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Aïcha, la face cachée aux musulmans

Aisha, la face cachée aux Musulmans

Le Tome 1 en ligne.

Ce livret a été écrit en se basant sur des hadiths sunnites.

CHAPITRE 1 Durant le vivant du Prophète de Dieu

Si l’on examine sa vie avec son époux, le Prophète de Dieu(sawa), on s’apercevra qu’elle a commis
de nombreux péchés et actes de désobéissance, de plus, elle conspira avec Hafsa contre le Prophète
(sawa) , à tel point qu’il fut obligé de déclarer illicite ce que Allah avait rendu licite pour lui, comme
rapporté dans al-Bukhari et Muslim. Elle avait aussi cette habitude de discuter les ordres du
Prophète (sawa) comme il est établi dans les livres de hadiths, de tafsir, et Allah mentionne ces
évènements dans le Coran. Sa jalousie et ses désirs contrôlaient tellement son cœur et son esprit
qu’elle se conduisait sans respect en présence du Prophète de Dieu (sawa).

Un jour, elle dit au Prophète (sawa) à propos de Khadija (as), sa première femme : «Comment
Khadija peut-elle être comparée à moi ! C’était une vieille femme aux joues rouges et Allah t’a donné
meilleure qu’elle.»(1) Le Prophète se mit très en colère.

A une autre occasion, l’une des Mères des Croyants envoya au Prophète un plat, qui était chez Aisha,
pour lui témoigner son amour. Aisha fit disparaître le plat et son contenu.(2)

Une fois, elle fit ces remarques au Prophète de Dieu : «C’est bien vous qui prétendez être le
Prophète d’Allah […] Soyez juste ! »(3). Son père, qui était présent à ces côtés, lui administra une
telle correction que du sang s’écoula.

Sa jalousie avait atteint un tel seuil qu’elle mentit à Asma bint al-Numan quand elle devint l’épouse
du Prophète en lui disant : «Le Prophète aime une femme, qui, quand il s’approche d’elle, lui dit : ‘Je
cherche refuge auprès d’Allah contre toi.’»(4) L’objectif implicite fut celui de commettre
l’irréparable, c'est-à-dire, le divorce entre cette femme innocente, et le Prophète(sawa), en raison
de ces paroles blessantes.

Son comportement infernal en présence du Prophète de Dieu (sawa) atteignit un tel degré que
lorsqu’un jour, il était en train de prier, elle dirigea ses pieds en direction de l’endroit de la
prosternation. Quand le Prophète (sawa) se prosterna et les pinça, elle les retira. Ainsi, à nouveau,
au moment où le Prophète se releva pour continuer sa prière, elle les remit à l’endroit de la
prosternation.(5)
Une fois, elle prépara un coup avec Hafsa contre le Prophète de Dieu , en l’isolant de ses femmes
pour une période complète de 1 mois, et le contraignit à dormir sur un lit de paille rugueux.(6)

Aisha avait l’habitude d’offenser le Prophète et le rendait triste, mais le Prophète qui était
compatissant et sage, lui disait : «Ton Satan t’a rendu confus, Ô Aisha.»(11) Il fut très souvent
attristé en raison des versets qui furent révélés pour Aisha et Hafsa, particulièrement à cause de
leurs comportements, par exemple, ‘(…) si toutes les deux, vous revenez à Dieu, étant donné que vos
cœurs ont déjà dévié (de la droiture) ; mais si vous vous soutenez mutuellement contre le Prophète,
sachez que Dieu est son Maître (…) Il se peut qu’il vous répudie, son Seigneur lui donne en échange
des épouses meilleures que vous soumises à Dieu, croyantes, pieuses, repentantes, adoratrices,
pratiquant le jeûne (…) ’ (7). Ces versets de la sourate at-Tahrim concernent Aisha et Hafsa selon le
témoignage de Umar bin al-Khattab et rapporté dans al-Bukhari.(12) Ceci prouve que ces deux
femmes ne furent en aucun cas les meilleures parmi les musulmanes et que d’autres femmes
croyantes et meilleures qu’elles existaient à ces moments là.

Un jour, quand le Prophète de Dieu voulait proposer à Sharraf, la soeur de Dihya al-Qalbi, il
demanda à Aisha d’aller la voir. Lorsqu’elle retourna, son cœur fut envahi d’un sentiment de
jalousie, le Prophète lui demanda : «Qu’as-tu vu, Ô Aisha ? Elle répondit : ‘Je n’ai rien vu de bon à
savoir.’ Le Prophète lui dit : ‘Tu as certainement vu une personne digne. Tu l’as vu et la salive de ta
bouche devint aigre.’ Elle dit : ‘Ô Prophète de Dieu , aucun secret ne peut être caché à toi. Qui serait
capable de t’en cacher un ?’»(8)

La plupart des complots préparés contre le Prophète de Dieu par Aisha se réalisaient avec l’aide de
Hafsa. Ce qui est étrange c’est qu’elles se comprenaient mutuellement et en complète harmonie,
similairement à leurs pères respectifs, Abu Bakr et Umar bin al-Khattab. Avec la seule différence que
chez leurs filles, l’instigatrice était Aisha et Hafsa son auxiliaire, tandis que Umar bin al-Khattab était
l’instigateur et Abu Bakr jouait le rôle du faible, de l’auxiliaire.

Après la mort de Umar bin al-Khattab, lorsqu’elle prépara la Bataille de Chameau contre l’Emir des
Croyants, l’Imam Ali , elle fit envoyer un messager aux femmes du Prophète afin qu’elles se rallient
avec elle. Seule Hafsa consentit, cependant suite aux reproches de son frère Abdullah bin Umar, elle
annula son périple.(9)

Allah , dans le Coran, avertit ces deux femmes et les musulmans, qu’aucune femme d’un Prophète
n’entrera au Paradis sans être interrogée sur les actes. «Dieu donne aux mécréants, comme
exemple, la femme de Noé et la femme de Lut. Elles étaient sous l’autorité de nos deux adorateurs
vertueux et elles les trahirent. (…) ‘Entrez au Feu, avec ceux qui y entrent’.»(10) A l’inverse, Allah
donne l’exemple de deux femmes croyantes et intègres, la femme du Pharaon et la mère de Issa .
Il devient clair, qu’aucune relation maritale, avec un Prophète, ni aucune compagnie d’un Prophète,
ne peut sauver la femme ou le Compagnon, imprégnés de traîtrise, et qu’ils seront punis par Allah .

Nous verrons plus loin que le verset de la purification, comme la majorité des musulmans
prétendent que ce dernier concerne les femmes du Prophète , ne s’applique, ni de près ni de loin, à
Aisha et que cette majorité fut victime des inventions et mensonges des Umayyades, sans
véritablement le réaliser.

1-Sahih al-Bukhari, Vol.5, Livre 58, N°168

2-Sahih al-Bukhari, Vol.7, Livre 62, N°152

3-hya al-Ulum, al-Ghazali, Chap.3, Vol.2 / Kanz al-Umal, al-Hindi, Vol.7, N°1020

4-Tabari, Vol.39, p.188-190 / Al-Mustadrak, al-Hakim, Vol.4, p.37

5-Sahih al-Bukhari, Vol.1, Livre 8-9, N°379-492

6-Sahih al-Bukhari, Vol.6-7, Livre 60-62, N°435-119

7-Sourate at-Tahrim

8-Kanz al-Umal, al-Hindi, Vol.6, p.294 / At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.8, p.115

9-Al Bidaya wan-Nihaya, Vol.7, p.231

10-Sourate at-Tahrim

11-Sahih al-Bukhari, Vol.1, Livre 8-9, N°379-492

12-Sahih al-Bukhari, Vol.7, Livre 62, N°119


CHAPITRE 2 Chapitre 2- Témoignages contre sa propre personne

Voyons comment Aisha, sous l’effet de la jalousie, perd la notion de valeurs morales et se conduit en
présence du Prophète d’une façon insane.

Elle dit : «Safiyya, la femme du Prophète envoya un plat qu’elle avait préparé pour lui, quand il était
avec moi. Lorsque j’ai vu la servante, je tremblai avec rage et furie; j’ai pris le récipient et je l’ai jeté.
Puis elle dit : Le Prophète de Dieu me fixa ; j’ai vu la colère sur son visage et j’ai dit : ‘Je cherche la
protection d’Allah contre la réprimande du Prophète aujourd’hui.’ Aisha dit : Il dit : ‘Arrange cela !’
J’ai dit : ‘Quelle est l’expiation, Ô Prophète de Dieu ? ’ Il dit : ‘Un plat comme le sien, et un récipient
comme le sien.’»(1)

A une autre occasion en parlant d’elle : «J’ai dit au Prophète de Dieu : ‘Assez à propos de Safiyya, elle
est ceci et cela.’ Le Prophète de Dieu me dit : ‘Tu as prononcé des mots qui, s’ils étaient mélangés à
l’océan, sa couleur aurait changé.’»(2)

Par Allah ! Quel genre de Mère des Croyants était Aisha, sans éthiques ni aucun respect des
principes islamiques qui interdisent la médisance et la calomnie.

A nouveau, Aisha, la Mère des Croyants, rapportent à propos de sa jalousie envers les autres
femmes du Prophète . Elle dit : «Je n’ai jamais été aussi jalouse d’aucune des femmes comme je le
fus de Mariya. Cela, puisqu’elle avait de jolis bracelets et que le Prophète de Dieu était attiré par
elle. Lorsque la première fois elle fut emmenée, elle avait l’habitude de rester dans la maison de
Haritha bin al-Nu’man. Nous lui faisions peur et je me suis inquiétée. Le Prophète l’envoya dans un
endroit plus serein où il pourrait la rendre visite. Cela fut très compliqué pour nous, et puis Allah lui
accorda un fils et nous l’évitions.»(3)

La jalousie de Aisha dépassa la personne de Mariya, et fut dirigée contre son fils, Ibrahim, encore
nouveau-né. Elle dit : «Quand Ibrahim naquit, le Prophète de Dieu me l’apporta et me dit : ‘Regarde
comment il me ressemble.’ J’ai dit : ‘Je ne vois aucune ressemblance.’ Il dit : ‘Ne vois tu pas sa
robustesse et sa beauté ?’ J’ai dit : ‘Celui qui est nourri avec du lait de chèvre devient robuste et
beau.’»(4)

Quand Aisha fut dépassée par la suspicion et les insinuations sataniques, sa jalousie dépassa toutes
les frontières, et au-delà de tout mots, elle commença à suspecter le Prophète de Dieu . Très
souvent, elle prétendait s’être endormie quand le Prophète était chez elle, mais elle l’observait, et
l’espionnait dans l’obscurité de la nuit, et le suivait en allant derrière lui. Voici ce qu’on rapporte
selon ses propres mots, dans le livre de hadiths de Muslim, de l’imam Ahmad, et d’autres
rapporteurs.
Elle dit : «Lorsque ce fut la nuit où le Prophète de Dieu devait la passer chez moi, il entra et enleva
ses survêtements, se déchaussa et déposa ses chaussures près de ses pieds. Puis il étala ses sous-
vêtements sur le lit et s’allongea. Il ne resta pas très longtemps après qu’il eut vérifié que j’étais
endormie. Après quoi, il pris ses vêtements doucement et silencieusement, mis ses chaussures,
ouvrit la porte et en sortant ferma la porte sans faire de bruits. Je me suis rhabillée, me couvrit la
tête, et j’ai suivi ses pas jusqu’à ce que j’arrive au cimetière de Baqi. Il y resta pendant un bon
moment, puis leva ses mains trois fois, puis il revint très rapidement sur ses pas, ce que je fus
également. Je l’ai précédé et je suis entrée dans la maison. A peine était-il entré dans la maison qu’il
dit : ‘Ô Aisha, qu’est ce, je vois que tu es habillée ?’ J’ai dit : ‘Il n’y a rien.’ Il dit : ‘Sois tu me le dis ou
bien Allah m’en informera.’ J’ai dit : ‘Ô Messager de Dieu , ma mère et mon père soient sacrifiés
pour toi.’ Il dit : ‘C’était donc toi la silhouette noire que j’ai vu devant moi ?’ J’ai dit : ‘Oui.’ Aussi il
fournit une légère pression sur ma poitrine ce qui me fit mal. Puis il dit : ‘Penses-tu que Allah et son
Messager peuvent être injustes envers toi ?’»(5)

A une autre occasion, elle dit : «J’avais perdu la trace du Prophète de Dieu et j’ai commencé à
suspecter qu’il soit allé chez une de ses femmes. Je suis allé le chercher et je l’ai trouvé en
prosternation, disant ‘O Mon Dieu, Pardonne moi.’»(6)

Une autre fois, elle dit : «Une nuit, quand il était avec moi, le Prophète de Dieu sortit. Je suis
devenue très jalouse. Quand il revint et vit ce que j’avais fait, il dit : ‘Quel est le problème, Ô Aisha ?
Es-tu jalouse ?’ J’ai répondu : ‘Et pourquoi celles comme moi ne devraient-elles pas devenir jalouses
des personnes comme vous.’ Le Prophète dit : ‘Est-ce que le démon a pris possession de toi ?’»(7)

Ceci prouve que lorsque Aisha devenait jalouse, elle perdait tous ses moyens, et dépassait toutes les
frontières du licite, et elle ne se contrôlait plus, au point de jeter les récipients et son contenu,
déchirer des vêtements etc. Sans aucun doute, Aisha était une femme assez confuse et dépassée par
les évènements. Il est rapporté par le Prophète de Dieu : ‘La jalousie pour un homme est une foi, et
pour la femme une mécréance.’ Car l’homme a le droit d’être jaloux concernant sa femme puisqu’il
ne la partage pas avec d’autres personnes, cependant la femme n’a pas le droit d’être jalouse
concernant son mari, puisque Allah lui a donné le droit d’avoir plusieurs femmes.

De plus, il y a une totale contradiction dans ce que peuvent affirmer la majorité des musulmans sur
l’amour du Prophète de Dieu pour Aisha. Elle n’était certainement pas la femme la plus aimée du
Prophète . D’ailleurs, la jalousie de Aisha est une preuve indispensable qui vient soutenir la thèse. En
effet, si Aisha savait qu’elle était la plus aimée du Prophète de Dieu , quelle fut l’utilité d’être jalouse
? On pourrait penser que quelqu’un d’autre aimait Aisha plus que le Prophète de Dieu . Et ces
personnes sont les Umayyades qui voient en Aisha une femme ayant servi leurs intérêts. En effet,
elle rapporta ce qu’ils voulaient entendre, et, en plus, elle était l’ennemie jurée de l’Emir des
Croyants, l’Imam Ali .
Question 1 : Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui ment, calomnie, médit, et doute
sur Allah et son Prophète en le suspectant d’injustice ?

Question 2 : Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui l’espionne, qui sort de chez elle
sans son autorisation pour aller le chercher ?

Question 3 : Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui insulte ses femmes, même celles
qui sont décédées ?

Question 4 : Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui déteste son fils Ibrahim, et accuse
sa mère Mariya d’être une menteuse ? Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui
interfère entre lui et ses autres femmes en usant différentes ruses, au point de commettre
l’irréparable, c’est-à-dire, le divorce ?

Question 5 : Comment le Prophète pourrait aimer une femme qui déteste sa fille, Fatimah az-Zahra ,
et qui déteste son cousin, l’Emir des Croyants, l’Imam Ali au point de ne point mentionner son nom
ou de ne point pouvoir dire quelque chose de bien sur lui ?

Si Aisha durant la vie du Prophète elle était si rebelle, comment ne peut-on pas imaginer qu’elle
puisse dévier du droit chemin, après la mort du Prophète, pour oser défier l’Emir des Croyants,
l’Imam Ali .

Ceux qui défendent la cause de Aisha auront le culot de citer des hadiths dénués de sens,
concernant l’amour du Prophète pour elle. Par exemple, «Aisha était très belle et jeune, et elle fut la
seule fille vierge, aucun homme ne l’avait touchée; parce qu’elle était la fille de Abu Bakr, le
véridique, le compagnon de la grotun; parce qu’elle avait mémorisé la moitié de la religion par le
Prophète de Dieu et qu’elle était une juriste; puisque l’Ange Gabriel vint voir le Prophète en prenant
la forme de Aisha et que l’Ange Gabriel n’osait pas venir voir le Prophète jusqu’à ce qu’il ne soit sorti
de la maison de Aisha etc.»

Comme nous pouvons le voir, toutes ces informations n’ont aucun sens et au contraire vont à
l’encontre de ce que Aisha, elle-même, nous le rapporte. Si le Prophète l’aimait car elle était la plus
belle, alors, n’aurait-il pas eu le choix d’épouser les plus belles femmes des tribus arabes, les plus
belles vierges qui dépassaient Aisha en beauté. Malgré cela, les rapporteurs affirment bien que Aisha
était une femme jalouse. Elle était jalouse de, Zaynab bint Jash, Safiyya bint Huyay et Mariya la
Copte, puisqu’elles étaient toutes plus belles que Aisha.

Ibn Sad et Ibn Kathir rapportent que le Prophète se maria avec Malika bint Kab qui était connue pour
sa beauté incomparable. Aisha vint la voir et lui dit : «N’as-tu pas honte de te marier avec l’homme
qui a tué ton père?»(8) Elle s’éloigna du Prophète sur quoi il se sépara d’elle en la divorçant. Des
gens vinrent voir le Prophète et lui dirent : «Elle est très jeune et ne différencie pas le bien du mal.
Elle fut abusée et trompée par quelqu’un, aussi reprenez-la.»(9) Mais le Prophète refusa de la
reprendre. Son père fut tué lors de la prise de la Mecque, par Khalid bin al-Walid al-Kandama. Ceci
prouve que le Prophète n’était nullement intéressé par la beauté et la jeunesse, sinon il ne se serait
pas séparé de Malika bint Kab, qui était très belle. Ainsi, nous voyons comment Aisha s’en prend aux
femmes belles, mariées au Prophète, à cause de sa jalousie, et leurs soumet à des pressions
psychologiques.

On pourrait se demander pourquoi le Prophète de Dieu se sépara de ses deux femmes qui furent
sans aucun doute innocentes mais les victimes de l’esprit démoniaque de Aisha ?

Amsa bint al-Numan était parmi les plus belles femmes de son temps.(19) Mais puisque le Prophète
voulait qu’elle apprenne que la beauté prévaut sur l’intelligence, il se sépara d’elle après ce qu’elle
avait fait, suite à la conspiration de Aisha dirigée contre elle.

La seconde femme, Malika bint Kab, fut elle aussi la victime de Aisha. Puisque Malika bint Kab aurait
vécu dans la terreur et la peur après ce que Aisha lui avait dit. Le Prophète se sépara d’elle pour de
bonnes raisons.

Dans al-Bukhari, Volume 7, ‘le chapitre sur l’expression d’une personne malade’, il est rapporté :
«J’ai entendu de al-Qasim bin Muhammad : Aisha a dit : ‘Ma tête me fait male.’ Le Prophète dit : ‘Si
cela devait arriver au cours de mon vivant, je demanderais le pardon de Allah pour toi et je prierais
pour toi.’ Aisha dit : ‘Très probable ! Par Allah ! Je pense que vous aimeriez que je meure. Et si cela
se produit, vous passeriez une partie de votre journée avec vos autres femmes.’»(10) Cette narration
indique en rien que le Prophète aimait Aisha ou que Aisha était la femme la plus aimée du Prophète .

Ce qui est important de faire remarquer au lecteur est que le Prophète ne convoitait nullement la
beauté des femmes, ni ne désirait avec excès comme certains orientalistes et personnes ignorantes
l’affirment. La preuve en est que le Prophète se sépara de deux femmes, qui étaient certainement
les plus belles de leur temps. Finalement, ceux qui affirment que le Prophète aimait Aisha à cause de
sa beauté et sa jeunesse, ont tort.

Nous pouvons également dire qu’il s’est marié avec Aisha uniquement pour faire plaisir à son père,
Abu Bakr. Puisque le Prophète de Dieu avait choisi comme épouses les filles de nombreuses tribus
pour des raisons politiques, ceci afin de retirer la haine de leurs cœurs, et d’unir les tribus ennemies.
Le Prophète s’est marié avec Umm Habiba, la sœur de Muawiya et la fille de Abu Sufiyan, les deux
principaux ennemis du Prophète. Sa compassion et son amour pour les tribus arabes, le poussa à
choisir des filles parmi les chrétiens, les juifs, et les coptes, afin que les gens puissent s’approcher de
lui. Les études biographiques affirment, bel et bien, que ce fut Abu Bakr qui demanda au Prophète
de se marier à sa fille, tout comme Umar bin al-Khattab. Le Prophète accepta sans rancune, car il
était compatissant. «C’est par un effet de la grâce de Dieu que tu as été doux à leur égard. Si tu avais
été rude, au cœur dur, ils se seraient dispersés loin de toi.»(11) Ainsi, le Prophète ne s’est pas marié
avec Aisha, car son père, Abu Bakr, était véridique, mais uniquement pour des raisons politiques.

La preuve est ce récit de Umar bin al-Khattab : «J’ai dit : ‘Je saurai certainement à ce jour.’ Je suis allé
voir Aisha et j’ai dit : ‘Ô fille de Abu Bakr ! As-tu atteint un tel seuil que tu offenses le Prophète de
Dieu ?’ Elle répondit : ‘C’est mon affaire, et tu n’as pas à t’en occuper. Ô fils de Khattab ! Regarde tes
défauts.’ J’ai alors appelé Hafsa et j’ai dit : ‘Ô Hafsa ! As-tu atteint un tel seuil que tu offenses le
Prophète de Dieu ? Par Allah ! Tu sais que le Prophète ne t’aime pas, et si ce n’était pas pour moi, il
t’aurai déjà donné le divorce.’»(12)

On dit qu’elle avait mémorisé la moitié de la religion par le Prophète de Dieu et qu’elle était une
juriste. Il est suffisant de dire que tout ceci n’est que mensonge en lisant l’incident de l’allaitement
d’une personne adulte que notre, très chère, Mère des Croyants a rapporté du Prophète de
Dieu.(13) Cette tradition détestable a été rejetée par toutes les Mères des Croyants et aucune
n’avaient agit ainsi.

Aïcha utilisa cela [c’est-à-dire le récit de l’allaitement de Sâlim] pour les hommes dont elle aimait
qu’ils viennent chez elle : elle ordonnait à sa soeur Umm Kulthoum fille d’Abou Bakr as-Siddîq et aux
filles de son frère d’allaiter les hommes dont elle aimait qu’ils viennent chez elle. Les autres épouses
du Messager, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, refusaient que quiconque vienne chez elle en
recourant à cet allaitement.(14)

Cependant, vérifions par nous-même le potentiel de déduction d’une loi de Aisha. Dans le livre de al-
Bukhari, ‘le chapitre sur celui qui quitte sa demeure doit écourter sa prière’; il est rapporté : «Sous
l’autorité de az-Zuhri, de Urwa, de Aisha qui dit : ‘La prière fut décrétée tout d’abord de 2 unités.
Puis cette règle fut appliquée à la prière du voyageur, et la prière dans sa propre demeure fut
complète.’ Az-Zuhri dit : ‘J’ai demandé à Urwa’ : ‘Donc, comment Aisha faisait sa prière durant les
voyages ?’ Il dit : ‘Elle interprétait la règle à la façon de Uthman’.»(15)

C’est en totale contradiction avec ce qui est dit précédemment. D’abord Aisha rapporte bel et bien
que les unités de la prière lors d’un voyage sont de 2, mais par la suite on dit qu’elle interprète la
règle à la façon de Uthman. Or dans un autre hadith, il est dit que Uthman bin Affan avait commencé
à faire la prière complète.(16) On voit clairement qu’elle n’avait aucun potentiel en matière de
jurisprudence. Il est souvent question, chez la majorité des musulmans, de l’interprétation de Abu
Bakr, Umar bin al-Khattab, Uthman bin Affan, Aisha, ou Muawiya bin Abi Sufiyan et les autres
Compagnons, en délaissant ce que Allah a décrété. D’ailleurs, si Aisha interprétait la loi divine à sa
façon, on pourrait dire que le Prophète de Dieu ne devait pas aimer une telle personne, de plus, ne
dirait jamais aux musulmans de suivre une telle personne. Ceci implique que ces hadiths sur le savoir
de Aisha ne sont que pures inventions.
On dit également que l’Ange Gabriel prenait la forme de Aisha et venait voir le Prophète avant son
mariage. Une telle tradition ferait sourire plus d’une personne. On peut lire dans les livres de al-
Bukhari et Muslim que Abu Bakr envoya Aisha avec un plateau de dattes chez le Prophète de Dieu ,
pour qu’il puisse la voir, et par la suite demander au Prophète de se marier avec elle. Quelle fut
l’utilité pour l’Ange Gabriel de prendre la forme de Aisha et de venir chez le Prophète alors que
Aisha habitait à quelques mètres de sa maison ? Si ce fut le cas pour Mariya la Copte, qui était en
Egypte, on aurait pu discuter mais là, il n’y a aucune discussion à faire, puisque la tradition est
dénuée de sens. Donc, l’Ange Gabriel n’a jamais pris la forme de Aisha.

La plupart des hadiths louant Aisha furent forgés par les Umayyades, puisque ces derniers étaient les
principaux ennemis du Prophète de Dieu et des Ahlul Bayt . Et par opposition aux femmes les plus
méritantes de la demeure prophétique, Fatimah az-Zahra , Zaynab bint Ali ibn Abi Talib , Fizza etc.
les Umayyades ont façonné un portrait adéquat pour Aisha, afin que les musulmans aient un autre
modèle ceci afin de cacher leurs divergences avec les principes islamiques originels.

«La plupart d’entre eux ne suivent qu’une conjecture. Or la conjecture ne dispense en rien de la
vérité. Dieu sait très bien ce qu’ils font.»(17)

Le comportement de Aisha était si méprisable comme le montre cet hadith : «D’après Abdallah ibn
Muhammad, d’après Abd Assamad, d’après Shou’ba, Abou Bakr Ibn Hafs a dit : ‘J’ai entendu Aba
Salama dire : ‘Je suis rentré, accompagné du frère de Aisha, auprès de Aisha. Son frère la questionna
au sujet du bain du Prophète, elle demanda alors qu’on lui apporte un récipient contenant environ
un Sâ’ (unité de mesure) [d’eau], elle se lava et en déversa sur sa tête et se trouvait entre nous et
elle un voile.»(18)

1-Sunan an-Nisai, Vol.2, N°3895 / Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.227

2-Sahih-at Tirmidhi cite par Az-Zamakshari, p.73

3-At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.8, p.212 / Al-Ansab al-Ashraf, al-Baladuri, Vol.1, p.339

4-At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.1, p.37

5-Sahih Muslim, Livre 4, N°2127 / Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.147

6-Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.147

7-Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.115

8-Ibn Kathir, Vol.5, p.299 / At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.8, p.148

9-Ibn Kathir, Vol.5, p.299 / At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.8, p.148

10-Sahih al-Bukhari, Vol.7, Livre, N°570

11-Sourate 3, Verset 159


12-Sahih Muslim, Livre 9, N°3507

13-Sahih Muslim, Livre 8, N°3424

14-Mouwatta’a, Imam Malik, Vol.2, p.605, N°1265

15-Sahih al-Bukhari, Vol.2, Livre 20, N°196

16-Sahih al-Bukhari, Vol.2, Livre 20, N°188-190

17-Sourate 10, Verset 36

18-Sahih al-Bukhari, Vol.1, Livre 5, N°251

19-At-Tabaqat, Ibn Sad– rapporté de Ibn Abbas, Vol.8, p.145

Suite chapitre 3 Après le décès du Prophète de Dieu


CHAPITRE 3 – Après le décès du Prophète de Dieu

Si nous étudions la vie de la Mère des Croyants, Aisha, la fille de Abu Bakr, nous remarquerons
qu’après les évènements qui se sont déroulés après le décès du Prophète et après l’investiture de
Abu Bakr à la tête du califat, Aisha devient la plus importante personne de l’Islam pour deux raisons
principales : elle était la femme du Prophète de Dieu et la fille du calife Abu Bakr.

Elle croyait ou elle se faisait des illusions en pensant qu’elle était la femme la plus aimée du
Prophète de Dieu pour une raison unique : elle s’est mariée alors qu’elle était vierge et que le
Prophète ne s’était jamais marié avec une fille vierge. Quand le Prophète mourut, elle était encore
toute jeune et commençait son adolescence. Selon les rapporteurs les plus fiables, elle avait 18 ans
quand le Prophète rendit l’âme, elle avait vécu avec lui que 6 à 8 ans, dont elle passa les premières
années à jouer comme toutes les filles de son âge, alors qu’elle était déjà mariée. Elle était, selon la
description faite par Barira, la fille esclave du Prophète de Dieu : «Une jeune fille, qui dormait,
laissant la pâte sans protection, alors que la chèvre venait et la mangeait.»(1) Donc, elle était très
distraite, et encore une gamine.

Ainsi, elle avait vécu une moitié de sa vie, avec le Prophète de Dieu , entourée de ses autres femmes.
Mais il y avait une autre fille au cours de cette première moitié de sa vie, qui prenait toute la place
dans le cœur du Prophète de Dieu , c’était sa propre fille, sa bien-aimée, Fatimah az-Zahra . Nous ne
pouvons imaginer comment le Prophète aimait sa fille. Et quelle fille ? Elle était issue de l’union
entre le Prophète et notre Première Mère des Croyants, Khadija bint Kuwaylid. Une femme à qui
l’Ange Gabriel passe ses salutations, et lui donne la bonne nouvelle de sa maison dans le Paradis.(2)

Le Prophète de Dieu ne manquait pas une occasion pour mentionner le nom de Khadija, son épouse
bien-aimée. Ainsi, le cœur de Aisha se remplissait de jalousie quand le Prophète mentionnait son
nom. Elle malmenait Khadija malgré qu’elle fût décédée, elle parlait d’elle sans respect, et n’avait
aucun respect pour les sentiments du Prophète envers cette femme qu’il aimait toujours et qu’il
n’avait jamais cessé d’aimer.

Voici ce qu’on lit dans les livres de hadiths tel que ceux de al-Bukhari, Ahmad, at-Tirmidhi, Ibn Maja :
«Je n’ai jamais été aussi jalouse d’aucune femme du Prophète comme je l’ai été de Khadija, puisque
le Prophète fréquemment parlait d’elle et lui envoyer des salutations. Je lui ai dit : ‘Pourquoi
mentionnez-vous le nom de cette vieille femme des Quraysh ? Elle, qui avait des joues rouges, est
morte à présent ! Allah vous a certainement donné meilleure qu’elle’. Elle dit : ‘Le visage du
Prophète changeait de couleur. Je n’ai jamais vu un tel changement si ce n’est qu’au moment où il
recevait les révélations.’ Il dit : ‘Non ! Allah ne m’a jamais donné meilleure qu’elle. Elle me croyait
quand les autres m’ont rejeté, quand les autres ne m’ont pas cru. Elle m’a donné sa richesse alors
que d’autres m’en privaient. Allah m’a donné une progéniture à travers elle, ce qu’Il n’a pas fait avec
les autres femmes.»(3)
Cette riposte du Prophète de Dieu réfute l’assertion selon laquelle Aisha était la femme la plus
aimée et la meilleure de toutes les femmes. Et l’on pourrait penser que la jalousie de Aisha
s’amplifiait à chaque fois que le Prophète lui disait qu’il avait une meilleure femme qu’elle, Khadija.
A nouveau, le Prophète confirme qu’il ne fut nullement attiré par la beauté ni la virginité, comme le
prétend la majorité des musulmans, puisque Khadija fut mariée deux fois avant de devenir la femme
du Prophète, et elle était plus âgée que le Prophète . Malgré cette différence, il l’aimait et ne cessa
jamais de lui envoyer des salutations.

Qui oserait questionner, la Mère des Croyants, Aisha, sur ses actes malveillants ? Elle n’a jamais vu
Khadija dans sa vie, ni ne l’a jamais rencontré, de quel droit disait-elle que Khadija était une vieille
femme avec des joues rouges ? Est-ce là une manière islamique de parler d’une personne absente?
Et si cette personne est décédée? Et comment peut-on interpréter cette médisance et calomnie de
Aisha, Mère des Croyants, envers la première des Mères des Croyants, et meilleure qu’elle ?

L’amour profond du Prophète de Dieu pour sa première femme, et sa fille bien-aimée, Fatimah az-
Zahra avait certainement rendu folle de rage Aisha. En effet, Fatima az-Zahra était la seule personne
qui resta avec son père après le décès de Khadija, et le Prophète voyait en elle les qualités de sa
mère, au point de dire qu’elle était ‘la mère de son père’ c’est-à-dire, qu’elle prenait soin du
Prophète de Dieu à la manière d’une mère. Le Prophète avait également l’habitude de nommer sa
fille bien-aimée, ‘la meilleure femme de toutes les femmes de ce Monde’, et ‘la souveraine des
femmes du Paradis’. D’ailleurs Allah lui a donné deux fils, l’Imam al-Hassan al-Mujtaba et l’Imam al-
Hussayn as-Shahid qui devinrent selon les propres paroles du Prophète ‘les maîtres des jeunes du
Paradis’. Le Prophète avait également l’habitude de dire que ‘mes deux enfants sont le parfum de
cette Umma’ et il les portait également sur ses épaules et son dos.

Après une telle démonstration d’amour intense et profonde de la part du Prophète de Dieu pour sa
femme, Khadija, sa fille, ses deux petits-fils, et son cousin, comment peut-on croire qu’il eut aimé de
cette manière Aisha, qui n’avait aucun respect pour ces personnes remarquables? On peut ainsi dire
que Aisha a refoulé ce manque en glorifiant son père et ceux qui l’estimaient car elle était la fille du
calife et en haïssant les personnes les plus aimées par le Prophète de Dieu .

Après la défaite subie par Abu Bakr à la bataille de Khaybar, le Prophète peiné dit : «Demain, je
donnerai l’étendard à cet homme qui aime Allah et qui aime son Prophète, et Allah et son Prophète
l’aiment, cet homme sera ferme et ne sera pas vaincu.»(4) Cet homme n’était autre que l’Emir des
Croyants, l’Imam Ali ibn Abi Talib, qui sortira victorieux de cette bataille, et retournera avec Safiyya
bin Huyayy, avec qui le Prophète se mariera. Cet évènement a sans doute été fatal pour Aisha, dont
la jalousie ne cessait de croître.

Elle savait également que le Prophète avait envoyé Abu Bakr pour annoncer la Sourate at-Tawba aux
pèlerins, mais que par la suite il le remplaça par l’Imam Ali . Quand Abu Bakr vint en larmoyant et
demanda la raison au Prophète de Dieu, il lui dit : «Allah m’a ordonné que personne d’autre excepté
moi et mes Ahlul Bayt devaient faire cette annonce.»(5) Elle savait aussi que le Prophète avait
nommé l’Imam Ali comme le Calife de tous les musulmans après lui et avait invité ses Compagnons
et ses femmes à le féliciter. Abu Bakr fut parmi les premiers à lui dire : «Félicitations, Félicitations, Ô
fils de Abu Talib. Tu es devenu et tu resteras le gardien de chaque croyant et croyante.»(6) Pour
quelles raisons, dans ce cas-là, Abu Bakr et Umar bin al-Khattab ont joué à ce drôle de jeu politique à
Saqifa? Certainement, voilà le signe des hypocrites. Aisha savait aussi que le Prophète avait nommé
un jeune homme de 17 ans à la tête d’une armée, Usama bin Zayd, et dont son père, Abu Bakr, était
sous son commandement, et avait prié derrière lui.

Aisha fut certainement influencée et dépassée par tous ces évènements et a voulu par tous les
moyens, même le mensonge, redresser l’image de son père. Nous l’avons vu envoyer son père afin
de diriger la prière, au nom du Prophète, alors que celui-ci avait nommé l’Imam Ali. Quand le
Prophète fut mis au courant de ce complot, il écarta Abu Bakr pour le remplacer. Il était très en
colère contre Aisha et lui dit franchement : «Vous les femmes sont comme les compagnons de
Yusuf.»(7)

Sa rivalité contre les Ahlul Bayt la poussa à manipuler les plus faibles d’esprits à tel point qu’elle
prétendit que le Prophète mourut dans ses bras. D’après elle, le Prophète lui dit : «Appelle ton père
et ton frère pour que je puisse écrire un testament pour eux, il se peut que quelqu’un fasse une
allégation qui soit réfutée par Allah, son Prophète, et les croyants, à moins que ce soit en faveur de
Abu Bakr.»(8)

Après qu’elle ait rapporté ces paroles, est-ce que quelqu’un a osé lui demander, par quel
empêchement n’a-t-elle pas appelé son père et son frère? Puisque personne ne lui a interrogé, dans
ce cas, cette tradition est une pure invention d’un esprit démoniaque.

1-Sahih al-Bukhari, Vol.9, Livre 92, N°462

2-Sahih al-Bukhari, Vol.9, Livre 93, N°588

3-Sahih al-Bukhari, Vol.5, Livre 58, N°168

4-Sahih al-Bukhari, Vol.5, Livre 57-59, N°52-520

5-Sahih at-Tirmidhi, Vol.2-5, p.183-275 / Sirat an-Nabi, Vol.2, p.239

6-Musnad Ibn Hambal, Vol.4, p.281

7-Sahih al-Bukhari, Vol.1, Livre 11, N°680-681

8-Ibn Hisham, p.682

Suite chapitre 4 – Sa méfiance à l’encontre de l’Emir des Croyants, l’Imam Ali


CHAPITRE 4 - - Sa méfiance à l’encontre de l’Emir des Croyants, l’Imam Ali

Il n’y a aucune explication possible concernant la haine de Aisha envers les Ahlul Bayt si ce n’est sa
jalousie. L’Histoire rapporte la haine incomparable de Aisha envers l’Imam Ali Al, à tel point qu’elle
n’était plus capable d’entendre son nom, ni le supporter quand il était devant lui. Quand elle
entendit que les gens lui prêtaient allégeance après la mort de Uthman bin Affan, pour devenir
Calife, elle dit : «Je souhaiterai que les cieux deviennent comme la terre avant que Ali n’y
parvienne.»(1) Chacun de ses efforts était dirigé contre l’Imam Ali, c’est bien pour cela qu’elle mena
une bataille contre lui. Et au moment, où la nouvelle de la mort de l’Imam Ali lui parvint, elle se
prosterna en remerciant Allah .

La majorité des musulmans peuvent être surpris en lisant les traditions du Prophète dans leurs livres
de hadiths. Par exemple, «Ô Ali ! Seul un croyant intègre pourrait t’aimer, et seul un hypocrite
pourrait te haïr.»(2) On rapporte aussi dans les livres de hadiths que Aisha haïssait tellement l’Imam
Ali qu’elle ne pouvait mentionner son nom. Voici une preuve évidente, de l’hypocrisie de notre Mère
des Croyants, Aisha. Tout comme al-Bukhari qui rapporte dans ses hadiths : «Le Prophète de Dieu a
dit : ‘Fatima fait partie de moi. Celui qui met en colère Fatima , me met en colère, et celui qui me
met en colère, met en colère Allah .»(3) A-t-on oublié de dire à la majorité des musulmans que
Fatimah az-Zahra était en colère contre Abu Bakr, jusqu’au moment où elle rendit son âme? Cela
signifie très clairement que Allah et son Prophète sont en colère contre Abu Bakr. La vérité fait
surface à chaque fois que quelqu’un souhaite y mettre un voile.

L’imam Ahmad rapporte qu’un jour Abu Bakr vient voir le Prophète et lui demande la permission
d’entrer. Avant qu’il n’entre, il entendit la voix de Aisha s’élever et disant au Prophète : «Par Allah !
Je sais que Ali est très cher à toi, plus que moi et mon père.»(4) Elle répéta cela deux à trois fois.
Abou Bakr est alors entré et s’est dirigé vers elle et lui dit : «Ô fille d’une telle, ne t’ai-je pas entendu
élever ta voix sur le Messager de Dieu .»(5)

Il est rapporté de Ibn Abi al-Hadid, qu’un jour le Prophète marchait avec l’Imam Ali , quand la
discussion se prolongea, Aisha s’approcha d’eux, et en criant, dit : «Qu’est ce qu’il y a entre vous et
moi, Ô fils de Abu Talib ! Je n’ai eu qu’un seul jour avec le Prophète .»(6) Sur ce, le Prophète se mit
en colère.

Combien de fois Aisha mit en colère le Prophète à cause de ses interventions déconcertantes, parce
qu’elle était jalouse. Est-ce que le Prophète pourrait être satisfait d’une personne qui soit jalouse et
dont le cœur est plein de haine ? Rappelons cette tradition du Prophète de Dieu sur l’Imam Ali :
«Celui qui a aimé Ali , m’a aimé, celui qui a haï Ali , m’a haï.» (7)
1-At-Tabari, Ibn al-Athir

2-Sahih Muslim, Livre 1, N°141

3-Sahih al-Bukhari, Vol.5, Livre 57, N°61

4-Musnad Ibn Hambal, Vol.4, p.275

5-Musnad Ibn Hambal, Vol.4, p.275

6-Sharh, Ibn Abi al-Hadid, Vol.9, p.195

7-Al-Mustadrak, al-Hakim, Vol.3, p.130

Suite chapitre 5 – Enfreindre une volonté divine


CHAPITRE 5 – Enfreindre une volonté divine

Allah, l’Omniscient, a ordonné aux femmes du Prophète : «Restez dans vos maisons, ne vous exhibez
pas comme le faisaient les femmes à l’époque de l’ignorance (la Jahilliya). Pratiquez la Prière, donnez
l’Aumône, obéissez à Dieu et à Son Prophète.»(1)

Toutes les femmes du Prophète avaient obéi à cette injonction de Allah et aux Commandements du
Prophète, qui les avait interdit et les avait prévenu avant sa mort : «L’une d’entre vous montera sur
un chameau et aura derrière elle les chiens de al-Hawab.»(2) Toutes, à l’exception de Aisha. Elle
avait désobéit au Prophète et aux ordres de Allah , en montant un chameau pour défier l’Emir des
Croyants, l’Imam Ali, dans la bataille du Chameau.

Taha Hussayn , dans al-Fitna al-Kubra, écrit : «Sur sa route, Aisha passa près d’un oasis où quelques
chiens aboyèrent sur elle. Elle demanda à qui appartenait cet oasis, on lui répondit al-Hawab. Elle fut
très choquée et dit : ‘Ramenez-moi, ramenez-moi ! J’ai entendu le Prophète dire : ‘L’une d’entre
vous montera sur un chameau et aura derrière elle les chiens de al-Hawab.’ Abdallah bin Zubayr
rassembla quelques hommes afin de présenter un faux témoignage à Aisha.»(3)

Cette tradition est une pure invention des Umayyades afin de faire porter le chapeau sur Abdullah
bin Zubayr, et de faire croire aux plus faibles d’esprit que Aisha ne souhaitait pas continuer son
chemin. Malgré que Aisha eut connaissance du nom du propriétaire de l’oasis, les chiens qui ont
aboyé sur elle, et le fait qu’elle fut la seule femme sur un chameau, elle ne remarqua pas le
mensonge de Abdullah bin Zubayr. C’est assez marrant ! Mais que dire de ces idiots qui ont forgé
une telle tradition alors que Aisha était déjà sur un chameau. Quelle fut l’utilité, alors qu’elle avait
déjà désobéit les ordres de Allah et du Prophète, d’après le verset précédent? Aisha est allée à
l’encontre d’un Ordre Divin, et rien, ni personne, ne pourrait affirmer le contraire.

Qui ne se rappelle pas des conseils de Umm Salama à Aisha, avant qu’elle n’aille combattre l’Emir
des Croyants, l’Imam Ali ?

Umm Salama dit : «Rappelle toi le jour où le Prophète poursuivait son chemin, et nous étions avec
lui, et il tourna à gauche (de la place nommée) de Qadid, et s’assit avec Ali, et discuta pendant un
long moment avec lui. Tu as voulu prendre les affaires en main. J’ai essayé de t’en empêcher, mais tu
m’as désobéi, et tu t’es immiscée dans la discussion. Puis tu es revenue en pleures. Je t’ai demandé :
‘Qu’est ce qui s’est passé ?’ Et tu as répondu : ‘Je les ai approché et ils étaient en pleine
conversation. Donc, j’ai dit à Ali : ‘Je n’ai qu’un jour sur neuf avec le Prophète de Dieu , Ô fils de Abu
Talib, laisse moi avec lui, en ce jour.’ Le Prophète se tourna vers moi, il était rouge de colère et il dit:
‘Retourne ! Par Allah , seule une personne ayant abandonné sa foi peut le haïr.’ Puis je suis
retournée triste et repentie. Aisha dit : ‘Oui, je me souviens de cela.’»(4)
Umm Salama continua : «Je te rappelle également que toi et moi étions avec le Prophète de Dieu
quand il dit : ‘L’une d’entre vous montera sur un chameau et aura derrière elle les chiens de al-
Hawab et elle aura dévié du droit chemin.’ Nous avons dit : ‘Nous demandons la protection de Allah
et celle de Son Prophète contre cela.’ Puis il t’a touché le dos et dit : ‘Ne sois pas l’une d’elle, Ô
Humayra.’ Aisha dit : ‘Je me souviens de cela.’»(5)

Umm Salama poursuiva : «Rappelle toi ce jour quand ton père vint avec Umar, alors nous nous
sommes voilées. Ils sont entrés et ont parlé de ce qu’ils voulaient, jusqu’à ce qu’ils disent : ‘Ô
Prophète de Dieu , nous ne savons pas combien de temps vous resterez à nos côtés. Si seulement
vous pouviez être là pour nous dire qui sera le Calife après vous, ainsi nous pourrions nous tourner
vers lui.’ Il leur dit : ‘Personnellement, j’ai vu sa position parmi vous. Vous allez tous tomber dans
une désunion, comme les israéliens qui se sont séparés de Haroun.’ Ils sont restés silencieux et nous
ont quitté. Après qu’ils soient partis, nous sommes venues auprès du Prophète de Dieu , et je lui ai
demandé : ‘Ô Messager de Dieu , qui as-tu nommé Calife sur eux?’ Il dit : ‘Celui porte la chaussure
rapiécée.’ Nous sommes sorties et nous vu que c’était Ali . Tu as dit : ‘Ô Prophète de Dieu , je ne vois
personne d’autre que Ali .’ Il dit : ‘C’est bien lui.’ Aisha dit : ‘Oui, je me rappelle.’ Umm Salama lui dit
: ‘Alors, Aisha comment peux-tu aller de l’avant ?’ Elle répondit : ‘Je vais de l’avant uniquement pour
réconcilier le peuple.’»(6)

Umm Salama a essayé de prévenir Aisha, en usant de mots très durs : «Les piliers de l’Islam, s’ils se
courbent, ils ne seront pas dressés par la femme, et s’ils se cassent, ils ne seront pas joints par la
femme. Soient louées les femmes, qui abaissent leur regard, et qui restent chastes. Que répondras-
tu au Prophète de Dieu , s’il apparaît devant toi dans l’un de ces déserts et te trouve sur un chameau
allant d’un oasis à un autre ? Par Allah , si je m’embraquais avec toi dans ce périple, et qu’il me soit
dit : ‘Entre au Paradis.’ Alors je serais embarrassée, ne pouvant faire face au Prophète, après avoir
rejeté les voiles qu’il a placés sur moi.»(7)

Aisha n’a pas écouté les conseils de nombreux Compagnons, comme le cite Tabari : «Jariya bin
Quddamab al-Saidi lui dit : ‘Ô Mère des Croyants, par Allah, le meurtre de Uthman est moins
méprisable que ce que tu es en train de faire, en montant ce chameau et en portant les armes. Allah
a imposé sur toi le voile et t’as donné un caractère sacré, tu as détruit ta couverture et tu as souillé
ce respect. Certes celui qui voit ton soulèvement, voit ta destruction. Si tu viens à nous par
obéissance, alors retourne chez toi. Si tu viens à nous avec un esprit belliqueux, alors cherche l’aide
du peuple.»(8)

1-Sourate 33, Verset 33

2-Ibn al-Athir, Vol.3, p.120

3-Al Imama was-Siyasa, Ibn Qutayba, p.59

4-Ibn Abi al-Hadid, Vol.2, p.77

5-Ibn Abi al-Hadid, Vol.2, p.77


6-Ibn Abi al-Hadid, Vol.2, p.77

7-Kitab al-Musanif fi Garib al-Hadith,Ibn Qutayba

8-At-Tabari, Vol.6, p.482

Suite chapitre 6 - À la tête d’une armée


CHAPITRE 6 – À la tête d’une armée

Les historiens rapportent qu’elle fut à la tête d’une armée, elle supervisait, elle donnait des ordres.
Quand Talha et Zubayr se disputaient sur celui qui devait diriger la prière, Aisha intervint et les
écarta, en ordonnant à son neveu Abdallah bin Zubayr de diriger la prière.

Elle envoya de nombreux messagers avec des lettres destinées aux différentes régions, demandant
l’aide des gouverneurs contre l’Emir des Croyants, l’Imam Ali. Elle recruta même des fous parmi les
Arabes pour aller combattre le Commandeur des Croyants. Le chaos dont elle était à l’origine se
résultait par des tueries entre ceux qui voulaient l’aider et ceux qui refusaient d’obéir. Les historiens
rapportent que Aisha vint voir Uthman bin Hanif, le gouverneur de Bassorah, il fut retenu, lui et 70
de ses officiers qui étaient en charge du trésor public et des prisonniers. Aisha ordonna de tous les
égorger. On rapporte également que le chiffre de personnes égorgées sous les ordres de Aisha
atteignit 400, c’était tous des croyants.(1)

As-Shabi rapporte de Muslim bin Abi Bakr, de son père : «Quand Talha et Zubayr ont atteint
Bassorah, j’ai pris mon arme et je suis allé les aider. J’ai vu Aisha, elle était en train de donner des
ordres, et tout le monde l’obéissait. Je me suis souvenu d’un hadith du Prophète de Dieu : ‘Une
communauté dont les affaires sont administrées par une femme ne connaîtra jamais le succès.’ Je
me suis écarté d’eux et je les ai quittés.»(2)

Al-Bukhari rapporte de Abi Bakr : «Quand le Prophète de Dieu entendit que les Perses avait fait de la
fille de Chosroes leur Reine, il dit : ‘Une communauté dont les affaires sont administrées par une
femme ne connaîtra jamais le succès.’»(3)

Ibn Abi al-Hadid rapporte des historiens que Aisha écrivit une lettre à Zayd bin Sawhan al-Abdi,
quand elle était à Bassorah : «De Aisha, la Mère des Croyants, fille de Abu Bakr, le véridique, femme
du Prophète. A son fils dévoué, Zayd bin Sawhan. Reste à la maison et incite les gens à abandonner
le fils de Abu Talib. (…) Wasalam» L’homme répondit : «De Zayd bin Sawhan à Aisha bint Abu Bakr.
Allah t’a donné un ordre et il nous a également donné un ordre. Il t’a ordonné de rester dans ta
demeure et à nous les hommes de combattre. Ta lettre m’informe de faire l’inverse de ce que Allah
a ordonné. Tu m’as demandé de faire ce que Allah t’a ordonné de faire et tu fais ce qu’Il m’a
ordonné de faire. Tes ordres, je ne peux le suivre, et il n’est pas nécessaire de répondre à cette
lettre.»(4)

Il devient clair que Aisha ne s’est pas contentée de commander une armée mais elle a essayé d’avoir
un contrôle absolu sur tous les croyants. En raison de son caractère rebelle et de son opposition
contre l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, elle devint la protégée des Umayyades, et une source de
référence dans les hadiths sunnites.
Il n’y a aucune explication à donner, puisque nous comprenons la jalousie et la haine de Aisha contre
l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, qui lui a également proposé de régler le problème par le Livre de
Dieu, mais elle s’obstina à le défier dans une bataille sanglante, où de nombreux croyants innocents
sont tombés en martyr à cause de notre Mère des Croyants, Aisha.

1-At-Tabari, Vol.5, p.178 / Sharh, Ibn Abi al-Hadid, Vol.2, p.501

2-Al-Hakim, Vol.5, p.525

3-Sahih al-Bukhari, Vol.9, Livre 88, N°219

4-Sharh, Ibn Abi al-Hadid

Suite chapitre 7 – Mise en garde du Prophète de Dieu contre Aisha, sa femme


CHAPITRE 7 – Mise en garde du Prophète de Dieu contre Aisha, sa femme

Le Prophète avait senti le danger qui gravitait autour de lui, les hypocrites parmi ses Compagnons,
ses ennemis parmi les Umayyades etc. Il savait aussi l’influence et la discorde que pouvait semer une
femme, spécialement, sa femme Aisha, l’instigatrice du rôle dangereux qu’elle pouvait occuper en
raison de sa haine envers son successeur, l’Imam Ali , et sa famille. Au cours de son vivant, il avait
largement eu l’occasion de voir Aisha comploter contre lui et les membres de sa famille. Très
souvent la couleur de son visage changeait à cause d’elle, il se mettait en colère, et à chaque fois il
avait essayé de la calmer, en l’informant que ‘celui qui aime Ali, aime Allah, et celui qui hait Ali, est
un hypocrite, et Allah le hait’. Malheureusement, toutes ces paroles du Prophète de Dieu
n’atteignaient pas l’âme de Aisha, ni ne raffermissaient son cœur, plein de jalousie et de haine.

Au résultat le Prophète garda espoir, et réalisa que Aisha était un test de Allah pour toute la Umma,
comme Il avait testé les peuples antérieurs. «Les hommes pensent-ils qu’on les laissera dire : ‘Nous
croyons’ sans les éprouver ?»(1)

Le Prophète de Dieu avait averti la Umma contre la sédition de Aisha à de nombreuses occasions. Un
jour il se leva et pointa son bras vers la maison de Aisha en disant : «C’est de là que commenceront
les ennuis, d’où les cornes du Diable vont s’élever.»(2) Al-Bukhari rapporte dans son livre de hadiths,
‘le chapitre concernant les maisons des femmes du Prophète ’, sous l’autorité de Nafi bin Abdallah :
«Le Prophète se leva, s’adressa aux gens, et pointa vers la résidence de Aisha et dit trois fois : ‘De là
commenceront les ennuis, d’où les cornes du Diable vont s’élever.’»(3)

Muslim a aussi rapporté dans son livre de hadiths de Iqrima bin Ammar, de Salim, de Ibn Umar qui a
dit : «Le Prophète de Dieu sorti de la maison de Aisha et dit : ‘Le pivot de la mécréance est là, d’où
les cornes de Satan s’élèveront.»(4)

Al-Bukhari a rapporté : «Quand Talha, Zubayr et Aisha sont partis vers Bassorah, Ali envoya Ammar
bin Yasir, et al-Hassan ibn Ali à Kufa. Al-Hassan monta sur la chaire alors que Ammar était resté
debout en dessous de al-Hassan . Nous nous sommes rassemblés. Et j’ai entendu Ammar dire :
‘Aisha est passée par Bassorah, par Allah, elle est la femme du Prophète, dans ce monde et l’au-delà,
mais Allah nous teste afin de voir qui choisirons-nous, elle ou lui.’»(5) Remarquons comment le
terme ‘l’au-delà’ fut ajouté dans cet hadith, puisque Ammar ne pouvait le savoir, ceci afin de faire
croire aux plus faible d’esprit que Allah pardonnera les péchés de Aisha et le fera entrer au Paradis
avec son époux, le Prophète de Dieu .

Les ajouts dans les hadiths étaient courants à l’époque des Umayyades afin de cautionner les actes
des Compagnons hypocrites du Prophète, de la Mère des Croyants Aisha, etc. Par exemple, dans une
tradition le Prophète dit : «Je suis la Cité du Savoir, et Ali en est la Porte.»(6) Les rapporteurs ont
ajouté ce morceau à cet hadith : «…et Abu Bakr est la fondation, Umar les murs et Uthman le
toit.»(7)
1-Sourate 29, Verset 2

2-Sahih al-Bukhari, Vol.9, Livre 88, N°212

3-Sahih al-Bukhari, Vol.4, Livre 53, N°336

4-Sahih Muslim, Livre 41, N°6940

5-Sahih al-Bukhari, Vol.9, Livre 88, N°220

6-Al-Mustadrak, al-Hakim, Vol.3, p.126-127

7-Abu Sa’d Ismail ibn Muthanna al-Istrabadi

Suite chapitre 8 -Conclusion

Chapitre 8

Nous résumerons en mettant l’accent sur les Umayyades, et en premier lieu sur Muawiya bin Abi
Sufiyan, qui haïssait le Prophète de Dieu. A partir du moment, où la gouvernance est tombée sous sa
main, les ennemis de l’Islam se sont efforcés à distordre la Vérité, selon leurs désirs. Ils sont arrivés à
occuper un tel pouvoir, eux qui n’étaient que des gens ordinaires à l’époque du Prophète, que ceux
qui représentaient l’espoir de l’Islam, la noblesse, l’honneur, se sont vite fait oublier. La raison de cet
oubli, était la haine intense envers les Ahlul Bayt, ceux qui étaient les plus aimés du Prophète de
Dieu. Les Umayyades ont fabriqué de faux statuts pour eux, glorifiant des criminels, et des mérites
qui n’ont jamais existé, par le biais de faux hadiths.

Nommant également, Umar bin al-Khattab, qui discutait à chaque fois les ordres du Prophète de
Dieu, alors que les versets coraniques l’interdisent. C’est bien lui qui a accusé le Prophète d’avoir
perdu la raison au cours des derniers moments de sa vie, et qui devint par la suite, un héro parmi les
Musulmans et durant le règne des Umayyades. L’Emir des Croyants, l’Imam Ali , qui selon les dires
du Prophète de Dieu, ‘était à lui, ce qu’était Harun était au Prophète Mussa’, celui qui était le
véritable gardien de chaque croyant, fut maudit du haut des chaires, par les Umayyades et leurs
suppôts.

Similairement, Aisha, la fille de Abu Bakr, qui tourmentait le Prophète de Dieu , qui était
désobéissante, et ne suivait guère les Ordres Divins, s’est levée, face au successeur du Prophète ,
avec une armée, et fut responsable de la mort de plusieurs milliers de croyants innocents. Elle devint
également un modèle pour les Umayyades et aujourd’hui pour la majorité des musulmans, alors que
le Prophète a averti la Umma, de la sédition de Aisha.
Au nom d’un Islam préfabriqué par les Umayyades, et dont la majorité des musulmans sont les
légataires, des Compagnons honorables du Prophète de Dieu, Abudhar al-Giffari fut considéré
comme un élément perturbateur et fut exilé, Salman al-Farisi, Miqdad, Ammar, Hudhayfa, et tous
ces Compagnons sincères qui avaient décidé de suivre uniquement, le seul successeur légitime après
le Prophète de Dieu , l’Imam Ali , furent punis, bannis, et même tués.

Justice doit être faite, en condamnant les véritables éléments perturbateurs et leurs actes contraire
aux préceptes islamiques, bien qu’elle soit la Mère des Croyants, Aisha, ou Umar bin al-Khattab, ou
ces Compagnons qui ont participé à la campagne criminelle de Yazid bin Muawiya, et en particulier
les Umayyades.

Aujourd’hui, la majorité des musulmans est éprouvée, en délaissant les Ahlul Bayt , ils n’ont fait que
suivre des modèles factices, qui n’ont aucun mérite. Ce sont eux, qui sont à l’origine de cette division
au sein de la Umma, et appeler les musulmans au vrai Islam, l’Islam des prédécesseurs bien guidés,
l’Islam apporté par le Prophète de Dieu, et dont les gardiens de l’intégrité du Message Prophétique
sont les Ahlul Bayt, est un devoir pour chaque partisan des Ahlul Bayt .

Fin

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