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I. Introduction
Les documents de synthèse consolidés comprennent obligatoirement les trois documents suivants, qui forment un
tout indissociable :
Bilan consolidé,
Compte de résultat consolidé,
Annexe des comptes consolidés, notamment avec un tableau de variation des capitaux propres (part du
groupe) et un tableau des flux de trésorerie.
Les trois composantes des documents de synthèse consolidés, y compris l'annexe, devront être présentées sous une
forme comparative avec l'exercice précédent.
Complément
Le tableau des flux de trésorerie et le tableau de variation des capitaux propres constituent en norme IFRS des
composantes distinctes des états financiers et non une partie intégrante de l'annexe comme dans le règlement
français.
Les modèles de tableaux présentés ci-après sont indicatifs ; en revanche, la liste des informations devant figurer
dans les différents documents de synthèse est des informations minimales obligatoires, pour autant qu'elles soient
significatives.
Un groupe qui présenterait des états financiers consolidés ne reprenant pas les rubriques minimales obligatoires
n'est, en conséquence, pas conforme au règlement français.
Il est permis d'ajouter d'autres indicateurs, mais pas de les substituer aux rubriques minimales obligatoires.
D'autres agrégats, que ceux présentés dans les modèles de tableaux ci-après, peuvent être retenus par les groupes à
condition d'en donner une définition précise dans l'annexe (CRC, règlt français).
Disponibilités
Emprunts et dettes financières
Fournisseurs et comptes rattachés
Total de l'actif Autres dettes et comptes de
régularisation (5)
Total du passif
B. IFRS
La norme IAS 1 révisée est très peu directive. Il n'y a pas de format obligatoire de bilan, même si la norme fournit des
modèles de format en annexe à titre d'information. Les postes suivants doivent toutefois figurer obligatoirement au
bilan, une présentation en notes étant jugée insuffisante :
Immobilisations corporelles,
Immeubles de placement
Immobilisations incorporelles
Total des actifs classés en actifs (ou groupes d'actifs) destinés à être cédés conformément à la norme IFRS 5,
Actifs financiers, à l'exclusion des participations mises en équivalence, des clients et autres débiteurs, de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie,
Participations mises en équivalence
Actifs biologiques
Stocks
Clients et autres débiteurs
résultat et des autres créditeurs non commerciaux. Les passifs financiers qui assurent un financement à long terme
(c'est-à-dire qui ne font pas partie du fonds de roulement utilisé dans le cadre du cycle d'exploitation normal de
l'entité) et qui ne doivent pas être réglés dans les douze mois à compter de la date de clôture sont des passifs non
courants.
Goodwill
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations corporelles
Immeubles de placement
Actifs financiers de
couverture, non courants
Actifs du régime
Actifs courants
Stocks
Créances clients
Autres actifs
Actifs financiers de
couverture courants
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
Total actifs
Capital social
Intérêts
minoritaires - Réserves
Intérêts minoritaires
Provisions
Provisions
Dettes fournisseurs
Passifs courants
(a) Chaque poste est assorti d'un renvoi à une note de l'annexe identifiée par un numéro.
Achats consommés
Impôts et taxes
Intérêts minoritaires
Lorsque la présentation des produits et charges est effectuée par nature, l'annexe doit comporter, une information
complémentaire sur certaines charges par nature par exemple :
Les montants respectifs des dotations aux amortissements et provisions,
Le montant des charges relatives aux activités de recherche et de développement, y compris la dotation aux
amortissements des frais immobilisés.
Charges commerciales
Charges administratives
Intérêts minoritaires
Les charges d'impôt différé sont présentées distinctement des charges d'impôt exigible soit au compte de résultat
consolidé soit dans l'annexe des comptes consolidés.
Les composantes du résultat financier sont regroupées sur une ligne unique.
Le détail doit être fourni dans l'annexe des comptes consolidés :
Principaux composants et notamment indication des écarts de conversion éventuellement inclus dans ces
postes,
Charges financières incluses dans la production immobilisée, vendue ou stockée.
Les dotations aux amortissements des écarts d'acquisition figurent sur une ligne distincte du compte de résultat,
après les quotes-parts dans les résultats des sociétés mises en équivalence.
Deux résultats par action doivent être présentés au pied du compte de résultat consolidé pour les entités cotés sur
Euronext Growth :
Un résultat par action déterminé à partir d'un nombre d'actions en circulation,
Un résultat dilué par action, qui tient compte des instruments dilutifs (les obligations convertibles, bons de
souscription d'actions, etc.).
B. IFRS
Les entreprises établissant leurs comptes en référentiel IFRS peuvent, si elles le souhaitent, se référer aux formats
de présentation de compte de résultat, de tableau des flux de trésorerie et de tableau de variation des capitaux
propres que le Conseil national de la comptabilité a publiés sous forme de recommandation (CNC 2013-R.03). Ces
« modèles » ont vocation, par ailleurs, à constituer une base de discussion et de proposition dans le cadre des
travaux de l'IASB.
Le CNC propose aux entreprises une structure de compte de résultat pour les deux approches, par nature et par
fonction, selon celle le mieux adaptée à leur activité, les analystes préférant la présentation par nature. Les
entreprises présentant leur résultat par fonction indiqueront en annexe les principales charges opérationnelles par
nature et les montants correspondants, en détaillant notamment les charges de personnel, les dotations aux
amortissements et les dotations aux provisions.
Deux modèles de compte de résultat -par nature et par fonction- sont présentés ci-après :
Chiffre d'affaires
Autres produits de l'activité
Coût des ventes
Frais de recherche & développement
Frais commerciaux
Frais généraux
Autres produits d'exploitation
Autres charges d'exploitation
Résultat opérationnel courant (optionnel)
Autres produits opérationnels (note 1)
Autres charges opérationnelles (note 1)
Résultat opérationnel
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie
Chiffre d'affaires
Autres produits de l'activité
Achats consommés
Charges de personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Dotation aux amortissements
Dotation aux provisions
Variation des stocks de produits en cours et de produits
finis
Autres produits d'exploitation
Autres charges d'exploitation
Résultat opérationnel courant (optionnel)
Autres produits opérationnels (note 1)
Autres charges opérationnelles (note 1)
Résultat opérationnel
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie
Coût de l'endettement financier brut
Notes annexes
Le CNC partage la décision de l'IASB de supprimer la notion de résultat exceptionnel ou extraordinaire, notion qui
peut conduire à présenter une vision erronée ou incomplète de la performance opérationnelle, en rendant arbitraire
la classification entre la performance opérationnelle et les éléments dits exceptionnels.
Il a aussi pris acte du souhait des entreprises et des analystes de définir un niveau de performance opérationnelle
pouvant servir à une approche prévisionnelle de la performance récurrente (« long term sustainable performance »).
Pour répondre à cette attente, les entreprises auront l'option de présenter un résultat opérationnel courant (ou
résultat d'exploitation courant), défini par différence entre le résultat opérationnel total et les « Autres produits et
charges opérationnels ».
Le résultat opérationnel courant est un solde de gestion qui doit permettre de faciliter la compréhension de la
performance de l'entreprise. Les éléments qui n'en font pas partie -c'est-à-dire les « Autres produits et charges
opérationnels »- ne peuvent être qualifiés d'exceptionnels ou d'extraordinaires, mais correspondent aux
événements inhabituels, anormaux et peu fréquents.
Les « Autres produits et charges opérationnels » sont définis de manière très limitative (cf. note 1), mais ne peuvent
pas être qualifiés d'exceptionnels ou d'extraordinaires.
b) Le montant après impôt des dividendes préférentiels dus au titre des actions préférentielles à dividende
cumulatif de la période, que ces dividendes aient ou non été décidés. Le montant des dividendes
préférentiels pour la période n'inclut pas le montant des dividendes préférentiels revenant aux actions
préférentielles à dividende cumulatif, versés ou décidés au cours de la période au titre de périodes
antérieures.
2. Actions
Pour le calcul du résultat de base par action, le nombre d'actions ordinaires doit être le nombre moyen
pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de la période.
L'utilisation du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de la période reflète la
possibilité d'une variation du montant du capital au cours de la période du fait d'un nombre plus ou moins
important d'actions en circulation à tout moment. Le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation
au cours de la période est le nombre d'actions ordinaires en circulation au début de la période, ajusté du nombre
d'actions ordinaires remboursées ou émises au cours de la période, multiplié par un facteur de pondération en
fonction du temps. Ce facteur de pondération est égal au nombre de jours où les actions sont en circulation par
rapport au nombre total de jours de la période, dans de nombreux cas, une approximation raisonnable de la
moyenne pondérée est adéquate.
Les actions ordinaires qui seront émises lors de la conversion d'un instrument obligatoirement convertible sont
incluses dans le calcul du résultat de base par action à compter de la date de la conclusion du contrat.
Actions Actions de
Total
ordinaires A préférence B
Dividende
30 000 20 000 50 000
Superdividende
7 500 2 500 10 000
Résultat non
30 000 10 000 40 000
distribué
Actions Actions de
Total
ordinaires A préférence B
Actions A Actions B
2,25 € 3,25 €
Norme IFRS
Une entité doit calculer le résultat de base par action correspondant au résultat attribuable aux porteurs
uniquement des actions ordinaires de l'entité mère.
Le montant de 67 500 € représente le bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de la mère.
Le résultat de base par action doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires
(dans le cas présent les actions A) de l'entité mère (le numérateur) par le nombre moyen pondéré d'actions
ordinaires en circulation (le dénominateur) au cours de la période.
Les actions ordinaires qui seront émises lors de la conversion d'un instrument obligatoirement convertible (dans
le cas présent les ORA) sont incluses dans le calcul du résultat de base par action à compter de la date de la
conclusion du contrat.
5 000 Actions
30 000 Actions 10 000 Actions de
ordinaires A Total
ordinaires A préférence B
converties
(1) 5 000 * 1 €
(2) 5 000 * 0,25 €
(3) Ce montant est obtenu par différence entre le bénéfice de 100 000 € et les dividendes de (55 000 + 11 250). Soit
un résultat non distribué par action de 33 750 / 45 000 actions = 0,75 €
Le résultat net revenant aux actions ordinaires A est majoré de la rémunération des obligations net d'impôt.
Soit (60 000 + 10 000) + 6 000 * 2/3 = 74 000
Le nombre pondéré d'actions ordinaires est égal à :
30 000 + 5 000 = 35 000
Soit un résultat de base par action ordinaire A de 74 000 / 35 000 actions = 2,11 €
c) De tout autre changement dans les produits ou charges qui résulterait de la conversion des actions
ordinaires potentielles dilutives.
2. Actions
Pour le calcul du résultat dilué par action, le nombre d'actions ordinaires doit être le nombre moyen pondéré
d'actions ordinaires, majoré du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires qui seraient émises lors de la
conversion en actions ordinaires de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. Il faut considérer que
les actions ordinaires potentielles dilutives ont été converties en actions ordinaires au début de la période ou
à la date d'émission des actions ordinaires potentielles si elle est ultérieure.
Les actions ordinaires potentielles doivent être traitées comme dilutives si, et seulement si, leur conversion en
actions ordinaires avait pour effet de réduire le résultat par action ou d'augmenter la perte par action des
activités ordinaires poursuivies.
Pour calculer son résultat dilué par action, une entité doit supposer que les options dilutives et les bons de
souscription d'actions dilutifs ont été exercés. Le produit supposé de ces instruments doit être considéré comme
ayant été perçu lors de l'émission d'actions ordinaires au cours moyen de marché des actions ordinaires pendant
la période. La différence entre le nombre d'actions ordinaires émises et le nombre d'actions ordinaires qui
auraient été émises au cours moyen du marché d'actions ordinaires pendant la période doit être traitée comme
une émission d'actions ordinaires sans contrepartie.
5 000 Actions
10 000 actions 5 000 Actions
10 000 Actions ordinaires A
ordinaires A de Total
ordinaires A converties au
converties préférence B
30/06
1er Dividende
10 000 10 000 2 500 (1) 10 000 32 500
Superdividende
5 000 5 000 2 500 (2) 2 500 15 000
Résultat non
75 000 (6) 75 000 (7) 37 500 (8) 37 500 (9) 225 000 (3)
distribué
Résultat total
90 000 90 000 42 500 50 000 272 500 (4)
dilué
Nombre
10 000 10 000 5 000 5 000
d'actions
(1) 1 € * 6 / 12 * 5 000.
(2) Identique pour toutes les actions sans prorata temporis.
(3) Ce montant est obtenu par différence entre le résultat net dilué de 272 500 € et les dividendes de
(32 500 + 15 000). Soit un résultat non distribué par action de 225 000 / 30 000 actions = 7,5 €.
(4) 196 500 + 90 000 * 2/3 + 24 000 * 2 / 3 (intérêts nets d'IS sur les obligations) = 272 500 €.
(6) 10 000 * 7,5 €.
(7) 10 000 * 7,5 €.
(8) 5 000 * 7,5 €.
(9) 5 000 * 7,5 €.
Le nombre pondéré d'actions ordinaires A est égal à :
10 000 + 10 000 + 5 000 * 6 / 12 = 22 500
Actions A Actions B
5 000 Actions
10 000 actions 5 000 Actions
10 000 Actions ordinaires A
ordinaires A de Total
ordinaires A converties au
converties préférence B
30/06
1er Dividende
10 000 10 000 2 500 (1) 10 000 32 500
Superdividende
5 000 5 000 2 500 (2) 2 500 15 000
Résultat non
75 000 (6) 75 000 (7) 37 500 (8) 37 500 (9) 225 000 (3)
distribué
Résultat total
90 000 90 000 42 500 50 000 272 500 (4)
dilué
Nombre
10 000 10 000 5 000 5 000
d'actions
Présentation de l'état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Chaque composante des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres peut être présentée :
Soit pour son montant global regroupant la part groupe et la part revenant aux intérêts minoritaires (option 1),
Soit pour son montant part du groupe (option 2).
Option 1 : présentation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour leur montant
global
Résultat net
Écarts de conversion(1)
Impôts(1)
(1) Les montants peuvent également être présentés, au choix de l'entreprise, pour leur montant net d'impôt.
Option 2 : présentation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe
Écarts de conversion(1)
Impôts(1)
(1) Les montants peuvent également être présentés, au choix de l'entreprise, pour leur montant net d'impôt.
Commentaires des postes de l'état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
Résultat net (ou Résultat net part du groupe en option 2)
Ce poste enregistre le bénéfice ou la perte consolidé(e) de l'exercice (part du Groupe en option 2). Il reprend le poste
résultat net (en option 1) ou le poste résultat net part du groupe (en option 2) du compte de résultat.
Écarts de conversion
Ce poste enregistre les écarts de conversion sur les filiales étrangères conformément aux dispositions de la norme
IAS 21 (seulement, part du groupe en option 2).
Réévaluation des instruments dérivés de couverture
Ce poste enregistre les variations de valeur des instruments financiers utilisés en couverture de flux de trésorerie et
d'investissements nets en devises conformément aux dispositions de la norme IFRS 9 (seulement, part du groupe en
option 2).
Il peut être intéressant de distinguer la couverture de financement de la couverture d'exploitation. Par ailleurs,
l'effet de la couverture d'investissement net à l'étranger peut être rapproché des écarts de conversion, permettant
ainsi, comme pour les autres opérations de couverture, de présenter l'effet de la couverture dans la même rubrique
que l'opération sous-jacente.
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente
Ce poste enregistre les variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente conformément aux
dispositions de la norme IFRS 9 (seulement, part du groupe en option 2).
Réévaluation des immobilisations
Ce poste enregistre les réévaluations des immobilisations (sur option) conformément aux normes IAS 16 et IAS 38
(seulement, part du groupe en option 2).
Écarts actuariels sur les régimes à prestations définies
Ce poste enregistre les écarts actuariels sur les régimes à prestations définies (sur option) conformément à la norme
IAS 19 (seulement, part du groupe en option 2).
Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en
équivalence
Ce poste enregistre la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises
mises en équivalence conformément aux normes IAS 28 et IAS 31 (seulement, part du groupe en option 2).
Impôts
Ce poste enregistre les effets d'impôts exigibles ou différés relatifs aux gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres conformément à la norme IAS 12 (seulement, part du groupe en option 2).
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (seulement, part du groupe en
option 2)
Il s'agit de la somme des postes précités, à l'exception du résultat net.
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Il s'agit de la somme du résultat net et du total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
(en option 1) ou de la somme du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - part
du groupe et du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - part des
minoritaires (en option 2).
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - part du Groupe
Ce poste représente la part du Groupe dans le résultat net et les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres.
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - part des minoritaires
Ce poste représente la part des intérêts minoritaires dans le résultat net et les gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres.
La part de l'entreprise consolidante dans le résultat consolidé de l'exercice (résultat net : part du groupe).
Les distributions effectuées par l'entreprise consolidante au cours de l'exercice.
Les changements de méthodes comptables, etc.
Variations de périmètre
Variation de périmètre
* Si significatif
Commentaires
Capital (colonne 1)
Réserves liées au capital (colonne 2) : primes d'émission, primes d'apport, primes de fusion, réserves légales.
Réserves et résultats consolidés (colonne 4) : incluent le résultat net de l'exercice conformément à la présentation
du bilan. Celui-ci n'est donc pas présenté en colonne, mais en ligne.
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (colonne 5) : incluent les résultats de
réévaluation sur les immobilisations corporelles et incorporelles (IAS 16, IAS 38), les instruments financiers (IAS 39 :
actifs financiers disponibles à la vente et instruments dérivés de couverture) et les variations d'écart de conversion,
les écarts actuariels sur les régimes à prestations définies (IAS 19), ainsi que les quotes-parts des gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres des sociétés mises en équivalence.
Opérations de cession sur transactions ayant donné lieu à des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur les exercices précédents :
Pour les immobilisations corporelles et incorporelles, une variation de (5) a une contrepartie directe en (4),
Pour les instruments financiers et résultats de couverture, une variation de (5) a une contrepartie indirecte en
(4) au niveau de la ligne résultat net.
Traitement des paiements fondés sur des actions : cette ligne ne figure que si le montant est significatif. À défaut,
ces opérations sont présentées dans la ligne « Opérations sur capital ». Le résultat net comporte la charge. La
contrepartie figure dans les colonnes « Capital » et « Réserves liées au capital ».
Opérations sur titres auto-détenus : lorsque ces opérations sont significatives, l'entreprise en donne le détail dans
une note explicative, en distinguant notamment les rachats directs ou indirects d'actions, les annulations, les
réémissions et reventes, ainsi que les résultats y afférents.
Exemple
La société M détient 75 % d'une filiale F1.
Bilan M (31/12/N-1)
Actif Passif
Bilan F1 (31/12/N-1)
Actif Passif
Actif Passif
Bilan F1 (31/12/N)
Actif Passif
ACTIF PASSIF
1 000
Capital 0
Immobilisations 2 500
Réserves consolidées 320
(1 200 + 1 300)
Résultat consolidé (200 + 120)
1 320
Capitaux propres - part du groupe
Intérêts minoritaires
240
Dettes (600 + 340)
940
2 500 2 500
2. Bilan consolidé de N
Partage des capitaux propres de F1 au 31/12/N.
Intérêts
Part du
Éléments TOTAL minoritaires
groupe 75 %
25 %
Résultat 100 75 25
ACTIF PASSIF
3 400
1 505
225
1 670
3 400
(1) Les titres d'autocontrôle classés en titres immobilisés sont portés en diminution des capitaux propres
consolidés
(2) La distribution de dividendes de la filiale est corrigée. En effet, la distribution augmente le résultat de la
société mère pour 160 * 75 % soit 120. Cette somme figurait déjà dans les capitaux propres consolidés de N-1
(donc en réserves consolidées pour N, car elle figurait en partage des capitaux propres du résultat en N-1). Pour
ne pas compter deux fois cette somme, il faut la retrancher dans le résultat consolidé.
Les dividendes versés par la filiale ne font pas varier les capitaux propres consolidés, car ils restent bien au sein du
groupe.
Tableau de variation des capitaux propres consolidés
Les autres encaissements et décaissements qu'il est possible de rattacher à l'activité d'exploitation, tels que
les flux de trésorerie correspondant aux charges et produits financiers, aux charges et produits exceptionnels,
à la participation des salariés et à l'impôt sur les sociétés.
L'impôt sur les sociétés est présenté en totalité parmi les flux liés à l'activité. Cependant, lorsque la société a réalisé
d'importantes plus-values sur cessions d'immobilisations, il est recommandé d'affecter l'impôt correspondant aux
opérations d'investissement.
Un autre modèle de tableau de flux de trésorerie à partir du résultat d'exploitation des entreprises intégrées est
proposé par le règlement français (modèle 2 ci-après).
Modèle 1
Modèle de tableau de flux de trésorerie établi à partir du résultat net des entreprises intégrées
Modèle 2
Modèle de présentation du tableau des flux de trésorerie établi à partir du résultat d'exploitation des
entreprises intégrées
b. Modèle IFRS
c. Annexes
La norme IAS 7 prévoit de développer les informations annexes au tableau de variation des flux, avec notamment :
Les composantes de la trésorerie nette analysée par nature et le rapprochement avec le bilan,
L'incidence des variations de périmètre,
Le détail des opérations d'investissement et de financement ne donnant pas lieu à un flux de trésorerie,
La trésorerie non disponible du groupe.
La variation de trésorerie nette ci-dessus est conforme au tableau des flux. Les variations de périmètre et de cours
des devises significatifs sont détaillées.
Le montant des lignes de crédits confirmées et non utilisées du groupe et leur échéancier, avec les clauses de
restriction éventuelles,
La variation des principaux éléments du besoin en fonds de roulement,
L'impact des cessations d'activités sur les flux de trésorerie et la capacité d'autofinancement du groupe, si ces
montants ont un caractère significatif.
Les informations suivantes sont encouragées, suivant les recommandations d'JAS 7 :
Répartition des flux de trésorerie par secteur opérationnel,
Ventilation des investissements entre exploitation et développement de la capacité de production.
X. Information sectorielle
A. Introduction
Dans le cadre de la convergence entre les référentiels IFRS et FASB, l'IASB a publié la norme IFRS 8 « Operating
segments », dont les dispositions sont très proches de SFAS 131.
2. Champ d'application
IFRS 8 s'applique aux comptes individuels des entités dont les titres (de capital ou de créance) sont cotés, ainsi
qu'aux comptes consolidés si la société mère est elle-même cotée. Dans le cas où les deux jeux de comptes sont
publiés, l'information sectorielle n'est requise qu'au niveau des comptes consolidés.
3. Secteurs à reporter
Une information sectorielle n'est requise que pour les segments d'une taille significative ; est considéré comme
significatif un secteur qui atteint un des trois seuils suivants :
Revenu total égal ou supérieur à 10 % des revenus totaux de tous les segments.
Résultat (en valeur absolue) égal ou supérieur à 10 % du montant agrégé des pertes ou des profits de tous les
secteurs.
Actifs égaux ou supérieurs à 10 % du montant agrégé de tous les segments.
Par ailleurs, un niveau de « couverture » minimum doit être atteint : le revenu externe cumulé de tous les segments
reportés doit atteindre au moins 75 % du CA consolidé.
Aucune prescription ne limite le nombre de secteurs à reporter ; toutefois, en pratique, 10 secteurs reportés
semblent un maximum.
4. Agrégation de secteurs
Il est possible d'agréger plusieurs secteurs si leurs caractéristiques (tant économiques qu'intrinsèques) sont
similaires (niveau de marge, type de clientèle, natures des produits/services, modes de fabrication et de
distribution).
2. Information chiffrée
Des chiffres relatifs au résultat et aux actifs de chaque secteur reportable doivent être fournis. Concernant les
passifs, cette information n'est présentée que si elle est régulièrement mise à la disposition de la direction générale.
En outre, les données suivantes doivent également être fournies si elles servent à la détermination du résultat
sectoriel ou si elles sont utilisées par la direction générale :
Revenus externes,
Revenus intersecteurs,
Produits financiers,
Charges financières,
Amortissements et dépréciations,
Éléments significatifs du résultat,
Quote-part du résultat des sociétés en équivalence,
Charge/produit d'impôt,
Éléments significatifs non cash (hors amortissements et dépréciations).
Par ailleurs, les données suivantes seront également communiquées si elles servent à la détermination des actifs
sectoriels :
Montant des titres des sociétés mises en équivalence,
Investissements.
Passifs sectoriels,
Autres indicateurs (si significatifs).
Chaque élément de réconciliation significatif doit être présenté et décrit ; par exemple, les éléments de
réconciliation provenant de méthodes comptables différentes devront être explicités.
Exemple
Passifs sectoriels
E. Autres informations
1. Information géographique
Outre les données relatives aux secteurs reportables (telles que décrites ci-dessus), l'entité doit fournir les
informations géographiques suivantes (sauf dans le cas où cette information n'est pas disponible et son coût
d'obtention trop élevé) :
Revenus externes
Actifs non courants