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ESC de Toulouse
Plan de Cours
Professeur : Mohammed SOUAIDI Téléphone GSM
Titre du cours : Séminaire sur le : 06 60 35 27 11
Cadre juridique de
la Création d’entreprise
Quota horaire : 8 heures
Année univers. 2010/2011 14 Mai 2011
E /mail souaidimohamed@yahoo.fr
1 : Objectifs
Le séminaire a pour objectif de :
- permettre d’intégrer ses connaissances en administration dans une problématique
d’élaboration, de lancement et de développement d’entreprise ;
- s’initier à ce processus par des considérations théoriques et pratiques ;
- développer sa capacité à créer et à évaluer des occasions d’affaires grâce à la réalisation d’un
business plan et l’analyse de cas de créations d’entreprise ;
- revoir toutes les informations juridiques, fiscales et administratives relatives à la mise en place
d’une entreprise qu’elle soit individuelle ou sociétaire.
2 : Formules Pédagogiques
- Etudes des principales formalités sur des imprimés réels (formulaire unique, statuts SNC,
SARL, SA, annonces au journal et au BO, imprimés de la CNSS etc.)
- Etudes de cas théoriques et pratiques de création d’entreprises :
o ceux qui ont réussi et pourquoi ?
o ceux qui ont échoué et pourquoi ?
3 : Plan de cours
Samedi matin :14 Mai 2011 de 8H30-12H30 soit 4H00
Introduction : La finalité de la création d’entreprise
1ére partie : Le profil du créateur d’entreprise
1. Créer une entreprise est une aventure excitante mais…
2. Le prix à payer pour le créateur d’entreprise
3. Nécessité de connaitre ses qualités et ses défauts
4. Conseils à connaitre avant d’entreprendre
5. Erreurs à ne pas commettre pour réussir
2éme partie : rechercher l’idée de création d’entreprise
1. Recherche dans 3 directions
2. Recherche dans 4 domaines
4 : Evaluation
QCM de 15 minutes à la fin du séminaire
5-Bibliographie
Livre de base principal :
que l’entrepreneur va sentir qu’il a créé une richesse et qu’il est son propre patron quelque soit le
revenu, si faible soit-il, qu’il peut percevoir durant les 2 ou 3 premières années.
Et, ce ne sont pas LES OPPORTUNITES D’AFFAIRES qui manquent. Le Maroc est un
pays jeune et encore en développement. Tout reste possible pour ceux qui veulent créer leur propre
entreprise avec le peu de moyens qu’ils sont capables de drainer avec l’aide de leurs parents et,
parfois, des concours bancaires.
Jean Jaurès avait toujours dit des créateurs d’entreprise :
- « Dirige celui qui risque ; ce que les dirigés ne veulent pas risquer»
- « Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou
dangereux »
- « Est un chef, celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers »
Cependant, le taux important d’échec des entreprises nouvellement créées durant les premières
années peut être réduit dans des proportions considérables à condition de bien connaître les
facteurs qui conditionnent le succès et d’agir sur chacun d’eux.
Il suffit d’avoir la volonté de créer une richesse et d’avoir des idées pour les concrétiser.
Or, actuellement et, partout, dans le monde, les postes salariés sont de moins en moins
disponibles compte tenu, non seulement de l’offre énorme d’une main d’œuvre bon marché avec
des dizaine, voire des centaines de milliers de diplômés de second voire même du troisième cycle
mais, aussi, de la bataille des entreprises à réduire les coûts de main-d’œuvre pour être
compétitifs. Partout, dans le monde, du Japon aux Etats-Unis en passant par l’Europe, on entend
chaque jour que tel grand groupe va réduire 5.000 0 30.000 salariés. Et ça va continuer de plus en
plus avec la généralisation de la mondialisation.
L’on sait que le marché marocain ne peut absorber tous les diplômés. De ce fait, seuls ceux qui
sont en mesure de créer leur propre entreprise peuvent sortir du lot. Même en France, on
applique cette politique depuis prés de 10 ans avec l’encouragement de la création d’entreprise.
Aussi, ils ont même sortis une loi en 2003 pour la SARL avec un Capital de 1 euro.
En 2006 le capital de la SARL ait été revu à la baisse de 100.000 DH à seulement 10.000 DH dont
le seul quart (1/4) doit être versé.
Aussi, les étudiants les plus entreprenants commencent déjà, avant la fin de leur cursus, à étudier
le projet qui leur permettrait de s’auto former et de s’auto embaucher.
Au lieu de passer de six mois à un an de stage dans une entreprise, souvent non rémunéré,
sans pouvoir faire ce qu’on aime, il est possible de faire le même stage dans sa propre
entreprise en apprenant toutes les ficelles du métier tout en s’auto embauchant
Mais, la question que chacun de nous peut se poser avant de penser à un projet est celle ci :
En ce qui concerne les opportunités d’affaires, il est sûr que beaucoup de choses restent encore
à faire au Maroc. Aussi, les premières questions que l’on peut se poser quand on a pris la décision
d’entreprendre, ou d’essayer, sont les suivantes :
réglementation pour paralyser les créateurs les plus dynamiques en contrant leur fougue et
leur jeunesse.
4. Le créateur et le sacrifice familial : Dans la majorité des cas, le créateur doit travailler
« 12 heures par jour » et, souvent, «7 jours par semaine«. Ce n’est pas sans raison que
pour les membres de la famille donc, la période de démarrage est un calvaire. D’ailleurs, un
chef d’entreprise qui a réussi n’a pas manqué de dire un jour que :
- « L’épouse du nouveau créateur ne le voit presque jamais ;
- «Ses enfants le considèrent comme un étranger (car ils n’arrivent que rarement à
l’entrevoir) ;
- «et quand il rentre à la maison très tard, son chien, qu’il ne voit presque jamais, le
mord parce qu’il ne l’a pas reconnu ».
En effet, le créateur ne travaille pas seulement 12 heures par jour mais 24 heures sur 24
heures. Car il vit avec son entreprise, s’en dort avec elle, rêve d’elle, se lève en pleine nuit pour
noter ses idées. Et souvent, il ne prend même pas de vacances (du moins au début..)
2. Il faut apprendre à vendre ses idées : Suis-je capable de transformer mon idée en un projet que
je suis capable de vendre à des clients ?
3. Il ne faut jamais oublier les concurrents : Si je ne tiens pas compte de mes concurrents, je
risque de me faire surprendre et ne plus trouver à qui vendre dans un proche avenir.
4. Ne jamais oublier que le »boss» de l’entreprise est son client : Tout en étant son
propre patron, l’entrepreneur ne doit jamais oublier qu’il doit toujours servir son client comme si ce dernier
était son véritable patron. Celui qui oublie cette théorie n’ira pas loin dans son projet.
5. Nécessité d’accepter de démarrer »petit» : Ne jamais tenter de mettre en place un projet qui
dépasse ses capacités financières et la rentabilité de son projet. Opter pour un petit projet pour limiter le
risque et grandir petit à petit par la suite.
6. Nécessité de fixer ses «objectifs »par rapport à soi même et non par rapport aux autres :
l’entreprise doit fixer ses objectifs en fonction de ses propres moyens humains et matériels.
7. Apprenez à vous mettre à la place des autres. Car c’est la meilleure technique pour ne pas
tomber amoureux de votre idée et pour éviter de vous laisser enfermer dans vos rêves.
8. Prévoyez toujours le pire pour le court terme et restez optimiste pour le long
terme : Ne jamais faire des prévisions trop bonnes pour les 1éres années car la base des données est
souvent loin de la vérité. Mais pour le long terme, on peut envisager de bonnes perspectives et travailler
pour pouvoir les atteindre.
9. Essayer de sauvegarder votre vie familiale. Il faut essayer de ne pas négliger sa vie familiale
pour éviter que ces problèmes ne se répercutent sur le côté professionnel et perdre dans les deux
compartiments.
4) Choisir de mauvais prestataires : le choix du prestataire peut s’avérer parfois décisif dans la
réussite ou l’échec du projet. Car les conseils prodigués peuvent influencer dans une large mesure
certaines décisions du créateur (expert, avocat, notaire, architecte etc.).
6) Mal formuler les questions : si on ne se trompe pas de personnes à interroger, on peut mal
formuler les questions. Dans ce cas, on risque d’obtenir de mauvaises réponses. Auquel cas, on arrive au
même résultat.
7) Négliger les circuits de ventes : Dans l’étude et la réalisation du projet, il ne faut jamais
oublier la manière dont je vais vendre mon produit ou mon service.
8) Ignorer le coût de l’étude de marché : le coût de l’étude de marché doit pris être en
considération. Si son coût est élevé, ceci peut décourager l’entrepreneur dans la mesure où son
amortissement peut s’étaler sur des années au même titre que les autres moyens matériels.
Mais, chaque type de projet présente des risques. Mais, quel est celui où on aura le moins de
risques et le plus de réussite ?
domaine pour réfléchir à faire la même chose. On peut également se rendre compte de certains
besoins de la vie courante pour réfléchir à un projet
Quoi qu’il en soit, le « business plan » n’a pas une forme unique mais plusieurs formes en fonction
des données que l’on veut faire ressortir. Mais, il peut se présenter comme suit :
1. Sommaire
2. introduction avec présentation du projet, présentation des promoteurs (CV, organigramme
etc.) et description des biens et services à commercialiser
3. Etude de marché
4. Plan de production si l’entreprise est industrielle
5. Plan d’investissement
6. Plan de financement
7. Détail du crédit sollicité (si demande de concours bancaire)
8. Compte de produits et charges (CPC) prévisionnel
9. Plan de trésorerie
10. Bilan de départ et Bilan final de la1ére année
11. Besoins en fonds de roulement (BFR) et seuil de rentabilité
12. CAF, TIR et autres tableaux de gestion etc.
13. Conclusion
14. Divers annexes
Annexes………………………………………………………………………………………………. 42
2 : Etude de marché
D’une manière simple, cette étude doit permettre de savoir si le projet choisi, parmi tant d’autres, est
réalisable, qu’il apporte un plus par rapport aux concurrents et qu’il est susceptible de permettre le
gain d’une part de marché.
D’une autre manière, on se pose un certain nombre de questions auxquelles il faut donner des
réponses :
1. quelle est la particularité de mon entreprise par rapport à ses concurrents ?
2. Quels seront ses clients (taille, catégorie, âge etc..)?
3. Comment mon entreprise va-t-elle modifier le marché pour s’en accaparer une part?
4. Mon produit ou service va-t-il couvrir ma ville, ma région ou tout le territoire national ?
5. Comment le produit va-t-il être commercialisé et Sous quelle forme ?
6. Et quels sont ses atouts par rapport à la concurrence?
7. Quelle est la réglementation professionnelle et juridique du secteur, voire du produit ou
du service projeté ?
8. Quels sont les concurrents de mon produit ou de mon service ?
9. Comment ils travaillent ?
10. Quels sont leurs moyens humains et matériels ?
11. Quel chiffre d’affaires ils font ?
12. Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses pour en tenir compte dans mon analyse et
mon approche?
13. Quels sont les moyens pour leur prendre une partie de leur clientèle et par voie de
conséquence une partie de leur chiffre d’affaires ? Quelle serait ma stratégie pour réaliser
le chiffre d’affaires escompté ?
En somme, il faut se baser pour l’étude sur cinq directions essentielles :
1. l’environnement local, régional ou national du secteur d’activité,
2. l’étude de la clientèle,
3. l’étude des fournisseurs,
4. l’étude de la concurrence
5. et, enfin, sur la mise en place d’une stratégie commerciale à même d‘atteindre les objectifs
fixés en fixant le chiffre d’affaires escompté en fonction des divers scénarios envisagés.
Enfin, l’entrepreneur doit démontrer que son projet repose sur une bonne connaissance du marché.
Il doit également montrer qu’il maîtrise aussi bien l’environnement que la concurrence et que le
chiffre d’affaires prévisionnel reflète bien la situation dégagée par le projet.
2. l’identification de la clientèle :
La clientèle potentielle de l’entreprise doit être identifiée avec précision : individus, détaillants,
collectivités, grossistes, industriels etc.. Le rapport qualité/prix doit être fixé avec précision afin de
mettre en exergue les avantages qu’offre l’entreprise. Le marché cible ne doit jamais comprendre
un seul client ou des clients de même nature, pour ne pas dépendre de lui, mais plutôt comprendre
une variété de clients.
4. La concurrence
La connaissance approfondie de la concurrence est l’une des clefs du succès d’une entreprise. Il
faut connaître non seulement la part de marché des principaux concurrents, mais, aussi, il faut
identifier leur nombre, les caractéristiques de leurs produits, les prix qu’ils pratiquent, et leurs
capacités de production ou de commercialisation, la politique de promotion qu’ils pratiquent, les
conditions de règlement qu’ils accordent à leurs clients et les éventuelles ristournes de fin
d’exercice.
Faute de statistiques fiables, il est possible de se procurer ces renseignements auprès des
chambres de commerce et, parfois, auprès des associations professionnelles, quand elles existent.
On se procure ces données auprès des concurrents eux-mêmes, souvent d’une manière discrète, et
auprès des clients de ces concurrents. Cette collecte a lieu le plus souvent par des entretiens et des
collectes par questionnaires.
- Prix du marché est celui observé pour un produit comparable. Il est déterminé grâce à
des relevés de prix, des demandes de tarifs ou devis.
3 : Etude technique
C’est une étude qui n’est réalisée que si le projet est industriel. Auquel cas, l’entrepreneur doit tous
les renseignements sur l’équipement avec les performances de chaque type, le processus de
fabrication, les matières premières, les produits finis, les moyens humains nécessaires pour
fabriquer les produits, le niveau de salaire et de compétence requis pour chaque poste.
La superficie nécessaire doit également être mentionnée avec le détail pour la part qui doit être
couverte en indiquant non seulement sa longueur et sa largeur mais aussi la hauteur minima des
toitures et la nature du plafond souhaité ou exigé dans certaines professions.
Le planning d’achat de ces divers moyens doit aussi être clairement indiqués pour être utilisés
dans les plans de financement et de trésorerie.
Si le projet prévoit des licences ou des brevets d’invention, il faut préciser leurs coûts et les
conditions de leur exploitation
L’étude doit également faire une comparaison entre les coûts de l’acquisition et celui du leasing
4 : Etude économique
Dans la plupart des études, cette partie est incorporée dans l’étude financière du projet. Mais, pour
notre part, on préfère la faire seule en nous basant sur les données de l’étude technique.
Dans ces conditions, cette étude est une évaluation chiffrée et justifiée des charges des produits de
fabrication figurant dans l’étude technique susvisée.
Aussi, il faut tout d’abord fixer les recettes qui se dégagent de l’étude de marché en tenant compte
des aléas saisonniers et de l’observation des cycles économiques relatifs aux produits et services
commercialisés. La quantité de produits à vendre mensuellement, et annuellement, est multipliée
par le prix de vente hors taxes fixé préalablement compte tenu des contraintes de la concurrence.
Pour ce qui est des dépenses, il faut valoriser tous les intrants dans le projet à partir des factures
proforma ou des devis (terrains, constructions, loyers, aménagements, achats de fonds de
commerce, matériel de production s’il s’agit d’entreprise de fabrication, les droits de douane et les
autres frais d’approche, si importation, le prix de revient des matières premières, l’énergie, les
charges du personnel, les frais d’emballages, de stockages et autres etc..)
5 : Etude financière
L’étude financière est le complément naturel de l’étude économique. Puisque cette étude permet de
savoir si le projet est rentable ou nom en tenant compte des autres éléments ne figurant pas sur
l’étude économique. Non seulement, il faut établir le Compte de Produits et Charges prévisionnels
(CPC) nécessaires tant pour l’entrepreneur que pour le banquier mais, il faut aussi établir les autres
tableaux de gestion indispensables pour maîtriser son projet.
De quels moyens financiers doit-on disposer ?
Le projet est-il susceptible de dégager des profits ?
En d’autres termes, est ce que ces prévisions financières permettent de prévoir, voire de prouver la
rentabilité financière du projet.
Pour apporter les éléments de réponse à ces deux questions, il est impératif d’élaborer les tableaux
prévisionnels suivants, tableaux qui permettent de mettre en évidence la détermination de la marge
brute d’autofinancement (MBA), le tableau d’exploitation prévisionnelle sur 3 ans, les modèles de
Plans de financement et Plan de trésorerie et la détermination des BFR prévisionnels
L’étude financière est une traduction chiffrée :
- tant des choix
- que des objectifs décrits dans le projet à créer.
C'est une présentation qui permet de mettre en évidence les grands équilibres de l’entreprise
Ces tableaux permettent également de mettre en évidence si :
- l’activité engendre ou pas des recettes suffisantes pour couvrir l’ensemble des dépenses (achat
des matériels, charges d’exploitation, amortissements des investissements, impôts à payer)
- et dégage des marges de bénéfice qui, ajoutées aux amortissements, seront suffisantes pour :
VI Résultat net………………………………………….
VII Marge Brute d’autofinancement (MBA) ……….
4: Plan de financement
Il n’y a pas un seul modèle de plan mais plusieurs modèles de plans de financement . Mais, le plus
utilisé est le suivant avec d’autres informations tant sur les besoins comme les besoins en fonds de
roulement (BFR) et le remboursement des emprunts que sur les ressources comme les éventuelles
augmentations de capital et la marge brute d’autofinancement (MBA)
Plan de financement
An1 An2 An3 An1 An2 An3
BESOINS RESSOURCES
Frais de constitution Capital…………………..
Investissements Augmentation capital….
-achat de Fonds……….
-terrains ……………….
- constructions………..
-aménagements……..
-matériel………………
- autres………………
Besoins FDR …………. Marge brute autofinan….
-constitution…………… Avance Associés……….
- accroissement……….
Remb. Emprunt………. Crédit sollicité…………..
TOTAL TOTAL
5 : Plan d’investissement
Investissements envisagés
en milliers de DH
Poste d’affectation An 1 An 2 An3 An 4 An 5
Fonds commerce
Acquisition du local
Acquisition de terrain
Constr. Aménagements
Matériels divers
Equipem. Administratifs
Autres acquisitions
Frais préliminaires
Frais de constitution
Prospection, publicité
Nouveaux produits
Concessions
Divers imprévus
Fond de Roulement
Total
Capital social
Fond propres
Crédits Bancaires :
Court terme
Moyen terme
Long terme
Autres
Total Financement
6 : Plan de Trésorerie
Le plan de trésorerie permet de connaître la trésorerie nette (Trésorerie de l’actif- trésorerie du passif)
mensuellement et avec le cumul.
Ce plan prévoit souvent un solde de départ ou de fin de mois et avec au milieu le total des recettes
prévues et le total des dépenses prévues.
7 : Bilans prévisionnels
Le Bilan prévisionnel permet de récapituler d’un côté à l’actif tous les biens, stocks, créances et
trésorerie positive et, de l’autre, au passif, le financement permanent avec le capital, les éventuels
emprunts et le résultat, le passif circulant hors trésorerie avec les dettes des fournisseurs et la
trésorerie négative.
BILAN ACTIF An1 An2 An3 BILAN PASSIF An1 An2 An3
IMMOBILISATIONS NETTES FINANCEMENT PERMANENT
Fond commercial ……..
Terrains ……………….. Capital…………………..
Constructions…………. Réserve……………….
Matériel et Outillage……. Résultat net ……………..
Matériel Transport……..
Mat. Mobilier Bureau…..
Mat. Informatique ……… Emprunt …………………
Autres …………………
ACTIF CIRCULANT HT PASSIF CIRCULANT H.T
Stock Mat. Premières
Stock produits finis
Clients-effets à recevoir Four. effets à payer…….
Autres débiteurs……….. Autres créditeurs ……..
TRESORERIE -ACTIF TRESORERIE -PASSIF
Caisse…………………..
Banque……………….. Banque………………..
Total Total
…/…
8 : Etude de rentabilité
L’étude de rentabilité doit compléter l’étude financière avec surtout le calcul du seuil de rentabilité.
En effet, le calcul du seuil de rentabilité, appelé aussi point mort ou encore chiffre d’affaires
critique, a pour objet, entre autres, de les informer sur le montant du chiffre d’affaires à faire pour
réaliser un bénéfice
SEUIL DE RENTABILITE
En somme, le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires nécessaire que l’entreprise doit réaliser pour
couvrir l’intégralité des charges et pour lequel elle ne dégage ni bénéfice ni perte. Ce seuil de
rentabilité est atteint lorsque le résultat de l’entreprise est nul. Ce qui veut dire que la marge sur
coûts variables est égale aux charges fixes.
Cela étant, on peut calculer le seuil de rentabilité (S.R) de 3 méthodes :
1. Par la méthode arithmétique
2. Par la méthode algébrique
3. Par la méthode graphique
Méthode arithmétique
Dans la méthode arithmétique, le seuil de rentabilité est égal à la formule suivante :
« S »= Chiffre d’affaires x charges fixes / marge sur coûts variables
Application :
Soit une entreprise qui projette de faire un chiffre d’affaires de 200.000 DH en 2005. Ses charges
fixes et variables sont respectivement de 20.000 DH et 160.000 DH
Corrigé :
Sa marge sur coût variable est égal à = 200.000 -160.000 = 40.000 DH
Le Seuil de rentabilité est alors égal à = 200.000 x 20.000 = 100.00 DH
40.000
Méthode algébrique,
Ici, le seuil sera le même quoique calculé différemment.
On reprenant le même exemple, il faut au préalable rappeler la marge sur coût variable à un
pourcentage. Dans l’exemple, elle est de 20% du chiffre d’affaires : 40.000/ 200.000 = 20%
X étant égal au seuil de rentabilité. 20.000= 20% de X ; 0,2 X= 20.000 et x= 100.000 DH
Méthode graphique,
Dans cette méthode, on retrouve le même résultat (X=100.000) avec l’intersection de deux droites, la
droite Y1 qui indique les charges fixes et la droite Y2 qui indique la marge sur coût variable en %. :
Y1= 20.000 et Y2= 0,2
POINT MORT :
Le point mort est la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint ou sera atteint par une entreprise. Il
est matérialisé par une date sur l’année. Et, on calcule ce point mort, en général, en jours à partir du
er
début de l’exercice, soit le 1 janvier.
Application :
Reprenons la même application ci-dessus ayant permis de calculer le Seuil de rentabilité ci-dessus :
C’est ainsi que le point mort sera calculée comme suit =
Dans l’exemple ci-dessus, le point mort est fixé au 30 juin soit 6 mois après le début de l’exercice :
A) Sociétés de personnes,
On distingue principalement deux sortes de sociétés : la société en nom collectif (SNC) et société en
commandite simple (SCS) :
Société en nom collectif (SNC) :
C’est une société de personnes qui n’a pas de minimum de capital. Elle peut être créée avec deux
personnes au moins avec 100 DH au moins par part sociale. Son principal inconvénient est
que ses associés sont responsables indéfiniment et solidairement.
En réalité, on peut créer une SNC avec un capital de 200 DH : 2 associés x 100 DH= 200 DH. Et si
vous créez une SNC avec ce capital de 200 DH, les partenaires ne vous feront pas confiance. Mais,
de plus, le risque est grand. Car en créant une telle société, on engage tous ses biens
professionnels et personnels. .
Néanmoins, dans les faits, on augmente facilement le capital jusqu’à 100.000 ou 200.000 DH dans la
mesure où on n’est pas obligé de verser un minimum. En effet, le capital peut même ne pas
être versé en totalité. . C’est un peu comme le cas d’une entreprise individuelle où il n’y a pas de
capital. Mais, le doublement du taux (après le triplement du taux des droits d’enregistrement
er
depuis le 1 janvier 2008 de 0,50% (à 1,50% puis ..) à 1,00% de la valeur du capital déclaré) ne
donne plus beaucoup de manœuvres aux créateurs des SNC et SCS. pas dépasser 100.00 DH de
capital pour ne payer que le minimum de 1.000 DH (1% x 100.000 DH) qui est, également, le
minimum à payer pour toutes les sociétés.
Il leur est conseillé, donc, de ne pas dépasser 100.000 DH de capital à moins de payer plus en droits
d’enregistrement.
Au niveau de la gestion, la SNC peut être dirigée par un ou plusieurs gérants associés ou
non associés.
Concernant le contrôle légal, le commissaire aux comptes (CAC) n’est obligatoire que si le chiffre
d’affaires est supérieur à 50 millions de dirhams. Ce qui est rare dans ce type de sociétés ;
Comme pour la SNC, il n’y a pas de capital minimum, on peut créer la SCS avec un capital de 200 DH
(100 DH x 2 associés) comme expliqué plus haut. De même, on n’est pas obligé de verser le
capital ou une partie de ce capital. La grande différence par rapport à la SNC est que le gérant ne
peut pas être choisi parmi les associés commanditaires. De ce fait, le Gérant ne peut être que
commandité.
Pour ce qui est du contrôle légal, le commissaire aux comptes (CAC) n’est obligatoire que si le chiffre
d’affaires est supérieur à 50 millions de dirhams comme pour la SNC. .
possession de ce minimum, le membre est réputé démissionnaire. Ces actions possédées dites »
actions de garantie», sont obligatoirement nominatives.
soit la cotisation minimale calculée sur le chiffre d’affaires H.T avec 2 taux :
- 0.50% pour les professions commerciales, industrielles et artisanales de
promoteurs immobiliers, lotisseurs et marchands de biens, pour les activités soumises à
l’IS,
- 0.25% pour les opérations de commerce au titre des produits suivants : Produits
pétroliers, Gaz, Beurre, Huile, Sucre, Farine, eau et électricité.
La Cotisation minimale est payable avec le dépôt du bilan à la fin du 3éme mois suivant la fin de
l’exercice soit le 31 mars de chaque année pour les sociétés dont l’exercice coïncide avec l’année
civile.
Il faut signaler que la Cotisation minimale n’est pas due pour les 36 premiers mois suivant le
début de l’activité
B) SARL et SA :
Elles sont soumises toutes les deux à l’IS et à la cotisation minimale.
soit l’IS au taux de 30% en mars N+1 (à compter de 2008) après avoir payé 4 acomptes de
25% chacun, calculés sur la base de l’impôt de l’exercice N-1 si l’exercice coïncide avec l’année
civile.
er
soit l’IS au taux de 15% en mars n+1 à compter du 1 janvier 2011 si le CA est
inférieur
soit la cotisation minimale avec seulement 2 taux de cotisation minimale :
- 0.50% pour les professions commerciales, industrielles et artisanales de promoteurs
immobiliers, lotisseurs et marchands de biens, pour les activités soumises à l’IS,
- 0.25% pour les opérations de commerce au titre des produits suivants : Produits
pétroliers, Gaz, Beurre, Huile, Sucre, Farine, eau et électricité.
La Cotisation minimale est payable avec le dépôt du bilan à la fin du 3éme mois suivant la fin de
l’exercice soit le 31 mars de chaque année pour les sociétés dont l’exercice coïncide avec l’année
civile.
Elle n’est pas due pour les 36 premiers mois.
Nombre d'associés 1 2 1 à 50 5
Responsabilité Illimitée. Illimitée avec Limitée aux Limitée aux apports
solidarité apports
Identité des associés Importante Importante Négligée Négligée
Type de propriété Individuelle Parts sociales Parts sociales Actions
Organe de gestion Entrepreneur ou son Gérant/ Gérant/ -Conseil
mandataire Cogérants Cogérants d'Administration
-ou directoire avec
Conseil de
surveillance
Nature commerc. Commerçant Commerciale Commerciale Commerciale par la
par la forme par la forme forme
Type d’entreprise Individuelle Société de Société hybride Société de capitaux
personnes
Fiscalité IR : 3 régimes : IR sauf option IS IS
- Résultat net réel pour IS
- Résultat net simplifié
-Bénéfice forfaitaire
Contrôle par Commissaire CAC facultatif* CAC facultatif CAC facultatif CAC obligatoire
aux comptes (CAC) sauf si CA sup à sauf si CA sup à
50 millions DH 50 millions DH
Capital minimum Pas de capital Pas de capital 10.000 DH 300.000 et
minimum 3.000.000
B) Fixation du capital
Contrairement à ce qu’on peut penser, la fixation du capital n’est pas une chose aisée. Mais, dans la
pratique, on opte souvent pour le minimum légal du type de sociétés qu’on a décidé de créer
(SARL/SA) .
Mais, quand on opte pour un crédit soit d’investissement soit de fonctionnement, le banquier,
quelle que soit la banque, ne peut accepter de donner un crédit supérieur au capital déclaré. De
ce fait, il exigera, toujours, l’augmentation du capital, jusqu’à atteindre le montant du crédit
sollicité, avant tout déblocage de crédit. Mais, en réalité, le vrai capital, c’est le montant dont a
besoin l’entreprise pour démarrer l’exploitation avec tous les frais de constitution, de démarrage et
des autres moyens humains, matériels et autres fonds de roulement. En somme, le vrai capital,
c’est le coût du projet déterminé dans le Business plan avec l’étude de marché confirmé par l’étude
financière. Donc, un montant qui ressort du Business plan.
Cependant, si par exemple le coût du projet s’élève à 600.000 DH, rares sont ceux qui vont fixer leur
capital à ce montant de 600.000 DH. En effet, l’entrepreneur doit payer des frais d’enregistrement
inutiles de 1%, soit déjà 6.000 DH. Aussi, le plus souvent, il ne va mettre que 10.000 à 100.000 DH au
maximum dans le capital et laisser le reste en avance en comptes courants associés (C.C). Ce
que les banquiers n’aiment et n’acceptent pas. Les banques préfèrent que l’argent du capital soit,
entièrement, déclaré et libéré. Ce qui est logique. Car ils veulent que la promesse de mise des
entrepreneurs soit, d’abord, honorée avant qu’ils ne puissent, eux-mêmes, débloquer les fonds
promis à titre de prêt.
Bilan 1 Bilan 2
sans comptes courants avec comptes courants
Actif Passif Actif Passif
SGMB 600.000 Capital 600.000 SGMB 600.000 Capital 100.000
Comptes courants 500.000
Comme on le voit, les 500.000 DH laissés en comptes courants des associés font partie des
ressources des promoteurs.
Mais, l’avantage de ce bilan 2 est que les promoteurs peuvent toujours retirer cette somme dés
que possible et dès que la situation de la trésorerie le permette et sans aucun justificatifs.
Par contre, dans le bilan 1, le capital versé ne peut jamais être retiré que dans le cas extrêmes de
liquidation de la société suite à une dissolution ou sur justificatifs d’investissements ou de dépenses
réelles de la société.
Dans la pratique, le plus souvent les 500.000 DH des avances en comptes courants ne peuvent pas
être retirés totalement car ce montant a été totalement investi dans les moyens humains et matériels
de l’entreprise. En général, dans de tels cas, les banquiers exigent le blocage de ces montants
par une déclaration sur l’honneur légalisée de l’entrepreneur. Mais, ce n’est qu’un blocage
théorique. Rien ne peut empêcher l’entrepreneur de retirer discrètement le montant des comptes
courants le plus légalement du monde sans que le banquier ne le sache et à partir d’une autre
banque.
- soit en ouvrant un deuxième compte dans une autre banque,
- soit en le retirant par versement à la caisse sans que le banquier ne s’en rende compte.
Il suffit que l’argent réapparaisse sur le compte courant à la fin de l’exercice du fait que la banque
exige toujours le dépôt du dossier bancaire avec le bilan et le compte de produits et
charges (CPC) avant le renouvellement des lignes de crédit .
C) Choix des partenaires
Il faut se poser des questions sur l’opportunité de s’associer ou non avec quelqu’un.
- Ai-je vraiment besoin d’un partenaire pour créer mon entreprise ?
- Que m’apportera ce partenaire que je n’ai pas moi-même ou que je ne puis me procurer ?
Car personne ne peut s’associer avec quelqu’un qui ne peut rien lui rapporter. Donc, il faut qu’il y ait
un gain mutuel. En somme, on doit gagner tous les deux dans l’affaire pour s’associer. C’est du
gagnant-gagnant de la célèbre devise des hommes d’affaires américains dite « Win-Win»
D’où l’importance des questions que l’entrepreneur doit se poser avant de penser s’associer. Aussi, la
réponse à ces premières questions est très importante pour la suite.
Il est vrai que, dans certains cas, il arrive que deux amis s’associent sans qu’aucun des deux n’ait
vraiment besoin de l’autre. La seule envie des deux associés est que chacun d’eux a un besoin de
l’autre dans les prises de décision. En somme, sans l’appui de l’autre, il ne pourra jamais oser
entreprendre. C’est, donc, une aide psychologique qui est recherchée chez l’ami en s’alliant avec un
conseiller qu’avec un véritable associé.
- si le loyer est élevé, la valeur du fonds tend vers une valeur nulle,
- si le loyer est peu élevé, la valeur du fonds augmente proportionnellement.
Pour s’en sortir et trouver la solution simple, il est conseillé de chercher au moins deux locaux
identiques (à 5 ou 10 m2 prés) et voir combien ils valent pour un loyer donné. Puis, il faut extrapoler
pour en tirer la valeur du fonds et le loyer correspondant.
Car une fois que le local est loué à la nouvelle société, il n’appartiendra plus aux parents de
l’étudiant mais à la nouvelle société, personne morale juridique distincte.
Légalement, ce local pourra désormais être nanti, saisi et même vendu à des tiers.
Cependant, il faut distinguer 2 cas :
- si l’étudiant n’est associé qu’avec son père, sa mère ou l’un de ses frères et sœurs, le
problème reste en famille. Auquel cas, l’étudiant, auteur du projet, ne paierait pour le local, en cas
de décès du père, que le loyer à ses autres frères et sœurs;
- si l’étudiant est associé avec un tiers (ami, voisin ou collègue), là, il faut évaluer le local à sa
juste valeur pour un loyer donné en fonction du coût du marché. Par exemple pour un pas de porte
de 100.000 DH, le loyer serait de 1.000 DH, pour un pas de porte de 150.000 DH, le loyer serait de
750 DH. L’associé tiers doit donc donner un apport en numéraire égal au moins aux 100.000 ou
150.000 qu’a apporté l’étudiant s’il veut avoir 50% de parts de la société. Dans le cas contraire, il
n’aura droit qu’à une part inférieure.
Dans ces conditions, personne n’est lésé.
Pour l’apport de matériel, la solution est plus simple. Il suffit de consulter l’année d’acquisition dudit
matériel, de calculer l’amortissement linéaire en fonction de sa nature et de dégager, par conséquent,
la valeur nette d’amortissement (VNA). A défaut, il faut tenter de vendre le vieux matériel et en
dégager le prix par le marché.
Faut-il acheter le local ou le louer ? C’est une question auquel on a tenté de répondre dans les
apports en nature.
C) SMIG
En l’espace de 10 ans, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) a connu une évolution fulgurante
matérialisée par les négociations Gouvernement-Syndicats suite aux diverses augmentations des matières
premières dans le monde. Le SMIG qui était de
er
- 7,98 DH par heure avant le 1 juillet 1999 est passé à
- 8,78 DH par heure depuis le 1/7/1999.,
- 10,39 DH l’heure une 3éme augmentation de 2,50% le 1er juillet 2010 faisant passer le SMIG de 10,04 DH à 10,39 DH
l’heure,
- 10,64 DH l’heure soit une 4éme augmentation de 2,50% le 1er juillet 2011 faisant passer le SMIG de
10,39 DH à 10,64 DH .
En juillet 2011 le SMIG sera, de ce fait, identique dans tous les secteurs.
L’article premier du dit décret du 17 juillet 2002 donne la possibilité aux quatre ministères concernés
de modifier ou de compléter ledit formulaire en cas de besoin. De toute façon, le formulaire unique,
comme son nom l’indique, vaut :
1. demande d’inscription à la patente,
2. déclaration d’immatriculation au registre de commerce,
3. déclaration d’identité fiscale,
4. et demande d’affiliation à la CNSS.
Quant au délai de remise des documents et autres attestations concernant la taxe professionnelle
(ex-patente), le registre de commerce, l’identité fiscal et la CNSS, l’article 4 du dit décret les a laissés à
l’appréciation du wali de chaque région conformément aux directives de la Lettre Royale du 9
janvier 2002. Tout dépendra de la masse du travail à accomplir et de l’effectif de chaque C.R.I
Pour ce qui est du dernier article 5 dudit décret, il rend le personnel des CRI lié par l’obligation de
discrétion professionnelle. En d’autres termes, ce personnel est tenu au secret professionnel et
ce, pour tout ce qui concerne les informations dont il a eu connaissance dans l’exercice de leurs
fonctions.
Quant formulaire unique, il en existe 2 modèles :
- un modèle pour les personnes physiques,
- un autre pour les personnes morales.
Le même décret a fixé la liste des pièces à fournir pour la création des entreprises pour les
commerçants, la gérance libre, les succursales ou agences de commerçants, les sociétés anonymes,
les SARL, les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (SCS), les sociétés
en commandites par actions (SCA), les succursales ou agences de sociétés commerciales dont le
siège est au Maroc, hors du ressort du tribunal concerné et pour celles dont le siège social est à
l’étranger, et pour les groupements d’intérêt économique (G.I.E).
4 Statuts
-Si enregistré : 3 originaux +2 copies simples 3 2
-Si non enregistrés : 5 originaux signés, légalisés 5 0 500 +
1.000
avec timbres 20 DH/feuille
+enregistrement 1% du capital avec minimum 1.000
DH + pénalité si retard
5 CIN du gérant+ 3 copies simples 1 3
La CIN du gérant à voir pour contrôle
6 Attestation de blocage capital 1 1 2.500
L’original délivré par banque pour blocage minimum
2.500 DH
+1 copie simple
7 Déclaration de conformité 1 0
1 original légalisé
8 Désignation des gérants
Si gérants non désignés dans les statuts donc non
statutaire, il faut dresser un procès verbal
désignation des gérants :
2. Cas de la SARL
- Acte de propriété, contrat de bail enregistrés (*) ou attestation de domiciliation
auprès d’une personne morale,
- Statuts signés par les associés et enregistrés (*),
- Si le gérant n’est pas nommé dans les statuts, P.V de l’assemblée Générale
Ordinaire enregistré (*),
- Attestation de blocage du ¼ au moins de 10.000 DH (depuis 2006)
- Rapport du commissaire aux apports (le cas échéant),
- Photocopie de la CIN du gérant (pour les étrangers résidents une
- Photocopie carte d’immatriculation et pour étranger non résident photocopie du passeport
- Déclaration de conformité,
- Copie de l’annonce au journal d’annonces légales,
- Parution dans le bulletin officiel ou éventuellement demande cachetée par B.O,
- Certificat négatif.
3. Cas de la SNC :
- Acte de propriété, contrat de bail enregistrés (*) ou attestation de domiciliation auprès d’une
personne morale,
- Statuts signés par les associés et enregistrés (*),
- Pièces d’identité de tous les associés,
- Si un des associés est étranger il faut produire un extrait de l’acte indiquant sont régime
matrimonial,
- Autorisation du tribunal si un des associés est mineur,
- Déclaration anticipée de majorité si un des associés est mineur,
- Certificat négatif,
- Déclaration de conformité,
- Copie de l’annonce au journal d’annonces légales,
- Parution dans le bulletin officiel ou éventuellement demande cachetée auprès du B.O.
4. Cas des SCS
- Acte de propriété, contrat de bail enregistrés (*) ou attestation de domiciliation auprès d’une
personne morale,
- Statuts signés par les associés et enregistrés (Si cette formalité n’est pas assurée par le centre)
- Certificat négatif,
- Pièces d’identité des gérants et des associés commanditaires,
- L’autorisation prévue par la loi si les commanditaires sont mineurs au regard de la loi marocaine,
- Déclaration anticipée de majorité pour les commanditaires mineurs,
- Déclaration de conformité,
- Copie de l’annonce au journal d’annonces légales,
- Parution dans le Bulletin officiel ou éventuellement demande cachetée auprès du B.O,
- Si un des associés est étranger, il faut produire un extrait de l’acte indiquant son régime
matrimonial.
FORMULAIRE UNIQUE
DECLARATION DE CREATION D’ENTREPRISE
PERSONNES MORALES
FU/PM
Numéro de dépôt………………………………………………
Nom et prénom du déclarant : .………………………………. Cachet du
Raison sociale ou dénomination «AZURELEC»……………… centre et
nombre des pièces jointes…………………………………….. signature
Date : 18/06/ 2004 ……..……………………………….…… de l’agent
FU/PM-1/4
Enseigne : Sigle
FU/PM – 2/4
S’IL S’AGIT D’UNE SUCCURSALE, AGENCE OU REPRESENTATION COMMERCIALE
Adresse du principal établissement ou du siège social de la société mère
Code postal commune
Ville
Pays
RC ou tenant lieu
Adresse de la collectivité ou de l’établissement public étranger par laquelle ou pour laquelle l’entreprise est
exploitée (article 37 du code de commerce)
Code postal ville Pays
IDENTITE DES DIRIGEANTS (*)
Si le nombre de dirigeants est supérieur à un, veuillez noter le surplus dans l’intercalaire ci-joint
Personnes physiques Personnes morales
Nom prénom : M………………. Raison sociale
Date et lieu de naissance : 14/12/1966 Forme juridique
Qualité : Cogérant Nationalité : Marocaine Activité de la société
CIN n°: D ……… Représentant permanent
Carte d’immatriculation ou passeport N° du RC/tribunal
délivré le à Siège social
Adresse personnelle : AV 2 Mars, Casablanca
AUTRES ASSOCIES
Si le nombre des autres associés est supérieur à un, veuillez noter le surplus dans l’intercalaire ci-joint
(*) Identité des associés autres que actionnaires ou commanditaire/ associés ou tierces autorisés à administrer,
gérer et signer pour la société : gérants et les membres des organes d’administration, de direction ou de gestion
et les directeurs nommés pendant la durée de la société.
pour les sociétés étrangères, veuillez indiquer la personne physique ou morale résidente au Maroc accréditée
auprès de l’administration fiscale.
Raison sociale
Ou
Nom
Prénom
Activité
Adresse
Code postal Commune
Ville
Wilaya
Adresse
FU/PM-4 /4
OPTIONS RELATIVES A LA TVA « article 6 de la loi 30-85 »
A l’encaissement x au débit
er
OPTION POUR L’IS (cas des sociétés visées à l’article 2, I-A, 1 de la loi 24-86
Oui x non
DIVERS
FU/P
INTERCALAIRES DIRIGEANTS
Personnes physiques 1 2
Nom prénom
Qualité Cogérant Cogérant
Date et lieu de naissance 01/06/1965 18/11/1973
Nationalité
Carte d’étranger/Passeport
délivré à…..
Adresse personnelle 9, Rue Agadir, Casa 70 , Rue de Tunis,
Personne morales
Raison sociale
Forme juridique
Activité de la société
Représentant permanent
N° du RC/tribunal
Siège social
AUTRES ASSOCIES
Personne physiques 1 2
Nom/prénom
Qualité
Date et lieur de naissance
Nationalité
CIN
Carte d’étranger /passeport
Délivré le à
Adresse personnelle
Personne morales 1 2
Raison sociale
Forme juridique
Activité de la société
Représentant permanent
N° du RC/tribunal
Siège social
Dénomination
Adresse
Dénomination
Adresse
Code postal Commune
Ville
Préfecture ou province
Wilaya
N° de patente Taxe d’édilité (*)
Activité
Succursales, agences ou établissements secondaires à l’étranger
Dénomination
Adresse
Dénomination
Adresse
FU/PM-BN
ROYAUME DU MAROC
CENTRE REGIONAL
D’INVESTISSEMENT DE LA WILAYA
DE Casablanca
N° du registre du commerce
Du (tribunal)……………………………….. :4587
N° de patente……………………………… : 123 987 567
N° d’identifiant fiscal……………………./ 010 235 56
N° d’affiliation à la CNSS………………….122 453
Cachet de
centre et
signature
de l’agent
Objet social :
C’est ainsi qu’au niveau de l’objet social, le gérant doit travailler sans outrepasser l’objet social
figurant dans les statuts. Car, dans le cas contraire, ledit gérant risque d’être attaqué en justice pour
abus de pouvoir au cas où l’affaire traitée en dehors de l’objet social se révèle désastreuse avec
des pertes énormes. Les associés minoritaires ou les associés non dirigeants peuvent même réclamer
des dommages et intérêts dans de telles conditions en passant par la justice outre la révocation
dudit gérant.
Ainsi, quand on se propose d’être nommé gérant, il serait judicieux de rédiger l’objet social le plus
largement possible afin de se prémunir contre de telles actions. A contrario, quand on n’est pas
gérant de l’entreprise, il serait utile, au contraire, de limiter l’objet social aux seuls points que
l’entreprise doit traiter dans les 2 à 3 ans à venir. En cas de besoin, on modifiera l’objet social plus tard
sous forme d’extension d’objet social avec l’accord de la majorité absolue des associés. En
somme, tout dépend de la position qu’on a dans l’entreprise.
Siège social :
Pour le siège social, il faut bien préciser si, oui ou non, les dirigeants ont le droit de transférer le siège
social actuel soit dans la même ville, soit en dehors de celle-ci, à l’intérieur du Maroc.
En général, on laisse souvent aux dirigeants la possibilité de transférer le siège dans la même
ville et on leur interdit de le faire en dehors de la ville du siège social et ce, en insérant une clause
exigeant une assemblée générale extraordinaire (AGE) pour pouvoir faire ce transfert en dehors
de la ville.
Tout dépend donc de la position du rédacteur des statuts.
C’est ainsi qu’un gérant unique X a la possibilité de faire transférer le siège à 500 ou 600 km de la
ville du siège pour obliger son associé Y à le suivre afin de contrôler les affaires. En cas de doute,
ledit associé Y est obligé, indirectement par ce geste, de vendre ses parts au gérant X. Aussi, il faut
bien lire les statuts, les comprendre et peser la signification de n’importe quelle clause qu’on a signée,
pour éviter d’en ressentir les effets négatifs quand il sera trop tard.
Apport en nature :
Concernant les apports en nature, il est important de prévoir dans les statuts un article stipulant que
les associés peuvent décider, à l’unanimité, de ne pas avoir recours au Commissaire aux
apports (qui doit être un expert comptable inscrit à l’ordre des Experts comptables) quand la totalité
des apports en nature :
- ne dépasse pas la moitié (1/2) du capital,
- qu’aucun apport en nature ne dépasse pas 100.000 DH.
Si on ne fait pas insérer cette mention dans l’article consacré aux apports (statuts de la SARL par
exemple), on est obligé d’engager un commissaire aux apports, avec des honoraires importants,
et d’alourdir ainsi les frais de constitution pour autant, même si on a respecté les 2 conditions prévues
par ladite loi comme indiqué ci-dessus.
De même, la même mention doit être ajoutée dans l’article relatif à l’augmentation du capital pour
éviter les mêmes problèmes liés au commissaire aux apports qui devient obligatoire si tous les
associés ne décident pas de passer outre sa désignation après respect des deux conditions imposées
par le législateur.
Mais, pour la cession à des tiers, l’article 58 de la loi 5-96 stipule que «les parts sociales ne
peuvent être cédées à des tiers qu’avec le consentement de la majorité des associés,
représentant au moins les trois quarts (3/4) des parts sociales».
Les statuts peuvent donc prévoir d’inclure la formule d’agrément pour toute cession de parts à un
tiers. Car elle est importante pour la cohésion des associés et éviter l’intrusion de personnes
indésirables.
Signature sociale :
Quant à la signature sociale, elle est, en général, arrêtée avant la rédaction des statuts. Parfois, elle
est précisée dans le procès verbal (P.V) de l’assemblée générale ordinaire (AGO). Tout dépend alors
du choix des associés. S’ils sont deux (2) associés, il faut déterminer
- s’ils vont signer conjointement : c’est la meilleure solution
- ou, à l’inverse, que chacun puisse engager seul la société.
Ce qui est à éviter. Car, il suffit que quelqu’un, dans le besoin, tire un chèque de 5.000 DH pour que
l’autre associé, non consulté, en tire autant (si ce n’est plus) estimant qu’il est lésé. Ce qui crée la
zizanie au sein du groupe d’associés à tel point que personne n’a plus confiance en l’autre.
S’ils sont trois (3) associés, on peut procéder ainsi :
- soit en mettant un associé «pivot» qui signera soit avec l’un des 2 ou 3 autres (A,B,C,D)
associés pour pouvoir tout contrôler : A qui est un associé pivot est indispensable pour signer
soit avec B soit avec C. Tout passe par lui. Mais, ici, B ne peut signer avec C.
- soit encore que chacun des dirigeants puisse signer conjointement avec seulement l’un des
autres : L’associé A peut signer avec B ; l’associé B peut signer avec l’associé C et l’associé peut
signer avec l’associé A.
STATUTS S.A.R.L
TITRE 1 : DENOMINATION, OBJET, SIEGE
Il est formé entre les propriétaires des parts ci-après crées et celles qui pourraient l’être ultérieurement
une société à responsabilité limitée qui sera régie par le Dahir N°1.97.49 du 13 février 1997 portant
promulgation de la loi N° 5/96 ainsi que par les présents statuts.
1. M. ………………. , né le 14 novembre 1946 à Meknès, marié, demeurant à Rabat, …………,
titulaire CIN n° ……du 25………..
2. M…………………… né le 1er juin 1945 à Meknès, marié, demeurant à Safi…………, titulaire CIN
n° D……..du 19…………..
3. M……………………., né le 18 Novembre 1975 à Casablanca , marié, demeurant à Bouznika, 70,
Rue de Tanger, Appt 12, titulaire CIN n°BE ……du 05/11/2002.
ARTICLE 1 : DENOMINATION
La société prend la dénomination suivante : « AZUR……SARL
et ce, suivant certificat négatif n° ………. du …….
ARTICLE 2 : OBJET SOCIAL
La dite société a pour objet :
- La distribution et l’installation de produits électriques à savoir appareillage, câbles, domotique,
matériel de coupure, protection de puissance, répartition et aussi le matériel de surveillance et de
sécurité ainsi que leur importation.
- La prise de participation ou d’intérêts sous une forme quelconque dans toute entreprise ou société.
Et plus généralement, toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières, financières se
rattachant directement ou indirectement à l’objet social, et ce, tant par l’intervention directe, que par
la création ou la prise de participation dans d’autres sociétés, existantes ou à créer, ayant un objet
similaire ou connexe.
ARTICLE 3 : SIEGE SOCIAL
Le siège social est fixé à Casablanca…………………………….
Il peut être transféré en tout autre endroit de la même ville par simple décision des gérants notifiés par
lettre recommandée avec accusé de réception aux associés et partout ailleurs en vertu d’une
délibération extraordinaire des associés. Par contre, pour le transfert en dehors du siège social, il faut
obligatoirement une décision de l’assemblée générale extraordinaire (AGE)
ARTICLE 4 : DUREE
La durée de la société est fixée à quatre-vingt dix neuf (99) années à compter du jour de sa
constitution définitive, sauf le cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévue ci-dessus.
ARTICLE 5 : NOMBRE D’ASSOCIES
Le nombre des associés ne peut être supérieur à cinquante (50). Auquel cas, la société doit être
transformée dans le délai de deux (2) ans en société anonyme. A défaut, la société doit être dissoute
si pendant ledit délai le nombre des associés n’atteigne pas le nombre autorisé.
ARTICLE 6 : APPORTS :
Les associés ont fait, d’un commun accord, des apports en numéraire de deux cent mille (200.000)
dirhams entièrement libérés et ce, proportionnellement à la part de chacun dans le capital :
Toutefois, conformément à la loi 5/96, il est interdit aux gérants et associés personnes physiques
d’emprunter des fonds auprès de la société et de cautionner ou avaliser par elle leurs engagements
auprès des tiers et ce, tel que stipulé à l’article 12.
ARTICLE 12 : CESSIONS DE PARTS, DROIT PREEMPTION
Les cessions de parts doivent être constatées par un acte sous seing privé ou notarié. Elles ne
pourront être opposables à la société et aux tiers que si elles ont été signifiées à la société ou
acceptées par elle.
Les parts sociales sont librement transmissibles par voie de succession et librement cessibles entre
conjoints, parents et alliés jusqu’au deuxième degré.
Toutefois, les héritiers ne peuvent devenir associés qu’après avoir été agréés par les autres associés
dans les conditions ci –après.
Entre les associés, les parts sont librement cessibles sans aucune autorisation. Au contraire, si le
cessionnaire est étranger à la société, la cession n’est valable qu’avec le consentement de la majorité
des associés représentant au moins les trois quarts (3/4) du capital social. Si la société comporte
plus d’un associé, le projet de cession est notifié à chacun des associés par lettre recommandée avec
accusé de réception. La société a alors trente (30) jours pour répondre. Faute de quoi, le
consentement est réputé acquis.
Si la société refuse la cession, les associés sont tenus d’acquérir ou de faire acquérir ces parts, à dire
d’expert, en cas de mésentente des parties. Le délai d’un mois peut être prolongé par ordonnance du
président du tribunal, statuant en référé, sans que le délai ne puisse excéder trois (3) mois. Il est
possible également de réduire le capital après rachats des parts du cédant par la société qui a un délai
maximum de six (6) mois pour payer le prix. La cession de parts sociales à une personne étrangère à
la société ne pourra avoir lieu qu’avec l’agrément des associés ainsi qu’il vient d’être dit mais aussi
après que les associés avaient été mis à même d’exercer, sur les parts à céder, le droit de Préemption
qui leur est réservé. La cession des parts provenant d’apports en nature n'est cessible entre associés
qu’après le délai de deux (2) années à compter de la constitution de la société.
ARTICLE 13 : EMPRUNT/CAUTION/AVAL/NANTISSEMENT
àçIl est interdit aux gérants et aux associés (personnes physiques) de contracter sous quelque forme
que ce soit, des emprunts auprès de la société, de se faire consentir un découvert en compte courant
ou autrement ainsi que de faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers.
Cette interdiction s’applique également aux conjoints, parents et alliés jusqu’au deuxième degré des
gérants et dirigeants.
ARTICLE 14 : DROIT DES PARTS
Chaque part sociale donne droit, dans la propriété de l’actif, à une part égale et proportionnelle au
montant de la valeur des parts existantes.
Elle donne droit en, outre, à une part dans les bénéfices ainsi qu’il est stipulé ci-dessous et à une voix
dans tous les votes et délibérations.
ARTICLE 15 : CONTINUATION DE LA SOCIETE
En cas de décès d’un associé, gérant ou non gérant, la société ne sera pas dissoute. Elle continuera
entre le ou les associés survivants et les héritiers et représentants de l’associé décédé qui devront
nommer un représentant lequel devra être agréé par les autres associés pour la bonne marche de la
société.
La liquidation judiciaire, l’interdiction prononcée de gérer ou une mesure d’incapacité à l’égard d’un
associé, n’entraîne pas la dissolution de la société. Au cas ou le gérant serait atteint par l’un des
événements ci-dessus relatés, il serait pourvu à son remplacement conformément à la loi. Dans tous
les cas, les associés peuvent toujours décider la continuation de la société
Ces pouvoirs de gérants comprennent, notamment, ceux de faire ouvrir, au nom de la société, tous
comptes courants à toutes banques et établissements de crédit, ainsi qu’à l’administration des
chèques postaux, y déposer et en retirer toutes sommes et chèques, recevoir, payer toutes sommes,
signer et endosser tous chèques, passer tous marchés, suivre toute action judiciaire tant en
demandeur qu’en défendeur, etc. Toutefois, les emprunts hypothécaires ou non, les acquisitions,
échanges et ventes d’immeubles ou de fonds de commerce ne pourront être valablement réalisés
à l’égard de la société qu’en vertu d’une autorisation spéciale des associés dans les conditions des
présents statuts suite à une assemblée générale extraordinaire (AGE). Mais les crédits bancaires
normaux avec ou sans nantissement du fonds de commerce n’exige la réunion de l’AGE.
Par ailleurs, il est cependant interdit aux gérants d’exercer toute activité similaire à celle de la
société à moins qu’ils ne soient autorisés par les autres associés par acte spécial.
ARTICLE 17 : RESPONSABILITE DES GERANTS
Les gérants sont responsables conformément aux règles de droit commun envers la société et envers
les tiers, soit des infractions et disposition de la loi en vigueur sur les sociétés soit des violations des
présents statuts, soit des fautes commises par eux dans la gestion conformément à la loi 5/96 et
notamment les articles 92,100 et suivants.
ARTICLE 18 : CONVENTIONS
Les gérants ou, le cas échéant, le commissaire aux comptes, doivent présenter à l’assemblée
générale ou, en cas de consultation écrite, aux associés, un rapport sur les conventions intervenues
directement ou indirectement par personne interposée entre la société et l’un des gérants associés
mais seulement si ces conventions portent sur des opérations non courantes conclues à des
conditions anormales.
ARTICLE 19 : REMUNERATIONS DES GERANTS
En rémunération de leur fonction, les gérants ont droit à un traitement fixe ou proportionnel ou à la
fois fixe et proportionnel, dont le montant et les modalités de paiement seront déterminés par
décision collective des associés dans une assemblée générale ordinaire (AGO). .
- La révocation du gérant (ou des gérants) pour causes légitimes, la nomination du gérant appelé à
remplacer le gérant décédé, révoqué, démissionnaire ou frappé d’une incapacité permanente ou à
seconder le gérant existant, la nomination dans les mêmes conditions d’un ou plusieurs gérants,
- La prorogation, la réduction de durée ou la dissolution anticipée de la société,
- La fusion de la société avec d’autres sociétés constituées ou à constituer,
- Toutes modifications à l’objet, notamment son extension ou sa restriction mais sans toutefois
pouvoir le changer complètement ou l’altérer dans son essence,
- et la transformation de la société.
Dans ces divers cas, les décisions, pour être valables, doivent être adoptées par des associés
représentant par eux même ou comme mandataires au moins les trois quarts du capital social (3/4)
ou 75% des voix. Cependant, l’incorporation des bénéfices ou de réserves au capital est prise à la
moitié (1/2) des parts sociales seulement.
ARTICLE 27 : TRANSFORMATION
La transformation en société en nom collectif exige l’unanimité des associés. La transformation en
société en commandite simple (ou par actions) doit recueillir l’accord de tous les associés acceptant
d’être commandités. Elle est faite sur rapport du commissaire aux comptes s’il en existe un. En
revanche, la transformation en société anonyme est décidée à la majorité des trois quarts (3/4) du
capital social. Auquel cas, un ou plusieurs commissaires à la transformation sont désignés par
ordonnance en référé, à la demande de l’un des associés, sauf accord unanime des associés.
ARTICLE 28 : PERTES DES ¾ DU CAPITAL SOCIAL
En cas de perte des trois quarts du Capital social (3/4) du capital, le gérant est tenu de provoquer la
délibération des associés à l’effet de statuer sur la question de savoir s’il y a lieu de continuer la
société ou de prononcer sa dissolution.
ARTICLE 29 : DISSOLUTION-LIQUIDATION
Un an au moins avant la date d’expiration de la société, la gérance devra provoquer une réunion de la
collectivité des associés pour décider, dans les conditions requises pour une modification aux présents
statuts, si la société doit être prorogée ou nom.
TITRE 8 : CONTESTATIONS
ARTICLE 30 : CONTESTATIONS
Toutes les contestations qui pourraient s’élever pendant la durée de la société ou de sa liquidation,
soit entre les associés eux-mêmes relativement aux affaires sociales, soit entre ces derniers et la
société, seront jugées conformément à la loi et soumises à la juridiction des tribunaux compétents du
siège social.
ARTICLE 31 : SARL D’ASSOCIE UNIQUE
Conformément à la loi 5/96, lorsque la société ne comporte plus qu’une seule personne, la société
n’est pas dissoute.
Mais la société est tenue de préciser dans l’entête commerciale société à responsabilité limitée
d’associé unique SARL (AU)
ARTICLE 33 : FRAIS
Les frais de timbre, de rédaction et d’enregistrement des présents, ainsi que ceux de dépôt de
publication et, généralement, tous débours occasionnés par les présents, seront portés au compte
d’immobilisations en non valeurs et amortis dés le premier exercice.
Fait à…………..le …
Signature M…………………………………Signature M……………………..……….Signature M…
(à légaliser toutes les signatures)
Attestation de domiciliation
Nous soussignés………… titulaire CIN…, demeurant à Casablanca ……… propriétaire de la maison
(ou villa) sise à Casablanca……………(ou) gérant de la société ……………., au capital de ………dont
le siège social est à Casablanca …………
déclare accorder à la société……………… au capital de……………., dont le siège social est à
Casablanca……………dont le gérant est M…………………….et ce, pour une durée de six mois.
Pour les besoins de la Taxe Professionnelle (ex-patente), les parties ont convenu de la somme de
…………….DH par mois au titre de cette domicilaition.
Fait pour servir et valoir ce que de droit.
Signature légalisée
Article 2 : Usage des locaux : Les locaux présentement loués doivent être utilisés
exclusivement à usage de bureaux (ou d’habitation).
Article 3 : Durée et renouvellement du bail : Le présent bail, établi pour une durée de
………… (en général 1 à 3 ans) peut être renouvelé par tacite reconduction au bout de
………….année si aucune des parties ne vient le dénoncer ………..mois (1 à 3 mois), au moins,
avant l’échéance prévue et ce, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Article 4 : Montant du loyer : Le présent bail est consenti et accepté moyennant un loyer
mensuel de …………………………… payable le début de chaque mois (ou la fin de chaque mois).
Article 5 : Révision du loyer : Le présent loyer pourra être révisé à la demande du propriétaire
tous les ………….. (en général tous les 3 ans) d’un taux égal à ………% (10 à 15%) du montant du
loyer ancien. Dans le cas où le présent loyer était réglementé par des textes législatifs, les
variations prévues par ces textes sont applicables à ce loyer de plein droit.
Article 7 : Conditions générales : Le présent bail est fait et accepté aux clauses, charges et
conditions ci-après que le locataire s’engage à exécuter sous peine de résiliation de plein droit
sans préjudice des dommages et intérêts prévus à l’article 6 susvisé. Le locataire doit ainsi :
1. maintenir les lieux et les locaux en bon état,
2. effectuer les menues réparations nécessaires au local telles que les réparations d’eau,
d’électricité et autres,
3. avertir le bailleur de toutes grosses réparations et dégradations pouvant porter préjudice aux
lieux et locaux loués,
4. effectuer les grosses réparations à l’intérieur des locaux, après accord du bailleur, sans que le
bailleur ne soit tenu à aucun remboursement et aucune indemnité,
5. jouir des lieux et locaux en bon père de famille et de n’effectuer aucune modification ou
transformation sans l’accord du bailleur,
6. contracter les abonnements d’eau et d’électricité après accord du bailleur,
7. utiliser les lieux et les locaux conformément à la destination portée sur le contrat faute de quoi
le présent contrat risque d’être résilié de plein droit,
8. laisser dans leur état tous les objets scellés aux murs et tous les embellissements apportés
aux lieux resteront acquis à la propriété sans indemnité étant précisé que le propriétaire peut
toujours exiger le rétablissement des lieux dans leur état primitif,
9. s’interdire de consentir des sous-locations totales ou partielles
10. s’interdire également tout ou partie de ses droits locatifs sauf le droit de céder son fonds de
commerce y compris le droit au bail à la fin de la 3éme année,
11. satisfaire aux charges et règlements de la ville, de police et de salubrité auxquelles les
locataires sont tenus,
12. permettre la visite des lieux 2 à 3 fois par an pour s’enquérir de l’état des lieux et faire toutes
vérifications nécessaires et au plus tard durant le dernier mois de chaque année,
13. n’introduire dans les lieux et les locaux aucune matière inflammable ou insalubre,
14. payer avec le loyer la taxe d’édilité conformément à la loi,
15. payer tous les frais relatifs au présent contrat de bail.
Article 9 : Non respect des conditions du bail : En cas de non-respect de l’une des
conditions générales ou particulières ci-dessus ou de non paiement du loyer dû, le locataire
s’expose à la résiliation du présent contrat de bail de plein droit et, par voie de conséquence, à
l’expulsion des locaux et lieux loués sur ordonnance en référé rendu par le Président du tribunal
compétent et ce, un mois après l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception
demeurée infructueuse.
Déclaration de conformité
Déclaration de conformité souscrite en application de la loi n° 1-97-49 du 5 choual 1417 (13
février 1997) portant promulgation de la loi n° 5/96 concernant la constitution, sans appel public
à l’épargne, de la société en nom collectif :« HEP………….. SNC » au capital de cinquante mille
(50.000) dirhams ayant son siège social à :Casablanca…………….
Le soussigné M. Omar………………………agissant en qualité de gérant unique déclare ce qui suit :
Diverses personnes ont établi les statuts d’une société en nom collectif enregistré à Casablanca et
qu’elles ont convenu de constituer entre elles.
Objet social :
La dite société a pour objet l’enseignement dans toutes ses formes.
Et plus généralement, toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières, financières se
rattachant directement ou indirectement à l’objet social, et ce, tant par l’intervention directe, que par la
création ou la prise de participation dans d’autres sociétés, existantes ou à créer, ayant un objet
similaire ou connexe.
Dénomination :
La société prend la dénomination sociale de : « HEP………….. »
Durée : La durée de la société est fixée à 99 ans à compter de la date de son immatriculation
au Registre de commerce.
Capital : Le capital social est fixé à 50.000 DH divisé en 500 parts de 100 DH chacune
libérée en numéraire.
L’état des actes accomplis pour le compte de la société en formation avec l’indication pour le gérant de
l’engagement en résultant pour la société a été tenu à la disposition des associés au futur siège social
5 jours avant la signature des statuts auxquels il est demeuré annexé.
Objet social :
La société a pour objet :
- L’enseignement professionnel,
- L’enseignement supérieur,
- L’enseignement commercial, technique et comptable,
- L’enseignement par correspondance,
- L’organisation des séminaires de formation.
Et plus généralement, toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières, financières se
rattachant directement ou indirectement à l’objet social.
Durée : 99 années
La publicité doit être faite obligatoirement en arabe et déposé à l’imprimerie officielle à Rabat comme
ce modèle de publicité d’une SARL :
" ????? "
شركة ذات مسؤولية محدودة
الرأسمال االجتماعي 100.000 :درهم
تأسيس شركة
حسب العقد المؤرخ بتاريخ 20شتنبر , 2004تمت صياغة القانون األساسي للشركة ذات المسؤولية المحدودة "بيل " حسب المميزات التالية
* الرسمال االجتماعي 100.000:درهم ,مقسم كما يلي :
-السيد محمد 520 :حصة؛ السيد رشيد 80 :حصة -السيد ابراهيم ب 80 :حصة؛ السيد خالد 80 :حصة؛ السيدة عزيزة 80 :حصة السيدة ل
80 :حصة اآلنسة سهام 80 :حصة؛ فاطمة حرم السيد
* المقر االجتماعي ,12:شارع ابن تاشفين الدار البيضاء.
* الهدف االجتماعي :
-استغالل منتزهات األلعاب الموسمية و غيرها؛
-تنظيم المعارض ,شراء و بيع األقسام الخاصة بالعارضين؛
-استيراد ,شراء و بيع جميع أجهزة المنتزهات و األلعاب المتنقلة و غيرها؛
-تنظيم الحفالت و السهرات الموسيقية؛
-و بصفة عامة جميع العمليات التجارية,العقارية ,الصناعية ,و المالية المرتبطة بصفة مباشرة أو غير مباشرة بالهدف االجتماعي.
*التسيير:
تسير الشركة من طرف السيد محمد بصفته مسيرها الوحيد.
*المدة 99 :سنة.
* االيداع القانوني :تم االيداع القانوني بالمركز الجهوي لالستثمار بالدار البيضاء.