊ>ÊVÌi° par les bêtes férocesÊ°ÊnÊDÊ££®°ÊiÃÊ«ÀLmiÃÊ
3. a.Ê,LÃÊ>ÊjV ÕjÊÃÕÀÊÕiÊiÊ`iÃÊ >À>- `iÊ,LÃÊÃÌÊ`iÃÊ«ÀLmiÃÊ`iÊ«ÀimÀiÊ
LiÃ]ÊÊÊ`iʽiLÕV ÕÀiÊ`ÕÊyiÕÛiÊ"Àj- jViÃÃÌj]Ê`iÊÃÕÀÛi°
µÕi]ÊDʽiÃÌÊ`iʽjÀµÕiÊViÌÀ>i° b.Êʽ>Ê>ÕVÕÊÞiÊ`iÊiÃÊÀjÃÕ`Ài]ÊViʵÕiÊ
b.ÊÊÛjVÕÌÊÛ}Ì ÕÌÊ>ÃÊÃÕÀÊViÌÌiÊi° ÃÕ}iÌÊ iÃÊ « À>ÃiÃÊ `iÊ vÀiÊ j}>ÌÛiÊ \Ê
4. iÃÊ >ÛiÌÕÀiÃÊ `iÊ ,LÃÊ ÃÌÊ µÕ>wjiÃÊ et n’avais point d’habits pour me sécherÊ Æ et
`½jÌÀ>}iÃÊiÌÊ`iÊÃÕÀ«Ài>Ìið n’avais rien à mangerÊÆ et n’avais rien à boireÊÆÊ
et n’avais rien pour me fortifier Æ je ne possédais
aucune arme pour chasser ou pour me défen-
L’arrivée et la solitude sur l’île dreÊ°ÊnÊDÊ£Ó®°
4. a.Ê,LÃÊÀj>}ÌÊ`iÊ>mÀiÊÀ>ÌiiÊ>ÕÝÊ
jÛjiiÌÃÊ \Ê Ê ÀjyjV ÌÊ iÌÊ V iÀV iÊ DÊ ÀjÃÕ`ÀiÊ
Daniel Defoe, Robinson Crusoé (extrait 1) ÃiÃÊ«ÀLmiðÊiÃÊÛiÀLiÃÊ`iÊ«iÃjiÊÃÌÊ-
Livre de l’élève p. 180-181 LÀiÕÝÊ\Êje réfléchisÊ°ÊήÊÆÊje […] trouvai queÊ°Ê{x®ÊÆÊ
il me fallait reconnaître queÊ°ÊÈÇ®ÊÆÊje commençai
OBJECTIFS à considérerÊ°Ê£x£È®ÊÆÊje savais bienʰʣǮ°ÊiÃÊ
■ÊÌÕ`iÀÊiÊ`jLÕÌÊ`½ÕÊÀjVÌÊ`iÊÀLÃ>`i° jÌ>«iÃÊ`iÊÃÊÀ>ÃiiÌÊÃÌÊ>ÀµÕjiÃÊ«>ÀÊ
■Ê jVÕÛÀÀʽÕÊ`iÃÊÌvÃÊ`iÊViÃÊÀjVÌÃÊ\ʽ>À- `iÃÊ ÌÃÊ `iÊ >ÃÊ ViVÌiÕÀî°Ê iÊ ViV-
ÀÛjiÊÃÕÀʽi° teur néanmoins °ÊήÊÃÕ}iʽ««ÃÌÊiÌÀiÊ
iÊÃÕ>}iiÌÊÀiÃÃiÌÊÕÃÌiÊ>«ÀmÃʽ>ÀÀÛjiÊÃÕÀÊ
➜ PRÉPARER LA LECTURE ½iÊiÌÊ>Ê«ÀÃiÊ`iÊVÃViViÊ`iÃÊ`>}iÀÃʵÕÊiÊ
>Ê >À>LiÊÕÊiÃÊ >À>LiîÊiÃÌÊÕiÊÀj}Ê`ÕÊ i>ViÌ°Ê «ÀmÃÊ ½ÛiÌ>ÀiÊ `iÃÊ «ÀLmiÃ]Ê iÊ
VÌiÌÊ>jÀV>ÊV«Ài>ÌÊiÃÊÌiÃ]ÊiÃÊ connecteur aussiʰʣήÊ>ÀµÕiÊ>ÊVÃjµÕiViÊ
«>iÃÊVÌmÀiÃÊ`iÊ LiÊiÌÊ`ÕÊ6iiâÕi>]Ê de ce terrible constat sur le moral de Robinson :
*>>?ÊiÌÊ>ÊVÌiÊiÃÌÊ`iʽjÀµÕiÊViÌÀ>i°Ê ma détresse °Ê£{®°ÊiÊViVÌiÕÀÊpuisÊ°Ê£x®Ê>À-
jjÀ>iiÌ]ÊÊÞÊVÕÌÊ>Ê«jÃÕiÊ`ÕÊ9ÕV>- µÕiÊ ½iV >iiÌÊ `>ÃÊ iÊ Ìi«ÃÊ \Ê >«ÀmÃÊ ÕiÊ
Ì?ÊiݵÕi®]Ê>ÊÀ`i]ÊiÃÊiÃÊ`iÃÊ > >>ÃÊ «jÀ`iÊÙÊ>Ê`jÌÀiÃÃiÊ>Ê«ÀÛµÕjÊV iâÊ,L-
et les Guyanes. ÃÊ ÕiÊ V`ÕÌiÊ ÃiÃji]Ê Ê ÃiÊ Ài«Ài`Ê iÌÊ iÊ
iÊ V>ÌÊ iÃÌÊ ÌÀ«V>Ê iÌÊ Õ`iÊ \Ê ÕiÊ Ã>ÃÊ connecteur car °Ê£Ç®ÊiÊ`iÊ>ÊV>ÕÃiÊ\ʽ>««À-
vÀ>V iÊiÌÊ Õ`iÊiÛÀÊÓÎÊc ®ÊiÌÊÕiÊÃ>ÃÊ che de la nuit et de ses dangers.
V >Õ`iÊiÌÊÃmV iÊiÛÀÊÎxÊc ®° b. RobinsonÊ Ã½µÕmÌiÊ iÊ ivviÌÊ `iÊ ½jÛÕÌÊ
>Ê Ûj}jÌ>ÌÊ iÃÌÊ ÌÀ«V>iÊ \Ê vÀkÌÊ Þii- `iÊ Ã>Ê ÃÌÕ>Ì]Ê DÊ ½>««ÀV iÊ `iÊ >Ê ÕÌÊ \Ê >Ê
iÌÊ`iÃiÊiÌÊÃ>Û>i]ÊÃiʽ Õ`ÌjÊÆÊÛj}j- subordonnée interrogative indirecte quel serait
Ì>ÌÊ ÕÝÕÀ>ÌiÊ «>iÀ]Ê L>>iÀ]Ê ÝÊ `iÊ mon sortʰʣȮÊV«mÌiÊiÊÛiÀLiÊje commen-
VV]Ê LÃVÕÃ]ÊL>LÕ]ÊV>iÊDÊÃÕVÀio®° çai à considérerÊ°Ê£x£È®°
126
leviers de fer assez convenablesÊ°Ê{x®ÊÆÊVi«i- ÕÃ>}iÊ«ÀiiÀÊÕÊ«ÕÀÊiÝ«ÌiÀÊiÃÊÀiÃÃÕÀViÃÊ
`>Ì]Ê Ê ÌiÊ µÕ½ÃÊ iÊ ÃÌÊ «>ÃÊ «>Àv>ÌiiÌÊ >ÌÕÀiiÃÊ `iÊ ½iÊ ÆÊ Ê >Ê ÃÕÊ «>ÌiÌiÀÊ plusieurs
>`jµÕ>ÌÃ]ÊV>ÀÊÃÊÃÌÊun peu pesantsÊ°Êx®° jours sans trouver de solutionÊ°ÊÈÇ®ÊiÌÊÃ>ÃÊÃiÊ
b.Ê >µÕ>ÌÊ `iÊ viÀ]Ê ,LÃÊ Àj>ÃiÊ iÊ «>ÌÊ `jVÕÀ>}iÀÊÆÊÊ>Êv>ÌÊ«ÀiÕÛiÊ`½i`ÕÀ>ViÊiÌÊ`iÊ
`iÊ>Ê«iiÊDÊ«>ÀÌÀÊ`iÃÊÀiÃÃÕÀViÃÊ`iʽiÊ\Êun ÛÌjÊ«ÕÀÊÃÕÀÌiÀÊiÃÊ`vwVÕÌjÃÊjiÃÊDÊ>Ê
arbre qui, sans être exactement celui que les Àj>Ã>ÌÊ`iÊ>Ê«ii]ʵÕiÊViÊÃÌÊiÊ«`ÃÊ`iÊ>Ê
Brésiliens appellent l’arbre de fer, à cause de «mViÊ`iÊLÃÊÕÊÃ>Êdureté excessiveʰʣή°
son extrême dureté, lui ressemblait du moins
beaucoupÊ°ÊnÊDʣ䮰 ➜ LIRE L’IMAGE
c.Ê *ÕÀÊ v>LÀµÕiÀÊ Ã>Ê «ii]Ê ,LÃÊ Ài«À`ÕÌÊ 7. a.Ê-ÕÀÊViÌÌiÊ>}iÊÃÌÊÀi«ÀjÃiÌjÃÊ,L-
ÕÊ `miÊ i«ÀÕÌjÊ DÊ >Ê VÛÃ>ÌÊ `iÊ ÃÊ ÃÊiÌÊÃÊV i]Ê/i°ÊiÃÊ`iÕÝÊ«iÀÃ>}iÃÊ
«>ÞÃÊ `½À}iÊ \Ê Elle avait un manche exac- ÃÌÊ>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>Ê`iÛ>ÌÊÕiÊ«>ÃÃ>`iÊ`iÊ
tement fait comme ceux dont on se sert en LÃ]Ê µÕÊ ÃiÀÌÊ Ã>ÃÊ `ÕÌiÊ `iÊ vÀÌwV>ÌÊ DÊ >Ê
AngleterreÊ°Ê£x£È®° `iiÕÀiÊ `iÊ ,LÃÊ ÛÀÊ ½iÝiÀVViÊ `iÊ Àjj-
5.Ê>Ê«mViÊ>µÕ>ÌiÊ`>ÃÊ>Êv>LÀV>ÌÊ`iÊ>Ê VÀÌÕÀiÊcÊx]Ê«°Ê£Ó®°Êʽ>ÀÀmÀi«>]ÊÊÛÌÊiÊ
brouette est la roueÊ°ÊÓήÊÆÊiÌÊÊÌiÊ\Êdont je rivage et la mer.
n’avais aucune notionÊ°ÊÓÎÓ{®ÊÆÊViʵÕʽiÃÌÊ«>ÃÊ b.Ê,LÃÊvi`ÊÕiÊ«>V iÊ`iÊLÃÊ>ÛiVÊÕiÊ
jÌ>Ì]ÊV>ÀÊV½iÃÌÊÕÊLiÌÊV«iÝi]Ê`Ìʽ- ÃViÊÆÊÊiÃÌÊ>««ÕÞjÊÃÕÀÊÕÊVvvÀiÊ`iÊLÃ]ÊÌ>`ÃÊ
ÛiÌÊ VÃÌÌÕiÊ ÕiÊ jÌ>«iÊ >ÀµÕ>ÌiÊ `>ÃÊ que le chien assis le regarde avec attention.
½ ÃÌÀiÊ`iʽ Õ>Ìj°ÊÊiÊ«iÕÌ]Ê`½>ÕÌÀiÊ«>ÀÌ]Ê 8.Ê iÃÊ ÕÌÃÊ Ài«ÀjÃiÌjÃÊ ÃÌÊ ÕiÊ ÃVi]Ê µÕiÊ
>Ê Àj>ÃiÀ]Ê V>ÀÊ Ê ÕÊ >µÕiÊ iÊ viÀÊ pour forger ,LÃÊÕÌÃi]ÊiÌÊÕiÊ >V iÊ>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>]Ê
l’essieu de fer qui doit passer dans le moyeu contre le coffre.
°ÊÓxÓÈ®°
6. a.Ê *ÕÀÊ ÀjÃÕ`ÀiÊ ÃiÃÊ «ÀLmiÃ]Ê ,LÃÊ
ÃÕÌÊ `vvjÀiÌiÃÊ jÌ>«iÃ°Ê Ê ViViÊ «>ÀÊ v>ÀiÊ La rencontre du « sauvage »
½ÛiÌ>ÀiÊ `iÊ ÃiÃÊ LiÃÃÊ \Ê il me manquait
trois choses indispensablesÊ°Ê£Ó®°Ê*ÕÃ]ÊÊ«>ÃÃiÊ
Daniel Defoe, Robinson Crusoé (extrait 3)
DÊ >Ê « >ÃiÊ `iÊ ÀjyiÝÊ \Ê Je me mis à songer
Livre de l’élève, p. 184-185
comment je ferais pour me fabriquer ces outils
°Ê Î{®°Ê >Ã]Ê «ÕÀÊ Àj>ÃiÀÊ iÊ «>ÌÊ `iÊ >Ê «ii]Ê OBJECTIFS
,LÃÊÀiÃÌiÊ}Ìi«ÃÊ`>ÃÊÕiÊ« >ÃiÊ`iÊ ■ÊÌÕ`iÀÊ>ÊÀi>ÌÊ>ÛiVʽ>ÕÌÀi°
LV>}i]Ê ViÊ µÕiÊ ÃÕ}iÊ iÊ ÌÊ `iÊ >ÃÊ or ■ÊÌÕ`iÀÊiÊ«ÀÌÀ>ÌÊ« ÞõÕiÊiÌÊÀ>°
°Ê È®Ê \Ê Or, je restai plusieurs jours sans trouver
de solution à ce grave problèmeÊ°ÊÈÇ®°Ê>ʵÕ>- ➜ PRÉPARER LA LECTURE
ÌÀmiÊ « >ÃiÊ iÃÌÊ ViiÊ `½LÃiÀÛ>ÌÊ \Ê Cepen- 1.Ê iÊ ÌÊ sauvage vient du latin silvaticus]Ê
dant, un beau matin, je remarquai, en me pro- adjectif formé sur le nom silva]Ê µÕÊ Ã}wiÊ
menant dans les bois, un arbreÊ°Ên®°ÊiÊÌÊ ÊvÀkÌÊ°
`iÊ >ÃÊ ÕÊ ViVÌiÕÀ®Ê cependant marque iÊÃiÃÊ«ÀiiÀÊ`ÕÊÌÊiÃÌÊ\ÊʵÕÊiÃÌÊDʽjÌ>ÌÊ
>Ê ÀÕ«ÌÕÀiÊ >ÌÌi`ÕiÊ >ÛiVÊ >Ê « >ÃiÊ «ÀjVj- `iÊ >ÌÕÀiÊ Ê ÕÊ Ê µÕÊ ½>Ê «>ÃÊ jÌjÊ `wjÊ «>ÀÊ
`iÌi°Ê,LÃ]Ê>Þ>ÌÊÀi>ÀµÕjÊÕÊ>ÀLÀiÊ`ÌÊ ½>VÌÊ `iÊ ½ iÊ °Ê iÃÊ ÃiÃÊ `jVÕ>ÌÊ `ÕÊ
iÊLÃÊÌÀmÃÊ`ÕÀÊÀi«>ViÀ>ÌÊiÊviÀ]Ê«iÕÌÊ«>ÃÃiÀÊ ÃiÃÊ «ÀiiÀÊ ÃÌÊ \Ê Ê µÕÊ ÛÌÊ iÊ LiÀÌjÊ `>ÃÊ
DÊ>ÊÀj>Ã>ÌÊ`iÊ>Ê«iiÊ\ÊJe me fatiguai singu- >Ê >ÌÕÀiÊ Ê >>®Ê ÆÊ Ê µÕÊ ½iÃÌÊ «>ÃÊ VÛÃjÊ Ê
lièrement à en couper une pièceʰʣ䣣®ÊÆÊje la i®ÊÆÊʵÕÊ«ÕÃÃiÊ>ÌÕÀiiiÌÊÊÛj}j-
portai jusqu’à mon domicileÊ°Ê£Ó®ÊÆÊje lui donnai Ì>®ÊÆÊʵÕʽiÃÌÊ«>ÃÊ>ÀµÕjÊ«>ÀÊ>Ê«ÀjÃiViÊÕÊ
la forme d’une pelle ou d’une bêcheÊ°Ê£x®°ÊiÊ ½>VÌÛÌjÊ Õ>iÊÊiÕ®°
mot de liaison carÊ°Ê£Ó®ÊÌÀ`ÕÌÊ>ÊV>ÕÃiÊ`iÃÊ iÃÊÃiÃÊw}ÕÀjÃÊÃÌÊ\ÊÊVÀ>ÌvÊ]ÊÊv>ÀÕV iÊ]Ê
`vwVÕÌjÃÊ`ÕÊÌÀ>ëÀÌÊ`iÊ>Ê«mViÊ`iÊLÃ]ÊÃÊ ÊÃV>LiÊÊÆÊÊ}ÀÃÃiÀÊ]ÊÊvÀÕÃÌiÊ]ÊÊVÕÌiÊÊÆÊ
«`ðÊiÃÊÌÃÊ`iÊ>ÃÊmais, enfinÊ°Ê£{£x®Ê Ê Õ>Ê]ÊÊL>ÀL>ÀiÊ]ÊÊVÀÕiÊ°
ÌÀ`ÕÃiÌÊ >Ê `iÀmÀiÊ jÌ>«iÊ \Ê ,LÃÊ >Ê 2. a.Ê iÊ ÌÊ cannibaleÊ «ÀÛiÌÊ `ÕÊ ÌÊ
ÌÀ« jÊ`iÃÊ`vwVÕÌjÃÊiÌÊÀj>ÃjʽÕÌ° ië>}Ê cariba]Ê `iÊ ½>À>Ü>Ê caniba (langue
b.Ê *ÕÀÊ ViÊ v>Ài]Ê ,LÃÊ >Ê v>ÌÊ «ÀiÕÛiÊ `iÊ >jÀ`ii®Ê `jÃ}>ÌÊ iÃÊ `iÃÊ V>À>LiÃÊ
LÀiÕÃiÃʵÕ>ÌjÃÊ\ʽÌi}iViÊÕÊ>Ê«iÀÃÊ `iÃÊ ÌiÃ]Ê ÀiVÌÀjÃÊ «>ÀÊ ÀÃÌ« iÊ
`½>>ÞÃiÀ]Ê `iÊ >mÀiÊ À>Ìii]Ê >Ê ÃÌÕ>ÌÊ L]Ê µÕ>`Ê Ê `jL>ÀµÕ>Ê DÊ >Ê Õ>`iÕ«i]Ê
iÌÊ ÃiÃÊ LiÃÃÊ ÆÊ Ê >Ê jÌjÊ ÃÕvwÃ>iÌÊ }j- iÊ ÛiLÀiÊ £{Î°Ê iÃÊ «iÕ«iÃ]Ê «À>̵Õ>ÌÊ
iÕÝÊ «ÕÀÊ `jÌÕÀiÀÊ ViÀÌ>ÃÊ ÕÌÃÊ `iÊ iÕÀÊ iÃÊÃ>VÀwViÃÊ Õ>Ã]ÊiÊÌÊcaniba / cariba a
128
➜ PRÉPARER LA LECTURE 5. a.Ê ÊÌÕÌiÊVV>Ã]Ê6i`Ài`ÊÕÌÃiÊiÃÊÀiÃ-
1. a.Ê ½>ÕÌiÕÀÊ `iÊ ½iÝÌÀ>ÌÊ «>}iÊ £nÊ iÃÌÊ V iÊ ÃÕÀViÃÊ`iÊ>Ê>ÌÕÀi°ÊÃ]Ê«ÕÀÊv>ÀiÊ`ÕÊÃÕVÀi]Ê
/ÕÀiÀ°ÊiÊÀ>ÊýÌÌÕiÊVendredi ou la Vie ÊÃiÊÃiÀÌÊ`½ÕÊ>ÀLÀiÊ\Êune sorte de palmier ven-
sauvage. tru, plus gros au centre qu’à la base et au som-
b.Ê >ÃÊ ½j«Ã`iÊ À>VÌj]Ê ,LÃÊ >««Ài`Ê metÊ°ÊÓÓÓή°Ê iÌÊ>ÀLÀiÊ«ÃÃm`i]ÊiÊivviÌ]ÊÕiÊ
½>}>ÃÊ DÊ 6i`Ài`Ê \Ê Ê «ÀViÊ iÊ Ê `iÃÊ sève épaisse et sucréeÊ°ÊÓ{Óx®]ʵÕÊV>À>jÃiÊ
LiÌÃ]Ê`iÃÊ>>ÕÝoʵսÊÕÊÌÀiÊiÊkiÊ >ÕÊviÕÊ°ÊΣÎÓ®°
Ìi«Ã°Ê>Ã]ÊÕÊÕÀ]Ê>ÀÃʵսÊ`ÌÊiÊÌÊmar- b.ÊiÊ«ÀViÃÃÕÃÊ`iÊv>LÀV>ÌÊ`ÕÊÃÕVÀiÊiÃÌÊvÀÌÊ
guerite iÊ `jÃ}>ÌÊ ÕiÊ Ì>V iÊ L>V i]Ê >Ê Ã«iÊ\Ê>«ÀmÃÊ>ÛÀÊ>L>ÌÌÕʽ>ÀLÀiÊiÌÊVÕ«jÊÃiÃÊ
Ì>V iÊL>V iÊýiÛiÊ\ÊV½jÌ>ÌÊÕÊ«>«° viÕiÃ]Ê on voit aussitôt des gouttes de sève
2.Ê,i«ÀÌiâÛÕÃÊDÊ>ÊÀj«ÃiÊ Ê«>}iÊÎ{° épaisse et sucrée se mettre à coulerÊ°ÊÓ{Óx®°
c.Ê*ÕÀÊ«ÌÃiÀÊiÊ«ÀViÃÃÕÃ]ÊÊv>ÕÌʵÕiÊl’ar-
bre soit exposé au soleilÊ°ÊÓxÓÈ®ÊÆÊÊiÃÌÊÀiV-
➜ COMPRENDRE LE TEXTE >`jÊ>ÕÃÃÊ`iÊ>ÃÃiÀʽ>ÀLÀiÊiÊ«ÃÌÊÛiÀ-
1. a.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ jVÀÌÊ iÊ vÀ>X>Ã]Ê iÌÊ Ê iÊ ÌV>iÊ°ÊÓÈÊDÊÓn®°Ê1Ê>ÀLÀiÊvÕÀÌÊ`ÕÊÊÃÕVÀiÊÊ
anglais comme le roman de Defoe. >ÃÊ «i`>ÌÊ des mois, à condition qu’on
b.ÊiÊ>ÀÀ>ÌiÕÀÊmiÊiÊÀjVÌÊDÊ>ÊÌÀÃmiÊ«iÀ- rafraîchisse régulièrement la tranche °ÊÓnÓ®°
ÃiÊ \Ê iÊ >ÀÀ>ÌiÕÀÊ ½iÃÌÊ «>ÃÊ ÕÊ «iÀÃ>}iÊ 6.Ê>ÊVÕÃiÊ`iÊ6i`Ài`ÊiÃÌÊ>ÊVÕÃiÊ`iÊÃÊ
`iʽ ÃÌÀi]Ê>ÀÃʵÕi]Ê`>ÃÊiÊÌiÝÌiÊ`iÊ >iÊ «iÕ«iÊ \Ê des recettes qui étaient celles des
iviÊjVÀÌÊDÊ>Ê«ÀimÀiÊ«iÀÃi]ÊiÊ>ÀÀ>ÌiÕÀÊ tribus araucaniennesÊ °Ê È®Ê ÆÊ ViÃÊ ÀiViÌÌiÃÊ ÃÌÊ
iÃÌÊiÊ«iÀÃ>}iÊ`iÊ,LÃÊ ÀÕÃj° >`>«ÌjiÃÊ DÊ ½iÛÀiiÌÊ >ÌÕÀiÊ `iÊ ViÃÊ
2.ÊÛ>ÌʽiÝ«Ã]ÊiÃÊÀiViÌÌiÃÊ`iÊVÕÃiÊ`iÊ ÌÀLÕÃ°Ê >ÃÊ 6i`Ài`Ê iÃÌÊ >ÕÃÃÊ Û>ÌiÕÀÊ `>ÃÊ
,LÃÊjÌ>iÌÊViiÃÊ`iÃÊ«>ÞÃÊVV`iÌ>ÕÝ]Ê ce domaine : des recettes […] qu’il inventait
ÃÕÀÌÕÌÊViiÃÊ`iÊÃÊ«>ÞÃÊ>Ì>]ʽ}iÌiÀÀiÊ\Ê tout simplementÊ°ÊÈÇ®°ÊÊiÊÀiëiVÌiÊ«>ÃÊiÃÊ
des recettes proches du bœuf bouilli, le plat le Àm}iÃÊ`iÊ>ÊVÕÃiÊiÕÀ«jii°Ê*>ÀÊiÝi«i]Ê
plus en faveur chez les Anglais de cette épo- iÃÊ VÕÃiÀÃÊ `iÃÊ «>ÞÃÊ VV`iÌ>ÕÝÊ Ã½ÌiÀ`-
queÊ°Ê{x®°Ê,LÃÊiÃÊ>Û>ÌÊ>««ÀÃiÃÊdans sa saient certains mélanges : un bon cuisinier ne
famille à YorkÊ°ÊÓ®° doit pas mélanger la viande et le poisson, le
3. a.Ê iÃÊ ÛiÀLiÃÊ apprendre et montrer >««>- sel et le sucreʰʣΣ{®°ÊÕÊVÌÀ>Ài]Ê6i`Ài`Ê
À>ÃÃiÌÊ `>ÃÊ «ÕÃiÕÀÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ \Ê Vendredi j>}iÊ Û>`iÊ iÌÊ «ÃÃÊ \Ê La viande farcie
lui apprenait des recettesÊ°ÊxÈ®ÊÆÊVendredi lui de coquillages avait un goût délicieuxÊ°Ê£n£®Ê
appritÊ °Ê £ä®Ê ÆÊ Vendredi lui montra °Ê £{®Ê ÆÊ il iÌÊ Û>Ê ÕõսDÊ i`ÕÀiÊ `iÊ ÃÕVÀiÊ des fruits qu’il
apprit à RobinsonÊ°ÊÓ£ÓÓ®ÊÆÊil lui montraÊ°ÊÓÓ®ÊÆÊ rôtissait à la broche, mais aussi des viandes, et
Vendredi montra à Robinson °ÊΣ®° même des poissons °ÊÎÓÎή°
b. Vendredi est chaque fois le sujet des verbes
apprendre et montrer \Ê V½iÃÌÊ ÕÊ µÕÊ iÃi}i°Ê
Robinson iÃÌÊ V >µÕiÊ vÃÊ iÊ "-Ê `iÊ ViÃÊ ÛiÀ-
LiÃ]Ê V½iÃÌD`ÀiÊ iÊ `iÃÌ>Ì>ÀiÊ `iÊ ViÌÊ iÃi- Je lis une œuvre complète
}iiÌ°ÊiÃÊÀiÃÊÃiÊÃÌÊ`VÊÛiÀÃjÃÊ>«ÀmÃÊ
½iÝ«ÃÊ\ÊAvant l’explosion, Robinson faisait
faire à Vendredi le genre de cuisine qu’il avait Vendredi ou la Vie sauvage
apprise dans sa familleÊ°Ê£Ó®°ÊiÊÃÕiÌÊ`ÕÊÛiÀLiÊ de Michel Tournier
apprendre était alors Robinson]Ê iÌÊ 6i`Ài`Ê Livre de l’élève p. 188
LjÃÃ>ÌÊDÊÃÊ>ÌÀiÊÆÊiÊÛiÀLiÊapprendre est
➜ LE GUIDE DE LECTURE
`½>iÕÀÃÊ>ÕÊ«ÕõÕi«>Àv>Ì]ÊÌi«ÃÊ`iʽ>Ìj-
ÀÀÌjÊ`>ÃÊiÊ«>ÃÃj° NB : Nous avons utilisé l’édition Folio Junior
4. a.Ê 6i`Ài`Ê VÕÃiÊ iÃÊ ÕvÃÊ Ã>ÃÊ >ÕVÕÊ 2007 pour les renvois de pages.
ustensile : on pouvait se passer de casserole et Chapitres 1 à 6
d’eauʰʣ䮰 1. iÊÀ>Ê`jLÕÌiÊ«>ÀÊiÊ>ÕvÀ>}iÊ`iÊLa Vir-
b.Ê*ÕÀÊv>ÀiÊVÕÀiÊiÃÊ ÕvÃ]ÊÊÕÌÃiÊiÃÊÞiÃÊ ginieÊ\ÊÊ>ÊwÊ`iʽ>«ÀmÃ`Ê`ÕÊÓÊÃi«ÌiLÀiÊ
DÊ Ã>Ê `ëÃÌÊ `>ÃÊ ÃÊ iÛÀiiÌÊ \Ê En £ÇxÊ«°ÊÇ®°ÊiÊL>Ìi>ÕÊÃiÊÌÀÕÛiÊ`>ÃÊ>ÊÀj}Ê
les transperçant de part en part avec un bâton- `iÊ ½>ÀV «iÊ Õ>Ê iÀ>`iâ]Ê DÊ ÃÝÊ ViÌÃÊ -
net pointu, il confectionna une sorte de broche mÌÀiÃÊiÛÀÊ>ÕÊ>À}iÊ`iÃÊVÌiÃÊ`ÕÊ Ê«°ÊÇ®°Ê
DÊ Õv qu’il faisait tourner au-dessus du feuÊ°Ê£äÊ iÊ>ÕvÀ>}iÊ>Ê`VÊiÕÊ`>ÃʽVj>Ê*>VwµÕi]Ê
DÊ£Ó®° >ÕÊ>À}iÊ`iʽjÀµÕiÊ`ÕÊ-Õ`°
130
,LÃ]ʵÕ>`ÊÊiÊ`jVÕÛÀi]Êý>«iÀXÌÊµÕ½Ê v>ÌÊÌÀjLÕV iÀ]Ê>Ãʽ`iÊÀjÕÃÃÌÊDÊÌiÀÊÃÕÀÊ
iÃÌÊ>ÕÝÊ`ÕÊL iÕÀÊ`iÊ6i`Ài`° iÊ`ÃÊ`iʽ>>ÊiÌÊDÊÃiÊVÀ>«iÀÊ>ÕÝÊVÀ-
9.Ê 6i`Ài`Ê vÕiÊ iÊ V>V iÌÌi]Ê `>ÃÊ >Ê }ÀÌÌiÊ iÃ°Ê >ÃÊiÕÀÊÕÌÌi]ÊÃÊwÃÃiÌÊ«>ÀÊÌLiÀÊ`ÕÊ
ÙÊ,LÃÊ>ÊiÌÀi«ÃjÊ`iÃÊL>ÀÃÊ`iÊ«Õ`Ài]Ê haut de la falaise : les deux corps toujours enla-
À>ijÃÊ `iÊ ½j«>Ûi°Ê -ÕÀ«ÀÃÊ «>ÀÊ ,LÃ]Ê Ê cés tombèrent dans le videÊ «°Ê £ÎÇ®°Ê iÊ VÀ«ÃÊ
iÌÌiÊ>Ê««iÊdans le fond de la grotte, là où sont `½`>ÀÊ>ÀÌÌÊ>ÊV ÕÌiÊ`iÊ6i`Ài`Ê\ÊiÊLÕVÊ
rangés les tonneaux de poudreÊ«°Ê{®°Ê ÌÊV½iÃÌÊ iÃÌÊÌÕjÊiÌÊ6i`Ài`ÊiÃÌÊÛ>µÕiÕÀÊ`ÕÊVL>Ì°
½iÝ«ÃÊÆÊÌÕÌÊiÃÌÊ`jÌÀÕÌÊ\ÊLa maison brûlait 13.Ê6i`Ài`Êv>ÌÊÀiÛÛÀiÊ`>ÀÊ`iÊ`iÕÝÊv>XðÊ
comme une torcheÊ«°ÊÈ®ÊÆÊiÌÊiÊV iÊ/iÊiÃÌÊ ÛiVÊ Ã>Ê «i>Õ]Ê Ê v>LÀµÕiÊ ÕÊ }À>`Ê ViÀvÛ>ÌÊ
ÌÕj°Ê ,LÃ]Ê VÕÀiÕÃiiÌ]Ê iÊ ÃiÊ iÌÊ «>ÃÊ qui vole tel un bel oiseau d’orÊ«°Ê£{{®]Ê«ÕÀÊ>Ê
iÊVmÀiÊVÌÀiÊ6i`Ài`]ÊLiʵÕiÊÌÕÌiÊÃÊ «ÕÃÊ }À>`iÊ iÊ `iÃÊ `iÕÝÊ iÃ°Ê ÛiVÊ iÊ
ÕÛÀiÊ`iÊVÛÃ>ÌÊ`iʽiÊÃÌÊ>j>ÌiÊ\ÊLa VÀ@iÊiÌÊiÃÊLÞ>ÕÝÊ`iÊ>ÊLkÌi]ÊÊVÀjiÊune harpe
vérité, c’est qu’il en avait assez depuis long- éolienneÊ «°Ê £{n®]Ê µÕÊ V >ÌiÊ «>ÀÊ ÕÌÊ `½À>}iÊ
temps de cette organisation ennuyeuse et tra- une musique grave et belleÊ«°Ê£{®°
cassièreÊ«°Ên®°Ê,LÃÊV«Ài`Ê>ÀÃÊque 14. a.Ê>ÊÛiÊÃÕÀʽiÊiÃÌÊÀiÃiÊiÊV>ÕÃiÊ«>Àʽ>À-
ce serait désormais Vendredi qui mènerait le ÀÛjiÊ`½ÕÊ>ÛÀiÊ>}>Ã]ÊiÊWhitebirdÊ\ÊV½iÃÌÊiÊ
jeuÊ«°Ên®°Ê1iÊÕÛiiÊÛiÊViVi° «ÀiiÀÊVÌ>VÌÊ`iÊ,LÃÊ>ÛiVÊ>ÊVÛÃ>ÌÊ
VV`iÌ>iÊ `i«ÕÃÊ Û}Ì ÕÌÊ >Ã°Ê ,LÃÊ
Chapitres 21 à 27
ÌÀiÊiÃÊÀiÃÃÕÀViÃÊ`iʽiÊ>ÕÊV>`>ÌÊ
10. a.Ê ,LÃÊ >Ê V >}jÊ « ÞõÕiiÌÊ \Ê Ê
ÕÌiÀÊ ÆÊ >ÃÊ ÃiÃÊ >ÌiÌÃÊ ÛÌÊ ÃiÊ V«ÀÌiÀÊ
>ÊVÕ«jÊÃ>ÊL>ÀLi]ʵÕÊiÊÛiÃÃ>Ì]ÊiÌÊ>Ê>ÃÃjÊ
ViÊ `iÃÊ LÀÕÌiÃ]Ê mutiler les arbres et mas-
«ÕÃÃiÀÊÃiÃÊV iÛiÕÝÊÆÊÊÛÌÊÕÊ>ÕÊÃi]ÊViÊ
sacrer les bêtes `iÊ ½iÊ «°Ê £xÈ®°Ê ,LÃÊ iÃÌÊ
6i`Ài`Ê\ÊDu coup il paraissait beaucoup plus
«ijÊ `iÊ iÕÀÊ >ÌÌÌÕ`iÊ iÌÊ j}>iiÌÊ ÌÀmÃÊ V -
jeune, presque le frère de VendrediÊ«°Ê®°
µÕjÊ ÀõÕiÊ ÕÌiÀÊ ÕÊ iÝ«µÕiÊ avec enthou-
b.Ê,LÃÊiÌÊ6i`Ài`ÊmiÌÊÕiÊÛiÊ iÕ-
siasme la traite des Noirs qui fournissait la
ÀiÕÃiÊiÌÊLÀi]Ê>`>«ÌjiÊDÊiÕÀÊiÛÀiiÌÊ\Ê
main-d’œuvre des plantations de cotonÊ >ÕÝÊ
6i`Ài`Ê>««Ài`ÊDÊ,LÃÊcomment on doit
Ì>ÌÃ1ÃÊ«°Ê£xÇ®°
vivre sur une île déserte du PacifiqueÊ«°Ê£ä£®°ÊÊ
b.Ê i«i`>Ì]Ê,LÃÊiÌÊ6i`Ài`Ê>VVi«ÌiÌÊ
lui montre comment fabriquer des arcs et des
½ÛÌ>ÌÊDÊ`iÀÊ`ÕÊV>`>ÌÊ\Ê6i`Ài`Ê
ymV iÃ]Ê«ÕÀÊV >ÃÃiÀ]Ê>ÃÊ>ÕÃÃÊ«ÕÀÊÕiÀÊÆÊÊ
iÃÌÊ v>ÃVjÊ «>ÀÊ iÊ L>Ìi>ÕÊ iÌÊ radieuxÊ «°Ê £xn®°Ê
lui enseigne également les recettes de cuisine
,LÃÊ`jV`iÊ`iÊÀiÃÌiÀÊÃÕÀʽi]ÊÙÊÊ>ÊÌÀÕÛjÊ
des tribus araucaniennesÊ«°Ê£ä{®°Ê ½iÃÌÊ`jÃÀ-
le bonheur : il resterait fidèle à la vie nouvelle
>ÃÊ6i`Ài`ʵÕÊ>ʽÌ>ÌÛi°
que lui avait enseignée VendrediÊ «°Ê £È£®]Ê `iÊ
11.Ê ,LÃÊ iÌÊ 6i`Ài`Ê ÕiÌÊ DÊ jV >}iÀÊ
«iÕÀÊ`iÛiÀÊbête et méchantÊ«°Ê£È£®]ÊViÊ
leurs rôles : Si Vendredi était Robinson, le Robin-
ViÃÊ iÃÊ L>VÃ°Ê 6i`Ài`Ê V ÃÌÊ `iÊ «>À-
son d’autrefois, maître de l’esclave Vendredi, il
ÌÀÊ ÃÕÀÊ iÊ L>Ìi>Õ]Ê séduit par ce nouveau jouet
ne restait à Robinson qu’à devenir Vendredi,
«°Ê£È{®Ê\ÊÊýivÕÌÊ`iʽiÊ«i`>ÌÊiÊÃiÊ
le Vendredi esclave d’autrefoisÊ«°Ê££Ó®°Ê iÊiÕÊ
`iÊ ,LÃ°Ê ,LÃÊ iÃÌÊ `jÃiëjÀjÊ «>ÀÊ ViÊ
}ÕjÀÌÊ6i`Ài`Ê`iÊÃiÃÊ>ÕÛ>ÃÊÃÕÛiÀÃÊ`½iÃ-
`j«>ÀÌÊ iÌÊ µÕiÌÊ «ÕÀÊ ½>ÛiÀÊ `iÊ 6i`Ài`Ê
V>Ûi]ÊiÌÊ,LÃÊ`iÊÃiÃÊremords d’avoir été
`>ÃÊ ÕÊ `iÊ ÙÊ ½Ê «À>̵ÕiÊ >Ê ÌÀ>ÌiÊ `iÃÊ
un maître durÊ«°Ê££x®°ÊÃÊÕiÌÊ>ÕÊPortrait arau-
Àð
can en cinq touchesÊ«°Ê£Óä®Ê\ÊÊý>}ÌÊ`iÊ`iÛiÀÊ
15.ÊiÊÕÃÃiÊ`ÕÊWhitebird]Êi>]ÊiÃÌÊ>ÀÌÞ-
ÕÊjjiÌ]ÊÕiÊV Ãi]ÊÕÊ>>oÊDÊ«>ÀÌÀÊ`iÊ
ÀÃjÊ«>ÀʽjµÕ«>}iÊ«°Ê£x®°Ê*ÀwÌ>ÌÊ`iÊ>Ê«À-
VµÊ`jwÌÃÊ«j̵ÕiðÊÃÊÛiÌiÌÊÕÊ>-
}ÕiÊ>ÃÃjiÊ«>ÀÊ6i`Ài`]ÊÊýivÕÌÊ`ÕÊL>Ìi>ÕÊ
}>}iÊ«>ÀÊÃ}iÃ]Ê«ÕÀÊVÕµÕiÀ]ʵÕ>`ÊiÃÊ
iÌÊÃiÊV>V iÊ`>Ãʽi°Ê,LÃÊiÃÌÊ iÕÀiÕÝÊ`iÊ
«iÀÀµÕiÌÃÊÃÌÊÌÀ«ÊLÀÕÞ>ÌÃ]ÊiÌÊÃÊ`jVÕÛÀiÌÊ
iÊ`jVÕÛÀÀÊ>«ÀmÃÊiÊ`j«>ÀÌÊ`ÕÊWhitebird : Une
iÃÊÛiÀÌÕÃÊ`ÕÊÃiViÊ«°Ê£Ó{ÊiÌÊÃÕÛ>Ìiî°
vie toute neuve allait commencer, aussi belle
Chapitres 28 à 35 que l’île qui s’éveillait dans la brume à leurs
12.Ê `>ÀÊ iÃÌÊ ÕÊ }À>`Ê LÕVÊ Ã>ÕÛ>}i]Ê µÕÊ pieds «°Ê£Èn®°ÊÊÕÊ`iÊiÊÊ`iÊDimanche]Ê
ÛÌÊÃÕÀʽi°Ê6i`Ài`Ê>ÊÃ>ÕÛjÊÕiÊ«iÌÌiÊV mÛÀiÊ jour des fêtes, des rires et des jeux «°Ê£Èn®°
LiÃÃji]ʵսÊ>ÊjiÊ`>ÊÆÊ>Ã]ÊÕÊÕÀ]Ê 16.Ê >ÃÊViÊÀ>]ÊiÊÞÌ iÊ`iÊ,LÃÊiÃÌÊ
`>À]ÊiÊV ivÊ`ÕÊÌÀÕ«i>Õ]ÊÀiÛiÌÊ>ÊV iÀV iÀÊ `jÌÕÀjÊ\ÊViʽiÃÌÊ«ÕÃÊ>ÊVÛÃ>ÌÊVV`i-
iÌÊ 6i`Ài`Ê iÊ «iÕÌÊ iÊ ÃÕ««ÀÌiÀÊ \Ê Ê Û>Ê >ÀÃÊ Ì>iÊ µÕÊ ÃiÀÌÊ `iÊ `miÊ iÌÊ `iÊ ÀjvjÀiVi°Ê ½iÝ-
>vvÀÌiÀʽ>>ÊiÊVL>ÌÊÃ}ÕiÀ]Ê>ÕÊLÀ`Ê «Ã]Ê iÊ `jÌÀÕÃ>ÌÊ ½ ÕÛÀiÊ `iÊ ,LÃ]Ê
`½ÕÊ«ÀjV«Vi°ÊiÊLÕVÊV >À}iÊ6i`Ài`ÊiÌÊiÊ «iÀiÌÊ>ÕÊ jÀÃÊ`iÊ`jVÕÛÀÀ]Ê}À@ViÊDʽ`i]Ê
➔ HISTOIRE
DES ARTS
«ÕÀÊ>ÊÌÕµÕi®°
4.Ê iÊ «ÀiiÀÊ >õÕiÊ ÃiLiÊ VÀjÊ iÊ }ÀÃÊ
vVjÊ ÆÊ iÊ `iÕÝmiÊ iÃÌÊ VÀjÊ iÊ ÀÕ}iÊ «ÕÀÊ
>Ê LÕV iÊ iÌÊ iÊ ÕÃi>Õ]Ê ÀÊ iÌÊ L>VÊ «ÕÀÊ iÃÊ
ÞiÕÝ]ÊÀÊiÌÊ>ÕiÊ«ÕÀÊiÃÊÀiiÃÊÆÊiÊÌÀÃmiÊ
Les arts premiers : les masques >ÌiÀiÊ iÃÊ À>ÞÕÀiÃÊ ÀiÃÊ iÌÊ L>V iÃÊ ÆÊ iÊ µÕ>-
ÌÀmiÊiÃÌÊVÀjÊiÊÀ]ÊÀÕ}iÊiÌÊL>VÊ\ÊiÊL>VÊ
Livre de l’élève, p. 190-191
iÃÌÊLÌiÕÊ>ÛiVÊ`ÕÊ>Ê«Õ`ÀiÊ`iÊVÀ>i®]ÊiÃÊ
➜ OBSERVER ET ANALYSER >ÕÌÀiÃÊVÕiÕÀÃÊÛiiÌÊ`iÊ«}iÌÃÊ>ÌÕÀið
1.Ê iÊ «ÀiiÀÊ >õÕiÊ `iÊ }>ÕV iÊ DÊ `ÀÌi®Ê 5.ÊiÊ«ÀiiÀÊ>õÕiÊjÌ>ÌÊ«ÀÌjÊÀÃÊ`iÃÊvkÌiÃÊ
ÛiÌÊ `½"Vj>iÊ ÆÊ iÊ `iÕÝmi]Ê `½>Ã>Ê ÆÊ iÊ `iÊ >Ê ÀjVÌiÊ `iÃÊ }>iÃÊ ÆÊ iÊ ÌÀÃmi]Ê «ÕÀÊ
ÌÀÃmi]Ê`ÕÊÛ>}iÊ`½LÃÕ]ÊÃ>Ì]ÊiÊÀ>Ê iÃÊVjÀjiÃÊvÕjÀ>ÀiÃÊÆÊiʵÕ>ÌÀmi]Ê«ÕÀÊ>Ê
>Þ>Ê`jÃi®ÊÆÊiʵÕ>ÌÀmi]Ê`ÕÊ >iÀÕ°Ê `>Ãi°ÊiÊ«ÀiiÀÊÀi«ÀjÃiÌiÊÕÊÛÃ>}iÊÞiÕÝ]Ê
"Ê iÃÊ ÀiVÌÀiÊ `VÊ ÃÕÀÊ «ÀiõÕiÊ ÌÕÃÊ iÃÊ iÊ>VVÀ`Ê>ÛiVÊ>ÊvkÌiÊ`iÃÊÀjVÌiÃÊÆÊiÊ>õÕiÊ
VÌiÌÃÊ\Ê"Vj>i]ÊjÀµÕi]ÊÃi]ÊvÀµÕi° `ÕÊ Õ«Ê `iÛ>ÌÊ ÃiÀÛÀÊ DÊ `iÃÊ ÀÌiÃÊ Ài}iÕÝ]Ê iÊ
2. a.ÊiÊ«ÀiiÀÊÀi«ÀjÃiÌiÊÕÊÛÃ>}iÊ Õ>ÊÆÊ À>««ÀÌÊ>ÛiVÊiÊÌÌiÊ`iÊ>ÊÌÀLÕÊ`iiʵÕÊ
iÊ`iÕÝmi]ÊÕiÊÌkÌiÊ`iÊÕ«ÊÆÊiÊÌÀÃmi]ÊÕÊ ½ÕÌÃ>ÌÊ ÆÊ iÊ ÌÀÃmi]Ê ÌÀmÃÊ ÃÌÞÃj]Ê Ài«ÀjÃiÌiÊ
VÀ«ÃÊ Õ>ÊÆÊiʵÕ>ÌÀmi]ÊÕiÊÌkÌiÊ Õ>iÊ\Ê iÊ ÀÌ]Ê `ÌÊ Ê VjmLÀiÊ iÃÊ vÕjÀ>iÃÊ ÆÊ iÊ
>Ê Ài«ÀjÃiÌ>ÌÊ `iÊ ½ iÊ ÃiLiÊ >ÃÊ >Ê µÕ>ÌÀmiÊiÃÌÊÕiÊÌkÌiÊ>ÕÝÊÌÀ>ÌÃÊ>vÀV>Ã]ʵÕÊ
«ÕÃÊvÀjµÕiÌi]ÊiÌÊiÊ«ÕÃÊÃÕÛiÌÊiÊ>õÕiÊiÊ iÝ«ÀiÊ>ÊiÊ`iÊ>Ê`>Ãi°ÊiÃÊ>õÕiÃÊÃÌÊ
couvre que le visage. `VÊ >ÃÃVjÃÊ DÊ `iÃÊ ÀÌÕiÃÊ \Ê ÃÊ «iÀiÌÌiÌÊ DÊ
b.Ê iÃÊ vÀiÃÊ ÃÌÊ ÌÀmÃÊ `vvjÀiÌiÃÊ ÃiÊ iÃÊ ViÕʵÕÊiÊ«ÀÌiÊ`iÊÀi`ÀiÊ >}iÊDʽiëÀÌÊ
>õÕiÃ°Ê iÊ «ÀiiÀ]Ê `iÊ vÀiÊ ÌÀmÃÊ >}ji]Ê µÕ½ÃÊV>ÀiÌÊiÌÊ`iÊÃiʽ>««À«ÀiÀ°
ÀiÃÃiLiÊDÊÕÊVÀÃÃ>ÌÊ`iÊÕiÊÕ]Ê«ÕÃÊÛÀ>-
➔ ÉTUDE DE LA LANGUE
ÃiL>LiiÌ]Ê ÌiÊ ½}>i]Ê ÕÊ ÌÕLiÀVÕiÊ
ÀV iÊiÊ>`]Ê>««ijiÊ>ÕÃÃÊ«>Ì>ÌiÊ`ÕVi]Ê
VÕÌÛjiÊ ÃÕÃÊ iÃÊ /À«µÕiÃ]Ê iÌÊ `ÌÊ >Ê À>ViÊ
ÃiÊ>}iÊ ViÊ j}Õi°Ê iÃÊ ÌÀ>ÌÃÊ ÃÌÊ ÌÀmÃÊ ➜ GRAMMAIRE
ÃÌÞÃjÃ]Ê ÌÕÌÊ iÊ VÕÀLiÃÊ wiÃ]Ê iÌÌ>ÌÊ iÊ Livre de l’élève, p. 192
Û>iÕÀÊiÃÊÞiÕÝÊvi`ÕÃÊiÊ>>`i]ÊiÊiâÊ`ÀÌÊ
iÌÊ >Ê LÕV iÊ j}mÀiiÌÊ ÕÛiÀÌiÊ «ÕÀÊ µÕiÊ iÊ 1 La proposition subordonnée
>õÕiÊ>ÃÃiÊ«>ÃÃiÀÊ>Ê«>ÀiÊÕÊiÊV >Ì°ÊiÊ interrogative indirecte
`iÕÝmiÊiÌÊiʵÕ>ÌÀmiÊ>õÕiÃÊvvÀiÌÊÕiÊ a. pourquoi le bateau avait fait naufrage : subor-
Ài«ÀjÃiÌ>ÌÊ>ÃÃiâÊÀj>ÃÌiÊ`iÊiÕÀÃÊ`miÃÊ\Ê `jiÊ ÌiÀÀ}>ÌÛiÊ ÌÀ`ÕÌiÊ «>ÀÊ ½>`ÛiÀLiÊ
132
pourquoi. b. s’il y avait d’autres survivants que ➜ FIGURES DE STYLE
lui :ÊÃÕLÀ`jiÊÌiÀÀ}>ÌÛiÊÌÀ`ÕÌiÊ«>ÀÊ>Ê Livre de l’élève, p. 193
conjonction si. c. de quel pays il venait : subor-
`jiÊÌiÀÀ}>ÌÛiÊÌÀ`ÕÌiÊ«>ÀÊiÊ`jÌiÀ- 7 L’énumération, la comparaison
nant interrogatif quel. d. à quoi servaient les et la métaphore
fourchettes : subordonnée interrogative intro- 1. a. et b.Ê/ÀÃÊjÕjÀ>ÌÃÊ\Ê
`ÕÌiÊ«>ÀÊiÊ«ÀÊÌiÀÀ}>ÌvÊquoi. e. quels UÊpour le fermer d’un enclos, en écarter les
fruits étaient comestibles dans l’île : subordon- bêtes et les oiseaux, le faucher, le sécher, le voi-
jiÊÌiÀÀ}>ÌÛiÊÌÀ`ÕÌiÊ«>ÀÊiÊ`jÌiÀ>ÌÊ turer, le battre, le vanner et le serrerÊiÝÌÀ>ÌÊÓ®Ê\Ê
interrogatif quels. }ÀÕ«iÃÊ wÌvÃÊ ÆÊ V >«Ê iÝV>Ê `iÃÊ ÌÀ>Û>ÕÝÊ
`iÃÊV >«Ã]Ê`iÊ>ÊVÕÌÕÀiÊ`ÕÊLj]Ê«ÕÃÊ«ÀjVÃj-
2 Les outils de coordination iÌÊÆ
a. et b. tout d’abord °Ê£®Ê\Ê>`ÛiÀLiÊ`iÊ>ÃÊ UÊdeux caisses de biscuits, une longue-vue,
iÝ«À>ÌÊiÊÌi«ÃÊÆÊen effet °ÊÓήÊ\Ê>`ÛiÀLiÊ deux mousquets à silex, un pistolet à double
`iÊ >ÃÊ iÝ«À>ÌÊ >Ê V>ÕÃiÊ ÆÊ donc °Ê {®Ê \Ê canon, deux haches, une bêche, une pioche, un
VVÌÊ `iÊ VÀ`>ÌÊ iÝ«À>ÌÊ >Ê marteau, un ballot d’étoupe et une vaste pièce
VÃjµÕiViÊÆÊpar conséquentÊ°ÊÇ®Ê\Ê>`ÛiÀLiÊ d’étamine rougeÊ iÝÌÀ>ÌÊ Î®Ê \Ê }ÀÕ«iÃÊ -
`iÊ>ÃÊiÝ«À>ÌÊ>ÊVÃjµÕiVi° >ÕÝÊÆÊV >«ÊiÝV>Ê`iÃÊLiÌÃÊ`iÊ>ÊV>À}>ÃÊ
`ÕÊL>Ìi>ÕÊV>ÃÃiÃ]Ê>ÀiÃ]ÊÕÌÃ]ÊÌÃÃÕîÊÆ
UÊl’accompagnait dans sa danse, virevoltait,
➜ CONJUGAISON
plongeait, bondissait avec lui iÝÌÀ>ÌÊ{®Ê\ÊÛiÀLiÃÊ
Livre de l’élève, p. 192 VÕ}ÕjÃÊÆÊV >«ÊiÝV>Ê`iÊ>Ê`>Ãi°
3 L’indicatif plus-que-parfait 2.Ê/ÀÃÊV«>À>ÃÃÊ\
a.Ê ½>Û>ÃÊ jV Õj°Ê b.Ê iÊ ½>Û>ÃÊ >>ÃÊ >j°Ê UÊune vague colossale, semblable à une mon-
c.Ê i«ÕÃÊ µÕ½Ê jÌ>ÌÊ >ÀÀÛj°Ê d. Robinson avait tagne iÝÌÀ>ÌÊ£®Ê\ÊV«>ÀjÊ\Êune vagueÊÆÊV-
gardé. e.Ê6i`Ài`ÊjÌ>ÌÊ`iÛiÕ° «>À>ÌÊ\Êune montagne ÆÊÕÌÊ`iÊV«>À>ÃÊ\Ê
semblable à ÆÊ «ÌÊ VÕÊ \Ê >Ê Ì>iÊ colos-
4 Le subjonctif présent sale Æ
a. que cette île soit habitée. b.Ê>wʵսʫÕÃÃi°Ê UÊla mer menaçante, haute et furieuse, comme
c.ʵÕiÊ>ÊÛiViÊ`iʽ>ÛiÀÃiÊiÊ`jÌÀÕÃi°Êd. en une ennemie redoutableÊiÝÌÀ>ÌÊ£®Ê\ÊV«>ÀjÊ\Ê
>ÌÌi`>ÌʵսÕÊL>Ìi>ÕÊÛii° la mer ÆÊV«>À>ÌÊ\Êune ennemie redoutable ÆÊ
ÕÌÊ`iÊV«>À>ÃÊ\Êcomme ÆÊ«ÌÊVÕÊ\Ê
5 Réécriture ½>ëiVÌÊ`iÊ>ÊiÀʵÕÊiÃÌÊ ÃÌiÊ>ÕÊ>ÕvÀ>}j]Ê
Il fabriqua, pour entrer dans la place, non menaçante, haute et furieuse Æ
pas une porte, mais une petite échelle, avec ➙Ê iÃÊV«>À>ÃÃÊVÀjiÌÊÕÊivviÌÊ`iÊ`À>>-
laquelle il passait par-dessus ses fortifications ; tisation.
et quand il était dedans, il enlevait et retirait UÊOn voyait […] la lune glisser rapidement
l’échelle après lui. De cette manière, il se croyait comme un disqueÊiÝÌÀ>ÌÊx®Ê\ÊV«>ÀjÊ\Êla lune ÆÊ
parfaitement défendu contre tout agresseur ; V«>À>ÌÊ\Êun disque ÆÊÕÌÊ`iÊV«>À>ÃÊ\Ê
comme ÆÊ «ÌÊ VÕÊ \Ê >Ê vÀiÊ À`i°Ê >Ê
et par conséquent, il dormait en toute sûreté
V«>À>ÃÊ Ã½>««ÕiÊ ÃÕÀÊ ½iÝ«ÀiÃÃÊ disque
pendant la nuit. lunaire.
D’après Daniel Defoe, Robinson Crusoé,
traduit de l’anglais par J. Brécard 3. a.Ê 1iÊ jÌ>« ÀiÊ `>ÃÊ ½iÝÌÀ>ÌÊ {Ê \Ê le bel
© Hachette Livre (1997). oiseau d’or.
b.Ê/À>ÃvÀ>ÌÊ`iÊ>ÊjÌ>« ÀiÊiÊV«>-
raison : le cerf-volant, comme / tel / semblable
➜ ORTHOGRAPHE à un bel oiseau d’or°Ê>ÊjÌ>« ÀiÊiÃÌÊÛ>À-
Livre de l’élève, p. 193 sante.
134
3. Réciter des vers libres >ÕvÀ>}iÊÆÊ/i]ÊiÊV iÊ`ÕÊ>ÛÀiÊLa Virginie]Ê>Ê
j}>iiÌÊÃÕÀÛjVÕÊDÊ>ÊÌi«kÌi°
2.Ê1ÊÛiÀLiÊ>ÕÊ}jÀ`vÊÃiÊÌiÀiÊ«>ÀÊ-ant]ÊÊ
« Îles » de Blaise Cendrars iÃÌÊÛ>À>LiÊiÌÊÌÕÕÀÃÊ«ÀjVj`jÊ`iÊ>Ê«Àj«-
➜ COMPRENDRE LE TEXTE sition en.
1. a.Ê iÃÊ iÝ«>ÃÃÊ `ÕÊ Ê îles sont les sui-
➜ COMPRENDRE LE TEXTE
vantes :
1. a.Ê ÊÃiÊÀi}>À`>ÌÊ`>ÃÊiÊÀÀ]Ê,LÃÊ
UÊ`iÕÝÊ ÃÕLÀ`jiÃÊ Ài>ÌÛiÃÊ \Ê où l’on ne
constate quelques changements : sa barbe
prendra jamais terreÊÛ°ÊήÊÆÊoù l’on ne descendra
avait allongéÊ °Ê £ä®Ê ÆÊ de nombreuses rides
jamaisÊÛ°Ê{®ÊÆ
nouvelles sillonnaient son visageÊ °Ê £ä££®°Ê Ê
UÊ`iÕÝÊ}ÀÕ«iÃÊ«>ÀÌV«iÃÊj«Ì mÌiÃÊ\Êcouvertes
de végétations Û°Êx®ÊÆÊtapies comme des jaguars Ãi]ÊÊ>ÊÕÊ«iÕÊÛi°Ê>ÃÊV½iÃÌÊÃÕÀÌÕÌÊÃÊ
Û°ÊÈ®ÊÆ iÝ«ÀiÃÃʵÕÊiÃÌÊ`vvjÀiÌiÊ\Êl’air sérieux qu’il
UÊÌÀÃÊ>`iVÌvÃÊj«Ì mÌiÃÊ\ÊmuettesÊÛ°ÊÇ®ÊÆÊimmo- avait, une sorte de tristesse qui ne le quittait
bilesÊÛ°Ên®ÊÆÊinoubliablesÊÛ°Ê®ÊÆ jamaisÊ°Ê£££Ó®°
UÊÕÊ Ê V«jiÌÊ `iÊ Ê \Ê sans nom b.Ê ÊivviÌ]ÊÊ>Ê«iÀ`ÕÊ>Êv>VÕÌjÊ Õ>iÊ`iÊÃÕ-
Û°Ê®° rire : il ne savait plus sourireÊ°Ê£x®°Ê-ÊÛÃ>}iÊ
1iÊV«>À>ÃÊV>À>VÌjÀÃiÊiÊÊîles : tapies >Ê«iÀ`ÕÊÃ>ÊÃÕ«iÃÃiÊiÌÊÃ>ÊLÌjÊ\Êquand il
comme des jaguarsÊÛ°ÊÈ®° voulait sourire, ses muscles ne lui obéissaient
b.ÊiÊV>À>VÌmÀiÊ>VViÃÃLiÊ`iÃÊiÃÊiÃÌÊjÛµÕjÊ pasÊ°Ê£Óä®°ÊÊ>Ê>Ãʽ«ÀiÃÃÊ`½>ÛÀÊune
«>ÀÊiÃÊiÝ«ÀiÃÃÃÊ\Êoù l’on ne prendra jamais figure en boisʰʣȮÊ\ÊÊ}>À`iÊÌÕÕÀÃÊ>ÊkiÊ
terreÊÛ°Êή]Êoù l’on ne descendra jamaisÊÛ°Ê{®ÊÆÊ iÝ«ÀiÃÃÊÌÀÃÌi]ÊViÊýʫÀÌ>ÌÊun masque
iÕÀÊ V>À>VÌmÀiÊ Ã>ÕÛ>}i]Ê «>ÀÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ \Ê immobile, figé dans une expression maussade
couvertes de végétations Û°Ê x®]Ê tapies comme °Ê£È£Ç®°
des jaguarsÊÛ°ÊÈ®ÊÆÊiÕÀÊV>À>VÌmÀiÊÞÃÌjÀiÕÝ]Ê«>ÀÊ 2. a.Ê,LÃÊ>ÌÌÀLÕiÊViÌÌiÊ«iÀÌiÊDʽ>LÃiViÊ
iÃÊiÝ«ÀiÃÃÃÊ\ÊmuettesÊÛ°ÊÇ®]ÊimmobilesÊÛ°Ên®]Ê `iÊ V«>}ÃÊ ÃÕÀÊ ViÌÌiÊ iÊ `jÃiÀÌiÊ \Ê C’était
inoubliablesÊÛ°Ê®] sans nomÊÛ°Ê®° parce qu’il était seulÊ°Ê£n®°Ê ÊivviÌ]ÊÊ>Ê«iÀ`ÕÊ
2.Ê >ÃÊ iÊ `iÀiÀÊ ÛiÀÃ]Ê iÊ «mÌiÊ iÝ«ÀiÊ ÃÊ ½ >LÌÕ`iÊ`iÊVÕµÕiÀÊÃiÃÊÃiÌiÌÃÊ>ÕÝÊ
ardent désir de rejoindre ces îles lointaines et >ÕÌÀiÃÊ «>ÀÊ iÊ iÕÊ `iÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ `ÕÊ ÛÃ>}iÊ \Ê
ÞÃÌjÀiÕÃiÃ]Ê iÌ]Ê «>ÀÊ D]Ê Ã>Ê ÃvÊ `½>ÛiÌÕÀiÃÊ \Ê Depuis trop longtemps il n’avait personne à qui
je voudrais bien aller jusqu’à vous°Ê *ÕÀÊ Vi>]Ê sourire, et il ne savait plus °Ê£n£®°
Ê ÃiÀ>ÌÊ «ÀkÌÊ DÊ ÃiÊ iÌiÀÊ DÊ ½i>Õ]Ê >}>ÌÊ µÕ½Ê b. Cette découverte lui cause un choc °Ê£Î®ÊiÌÊ
ÃiÊÌÀÕÛiÊÃÕÀÊÕÊL>Ìi>Õ°ÊiÊ«mÌiÊ>ʽ@iÊ`½ÕÊ iÊLÕiÛiÀÃiÊ«Àv`jiÌÊ\Êune sorte de tris-
,LÃÊ\ÊiÃÊiÃÊÃÌÊ«ÕÀÊÕÊiÊiÕÊ«j̵ÕiÊ tesse qui ne le quittait jamais °Ê£Ó®ÊÆÊson cœur
`iʽ>ÛiÌÕÀiÊiÝÌÀki]ÊÕiÊÃiÊDʽj«ÀiÕÛiÊ`iÊ se serrait de tristesseÊ°ÊÓ£®°
½ iÊiÌÊ`iÊÃÊVÕÀ>}i° 3. a.Ê,LÃÊiÃÌÊÊ`½kÌÀiÊ`jÕÊ\Êil avait
tout ce qu’il lui fallait sur cette île, de quoi
➜ RÉCITER DES VERS LIBRES
boire et manger, une maison, un lit pour dormir
3. a.Ê iÊ «miÊ iÊ V«ÀÌiÊ «>ÃÊ `iÊ ÛiÀÃÊ `iÊ
°ÊÓ£ÓÓ®°ÊÊ`ëÃiÊ`VÊ`iÃÊjjiÌÃÊjViÃ-
}ÕiÕÀÊÀj}ÕmÀi]ÊÊ`iÊÀiÃ]ÊÊ`iÊ«VÌÕ>-
Ã>ÀiÃÊDÊÃ>ÊÃÕÀÛiÊiÌÊkiÊ`½ÕÊViÀÌ>ÊVvÀÌ°
ÌÊ\ÊV½iÃÌÊÕÊ«miÊiÊÛiÀÃÊLÀið
b.Ê >ÃÊ Ê ÕÊ >µÕiÊ ½iÃÃiÌi]Ê >Ê ÃVjÌjÊ
b.Ê iÊ ÌÊ îles iÃÌÊ Àj«jÌjÊ >ÕÊ `jLÕÌÊ `iÃÊ iÕvÊ
des humains : mais pour sourire, personne
«ÀiiÀÃÊÛiÀÃÊÆÊiÌÊiÊÛiÀÃÊ£äÊViViÊ«>ÀÊiÊ
°ÊÓÓÓή°
«ÀÊje]ʵÕÊÀi«ÀjÃiÌiÊiÊ«mÌi°Ê½>>« ÀiÊ
4. a.Ê ,LÃÊ `jVÕÛÀiÊ µÕiÊ iÊ V iÊ /i]Ê
VÀjiÊÕiÊÃÀÌiÊ`½V>Ì>ÌÊ«j̵Õi]ÊViÊ
ÃÊ iÊ «mÌiÊ ÛÕ>ÌÊ v>ÀiÊ ÃÕÀ}À]Ê «>ÀÊ >}i]Ê ViÃÊ µÕÊ >Ê ÃÕÀÛjVÕÊ >ÕÊ >ÕvÀ>}i]Ê iÃÌÊ V>«>LiÊ `iÊ ÕÊ
îles mystérieuses. sourire : Le chien était en train de lui sourire !
°ÊÓ{Óx®°ÊÊiÊv>ÌÊDÊÃ>Ê>mÀi]ÊV>ÀÊViʽiÃÌÊ«>ÃÊ
ÕÊkÌÀiÊ Õ>]Ê>ÃÊ>Êv>XÊ`ÌÊiÊV iÊiÊ
➔ ÉVALUATION
regarde et la forme de sa gueule lui donnent
½«ÀiÃÃʵսÊÃÕÀÌÊ\ÊD’un seul côté de sa
Livre de l’élève, p. 198-199 gueule, sa lèvre noire se soulevait et découvrait
une double rangée de crocs. En même temps,
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION il inclinait drôlement la tête sur le côté, et ses
1.Ê Û>ÌÊ ½>ÀÀÛjiÊ `iÊ 6i`Ài`]Ê ,LÃÊ yeux couleur de noisette se plissaient d’ironie
Ê ÀÕÃjÊiÃÌÊÃiÕÊÃÕÀÊÕiÊiÊ`jÃiÀÌi]ÊÙÊÊ>Êv>ÌÊ °ÊÓxÊDÊÓn®°
136
11!!Vo!spnbo!ef!qjsbufsjf!;!
MÖìmf!bv!ustps
Livre de l’élève, p. 200 à 225
138
effectué par le narrateur, ainsi que des motifs et – deux affiches de film, l’une de L’Île au trésor
ingrédients du récit d’aventures : de John Hough ; l’autre de Pirates des Caraï-
– le portrait de Billy Bones (p. 204-205), le bes : le secret du coffre maudit de Gore Ver-
vieux loup de mer qui s’installe dans l’auberge binski.
de l’Amiral-Benbow, tenue par les parents du
narrateur, Jim Hawkins. Le portrait de ce per- L’étude de la langue
sonnage permet de mettre en place la figure
stéréotypique du pirate : cheveux bruns, cato- UÊ grammaire (p. 218), les faits de langue
gan poisseux, corps qui porte les traces d’une abordés sont les compléments circonstanciels,
vie aventureuse (cicatrices et balafre sur la qui précisent les circonstances de l’action ; on
joue), chanson, coffre témoin d’un passé mys- étudie notamment les différents moyens uti-
térieux, rhum ; lisés pour exprimer la cause et expliciter les
– la carte au trésor (p. 206-207) : Jim a trouvé motivations des personnages. L’enchaînement
une carte au trésor dans le coffre de Billy Bones, des actions et le rythme du récit se traduisent
le jour de sa mort. Cette découverte lance par les procédés de la juxtaposition et de la
l’aventure, le départ pour l’île ; coordination.
– le témoin caché (p. 208-209), scène de sus- UÊ ViÀ>ÌÊ > conjugaison (p. 218-219), on
pense. La traversée pour se rendre sur l’île au révisera l’indicatif passé simple (temps utilisé
trésor se passe sans encombre. Mais un soir, pour la succession des actions), le plus-que-
Jim, caché dans une barrique de pommes, sur- parfait et le passé antérieur (temps permettant
prend une conversation entre les marins, qui de marquer une antériorité dans une succes-
s’avèrent être de redoutables pirates ; sion d’actions).
– le cadre de l’aventure (p. 210-211) : une des UÊ orthographe (p. 219), l’étude des adver-
composantes du récit d’aventures est l’exo- bes en -ment peut se faire en liaison avec les
tisme. L’île au trésor est un lieu de fascination, compléments circonstanciels de manière. La
porteur de rêves et d’aventures, mais aussi le dictée préparée, extraite du roman, permet
lieu de tous les dangers, connotant la maladie de réviser les accords des adjectifs et des parti-
et la mort ; cipes passés, le pluriel des noms en -eau et les
– la scène d’affrontement (p. 212-213) : scène suffixes d’adjectifs (en -eux / -euse).
de violence qui constitue l’un des ingrédients UʽjÌÕ`iÊ`iÃÊfigures de style (p. 219) porte sur
du récit d’aventures. Jim, sur la goélette qui l’énumération et la comparaison, en rapport
est en train de s’échouer, se retrouve face au avec le monde maritime.
seul survivant, Israël Hands. Jim tue Hands, qui UÊ i vocabulaire (p. 220) est en lien avec le
tombe dans la mer. monde de la flibuste (corsaires, pirates et fli-
UÊ iÊ VjmLÀiÃÊ À>ÃÊ `½>ÛiÌÕÀiÃÊ ÃÕÀÊ iÀ]Ê bustiers, pavillon, langage des marins) ; on étu-
autour du monde de la flibuste, sont proposés die le lexique du bruit (les bruits inquiétants),
en lecture cursive (p. 223) : Jules Verne, Pierre source du suspense.
>VÊ"À>]Ê>VÊ`]Ê Êi>`iÊ>iÀ]Ê
etc. Pour présenter le roman de façon originale, Les activités d’écriture et d’oral
on fabriquera un dépliant publicitaire (encadré UÊ 1Ê iÝiÀVViÊ `½écriture longue est proposé
« Méthode »). (p. 221) : rédiger en quatre étapes un récit
d’aventures (début du récit, mise en place de
L’histoire des arts
l’aventure, scène d’action, fin du récit). Comme
UÊiÃÊ wÃÊ `iÊ «À>ÌiÃÊ >««>À>ÃÃiÌÊ `mÃÊ iÃÊ dans tous les chapitres, des activités d’écriture
débuts du cinéma. C’est que les aventures de plus courtes sont également proposées au
pirates permettent des prises de vue très pit- fil des extraits et en lien avec eux (sentiments
toresques : un décor marin, des galions et des de peur produits par l’arrivée de Billy Bones,
goélettes, des paysages exotiques, des per- p. 205 ; dessin d’une carte au trésor, accom-
sonnages hauts en couleur au front ceint d’un pagné de sa description, p. 207 ; introduction
foulard, portant souvent béquille, un trésor. d’une réplique d’un personnage, p. 209 ; des-
UÊ ÕÃÊ>ÛÃÊV ÃÊ`½jÌÕ`iÀ]Ê`>ÃÊiÊ`>iÊ cription d’un lieu, en contrepoint d’un autre,
des arts visuels (p. 216-217) : p. 211 ; un moment de suspense, p. 214).
– deux photographies, l’une extraite du film UÊ Ê ½oral (p. 222), on demandera aux élèves
Pirates de Roman Polanski ; l’autre du film L’Île de mettre en scène un extrait lu en lecture cur-
aux pirates de Renny Harlin ; sive.
140
2. Le narrateur effectue un retour en arrière, s’il fuyait quelqu’un : Beaucoup de monde,
comme en témoigne l’expression retourne à camarade ? (l. 23-24) ; Tant mieux, dit l’autre,
l’époque où (l. 4-5) ; il s’agit donc d’un récit c’est le bercail qu’il me faut (l. 26) ; il semble
rétrospectif. aux aguets et demande ce poste, là-haut, pour
Il procède également à une anticipation : puis, surveiller les navires au large (l. 29-30). Il se veut
tout à coup, entonner cette vieille rengaine de rassurant, lorsqu’il dit qu’il peut payer et qu’il
matelot que, par la suite, nous devions si sou- jette des pièces d’or sur le comptoir (Ah ! je
vent entendre (l. 14-15). L’anticipation consiste vois ce qui vous inquiète, l. 31), mais en réalité il
à raconter ou à évoquer un événement avant est inquiétant : le lecteur a des doutes sur l’ori-
le moment où il se situe normalement dans gine de cet or.
l’histoire. L’anticipation est le propre des récits
rétrospectifs : le narrateur raconte les faits pas-
sés à la lumière de ce qu’il a vécu par la suite.
Elle est un moyen de capter l’intérêt du lecteur.
La carte au trésor
3. Le narrateur décrit le pirate selon le point de
vue de l’enfant qu’il était. Il le présente comme R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 2)
un personnage inquiétant, physiquement Livre de l’élève, p. 206-207
repoussant : grand, fort, puissant, dont les che-
veux bruns retombent en un catogan poisseux OBJECTIF
■ Étudier un motif du récit d’aventures : la carte
(l. 10-11) ; des mains aux ongles noirs et cassés
et couvertes de cicatrices (l. 12) ; une balafre à au trésor.
travers sa joue est repoussante et d’un blanc
➜ PRÉPARER LA LECTURE
livide (l. 13) ; il porte un manteau bleu souillé de
1. Un navigateur devait savoir calculer sa posi-
taches (l. 11).
tion en termes de longitude (position est ou
4. a. Le pirate porte les traces de sa vie pas-
ouest du navire sur la surface de la Terre) et
sée : ses blessures (cicatrices, l. 12 ; balafre, de latitude (position nord ou sud par rapport
l. 13) témoignent d’une vie aventureuse. Sa à l’équateur). Aux premiers temps de la navi-
voix est révélatrice de son passé ; elle est cas- gation, la latitude pouvait être évaluée de
sée suite aux nombreux ordres qu’il a dû lan- manière approximative, en estimant la position
cer sur le bateau, en criant pour effectuer les du Soleil ou la hauteur de l’étoile Polaire au-
manœuvres : une voix aiguë et chevrotante qui dessus de l’horizon. Il exista cependant, dès le
semblait avoir été rythmée et brisée par les XVIe siècle, des instruments qui en permettaient
manœuvres (l. 18-19). une mesure plus scientifique, tels que le qua-
b. Deux objets – le coffre et une bouteille de drant, le sextant et l’arbalète.
rhum (l. 16-17) – apparaissent dès ce début 2. Un mille marin est une unité de mesure équi-
comme des éléments appartenant au monde valant à 1 852 mètres.
maritime, plus particulièrement au monde de
la flibuste, et caractérisent le personnage du ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
vieux loup de mer. Le coffre de marin était une 1. a. L’île a neuf milles de long sur cinq de
simple caisse de bois ou un objet soigneuse- large (l. 7) ; elle a la forme d’un dragon dressé
ment ouvragé. II contenait les affaires person- (l. 7-8), ce qui lui confère d’emblée un caractère
nelles des marins. Le coffre apparaît comme inquiétant.
un motif romanesque : il est témoin du passé b. Deux baies bien abritées (l. 8) semblent offrir
mystérieux du personnage et révélateur de sa un mouillage confortable. Ces deux baies joue-
personnalité. ront un rôle stratégique dans l’action : la baie
5. a. L’homme est brusque et méprisant (d’un du sud fournit le premier ancrage, non loin du
ton brusque, l. 20) ; il est renfermé sur lui-même fortin ; la baie du nord permet à Jim de cacher
(taciturne, l. 33), peut avoir l’air méchant (vous l’Hispaniola, en l’échouant sur la plage.
regardait brusquement d’un air féroce, l. 37). 2. a. C’est un mystérieux « J. F. » qui est l’auteur
b. Le pirate apparaît comme étant quelque peu de ces notes, mais on n’en sait pas davantage à
désœuvré : le jour, il erre autour de la baie, ou ce stade de l’histoire. Ce personnage est-il allé
sur les falaises, une lunette à la main ; le soir, il sur l’île et y a-t-il découvert les caches secrètes,
boit des grogs (l. 33 à 35). ou bien a-t-il lui-même caché le trésor, comp-
6. Le portrait est complété par les paroles du tant y retourner le moment venu pour s’en
personnage, qui recherche la solitude, comme emparer ?
142
Le témoin caché Le lecteur partage l’angoisse du héros. Il est
pris à témoin par le narrateur, qui introduit un
commentaire sur son état intérieur : Vous pou-
R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 3) vez imaginer quelle fut ma terreur ! […] le cœur
Livre de l’élève, p. 208-209 me manquait et les jambes aussi (l. 31 à 33). Le
lecteur est ainsi invité à s’identifier au person-
OBJECTIF nage et à partager son angoisse.
■ Étudier les procédés du suspense dans le 6. a. Jim est sauvé par l’intervention d’Israël
récit d’aventures. Hands, qui réclame du rhum : Bah ! laisse
donc ça ! Ne va pas sucer de telles pourritures,
➜ PRÉPARER LA LECTURE
John. Donne-nous plutôt une lampée de rhum
– Un maître coq est le cuisinier en chef, à bord
(l. 35-36).
d’un navire.
b. La scène de la barrique marque une pro-
– Une barrique est un tonneau.
fonde avancée dans l’action. Le narrateur a
➜ COMPRENDRE LE TEXTE désormais acquis la certitude que lui-même et
1. La scène se déroule de nuit (La nuit tombait, ses amis sont à la merci d’une bande de flibus-
l. 1), sur le bateau (sur le pont]Ê°ÊÓ®°Ê"ÊÀimÛiÊ tiers sans scrupules, prêts à les assassiner. Jim
le champ lexical de la navigation : le pont (l. 2) ; va jouer un rôle de première importance auprès
les hommes du quart (l. 2-3) ; à l’avant (l. 3) ; la de ses compagnons, en leur révélant ce qu’il a
barre (l. 3) ; le lof de la voilure (l. 4) ; flots, le appris : de moi seul dépendait la vie de tous les
taille-mer, les flancs du navire (l. 5). honnêtes gens du bord (l. 14-15).
2. Jim s’est caché dans une barrique de pom-
mes : J’entrai tout entier dans la barrique de
pommes (l. 6).
3. Silver s’approche de la barrique. Jim le
Le cadre de l’aventure
reconnaît à sa voix (l. 11).
4. Le narrateur apprend que Silver cherche à R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 4)
s’approprier le trésor, qu’il fait partie de la Livre de l’élève, p. 210-211
bande du capitaine Flint et de Billy Bones (para-
texte). Une fois qu’il aura été conduit devant le OBJECTIFS
trésor, Silver se débarrassera de Livesey, de Tre- ■ Découvrir un motif du récit d’aventures : l’île
lawney, du capitaine Smollett : On pourrait les déserte.
abandonner à terre ? [...] Ou bien les égorger ■ Étudier les procédés utilisés pour décrire.
comme des porcs ? (l. 20-21). Il opte finalement
pour une mise à mort : Je vote : la mort (l. 22). Il ➜ PRÉPARER LA LECTURE
est particulièrement acharné contre Trelawney : 1. Le mot exotique renvoie à des réalités loin-
Moi, il y en a un que je veux : c’est Trelawney. taines (lieux, coutumes, flores, faunes…) et
Je veux, avec mes propres mains, lui tordre le empreintes d’une couleur locale pittoresque.
cou et dévisser sa tête de veau (l. 27 à 29). Il ne
dit rien du sort qu’il réserve au narrateur, ce qui ➜ COMPRENDRE LE TEXTE
peut laisser penser qu’il pourrait l’épargner. 1. La description du paysage se fait au fur et
5. a. Jim est en danger, parce qu’il risque à tout DÊ iÃÕÀiÊ `iÊ >Ê >ÀV i°Ê "Ê ÀimÛiÊ `iÃÊ ÛiÀLiÃÊ
moment d’être découvert, d’autant que Silver de mouvement (J’avais traversé, l. 1 ; Je rôdais,
s’appuie sur la barrique : j’entendis un homme l. 10 ; J’arrivai, l. 15) associés à des adverbes
s’asseoir lourdement tout contre. La barrique (maintenant, l. 2 ; ensuite, l. 15).
fut ébranlée au moment où il appuya ses épau- 2. Les différents lieux traversés sont un espace
les (l. 9-10). marécageux (l. 1), une vaste clairière (l. 2-3), un
b. Du fond de sa cachette, Jim a peur, mais en fourré de chênes (l. 15).
même temps il est pris de curiosité : Je restai là 3. De nombreux adjectifs qualifient les éléments
tremblant et aux écoutes, dévoré de peur et de du paysage : inhabitée (l’île, l. 9) ; inconnues (les
curiosité (l. 13-14). fleurs, l. 11) ; verts (les chênes, l. 15) ; contour-
c. Jim risque d’être découvert au moment où nées (les branches, l. 17) ; dru (le feuillage, l. 17) ;
Silver demande à Dick d’aller lui chercher une large (le marais, l. 19) ; petites (les rivières, l. 20).
pomme : donne-moi une pomme, que je me L’île est donc sauvage, la végétation y est très
rafraîchisse le gosier (l. 29-30). dense, beaucoup d’espèces sont inconnues du
144
– Hands monte dans les haubans, le poignard 6. a. Le pirate a été blessé à la jambe. Ce motif
entre les dents ; de la jambe blessée revient comme un leitmo-
– Jim a un pistolet dans chaque main ; tiv dans l’extrait : la jambe blessée, qu’il traînait
– Hands déclare qu’il se soumet à Jim. Mais au derrière lui (l. 28-29), renvoie au stéréotype du
même moment, il lui envoie un poignard dans pirate unijambiste et, au-delà, à l’image de Sil-
l’épaule ; ver, toujours présente en filigrane.
– Jim décharge ses pistolets sur Hands, qui Le fait que le pirate soit blessé contribue à la
tombe dans la mer. dramatisation, car l’homme que l’on croit affai-
Les actions sont racontées au passé simple, bli et dont ni le lecteur ni Jim ne sont portés
temps du premier plan. à se méfier, se révèle en fait très dangereux,
3. a. Les deux personnages tombent en même comme s’il avait réuni ses dernières forces,
temps, renversés par le tangage du bateau encore décuplées par la fureur, pour abattre
(Nous culbutâmes tous deux […] et roulâmes, par tous les moyens son adversaire.
l. 5) ; puis Jim monte dans les haubans (je fus le b. Hands tient son couteau entre les dents afin
premier sur pied, l. 9 ; je bondis, l. 13 ; grimpai, d’avoir les mains libres, lorsqu’il grimpe dans
l. 13), suivi de Hands, beaucoup plus lent dans les haubans pour poursuivre Jim. Il l’enlève de
ses mouvements, puisqu’il est blessé (il se mit sa bouche pour parler : Pour parler, il dut retirer
à grimper dans les haubans, l. 25-26 ; il n’avait le poignard de sa bouche (l. 43-44).
pas encore dépassé le tiers du trajet, l. 32-33) ; 7. Hands, comme tous les pirates, fait preuve
enfin, Hands chute après avoir été touché par de traîtrise et de férocité ; face à Jim, qui le
le tir du pistolet (lâcha les haubans et plongea tient en joue, il feint de s’avouer vaincu pour
dans l’eau, l. 56-57). avoir la vie sauve : Jim, dit-il, nous avons mal
b. Les actions s’enchaînent à un rythme rapide,
joué, toi et moi, et nous allons signer la paix.
qui est souligné par l’utilisation du passé sim-
Je t’aurais eu sans ce mauvais coup, mais je
ple et des indications de temps (d’un seul
n’ai pas de veine, non, et je reconnais que je
coup, l. 2 et 50 ; en une seconde, l. 5 ; en un
suis vaincu, et c’est dur, tu comprends, pour un
éclair, l. 12-13) et par une expression telle que
vieux marin d’avoir à se soumettre à un mous-
ma promptitude (l. 15).
saillon comme toi, Jim (l. 45 à 48). Il lance son
4. Le lecteur a peur pour Jim au moment où il
poignard sur Jim peu après ses paroles de paix
manque d’être touché par le poignard (le poi-
feinte et manque de peu de l’atteindre mortel-
gnard s’était fiché à moins d’un demi-pied au-
lement, le blessant seulement : Quelque chose
dessous de moi, l. 15-16) et quand il recharge
son second pistolet pendant que Hands monte siffla comme une flèche dans l’air. Je sentis un
au mât. choc et une douleur aiguë, et me trouvai cloué
5. a. Jim est blessé par le poignard que Hands au mât par l’épaule (l. 51-52).
lui lance alors qu’il a gravi les haubans et qu’il se 8. Jim fait preuve de spontanéité (il se remet
trouve sur les barres du perroquet. Il ne s’atten- debout le premier : je fus le premier sur pied,
dait pas à recevoir ce poignard, qui le cloue au l. 9) ; il est rapide (en un éclair, l. 12-13 ; ma
@Ì°ÊÊViÊiÌD]ÊÊÃiÊÃiÌ>ÌÊiÊ«ÃÌÊ`iÊ promptitude, l. 15). Il sait tirer des leçons de
supériorité, presque tiré d’affaire, et se grisait des ses erreurs (après la déconvenue du premier
paroles mielleuses que lui adressait le pirate en pistolet, devenu hors d’usage à cause de son
contrebas, tout en lui proposant de faire la paix. amorce mouillée, il charge son second pistolet
b. Les événements tournent véritablement en et cette précaution le sauve : j’en profitai pour
faveur de Jim, lorsque ce dernier prend la déci- changer l’amorce de mon pistolet, l. 18-19 ; sûr
sion de recharger son second pistolet, une fois d’avoir une arme à ma disposition, je n’hésitai
sur le mât : je n’hésitai pas à décharger mon pas à décharger mon second pistolet et à le
second pistolet et à le rechargerÊ°ÊÓä®°ÊÊ«>À- recharger, l. 19-20) ; et, même si c’est la chance
tir de ce moment, il est armé et cela lui servira qui le débarrasse définitivement de Hands (la
beaucoup, puisque c’est en faisant tomber son chute inopinée du pistolet et le coup qui part
arme qu’il parviendra à toucher Hands et à lui tout seul), il a tout de même favorisé le sort,
faire lâcher prise. Sans cette précaution (due au montrant qu’il a désormais l’étoffe d’un vérita-
fait que la première fois qu’il avait essayé de ble héros. Il prend d’ailleurs l’initiative de mon-
tirer, avec son premier pistolet, l’amorce était ter au mât pour mieux se mettre hors de portée
trop humide pour fonctionner), il n’aurait sans de Hands, au lieu de se laisser acculer par lui
doute pas pu prendre un avantage décisif. dans un recoin du navire.
146
5. D’après les images, les composantes essen- 5 L’indicatif passé antérieur
tielles des films de pirates sont le bateau et la a. Il eut compris ce qui lui restait à faire. b. Dès
mer, qui servent de toile de fond aux aventures qu’il nous eut avertis. c. Quand ils furent par-
des forbans, la violence avec la scène d’abor- tis. d. Lorsque j’eus examiné la carte.
dage (photographie de L’Île aux pirates).
➜ ORTHOGRAPHE
Livre de l’élève, p. 219
9 La comparaison
a. le navire penché et rasant une hirondelle comme vol au ras du sol (ou de l’eau ici),
l’eau propre à l’hirondelle
b. le clinfoc qui claque un coup de feu comme bruit cinglant
c. le navire un cheval rétif comme avancée par à-coups
148
13 Le langage des marins
a. avoir le vent en poupe. recevoir la poussée du vent être poussé par le succès,
à l’arrière du navire. favorisé par les circonstances.
Ex : Le bateau a le vent en Ex : Que ce succès vous
poupe, nous arriverons vite encourage à continuer,
au port. vous avez le vent en poupe.
c. être dans une mauvaise une passe est un passage étroit, être dans une mauvaise situation.
passe. ouvert à la navigation. Ex : Il a beaucoup d’ennuis
Ex : Le bateau d’Ulysse se trouva en ce moment, il traverse
devant une mauvaise passe. une mauvaise passe.
d. louvoyer. naviguer en zigzag, tantôt à prendre des biais, des détours
droite, tantôt à gauche de la pour gagner un but.
route à suivre, pour naviguer Ex : Il passe son temps à louvoyer
contre le vent. pour ne pas affronter
Ex : La mer était mauvaise, la situation en face.
le navire passa la moitié
de la journée à louvoyer.
e. prendre le large. prendre la haute mer. s’enfuir (familier).
Ex : Nous prendrons le large Ex : Épuisée, elle a pris le large
dès l’aube. pendant plusieurs semaines.
f. faire le point. calculer la position d’un navire récapituler.
en mer. Ex : Faisons le point de la
Ex : Le capitaine fait le point situation.
avant de poursuivre sa route.
g. larguer les amarres. lâcher ou détacher un cordage s’en aller, partir.
qui retient le bateau à l’arrêt. Ex : Je n’ai pas d’amis dans cette
Ex : Le capitaine a largué les ville ; demain, je largue
amarres, il quitte le port. les amarres.
"Ê«iÕÌÊ>ÕÌiÀÊDÊViÌÌiÊÃÌiÊ`½>ÕÌÀiÃÊiÝ«ÀiÃÃÃÊÕÌÃjiÃÊ>ÕÊÃiÃÊw}ÕÀjÊViÊjeter l’ancre (« se
fixer quelque part »), ramer (« se donner de la peine »), être affalé (de affaler : « descendre une
voile »), mettre le grappin sur (« accaparer »), etc.
➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION
150
ruèrent contre l’Amiral-Benbow, l. 13-14) ; bruits c. Le suspense augmente, car le lecteur
de voix et cris (Sa voix sonnait plus fort et plus apprend, en même temps que Jim, que les
haut, l. 18 ; hurlait-il, l. 20 ; un cri d’étonnement, flibustiers sont prêts à tout pour retrouver la
l. 22-23 ; une voix cria, l. 23 ; Il hurla, l. 25 ; des fameuse carte. En outre, ils se doutent que
exclamations se firent entendre, l. 28-29 ; cria, c’est Jim qui l’a entre les mains, or ce dernier
l. 31 ; cria-t-il, l. 37 ; cria encore l’aveugle, l. 39 ; est à quelques pas d’eux… Le lecteur partage
cria l’aveugle l. 44) ; ruade dans l’escalier (Je la terreur du narrateur enfant.
pus les entendre se ruer dans notre vieil esca- ➜ ÉTUDIER LA LANGUE
lier, l. 27) ; claquement de la fenêtre (la fenê- 7. en rampant (l. 2) : gérondif, complément cir-
tre de la chambre du capitaine s’ouvrit en cla- constanciel de manière ; derrière une touffe de
quant, l. 29) ; bruit de vitres brisées (il y eut un genêts (l. 3-4) : groupe nominal prépositionnel,
bruit de vitres brisées, l. 29-30) ; battement de complément circonstanciel de lieu ; pour leur
la canne de l’aveugle (en battant la route avec lenteur (l. 25) : groupe nominal prépositionnel,
sa canne, l. 48). complément circonstanciel de cause ; pour
Tous ces bruits, qui s’élèvent dans le silence de fouiller le capitaine (l. 40-41) : groupe infinitif,
la nuit, sont particulièrement inquiétants. complément circonstanciel de but.
4. Les pirates recherchent la carte au trésor du 8. Réécriture : Notre curiosité fut bientôt plus
capitaine Flint : le rouleau de Flint (l. 37). forte que notre peur, car nous ne pûmes rester
5. Le pirate, qualifié d’aveugle (l. 10) et de for- où nous étions, mais revînmes en rampant sur
midable (l. 22), a une allure effrayante et sinistre la berge.
par les battements de sa canne sur la route.
C’est lui qui mène le dialogue, pose les ques- ➜ LIRE L’IMAGE
tions (Est-ce là ?, l. 34), donne des ordres (l’aveu- 9. L’image est une illustration en couleurs.
gle, à nouveau, donna ses ordres, l. 17-18). Sa 10. a. Les personnages représentés sont, de
violence se manifeste par ses cris (l. 12, 20, 25, gauche à droite : l’homme à la lanterne, l’aveu-
34, 39, 44), par les injures qu’il lance à ses com- gle Pew et un troisième pirate.
parses (l’aveugle les injuria, l. 25), par les mena- b.Ê"ÊÀiÌÀÕÛi]ÊÃÕÀʽ>}i]ʽ>ÕLiÀ}iÊ`iÊl’Ami-
ces qu’il adresse à l’encontre de Jim (J’aurais ral-Benbow (l. 14) et son enseigne, la lanterne
dû lui arracher les yeux, l. 43-44 ; Retournez la (l. 7, 15), la lune (l. 31), car la scène se passe de
maison, mais trouvez-les-moi, l. 47). nuit, et la canne de l’aveugle (l. 48).
6. a. Les pirates n’ont pas trouvé ce qu’ils cher- 11. Le dessin est précis (fenêtres de l’auberge,
chaient, à savoir la carte, car le narrateur l’a enseigne, vêtements des personnages, visa-
effectivement emportée (quelqu’un est passé ges), le trait est clair et ferme, les couleurs sont
avant nous, l. 32). franches (ciel bleu vif, toits rouges, herbe et
b. Le pirate aveugle se doute bien de ce qui feuillage verts, vêtements vert, bleu, mauve,
s’est passé et soupçonne le narrateur (c’est ce murs de l’auberge et chemin jaunes, éclairés
gamin, l. 43). par la lune).
12!Qpsusbjut!fu!qbztbhft
Livre de l’élève, p. 226 à 233
152
>Ê`iÃVÀ«Ì]Ê«ÕÀÊ`ÃÌ}ÕiÀʽ>««ÀV iÊvÀ- Bibliographie
>ÌÛiÊ«°ÊÓÎÓ®Ê`iÊ>ÊÛÃjiÊiÃÌ j̵ÕiÊ«°ÊÓÎή° UÊYves REUTER, L’Analyse du récit, Armand Colin,
UÊ >µÕiÊ «ÀLj>̵ÕiÊ iÌÊ iÊ ÀjÃ>ViÊ V°ÊÊ£ÓnÊÊÓää®°
un ou deux extraits de textes et une ou deux UÊYves REUTER, Introduction à l’analyse du
ÕÛÀiÃÊ«VÌÕÀ>iÃ]Ê«iÀiÌÌ>ÌÊ>ÃÊ`iÊVvÀ- roman]Ê À>`Ê ]Ê V°Ê Ê iÌÌÀiÃÊ ÃÕ«Ê Ê
ter textes et images d’une part, et textes et Óää®Ê \Ê V >«°Ê Ê «iÀÃ>}iÊ iÌÊ `iÃVÀ«Ì®Ê ÆÊ
>}iÃÊ iÌÀiÊ iÕÝÊ `½>ÕÌÀiÊ «>ÀÌ°Ê >Ê `j>ÀV iÊ V >«°Ê6ʽiÝi«iÊ`iÊ>Ê`iÃVÀ«ÌÊ\Ê>Ê`jÃ-
V«>À>ÌÛiÊiÃÌÊ>ÃÊ«ÀÛj}jiÊ`>ÃÊiÃʵÕiÃ- }>ÌÊ `ÕÊ ÃÕiÌÊ `jVÀÌÊ ÆÊ iÃÊ «jÀ>ÌÃÊ `iÊ >Ê
Ì>ÀiÃÊ µÕÊ >VV«>}iÌÊ iÃÊ ÕÛÀiÃ°Ê >Ê `iÃVÀ«ÌÊ ÆÊ ½À}>Ã>ÌÊ `iÊ >Ê `iÃVÀ«ÌÊ ÆÊ
ÀjyiÝÊ `iÃÊ jmÛiÃÊ iÌÊ iÕÀÊ >««À«À>ÌÊ `iÃÊ ÌÛ>ÌÊ iÌÊ ÃiÀÌÊ `iÊ >Ê `iÃVÀ«ÌÊ ÆÊ iÃÊ
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«>ÀÊ ÕÊ iÝiÀVViÊ `½jVÀÌÕÀi°Ê 1Ê «ÌÊ Ê ÃÌÀiÊ
`iÃÊ>ÀÌÃÊÊÀi«Ài`ÊiÃÊjjiÌÃÊ«ÀV«>ÕÝÊÌÀ>-
vaillés lors de l’analyse des extraits de textes et
`iÃÊ ÕÛÀiÃÊ«VÌÕÀ>ið
154
`iÀiÀÃÊL>ÀÀi>ÕÝÊ`iʽjV iiʵսiiÊ>Êi«ÀÕ- petitÊ °Ê £®Ê ÆÊ formes anguleusesÊ °Ê ÓÎ®Ê ÆÊ tête
ÌjiÊ«ÕÀÊ}À«iÀÊ`>Ãʽ>ÀLÀi°Ê->Ê>Ê}>ÕV iÊ minusculeÊ °Ê Î{®Ê ÆÊ mâchoires de chevalÊ °Ê x®Ê ÆÊ
iÃÌÊ>««ÕÞjiÊÃÕÀÊ>ÊLÀ>V iÊÃÕÀÊ>µÕiiÊiiÊiÃÌÊ dents larges et jaunesÊ°ÊÈÇ®ÊÆÊsaillaient comme
>ÃÃÃi]Ê Ì>`ÃÊ µÕiÊ ÃÊ LÀ>ÃÊ `ÀÌÊ iÃÌÊ «>ÃÃjÊ ÃÕÀÊ des crocsÊ°Ê£ä®ÊÆÊlèvres trop mincesʰʣ䣣®ÊÆÊ
ÕiÊ LÀ>V iÊ ÃÕ«jÀiÕÀiÊ «ÕÀÊ >ÌiÀÊ ÃÊ teinte indécise, vaguement argileuseÊ°Ê£££Ó®ÊÆÊ
jµÕLÀi°Ê->ÊÌkÌiÊiÃÌÊj}mÀiiÌÊ«iV jiÊÃÕÀÊ>Ê le rebut de sa paletteÊ°Ê£{®ÊÆÊentre la vase et la
`ÀÌiÊiÌÊý>««ÕiÊÃÕÀÊViÌÌiÊLÀ>V iÊÃÕ«jÀiÕÀi°Ê boueÊ°Ê£x®ÊÆÊcrâne bosseléʰʣȮÊÆÊtouffes irré-
iÊ`iÊDÊ>ÊvÃʽ«ÀiÃÃÊ`½ÕÊjµÕLÀiÊ gulières, trop longues ou trop courtesÊ °Ê £È®Ê ÆÊ
«ÀjV>ÀiÊiÌÊ`½ÕÊV«iÌÊ>L>`°Ê½iv>ÌÊiÃÌÊ des herbes folles poussant entre des pavés
>LiÃÊ ÕiÃÊ iÌÊ «ÀÌiÊ `iÃÊ Ã>`>iÃÊ DÊ ÃiiiÃÊ déchaussés °Ê£Ç®°
`iÊ VÀ`i]Ê iÊ ÌiÊ LÃÌÀi]Ê >VjiÃÊ >ÕÌÕÀÊ `iÊ ÃiÃÊ >ÃÊ ViÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃ]Ê Ê Ài>ÀµÕiÊ iÊ ÀiÊ
V iÛiÃ°Ê -ÕÃÊ Ã>Ê VÕÀÌiÊ ÀLi]Ê DÊ «iÌÌiÃÊ >- `iÃÊ>`ÛiÀLiÃÊ(ridiculement, trop, vaguement),
V iÃ]ÊiiÊ«ÀÌiÊÕÊV iÃiÀÊL>VÊDÊ>V iÃÊ `iÃÊ >`iVÌvÃÊ (anguleuses, minuscule, larges,
}ÕiðÊiÊÛÃ>}iÊiÃÌÊ>ÃÃiâÊyÕ]Ê>ÃÊ`iÊvÀiÊ jaunes, indécise, argileuse, bosselé, irrégu-
À`iÊ ÆÊ iÃÊ V iÛiÕÝÊ }Ã]Ê `½ÕÊ LÀÕÊ ÀÕÝÊ µÕÊ lières, déchaussés)]Ê `iÃÊ V«>À>ÃÃÊ iÌÊ `iÃÊ
À>««iiÊiÃÊÌÃÊ`iʽjV iiÊiÌÊ`iÃÊLÀ>V iÃÊ`iÊ jÌ>« ÀiÃÊ(comme des crocs, le rebut de sa
½>ÀLÀi]ÊÃÌÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀÊiÊiÕÊ«>ÀÊÕiÊÀ>iÊ palette, entre la vase et la boue, herbes folles,
iÌÊÀiiÛjÃÊÃÕÀÊiÃÊÀiiÃÊiÊ>V>ÀðʽiÝ«ÀiÃ- pavés déchaussés).
sion est pensive, attentive, le regard tourné vers b.Ê*>ÀÊViÃÊV«>À>ÃÃÊiÌÊViÃÊjÌ>« ÀiÃ]Ê
iÊ«iÌÀiÊÕÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀ° ViÀÌ>iÃÊ ÃiÊ ÀjvmÀiÌÊ DÊ ½>>ÌjÊ \Ê mâchoi-
5.Ê iÊ «iÀÃ>}iÊ ÃiÊ v`Ê `>ÃÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ res de cheval °Ê x®Ê ÆÊ comme des crocsÊ °Ê £ä®Ê ÆÊ
iÊ À>ÃÊ `iÊ ½ >ÀiÊ `iÃÊ VÕiÕÀÃÊ iÌÊ `iÃÊ `½>ÕÌÀiÃÊ ÀiÛiÌÊ DÊ ½ÕÛiÀÃÊ Ûj}jÌ>Ê \Ê vase
}iÃÊ\ÊiÃÊÌÃÊ`iÊ>ÊÀLiÊiÌÊ`iÃÊV iÛiÕÝÊÃÌÊ °Ê£x®ÊÆÊherbes follesʰʣǮÊÆÊ`½>ÕÌÀiÃ]Êiw]Ê>ÕÊ
`i̵ÕiÃÊDÊViÕÝÊÕÌÃjÃÊ«ÕÀÊ«i`ÀiÊiÊÌÀV]Ê Àm}iÊ jÀ>Ê \Ê argileuseÊ °Ê £Ó®Ê ÆÊ boueÊ °Ê £x®Ê ÆÊ
iÃÊ LÀ>V iÃÊ `iÊ ½>ÀLÀiÊ iÌÊ ½jV ii°Ê iÃÊ iÕÝÊ pavés déchaussésʰʣǮ°
`½LÀiÊ>ÃÃLÀÃÃiÌÊÌÕÌiÊ>Ê«>ÀÌiÊ}>ÕV iÊ ½iÃiLiÊ`iÊÕiÊ«ÀiÃÃÊDÊ>ÊvÃÊ`iÊ
`ÕÊ«iÀÃ>}iÊDÊ`ÀÌiÊ`ÕÊÌ>Li>Õ®°ÊiÊ«iÀÃ- VÀÕ>ÕÌjÊiÌÊ`iÊ`jV«ÃÌ°
nage est positionné dans le prolongement de 2.ʽHomme aux bras croisés iÃÌÊÕÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ
½jV ii]Ê «>À>miiÌÊ >ÕÊ ÌÀVÊ `iÊ ½>ÀLÀiÊ iÌÊ *>LÊ*V>ÃÃ]Ê`>ÌjÊ`iÊ£ä°
«iÀ«i`VÕ>ÀiiÌÊ>ÕÝÊLÀ>V iÃÊ>ÌÀiÃÃiÃ]Ê 3.Ê iÊ «iÀÃ>}iÊ iÃÌÊ Ài«ÀjÃiÌjÊ iÊ «>Ê À>«-
Ì>`ÃʵÕiÊ>ÊÌkÌiÊVjiÊ«>ViÊiÃÊ`iÕÝÊ>V>- «ÀV jÊ Ê iÃÌÊ VÕ«jÊ >ÕÊ iÕÊ `ÕÊ LÕÃÌi®]Ê `iÊ
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iÊviÕ>}iÊÛiÀÌ]ÊÌÀ`ÕÃ>ÌÊDÊ>ÊvÃÊÕiÊÀÕ«- iÌÊ`iÃÊ`iViÀViÃ]ÊViʵÕÊ`iÊÕiÊViÀ-
ture de ligne et de ton. Ì>iÊÀ`iÕÀÊ>ÕÊ«iÀÃ>}i]ÊViÊÊiÊÛÌÊ
dans la ligne des épaules et de la poitrine, des
ÞiÕÝ]Ê`iÃÊÕiÃ]Ê`iÊ>ÊmV iÊÃÕÀÊiÊvÀÌ]Ê}iÃÊ
Pourquoi peindre et décrire qui sont rappelées en arrière-plan dans la frise
ÀâÌ>iÊ µÕÊ ÌÀ>ÛiÀÃiÊ iÊ Ì>Li>Õ°Ê +ÕiµÕiÃÊ
un portrait ? }iÃÊ`ÀÌiÃÊiÊ`iÃÃÊ`ÕÊÛÃ>}i]Ê`ÕÊiâ]Ê`ÕÊ
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Livre de l’élève, p. 229
>ÊiÌÌiÌj°ÊiÃÊVÕiÕÀÃÊÃÌÊ`j}À>`jiÃÊDÊL>ÃiÊ
OBJECTIF `iÊL>VÊ«ÕÀÊiÊ >ÕÌÊ`ÕÊÛÃ>}i]Ê>ÕiÊ«ÕÀÊiÃÊ
■ Comprendre la visée d’un portrait. V iÛiÕÝÊiÌÊiÃÊj«>ÕiÃ]Ê}ÀÃÊiÌÊÛiÀÌÊ«ÕÀÊiÊv`Ê
`ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê iÃÊ ÌÀ>ÌÃÊ ÃÌÊ ÀÃ]Ê >VVÕÃ>ÌÊ >Ê
➜ LIRE ET OBSERVER iÌÌiÌjÊ`ÕÊ`iÃðÊiÊ«iÀÃ>}iÊ>««>À>ÌÊ>ÃÊ
1. a.ÊiÃÊÌiÀiÃÊ`jÛ>ÀÃ>ÌÃʵÕÊV>À>VÌjÀÃiÌÊ «ÕÃÊV>ÀÊiÌÊ«ÕÃÊÕiÕÝÊÃÕÀÊÕÊv`Ê«ÀiõÕiÊ
i>ÕÌÞÊ-Ì ÊÃÌÊÌÀmÃÊLÀiÕÝÊ\Êridiculement neutre.
Texte 1 Texte 2
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«ÌÊwÝi]ÊViʽ`µÕiÊ>Ê«ÀimÀiÊ« À>ÃiÊ\Ê °ÊÈ®]ʵÕÊÌÀ>`ÕÃiÌʽ>Û>VjiÊ`iÃÊÌÀ>««iÕÀð
sa lunette aux yeux, Briant porta ses regards 2.Ê>Ê«ÀimÀiÊ ÕÛÀi]ÊÌÌÕjiÊDeux hommes
dans la direction de l’estÊ°Ê£Ó®°ÊiÊÀiiÛjÊ`iÊ>Ê devant la mer, est une aquarelle sur papier,
µÕiÃÌÊ«ÀjVj`iÌiÊVwÀiÊViÊV Ý]ÊiÊÀ>- `iÊ >ë>ÀÊ >Û`Ê Ài`ÀV ]Ê `>Ì>ÌÊ `iÊ £nÎx°Ê
ÃÊ`iÊ>Ê«ÀjÃiViÊ`ÕÊ«ÃÃiÃÃv]ÊViÊ`>ÃÊ >Ê ÃiV`iÊ iÃÌÊ ÕiÊ ÕiÊ ÃÕÀÊ LÃÊ `½LiÀÌÊ
>Ê «ÀimÀiÊ « À>Ãi]Ê À>««ÀÌ>ÌÊ >Ê `iÃVÀ«ÌÊ iÀÃÌ>`Ì]ʵÕÊ>ÊÛjVÕÊ`iÊ£nÎäÊDÊ£äÓ]ÊiÌÊÌÌÕjiÊ
>ÕÊ«ÌÊ`iÊÛÕiÊ`ÕÊ«iÀÃ>}i]ÊLiÊÃÕÀÊ Le Lac Tahoe en hiver.
ÕiÊ >ÕÌiÕÀÊiÌÊV iÀV >ÌÊDÊÃiÊÀi«jÀiÀÊ`>ÃʽiÃ- 3. a.ʽ>µÕ>ÀiiÊÀi«ÀjÃiÌiÊÕÊLÀ`Ê`iÊiÀ]Ê>ÕÊ
«>ViÊ\Êjusqu’à l’extrême portée de sa vueÊ°Êή° ÃiÊVÕV >ÌÊÆʽ ÕiÊÃÕÀÊLÃ]ÊÕÊ«>ÞÃ>}iÊ`iÊ
>Ê ÃiV`iÊ `iÃVÀ«ÌÊ v>ÌÊ `jwiÀÊ ÃÕÃÊ ÃÊ >VÊ`iÊÌ>}iÊiÊ ÛiÀ°
ÞiÕÝÊ ÕiÊ ÃÕVViÃÃÊ `iÊ «>ÞÃ>}iÃ]Ê `jVÕÛiÀÌÃÊ ➙ L’œuvre d’Albert Bierstadt est vidéoprojeta-
>ÕÊwÊ`iÊ>Ê>ÀV iÊ`iÃÊÛÞ>}iÕÀðÊiÃÊÌ>ÌÃÊ ble et étudiée dans le classeur de transparents
`iÊÌi«ÃÊýÃVÀÛiÌÊ`>ÃÊÕiÊ`ÕÀjiÊLi>ÕVÕ«Ê et le DVD.
plus longue que dans le premier texte (sous b.Ê >ÃÊ >Ê «ÀimÀiÊ ÕÛÀi]Ê ½iÃÌjÊ iÃÌÊ
des blizzards d’été]Ê°Ê£ÊÆÊvers la fin de l’année, ÃÕ}}jÀjiÊ«>ÀÊ>Ê«Àv`iÕÀÊ`iÊV >«Ê\Ê>Ê«iÀÃ-
°ÊÈ®°ÊiÃÊV >}iiÌÃÊ`iÊiÕÝÊÃÌÊiÃÃiÌii- «iVÌÛiÊiÃÌÊÀi`ÕiÊ«>ÀÊÌÀÃÊiÃiLiÃÊ Àâ-
iÌÊ`µÕjÃÊ«>ÀÊ`iÃÊÛiÀLiÃÊ`iÊÕÛiiÌÊ\Ê Ì>ÕÝÊ\Ê>Ê}ÀmÛiÊ>ÛiVÊiÃÊ`iÕÝÊ iÃÊ`iÊ`ÃÊ>ÕÊ
156
«ÀiiÀÊ «>]Ê ÃÌÕjÃÊ >ÕÊ ViÌÀiÊ `iÊ >Ê «ÀimÀiÊ jÌVi>ÌÊ `iÊ ÕmÀi]Ê iÃÊ ÌiÌiÃÊ ÃÌÊ ÌÀmÃÊ
}iÊ `iÃÃjiÊ «>ÀÊ iÃÊ }>iÌÃÊ `iÊ >Ê «>}iÊ ÆÊ iÃÊ ÛÛiÃ°Ê iÃÊ VÕiÕÀÃÊ vÀ`iÃÊ `iÌÊ ÕiÊ `jiÊ
ÀV iÀÃÊiÊ«>ÀÌiÊiÀ}jÃÊiÌÊ>ÊiÀÊ>ÕÊÃiV`Ê `iÊ >Ê Ìi«jÀ>ÌÕÀiÊ µÕÊ Àm}iÊ `>ÃÊ ViÊ iÕ°Ê iÊ
«>ÊÆÊiÊÃiÊVÕV >ÌÊDʽ ÀâÊiÊ>ÀÀmÀi ÃiÊjV>ÀiÊ`ÀiVÌiiÌÊ>ÊÃVmiÊ\ÊÊiÃÌÊ ÀÃÊ
«>]Ê j}mÀiiÌÊ iÊ LµÕiÊ «>ÀÊ À>««ÀÌÊ >ÕÝÊ V >«]Ê iÊ >ÕÌÊ DÊ }>ÕV iÊ `iÊ ½>}i]Ê ViÊ
«iÀÃ>}iÃ]Ê iÌÊ VVÕ«>ÌÊ >ÛiVÊ iÕÝÊ iÊ ViÌÀiÊ ½`µÕiÊ ½LÀiÊ «ÀÌjiÊ `iÃÊ ÌÀVÃÊ `½>ÀLÀiÃ]Ê
`iʽ>}i°Ê½>µÕ>ÀiiÊiÃÌÊ>ÃÊ«>ÀÌ>}jiÊiÌÀiÊ >ÕÊ «ÀiiÀÊ «>°Ê Ê ÃiÊ `j}>}iÊ `iÊ ViÊ «>ÞÃ>}i]Ê
une partie inférieure qui représente la grève et V«mÌiiÌÊÛ`iÊ`iÊ«ÀjÃiViÊ Õ>i]ÊÕiÊ
>Ê iÀÊ iÌÊ >Ê «>ÀÌiÊ ÃÕ«jÀiÕÀiÊ VVÕ«jiÊ «>ÀÊ iÊ «ÀiÃÃÊ`iÊV>iÊiÌÊ`iÊvÀViÊÌÀ>µÕi]Ê`ÕiÊ
Vi]ʽ ÀâÊVÃÌÌÕ>ÌÊ>Ê}iÊj`>i°Ê iÃÊ >ÕÝÊVÕiÕÀÃÊvÀ>V iÃÊiÌÊDÊ>ÊiÌÌiÌjÊ`iÃÊ}iÃÊ
`iÕÝÊâiÃÊÃÌÊ`ÃÌVÌiÃÊ`ÕÊ«ÌÊ`iÊÛÕiÊ`iÃÊ ÃÕ}jiÊ«>ÀÊiÃÊiÕÝÊ`iÊÕmÀi°
VÕiÕÀÃÊ\ÊiÊViÊiÃÌÊÀ>}jÊÌ>`ÃʵÕiÊ>ÊÌiÀÀiÊ
et l’eau sont rendues par des teintes plus som-
LÀiÃ]ÊÀ]ÊLiÕ]ÊÛiÀÌ°
>ÃÊ >Ê ÃiV`iÊ ÕÛÀi]Ê Ê Ài>ÀµÕiÊ j}>i-
Pourquoi peindre et décrire
iÌÊ`vvjÀiÌÃÊ«>ÃʵÕÊÃÌÀÕVÌÕÀiÌÊ>Ê«iÀëiV- un paysage ?
ÌÛiÊ\Ê>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>]ÊiÊV iÊii}j]ÊLÀ`jÊ
Livre de l’élève, p. 232-233
`½ÕiÊ ÃÕV iÊ `½>ÀLÀiÊ ÀÌÊ ÆÊ >ÕÊ ÃiV`Ê «>]Ê
iÊ >V]Ê >ÛiV]Ê ÃÕÀÊ >Ê `ÀÌi]Ê ÕiÊ >}ÕiÊ `iÊ ÌiÀÀiÊ OBJECTIF
LÃjiÊÆÊiÊ>ÀÀmÀi«>]ÊiÃÊ >ÕÌiÃÊÌ>}iÃ]Ê ■ Comprendre la visée de la représentation
`ÌÊ iÃÊ ÃiÌÃÊ ÃiÊ `ÀiÃÃiÌÊ ÛiÀÃÊ iÊ Vi°Ê VÊ d’un paysage.
>ÕÃÃʽ>}iÊiÃÌÊ«>ÀÌ>}jiÊiÊ`iÕÝÊiÃiLiÃÊ
`ÃÌVÌÃ]ÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀÊiÊLÀ`ÊiÊ«ÕÃÊj}jÊ`ÕÊ ➜ LIRE ET OBSERVER
>VÊ\Ê`>ÃÊ>Ê«>ÀÌiÊvjÀiÕÀi]Ê>ÊÌiÀÀiÊiÌʽi>Õ]ÊiÌÊ 1. Extrait 1.Ê>ÊÛiÊ`iÊ+ÕÃ>ÊiÃÌÊÃÌÕjiÊiÌÀiÊ
dans la partie supérieure, les montagnes et le ÕÊ >VÊ `½i>ÕÊ `ÕViÊ iÌÊ ÕÊ >À}iÊ yiÕÛiÊ \Ê elle a
Vi°Ê ½ ÕÛÀiÊ iÌÊ >ÕÃÃÊ iÊ jÛ`iViÊ ÕiÊ }iÊ d’un côté un lac d’eau douce qui est très claire,
LµÕi]Ê «>ÀÌ>ÌÊ `ÕÊ LÀ`Ê vjÀiÕÀÊ }>ÕV iÊ `iÊ et de l’autre un énorme fleuveÊ°Ê{x®°Ê½À}>-
½>}i]Ê «ÕÀÊ Ài`ÀiÊ iÊ iÕÊ `ÀÌ°Ê iÌÌiÊ ÌjÊ`iÊ>ÊÛiÊÌiÌÊDÊ>ÊÕÌÌÕ`iÊ`iÊV>>ÕÝʵÕÊ
}iÊ VÃÌÌÕiÊ >Ê Ãj«>À>ÌÊ iÌÀiÊ >Ê ÌiÀÀiÊ iÌÊ >ÊÃiÌÊiÌÊ«iÀiÌÌiÌÊÕiÊVÀVÕ>ÌÊ>ÃjiÊ
½i>Õ°Ê iÊÛÌiÊiÊÀi}>À`ÊDÊ}iÀÊiÊ>VÊÛiÀÃÊ>Ê `>ÃÊ ÌÕÌiÃÊ ÃiÃÊ «>ÀÌiÃÊ \Ê L’on peut aller par
vÀkÌÊiÌÊiÃÊÌ>}iÃ]ÊiÊÃÕÛ>ÌÊiÊV i° toute la ville et par terre, et par ces cours d’eau
4. Couleurs et lumière sont essentielles dans la °Ê Ç®°Ê >Ê VÀVÕ>ÌÊ iÃÌÊ v>VÌjiÊ «>ÀÊ >Ê >À}iÕÀÊ
peinture de paysages. `iÃÊÀÕiÃÊiÌÊ`iÃÊVÕÀÃÊ`½i>ÕÊ\ les barques y peu-
>Ê ÕmÀiÊ iÃÌÊ iÊ ÃÕiÌÊ `iÊ >Ê «ÀimÀiÊ ÕÛÀiÊ \Ê vent passer à loisir, et les charrettes transporter
iÊÃiÊVÕV >Ì]Ê«>VjÊ«ÀiõÕiÊ>ÕÊViÌÀiÊ`ÕÊ les choses nécessaires aux habitants °Ên®°ÊiÃÊ
Ì>Li>Õ]Ê ÕiÊ DÊ >Ê vÃÊ iÊ ViÊ iÌÊ >Ê iÀÊ ÆÊ iÊ «ÌÃ]ÊÌÀmÃÊLÀiÕÝ]ÊVÃÌÀÕÌÃÊ«ÕÀÊ>Ê«Õ«>ÀÌÊ
À>ÞiiÌÊ `ÕÊ ÃiÊ ÛiÌÊ jV iÀÊ iÃÊ «i`ÃÊ iÊ«iÀÀi]ÊÃÌÊÃÕvwÃ>iÌÊ >ÕÌÃÊ«ÕÀÊ>ÃÃiÀÊ
`iÃÊ`iÕÝÊ iÃÊiÌÊVÃÌÌÕiÊ>Ê}iÊ`iÊvÕÌiÊ iÊ «>ÃÃ>}iÊ DÊ `iÊ }ÀÃÊ >ÛÀiÃÊ \Ê une grande et
`ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê -ÕÃÊ ½ivviÌÊ `iÊ >Ê ÕmÀi]Ê ½i>ÕÊ grosse nef peut aisément passer °Ê £££Ó®°Ê >Ê
iÃÌÊ «ÕÃÊ V>ÀiÊ µÕiÊ >Ê ÌiÀÀi]Ê ÀÃÊ `½>ÌÌiÌiÊ `ÕÊ ÛiÊ iÃÌÊ ÌÀmÃÊ «iÕ«jiÊ iÌÊ ÌÀmÃÊ ViÀX>ÌiÊ ÆÊ
À>ÞiiÌÊ \Ê iÃÊ `iÕÝÊ Ã ÕiÌÌiÃÊ DÊ VÌÀi iÃÊ «>ViÃÊ ÃÌÊ >ÃÃiâÊ Û>ÃÌiÃÊ «ÕÀÊ >VVÕiÀÊ iÃÊ
ÕÀÊiÌÊiÃÊÀV iÀÃÊiÌÊiÃÊ}>iÌÃÊ`iÊ>Ê«>}iʵÕÊ >ÀV jÃÊ\ Il y a des places carrées où l’on tient
`iiÕÀiÌÊ`>ÃʽLÀiÊÃÌÊ`jDÊiÛi««jÃÊ les marchés et qui […] sont nécessairement très
`iÊ >Ê ÀViÕÀÊ `iÊ >Ê ÕÌ°Ê ½ivviÌÊ Ã«iVÌ>VÕ>ÀiÊ vastes et spacieusesÊ°ÊÓÊDÊ{®°
iÃÌÊ>VViÌÕjÊ«>ÀÊ>Ê«ÀjÃiViÊ`iÃÊ`iÕÝÊ iÃÊ 2. Extrait 2. a.Ê iÊ iÕÊ `jVÀÌÊ iÃÌÊ >Ê Ã>Û>iÊ
µÕÊVÌi«iÌʽ>ÃÌÀiÊÃ>Ài° >vÀV>i]Ê >ÕÊ «i`Ê `ÕÊ KilimandjaroÊ °Ê Ç®]Ê µÕiÊ
Le Lac Tahoe en hiver utilise différentes nuan- iÊ>ÀÀ>ÌiÕÀÊLÃiÀÛiÊ`i«ÕÃÊÃ> hutteʰʣή°ÊiÊ
ViÃÊ`iÊLiÕÊ«ÕÀÊiÊ>VÊiÌÊiÊVi]Ê`iÊÛiÀÌÊ«ÕÀÊ iÌÊ`jVÀÌÊiÃÌÊViÕÊÙÊl’aube tropicale (l. 2)
>ÊÛj}jÌ>Ì]ÊiÌÊ`iÊL>VÊ«ÕÀÊiÊÃÊii}j]Ê laisse place à l’auroreÊ°Ê{®]ÊV½iÃÌD`ÀiÊ>ÕÊiÛiÀÊ
iÃÊ Ì>}iÃÊ iÌÊ iÃÊ Õ>}iÃ°Ê ½iÃiLiÊ iÃÌÊ du soleil.
Champ lexical de la lumière Champ lexical des couleurs Champ lexical des bruits
>ÊV«>À>ÃÊpareilles à une poudre de dia- Ã>Ài]Ê ÃÌÞÃj]Ê iÌÊ V iÀV iÊ DÊ «À`ÕÀiÊ ÕiÊ
mantÊ°Ê£ä®ÊiÌÊiÊjÛ`iViÊ>ÊÕÃÌjÊ`iÃÊ «ÀiÃÃÊ `iÊ Ã>ÌÕÀ>ÌÊ «ÕÌÌÊ µÕiÊ `½iÝ>VÌ-
«>ÀÌVÕiÃÊ`iÊLÀÕ>À`]ÊjV>ÀjiÃÊ«>ÀÊiÃÊÀ>ÞÃÊ tude de la représentation.
du soleil levant. 4. a.Ê iÊ «>ÞÃ>}iÊ «iÌÊ «>ÀÊ iÊ Õ>iÀÊ ,ÕÃ-
c.Ê >Ê jÌ>« ÀiÊ w>iÊ ÌÀiÊ la terreÊ °Ê £n®Ê Ãi>ÕÊÃiÊV>À>VÌjÀÃiÊ«>ÀÊÃ>ÊÛj}jÌ>ÌÊÕÝÕÀ>ÌiÊ
ViÊÕÊthéâtre, dont le rideau se lève pour iÌÊ>Ê«ÀjÃiViÊ`½ÕÊ>VÊÕÊ`½ÕÊjÌ>}]ÊiÌÕÀjÊ
>ÃÃiÀÊ«>ViÊ>ÕÊÃi°ÊiÊÕÀÊiÃÌÊ>ÃÊ>ÃÃjÊ `½ÕiÊvÀkÌÊ`iÃi]Ê`>ÃÊiʵÕ>ÀÌÊvjÀiÕÀÊ}>Õ-
DÊÕÊëiVÌ>ViÊvviÀÌÊ>ÕÝÊÞiÕÝÊ`ÕÊÛÞ>}iÕÀ°ÊiÊ V iÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê >Ê `iÃÌjÊ iÌÊ ½jV>ÌÊ `iÊ ViÌÌiÊ
«>ÞÃ>}iÊiÃÌÊiV >ÌiÕÀÊiÌÊÃÕÃVÌiʽ>`À>Ì]Ê Ûj}jÌ>ÌÊ «iÕÛiÌÊ v>ÀiÊ «iÃiÀÊ DÊ ÕiÊ vÀkÌÊ
½jiÀÛiiiÌÊ`ÕÊ>ÀÀ>ÌiÕÀ°ÊiÊëiVÌ>ViÊ`ÕÊ ÛiÀ}i]ÊÌÀ«V>i°
iÛiÀÊ`ÕÊÕÀÊ>««>À>ÌÊ>ÃÊViÊÕiÊ ÕÛÀiÊ b.Ê >Ê ÃÕÀViÊ `iÊ ÕmÀiÊ iÃÌÊ «>VjiÊ iÊ >ÕÌÊ DÊ
d’art. }>ÕV iÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊ\Ê>ÊÕiÊ`vvÕÃiÊÃiÃÊÀ>ÞÃÊ
3. a.ʽ>}iÊ£ÊiÃÌÊ>ÊÀi«À`ÕVÌÊ`½ÕiÊiÕ- ÃÕÀÊ iÊ Vi]Ê >Ê vÀkÌÊ iÊ >ÀÀmÀi«>]Ê iÊ >VÊ `ÌÊ
ÕÀiÊ `ÕÊ >ÌÀiÊ `½ }iÀÌ]Ê ÌÌÕjiÊ La Cité iiÊ`iÃÃiÊiÊLÀ`Ê>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>]Ê«ÕÃÊÛiÌÊ
de Hangzhou en Chine, qui illustre l’édition du ÕiÀÊ iÃÊ >ÕÌiÃÊ iÀLiÃÊ >ÕÊ «ÀiiÀÊ «>Ê DÊ
Devisement du mondeÊ `iÊ >ÀVÊ *]Ê «>ÀÕiÊ `ÀÌiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê >Ê ÕmÀiÊ ÌÀ>ÛiÀÃiÊ >ÃÊ iÊ
ÛiÀÃÊ£{£ä£{£Ó°Ê ½iÃÌÊ`iÊViÌÊÕÛÀ>}i]Ê`>Ì>ÌÊ`iÊ Ì>Li>Õ]Ê`iÊ >ÕÌÊiÊL>ÃÊiÌÊ`iÊ}>ÕV iÊDÊ`ÀÌi]Ê
£Ón]ʵսiÃÌÊÌÀjÊiÊÌiÝÌiÊÊ>ÊÛiÊ`iÊ+ÕÃ>Ê°Ê iÌÊ VÃÌÌÕiÊ ½ÕiÊ `iÃÊ }iÃÊ `iÊ vÀViÊ `iÊ >Ê
½>}iÊ ÓÊ iÃÌÊ >Ê Ài«À`ÕVÌÊ `ÕÊ Ì>Li>ÕÊ `iÊ ÃÌÀÕVÌÕÀiÊ`ÕÊÌ>Li>Õ°
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau, inti- >Ê VÕiÕÀÊ `>ÌiÊ iÃÌÊ iÊ ÛiÀÌ]Ê `jVjÊ iÊ
tulé La Charmeuse de serpents°Ê iÌÌiÊ ÕÛÀiÊ `½wiÃÊ Õ>ViÃÊ `ÕÊ ÛiÀÌÊ «@iÊ `iÊ ½i>ÕÊ iÌÊ `ÕÊ
`iÊ£äÇÊiÃÌÊÕiÊ ÕiÊÃÕÀÊÌi° ViÊjV>ÀjÃÊ«>ÀÊ>ÊÕi]ÊiÊ«>ÃÃ>ÌÊ«>ÀÊiÊÛiÀÌÊ
➙ L’œuvre du Douanier Rousseau est vidéopro- V>ÀÊ`ÕÊviÕ>}iÊÃÌÕjÊÕÃÌiÊ`iÀÀmÀiÊiÃÊ >ÕÌiÃÊ
jetable et étudiée dans le classeur de transpa- iÀLiÃÊ`ÕÊ«ÀiiÀÊ«>]ÊÕõս>ÕÊÛiÀÌÊvVjÊÕÌ-
rents et le DVD. ÃjÊ>ÕÃÃÊLiÊ«ÕÀÊiÊ«iÀÃ>}iÊ>ÕÊ«ÀiiÀÊ
b.Ê iÊ }À>`Ê LÀiÊ `iÊ >ÃÃÊ w}ÕÀ>ÌÊ ÃÕÀÊ «>ʵÕiÊ«ÕÀÊ>ÊvÀkÌÊDʽ>ÀÀmÀi«>ÊÃÕÀÊ>Ê}>Õ-
½>}iÊ iÃÌÊ V>À>VÌjÀÃ̵ÕiÊ `½ÕiÊ }À>`iÊ Ûi°Ê V iÊ`ÕÊÌ>Li>Õ°Ê-iÕiÃÊiÃÊ}iÃÊ>ÕiÊ«@iÊ`iÃÊ
"Ê `ÃÌ}ÕiÊ j}>iiÌÊ `iÊ ÕÌ«iÃÊ V>>ÕÝ]Ê iÀLiÃÊ`ÕÊ«ÀiiÀÊ«>ÊiÌÊiÃÊ>iÃÊÀ>}iÊ`iÊ
par-dessus lesquels passent des ponts reliant ½Ãi>Õ]ÊiÊL>ÃÊDÊ}>ÕV iÊ`ÕÊÌ>Li>Õ]Ê>««ÀÌiÌÊ
iÃÊ ÀÕiÃÊ iÌÊ iÃÊ >ÃÃÊ \Ê >Ê ÛiÊ iÃÌÊ VÃÌÀÕÌiÊ ÕiÊÌiÊÛÛiÊ`>ÃÊÕÊÌ>Li>ÕʵÕÊ`iÊÕiÊ
ÃÕÀÊ ½i>Õ°Ê iÃÊ ÌiÌiÃÊ «>ÃÌiÊ `iÃÊ >ÃÃÊ ÃÌÊ «ÀiÃÃÊ jÌÕvv>Ìi]Ê >}ÀjÊ >Ê «ÀjÃiViÊ `iÊ
Ài >ÕÃÃjiÃÊ«>ÀÊiÃÊVÕiÕÀÃÊ«ÕÃÊÛÛiÃÊÕÌÃjiÃÊ l’eau.
«ÕÀÊ iÃÊ ÌÌÃ]Ê ÀÕ}iÃ]Ê LiÕÃ]Ê >ÕiÃ]Ê }ÀÃÊ ÆÊ iÃÊ c.ÊiÊÌ>Li>ÕÊ«À`ÕÌÊÕiÊ«ÀiÃÃÊjÌÀ>}i]Ê
ÛiÃÊ`iÃÊ«ÌÃÊÃÌÊ«iÌiÃÊiÊ>ÕiÊVÀi]Êv>- Ì>ÌÊ«>ÀÊiÃÊVÕiÕÀÃʵÕiÊ«>ÀÊiÊÃÕiÌÊ\Ê>ÊV >À-
sant ressortir le tissu serré du réseau des rues iÕÃiÊ `iÊ ÃiÀ«iÌÃÊ ÃiLiÊ ÃiÊ v`ÀiÊ `>ÃÊ >Ê
iÌÊ `iÃÊ V>>ÕÝ°Ê iÊ `iÃÃÊ }ÀiÊ >Ê «iÀëiV- végétation et faire partie du paysage. Cet uni-
ÌÛiÊ\ÊiÃÊ>ÃÃÊDʽ>ÀÀmÀi«>ÊÃÌÊ`iÊkiÊ ÛiÀÃÊ >««>À>ÌÊ ViÊ >jwµÕi]Ê Ì>ÌÊ «>ÀÊ >Ê
Ì>iÊ µÕiÊ ViiÃÊ `ÕÊ «ÀiiÀÊ «>Ê ÆÊ iÊ ÌÀ>ÌÊ iÃÌÊ «ÀjÃiViÊ`iÃÊÃiÀ«iÌÃʵÕiÊ«>ÀÊ>Ê`iÃÌjÊ`iÊ>Ê
v`ÕÊ `>ÃÊ >Ê VÕiÕÀ]Ê `½ÕiÊ ÌiV µÕiÊ >ÃÃiâÊ vÀkÌʵÕÊ«ÕÀÀ>ÌÊ>LÀÌiÀÊiÊ`>}iÀð
158
13!Mb!qptjf!eft!tfotbujpot
Livre de l’élève, p. 234 à 257
160
➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES
Entrez dans l’univers iÊ`iÃÃÊ`iÊ-iÊÀi«ÀjÃiÌiÊÕiÊvjiÊ>Ê`iÊ
>iîÊiÊÌÀ>Ê`iÊ`>ÃiÀÊ>ÛiVÊÕiÊV}>i°ÊÕÊ
de la poésie ! «ÀiiÀÊ«>]ÊDÊ}>ÕV i]ÊÊÛÌÊi>Ê VÌi>ÕÊ
iÊjÛÀiÀÊiÌ]ÊDÊ`ÀÌi]ÊÕÊ«mÌiÊ"À« ji®Ê>ÛiVÊ
Livre de l’élève, p. 234-235
sa lyre et sa couronne de laurier.
➜ LIRE LE POÈME 4.Ê"Ê«>ÀÌÀ>Ê`iÃÊÀj«ÃiÃÊiÌÊ`iÃÊÀi«ÀjÃiÌ>-
1. a.Ê ÀÃÊ6>Ê>ÃÃViÊiÝ«VÌiiÌÊ>Ê«jÃiÊ tions des élèves.
à la musique (Et n’écrit qu’en musique) ; l’art de
la peinture est également suggéré par la men-
tion des couleurs (Des rouges ou des verts)°Ê>Ê
«jÃiÊý>`ÀiÃÃiÊiÃÃiÌiiiÌÊDʽÕi]Ê>ÃÊ
La palette du poète
>ÕÃÃÊDÊ>ÊÛÕi]ÊDÊÌÀ>ÛiÀÃÊiÃÊÛÃÃʵսiiÊ`iÊ
à imaginer. Raymond Queneau, « Apprendre à voir »
b.Ê iÊ «miÊ ÃiÊ ÌiÀiÊ «>ÀÊ iÊ ÌÊ magnifi- Livre de l’élève, p. 238
ques : la poésie est beauté. Par le langage poé-
̵Õi]ÊiÊ«mÌiÊÌÀ>ÃvÀiÊ>ÊÀj>ÌjÊiÊ>ÌmÀiÊ OBJECTIFS
précieuse ; on peut effectuer un rapproche- ■ Découvrir une forme poétique libre.
iÌÊ>ÛiVÊiÊÛiÀÃÊ`iÊ >ÀiÃÊ >Õ`i>ÀiÊiÝÌÀ>ÌÊ ■ Analyser le lexique des couleurs.
des Fleurs du Mal :
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. ➜ PRÉPARER LA LECTURE
qÊ ÃÊ `iÊ VÕiÕÀÊ ÃiÊ ÀjvjÀ>ÌÊ DÊ ÕÊ Ûj}jÌ>Ê \Ê
➜ OBSERVER LES IMAGES ÀÃi]Ê>ÕiÊVÌÀ]Ê>LÀVÌ]ÊÀ>}i]Ê>ÀÀ]ÊÛiÀÌÊ
2.ÊiÃÊ ÕÛÀiÃÊÀi«À`ÕÌiÃÊÃÌÊ\ >>`i]ÊÛiÀÌÊÕÃÃi]ÊÌiÕ]ÊLiÕÊ>Û>`i]Ê>V>-
qÊÕiÊiVÀiÊÃÕÀÊ«>«iÀÊ`iÊi>Ê VÌi>ÕÊ£nn Õ]Ê>ÕLiÀ}i]ÊvÕV Ã>]Ê>Ã]ÊjLmi]ÊiÌV°
£ÈήÊÆ qÊ ÃÊ `iÊ VÕiÕÀÊ ÃiÊ ÀjvjÀ>ÌÊ DÊ ÕÊ jÀ>Ê \Ê
qÊ ÕiÊ ÕiÊ ÃÕÀÊ ÌiÊ `iÊ >ÕÀViÊ `iÊ 6>VÊ >À}iÌ]Ê ÌÕÀµÕÃi]Ê ÛiÀÌÊ jiÀ>Õ`i]Ê LÀâi]Ê
£nÇÈ£xn®ÊÆ VÕÛÀi]Ê LÀµÕi]Ê }Ài>Ì]Ê Ã>Li]Ê >Ì À>VÌi]Ê LiÕÊ
qÊ ÕiÊ }Õ>V iÊ ÃÕÀÊ «>«iÀÊ `iÊ £{Î]Ê `iÊ >ÀVÊ >À`Ãi]ÊiÌV°
>}>Ê£nnÇ£nx®ÊÆ qÊ ÃÊ`iÊVÕiÕÀÊÃiÊÀjvjÀ>ÌÊDÊÕÊ>>Ê\Ê}ÀÃÊ
qÊ ÕÊ VÀ>Þ]Ê iVÀiÊ iÌÊ >µÕ>ÀiiÊ ÃÕÀÊ «>«iÀÊ `iÊ ÃÕÀÃ]Ê LiÕÊ V>>À`]Ê v>ÕÛi]Ê «ÕViÊ LÀÕÊ ÀÕÝ®]Ê
££{]Ê`iÊ-iÊ£nÈΣÎ{®° ÛiÀÌÊ«iÀÀµÕiÌ]ÊÌ>Õ«i]ÊiÌV°
"Ê«iÕÌÊÃÌÕiÀÊiÃʵÕ>ÌÀiÊ>ÕÌiÕÀÃÊ>ÕÊÝÝeÊÃmVi]Ê
bien qu’à cheval sur deux siècles. ➜ COMPRENDRE LE POÈME
3.Ê iÊ `iÃÃÊ `iÊ i>Ê VÌi>ÕÊ Ài«ÀjÃiÌiÊ iÊ 1.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ ÕÊ «miÊ V>ÀÊ Ê iÃÌÊ VÃÌÌÕjÊ
ÛÃ>}iÊ `ÕÊ «mÌiÊ "À« ji]Ê `ÌÊ iÃÊ VÌÕÀÃÊ `iÊÛiÀðÊ"ÊÀiV>ÌÊiÃÊÛiÀÃÊÃÕÀÊiÊ«>ÊÛÃÕiÊ
ÃÌÊvÀjÃÊ«>ÀÊÕiÊÞÀi]ʵÕÊjÌ>ÌʽÃÌÀÕiÌÊ par le fait qu’ils sont marqués par un passage
de musique du poète et à l’origine de la poésie systématique à la ligne.
lyrique. iÃÊmÌÀiÃÊiÊÃÌÊ«>ÃÊÀj}ÕiÀÃÊ\
iÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ>ÕÀViÊ`iÊ6>VÊÀi«ÀjÃiÌiÊ le / tronc / des / ar/bres / bleu / le /
ÕÊ iÊDÊ`ÀÌi®]ÊiÊ«mÌiÊÕ>ÕiÊ«- Ê£Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ
>Ài]ÊiÊÌÀ>Ê`iÊÃiÊ«ÀiiÀÊÃÕÀÊiÃÊÀÛiÃÊ`iÊ [feuil/la/g(e) o/cr(e) ou / brun
Ê nÊ Ê £äÊ ££Ê £Ó
>Ê-ii°ÊiÊ«>ÞÃ>}iÊiÃÌÊVÀjÊiÌÊÛiÀ`Þ>ÌÊ\Ê
yiÕÛiÊ LiÕ]Ê ÛiÀ`ÕÀi]Ê yiÕÀÃ]Ê «iÌÌiÊ >ÃÊ >ÕÊ les / a/gneaux / verts / les/ chè/vres / jau/nes /
toit rouge. Ê£Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ nÊ
iÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ>ÀVÊ >}>ÊÕÃÊÌÀ`ÕÌÊ`>ÃÊ [et / les /va/ches / ar/gen/tées
½ÕÛiÀÃÊ `ÕÊ ÀkÛiÊ \Ê >ÕÊ «ÀiiÀÊ «>]Ê ÕÊ ÕÃ- Ê £äÊ ££Ê £ÓÊ £ÎÊ £{Ê £xÊ £È
ViÊÕiÊ`iÊ>Ê}ÕÌ>Ài°ÊÕÊViÌÀi]ÊÕÊ}ÀÃÊVµÊ ʽÞÊ>Ê«>ÃÊ`iÊ>ÕÃVÕiÊiÊ`jLÕÌÊ`iÊÛiÀÃÊÃ>ÕvÊ
rouge navigue dans l’espace ; il est chevauché iÊ«ÀiiÀ®]ÊÊ`iÊÀiÃ]ÊÊ`iÊÃ}iÃÊ`iÊ«V-
«>ÀÊÕiÊviiʵÕÊÌiÌÊÕÊLÕµÕiÌÊ`iÊyiÕÀÃÊ ÌÕ>Ì°ÊiÊ«miÊiÃÌÊ`VÊjVÀÌÊiÊÛiÀÃÊLÀið
et porte un enfant et par un homme qui joue 2. a.ÊiÊ«>ÞÃ>}iÊ`jVÀÌÊiÃÌÊÕÊ«>ÞÃ>}iÊ`iÊ>ÊV>-
`ÕÊ Ì>LÕÀ°Ê Ê ½>ÀÀmÀi«>]Ê >Ê ÕiÊ DÊ `ÀÌi®Ê pagne française ; il se compose des éléments
illumine la scène. suivants : champs de blés]Ê prés (v. 1) ; arbres
162
comme les oiseaux]ÊiÌÊGeorges l’appelleÊÛ°Êx®°Ê iÃÊ>ÌjÀ>ÌÃÊjÛµÕiÌÊ`iÃÊLÀÕÌðÊÃ]Ê>ÕÊ
Différents corps de métiers se manifestent : la ÛiÀÃÊ {]Ê ½>ÌjÀ>ÌÊ iÊ QâRÊ ÌiÊ iÊ V >ÌÊ `iÃÊ
truelle qui racleÊ Û°Ê xÈ®Ê iÃÌÊ ViiÊ `½ÕÊ >XÊ ÆÊ oiseaux : Les oiseaux gazouillentÊ ÆÊ >ÕÝÊ ÛiÀÃÊ Ê
le grincement d’une faux (v. 7) indique l’activité iÌÊ £ä]Ê Ê «iÕÌÊ ÌiÀÊ ½>ÌjÀ>ÌÊ iÊ QR]Ê µÕÊ
d’un ouvrier agricole ; les couvreurs qui mar- fait songer au martèlement de la musique ou
chent sur la maisonÊÛ°Ên®ÊvÌÊ`iÃÊLÀÕÌÃÊ`iÊ«>ÃÊÆÊ `iÃÊ>V iÃÊiÌÊViiÊiÊQvR]ʵÕÊjÛµÕiÊiÊÃv-
les vacarmes de marteaux lointains dans une yiiÌÊ\ÊSifflement des machines chauffées. /
forgeÊ Û°Ê £{®Ê `µÕiÌÊ iÊ ÌÀ>Û>Ê `ÕÊ vÀ}iÀ°Ê Musique militaire arrivant par bouffées.
w]ÊV½iÃÌʽ>VÌÛÌjÊ`ÕÊ«ÀÌʵÕÊiÃÌÊjÛµÕjiÊ\Ê iÃÊ>ÃÃ>ViÃÊiÊQÕRÊiÌÊiÊQ>RÊ>ÕÝÊÛiÀÃÊ£äÊDÊ
Sifflement des machines chaufféesÊÛ°Ê®ÊÆÊmusi- £ÓÊÀi`iÌÊ>ÊVvÕÃÊ`iÃÊLÀÕÌÃÊ`>ÃÊiÊ«ÀÌÊ\Ê
que militaireÊÛ°Ê£ä®ÊÆ Brouhaha sur le quai. Voix arrivant par bouffées. / Brouhaha sur le quai.
françaises (v. 11) ; haleter un steamerÊÛ°Ê£x®° Voix françaises. Merci. / Bonjour. Adieu. Sans
b.ÊiÊ«mÌiÊ«iÀXÌ]Ê`>ÃÊÕÊ`iÃi]ÊiÃÊ doute il est tard, car voici. iÊÃÊQRÊ`iÊvoix et
voix des baigneursÊÛ°ÊήÊiÌÊÀiÃÌÌÕiÊiÕÀÃÊ«>ÀiÃÊ voici iÃÌÊ«ÀV iÊ`iÃÊÃÃÊQÕRÊiÌÊQ>RÊÆÊ`iÊ«ÕÃ]ÊiÊ
au style direct : Plus près ! plus loin ! non, par nom brouhaha est créé à partir d’une onomato-
ici ! / Non, par là !ÊÛ°ÊÎ{®°ÊÊ`ÃÌ}ÕiÊiÃÊÛÝÊ`iÊ pée évoquant des sons mêlés et indistincts.
ses petits-enfants : JeanneÊ µÕÊ }>âÕiÊ Û°Ê {®Ê
et Georges qui l’appelleÊÛ°Êx®°ÊÊiÌi`Êj}>i-
ment les voix des voyageurs ou touristes sur le
µÕ>]Ê`ÌÊViÀÌ>ÃÊÃÌÊvÀ>X>ÃÊ\ÊBrouhaha sur
Le parfum des souvenirs
le quai. Voix françaises (v. 11) ; et il rapporte des
bribes de leur conversation : Merci. / Bonjour. Arthur Rimbaud, « Le Buffet »
Adieu. Û°Ê£££Ó®° Livre de l’élève, p. 240-241
4.ÊiÊ«mÌiÊVÀjiÊÕÊÕÛiÀÃÊÃÀiÊ«>ÀÊ«iÌÌiÃÊ
ÌÕV iðÊÃ]ÊÊÕÌÃiÊ`iÃÊ« À>ÃiÃÊVÕÀÌiÃÊÊ OBJECTIFS
verbales pour évoquer les cris des baigneurs : ■Ê jVÕÛÀÀÊ ÕiÊ vÀiÊ «j̵ÕiÊ wÝiÊ \Ê iÊ Ã-
Plus près ! plus loin ! non, par ici ! / Non, par net.
là !ÊÛ°ÊÎ{®ÊÆÊÕÊLiÊiÃÊVÛiÀÃ>ÌÃÊ`iÃÊÛÞ>- ■ Analyser l’expression des sensations olfacti-
geurs sur le quai : Merci. / Bonjour. Adieu. ves.
Û°Ê£££Ó®°
iÊÀÞÌ iÊ`iÊViÃÊÛiÀÃÊiÃÌÊÀ>«`iÊiÌÊ iÕÀÌj]ÊV>ÀÊ PRÉPARER LA LECTURE
½>iÝ>`ÀÊ ÛiÀÃÊ `iÊ £ÓÊ «i`Ã®Ê ÀiXÌÊ `iÊ -
1.Ê"Ê«>ÀÌÀ>Ê`iÃÊiÝ«jÀiViÃÊ`iÃÊjmÛið
LÀiÕÃiÃÊVÕ«iÃ]ʵÕÊiÊÃÌÊ«>ÃÊV>ÃõÕiÃÊ\
2.Ê1iÊ>ÌÕÀiÊÀÌiÊiÊ«iÌÕÀiÊiÃÌÊÕiÊÀi«Àj-
ÀÃÊÉÊ`iÃÊÉÊL>É}iÕÀðÊÉÉÊ*ÕÃÊÉÊ«ÀmÃÊtÊÉÉÊ
Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÃiÌ>ÌÊ`½LiÌÃÊ>jÃÊvÀÕÌÃ]ÊyiÕÀÃ]ÊÛ>Ã-
Q«ÕÃÊÉÊÊtÊÉÉÊ]ÊÉÉÊ«>ÉÀÊÉVÊtÊÛ°Êή Ãii]Ê ÛÀiÃ]Ê ÃÌÀÕiÌÃÊ `iÊ ÕõÕi]Ê iÌV°®°Ê >Ê
Ê ÇÊ nÊ Ê £äÊ ££Ê£Ó nature morte s’est développée surtout au XVIIe
ÀÞÌ iÊ\Ê{ÊÉÊÓÊÉÊÓÊÉÊ£ÊÉÊή ÃmVi]Ê `>ÃÊ iÃÊ jViÃÊ `ÕÊ À`Ê >`ÀiÃÊ iÌÊ
Hollande).
]ÊÉÉÊ«>ÀÊÉÊDÊtÊÉÉÊiÃÊÉÊÉÃi>ÕÝÊÉÊ}>ÉâÕÉiÌ°ÊÉÉÊ 6VʵÕiµÕiÃÊÃÌiÃÊÌiÀiÌÊÌjÀiÃÃ>ÌÃÊ\
Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ nÊ UÊ iÊ ÃÌiÊ `ÕÊ ÕÛÀiÊ «À«ÃiÊ ÕÊ «>ÀVÕÀÃÊ `iÊ
Qi>Éi®Ê>ÕÃÉðÊÛ°Ê{® ÛÃÌiÊÃÕÀÊ>Ê>ÌÕÀiÊÀÌiÊ`>ÃʽjViÊ`ÕÊ À`Ê\Ê
Ê £äÊ ££Ê £Ó www.louvre.fr ;
ÀÞÌ iÊ\Ê£ÊÉÊÓÊÉÊÈÊÉÊή UÊ iÊ ÃÌiÊ ÃiVÕ>Ê «ÀjÃiÌiÊ `iÃÊ Ài«À`ÕVÌÃÊ
de natures mortes au XVIIeÊ ÃmVi]Ê VÃiÀÛjiÃÊ
ÀÕÉ >É >ÊÉÊÃÕÀÊÉÊiÊÉʵÕ>°ÊÉÉÊ6ÝÊÉÊvÀ>ÉX>ÉÃiðÊÉÉ >ÕÊÕÃjiÊ`ÕÊÕÛÀiÊ\Êwww.insecula.com/salle/
Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ nÊ Ê £ä -ä£ÇnÓ° Ì ;
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htm.
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Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ n ➜ COMPRENDRE LE POÈME
QÌ>À`]ÊÉÉÊV>ÀÊÉÊÛÉVÊÛ°Ê£Ó® 1.ÊiÊ«miÊV«ÀÌiʵÕ>ÌÀiÊÃÌÀ« iÃÊ\Ê`iÕÝÊ
Ê Ê £äÊ ££Ê£Ó quatrains (quatre vers par strophe) suivis de
ÀÞÌ iÊ\ÊÓÊÉÊÓÊÉÊxÊÉÊή deux tercets (trois vers par strophe).
164
½ÌjÊ«ÃÃm`iÊÕÊlogisÊÛ°ÊÓ®ÊÆʵÕ>ÌÊDʽÛiÀ]ÊiÊ
PRÉPARER LA LECTURE
«mÌiʽÌiÀ«iiÊ>ÕÊÛiÀÃÊ£ÓÊiÌÊý>`ÀiÃÃiÊDÊÕÊDÊ
>ÀiÃÊ`½"Àj>ÃÊiÃÌÊiÊwÃÊ`iÊÕÃÊ`iÊÀ>Vi]Ê la deuxième personne : Allez-vous-en (v. 11).
`ÕVÊ`½"Àj>ÃÊiÌÊvÀmÀiÊ`ÕÊÀÊ`iÊÀ>ViÊ >ÀiÃÊ b.Ê ½ÌjÊ iÃÌÊ «iÀÃwjÊ ÃÕÃÊ iÃÊ ÌÀ>ÌÃÊ `½ÕÊ
6°Ê-Êiv>ViÊiÃÌÊ>ÀµÕjiÊ«>ÀÊiÃÊÀÛ>ÌjÃʵÕÊ prince qui possède un logis richement décoré
««ÃiÌÊÃÊ«mÀiÊ>ÕÊ`ÕVÊ`iÊ ÕÀ}}iÊiÌʵÕÊ de tapis ; ce seigneur a des domestiques à son
sont à l’origine de la lutte entre les Armagnacs ÃiÀÛVi]Êles fourriersÊÛ°Ê£®]Ê`ÌÊ>ÊvVÌÊiÃÌÊ
iÌÊiÃÊ ÕÀ}Õ}ð `iÊ«Àj«>ÀiÀÊÃÊV @Ìi>ÕÊ>Û>ÌÊÃ>ÊÛiÕiÊ\ÊPour
>ÀiÃÊ`½"Àj>ÃÊiÃÌÊLiÃÃjÊ«i`>ÌÊ>ÊL>Ì>iÊ aménager son logisÊÛ°ÊÓ®°
`½âVÕÀÌ]Ê iÊ £{£x]Ê >ÕÊ VÕÀÃÊ `iÊ >µÕiiÊ iÃÊ ½ÛiÀÊiÃÌÊ«iÀÃwjÊÃÕÃÊiÃÊÌÀ>ÌÃÊ`½ÕÊ«iÀ-
À>X>ÃÊ ÌÊ jÌjÊ Û>VÕÃÊ «>ÀÊ iÃÊ }>Ã°Ê Ê iÃÌÊ sonnage déplaisant qui engendre l’ennuiÊÛ°Ê®]Ê
V>«ÌÕÀj]Ê«ÕÃÊiÛÞjÊiÊ}iÌiÀÀi]ÊÙÊÊÀiÃÌiÊ ÕÊÛÌjÊ`jÃÀ>Li]Ê`ÌÊÊÛiÕÌÊÃiÊ`jL>ÀÀ>Ã-
«ÀÃiÀÊ ÕõսiÊ £{{£°Ê ÕÀ>ÌÊ ÌÕÌiÃÊ ViÃÊ ser au plus vite : Allez-vous-en, prenez le large, /
>jiÃ]ÊÊý>`iÊDÊ>Ê«jÃiÊiÌÊjVÀÌÊ>ÊVjm- Hiver, sans vous attarder plus Û°Ê£££Ó®°
bre ballade de Douvres (En regardant vers le
pays de France)°ÊÊÀiÌÀiÊiÊÃ>ÊVÕÀÊ`iÊ Ã]ÊÙÊ ➜ HISTOIRE DES ARTS
ÊÌiÀiÊÃ>ÊÛiÊiÌÊjVÀÌÊ`iÊLÀiÕÝÊÀ`i>ÕÝ]Ê 5.ʽ>}iÊiÃÌÊÕiÊiÕÕÀiÊ`ÕÊÞiÊ}iÊ
ballades et chansons. £{ÇÓ£{Çή°
6. a.Ê>ÊÃVmiÊÃiÊ`jÀÕiÊ`>ÃÊ>ÊV>«>}i]ÊDÊ
➜ COMPRENDRE LE POÈME >ÊLiiÊÃ>ÃÊwÊ`ÕÊ«ÀÌi«Ã]ÊjÌj®Ê\ÊÃÕÃÊÕÊ
1. a.ÊiÊ«miÊÃiÊV«ÃiÊ`iÊÌÀÃÊÃÌÀ« iÃÊ\Ê Li>ÕÊ ViÊ LiÕ]Ê Ê ÛÌÊ `iÃÊ «ÀjÃÊ iÌÊ `iÃÊ >ÀLÀiÃÊ
iÃÊ`iÕÝÊ«ÀimÀiÃÊÃÌÊ`iÃʵÕ>ÌÀ>Ã]Ê>ÊÌÀ- ÛiÀ`Þ>ÌÃÊ >ÕÊ «ÀiiÀÊ «>Ê iÌÊ ÕÊ V @Ìi>Õ]Ê >ÕÊ
sième un quintil (strophe de cinq vers). ]ÊÃÕÀÊÕiÊVi°
b.ÊiÃÊÉÊvÕÀÉÀiÀÃÊÉÊ`½ÉÌjÊÉÊÃÌÊÉÊÛiÉÕà b. Deux bergers sont représentés au premier
Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ n
«>Ê\ÊViÕÊ`iÊ}>ÕV iÊiÃÌÊ`iLÕÌ]ÊÕÊL@ÌÊDÊ
iÊ mÌÀiÊ ÕÌÃjÊ iÃÌÊ ½VÌÃÞ>LiÊ ÛiÀÃÊ `iÊ ÕÌÊ
la main ; il tient son chien en laisse et s’adresse
syllabes).
DÊ ½>ÕÌÀiÊ LiÀ}iÀ]Ê µÕÊ iÃÌÊ >ÃÃÃÊ VÌÀiÊ ÕÊ >ÀLÀi]Ê
c.Ê iÃÊ ÃÃÊ ÛÞiiÃÊ µÕÊ ÀiÌÊ iÊ wÊ `iÊ ÛiÀÃÊ
DÊ `ÀÌi]Ê iÌÊ ÕiÊ `iÊ >Ê y×Ìi°Ê /ÀÃÊ V iÃÊ iÃÊ
ÃÌÊÃÕÛiÌÊiÊÃÊQÕRÊiÌÊiÊÃÊQR°
entourent : deux sont debout à gauche et à
d.ÊiÃÊÛiÀÃÊ£ÊiÌÊÓÊÃÌÊÀi«ÀÃÊ>ÕÝÊÛiÀÃÊÇÊiÌÊnÊDÊ>Ê
droite du berger debout ; le troisième est cou-
wÊ`iÊ>Ê`iÕÝmiÊÃÌÀ« iÊ\
V jÊ>ÕÊViÌÀiÊ>ÕÊ«ÀiiÀÊ«>°ÊÕÊÃiV`Ê«>]Ê
Les fourriers d’Été sont venus
Ê ÛÌÊ `iÃÊ ÕÌÃ]Ê «ÕÃÊ Ê `iÃÊ Û>V iÃÊ iÌ]Ê
Pour aménager son logis
ÃÕÀÊÕiÊ >ÕÌiÕÀÊDÊ}>ÕV i]Ê`iÃÊV mÛÀiÃ°Ê >ÃÊiÊ
iÊÛiÀÃÊ£ÊÃiÕÊiÃÌÊÀi«ÀÃÊ>ÕÊÛiÀÃÊ£ÎÊDÊ>ÊwÊ`iÊ>Ê
ViÊÛiÌÊ`iÊLÀiÕÝÊÃi>ÕÝ°Ê>ÊÃVmiÊiÃÌÊ
troisième strophe.
bucolique.
2. a.Ê >Ê jÌ>« ÀiÊ moelleux tapisÊ Û°Ê x®Ê V-
7.Ê >Ê VÕiÕÀÊ `>ÌiÊ iÃÌÊ iÊ ÛiÀÌ]Ê ViÊ
pare implicitement l’herbe verte et drue des
dans le poème : moelleux tapis / D’herbe verte
prés à un tapis souple et doux. Elle renvoie à
Û°ÊxÈ®°
la saison d’été.
b.ʽ>`iVÌvÊmoelleux se rattache à la sensation
du toucher.
c. Des sensations visuelles évoquent également Le langage des fleurs
la belle saison : ses tapis / Tissés de fleurs et de
verdureÊÛ°ÊÎ{®ÊÆÊtapis / D’herbe verteÊÛ°ÊxÈ®°
3. a.ÊiÃÊivviÌÃÊ`iʽÌjÊÃÕÀÊiÊV ÕÀÊ`iÃÊ Õ>ÃÊ Guillaume Apollinaire,
sont agréables et toniques (l’Été les rend sains « C’est dans cette fleur »
et alertes]ÊÛ°Ê£ä®]ÊÌ>`ÃʵÕiÊiÃÊivviÌÃÊ`iʽÛiÀÊ Livre de l’élève, p. 244
sont néfastes et déplaisants (Les cœurs qu’avait
OBJECTIFS
glacés l’ennui]ÊÛ°Ê®°
■ Étudier un calligramme.
b.Ê iÊ ÛiÀLiÊ glacer Û°Ê ®Ê «iÕÌÊ kÌÀiÊ V«ÀÃÊ >ÕÊ
■ Distinguer sensations et sentiments.
ÃiÃÊ «À«Ài]Ê «ÕÃµÕ½Ê v>ÌÊ vÀ`Ê iÊ ÛiÀ]Ê >ÃÊ
>ÕÃÃÊ >ÕÊ ÃiÃÊ w}ÕÀj]Ê V>ÀÊ ½iÕÊ «>À>ÞÃiÊ iÌÊ
engourdit les cœurs qui n’ont plus ni joie ni PRÉPARER LA LECTURE
iÌÀ>°Ê iÊÛiÀLiÊÌÀ>`ÕÌÊÕiÊÃiÃ>ÌÊÌ>VÌi° ½vvÀ>`iÊ `iÊ yiÕÀÃÊ >Ê ÌÕÕÀÃÊ iÕÊ ÕiÊ Û>iÕÀÊ
4. a.ʽÌjÊiÌʽÛiÀÊÃÌÊ«iÀÃwjÃÊ«ÕõÕiÊ ÃiÌiÌ>iÊ ÕÊ Ài}iÕÃiÊ \Ê yiÕÀÃÊ iÌÊ VÕiÕÀÃÊ
leurs noms commencent par une majuscule. ÌÊ>ÃÊ«ÀÃÊÕiÊÛ>iÕÀÊÃÞLµÕi]ʵÕÊ«iÕÌÊ
166
2.ÊiÃÊ«ÛÀÃÊ«iÕÛiÌÊkÌÀiÊÀÕ}iÃÊÕÊ>ÕiÃ]Ê LÀiÊ`iÃÊL>Ìi>ÕÝ°ÊÕÊÃiV`Ê«>]ÊÊÛÌÊ>Ê
iÌÊw}ÕÀiÌÊ>ÃÊ`>ÃÊiÃÊ`iÕÝÊiÕð /ÕÀÊ`iÊ`ÀiÃÊDʽÀ}i]ÊDÊ>ÊvÃÊ«>>Ã]ÊvÀ-
3.Ê iÀÌ>ÃÊ>iÌÃÊÌÊÕiÊÃ>ÛiÕÀÊÃÕVÀjiÊ\Ê>Ê ÌiÀiÃÃiÊ iÌÊ «Àî]Ê VÃÌÀÕÌiÊ «>ÀÊ Õ>ÕiÊ iÊ
Crème renverséeÊ«miÊ]ÊÛ°Êx®]ÊiÊmiel (poème µÕjÀ>ÌÊXIe siècle) ; on distingue la célèbre
]Ê Û°Ê È®Ê iÌÊ iÃÊ vÀÕÌÃÊ ÃiÊ iÕÀÊ `i}ÀjÊ `iÊ >ÌÕ- ÌÕÀÊ `iÊ ½À}i]Ê `ÌÊ >Ê «ÕÃÊ }À>`iÊ VV iÊ
ÀÌjÊÆÊ>ÃÊViÀÌ>ÃÊvÀÕÌÃÊÃÌÊj}>iiÌÊ>V`iÃ]Ê iÃÌÊVÕiÊÃÕÃÊiÊÊ`iÊ }Ê i°
comme les Cerises, fraises, framboises, gro- iÊtableau 2 représente également le palais de
seillesÊ«miÊn]ÊÛ°ÊÈ®]ÊiÊcitron et la pomme de 7iÃÌÃÌiÀÊ iÌÊ >Ê /ÕÀÊ `iÊ `ÀiÃ°Ê >Ê />ÃiÊ
ChineÊÕÊÀ>}i®Ê«miÊ]ÊÛ°ÊÓÊiÌÊ{®°Ê ½>ÕÌÀiÃÊ occupe tout le premier plan.
ont une saveur salée : le Pâté]ÊiÊRosbif]ÊiÊFro- iÊ tableau 3 représente le pont de Water-
mageÊ«miÊn]ÊÛ°ÊÎ]Ê{]Êx®]ʽœuf à la coque et le ]ʵÕÊmiÊDÊ>Ê}>ÀiÊ`iÊ >À}Ê ÀÃðÊ"Ê
Lieu jauneÊ«miÊ]ÊÛ°Ê£]ÊÓ®°Ê-iÕÃÊiÃÊPoivrons >«iÀXÌÊ`iÃÊVÃÌÀÕVÌÃÊDÊ}>ÕV iÊÆÊDÊ`ÀÌi]Ê
«miÊn]ÊÛ°ÊÓ®ÊÌÊÕiÊj}mÀiÊ>iÀÌÕi° ýjÌi`Ê>ÊLiÀ}iÊ`ÕÊyiÕÛiÊÆʵÕiµÕiÃÊiL>ÀV>-
4. a.ÊiÊ`iÀiÀÊ«>ÌÊ`iÊV >µÕiÊiÕÊiÃÌÊÃÕÀ«Ài- ÌÃÊÛ}ÕiÌÊÃÕÀÊiÊyiÕÛi°Êʽ>ÀÀmÀi«>ÊÊ
>Ì]ÊV>ÀÊViʽiÃÌÊ«>ÃÊÕÊ>iÌ]Ê>ÃÊiÊÃiÊ\Ê devine le pont de Westminter et le Parlement.
le Soleil couchantÊ «miÊ n]Ê Û°Ê Ç®Ê iÃÌÊ ÃÕÛiÌÊ 3.Ê iÃÊ ÌÀ>ÌÃÊ `ÕÊ `iÃÃÊ ÃÌÊ ÛÃLiÃÊ `>ÃÊ iÊ
`½ÕÊÀÕ}iÊÃLÀiÊÀõսÊ`jViÊDʽ Àâ]Ê tableau 1 : l’architecture est précisément
tandis que le Rayon de soleilÊ «miÊ ]Ê Û°Ê È®Ê `jÌ>ji°Ê"Ê>«iÀXÌÊiÃÊwiÃÊV>`iÃ]ÊiÃÊ
iÃÌÊ >Õi°Ê ½ >ÀiÊ `iÃÊ VÕiÕÀÃÊ iÃÌÊ `VÊ VV iÀÃÊVÃijÃ]ÊiÃÊvikÌÀiðÊiÃÊL>Ìi>ÕÝÊÃÌÊ
conservée pour chaque poème. j}>iiÌÊwiiÌÊ`iÃÃjð
b.Ê iÃÊ >LiiÃÊ j>LÀiÌÊ `iÃÊ >ÛjiÃÊ `iÊ VÀiÊ 4.Ê iÌÊ >Ê «ÀVj`jÊ «>ÀÊ ÌÕV iÃÊ `iÊ VÕiÕÀÃ]Ê
sur un cadre de bois que l’on appelle rayon ; supprimant tous les détails ; l’ensemble est
elles déposent ensuite le miel dans les alvéo- ÞjÊ `>ÃÊ >Ê ÕmÀi]Ê iÃÊ VÌÕÀÃÊ Ã½ivv>ViÌ]Ê
iÃÊ`iÊV >µÕiÊÀ>ÞÊ`iÊ>ÊÀÕV i°ÊiÊ«mÌiÊÕiÊ les impressions sont saisies dans leur fugacité.
avec humour sur les mots : le rayon de miel et 5. Derain utilise de petites touches de couleurs
le rayon de soleil ont la même couleur jaune juxtaposées (pointillisme) et des aplats qui
orangé. iÌÌiÌÊ iÊ jÛ`iViÊ iÊ «Ì]Ê iÃÊ ÕiÌÃ]Ê
les bateaux.
168
9 Le pluriel des noms et des adjectifs 12 Les sensations visuelles : les lumières
a. les herbes hautes. b. les ruisseaux argentés. 1.ÊÕmÀiÊ`½ÌiÃÌjÊÛÛiÊ\Êa. la réverbération.
c. des bals masqués. d. des bijoux étincelants. c. aveuglante. e. crue. f. étinceler.
e.ÊiÃÊÛÌÀ>ÕÝÊy>LÞ>ÌðÊf. des tissus soyeux ÕmÀiÊ`½ÌiÃÌjÊv>LiÊ\Êb. blafarde. d. voi-
et mordorés. lée. g. tamisée. h.Ê«@i°
2. la réverbération du soleil sur la neige ;
la lumière aveuglante du soleil de midi ; la
➜ FIGURES DE STYLE lumière crue du néon ; la mer étincelle au soleil
Livre de l’élève, p. 251 de midi.
une lueur blafarde ; un soleil voilé ; la lumière
10 Métaphore, comparaison
Ì>ÃjiÊ`iÊ>Ê>«iÊ`iÊV iÛiÌÊÆÊ>ÊÕmÀiÊ«@iÊ
et personnification
de l’aube.
a.Ê iÃÊ ÃÊ iÌÊ iÃÊ Ã>ÃÃÊ ÃÌÊ «iÀÃwjÃÊ
`>ÃÊ ViÃÊ ÛiÀÃÊ `iÊ >ÀiÃÊ `½"Àj>Ã]Ê «ÕõÕiÊ 13 Les sensations auditives
leurs noms commencent par une majuscule : 1.Ê>Ê«ÕiÊÌ>LÕÀiÊd). 2.ʽÀ>}iÊÌiÊa).
Hiver, Été, Mai, Avril°Ê iÊ «mÌiÊ iÕÀÊ «ÀkÌiÊ `iÃÊ 3.Ê iÃÊ «iÌÌiÃÊ Û>}ÕiÃÊ V>«ÌiÌÊ c). 4.Ê iÊ ÀÕÃ-
caractères humains : Été est plaisant et gentil°ÊÊ seau murmure (b). 5.Ê iÊ viÕÊ VÀj«ÌiÊ e). 6.Ê iÊ
s’adresse à Hiver à la deuxième personne : vous ÛiÌÊÃvyiÊf).
n’êtes.
b.Ê >Ê w}ÕÀiÊ `iÊ ÃÌÞiÊ iÃÌÊ ÕiÊ V«>À>ÃÊ \Ê 14 Les sensations tactiles
le comparé est de beaux cheveux blonds ; le 1. 1. une plaque de verre poli (i). 2. un pous-
comparant est une moisson d’août ; l’outil de sin duveteux (c). 3. >Ê>}ÕiÊÀ@«iÕÃiÊ`ÕÊV >ÌÊ
comparaison est comme ; le point commun est (e). 4. une toile cirée huileuse (f). 5. un oreiller
>ÊVÕiÕÀÊ`ÀjiÊ`iÃÊV iÛiÕÝ]Ê`i̵ÕiÊDÊViiÊ moelleux (d). 6. un caramel collant (a). 7. une
`iÃÊLjÃÊ×ÀÃÊiÊ>×Ì° «@ÌiÊ}ÀÕiiÕÃiÊh). 8. un tissu pelucheux (b).
c.Ê >Ê w}ÕÀiÊ `iÊ ÃÌÞiÊ iÃÌÊ ÕiÊ jÌ>« ÀiÊ \Ê iÊ 9. des mains poisseuses (j). 10. une limace vis-
V«>ÀjÊ«VÌiÊiÃÌÊ>Êi}i]Ê`ÌÊiÃÊyVÃÊ queuse (g).
ressemblent aux papillons ; deux réseaux lexi- 2. Adjectifs caractérisant le froid : b. glacial.
V>ÕÝÊ ÃiÊ VÀÃiÌ]Ê ViÕÊ `iÊ >Ê i}i]Ê >ÛiVÊ iÃÊ d. rigoureux. e.Ê@«Ài°Êh. piquant.
expressions il neige et en avalanches]Ê iÌÊ ViÕÊ Adjectifs caractérisant la chaleur : a. caniculaire.
`iÃÊ «>«Ã]Ê >ÛiVÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ les petites c. accablant(e). f. étouffant(e). g. moite.
ailes blanches et des papillons. 15 Les sensations olfactives
1. a. le vinaigre aigre (4). b. la pinède résineuse
➜ VOCABULAIRE DES SENSATIONS
(1). c. >ÊiÌ iÊvÀ>V iÊ7). d. le fenouil anisé
(6). e. la mer iodée (8). f. >ÊvÕjiÊ@VÀiÊ3). g. le
Livre de l’élève, p. 252
vÊVÕ«jÊV >Õ`ÊiÌÊyiÕÀÊ2). h. le sucre fondu
11 Les sensations visuelles : les couleurs caramélisé (5).
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ ÀÕ}iÊ \Ê 2.Ê iÃÊ `iÕÀÃÊ `½ÌiÃÌjÊ vÀÌiÊ \Ê a. tenace.
a. coquelicot. q. vermillon. c. suffocante. e. capiteuse. g. pénétrante.
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ ÀÃiÊ \Ê j. étouffante.
c. saumon. e. bonbon. v. fuchsia. iÃÊ `iÕÀÃÊ `½ÌiÃÌjÊ v>LiÊ \Ê b. légère.
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ ÛiÀÌÊ \Ê d. fugace. f. wi°Êh. subtile. i. discrète.
g. mousse. l. tilleul. t. jade. x. anis. 16 Les sensations gustatives
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ LiÕÊ \Ê a. une sauce corsée. b. du miel sirupeux. c. un
d. turquoise. j. lavande. p. saphir. soda pétillant. d. une moutarde piquante. e. un
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ >ÕiÊ cornichon acide. f. un pamplemousse amer.
orange : b. paille. i. abricot. m. fauve. g. un fromage crémeux. h. un caramel fondant.
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ LÀÕÊ \Ê i. un bonbon acidulé. j. un yaourt fruité.
h. chocolat. n. noisette.
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ L>VÊ \Ê 17 Les sensations et les saisons
k. ivoire. r. crème. u. écru. 1.Ê iÊ ÃÊ jÛµÕjÊ iÃÌÊ `jÊ «>ÀÊ iÊ ÌÌÀiÊ `iÊ
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ }ÀÃÊ \Ê ViÊ «miÊ `iÊ jÀ>À`Ê `iÊ iÀÛ>Ê \Ê Ê ÛÀÊ °Ê iÊ
f. anthracite. o. ardoise. y. perle. vocabulaire des sensations visuelles est présent
ÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi>ÌÊ DÊ >Ê }>iÊ `ÕÊ ÀÊ \Ê dans le poème : un ciel d’azur et de lumière
s. encre. w. ébène. Û°Ê Ó®Ê ÆÊ les murs enflammés Û°Ê Î®Ê ÆÊ rien de vert
170
b.ÊÊÃiÊ`j}>}iÊ`ÕÊ>À`ÊÕiÊ«ÀiÃÃÊ`½Ì- «>ÀÊ >Ê «ÀjÃiViÊ `iÃÊ ÀÃiÃ]Ê µÕÊ ÃÞLÃiÌÊ >Ê
Ìj°Ê->Ê«iÌÌiÊÌ>iÊ«ÀÌiÊjÌÀÌi]Ê«iÌÌÊ>À`]Ê rencontre amoureuse. En constatant la conti-
humble tonnelle) et la douceur de la lumière nuité des choses (Rien n’a changé]Ê Û°Ê x®]Ê iÕÀÊ
>Ì>iÊÛ°ÊήÊv>ÛÀÃiÌÊViÌÌiÊÌÌj°ÊiÃÊÃi- «iÀ>iViÊ DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ iÊ Ìi«Ã]Ê iÊ ÌÀ>ÌÊ
sations sonores sont douces et claires : celles ÕiÊ>ÌÕÀiʵÕÊÌÀ>ÛiÀÃiÊiÃÊ>ÃÊÃ>ÃÊ`>}i]Ê
du jet d’eau traduites par des allitérations en m iÊ«mÌiÊÃÕ}}mÀi]Ê«>ÀÊVÌÀ>ÃÌi]ʽÃÌ>LÌjÊiÌÊ
et r (toujours]Êmurmure argentin]ÊÛ°ÊÇ®ÊiÌÊViiÃÊ le caractère éphémère des sentiments humains.
du vieux tremble par des assonances nasales iÊ«miÊiÃÌÊÕÊ«miÊ`iʽ>LÃiViÊ\ÊÀiʽ>Ê
(tremble]Êplainte]Êsempiternelle]ÊÛ°Ên®° V >}j]Ê>ÃÊÌÕÌÊ>ÊV >}j°
c.Ê iÌÌiÊ>ÌÕÀiÊVÌÕiÊDÊÛLÀiÀÊ`iÊÛi]ÊViÊ
iÊÌj}iÌÊiÃÊ«iÀÃwV>ÌÃÊ\ÊiÊiÌÊ`½i>ÕÊ ➜ ÉTUDIER LA LANGUE
µÕÊÕÀÕÀi]ÊiÊÌÀiLiʵÕÊiÌÌiÊÃ>Ê«>Ìi]ÊiÃÊ 7. A/yant / pou/ssé / la / por/t(e) é/troi/te / qui /
ÀÃiÃʵÕÊ«>«ÌiÌ]ÊiÃÊÞÃʵÕÊÃÌÊÀ}ÕiiÕÝ°Ê Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ nÊ Ê £ä
iÃÊ Ì>ÌÃÊ `iÊ ÕÛiiÌ]Ê ÃiÃÊ iÊ Û>iÕÀÊ QV >ÉVii]
«>ÀÊiÊÀÞÌ iÊ`iÃÊÛiÀÃ]ÊÃÕ}}mÀiÌÊ>ÊÛiʵÕÊvÕÀ- Ê ££Ê £Ó
mille dans la nature : les lys se balancent au vent iÊÉÊiÊÉÊÃÕÃÊÉÊ«ÀÉiÉjÊÉÊ`>ÃÊÉÊiÊÉÊ«iÉÌÌÊÉ
Û°Ê£ä®ÊÆʽ>ÕiÌÌiÊva et vient dans le jardin (v. 11). Ê £Ê ÓÊ ÎÊ {Ê xÊ ÈÊ ÇÊ nÊ Ê £ä
iÊÀÞÌ iÊÀj}ÕiÀÊ`ÕÊÛiÀÃÊ£äÊÎÊÉÊÎÊÉÊÎÊÉÊήÊiÌÊiÊ [jar/din
rythme saccadé du vers 11 traduisent la nature Ê ££Ê £Ó
du mouvement. 8.Ê iÃÊ VÕ«iÃÊ `ÕÊ ÛiÀÃÊ xÊ ÃÌÊ «>VjiÃÊ >«ÀmÃÊ
4.Ê Ê`j«ÌÊ`ÕÊÌi«ÃʵÕÊ>Ê«>ÃÃj]ÊiÊV>`ÀiÊiÃÌÊ changé et revu (après la quatrième et la hui-
ÀiÃÌjÊ `i̵Õi°Ê iÃÊ iÝ«ÀiÃÃÃÊ µÕÊ Ã}>iÌÊ tième syllabe).
la permanence rythment le texte : Rien n’a iÊÛiÀÃÊÊiÃÌÊVÕ«jÊ>«ÀmÃÊpalpitent (neuvième
changé. J’ai tout revuÊ Û°Ê x®Ê ÆÊ le jet d’eau fait syllabe).
toujours (v. 7) ; plainte sempiternelleÊ Û°Ê n®]Ê iÃÊVÕ«iÃÊÀÀj}ÕmÀiÃÊÌÀ>`ÕÃiÌʽjÌÊ`ÕÊ
répétition de comme avantÊÛ°Ê®° poète.
iÃÊ>ÃÃ>ViÃÊ>Ã>iÃÊiÊQiRÊiÌÊQRÊ`>ÃÊiÃÊ
ÛiÀÃÊxÊDÊ££Ê(rien, changé, humble, rotin, argentin, ➜ HISTOIRE DES ARTS
tremble, plainte, sempiternelle, avant, grands, 9.ÊÊý>}ÌÊ`½ÕÊÌ>Li>ÕÊ`½`Õ>À`Ê>iÌ]Ê`iÊ>Ê
balancent, vent, vient) soulignent le sentiment wÊ`ÕÊXIXe siècle ; c’est une huile sur toile.
de nostalgie face au temps qui passe. 10.ÊiÊiÕÊÀi«ÀjÃiÌjÊiÃÌÊÕÊVÊ`iÊ>À`°Ê>Ê
5. a. ,iʽ>ÊV >}j]Ê>ÃÊVi«i`>ÌÊiÊÌi«ÃÊ couleur dominante est le vert : le cadre est ver-
a passé ; certains signes en témoignent : la porte `Þ>ÌÊviÕ>}i]Ê>ÀLÕÃÌiÃ]Ê iÀLi®ÊÆÊiÊL>VÊiÌÊ
chancelle (v. 1) ; la vigne est folle (à l’abandon) iÊÌÀiÃ]Êj}>iiÌÊ«iÌÃÊiÊÛiÀÌ]ÊÃiÊv`iÌÊ
Û°ÊÈ®ÊÆÊiÊ«@ÌÀiÊ`iÊ>Ê6ij`>Ês’écailleÊ۰ʣή° `>ÃÊ iÊ «>ÞÃ>}iÊ ÆÊ ÃiÕiÃÊ iÃÊ yiÕÀÃÊ >««ÀÌiÌÊ
b. iÊ `iÀiÀÊ ÛiÀÃÊ iÃÌÊ ÌÕÌÊ iÊ `iÌiÌiÃÊ iÌÊ une touche de rouge.
iÊ Õ>ViÃÊ >ÛiVÊ ÃÊ >ÌjÀ>ÌÊ iÊ Q`RÊ (odeur 11. a. "Ê«ÕÀÀ>ÌÊj«ÀÕÛiÀÊ`>ÃÊViÊiÕÊ`ÛiÀÃiÃÊ
fade, réséda) : les termes grêle et odeur fade ÃiÃ>ÌÃÊ\ÊÌ>VÌiÃÊ`ÕViÊV >iÕÀÊÕÊvÀ>V iÕÀ®]Ê
ÃÕ}}mÀiÌÊÕÊ>ÀÀmÀi}×ÌÊ`iÊÌÀÃÌiÃÃi° ÛÃÕiiÃÊÕmÀiÃ]ÊVÕiÕÀî]Êv>VÌÛiÃÊ«>ÀvÕÊ
6.ÊiÊ«mÌiÊiÊ`ÌÊÀiÊ`iʽkÌÀiʵսÊÀiÌÀÕÛ>ÌÊ `iÃÊyiÕÀî]Ê>Õ`ÌÛiÃÊV >ÌÊ`iÃÊÃi>ÕÝ®°
`>ÃÊ ViÊ V>`Ài°Ê iÃÊ «ÌÃÊ `iÊ ÃÕëiÃÊ `ÕÊ b. iÊ «iÌÌÊ >À`Ê Ài«ÀjÃiÌjÊ ÃÕÀÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ
ÛiÀÃÊÈÊiÝ«ÀiÌÊÕÊ`ÌʵÕÊ>ÃÃiÊ>}iÀÊ pourrait être celui du poème de Verlaine : on y
>ÊvÀViÊ`iÃÊjÌðÊiÊÃiÌiÌÊ>ÕÀiÕÝÊ ÀiÌÀÕÛiÊ>Ê`ÕViÕÀÊ`iʽjV>À>}i]Ê>Ê«ÀjÃiViÊ
µÕiÊ iÊ «mÌiÊ j«ÀÕÛ>Ê «ÕÀÊ Ã>Ê VLi]Ê `iÊyiÕÀÃÊiÌÊ`½>ÀLÀiÃ]ÊÕÊL>VÊ«ÕÀÊý>ÃÃiÀÊiÌÊ
Ã>ÊVÕÃi]ÊiÃÌÊ`ÃVÀmÌiiÌÊÃÕ}}jÀjÊ«>ÀÊiÊiÕÊ VÛiÀÃiÀÊDÊ>Ê«>ViÊ`iÃÊV >ÃiÃÊ`iÊÀÌ®]ÊÕiÊ
ÌiÊ`iÊ>ÊÌii]Ê«>ÀÊiÃÊV >ÃiÃÊ`iÊÀÌ]Ê sorte de treillis en forme de tonnelle à l’arrière-
µÕÊ jÛµÕiÌÊ iÃÊ ÌkÌiDÌkÌiÊ ÃiÌiÌ>ÕÝ]Ê iÌÊ plan.
174
b. Elle rentre dans la maison et la visite. c. Je
Noms animés Noms inanimés
le bois enfin, ce café ! d. Arthur prend l’épée et
f C’est la scène où Vous lirez l’élève vers le ciel.
la marquise arrive ce poème à la $ Proposition de texte.
avec son page. page 51.
Luxe à petits prix. Détente garantie.
g Les grues On dégage Sur les bords de ce lac de montagne, dans un
s’envolent en le chantier avec paradis de verdure, faites une promenade en
formant un une grue. carriole que vous n’oublierez pas !
triangle.
% a. un déjeuner : nom formé à partir d’un
h La bergère garde Elle s’assoit verbe. b. le bleu : nom formé à partir d’un
ses moutons. dans sa bergère adjectif. c. le dessus : nom formé à partir d’une
Louis XV. préposition. d. un oui, un non : noms formés à
partir d’adverbes.
D Les groupes nominaux minimaux sont
soulignés et la classe des expansions est indi-
& 1. Noms propres : Rohalt, Tristan, Gorvenal.
Noms concrets : maître, écuyer, barons, lance,
quée entre parenthèses. a. le voyageur épuisé
épée, écu, arc, disques, pierre, fossés, les fai-
(épuisé : adjectif). b. un enfant intrépide (intré-
bles, chant, harpe, veneur.
pide : adjectif). c. la dame du château (du châ-
Noms abstraits : années, arts, bond, mensonge,
teau : groupe nominal prépositionnel). d. le
félonie, foi, manières, jeu, art.
grand capitaine (grand : adjectif). e. l’île au
trésor (au trésor : groupe nominal préposition- 2. Les groupes nominaux minimaux sont souli-
nel). f. une montagne élevée (élevée : adjectif). gnés et la classe des expansions est indiquée
entre parenthèses : un sage maître (sage :
g. l’homme qui a vu l’ours (qui a vu l’ours : pro-
adjectif) ; les arts qui conviennent aux barons
position subordonnée relative).
(qui conviennent aux barons : proposition
# Les groupes nominaux minimaux sont sou- subordonnée relative) ; des disques de pierre
lignés et les pronoms suivis de verbes sont en (de pierre : GN prépositionnel) ; les plus larges
gras. a. Le lion prend la viande et la dévore. fossés (plus larges : adjectif au superlatif).
➔ LEÇON 2
Les déterminants
Livre de l’élève, p. 262-263
176
➔ LEÇON 3
Le verbe
Livre de l’élève, p. 264-265
Objectifs
178
➔ LEÇON 5
Les pronoms personnels, possessifs
et démonstratifs
Livre de l’élève, p. 268-269 à mon mari : COI. ➙ Elle lui plaît. c. La dame :
sujet ; les chevaliers : COD ; au château : CC
Objectifs de lieu. ➙ Elle les y invite. d. Pierre : sujet ; du
■ Savoir identifier et utiliser les pronoms per- gâteau : COD. ➙ Il en a mangé.
sonnels, possessifs et démonstratifs. C a. le [sentier] : déterminant, article défini ;
■ Distinguer les pronoms personnels désigna- le [suivre] : pronom personnel COD, renvoie
teurs et les pronoms représentants. à le sentier. b. la [dame] : déterminant, article
■ Distinguer le pronom personnel et l’article défini ; la [trouvait] : pronom personnel COD,
défini (le, la, l’). renvoie à la dame. c. L’[anneau] : déterminant,
■ Distinguer le déterminant démonstratif et le article défini ; l’[enlevez] : pronom personnel
pronom personnel (ce, se). COD, renvoie à l’anneau. d. leur [demandent] :
pronom personnel COI, renvoie à les cheva-
liers ; leur [accorder] : pronom personnel COS,
J’observe renvoie à Les deux jeunes femmes ; leur [aide] :
1. Pronoms désignant la personne qui parle : je déterminant possessif.
ou j’, sujet (a, c, d) ; me, complément (b). D a. nos billets ➙ les nôtres. b. ton contrôle
Pronom désignant la personne à qui l’on parle : ➙ le tien. c. mes CD ➙ les miens. d. son anni-
tu : sujet (a, b, d). versaire ➙ le sien.
2. a : le remplace mon stylo. c. celui-ci remplace
ce stylo ; en remplace des stylos. d. le remplace
# a. Ils se (pronom personnel) sont bien amu-
sés dans ce (déterminant démonstratif) parc
la proposition tu es désordonné.
d’attractions. b. Il a dit que ce (pronom démons-
3. b. Peux-tu me prêter le tien ? équivaut à : tratif) serait vite fini mais il s’ (pronom person-
Peux-tu me prêter ton stylo ? nel) est trompé. c. Ce (déterminant démons-
tratif) matin, s’ (pronom personnel) est tenu le
conseil de classe. d. C’ (pronom démonstratif)
Je m’exerce est lui qui s’ (pronom personnel) est proposé.
@ a. Comment avez-vous voyagé ? – Nous $ 1. Un roi avait un ménestrel qui l’amusait
avons voyagé en train. b. Mon chien a une nou- de ses récits. Celui-ci avait, une nuit, tant conté
velle laisse : je l’ai achetée hier. c. Quel jour qu’il n’en pouvait plus et qu’il voulait aller
me rendras-tu visite ? d. Pourquoi n’as-tu pas dormir. Le roi ne le lui permit pas, l’invitant
posté ma lettre ? – Parce que je l’ai oubliée.
à conter encore et à dire une longue histoire ;
e. Tu sais que je suis distraite. – Oui je le sais.
puis il irait se reposer.
Pronoms désignant celui qui parle : nous (a) ; je
« Le Roi et le Conteur », dans Fabliaux,
(b, d, e), me (c). traduit de l’ancien français par G. Rouger
Pronoms désignant celui à qui l’on parle : vous © Gallimard, 1978.
(a) ; tu (c, d, e). 2. l’ : pronom personnel COD, remplace un roi ;
Pronoms reprenant un élément déjà cité : l’ (b) Celui-ci : pronom démonstratif sujet, remplace
reprend une nouvelle laisse ; l’ (d) reprend ma un ménestrel ; il (deux fois) : pronom personnel
lettre ; le (e) reprend je suis distraite. sujet, remplace le ménestrel ; le : pronom per-
sonnel COI, remplace aller dormir ; lui : pronom
A Je, je, l’ (a), vous (a), eux (b) : pronoms personnel COS, remplace le ménestrel ; l’ : pro-
personnels ; la sienne (c) : pronom possessif ;
nom personnel COD, remplace le ménestrel.
celle-ci, celle (b) : pronoms démonstratifs.
il : pronom personnel sujet, remplace le ménes-
B a. Cette élève : sujet ; sa leçon : COD. ➙ Elle trel ; se : pronom personnel COD, remplace le
la connaît parfaitement. b. Cette voiture : sujet ; ménestrel.
180
➔ LEÇON 7
Les prépositions
Livre de l’élève, p. 272-273
182
➔ LEÇON 9
Les compléments essentiels : objet, temps, lieu
Livre de l’élève, p. 276-277
e. se moquer de.
Ex : Ne te moque pas
de moi.
h. s’emparer de.
Ex : Il s’est emparé
de l’affaire.
i. obéir à.
Ex : Le chien obéit
à son maître.
m. dépendre de quelqu’un.
Ex : Cela ne dépend pas
de moi.
184
➔ LEÇON 10
Le complément d’agent dans la phrase passive
Livre de l’élève, p. 278-279
186
soleil pénétraient à flots. Des fleurs sauvages nom verdure), d’herbe (complément du nom
y mêlaient leurs fraîches couleurs à la verdure tapis).
des arbrisseaux et du tapis d’herbe. Proposition relative : où les rayons du soleil
2. Adjectifs épithètes : petites (épithète du pénétraient à flots (complète le nom clairières).
nom clairières), sauvages (épithète du nom
3. Expansions d’expansions : du soleil (groupe
fleurs), fraîches (épithète du nom couleurs).
Groupes nominaux prépositionnels complé- prépositionnel, expansion du nom rayons à l’inté-
ments de nom : du soleil (complément du nom rieur de la proposition relative) ; d’herbe (groupe
rayons), des arbrisseaux (complément du nom prépositionnel, expansion du nom tapis ; tapis
verdure), du tapis d’herbe (complément du étant une expansion du nom verdure).
➔ LEÇON 12
Les compléments circonstanciels
Livre de l’élève, p. 282-283
➔ LEÇON 13
Les types de phrases
Livre de l’élève, p. 284-285
188
(porte sur le CC de lieu). d. Interrogation par- je n’ai pas eu l’occasion de le voir. C’est l’his-
tielle (porte sur le sujet). e. Interrogation totale toire d’un fonctionnaire qui est muté dans une
(réponse par oui ou par non). petite ville du Nord je crois ?
Ninon : Oui, il y a plein de situations comiques
$ a. Quelle boisson désirez-vous ? b. Quels inspirées du langage ch’ti. Tiens, si on allait
animaux avez-vous vus au zoo ? c. Quel zoo
revoir ce film avec toi ?
avez-vous visité ? d. Quelles bouteilles sont
recyclables ? & Réplique 1 (Léandre) : type déclaratif (deux
propositions).
% Proposition de dialogue. Réplique 2 (Scapin) : type exclamatif (Ah !) ;
Anna : J’ai envie de voir un film drôle. Qu’est-ce type interrogatif (interrogation totale).
que vous me conseillez ? Réplique 3 (Léandre) : type injonctif.
Ninon : Va voir Bienvenue chez les Ch’tis avec Réplique 4 (Scapin) : type interrogatif (interro-
Dany Boom. Qu’est-ce que j’ai ri ! gation totale).
Solène : Oh oui ! Je l’ai vu aussi ! C’est vrai, tu Réplique 5 (Léandre) : type déclaratif.
ne seras pas déçue ! On y rit du début à la fin ! Réplique 6 (Scapin) : type déclaratif.
Anna : Je sais que ce film a eu du succès mais Réplique 7 (Léandre). type exclamatif.
➔ LEÇON 14
Les formes de phrases
Livre de l’élève, p. 286-287
➔ LEÇON 15
La phrase complexe : la juxtaposition
et la coordination
Livre de l’élève, p. 288-289
Objectifs J’observe
■ Identifier les phrases simples et les phrases
1. La phrase a n’a qu’un verbe : c’est une phrase
complexes.
simple. Les deux autres (b et c) possèdent deux
■ Savoir délimiter les propositions d’une phrase
complexe. verbes : ce sont des phrases complexes.
■ Identifier les propositions juxtaposées et 2. Dans la phrase b, les deux parties de la
coordonnées et les outils de liaison utilisés : phrase sont reliées par une ponctuation (ici par
outils de la juxtaposition (ponctuation) et de la les deux-points) : ce sont des propositions juxta-
coordination (conjonctions). posées. Dans la phrase c, les propositions sont
■ Connaître la valeur des principaux outils de reliées par une conjonction de coordination (ici
coordination. car) : ce sont des propositions coordonnées.
190
Je m’exerce neur ne le sélectionnera donc pas. e. Mon fils
va entrer au CP, il ne lit ni n’écrit encore.
@ Les phrases a, d et f sont des phrases sim- D Proposition de texte.
ples (un seul verbe conjugué). Les phrases b, c
Deux chevaliers vêtus de noir s’affrontent. Cha-
et e sont des phrases complexes (deux ou trois
cun a une lance solide. Ils percent les écus,
verbes conjugués).
déchirent les hauberts, assènent des grands
A Les propositions sont délimitées par un trait coups mais aucun d’eux ne recule. À la fin, le
(/). L’outil de liaison est en gras. chevalier au bouclier bleu fracasse le heaume
a. Ivan descendit de son cheval / car son adver- et fend le crâne de l’autre.
saire était à terre (propositions coordonnées
par la conjonction de coordination car). b. Au
# Les propositions sont délimitées par des
traits et les outils de liaison sont en gras.
Moyen Âge, les ponts étaient très rares : /on
– Il revint à grand’peine jusqu’au château de
traversait les rivières à gué (propositions jux-
Carhaix / et fit appareiller ses plaies : deux pro-
taposées par les deux-points). c. Les armures
étaient très lourdes, / donc les chevaliers se positions indépendantes coordonnées par la
déplaçaient lentement (propositions coordon- conjonction de coordination et (addition).
nées par la conjonction de coordination donc). – Les médecins vinrent en nombre, / mais nul
d. Ivan arriva à la cour, / il raconta ses aventures ne sut le guérir du venin, / car ils ne le décou-
(propositions juxtaposées par la virgule). vrirent même pas : trois propositions indépen-
dantes : première et deuxième coordonnées
B a. Les comédiens finissent de jouer ; le par la conjonction de coordination mais (oppo-
rideau tombe, se relève, la troupe salue le sition) ; deuxième et troisième coordonnées
public. b. La fête au château s’annonce magni- par la conjonction de coordination car (cause).
fique : les dames sont belles et élégantes, les – Ils ne surent faire aucun emplâtre pour attirer
chevaliers sont prêts pour le tournoi. c. Le lion le poison au-dehors ; / vainement ils battent /et
s’avance vers nous, rugit, s’éloigne enfin. d. La broient leurs racines, / cueillent des herbes, /
nuit arriva, le chevalier ne dormait pas : il était composent des breuvages / : Tristan ne fait
en proie à de grands tourments. qu’empirer, / le venin s’épand par son corps, / il
Le point-virgule de la phrase a sépare deux blêmit / et ses os commencent à se découvrir :
ensembles d’actions qui se succèdent : le jeu neuf propositions indépendantes : première et
et les saluts des acteurs. Les deux-points de la deuxième juxtaposées par un point-virgule ;
phrase b annoncent une énumération (addi- deuxième et troisième coordonnées par la
tion). Les deux-points de la phrase d annoncent conjonction de coordination et (addition) ; troi-
une explication. sième, quatrième et cinquième juxtaposées par
C a. Ma voiture est vieille, mais elle est tou- deux virgules ; sixième juxtaposée aux précé-
jours en bon état. b. Il est arrivé dernier car son dentes par deux-points (explication) ; sixième,
pneu arrière a crevé. c. Le navire quitta le quai, septième et huitième juxtaposées par deux vir-
s’éloigna, et se dirigea vers le large. d. Il est gules ; neuvième coordonnée à la huitième par
petit mais au basket il faut être grand : l’entraî- la conjonction de coordination et (addition).
192
sur moi demain, car je mettrai ma vie en jeu Classe des outils de subordination : qu’
pour vous libérer. Mais ne dites à personne qui (que) : pronom relatif ; qu’ (que) : conjonc-
je suis. Je veux que mon nom reste inconnu tion de subordination ; tant que : conjonction
de subordination ; qui : pronom interrogatif ;
de tous. »
que : conjonction de subordination.
D’après Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au lion
(vers 1170), adapté par A.-M. Cadot-Colin Attention : la proposition introduite par car est
© Librairie Générale Française (2006). coordonnée et non subordonnée.
➔ LEÇON 17
Les propositions subordonnées relatives
et conjonctives
Livre de l’élève, p. 292-293
➔ LEÇON 18
Les propositions subordonnées interrogatives
indirectes
Livre de l’élève, p. 294-295
194
Je m’exerce D Propositions subordonnées interrogatives
indirectes : a. Je me demande si nous n’avons
@ Les propositions interrogatives indirectes rien oublié. c. Elle ne sait pas quand la marée
sont en gras. Les verbes complétés sont sou- va monter. e. …mais je ne me rappelle plus
lignés. a. Dis-moi où je pourrai trouver un où elle se trouve. f. Tu ne devineras pas qui
cadeau pour Jean-Pierre. b. Je ne sais pas m’a téléphoné. Ces propositions complètent
pourquoi il m’a posé cette question. c. Je des verbes exprimant l’interrogation ou l’igno-
ne t’ai pas demandé si tes vacances s’étaient rance.
bien passées. d. Elle cherche quelle robe elle Les autres mots en rose n’introduisent pas de
mettra pour son anniversaire. e. Explique-moi subordonnée interrogative indirecte : b. Si
ce que tu fais ici. le drapeau est vert, nous nous baignerons :
proposition subordonnée circonstancielle de
A a. Le magasin est-il ouvert demain ? Est-ce condition. d. Quand la mer est basse, les
que le magasin est ouvert demain ? ➙ Interroga- bateaux restent au port : proposition subordon-
tion totale (réponse par oui ou par non). b. Que née circonstancielle de temps. e. Je connais
veux-tu (ou qu’est-ce que tu veux) regarder ce une plage où on loue des bateaux : propo-
soir à la télévision ? ➙ Interrogation partielle sition subordonnée relative. g. Est-ce toi qui
(porte sur que). c. Où ai-je mis (ou où est-ce que m’as téléphoné ? : proposition subordonnée
j’ai mis) ma montre ? ➙ Interrogation partielle relative.
(porte sur où). d. Combien ont-ils (ou combien
est-ce qu’ils ont) d’enfants ? ➙ Interrogation # Propositions de questions.
partielle (porte sur combien). e. Veux-tu (ou Dites-moi où se passe le roman d’Odile Weu-
est-ce que tu veux) encore un peu de gâteau ? lersse, qui est le héros, combien il contient de
➙ Interrogation totale (réponse par oui ou par personnages, quelles épreuves rencontre le
non). Chevalier au bouclier vert, comment il les sur-
monte et enfin s’il arrive au bout de sa quête.
B a. J’aimerais savoir [comment il s’appelle
➙ son nom]. b. Peux-tu me dire [combien coûte $ Les propositions subordonnées interroga-
ta voiture ? ➙ le prix de ta voiture]. c. Ils n’ont tives indirectes sont entre crochets. Les mots
pas précisé [quand ils arriveraient ➙ la date interrogatifs sont en gras et les verbes complé-
(ou l’heure) de leur arrivée]. d. J’ignore [où se tés sont soulignés.
situe cette maison ➙ la situation (l’emplace- Un jour, je demandai à Vendredi [s’il fallait
ment) de cette maison]. e. Il ne comprend pas longtemps pour aller de l’île au continent], et
[pourquoi il est tombé en panne ➙ la cause de [si, dans ce trajet, les canots ne périssaient pas
sa panne]. souvent]. Il me répondit qu’il n’y avait point
C a. Je me demande où vous partez. b. Je de danger [...]. Là-dessus, je m’informai de
me demande qui Julie a vu. c. Je me demande lui [comment je pourrais me rendre chez les
si vous avez saisi le problème. d. Je me hommes blancs].
demande comment il a appris la chose. e. Je Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719), traduit
me demande ce qui vous fait rire. de l’anglais par J. Brécard © Hachette Livre (1993).
196
➔ LEÇON 20
Le discours rapporté : le discours direct
Livre de l’élève, p. 298-299
Objectifs vous avez bondi, ils / elles ont bondi. c. J’ai vu,
tu as vu, il / elle a vu, nous avons vu, vous avez
■ Savoir identifier et conjuguer les formes ver- vu, ils / elles ont vu. d. J’ai peint, tu as peint, il /
bales de l’indicatif présent et passé composé. elle a peint, nous avons peint, vous avez peint,
■ Savoir repérer les régularités formelles et les
ils / elles ont peint. e. Je suis descendu(e), tu
irrégularités. es descendu(e), il / elle est descendu (e), nous
sommes descendu(e)s, vous êtes descendu(e)s,
J’observe ils / elles sont descendu(e)s. Ou : j’ai descendu,
tu as descendu, il / elle a descendu, nous avons
1. Séries 1 à 4. Les terminaisons des verbes descendu, vous avez descendu, ils / elles ont
aux trois personnes du singulier du présent de descendu. f. J’ai couru, tu as couru, il / elle a
l’indicatif sont -e, -es, -e ; -s, -s, -t ; -ds, -ds, -d ; couru, nous avons couru, vous avez couru, ils /
-x, -x, -t. elles ont couru. g. J’ai jeté, tu as jeté, il / elle a
2. Série 5. Les verbes en -cer prennent un ç jeté, nous avons jeté, vous avez jeté, ils / elles
devant o ; les verbes en -ger conservent le e ont jeté. h. J’ai payé, tu as payé, il / elle a payé,
après g devant o. Les verbes en -yer prennent nous avons payé, vous avez payé, ils / elles
un i devant un e muet. Les verbes en -eler et ont payé. i. J’ai appelé, tu as appelé, il / elle a
-eter doublent le l ou le t devant un e muet. appelé, nous avons appelé, vous avez appelé,
ils / elles ont appelé.
3. Série 6. Le passé composé est formé de
l’auxiliaire être ou avoir conjugué au présent, A 1. et 2. a. pétrir ; elle pétrit, elles pétris-
suivi du participe passé du verbe. sent la pâte. b. teindre ; je teins, nous teignons
ce tissu. c. vendre ; tu vends, vous vendez ta
voiture. d. saluer ; elle salue, elles saluent son
Je m’exerce oncle. e. résoudre ; je résous, nous résolvons le
problème. f. vouloir ; je veux, nous voulons le
@ Indicatif présent. a. Je garde, tu gardes, faire. g. devoir ; il doit, ils doivent le savoir.
il / elle garde, nous gardons, vous gardez, ils / B Hyacinthe. – Je veux croire que vous
elles gardent. b. Je bondis, tu bondis, il / elle
sentez ce que vous dites, et je ne doute point
bondit, nous bondissons, vous bondissez, ils /
que vos paroles ne soient sincères […]. Vous
elles bondissent. c. Je vois, tu vois, il / elle
voit, nous voyons, vous voyez, ils / elles voient. dépendez d’un père, qui veut vous marier à une
d. Je peins, tu peins, il / elle peint, nous pei- autre personne ; et je suis sûre que je mourrai,
gnons, vous peignez, ils / elles peignent. e. Je si ce malheur m’arrive.
descends, tu descends, il / elle descend, nous D’après Molière, Les Fourberies de Scapin (1671),
descendons, vous descendez, ils / elles descen- acte I, scène 3.
dent. f. Je cours, tu cours, il / elle court, nous C a. Avant le combat, le chevalier prie (verbe
courons, vous courez, ils / elles courent. g. Je prier). b. Le capitaine s’écrie (verbe s’écrier) :
jette, tu jettes, il / elle jette, nous jetons, vous « À l’abordage ! » c. Elle dort (verbe dormir) à
jetez, ils / elles jettent. h. Je paie / paye, tu poings fermés. d. Il sert (verbe servir) les invi-
paies / payes, il / elle paie / paye, nous payons, tés.
vous payez, ils / elles paient / payent. i. J’ap-
pelle, tu appelles, il / elle appelle, nous appe- D a. Il gèle. b. Nous rangeons. c. Il éteint.
lons, vous appelez, ils / elles appellent. d. Les enfants ne s’ennuient pas. e. Nous fon-
çons. f. Vous leur lancez. g. Il nous appelle.
Indicatif passé composé. a. J’ai gardé, tu as
h. Elle moud.
gardé, il / elle a gardé, nous avons gardé, vous
avez gardé, ils / elles ont gardé. b. J’ai bondi, # a. Cette famille est arrivée. b. Ils ont
tu as bondi, il / elle a bondi, nous avons bondi, déposé. c. Nous sommes allé(e)s. d. Tu as bu.
198
e. J’ai pris. f. Ta fille est partie. g. Elle a suivi. % Monseigneur Yvain monte aussitôt à cheval,
h. Elle est tombée. i. Le médecin lui a pres- bien décidé à ne pas revenir devant la cour
crit. avant d’avoir vengé la honte de son cousin.
$ Proposition de texte L’écuyer court chercher les armes et le destrier.
La semaine dernière nous sommes allés au Suivant son seigneur à la trace, il le rejoint dans
musée de Cluny. Nous avons vu la tapisserie un endroit écarté. Là, il l’aide à s’équiper et ils
de la Dame à la licorne. Nous nous sommes échangent leurs chevaux.
assis par terre et le professeur nous a fourni Le chevalier ne perd pas un instant, il chevauche
des explications, il a répondu à nos questions. par les montagnes et par les vallées, à travers les
Puis nous nous sommes librement promenés forêts profondes.
dans le musée. Enfin, nous avons pris un pique-
D’après Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au Lion
nique puis nous sommes rentrés au collège. (vers 1170), adapté par A.-M. Cadot-Colin
© Librairie Générale Française (2006).
➔ LEÇON 22
L’indicatif imparfait et plus-que-parfait
Livre de l’élève, p. 302-303
➔ LEÇON 23
L’indicatif passé simple et passé antérieur
Livre de l’élève, p. 304-305
200
Je m’exerce
nous reprîmes notre route. c. Lorsqu’ils eurent
@ a. Tu demandas. b. Je révisai. c. Nous allâ- atteint le sommet, ils se reposèrent. d. Dès qu’il
mes. d. Ils finirent. e. Il aperçut. f. Nous pûmes. fut parti, elle pleura. e. Quand la nuit fut tom-
g. Ils moururent. h. Vous fîtes. i. Ils craignirent. bée, la lune apparut. f. Quand il eut reconnu
j. Nous revînmes. k. Il prit. l. Il pria. son ami, il courut à sa rencontre.
➔ LEÇON 24
L’indicatif futur simple et futur antérieur
Livre de l’élève, p. 306-307
202
➔ LEÇON 25
L’indicatif conditionnel présent et passé
Livre de l’élève p. 308-309
204
elle prenne, que nous prenions, que vous pre- C a. courions : 1re personne du pluriel du sub-
niez, qu’ils / elles prennent. jonctif présent. b. courions : 1re personne du
Être : que je sois, que tu sois, qu’il / elle soit, pluriel de l’indicatif imparfait. c. Partez : 2e per-
que nous soyons, que vous soyez, qu’ils / elles sonne du pluriel de l’impératif présent. d. par-
soient. tiez : 2e personne du pluriel du subjonctif pré-
Avoir : que j’aie, que tu aies, qu’il / elle ait, que sent. e. croit : 3e personne du singulier de l’indi-
nous ayons, que vous ayez, qu’ils / elles aient. catif présent. f. croie : 3e personne du singulier
Jouer : que je joue, que tu joues, qu’il / elle du subjonctif présent. g. sache : 2e personne
joue, que nous jouions, que vous jouiez, qu’ils / du singulier de l’impératif présent. h. sache : 3e
elles jouent. personne du singulier du subjonctif présent.
Impératif présent D 1. Donnez : 2e personne du pluriel de l’impé-
Courir : cours, courons, courez. ratif présent ; tienne : 3e personne du singulier
Partir : pars, partons, partez. du subjonctif présent ; devienne : 3e personne
Nettoyer : nettoie, nettoyons, nettoyez. du singulier du subjonctif présent ; aimez :
Lire : lis, lisons, lisez. 2e personne du pluriel de l’impératif présent ;
Aller : va, allons, allez. aime : 3e personne du singulier du subjonctif
présent du verbe aimer.
Descendre : descends, descendons, descen-
dez. 2. Donne, aime.
Voir : vois, voyons, voyez. # a. Il est bon que tu réfléchisses avant
Cueillir : cueille, cueillons, cueillez. d’agir. b. Il faudrait que tu écrives ce soir à tes
Prendre : prends, prenons, prenez. parents. c. Il vaut mieux que tu y ailles. d. Il faut
Être : sois, soyons, soyez. absolument que tu voies ce film.
Avoir : aie, ayons, ayez.
$ Proposition de texte.
Jouer : joue, jouons, jouez.
Pour réaliser cette maquette, il faut que tu plies
A a. Je ne tiens pas à ce que Pierre nous voie le carton en suivant les pointillés et que tu en
ici. b. Il faut que je prenne le bus, que j’aille assembles les parties. Ensuite, ajuste le toit de
chercher du pain et que je fasse mes devoirs. la maison avec précision et pose quelques tou-
c. Nous souhaitons qu’il réussisse son examen. ches de colle. Enfin, il faudra que tu peignes
d. Nous regrettons que vous ne restiez pas l’ensemble avec une belle couleur pour que le
déjeuner. e. J’irais bien le voir mais il faut que résultat soit parfait.
j’en aie le temps.
B a. Sache, sachons, sachez patienter. % Verbes à l’impératif présent, 2e personne du
pluriel : arrêtez (l. 6), verbe s’arrêter, 1er groupe ;
b. Ouvre, ouvrons, ouvrez la porte. c. Éteins,
éteignons, éteignez la lumière. d. Cours, cou- allez (l. 7), verbe aller, 3e groupe ; donnez (l. 8),
rons, courez vite. e. Ne sois pas imprudent, verbe donner, 1er groupe.
ne soyons pas, ne soyez pas imprudents. Verbes au subjonctif présent, 3e personne du
f. Aie, ayons, ayez du courage. g. Prends, pre- singulier : Qu’il se promène (l. 1-2), verbe se
nons, prenez les clés. h. Viens, venons, venez promener, 1er groupe ; que son valet aille, qu’il
demain. aille (l. 3, 4), verbe aller, 3e groupe.
206
2. Scapin. – Il nous faut encore, ont-ils dit, un Scapin. – De grâce, Monsieur…
mulet pour porter… Argante. – Non, nous n’en ferons rien.
Argante. – Oh ! Qu’ils aillent au diable avec D’après Molière, Les Fourberies de Scapin,
leur mulet ! C’en est trop et j’irai devant les acte II, scène 5.
juges.
➔ LEÇON 28
La conjugaison du passif
Livre de l’élève, p. 314-315
➔ LEÇON 29
Les modes impersonnels : infinitif, participe,
gérondif
Livre de l’élève, p. 316-317
208
Je m’exerce res. c. réussie, s’accorde comme adjectif attri-
but avec le nom soirée. e. ouverte, s’accorde
@ a. C’est en forgeant qu’on devient forge- comme adjectif attribut avec le nom fenêtre.
ron. b. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours Participes passés servant à former des temps
avant de l’avoir tué. c. Traqués par les hommes, composés : b. applaudis, sert à former le passé
les ours sont repoussés dans les montagnes. composé passif du verbe applaudir. d. chanté
d. Les végétaux étant rares sur la banquise, et dansé, servent à former le plus-que-parfait
l’ours blanc doit chasser. des verbes chanter et danser.
A a. On peut lire (COD du verbe peut) entre # a. L’ours est un plantigrade qui marche en
les lignes. b. Évitons de sauter (COI du verbe s’appuyant sur la plante de ses pieds. b. Il peut
évitons) des pages. c. Tu dois peser (COD du ainsi se tenir debout. c. Il cherche à se nour-
verbe dois) tes mots avant de parler (complé- rir en pêchant du poisson ou en cueillant des
ment circonstanciel de temps). d. N’avez-vous baies et des fruits.
pas le temps de venir (complément du nom
temps) me voir ? e. Jouer (sujet du verbe est) $ 1. Participes présents : Courbant (l’échine) ;
avec les mots est un vrai talent. raclant (le sol) ; (lui) paraissant ; (lui) offrant.
B a. Elle accueillit son fils avec des cris de Gérondifs : En (l’)apercevant ; en s’aplatissant.
surprise. b. Il fut enthousiasmé par sa visite de Participes passés : (la main) levée ; (qu’il avait)
Paris. c. À l’annonce de son succès, elle sauta parcourus.
de joie. d. Il nous a passionnés par le récit de Infinitifs : mâcher, franchir, se coucher, punir.
cette histoire.
2. mâcher : COI du verbe cessa ; franchir : com-
C Participes présents : a. espérant, a pour plément de l’adjectif difficile ; se coucher : com-
COD son aide. d. courant, a comme complé- plément du verbe vint ; punir : complément du
ment vers moi. nom droit.
Adjectifs verbaux : b. nourrissantes, s’accorde En l’apercevant : complément circonstanciel de
comme attribut avec le nom protéines. c. odo- temps ; en s’aplatissant : complément circons-
rante, s’accorde comme attribut avec le nom tanciel de manière.
fleur. d. perçants, s’accorde comme épithète 3. (la main) levée : participe passé employé
avec le nom cris. comme adjectif, épithète du nom main ; (qu’il
D Participes passés employés comme adjec- avait) parcourus : participe passé servant à for-
tifs : a. allumés, s’accorde avec le nom pha- mer le plus-que-parfait du verbe parcourir.
210
➔ LEÇON 31
Les valeurs de l’indicatif imparfait et passé simple
Livre de l’élève, p. 320-321
212
➔ LEÇON 33
Les valeurs de l’indicatif et du subjonctif
Livre de l’élève, p. 324-325
214
➔ LEÇON 34
Les valeurs de l’indicatif conditionnel
Livre de l’élève, p. 326-327
Objectifs Je m’exerce
■ Connaître les règles d’accord du verbe avec
le sujet : cas général et cas particuliers. @ a. Les bus roulent très vite. b. Sur la place,
■ Savoir accorder l’adjectif en fonction d’attri- tournent des manèges. c. Léo et Tom cou-
but du sujet. rent le marathon. d. Après l’hiver, viennent les
beaux jours. e. Beaucoup semblent pressés
d’arriver. f. Toi et moi prenons le métro. g. Il y a
J’observe des nuages qui apparaissent dans le ciel.
216
de poussière. Les ombres noires des chiens Les cris des chiens, les voix des moutons, les
traversaient la plaine, revenaient, repartaient. appels et les sifflements des enfants n’arrêtaient
Les sabots martelaient la terre dure, et cela faisait pas.
un bruit qui roulait et grondait comme la mer. J. M. G. Le Clézio, « Les bergers »,
dans Mondo et autres histoires (1978) © Gallimard.
➔ LEÇON 36
Le genre et le nombre des noms
Livre de l’élève, p. 330-331
➔ LEÇON 37
Le genre et le nombre des adjectifs ; les adjectifs
de couleur
Livre de l’élève, p. 332-333
Objectifs Série 3
■ Savoir former le féminin et le pluriel des 1. L’adjectif bleus porte une marque de pluriel.
adjectifs. 2. L’adjectif rouge brique est composé de deux
■ Savoir accorder les adjectifs de couleur. mots et ne prend pas de marque de pluriel.
3. L’adjectif de couleur marron, qui provient du
nom marron, ne porte pas de marque de plu-
J’observe riel.
Série 1
1. La marque du féminin des adjectifs est -e. Je m’exerce
2. Modifications des adjectifs au féminin :
ajout d’un -e (grand / grande) ; ajout d’un
@ a. des châteaux féodaux. b. des silences
glacials. c. ces métaux précieux. d. des cou-
accent grave (léger / légère) ; doublement de
rants d’air brutaux. e. des monuments histo-
consonne (bon / bonne) ; modification de la
riques. f. de nouveaux voisins. g. des lieux
consonne finale (curieux / curieuse) ; modifica-
enchanteurs. h. des pays natals.
tion du suffixe (nouveau / nouvelle).
3. L’adjectif utile, terminé par un -e au masculin, A a. des collégiennes studieuses. b. de bel-
ne change pas au féminin. les chiennes. c. des amies fidèles. d. des filles
franches. e. des tantes éloignées. f. des actri-
Série 2 ces célèbres. g. des ogresses cruelles. h. des
1. Les deux marques du pluriel des adjectifs étudiantes étrangères.
sont -s et -x .
B a. Il a prononcé des paroles cruelles. b. Elle
2. Les deux pluriels des adjectifs en -al sont -als a des mèches rousses. c. Elle a une expression
(navals) ou -aux (brutaux). douce et craintive. d. C’est une voisine dis-
3. L’adjectif qui se termine par un -s au singulier crète. e. Nous avons vécu des périodes heu-
ne change pas au pluriel : précis. reuses. f. Il aime les tables anciennes. g. Elle
218
porte de vieilles robes. h. Ma cousine était Blanc et ivoire ➙ Son teint devint blanc ivoire.
grecque. i. Sa voix est accusatrice. Rouge et cerise ➙ J’ai acheté une robe rouge
C Temps prévisible. Atténuation de l’insta- cerise.
bilité orageuse. De nouvelles formations bru- $ 3 km Quimper, petite maison bretonne,
meuses au lever du jour. Passages nuageux proche de jolie rivière poissonneuse ; bour-
dans la soirée avec vents faibles à modérés. gade touristique. Quatre belles pièces avec
Température sans changement important. vue sur grande prairie. Deux garages spacieux.
D a. Elle porte des chaussures violettes et Cuisine neuve et équipée. Convient pour rési-
une robe gris clair. b. Elle a les joues roses et dence principale. Affaire intéressante.
les yeux noisette. c. Notre maison a des portes % Proposition de texte.
blanches et des volets vert olive, des rideaux
Vends voiture noire, intérieur gris, direction
orange et des papiers peints crème.
assistée, fermeture centralisée, pneus neufs,
# Gris et souris ➙ Ton chapeau est gris sou- rétroviseurs électriques dégivrants.
ris.
& Une tête de félin venait d’apparaître entre
Jaune et citron ➙ Les balles de tennis sont les deux buissons. Une tête effilée, d’un dessin
jaune citron.
exquis, à la peau claire égayée de taches fauves,
Vert et bouteille ➙ Mes fauteuils sont vert bou- mais dont les babines se retroussaient sur des
teille.
crocs redoutables et dont la gorge était toute
Bleu et turquoise ➙ Sa bague est bleu tur- frémissante d’un grondement meurtrier.
quoise. La bête se porta un peu en avant. Elle avait
Rose et fuchsia ➙ Je choisirai des rideaux rose un museau et un poitrail minces, des pattes
fuchsia. longues, un col plus arrondi et des taches plus
Noir et ébène ➙ Blanche-Neige avait des che- petites et moins sombres qu’une panthère ou
veux noir ébène. un léopard. C’était un guépard de forte taille.
Joseph Kessel, Le Lion (1958) © Gallimard.
➔ LEÇON 38
L’accord du participe passé
Livre de l’élève, p. 334-335
Objectif Phrases 2
■ Savoir accorder les participes passés, 1. Les participes passés sont ici tous conjugués
employés seuls ou employés avec les auxiliai- avec l’auxiliaire avoir.
res être et avoir. 2. a. Dans la phrase a, le GN COD des roses est
placé après le verbe conjugué.
Dans les phrases b et c, le COD est placé avant
J’observe le verbe composé conjugué.
b. Dans les phrases b et c, le participe passé du
Phrases 1 verbe conjugué s’accorde avec le pronom COD
1. Les deux participes passés sont ici conjugués placé avant le verbe (le pronom relatif que (b),
avec l’auxiliaire être, à l’indicatif présent passif le pronom personnel les (c)).
et à l’indicatif passé composé actif. 3. Le participe passé sans auxiliaire s’accorde
2. Ils s’accordent avec les groupes nominaux comme un adjectif avec le nom auquel il se rap-
sujets (a. la terre. b. les enfants). porte (ici accord de fanées avec les fleurs).
220
➔ LEÇON 39
Les homonymes
Livre de l’élève, p. 336-337
222
# a. J’ai retrouvé notre ancienne maison : notre % 1. rit (sens figuré) : a un aspect agréable qui
maison d’autrefois, qui n’est plus notre maison. exprime la joie (le rire) de ceux qui y vivent. Un
b. Il a acheté une maison ancienne : une maison bouquet d’arbres (sens propre) : un assemblage
qui remonte à une époque ancienne, lointaine. d’arbres disposés dans le même sens. Un bou-
c. C’est un enfant curieux, il s’intéresse à tout : quet d’enfants (sens figuré) : un groupe serré
un enfant avide de connaissances. d. C’est un d’enfants.
curieux personnage : un personnage étonnant,
2. Comparaison : les rochers veinés comme des
bizarre. e. Ma voisine est une femme seule :
marbres. Les rochers (comparé) sont comparés
une femme qui vit seule. f. Une seule femme
à des marbres (comparant) par l’intermédiaire
s’est présentée aux élections : une femme (pas
davantage). de l’outil de comparaison comme. Le point
commun est les veines de la pierre.
$ a. Son cœur bat très vite. Il a bon cœur. Métaphore : un bouquet d’enfants. Le groupe
b. La clé de la maison est rouillée. Il a pris la
d’enfants est comparé à un bouquet (compa-
clé des champs. c. Il a envoyé la balle dans son
rant) sans outil de comparaison. Le point com-
propre but. Son but est d’avoir son concours.
mun est le regroupement des enfants et la cou-
d. Le diamètre passe par le centre d’un cer-
cle. L’accusé était au centre du complot. e. Le leur de leurs vêtements.
commandant donna le signal de l’attaque. Ce Personnification : rit […] une chaumière heu-
dirigeant doit faire face à des attaques. f. Mon reuse. La chaumière est personnifiée par des
fils commence à marcher. Il s’est moqué d’elle caractères humains qui reflètent ceux de ses
et l’a fait marcher. habitants (rire et bonheur).
➔ LEÇON 41
L’histoire des mots : origine et emprunts
Livre de l’élève, p. 340-341
224
➔ LEÇON 42
Les familles de mots, les préfixes et suffixes
Livre de l’élève, p. 342-343
226
➔ LEÇON 44
Les synonymes, antonymes…,
le champ lexical, les niveaux de langage
Livre de l’élève, p. 346-347
228
➔ LEÇON 46
Les figures de style
Livre de l’élève, p. 350-351
230
➔ LEÇON 50
De l’ancien français au français moderne
Livre de l’élève, p. 356-357
232
➔ MÉTHODE 1
S’informer, se documenter,
rédiger et présenter un exposé
Livre de l’élève, p. 359-361
➔ MÉTHODE 2
Rédiger un dialogue
Livre de l’élève, p. 362-363
@ a. Vous exagérez ! protesta-t-il vigoureu- A – Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu fais là ? lui
sement. Il est impossible de faire ce travail en demanda-t-il.
une heure ! b. C’est avec plaisir que j’aurais – Je suis le mousse du Whitebird, répondit
accepté votre invitation. Mais la neige ne me l’enfant. Je voulais m’enfuir de ce bateau où
permet pas de prendre ma voiture, s’excusa- j’étais malheureux. Hier, pendant que je servais
t-elle. c. Quelle bonne idée de partir au ski la à la table du commandant, vous m’avez regardé
➔ MÉTHODE 3
Rédiger un portrait
Livre de l’élève, p. 364-365
234
➔ MÉTHODE 4
Décrire un paysage
Livre de l’élève, p. 366-367
236
➔ MÉTHODE 6
Lire une consigne et rédiger une réponse
Livre de l’élève p. 370-371
Objectifs
■ Identifier les vers, les mètres, les strophes.
■ Identifier les sonorités, le rythme.
■ Identifier les formes de poèmes.
Je m’exerce
@ 1. Per / ret / te, / sur / sa / tê / t(e) a / yant / un / Pot / au / lait
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Bien / po / sé / sur / un / cous / si / net,
1 2 3 4 5 6 7 8
Pré / ten / dait / ar / ri / ver / sans / en / com / br(e) à / la / vill(e).
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Lé / gè / r(e) et / court / vê / tue / el / l(e) al / lait / à / grands / pas ;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Ay / ant / mis / ce / jour /-là / pour / ê / tre / plus / a / gil(e)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Co / til / lon / sim / pl(e) et / sou / liers / plats.
1 2 3 4 5 6 7 8
Les quatre vers de douze syllabes sont des alexandrins ; les deux vers de huit syllabes sont des
octosyllabes.
2. Les rimes des deux premiers vers sont plates (aa) : lait, coussinet. Les rimes des quatre vers sui-
vants sont croisées (abab) : ville, pas, agile, plats.
3. Le vers 3 comporte quatre syllabes accentuées de façon régulière (3 / 3 / 3 / 3) :
Pré / ten / dait // ar / ri / ver // sans / en / com // br(e) à / la / vill(e).
Le vers 4 reproduit le rythme de la marche (2 / 4 / 3 / 3) :
Lé / gè //r(e) et / court / vê / tue // el / l(e) al / lait // à / grands / pas ;
A La croisée est ouverte ; il pleut Pour y laisser entrer, avec la tiède aurore,
Comme minutieusement, Les nocturnes parfums de nos vignes en fleur.
À petit bruit et peu à peu, Alphonse de Lamartine, extrait de « La Vigne et la
Sur le jardin frais et dormant. Maison », dans Cours familier de littérature (1857).
Les assonances en [-], [L], [R] et [], et l’allitéra-
Feuille à feuille, la pluie éveille
tion en [0] contribuent à la douceur et la grâce
L’arbre poudreux qu’elle verdit ; de cette aurore.
Au mur, on dirait que la treille b. Qu’il gèle ! et qu’à grand bruit, sans relâche,
S’étire d’un geste engourdi. la grêle]
Henri de Régnier, « Le jardin mouillé »,
dans Les Médailles d’argile (1900).
De grains rebondissants fouette la vitre frêle !
Théophile Gautier, extrait de « Le coin du feu »,
B 1 et 2. Les assonances sont en gras, les alli- dans Poésies (1830).
térations sont soulignées. Les allitérations en [H], [D0] et [0], et l’assonance
a. À l’heure où la rosée au soleil s’évapore, en [#] imitent le bruit dur et sonore de la grêle
Tous ces volets fermés s’ouvraient à sa chaleur, qui frappe la vitre.
238
C 1. Le poème est un sonnet (deux quatrains En / haut / du / fe / nouil, / en / é / qui / libr(e)
et deux tercets). Les rimes des deux quatrains 1 2 3 4 5 6 7 8 9
sont embrassées (abba) et identiques : paque-
bot, pluie, essuient, beau (premier quatrain) ; 2. Vocabulaire du bateau et du voyage : paque-
escargot, bruit, nuit, cargo (deuxième qua- bot, navigation, cargo, sillage, voyage.
train). Vocabulaire de la brillance : luisant, brillant,
Le mètre dominant est l’octosyllabe ou vers de soleil, étoiles.
huit syllabes : 3. Le poète donne de l’escargot l’image d’un
Il / pas / se / com / m(e) un / pa / que / bot vaisseau au long cours qui brille dans la nuit
1 2 3 4 5 6 7 8 sous les étoiles ; mais aussi l’image d’un sage
Mais on trouve aussi d’autres mètres, comme ou d’un poète qui médite sur les étoiles libres
l’ennéasyllabe ou vers de neuf syllabes : (v. 14).