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Les autorités gabonaises prévoient déjà de supprimer quelques postes de contrôle et

de filtrage sur les corridors liant le pays à ses voisins. Selon le ministère du
Commerce, le poste de Ntoum non loin de Libreville a déjà officiellement été
supprimé. Celui de Mebo le sera aussi.

Afin de fluidifier la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace
Cemac, le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières
(Pref-Cemac) a demandé aux pays membres de réduire les postes de contrôle sur les
corridors internationaux. L’information est parvenue à Le Nouveau Gabon, à
l’occasion de la conférence internationale co-organisée les 28 et 29 avril 2022 à
Libreville, par la Commission de la Cemac et la Fondation pour les études et
recherches sur le développement international (Ferdi).

« Il a été demandé aux pays de rationaliser les postes de contrôle au niveau des
différents corridors, et si possible de faire une communication sur les contrôles
officiels. Actuellement, les concertations se poursuivent pour que les États
puissent rationaliser davantage divers contrôles afin de fluidifier davantage la
libre circulation des personnes et des biens », a affirmé Jean-Claude Nguemeni,
directeur de la surveillance multilatérale à la Commission Cemac.

Dans ce cadre, la commission « est en train de mettre en œuvre une politique


sectorielle pour lever des barrières sur les corridors. Cela s’effectuera avec
l’appui et l’accompagnement des États. Il nous faut de véritables mesures
politiques pour qu’on arrive comme l’Afrique de l’Ouest à une véritable intégration
physique, à une véritable circulation des biens et des personnes », a renchéri
Bertrand Doukpolo, directeur de l’enseignement supérieur à la Commission Cemac.

Il poursuit : « Là, nous avons déjà un passeport unique Cemac, il ne reste que le
Gabon qui va bientôt homologuer son passeport. Une fois cela fait, l’espace Cemac
disposera d’un document pour la libre circulation. Mais nous voulons pousser plus
pour arriver par exemple à la carte d’identité Cemac. Et ce n’est pas une illusion,
ça va se faire. C’est tout un processus ».

Selon les opérateurs économiques, une réelle intégration permettra le développement


de la sous-région. Pour l’instant, il existe encore plusieurs pesanteurs. D’après
Alain Ba Oumar, président de la Confédération patronale gabonaise, il y a encore
des produits taxés dans la Cemac malgré l’effectivité de la libre circulation. Et à
en croire des transporteurs congolais et camerounais, ils affrontent tous les jours
des tracasseries policières et douanières. Ils dénoncent également la corruption et
la multiplication des taxes le long des corridors qui comptent plus de 100 postes
de contrôle.

Selon des chiffres obtenus du ministère du Commerce, entre Eboro (frontière avec le
Cameroun) et Libreville, on dénombre environ 100 postes de contrôle pour le compte
de plusieurs administrations. Et « c’est dans l’intérêt de nos entreprises que ces
mesures (prises pour la libre circulation, Ndlr.) soient mises en œuvre
intégralement et qu’on puisse facilement vendre nos produits dans la sous-région »,
a ajouté Alain Ba Oumar.

Néanmoins, le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, rappelle qu’il y a des


règles à respecter : « Naturellement, la libre circulation n’est pas la libre
installation. Nous mettons des outils et règles en place pour les États. C’est vrai
qu’il y a encore des progrès à faire ».

Les autorités gabonaises prévoient déjà de supprimer quelques postes de contrôle et


de filtrage sur les corridors liant le pays à ses voisins. Selon le ministère du
Commerce, le poste de Ntoum non loin de Libreville a déjà officiellement été
supprimé. Celui de Mebo le sera aussi.
Afin de fluidifier la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace
Cemac, le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières
(Pref-Cemac) a demandé aux pays membres de réduire les postes de contrôle sur les
corridors internationaux. L’information est parvenue à Le Nouveau Gabon, à
l’occasion de la conférence internationale co-organisée les 28 et 29 avril 2022 à
Libreville, par la Commission de la Cemac et la Fondation pour les études et
recherches sur le développement international (Ferdi).

« Il a été demandé aux pays de rationaliser les postes de contrôle au niveau des
différents corridors, et si possible de faire une communication sur les contrôles
officiels. Actuellement, les concertations se poursuivent pour que les États
puissent rationaliser davantage divers contrôles afin de fluidifier davantage la
libre circulation des personnes et des biens », a affirmé Jean-Claude Nguemeni,
directeur de la surveillance multilatérale à la Commission Cemac.

Dans ce cadre, la commission « est en train de mettre en œuvre une politique


sectorielle pour lever des barrières sur les corridors. Cela s’effectuera avec
l’appui et l’accompagnement des États. Il nous faut de véritables mesures
politiques pour qu’on arrive comme l’Afrique de l’Ouest à une véritable intégration
physique, à une véritable circulation des biens et des personnes », a renchéri
Bertrand Doukpolo, directeur de l’enseignement supérieur à la Commission Cemac.

Il poursuit : « Là, nous avons déjà un passeport unique Cemac, il ne reste que le
Gabon qui va bientôt homologuer son passeport. Une fois cela fait, l’espace Cemac
disposera d’un document pour la libre circulation. Mais nous voulons pousser plus
pour arriver par exemple à la carte d’identité Cemac. Et ce n’est pas une illusion,
ça va se faire. C’est tout un processus ».

Selon les opérateurs économiques, une réelle intégration permettra le développement


de la sous-région. Pour l’instant, il existe encore plusieurs pesanteurs. D’après
Alain Ba Oumar, président de la Confédération patronale gabonaise, il y a encore
des produits taxés dans la Cemac malgré l’effectivité de la libre circulation. Et à
en croire des transporteurs congolais et camerounais, ils affrontent tous les jours
des tracasseries policières et douanières. Ils dénoncent également la corruption et
la multiplication des taxes le long des corridors qui comptent plus de 100 postes
de contrôle.

Selon des chiffres obtenus du ministère du Commerce, entre Eboro (frontière avec le
Cameroun) et Libreville, on dénombre environ 100 postes de contrôle pour le compte
de plusieurs administrations. Et « c’est dans l’intérêt de nos entreprises que ces
mesures (prises pour la libre circulation, Ndlr.) soient mises en œuvre
intégralement et qu’on puisse facilement vendre nos produits dans la sous-région »,
a ajouté Alain Ba Oumar.

Néanmoins, le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, rappelle qu’il y a des


règles à respecter : « Naturellement, la libre circulation n’est pas la libre
installation. Nous mettons des outils et règles en place pour les États. C’est vrai
qu’il y a encore des progrès à faire ».

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