Vous êtes sur la page 1sur 45

1

EPIGRAPHE

« Il n’y a pas de meilleur chemin qui conduit à une clarté théorique de


compréhension que de s’instruire par ses propres erreurs »

FREDRICH ENGELS
2

DEDICACE

A mon cher Père ILUNGA MUKADIA et ma très chère Mère BONDO


REGINE.

Aux chercheurs en Gestion et Administration des institutions scolaires et de


Formation.

Je dédie ce travail

KABEDI KAZADI Arlette


3

AVANT-PROPOS

Au terme de ce travail qui est le fruit de concours de plusieurs


personnes qui d’une façon ou d’une autre ont contribué à notre formation tant
théorique ou pratique. C’est donc pour nous l’occasion de leur témoignés notre
gratitude.

La matérialisation de ce modeste travail a été rendu possible grâce


aux conseils et administrations scientifiques de Madame ROSE qui, malgré ses
multiples occupations académiques et familiales a accepté d’un bon cœur de
consacrer de nombreuses heures à la direction de ce travail, nous lui disons
infiniment merci.

Nos remerciements s’adressent également aux autorités


académiques de l’ISP/Lubumbashi et au corps professoral pour leur
encadrement.

Nous n’oublions pas nos amis et connaissances et collègues de


promotions pour les encouragements et conseils.

KABEDI KAZADI Arlette

KABEDI KAZADI ARLETTE


4

G4 GAISF

INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET

La société actuelle a besoin d’une philosophie fonctionnelle de


l’éducation qui doit être opérationnelle, de proximité, utilitaire, intégrative,
dynamique et chronométrique. Cette éducation doit être fondée sur les principes
rigoureux de la science pour conférer aux récipiendaires dans les différentes
filières des compétences, c’est-à-dire des connaissances théoriques et pratiques
qu’ils auront à utiliser comme moyens de résolution des problèmes réels qu’ils
auront à rencontrer dans les milieux éducatifs et professionnels.

Le développement de notre pays doit provenir de la prise de


conscience personnelle et collective de l’utilisation de notre intelligence à
grande échelle et de l’acquisition des compétences qui sont à leur juste valeur
les comportements les mieux maîtrisés par un individu ou par un groupe.

Le présent travail porte sur : « les causes d’inadaptation scolaires


des élèves filles dans les sections techniques (mécanique et électricité). Cas
Salama. C’est-à-dire nous essayerons de scruter les causes profondes et
manifestes qui constituent le soubassement des inadaptations des filles dans des
sections techniques.

2. Etat de la question

Dans le domaine scientifique, la complémentarité des idées est


indispensable pour bien éclairé un travail scientifique.

C’est ainsi nous disons que la problématique est les notions


relatives des inadaptations et de la culture scientifique et technique ont déjà été
abordé par d’autres chercheurs.
5

Isabelle Beaudouin (1994) : qui a mène son investigation sur :


« l’inadaptation sociale et scolaire chez les élèves à risque : une approche
innovante de lecture accompagnée »

Dans son travail, il est question : la prévention du décrochage


représente un défi préoccupant pour la société. L’échec scolaire à des
conséquences néfastes sur les sentiments des compétences et l’acceptation
sociale. Parmi les facteurs des risques associés aux décrochages scolaires des
élèves socialement en lecture jouent un rôle prépondérant puisqu’elles ont des
répercussions sur l’ensemble de la scolarité.

GUY VILLARS 1913 : il a parlé sur : « l’inadaptation scolaire et


délinquance juvénile »

Dans son travail, parlé de la délinquance juvénile est un problème


lié à la psychologie des élèves à la psychologie des élèves, les traitements
comme des entités indépendantes, ce découpent dans la réalité des faits dont
chacun a certes une relative unité, mais c’est aussi un problème psychosociale
qui dérive des certaines attitudes sociales culturelles et intellectuelles en milieux
scolaire dans leur relation éventuelle de dépendance pour CRICK DARWIN :
dans sa recherche : « problématique de l’inadaptation des élèves dans des
milieux développés.

Il est nécessaire pour cette étude de comprendre les phénomènes


influençant certaines aptitudes physiques, sociales, intellectuelles et culturelles.
Ces aptitudes psychologiques peuvent façonnées ou développer les talents des
individus, ce pourquoi il est nécessaire de comprendre certaines motivations
face à cette problématique rationnelle et cohérente dans une étude approfondie
des phénomènes dans des sciences humaines.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET


6

L’éducation étant une tâche difficile, complexe et coûteuse à


réaliser, la participation des milieux éducatifs doivent être nécessaire pour une
bonne formation de l’enfant. On y acquit le sens du travail ainsi que des
ressources nécessaires.

Notre choix a été dicté par le souci de scruter, de comprendre les


causes d’inadaptation scolaires des filles dans des sections techniques. Elles
vont souffrir à suivre d’autres sections au détriment des sections techniques. Si
certaines filles refusent la technique, les autres acceptent. Il est donc intéressant
de comprendre les motivations des unes et des autres.

C’est pourquoi l’hétérogénéité pour les Chefs de la communauté


d’éducation (préfets, directeurs, professeurs…) doivent veiller à comprendre les
mobiles et les causes déterminantes de ces inadaptations scolaires des filles dans
des sections techniques en donnant des pistes de solutions favorables pour bien
guider les orientations et les inadaptations scolaires en général et en particulier
dans des sections techniques.

Notre travail rêvé un intérêt d’ordre personnel, social et scientifique

a) Sur le plan personnel :

L’intérêt de ce travail est de comprendre en tant que partenaire


éducatif, les causes et les différences dans l’acquisition des connaissances liées à
la coéducation ainsi que les inadaptations des uns et des autres dans les
processus d’apprentissage.

b) Sur le plan social

Nos recherches à travers ce travail constituent un fil conducteur aux


techniciens des institutions scolaires, une source d’information constante à
l’affut de connaissances législatives et psychopédagogiques pour renforcer la
7

qualité du rendement scolaire par la compréhension des causes des inadaptations


des filles dans des sections techniques

Les chefs d’établissements scolaires sont sensés de connaitre ce qu’ils doivent


faire pour pallier aux problèmes de ces inadaptations féminines dans des
sections techniques.

 Les enseignants qui sont en contact direct avec ces élèves filles dans des
sections techniques trouveront et chercheront les mécanismes nécessaires
pour faciliter l’adaptation de ces dernières dans des sections techniques.
 Les parents eux qui sont les premiers partenaires de l’école trouveront
satisfaction en voyant leurs filles s’adapter facilement dans des sections
techniques.
 Ce travail éveillera aussi la conscience des inspecteurs sur les questions
relatives aux inadaptations et orientations scolaires et professionnelles.
c) Sur le plan scientifique

Cet intérêt est lié aux raisons purement académiques pour tout
chercheur ou étudiant arrivant au terme d’un cycle de ses études supérieures ou
universitaires, l’élaboration d’un travail scientifique. Cette élaboration nous aide
à parfaire notre connaissance, établir un rapport entre la théorie et la pratique.

Nos résultats constituent une base de discussion scientifique aux


autres pour apporter et contribuer à la proposition des causes des inadaptations
scolaires féminines dans des sections techniques.

4. PROBLEMATIQUE

Quant à nous, le problème qu’il convient de poser dans ce travail


est celui relatif aux causes d’inadaptation scolaire des filles dans des sections
8

techniques. La plupart des filles se croient inférieur, incapable, complexer et


limiter de suivre les sections techniques.

C’est pourquoi à travers cette étude nous avons un noble devoir de


scruter les causes profondes, latentes et manifestes qui constituent le
soubassement des inadaptations des filles dans des sections techniques et
proposer des pistes des solutions pour des orientations thérapeutiques.

Puisque les réalités de l’enseignement congolais invitent les


partenaires éducatifs et les gestionnaires des établissements scolaires à
envisager dans leur domaine de spécialité ou de formation des moyens
thérapeutiques aux différents maux qui rongent l’inadaptation scolaire. Les
contreperformances et les inadaptations en milieux scolaires doivent interpeller
tous les partenaires et gestionnaires pédagogiques.

Les apprenants doivent manifester le désir de comprendre les


interactions entre les matières et les acquis le plus antérieurs. Ils doivent
chercher dans tout travail ou toute activité scolaire le plus grand prix c’est-à-dire
l’excellence. La formation de qualité leur permettra d’avoir une influence
positive sur les autres pour un service plus grand encore. Ils seront capables de
réflexions critiques, pointus et un travail discipliné. Ils seront prêts à suivis
leurs écoles, leurs familles, leurs communautés humaines.

Face à cette problématique, quelques questions méritent d’être


posées :

 Les études techniques ont t - elles un impact sur le rendement des filles ?
 Quelles sont les difficultés qu’elles rencontrent dans les sections
techniques ?
 Il y a-t-il de différents par rapport aux autres filles en général ?

5. Hypothèse
9

RONGERE 1, définit l’hypothèse comme une proposition des


réponses aux questions que l’on pose à propos de l’objet de la recherche
formulée en des termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir
une réponse.

En réponses provisoires aux questions posées dans notre


problématique, nous disons :

1. Qui, elles ont un impact sur le rendement des filles


2. Nous avons des faibles rendements scolaires, les échecs, des
performances moyennes au niveau de leur application
3. Oui, entre autres le courage, la confiance en soi, la présentation de soi.

6. Objectif du Travail

La science dans tous ces aspects est en pleine mutation. Les domaines
éducatifs n’échappent pas à cette réalité. Ce pourquoi des reformes sont
envisagés dans l’administration et la gestion de contreperformance et les
inadaptations en milieu scolaire pour répondent à l’impératif des compétences
des sciences techniques.

En menant nos investigations sur ce sujet, notre objectif est défié


l’inadaptation des filles dans de sections ethniques à l’Institut Technique
Salama.

Pour tout travail scientifique, le chercheur doit normalement définir les objectifs
à atteindre, ainsi entreprenant ce travail scientifique nous nous somme assigner
des objectifs ci-après :

- Montrer les causes déterminantes liées aux problèmes des inadaptations


défis dans des sections techniques et quels sont les moyens envisagés pour
le surmonté ;

1
RONGERE, P Méthode des sciences sociales, ed Dalloz, Paris, 1971 P.20
10

- Vérifier si les élèves filles à Salama ne s’adaptent pas dans des options
techniques.

7. Méthodes et techniques
a. Méthode d’analyse et interprétation

La méthode est définie dans un premier temps comme


l’ensemble des procédés utilisés pour découvrir la vérité2.

Nous définissons la méthode avec MBAYA KABAMBA


comme une voie mentale comprenant un ensemble des opérations
intellectuelles de traitement des données relatives à une réalité sociale
étudiée en fonction d’un objectif précis, opérations qui pour être
véritablement scientifique et efficace, doivent tout au long de ce traitement,
tenir compte de l’objectif scientifique et social poursuivi par l’étude.3

b) technique de collecte des données

Selon R. PINTO et M. GRAWITZ, les techniques représentent les


étapes d’opérations limitées liées à des éléments pratiques, concret, adaptés à
un but défini ; elles ne sont que des outils mis à la dispositions de la
recherche et organises dans ce but visé.4

Pour LALANDE, la technique désigne un ensemble des


procédés fondées sur des connaissances scientifiques et n’ont plus
empiriques, misent en œuvre pour obtenir un résultat de la science, mais le
but de la technique est la production, tandis que celui de la science est la
connaissance.5

Nous avons utilisé les techniques suivantes :

2
ISANGO I-W, Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, inédit, G3, SPA, UNILU, 1996
3
MBAYA KABAMBA, Cours de recherche guidée L1 SPA, 1995-1996, UNILU
4
R. PINTO et M. Grawitz ? thodes de recherche en sciences sociales Dalloz ? Paris, 1964, P318
5
LALANDE A, Vocabulaire et technique de la philosophie, PUF, Paris, 1960, P7
11

a) L’observation directe : elle nous a été d’une grande importance dans la


mesure où tout est parti de l’observation. Elle nous a permis d’être en
contact avec le phénomène étudié pour dégager les données nécessaires.
b) L’interview : il s’agit d’une communication verbale, l’échange de vue
entre le chercheur et l’interlocuteur. Concrètement, cette technique nous a
été d’un grand support dans la mesure où, C’est à partir de sexe féminin
technicien que nous avons pu collectionner les différentes données ici
analysées.
c) La documentation : cette technique a été d’une importance capitale dans
cette étude dans la mesure où certains documents ayant traits aux faits
étudiés nous sont parmi de pénétrer le fond du problème et d’obtenir
quelques références précises.

Ainsi, nous avons découvert à travers la littérature existante


(Mémoire, travaux de fin de cycle, revues, ouvrages et articles…) des données
relatives à notre présente étude.

d) Questionnaire et échantillonnage
 Description de l’échantillon

Pour Lapin, définit l’échantillon comme un nombre réduit d’objet d’individu tiré
de la population.

Selon KONGOLO YUMBA (1976-P 37), l’échantillon est étalon de


mesure, une fonction de la population mère destinée à être étudié le sondage afin
de fédéraliser les résultats.

Pour bien mené une recherche scientifique, il faut constituer un


échantillon en suivant les normes scientifiques, notre échantillon est constitué de
80 sujets dont les élèves de 1er électricité et 1er mécanique générale ; les
enseignants ainsi que les administratifs. Nous avons fait la sélection grâce à la
12

technique d’échantillonnage aléatoire, stratégie pondérée dont la formule est


N/Nxi , N/N=0,2843.

8. Délimitation du sujet

Dans le souci d’éviter toute spéculation, chaque chercheur doit au


préalable délimiter son sujet temporellement et spatialement.

 Du point de vu temporel : cette recherche menée à l’institut technique


Salama et c’est sur une période de deux années scolaires allant 2021 à
2023.
 Du point de vu spatial : notre travail est situé dans le domaine de gestion
des institutions scolaires et des formations.

9. Subdivision du travail

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre


travail aura trois chapitres :

 Le premier chapitre intitulé : « Approche Conceptuelle et Théorique»


fixera les bases conceptuelles et théoriques du travail pour faciliter la
compréhension du sujet qui fait l’objet de notre étude.
 Le deuxième chapitre intitulé : « Approche Méthodologique» ce dernier
présentera notre cadre de recherche qui est l’institut technique Salama.
 Le troisième et le dernier chapitre intitulé Présentation, analyse et
interprétation des résultats. Sera basé sur l’analyse et l’interprétation des
données de notre étude.

CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Il nous a paru important de débuter le corps de ce travail par un


chapitre consacré à l’élucidation des concepts. Celui-ci a pour but de fixer les
13

bases du travail afin de faciliter la compréhension du sujet qui fait l’objet de


notre étude.

I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE


I.1. Cause : ce qui fait qu’une chose est où se fait. Quant à nous, une cause
c’est quelque chose qui entraine ou occasionne la réalisation d’un
phénomène ou d’une situation quelconque.
I.2. Inadaptation : manque d’adaptation. Etat des sujets, notamment les
enfants qui peuvent pas se conformer aux exigences de la vie familiale
ou scolaire, le concept inadaptation vient du mot « inadapté » qui
signifie « ce qui n’est pas adapté » ou encore qui présente « un manque
d’adaptation » c’est un état d’individu qui est dans l’impossibilité de
vivre normalement dans son milieu, soit à cause de son état physique,
soit ou manque de stratégie et des ressources individuelles
d’adaptation ou encore à cause de l’incompréhension de
l’environnement vis-à-vis du sujet.

Ce fait perturbe le comportement du sujet et rend difficile ses activités


quotidiennes. Il y a inadaptation lorsque les conditions matérielles et les
impératifs ne sont pas réunis.

I.3. Elève

Selon le petit Robert (2012), l’élève est une personne qui suit
l’enseignement d’un maitre, ou partie dans le domaine artistique.

Pour M. MANET dans son article Huys Mans Mod (1883 P129),
l’élève se définit comme étant une personne qui reçoit ou a reçu l’enseignement
du maître ou qui se réclame de lui.

Quant à nous, l’élève est une personne qui est candidate à une
fonction ou à un grade et qui s’y prépare en suivant des cours collectifs
appropriés.
14

I.4. Fille : personne de sexe féminin par rapport à ceux qui l’ont
procréée.

Dans le cadre de notre travail, nous pouvons dire qu’une fille, c’est
quelqu’une de sexe féminin qui se distingue par son état physique et ses
caractères physio-affectifs

I.5. Inadaptation scolaire : un enfant inadapté scolaire est celui qui


n’arrive pas vivre mieux ou encore à s’adapté à une vie scolaire
normale. C’est un sujet, un individu qui suite à son état mental se
retrouve dans l’impossibilité de réalise des activités normales à cause
de son handicape soit physique mental social qu’il présente.
II. CADRE THEORIQUE
II.1. Théorie concernant la recherche

La réalité de l’enseignement invite tout scientifique avisé à envisager


dans son domaine de spécialité ou de formation de moyens théoriques aux
différents maux qui rongent le secteur vital de notre société. Les contre
formances et les inadaptations aux milieux scolaires doivent interpeller tous les
partenaires pédagogiques.

L’inadaptation scolaire constitue un véritable problème pour l’enfant


qui pour son entourage. Elle conditionne l’évolution de celui-ci dans sa vie
actuelle et future. Dans le milieu scolaire, ce problème d’inadaptation se pose
avec acuité, laissant ainsi un grand nombre d’enfants dans des difficultés
scolaires énormes pouvant provoquer même les décrochages scolaires.
Beaucoup des parents et écoles cherchent où présenter leurs demandes en vue
d’assurer les possibilités d’adaptation de leurs enfants à problèmes. De
l’enseignement national à l’enseignement scolaire, tout passant par
l’enseignement primaire, les demandes sont nombreuses (c’est le cas de
l’orientation mentale pour laquelle) la situation de prise en charge pose un
problème).
15

Qu’est ’ce qu’on entend par inadaptation scolaire ?

Pour MAURICE VILLARD (2007, p19), il y a inadaptation lorsque


les conditions matérielles et les impératifs psychoaffectifs ne sont pas parmi les
signes de l’inadaptation apparaissent lorsque l’individu peine aux exigences
normatives de son environnement social et lorsque ce dernier ne répond pas
adéquatement à ces besoins. Chaque étape du développement (petit enfance,
moyenne enfance, l’adossée) appelle l’individu à la réalisation des taches
particulières des développements qui permettent d’accointent les capacités
d’adaptation des individus, de développer les habiletés nécessaires pour rendre
aisées les taches ou les étapes qui suivent.

Avec NORBERT SILAMY : nous considérons que l’adaptation dont


les causes peuvent être physiques (infirmité motrice ou sensorielle) intellectuelle
(arriération mentale ou trouble caractérielle), se traduit par l’impossibilité
d’assurer ou d’assumer les taches normales dans la société et de satisfaire aux
exigences de l’entourage. Selon l’endroit où elle se manifeste, on parlera de
l’adaptation familiale, scolaire, professionnelle ou sociale.

II.2. Les facteurs psychopathologiques qui caractérisent les états de


l’inadaptation
a) Trouble de la personnalité : il constitue un désordre fonctionnel qui se
manifeste par des comportements différents du comportement normal. On
identifie souvent des incoordinations des actions tant motrice que
psychique. Ces troubles peuvent avoir des causes psychique (les blessures
affectives ou émotionnels, les traumatismes psychiques…) et somatique
(traumatisme divers : maladies ou malformation qui peut provoquer de
l’anxiété et de l’angoisse chez un individu).
b) La perturbation de l’estime de soi : l’estime de soi est la perception
positive qu’à un individu vis-à-vis de soi-même, de son propre corps.
Ainsi, un manque d’approbation, du respect ou d’affection de la part de
16

proche peut constituer un problème de perturbation de soi. Ce manque,


qu’il soit réel ou perçu, va amener le sujet à se percevoir négativement et
ce dernier va développer les attitudes ou des sentiments négatifs
susceptible de perturbé son estime de soi. La conséquence sur le plan
scolaire chez l’enfant est le manque de conscience en soi, l’incertitude
dans acquisitions qui vont créer ou susciter des échecs répétés.
c) Altération des opérations de la pensée et de la cognition

Traditionnellement avant E. Schmid, le terme pensé signifie tout


simplement ce qui affecte la connaissance, tout phénomène psychique conscient.
C’est la faculté ayant pour objet la connaissance. Dans le sens strict, qu’il se
rapport au domaine de la cognition. Au sens large du terme, la pensée fait
abstraction à tout fait psychique dont on a conscience.

Souvent, on distingue une pensée vigile qui est réaliste orientée vers
l’adaptation au monde extérieur. Elle est une pensée socialisée. Tandis qu’une
pensée holistique ou onirique est une pensée qui est régi par des besoins affectifs
et elle est non socialisée. Elle est donc une pensée névrotique. Ainsi, l’altération
des opérations de la pensée et de la cognition implique tout simplement la
modification de la pensée réelle de l’individu qui a tendance à être désormais
névrotique, c’est-à-dire de soi, de l’autre et vis-à-vis de l’environnement. Cette
situation empêche l’individu de faire face aux exigences de la vie quotidienne et
de la vie scolaire.

d) Altération de la mobilité physique

Lorsqu’on parle de l’altération de la mobilité physique, on fait


abstraction la modification présente, à cet effet, une forme d’incohérence dans
son fonctionnement, dans la mobilité et ses actions. C’est le mois corporel qui se
modifie et qui exprime la souffrance psychique de l’individu. L’altération de la
mobilité physique se remarque de plus en plus chez l’enfant dont les échecs
scolaires sont permanents : la démarche change, l’enfant peut fonctionner en
17

hyper tonus c’est-à-dire il peut être instable psychomoteur ou inhibé (timidité).


L’enfant a tendance à la dépendance ; les colères sont encore rares ; l’anxiété,
larguasse, et la dépression sont très remarquable. Ce symptôme montre bien que
l’enfant tend vers les décrochages scolaires ou encore vers phobie scolaire

II.3. Les facteurs favorisant et leurs conséquences


a) Les perturbations du développement psychomoteur
 Les facteurs prénataux
- Hérédité : les éléments génétiques, l’hérédité du terrain et l’hérédité
psychique.
- Les circonstances de la procréation : l’alcoolisme joue pendant la
conception et un rôle déterminant sur le développement de l’enfant qui
naitra. Dans un couple ivre, l’alcool peut nuire le développement du fœtus
- Les incidents de la grossesse : le traumatisme physique ou psychologie,
les infections aigues, les avortements ratés etc…
 Les facteurs périnataux : ce sont les facteurs qui intervient au moment de
l’accouchement. Ils sont de deux ordres : les traumatismes obstétricaux et
l’intoxication chlorophormique.

b) Les perturbations du développement de la personnalité, nous avons :


- Le tempérament : qui est la composante physiologique qui, généralement
stable. Une composante réductrice, il est aussi une caractéristique
dynamique et énergique de la personnalité qui se manifeste dans toutes les
formes du comportement.
- L’aptitude : une disposition innée qui permet de développer la capacité de
faire comme il se doit un travail. Ainsi, dit-on de quelqu’un qu’il est apte,
c’est-à-dire il est capable de bien faire ceci ou cela.
- Le caractère : ensemble de très comportementaux qui font que tel individu
diffère de tel autre. C’est l’image, le squelette psychique d’une personne.
18

On dit de quelqu’un qu’il a un mauvais caractère selon que son


comportement social est mauvais.

Les facteurs ci-après déterminent les caractères :

 Les caractères physiologiques et matérielles : l’âge, la taille, la masse, le


poids.
 Les facteurs psychologiques : l’expérience, la volonté, l’autorité, la
soumission.
 Les facteurs sociaux : l’imitation, les rangs sociaux, l’émulation, le
bonheur etc…
 Les facteurs aléatoires ou les circonstances de la vie : la fête, le deuil, le
mariage
II.4. Eléments qui influencent l’inadaptation scolaire :
a) Le handicape mentale : souvent on parle des maladies mentales (la
névrose, l’état limite, la psychose, le trouble déficitaire, de l’âge mental,
de la débilité mentale, de l’anorexie mental, de la confusion mentale, des
arriérations mentales, se donc un désavantage, un déficit, une insuffisance
que présente une personne sur le plan mental ou intellectuelle. Ce
désavantage qui doit être comblé, empêche l’individu de bien vivre sa vie
qui se rapporte à l’intelligence, à l’adaptation, à la compréhension des
phénomènes.
b) L’intelligence : l’intelligence est une notion complexe et abstraite. Sa
définition pose problème. Ainsi, pour résoudre ce problème, les penseurs
ont fait appel à l’utilisation de teste pour enfant et adulte afin de définir
celui-ci par rapport à chaque sujet. Néanmoins, l’intelligence est perçue
des plusieurs manières selon les auteurs et cela en se référant, soit sur sa
capacité d’assimilation, soit sur ces connaissances ou encore sur son
contenu.
19

Pour William Stern (1997, P72), l’assimilation c’est la capacité de


saisir et de comprendre. L’intelligence constitue la capacité générale d’adapter
consciemment sa pensée à des situations mentales

Burt (1996, P15), l’intelligence est une capacité de s’adapté à des


situations nouvelles en organisant des combinaisons nouvelles.

Henri Pierrot (1992 P7), estoque l’intelligence institue une capacité


générale de résoudre des difficultés de faire face avec succès des situations à des
situations nouvelles.

Selon Henri Wallon, l’intelligence est une aptitude à réagir des façons
opportunes en présence d’une situation. En fait, l’intelligence est une faculté de
connaitre, de comprendre, qui mobilise diverses aptitudes de l’individu afin de
résoudre un problème. Cette intelligence est formée des plusieurs éléments
(perception, synthèse, association d’idée, mémoire, imagination, raisonnement,
jugement, attention, consécration…).

C’est donc une capacité globale que présente un sujet pour résoudre
les différents problèmes en face de lui et de pouvoir s’adapter à des situations
nouvelles.

Il existe plusieurs tests d’intelligences qui permettent de classer le


sujet selon leur catégorie d’intelligence.

Nous avons :

 Les tests verbaux


 Les tests non verbaux

Parmi les tests verbaux, nous avons : le test de l’intelligence de Béret


Simon, Terman, Zozzo. Et parmi les tests non verbaux, nous avons : le test de la
burent, le test bon homme etc… tous ces différents tests permettent de classer ou
de situer un sujet en fonction de son niveau mental.
20

c) Le caractère ou trouble caractériel

Par trouble caractériel, nous entendons toute personne qui souffre


d’une perturbation caractérielle, l’empêchant de vivre normalement dans son
milieu.

A l’école, un enfant caractériel est celui, à un certain moment présente


des difficultés d’adaptation scolaire à cause de son comportement : le non-
respect de règlement scolaire, l’instabilité, la timidité, la phobie scolaire, les
échecs répétés, les abandons scolaires répétés etc…

En généralement, il s’agit d’un sujet d’intelligence normal, mais qui


n’arrive après à s’intégrer harmonieusement dans son milieu respectif, suite à
certains aspects de son caractère. Il est d’un commerce asses difficile, renfermé,
qui parfois, ne pas franchement agressif.

Le caractériel n’est pas nécessairement malade mental, mais il peut le


devenir. Il n’est ni débile ni faux. Cependant, ce rapport avec autrui sont
régulièrement perturbé par des multiples difficultés dont il est responsable. Ces
troubles qui sont les manifestations d’un accident dans le développement de la
personnalité, cette rencontre le plus souvent dans l’enfance et dans
l’adolescence.

Les causes sont rarement simples comme le caractériel, elle participe à


la fois, à l’histoire et à la construction de sujet. On peut y trouver comme cause,
les traumatismes obstétricaux (pendant la naissance) ou les éléments
héréditaires, le frustration affectif pré causses peuvent rendre l’enfant
caractériel, les carences d’autorité paternel, la misère ou l’alcoolisme familiale
sont autant de problème qui peuvent causer des situations caractérielles.

En pratique, on observe quelques troubles caractérielles d’origine


constitutionnelle. Pour la plupart, il s’agit des difficultés de comportement
provoqués par des erreurs éducatives des parents (enfant rejeté ou maltraité), des
21

conflits permets entre les parents, des enfants frustrés ou au contraire trop gâté
ou encore étouffé par une sollicitude excessive, la dissociation familiale due à la
mes ententes entre les époux ou simplement l’absence du père dans le foyer. Les
des équilibres et l’insécurité qui entrefilet, contribue empilement au trouble
caractériel de l’enfant.

Le traitement psychothérapeutique et des conseils éducatifs aux


parents dispensés conjointement permettent souvent de faire disparaitre ses
manifestations caractérielles. Parfois ces mesures étant inapplicable, il est
nécessaire de retirer l’enfant de son milieu familial pour le placer dans une
institution médico-psychopédagogique ou une rééducation et un apprentissage
professionnel peuvent être entrepris, irascibilité permanente, s’observe à
l’occasion de frustration morale ou sociale (chômage, maladie de longue durée
ou encore les modifications physiologiques. Lorsque ces manifestations ont un
caractère constitutif (jalousie, une origine sentiment d’injustice), elles ont selon
toute vraisemblances, une origine constitutionnelle qui le rend inaccessible au
traitement. Parmi les facteurs source de la situation caractérielle de l’enfant nous
observons les états névrotiques, la personnalité borderline et les états
psychotiques.

II.5. Les exigences des sciences techniques


a) De la vulgarisation à la culture sciatique et technique

La place éminente de la science dans les sociétés modernes n’a pas été
immédiatement prise en compte dans la démocratisation de la culture. En un
pays de tradition humaniste, cette situation de porte à-faux demandé à être
résolu. Comment intégré la science à la culture et l’offrir en partage, la
vulgarisation est au cœur de ces enjeux.
22

b) Le modèle Français de la culture scientifique et technique

La notion de culture scientifique et technique est une spécificité


française, elle a les mérites de donner l’accès aux connaissances scientifiques, la
dignité de la culture, de pointer par-là, les lacunes d’une conception de celle-ci
principalement centré sur les lettres et les arts, et d’appelé à réduire la fracture
entre la connaissance commune et le savoir scientifique indirectement, elle
soulève la question de la capacité scientifique à construire une culture à partir de
leur spécialité fragmenter et souvent oublieuse de leur propre histoire, une
culture c’est-à-dire quelque chose qui se partage.

En tout cas, c’est au nom de sa diffusion que ceux construit dans notre
pays un dispositif d’accès aux sciences hors du système éducatif d’une grande
richesse et d’une réelle diversité, qui forme un paysage ou se combine des
actions publiques, des entreprises à caractère commerciale et des initiatives
venues de la société civile et du milieu associatif. On peut schématiquement
d’écrire ces différentes composantes à travers les catégories qui vont suivre.

CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre, il est question de présenter la description du chapitre


d’investigation.
23

2.1. DENOMINATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE


L’ECOLE

L’institut technique Salama Don Bosco (ITS) est situé sur l’avenue des femmes
Katangaises au n° 5 dans la commune de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga,
République Démocratique du Congo.

2.2. STATUT

Depuis les accords entre l’Etat Congolais et les Eglises 1977, l’I.T.S est devenu
une école « conventionnée » catholique, jouissent du statut particulier d’école d’association,
ce qui veut dire que, devant les autorités de l’Etat, le représentant légal des salésiens de Don
Bosco est le premier responsable . De ce fait, le provincial des Salésiens de Don Bosco, en
tant que « représentant légal », nomme et Licence le personnel enseignant de l’école.

2.3. HISTORIQUE

 1955-2000

L’école professionnelle Officielle des Métiers (EPOM) ouvrit ses


portes à la date du 11/10/1995, avec trois sections à savoir : la mécanique, la
menuiserie et la maçonnerie. L’effectif au début était de 92 jeunes, dont 36 en
mécanique-auto, 32 en menuiserie et 24 en maçonnerie. L’école était prise en
charge par une communauté salésienne ayant à sa tête comme directeur : le P.
Frans Lehaen (ancien provincial de Belgique et du Congo, futur évêque de
Sakania) et trois autres salésiens :

Le P. Albert Snockx, préfet de l’école ; Monsieur Clément Hlond, coadjuteur,


qualifié en mécanique ; un jeune salésien en stage, l’Abbé Gerrit Van Asperdt, qualifié en
maçonnerie. Outre les salésiens déjà cités, le corps professoral était constitué de quatre
professeurs laïcs Européens et de 12 moniteurs Congolais. Au niveau parascolaire, un groupe
de Kiros était fondé dès la fin de la première année.

Au début, l’école se limitait à donner un enseignement pratique, de niveau


artisanal. Par un programme de deux ans, on visait à former le plus grand nombre possible
d’ouvriers qualifiés à déverser rapidement sur le marché du travail au Katanga ; main-d’œuvre
24

dont on avait urgemment besoin dans cette province en phase d’instrstrialisation. C’est ainsi
qu’en juillet 1957, après deux ans de formation (artisanale), sortirent les premiers brevetés :
28 mécaniciens, 17 menuisiers, 20 maçons.

Progressivement furent mises sur pied les sections techniques secondaires


inférieures (école professionnelle avec 4 ans d’étude-cycle court. L’école abandonnera
progressivement les sections artisanales (à destiner aux écoles l’intérieur du pays). C’est ainsi
qu’en 1960, on pouvait disposer des premiers diplômés de 4 ans d’études dans les sections
citées. Cette année de l’Indépendance fut aussi marquée par le lancement d’une nouvelle
section importante pour l’avenir de l’école : l’Electricité. Somme toute, à l’autre de
l’indépendance du Congo, l’école technique Don Bosco était encore une petite école, avec ses
243 élèves qui recevaient l’enseignement en six classes au total, dont trois ajoutées en 1961.
En 1963, le Katanga réintègrera le Congo et adoptera de nouveau son système scolaire
« national ».

En 1964-1965, l’école pouvait célébrer un deuxième anniversaire. L’école


comptait déjà 324 élèves et avait attribué 200 certificats d’études artisanales, 115 diplômes
d’études professionnelles, et 8 diplômes d’études techniques secondaires. Le « cycle
d’orientation » (C.O) fut introduit au sein de l’école, comme ailleurs au Congo-C ’était une
nouvelle étape dans l’évolution de l’école car le C.O. devait permettre dans son prolongement
la création de « cycles longs » de 6 ans d’études secondaires et l’obtention du diplôme d’Etat
donnant accès aux études supérieures.

En effet, dès 1966, un cycle long fut ouvert dans la sanction électricité. Dès lors,
l’école était devenue une Ecole Technique Secondaire supérieure (ETSS).

Le 01 juin 1970, les élèves de la sixième électricité participèrent pour la première


fois aux examens d’Etat. En 1971, l’école avait atteint 650 élèves, à la section mécanique
générale en commençant un cycle long, en 1972 on ouvrit aussi une section Mécanique
Machines, outils cycle long.

En 1972, la fusion de deux écoles techniques gérées par les Salésiens de Don
Bosco, celle de la Kafubu et celle de Lubumbashi, envisagée depuis longtemps, les machines
de l’atelier de mécanique de Kafubu, de nouveau, pendant les grandes vacances de 1973,
c’était le cas pour l’imprimerie. Notons que l’imprimerie de la Kafubu était un cycle court
continua à fonctionner de la même manière en ville.
25

En 1973, à la demande de la Banque Mondiale, trois architectes vivent


relever les plans de bâtiments et d’installations de l’institut en vue de réaliser un
grand projet. Malheureusement, il ne sera jamais réalisé, tout comme celui
qu’aurai dû être financé par l’Etat suisse. C’est d’ailleurs à cause du grand projet
(promis) de la Banque Mondiale que la Suisse s’était retirée.

1974-1975, l’école changea de nom et devint « Institut Technique et professionnel


Salama » (ITPS). Le nouveau nom, d’après le témoignage du P. Sylvain Verheyden, fut
suggéré par le P. Snoeks. Celui-ci, bon connaisseur du Swahili, et (pour ainsi dire) premier
« préfet » (directeur) de l’école, comme un jour il était de passage dans la communauté et que
les confrères lui parlaient de l’urgence de trouver un nouveau nom pour l’école, le proposa le
nom « Salama » qui selon lui conviendrait très bien. Dans son entendement, il signifierait que
l’« E.T.O. Don Bosco » était et resterait un lieu de « paix », une école où l’on « se sent chez
soi ».

Ce fut aussi une période difficile : le Président Mobutu décida la nationalisation


de toutes les écoles par l’Etat Zaïrois. Partout c’était la brisque nomination de laïcs Congolais
souvent peu expérimentés à la tête des écoles. Les évêques catholiques avaient décidé de
retirer les ecclésiastiques de la direction des écoles ; d’où les salésiens responsables de l’Ecole
technique don Bosco se préparèrent à quitter l’école en faisant l’inventaire pour une remise-
reprise avec la direction laïque. Les supérieurs de la Congrégation permirent que restent à
l’école, pour l’enseignement, deux confrères ingénieurs : le P. Simmons Dominiek et le P.
André Ongenaert, ainsi que M. Aloïs Urlings, comme chef de l’atelier de mécanique.

A la fin des grandes vacances (en juillet 1975), les choses s’arrangèrent autrement
et les Salésiens, avec l’accord des autorités de l’Enseignement, pouvaient continuer à diriger
l’Institut Technique salama.

Entre temps, l’expansion de l’école se poursuivait :

En 1975, les élèves de la section Mécanique Machines-outils présentèrent pour la


première fois les examens d’Etat.

En juillet 1976, les derniers brevets de la section menuiserie étaient livrés.


L’imprimerie allait s’installer dans l’atelier de la Menuiserie (section supprimée). Notons que
la maçonnerie avait disparu bien avant.
26

En 1978 (25 avril), c’était l’inauguration des nouvelles machines et d’appareillage


à la section d’imprimerie et à la section d’électricité, grâce à la Coopération Belge et une aide
de la congrégation salésienne.

1980 : dans une séance du conseil provincial, du 11 mars 1980, le conseil


provincial déclare son accord avec le projet de la communauté de Salama de construire 12
nouvelles classes. La Belgique interviendrait pour les ¾ des frais.

Le ¼ qui restait (=1.000.000FB) devait être apportée par la province AFC. Mais
cette somme, disait-on, devait être récupérée « après la première tranche » ( ?). On ajouta
qu’on pouvait compter aussi sur l’aide en matériel de la part de la Gécamines (GCM).

En 1983, le 30 mai : inauguration de trois bâtiments de classes et d’un lot


important de matériel, surtout des machines-Outils pour la section Mécanique, en présence de
vice-gouverneur du Katanga et consul de Belgique.

En 1986 : c’était la première participation de la section de l’imprimerie cycle long


et de la mécanique générale aux examens d’Etat.

L’école dépassait pour la première fois le total de 1000 élèves.

La période 1970-1990 fut une période florisante dans le développement de l’école


qui trouvait des appuis importants ; d’abord dans différents organismes internationaux :
banque Mondiale, B.A.D. Banque Africaine de Développement ?). On reçut aussi l’aide de la
Coopération Belge et Tunisienne, d’organismes non gouvernementaux laïques (ONG), ou
encore d’organisme de l’église catholique ou de la congrégation salésienne. On obtient
l’envois de professeurs (coopérants) dont certains restèrent de longues années, donna un
soutien important, tant au niveau de l’enseignement que de la logistique.

C’était les « années 1988-1989, quand la plupart des pays cessèrent leur
coopération avec le Zaïre suite aux problèmes politiques graves du pays.

Suivirent donc les années 1990-2000 : années difficiles à tout point de vue : les
pillages de triste mémoire en 1991, la chose aux non-originaires au Katanga (entre 1992 et
1994), la dévaluation continue et l’inflation galopante, la fermeture des industries, et enfin et
la paupérisation progressive de la population.

Evénement réjouissant dans ce climat morose, l’inauguration de la piste


d’athlétisme 19 mai 1991.
27

En 1995, à Salama (comme ailleurs dans les écoles conventionnées du Congo), on


a introduit le paiement par les parents, des frais de l’intervention ponctuelle, nécessaires pour
faire fonctionner les écoles dans une situation de démission totale de l’Etat. En cette année,
les salésiens œuvrant sur place, ont rédigé un PEP (projet éducatif et pastoral) et dans lequel
ils exprimaient leur désir d’aller de l’avant malgré que les circonstances les plus difficiles. Le
P. Simons, sur le point de quitter l’école après de longues années de travail, formulait ainsi se
vœux pour l’avenir : « parmi les projets, il y a surtout : une section d’Etudes Techniques
Supérieures ou une Université Technique qui pourrait contribuer beaucoup au développement
de la Province du Katanga, un Centre de formation pour les enseignants de pratique ; un
Centre de fabrication matériel didactique, un centre pour la maintenance des écoles techniques
du Katanga ».

A cette époque, l’école comptait déjà 1090 élèves, avec les cycles courts
(électricité, Imprimerie, Mécanique-Auto, Mécanique Générale) excepté pour la Mécanique-
Outils ; puis les cycles longs dans les mêmes sections, à l’exception pour la Mécanique-Auto.

Le Zaïre redevint le Congo en 1997, suite à une guerre dite : « de libération »


avec la chute du régime du président Mobutu, et l’arrivée au pouvoir de feu président Laurent
Désiré Kabila. Une année après, en 1998, une nouvelle guerre était engagée contre certains
pays agresseurs. La conséquence en fut une division du pays en diverses zones de rébellion,
une guerre prolongée qui a causé trois 3 millions de morts, un pays avec des infrastructures en
ruine. Enfin, ce fut l’assassinant du feu Président Laurent Désiré Kabila en 2001 et la
succession au pouvoir suprême de son fils Joseph Kabila.

Une lente stabilisation se réalisa au Congo à partir de l’an 2000 avec les accords
établis entre les belligérants, les gouvernements et la société civile du Congo, tous réunis à
Sun-City. On décida d’organiser des élections démocratiques, qui eurent finalement lieu en
2006.

 De 2000-2006

Surtout à partir de 2006, la reprise économique était partout visible


dans la province du Katanga, surtout dans le secteur minier. La vie sociale
28

s’améliorait grâce à la stabilité de la monnaie, la paix retrouvée, les nouveaux


investissements venant des pays amis, les prix des matières premières, tel que le
cuivre, le cobalt etc. Bref : grâce à la mondialisation.

Dans ce nouveau cadre de plus grande stabilité macro-économique du


Congo, les écoles techniques sont appelées à jouer un rôle de premier plan dans
la qualification de cadres techniques nécessaires dans la « reconstruction » du
pays qui est devenue le maître-mot des autorités élues.

En l’an 2000, le nombre d’élèves avait atteint le chiffre de 1.300. Ils recevaient
l’enseignement en 36 classes spacieuses pouvant contenir jusqu’à 50 élèves chacune. C’est en
cette année scolaire qu’on a introduit le port de l’uniforme se conformant aux usages des
autres écoles. On décida qu’une revue « école pour tous » allait paraître régulièrement. Le
cycle long depuis 2003-2004 : la section électronique avec une troisième année
d’enseignement secondaire. En effet, le 19 septembre 2004, ce fut l’inauguration du bâtiment
qui allait abriter une première année électronique (la troisième année après les deux ans de
cycle secondaire inférieur-CIS en sigle).

Au début de l’année scolaire 2002-2003, plus précisément le 16/09/2002, a


démarré une nouvelle école, associée à celle secondaire : l’école supérieure d’Informatique de
Salama ‘ESIS en sigle). Il s’agit d’une école privée, mixte, de niveau universitaire (dont
l’affiliation à l’UNILU est prévue), délivrant un diplôme de graduat (avec 3 années d’études
intenses), dans le but de former des cadres spécialisés dans les différents domaines de
l’informatique dont on se sentait partout le besoin. Sur 320 candidats qui s’étaient présentés
pour l’examen sélectif, on en avait retenu 30. Année par année, cette institution se
développera pour donner ses premiers finalistes en 2005. En effet, le 06 août 2005 sortirent de
l’Esis les premiers diplômés, « ingénieurs informaticiens ». Existent actuellement les filières
suivantes : (1) Technologie et Réseau ; (2) Design et Multimédia ; (3) Programmation et Base
de donnée.

En 2003-2004l’école secondaire compte 1400 élèves. Le cycle long en


mécanique-auto sera complet l’année suivante 2004-2005. Dans la section de l’imprimerie, en
envisageait la spécialisation en sérigraphie. Il y avait toujours des classes à ajouter et à faire
l’entretien des bâtiments existants. Le besoin de personnel qualifié se faisait sentir.
29

Ainsi, entre 2002 et 2005, on a encore créé un centre Informatique et une section
de bureautique, puis une section secondaire d’Informatique. L’histoire de cette dernière
section, promise à un grand avenir, a commencé le 21 mars 2004, par la pose de la première
pierre d’un premier bâtiment de classes destiné à cette section. Une première année (troisième
année après les deux ans de CIP) allait prendre possession de ces classes à partir de l’année
scolaire, 2004-2005. Le 27 novembre 2005, on a inauguré le labo électronique.

Le 21 mai 2005, on a fêté solennellement le jubilé des cinquante ans d’existence


de l’Institut Technique Salama : parmi les invités on a compté le Vicaire Général de la
Congrégation, les autorités civiles et d’autres personnalités. A cette occasion, on a repeint
tous les bâtiments de l’école (ateliers, classes…). Afin que l’école se présente dans sa plus
belle robe…

En l’année scolaire 2005-2006, signalons comme fait important, l’installation, le


13/03/2006, de deux nouvelles antennes d’une connexion satellitaire à l’Internet, fournie par
l’organisme Signie (avec siège à Rome). 24 mai 2006, à la fête de Marie Auxiliatrice, il y eut
l’inauguration de la nouvelle bibliothèque, construite avec l’aide de l’organisme allemand
Misereor est spécialisée dans les matières techniques. Elle servira à la formation permanente
des professeurs des écoles techniques de la ville et aux recherches des étudiants.

 LA SITUATION EN 2006-2007 :

L’ITS (l’école secondaire) accueille un effectif de près de 1600 élèves qui


reçoivent l’enseignement en 44 classes, par un corps professoral qui s’élève à 93 unités. S’y
ajoute une équipe d’une dizaine d’ouvriers. Une nouvelle aile de classes, pour la section
informatique est en construction.

L’ESIS (l’école supérieure) compte de près 200 étudiants qui suivent un


curriculum de trois ans. Ils sont provisoirement logés dans des locaux de l’école secondaire.
Un bâtiment spécifique pour eux est en construction depuis le début 2007, grâce à un projet
financé par Comité missionnaire de Développement (COMIDE), une ONG Belge.

Les frais d’équipement et fonctionnement sont énormes : on ne peut les couvrir


qu’en partie par les frais d’intervention ponctuelle de la part des parents. Il faut donc l’aide
des ONG et des bienfaiteurs, nationaux et étrangers, qui comprennent notre situation et son
prêt à nous aider pour la construction de nouvelles classes et l’achat d’équipements.
30

L’aide aux élèves de parents pauvres est assurée par deux


associations : ALBA, SAT. Il y a aussi les quatre petits internats quia cueillent
un nombre réduit d’élèves de Salama qui introduisent une demande motivée
pour y résider ? ceux-ci donnent un coup de main à la communauté dans la
surveillance du patrimoine et rendent quelques services en échange d’un
logement gratuit.

Les jeunes nous viennent de toutes les communes de la ville. Il y en a


qui viennent des familles aisées, la plupart vient des familles modestes, un tiers
à peu près sont de familles pauvres qui réussissent à peine à payer les frais
d’intervention ponctuelle des enseignants.

Avec les deux nouvelles sections-les sections mécanique Automobile


et électronique, les demandent abondent. C’est pourquoi les conditions
d’inscriptions sont faites de manière à pouvoir limiter le choix et réorienter
certains élèves dans d’autres sections. Il faut nécessairement augmenter le
nombre de classe pour faire face à la demande sans perdre la qualité de la
formation.

 De 2009 à nos jours

L’année 2009 est tragique pour l’Institut Technique Salama, un


évènement qu’une peut plus troublé l’histoire de l’école. L’école a noué
plusieurs partenariats avec certains organismes à partir de 2010 c’est le cas de
Porticus qui a financé la construction de labo électronique en envoyant quelques
volontaires pour travailler dans les ateliers mécaniques automobiles et
imprimeries.

Sur le plan de l’infrastructures, nous citerons le projet internant qui a


vu le jour depuis 2012, l’acquisition des terrains pour professeurs et tous les
personnels à Tshamalale (et à Kapalanga 2015).
31

L’école nourris des grands projets qui est marqué par l’érection d’une
grotte mariale dans l’espace scolaire, ceci pour remercier la vierge Marie seule
qui a tout fait. L’école s’est engager dans la voie de la sécurisation de
l’infrastructure en érigent une clôture en grillage.

II.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE L’INSTITUT


TECHNIQUE SALAMA

L’ITS organise les filières suivantes :

 Deux ans de cycle secondaire inférieur : 1er et 2e pour les jeunes de 12 à


14 ans en moyenne ;
 Quatre ans de formation en cycle secondaire supérieur pour les jeunes de
15 à 18 ans en moyenne, dans les sections suivantes :
- Electricité ;
- Imprimerie ;
- Electronique ;
- Mécanique générale ;
- Mécanique machines-outils
- Mécanique automobile.

2.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’ITS

1. Le personnel administratif

 Préfet des études ;


 Directeurs des études (cycle supérieur et cycle inférieur)
 Directeurs de discipline (cycle supérieur et cycle inférieur)
 Secrétariat de direction.
32

2. Personnel enseignant

L’ITS utilise dans sa complexité un personnel qualifié constitué des


professeurs de différentes compétences et des techniciens affectés dans les
ateliers, des sentinelles et du personnel affecté au nettoyage.

ORGANIGRAMME

PREFET

DIRECTEUR DES
ETUDES

SECRETARIAT OUVRIERS
DE DIRECTION

LES CORPS
PROFESSORAL OU
PROFESSEURS

2.6. DESCRIPTION DE LA POPULATION ET DE L’ECHANTILLON

2.6.1. DESCRIPTION DE LA POPULATION

Vu les difficultés d’atteindre toutes les écoles de la ville de Lubumbashi, nous


avons choisi de mener notre étude à l’Institut Technique Salama.
33

Pour GRATWIZ (1992, P22) la population désigne un ensemble dont les éléments
sont choisis parce qu’il possède toute une propriété d’un ensemble des personnes classées
suivant un critère donné.

Pour MWENZE WA KYUNGU (2007, P18), défini la population comme


l’ensemble des unités statistiques aux paramètres précis ou des individus satisfait à une
définition commune et constituant la collectivité à laquelle par objectif le chercheur
s’interroge. C’est pourtant simplement dire que la population d’étude est l’ensemble des
objets, des êtres ayant les caractéristiques communes abstraites ou concrète qui sont ciblés
pour une investigation scientifique donné.

Quant à nous la population d’étude est un ensemble de personnes (individus) que


le chercheur analyse pour aboutir à ses objectifs.

REPRESENTATION DE LA POPULATION DE L’ITS

TABLEAU N°1

N° POPULATION EFFECTIF POURCENTAGE


1 Administratif 6 1,5%
2 Enseignant 54 14,3%
3 Elèves filles 317 84%
TOTAL 377 100%
Source : enquête sur terrain Avril 2023

Ce tableau représente notre population constituée de 6 administratifs, 54


enseignants et 317 élèves filles soit 377 sujets

2.6.2. Description de l’échantillon

Pour LAPIN (2012, P1), définit l’échantillon comme un nombre réduit d’objets
d’individus tiré de la population.

Pour KONGOLO YUMBA Paul (1976, P37), l’échantillon est un étalon de


mesure, une fonction de la population mère destinée à être étudier par le sondage afin de
généraliser les résultats.
34

Pour nous, l’échantillon est une technique qui consiste à présenter ou à choisir un
nombre limité d’individu à observer en vue de la conclusion valide à la population.

Pour bien mener une recherche scientifique il faut constituer un échantillon en


suivant les normes et les prescriptions établies. Notre échantillon est constitué de 80 sujets
dont les administratifs, les enseignants et les élèves filles qui ont été là pour notre travail
scientifique. Nous avons sélectionné grâce à la technique d’échantillonnage aléatoire.

TABLEAU N°2

REPRESENTATION DE L’ECHANTILLON

N° SUJET EFFECTIF POURCENTAGE


1 Administratif 5 3,2%
2 Enseignant 34 21,7%
Source : tirer de la population

Les résultats inscrit dans ce tableau de l’échantillon est constitué de 5


administratifs soit 3,2%, 34 enseignants soit 21,7% .

2.7. METHODES ET TECHNIQUES

a) Méthode

R PINTO et M. GRAWITZ (1971, p289), définissent la méthode comme


l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline scientifique cherche à
étudier les vérités qu’elle poursuit, les démontrer et le vérifie ; c’est aussi un ensemble de
démarche qui suit l’esprit pour découvrir et démontrer la vérité. Ces auteurs poursuivent en
disant que la méthode est ensemble de marche résonné, suivi pour parvenir à un but.

BANZA LENGE KIKWIKE (2008 P184-185), la méthode est une stratégie


particulière utilisée dans une préoccupation scientifique. En vue de vérifier une vérité,
découvrir un savoir ou de compléter une œuvre non activée scientifiquement.

Pour nous, la méthode est un chemin à suivre, une voie qui oriente pour atteindre
les objectifs. Dans le cadre de ce travail, la méthode que nous avons jugé utile pour répondre
au besoin de notre recherche, c’est la méthode d’enquête.

 La méthode d’enquête
35

Cette méthode nous a permis de descendre sur terrain et d’être en contact direct
avec nos enquêtés qui sont les administratifs, les enseignants et les élèves filles

b) La technique

MWENZE WA KYUNGU E. J (2007, P 201), la technique est un ensemble des


procédés scientifiques mis au point utilisés comme investigation de réunir et traiter les
données pour un résultat résolutif d’un problème social ou professionnel.

Pour M. GRAWITZ et R. PINTO (p395), la technique est une façon de


représenter les étapes d’opérations limitées à des éléments pratiques, concrets adaptés à un but
défini.

Quant à nous, les techniques sont les moyens ou les instruments que le chercheur
utilise pour recueillir les données.

Pour cette étude, nous nous sommes servis des techniques suivantes :

a) Technique du questionnaire

Pour P. ALBOU (1972, P 12-13), le questionnaire est un instrument


d’un membre plus ou moins élevé des questions présentées par le chercheur au
sujet et portant sur els épinions, le gout, son comportement dans les
circonstances précises, ses sentiments et ses intérêts.

Nous disons que les questionnaires sont une série des questions posées à un
individu ou des individus en vue de recueillir de leur part quelques renseignements, quelqu’un
avis, quelques considérations sur un problème ou phénomène dont on veut résoudre ou
étudier.

b) Technique d’entretien

Pour TSHIMANGA MUKENDI J. C (2014), l’entretien, est une technique


d’observation ayant pour but l’étude du comportement humain au cours d’une rencontre, d’un
direct entre ou deux personnes.

LA FORGUE (1948 p688-699), définit l’entretien comme « une forme de


communication établie entre deux personnes qui ne se connaissent pas ayant pour but de
recueillir certaines informations concernant les objectifs précis.
36

 Pré-enquête : avant d’élaborer notre questionnaire et de le vérifié sur la population de


notre étude, nous avons songé à tout prix, à procéder par le pré-enquête qui nous a
conduit à l’élaboration des questionnaires que nous devrions tester l’étape suivante :

- Elaboration de questionnaire

Les problèmes soulevés par la confection du questionnaire sont aussi nombreux


que complexe, affirme MAKOBO MOTA (1990, p 32), pour que notre questionnaire nous
aide à récolter les enseignements et les données escompté nous l’avons élaboré et fixé sa
forme définitivement de la pré-enquête et du pré-test.

 Pré-test :

Comme nous l’avons dit dans les paragraphes, précédent, nous avons soumis les
questionnaires provisoires à un groupe restreint de quatre sujets extraits de la population. Les
questionnaires vagues et ambigus ont été reformulés tandis que celle non pertinentes étaient
éliminées

 Quatrième proprement dit

Nous avons pris soins de permuter le questionnaire pour celle qui concerne le
même thème ne se suive pas

- Administration du questionnaire

Nous avons remis le questionnaire à tous les sujets qui constituent notre
échantillon, pour certain, nous avons remis aux élèves dans leurs salles de classe, pour les
administratifs, dans leurs bureaux, pour les enseignants, dans leurs salles des professeurs.

2.8. Elément des recherches

- Impact de l’inadaptation des élèves filles dans les options techniques ;


- Existence de l’aspect socio-culturel sur leur comportement ;
- Stratégie à prendre pour lutter contre les inadaptations scolaires ;
37

- Illustration de certains trois comportementaux sur leur nature psychologique.

2.9. Procédure de collection des données

Dans notre étude, nous avons opté pour le questionnaire lors de l’enquête, car
l’utilisation de cette technique est très bénéfique dans le mesure où c’est un instrument qui
permet de recueillir un maximum de données par les biais de question, les moins de temps
possible, permet un retour rapide des informations, peut être Adapté en fonction de la
population et en fonction de l’objet de recherche.

Ainsi, nous nous sommes servis d’un questionnaire à questions formées et


ouvertes. Il convient de distinguer deux types des questionnaires :

 Le questionnaire d’administration directe et indirecte. Ainsi en ce qui concerne notre


recherche, nous avons appliqué les questionnaires d’administration direct : dans le cas
où, la personne interrogée note elle-même ses réponses sur le questionnaire ; la
personne qui mène l’enquête (l’enquêteur) peut être ou non présente ; si elle est
présente, elle peut éventuellement préciser le contenu d’une réponse si l’enquête le
demande pour notre cas, cette technique nous a permis de pouvoir déposer les
questionnaires dans les classes ciblées et d’y repasser pour retirer d’un moment à
l’autre.

DIFFICULTES RENCONTREES

- Les difficultés liées aux temps de recherche ;


- Non-respect de contact avec les autorités scolaires ;
- Inadaptation au début de nos recherches pour une bonne collecte des données.
38

CHAP : III PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES


RESULTATS (ce chapitre interviendra après l’administration du
questionnaire)!!!!!!

Dans ce chapitre, il sera question de présenter, d’analyser les


données de notre recherche et ensuite nous les interprétons en fonction de la
grille de lecture, approche théorique que nous avons mobilisée.
39

3.1. Présentation et analyse des données

Après avoir accueillir les protocoles des réponses de 156


participants, nous les avons eu ensuite nous avons dépouillé par pointage des
réponses obtenus, puis analyser suivant leurs contenus par calcul de
pourcentage.

Tableau N°3 : Résultat relatif à la présence des élèves filles en mécanique


générale et en électricité.

Question N°1 : Avez-vous des élèves filles en mécanique générale et en


électricité dans votre école ? (question posée aux administratifs et aux
enseignants).

N° REPONSES FREQUENCES %
1. OUI 156 100
2. NON - -
TOTAL 156 100
Source : données recueillis grâce à l’entretien

Au regard de ce tableau portant sur la présence des élèves filles en mécanique


générale et en électricité, nous constatons que 156 sujets ont répondu oui soit
100% dans leur l’école il y a des élèves filles dans ces options.

Tableau N°4 : Résultat relatif à l’adaptation des élèves filles dans ces options.

Question N° 2 : Comment est l’adaptation des élèves filles dans ces options ?
(Question adressée aux administratifs et aux enseignants).

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Bonne 52 34,7
2. Mauvaise 64 42,7
40

3. Contraignante 34 22,7
TOTAL 150 100
Source : données recueillis grâce à l’entretien
Ce tableau montre que 52 sujets soit 34,7% affirment que
l’adaptation des filles dans ces options est bonne, 64 sujets soit 42,7% disant
que l’adaptation est mauvaise et 34 sujets soit 22,7% disant l’adaptation est
contraignante.

Tableau N°5 Résultat relatif à l’aspect socio-culturel

Question N°3 : Sur le plan socio-culturel, comment sont vos attitudes dans la
salle de classe en pleine leçon ? (Question adressé aux enseignants et aux élèves
filles)

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Bonne 71 61,8
2. Mauvaise 44 38,2
TOTAL 156 100
Source : données recueillis grâce à l’entretien

Tableaux N°6 : Résultats relatif à l’application des élèves filles par rapport aux
élèves garçons.

Question N°4 : Comment jugez-vous votre application par rapport aux garçons ?
(Question posée aux élèves filles).

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Positive 41 23,9
2. Négative 32 18,7
3. Moyenne 76 44,1
4. Faible 23 13,3
TOTAL 172 100
Source : données recueillis grâce à l’entretien
41

Ce résultat montre que 41 sujets soit 23,9% ont dit que leur
application est positives 32 sujets soit 18,7% disent qu’elle est négative, 76
sujets soit 44,1% montrent que l’application est moyenne et 23sujets soit 13,
3% affirment que l’application est faible.

Tableau N°7 : Résultat relatif aux relatifs aux résultats scolaires.

Question N°5 au niveau des résultats scolaires, il arrive de fois que les filles
dépassent les garçons ? (Question adressée aux administratifs et aux
enseignants)

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Oui 41 32,9
2. Non 53 42,4
3. Rarement 31 24,9

TOTAL 125 100


Source : données recueillis grâce à l’entretien

Ce résultat montre que 41 sujets soit 32,9% disent oui que les filles
dépassent les garçons, 53 sujets soit 42,4% disent non et 31 sujets soit 24,9
disent rarement.

Tableau N°8 : Résultats relatifs aux constats de l’inadaptation féminine dans


des options techniques.

Question N°6 : ils vous arrivent de constaté cette inadaptation des filles dans des
options techniques lors de la transmission des matières ? (question adressée aux
enseignants)

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Oui 77 57
2. Non 32 23,8
42

3. Pas tellement 26 19,2

TOTAL 135 100


Source : données recueillis grâce à l’entretien

Au regard de ce tableau relatif au constat de l’inadaptation des filles 77 sujets


soit 57% disent oui 32 sujets soit 23,8% disent non et 26 sujets soit 19,2
confirment pas tellement.

Tableau N°9 : résultats relatifs au choix et à la présence des élèves filles dans
des options techniques.

Question N°7 : La présence des filles dans des options techniques vous permet-
elle de bien enseigner ? (Question posée aux enseignants).

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Oui 42 43,2
2. Non 34 35
3. Difficilement 21 21,7

TOTAL 97 100
Source : données recueillis grâce à l’entretien

Au regard de ce tableau au choix des options techniques pour les


filles 42 sujets soit 43,2 % disent oui leur présence permet au maitre de bien
enseigner, 34 sujets soit 35% disent non et 21 sujets soit 21,7% prouvent
difficilement.
43

Tableau N°10 Résultat relatif aux facteurs justifiant leurs inadaptations.


Question N°8 : quels sont les facteurs de l’inadaptation des filles dans ces
options ? (question posée aux enseignants et aux administratifs)

N° REPONSES FREQUENCES %
1. Le complexe 71 50,8
2. L’inaptitude 11 7,9
3. La motivation 22 15,8
4. Manque de 36 25,8
volonté

TOTAL 140 100


Source : données recueillis grâce à l’entretien

Le tableau ci-haut prouve que 71 sujets soit 50,8% confirme Oui


pour le complexe 11 sujets soit 7,9% confirme l’inaptitude, 22 sujets soit 15,8%
prouvent la motivation et 36 sujets soit 25,8% confirme les manques de volonté.

III.2 INTERPRETATION DES RESULTATS

En menant notre enquête, nous avons poursuivi un objectif bien


précis, celui de confirmer ou d’affirmer nos hypothèses de départ à partir des
données recueillis de nos enquêtes et nous voici au terme de cette enquête.
44

En effet, notre étude a porté sur 156 sujets dont 5 administratifs, 34


enseignants et 117 élèves filles à travers cette étude, nous avons découvert
beaucoup d’éléments concernant le causse d’inadaptations des filles dans des
options techniques (Mécanique générale et électricité) cas Salama.

C’est ainsi nous avons retenu ce qui suit concernant notre recherche :

- Les facteurs d’inadaptation féminins,


- L’attitude du personnel, enseignant et des élèves sur le plan socio-culturel,
- Certaines particularités psychologiques et physiologiques,
- Manque d’initiation et de préparation.
a. Les facteurs d’inadaptation féminine

Quant à la question N°8 présenter au tableau N°10 relative aux


facteurs d’inadaptation féminine 50,9% soit 71 sujets confirment que certaines
filles souffrent du complexe d’infériorité que les hommes à l’opposer des 15,8%
soit 22 sujets insistent par fois sur le manque de motivation et de vivacité de
volonté pour s’adapter.

b. L’attitude du personnel enseignant et des élèves filles sur le plan socio-


culturel

A la troisième question du tableau N°5 reprenant l’aspect socio-


culturel du personnel enseignant et des élèves filles en classe, signalons ici que
61,8% soit 71 sujets confirme que sur le plan socio-culturel la coéducation est
bonne, elle favorise le développement et les progrès social à l’oppose de 38,2%
soit 44 sujets interrogés contredisent que la mixité et mauvaise elle crée
certaines attitudes entre les acteurs sociaux.

c. Certaines particularités psychologiques et physiologiques

A la question N°2 Relatif à l’observation sur l’inadaptation des


filles dans des options techniques, les résultats montrent que 52 sujets soit
45

34,7% de l’échantillon son favorable à une bonne adaptation et 64 sujets soit


42,7% son défavorable à cette adaptation et 34sujets soit 22,7% affirme que
cette adaptation est contraignante compte tenu des dispositions psychologique et
physiologique, l’inaptitude intellectuelle, manque d’intérêt, certaines
circonstance de la vie.

d. Manque d’initiation et de préparation

Pour ce qui est de l’application des filles dans des options


techniques, quatrième question, tableau N°10, 41 sujets soit 23,9% disent
positive aux parents qui préparent dès le bas âge leurs enfants 32 sujets soit
18,7% négative aux parents qui ne préparent pas leurs enfants à l’exercice du
métier 76 sujets soit 44,1% disent moyenne et 23 sujets soit 13,3% faible.

Vous aimerez peut-être aussi