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Les immobilisations
corporelles (IAS 16, 36, 23,
20 et 40)
I. Introduction
Le coût d'une immobilisation corporelle n'est comptabilisé en tant qu'actif que lorsque :
Il est probable que les avantages économiques futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise,
Le coût de cet actif pour l'entreprise peut être évalué de façon fiable.
La définition d'une immobilisation corporelle selon IAS 16 est donc fondée davantage sur la notion de ressource
contrôlée que sur celle de propriété juridique. Elle s'applique donc tant aux immobilisations dont l'entreprise est
propriétaire qu'à celles détenues dans le cadre d'un contrat de location-financement.
B. Coût de production
Le coût de production d'une immobilisation corporelle est déterminé selon les mêmes principes que le coût d'une
immobilisation acquise.
Si une entité produit des actifs similaires en vue de les vendre dans le cadre de son activité normale, le coût de cet
actif est en général le même que le coût de construction d'un actif destiné à la vente. En conséquence, tous les
profits internes sont éliminés pour arriver à ces coûts.
De même, les coûts anormaux de gaspillage de matières premières, de main-d'œuvre ou d'autres ressources
encourus pour la construction d'un actif par l'entité pour elle-même ne sont pas inclus dans le coût de cet actif.
IAS 23 Coûts d'emprunt établit les critères de comptabilisation de la charge financière comme composante de la
valeur comptable d'une immobilisation corporelle produite par l'entité pour elle-même.
3. Période d'incorporation
Les entités doivent commencer à incorporer les coûts d'emprunt dans le coût d'un actif qualifié à la date de
commencement. La date de commencement pour l'incorporation à l'actif est la date à laquelle l'entité remplit pour
la première fois toutes les conditions suivantes :
1. Elle encourt des dépenses pour l'actif,
2. Elle encourt des coûts d'emprunt,
3. Elle entreprend des activités indispensables à la préparation de l'actif préalablement à son utilisation ou à sa
vente.
Les entités doivent suspendre l'incorporation des coûts d'emprunt pendant les périodes longues au cours
desquelles elles interrompent le développement actif d'un actif qualifié.
Les entités doivent mettre fin à l'incorporation des coûts d'emprunt lorsque les activités indispensables à la
préparation de l'actif préalablement à son utilisation ou sa vente prévue sont pratiquement toutes terminées.
Les unités peuvent être, par exemple, des heures machines, une quantité de pièces, des unités d'œuvre.
Durée d'amortissement
La durée d'amortissement d'un bien corporel est déterminée en fonction de la durée probable d'utilisation par
l'entreprise et non en fonction de la durée de vie du bien. La valeur amortissable sera donc naturellement
déterminée après déduction de la valeur résiduelle en fin de période d'utilisation. L'amortissement continue à
être pratiqué jusqu'à la décomptabilisation de l'actif (même durant les périodes où celui-ci est mis
temporairement hors service) ou jusqu'à son classement en actifs destinés à être cédés dans les conditions
fixées par la norme IFRS 5 Actifs non courants destinés à être cédés et abandons d'activité (exemple d'une
entreprise qui cesse d'exploiter une ligne d'activité ou une zone géographique principale).
Valeur résiduelle
La valeur résiduelle est le montant qu'une entreprise s'attend à obtenir pour un actif à la fin de sa durée
d'utilité, après déduction des coûts de sortie attendus.
Cette définition de la valeur résiduelle est applicable à toutes les immobilisations corporelles et
incorporelles.
Réexamen de la durée d'utilité et du mode d'amortissement
Durée d'utilité, valeur résiduelle et mode d'amortissement doivent être reconsidérés à chaque clôture.
Dans ce cas, le montant de l'écart transféré serait la différence entre l'amortissement fondé sur la valeur comptable
réévaluée de l'actif et l'amortissement fondé sur le coût initial de l'actif. Les transferts de la rubrique « écart de
réévaluation » à la rubrique « résultats non distribués » ne transitent pas par le résultat.
Les effets sur l'impôt sur le résultat qui pourraient éventuellement résulter de la réévaluation des immobilisations
corporelles sont comptabilisés et présentés selon IAS 12 Impôts sur le résultat.
Exemple
Une société a acquis le 1er janvier N un four d'une valeur totale de 300 000 € qui est utilisé pour les besoins de la
production. La durée de vie du four est de 6 ans. On suppose que la durée d'utilité est égale à la durée de vie et
que la valeur résiduelle au bout de 6 ans est égale à 0. Les parois internes du four représentant 10 % de sa valeur
font l'objet d'un remplacement tous les 3 ans, car elles se déforment en raison de leur exposition à de fortes
températures. Au 31 décembre N, quel est le montant total de l'amortissement comptabilisé ?
Dans ce four, on distingue le revêtement qui fait l'objet d'une réfection périodique et la structure du four qui n'est
pas modifiée. Le coût initial est réparti entre les deux composants qui sont amortis sur des durées différentes.
Lors de son remplacement, le revêtement initial aura été amorti et les coûts du changement de revêtement sont
comptabilisés en tant qu'actif.
Les différents composants proposés ont des durées d'utilité différentes et sont susceptibles d'être remplacés
séparément les uns des autres. Les parois du four doivent être remplacées tous les 3 ans et représentent une
valeur significative du bien. Il faut donc retenir l'approche par composant et comptabiliser deux immobilisations
distinctes ayant deux durées d'amortissement différentes (6 ans pour le four hormis ses parois et 3 ans pour les
parois).
Au 31 décembre N, le montant total de l'amortissement comptabilisé est donc égal à :
55 000 € (270 000 / 6 + 30 000 / 3).
Dans le cas d'une immobilisation faisant l'objet d'une maintenance périodique, l'approche par composants
permet d'immobiliser le coût de la maintenance.
E. Dépréciation
La dépréciation des immobilisations est traitée par la norme IAS 36 qui s'applique notamment aux immobilisations
corporelles et incorporelles.
Démarche
La démarche s'effectue en 3 temps : identifier la perte de valeur, la mesurer et la constater.
L'estimation de ces flux de trésorerie doit être fondée sur des business plans établis sur un horizon explicite qui ne
peut excéder cinq ans. Les extrapolations de prévisions au-delà de cet horizon (jusqu'à la date anticipée de fin
d'utilisation de l'actif ou de l'UGT) doivent être réalisées, sauf exception justifiée, sur la base d'un taux de croissance
stable ou en baisse.
L'estimation de ces flux de trésorerie doit également être fondée sur l'état actuel de l'actif ou de l'UGT, sans tenir
compte des possibles améliorations induites par des investissements futurs de performance ou de capacité ou bien
par des restructurations non encore engagées.
La norme apporte des précisions sur les modalités de détermination de la valeur d'utilité :
Les projections de flux de trésorerie doivent être fondées sur des hypothèses raisonnables et documentées.
Les estimations à utiliser doivent être fondées sur les budgets de la direction sur une période maximale de
cinq ans (sauf si une période plus longue peut être justifiée).
Au-delà, une extrapolation des budgets les plus récents doit être effectuée en leur appliquant un taux de
croissance stable ou décroissant, qui ne peut être supérieur aux perspectives économiques générales.
L'actif doit être considéré dans son état actuel, c'est-à-dire que les investissements futurs et les dépenses non
engagées ne sont pas à prendre en compte. Les plans de restructuration ne peuvent être pris en compte que
s'ils répondent aux conditions de provisionnement de la norme IAS 37.
Les flux de trésorerie sont nets : il s'agit des entrées moins les sorties, sans frais financiers ni impôts,
Le taux d'actualisation est déterminé :
Avant impôt,
Par référence au taux du marché,
En tenant compte des risques spécifiques liés à l'actif sauf si ces risques ont déjà été intégrés dans le
calcul des cash-flows.
Le taux d'actualisation utilisé sera, dans la plupart des cas, le Coût Moyen Pondéré du Capital (CMPC) ou WACC.
Les flux de trésorerie futurs propres à chaque actif n'étant pas toujours connus, le calcul de la valeur d'utilité doit
alors être effectué au niveau d'un groupe d'actifs, l'unité génératrice de trésorerie ou UGT. La norme définit l'UGT
comme le plus petit groupe identifiable d'actifs dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont
largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. La perte de la
valeur calculée au niveau de l'UGT est répartie sur les actifs de l'unité au prorata de leur valeur comptable.
Exemple
Une GMS acquiert au 01/01/N un distributeur de boissons pour 4 000 €, dont la durée d'utilisation est fixée à 5 ans.
En N+4, la machine sera totalement amortie et sera vendue 400 €, après une remise en état de 200 €.
On établit pour cet actif le budget suivant.
Réel Budget
Année
N N+1 N+2 N+3 N+4
Chiffre
4 000 4 000 5 000 6 000 6 000
d'affaires
Charges 70 % 60 % 60 % 60 % 60 %
Marge 30 % 40 % 40 % 40 % 40 %
Exemple
La société ALMA investit dans un matériel et outillage d'un montant de 100 000 € le 02/01/N.
Ce matériel nécessite une dépense de gros entretien de 20 000 € au bout de 5 ans.
Ce matériel s'analyse de la façon suivante :
Un composant X d'une valeur de 50 000 € dont la durée de vie est de 10 ans.
Un composant Y d'une valeur de 30 000 € qui devra être changé dans 5 ans.
Un composant Z (dépenses d'entretien liées au composant X) de 20 000 € amorti sur 5 ans et renouvelé au
bout de 5 ans.
Le composant Y est changé le 02/01/N+5 pour un coût de 32 000 €. Les dépenses d'entretien réalisées début N+5
s'élèvent finalement à 23 000 €.
Norme IFRS : la dépense d'entretien est comptabilisée comme un composant de l'actif principal (solution
IFRS).
Comptabilisation à l'actif des composants
02/01/N
2154X Matériel et outillage composant X 50 000
2154Y Matériel et outillage composant Y 30 000
2154Z Matériel et outillage composant Z 20 000
512 Banque 100 000
Amortissements du matériel
31/12/N à N+4
6811 Dotations aux amortissements 15 000
28154X Amort Matériel composant X 50 000 / 10 ans 5 000
28154Y Amort Matériel composant Y 30 000 / 5 ans 6 000
28154Z Amort Matériel composant Z 20 000 / 5 ans 4 000
PCG : la dépense d'entretien est couverte par le biais d'une provision pour gros entretien ou grandes
révisions (solution admise uniquement en PCG).
Comptabilisation à l'actif des composants
02/01/N
2154X Matériel et outillage composant X 70 000
2154Y Matériel et outillage composant Y 30 000
512 Banque 100 000
Amortissements du matériel
31/12/N à N+4
6811 Dotations aux amortissements 13 000
28154X Amort Matériel composant X 70 000 / 10 ans 7 000
28154Y Amort Matériel composant Y 30 000 / 5 ans 6 000
Les subventions liées à des actifs sont des subventions publiques dont la condition principale est qu'une entité
répondant aux conditions d'obtention doit acheter, construire ou acquérir par tout autre moyen des actifs à long
terme. Des conditions accessoires peuvent aussi être prévues pour restreindre le type ou l'implantation
géographique des actifs ou les périodes pendant lesquelles ils doivent être achetés ou détenus.
Les subventions liées au résultat sont des subventions publiques autres que les subventions liées à des actifs.
2. Comptabilisation en résultat
Les subventions publiques doivent être comptabilisées en résultat sur une base systématique sur les périodes au
titre desquelles l'entité comptabilise en charges les coûts liés que les subventions sont censées compenser.
Il existe deux approches générales de comptabilisation des subventions publiques : l'approche par le bilan, selon
laquelle la subvention est comptabilisée en dehors du résultat, et l'approche par le résultat, selon laquelle la
subvention est comptabilisée en résultat sur une ou plusieurs périodes.
Seule, l'approche par le résultat a été retenue.
Les périodes au cours desquelles une entité comptabilise les coûts ou charges liés à une subvention publique
peuvent être déterminées aisément. Par conséquent, les subventions octroyées pour couvrir des charges
spécifiques sont comptabilisées en résultat sur la même période que celle des charges liées.
De la même façon, les subventions relatives à des actifs amortissables sont généralement comptabilisées en résultat
sur les périodes où sont comptabilisés les amortissements de ces actifs et proportionnellement à ces
amortissements.
Les subventions relatives à des actifs non amortissables peuvent également nécessiter de remplir certaines
obligations et sont alors comptabilisées en résultat sur les périodes qui supportent le coût pour satisfaire à ces
obligations. Par exemple, l'octroi d'un terrain peut être conditionné à la construction d'un immeuble sur le site et il
peut être approprié de comptabiliser la subvention liée au terrain en résultat sur la durée de vie de l'immeuble.
L'autre méthode déduit la subvention en calculant la valeur comptable de l'actif. La subvention est comptabilisée en
résultat sur la durée d'utilité de l'actif amortissable par l'intermédiaire d'une réduction de la charge
d'amortissement.
5. Un bien immobilier en cours de construction ou d'aménagement en vue d'une utilisation ultérieure en tant
qu'immeuble de placement.
Sont par exemple des éléments qui ne sont pas des immeubles de placement et qui, en conséquence, n'entrent pas
dans le champ d'application de la norme IAS 40 :
1. Un bien immobilier détenu en vue de sa vente dans le cadre de l'activité ordinaire ou du processus de
construction ou d'aménagement pour ladite vente (voir IAS 2 Stocks), par exemple un bien immobilier acquis
exclusivement pour être vendu ultérieurement dans un avenir proche ou être aménagé et revendu.
2. Un bien immobilier en cours de construction ou d'aménagement pour le compte de tiers (voir IAS 11 Contrats
de construction).
3. Un bien immobilier occupé par son propriétaire (voir IAS 16), y compris (entre autres choses) un bien
immobilier détenu en vue de son utilisation future comme bien immobilier occupé par son propriétaire, un
bien immobilier détenu en vue de son aménagement futur et de son utilisation ultérieure comme bien
immobilier occupé par son propriétaire, un bien immobilier occupé par des membres du personnel (que ceux-
ci payent ou non un loyer aux conditions du marché) et un bien immobilier occupé par son propriétaire en
attendant d'être vendu.
4. Un bien immobilier donné en location à une autre entité dans le cadre d'un contrat de location-financement.
Un droit sur un bien immobilier détenu par un preneur, dans le cadre d'un contrat de location simple, peut être
classé et comptabilisé comme un immeuble de placement si et seulement si l'immeuble répondait autrement à la
définition d'un immeuble de placement et que le preneur utilise le modèle de la juste valeur pour l'actif
comptabilisé. Ce classement alternatif peut être utilisé au cas par cas.
Toutefois, dès que ce classement alternatif a été sélectionné pour un droit sur un bien immobilier détenu dans le
cadre d'un contrat de location simple, tous les immeubles classés en tant qu'immeuble de placement doivent être
comptabilisés en utilisant le modèle de la juste valeur.
C. Comptabilisation
1. Fait générateur
Un immeuble de placement doit être comptabilisé en tant qu'actif, si, et uniquement si :
1. Il est probable que les avantages économiques futurs associés à l'immeuble de placement iront à l'entité,
2. Et que le coût de l'immeuble de placement peut être évalué de façon fiable.
2. Évaluation à l'entrée
Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût. Les coûts de transaction doivent être inclus
dans l'évaluation initiale.
Le coût d'un immeuble de placement acheté comprend son prix d'achat et toutes les dépenses directement
attribuables. Les dépenses directement attribuables sont, par exemple, les honoraires juridiques, les droits de
mutation et autres coûts de transaction.
Le coût d'un immeuble de placement n'est pas augmenté par :
1. Les coûts de démarrage (sauf s'ils sont nécessaires pour mettre l'immeuble dans l'état nécessaire pour
permettre son exploitation de la manière souhaitée par la direction),
2. Les pertes d'exploitation encourues avant que l'immeuble de placement n'atteigne le niveau d'occupation
prévu,
3. Ou les montants anormaux de déchets de fabrication, de main-d'œuvre ou d'autres ressources impliquées
dans la construction ou l'aménagement de l'immeuble.
Si le paiement d'un immeuble de placement est différé, son coût est le prix comptant équivalent. La différence entre
ce montant et le total des paiements est comptabilisée en frais financiers sur la durée du crédit.
Le coût initial d'un droit sur un bien immobilier détenu dans le cadre d'un contrat de location et classé comme
immeuble de placement sera comptabilisé au plus faible de la juste valeur du bien immobilier et de la valeur
actuelle des paiements minimaux au titre de la location. Un montant équivalent doit être comptabilisé en tant que
passif.
3. Évaluation postérieure
Une entité doit choisir comme méthode comptable soit le modèle de la juste valeur, soit le modèle du coût, et doit
appliquer cette méthode à tous ses immeubles de placement.
Lorsqu'un droit sur un bien immobilier détenu par un preneur dans le cadre d'une location simple est classé comme
un immeuble de placement ; le modèle de la juste valeur doit être obligatoirement appliqué.
5. Modèle du coût
Après la comptabilisation initiale, une entité qui choisit le modèle du coût doit évaluer l'ensemble de ses immeubles
de placement selon les dispositions d'IAS 16 relatives à ce modèle, à l'exception de ceux qui satisfont aux critères de
classification comme détenus en vue de la vente (ou sont inclus dans un groupe destiné à être cédé qui est classé
comme détenu en vue de la vente) selon IFRS 5 actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées.
Les immeubles de placement qui satisfont aux critères de classification comme détenus en vue de la vente (ou sont
inclus dans un groupe destiné à être cédé qui est classé comme détenu en vue de la vente) doivent être évalués
selon IFRS 5.
6. Sorties
Un immeuble de placement doit être décomptabilisé (éliminé de l'état de situation financière) lors de sa sortie ou
lorsque son utilisation est arrêtée de manière permanente et qu'aucun avantage économique futur n'est attendu de
sa sortie.
Les profits ou pertes résultant de la mise hors service ou de la sortie d'un immeuble de placement doivent être
déterminé(e)s comme la différence entre le produit net de la sortie et la valeur comptable de l'actif et doivent être
comptabilisé(e)s en résultat dans la période où intervient la mise hors service ou la sortie de l'actif.
Soit charges ou
actif (méthode de
référence).
Sur le plan fiscal,
Frais d'acquisition l'option comptable
est retenue. Ces Activation
des Étude de cas n° 1
frais ne sont donc obligatoire.
immobilisations
déductibles
immédiatement
que s'ils sont
comptabilisés
dans les charges.
Activation
Coûts d'emprunts Charges ou actifs. Étude de cas n° 2
obligatoire.
Pas
Acquisition à crédit Actualisation. Étude de cas n° 3
d'actualisation.
Dépenses Composant ou
Composant. Étude de cas n° 4
d'entretien Provision.
Option en produit
Subvention différé ou en Étude de cas n° 5
Capitaux propres.
d'investissement diminution de la et 6
valeur comptable.
Les immeubles de
placement dont la
juste valeur peut
être mesurée de
façon fiable sans
Immeubles de Notion non définie coûts et efforts
excessifs et de Étude de cas n° 7
placement dans le PCG.
façon permanente
sont évalués à la
juste valeur
(contrepartie
résultat) ; les
autres sont
comptabilisés au
coût, diminué des
amortissements et
dépréciations.
Solution
En IFRS, les frais d'acquisition d'immobilisations doivent être incorporés dans le coût des actifs concernés. Si, dans
les comptes individuels, les frais ont été comptabilisés en charges, le retraitement génère une différence temporaire
qui doit être comptabilisée en impôt différé passif.
L'objectif est d'annuler les charges constatées dans les comptes individuels, modifier la valeur de l'immobilisation
du montant des frais d'acquisition et constater les impôts différés générés par ces retraitements.
Écritures de retraitement au 31/12/N
COMPTES DE BILAN
1
Matériel 12 000
Résultat 12 000
Modification de la VO du matériel Flux
2
Résultat 1 500
Amortissement du matériel (12 000 / 8 ans) 1 500
Correction des amortissements Flux
Résultat 3 150
Impôt différé passif [(12 000 - 1 500) x 30 %] 3 150
Flux Imposition différée
COMPTES DE GESTION
Matériel 12 000
Réserves 12 000
Modification de la VO du matériel À nouveau
Réserves 1 500
Amortissement du matériel (12 000 / 8 ans) 1 500
Correction des amortissements À nouveau
Réserves 3 150
Impôt différé passif [(12 000 - 1 500) x 30 %] 3 150
Imposition différée À nouveau
Résultat 1 500
Amortissement du matériel (12 000 / 8 ans) 1 500
Correction des amortissements Flux
Impôt différé passif 1 500 x 30 % 450
Résultat 450
Imposition différée Flux
COMPTES DE GESTION
Dotations aux amortissements 1 500
Résultat global (12 000 / 8 ans) 1 500
Correction des amortissements du matériel
Résultat global 1 500 x 30 % 450
Impôt sur les bénéfices 450
La construction débute le 1er mai N pour s'achever le 15 décembre N. Le montant total de la construction s'élève à
1 200 000 €.
N'ayant pas eu à débloquer l'intégralité des fonds immédiatement, l'entreprise effectue des placements
temporaires de trésorerie générant les revenus financiers suivants
Placement 1 : du 01/01 au 30/04 : 1 600.
Placement 2 : du 01/05 au 15/12 : 3 500.
Placement 3 : du 15/12 au 31/12 : 1 000.
L'entreprise n'a pas opté pour l'incorporation des coûts d'emprunt dans le coût de ses actifs.
La durée d'amortissement est de 30 ans.
Taux d'impôt différé : 30 %
Solution
En IFRS, l'activation des coûts d'emprunt est obligatoire.
Montant des intérêts
Taux
Emprunts Nominal Intérêts de N
d'intérêt
TOTAL 33 000
Montant à déduire des intérêts de placement (placement sur la période de construction) de 3 500. Les autres
placements ont été réalisés en dehors de cette période.
Montant incorporable = 27 500 - 3 500 = 24 000
Solution
En application du PCG, le matériel est inscrit au bilan pour 400 + 400 + 400 = 1 200 K €.
Le coût d'une immobilisation corporelle est le prix comptant équivalent à la date de comptabilisation. Si le
règlement est différé au-delà des conditions habituelles de crédit, la différence entre le prix comptant équivalent et
le total des paiements est comptabilisée en charges financières sur la période de crédit.
Le montant inscrit au bilan en N est donc égal à :
Comptes IFRS
La valeur actualisée des paiements est égale à :
31/12/N
Dotations aux amortissements 115
Amortissement du Matériel 1 143 / 10 ans 115
Intérêts 0 37 20
31/12/N
Fournisseurs d'immobilisations 363
Charges d'intérêts 743 x 5 % 37
Banque 400
COMPTES DE GESTION
Charges d'intérêts 37
Dotations aux amortissements 5
Résultat global 32
Année N+1
Comptes individuels PCG
31/12/N+1
40 Fournisseurs d'immobilisations 400
512 Banque 400
31/12/N+1
68 Dotations aux amortissements 120
218 Amortissement du Matériel 120
Comptes IFRS
31/12/N+1
Dotations aux amortissements 115
Amortissement du Matériel 1 143 / 10 ans 115
31/12/N+1
Fournisseurs d'immobilisations 380
Charges d'intérêts 20
Banque 400
COMPTES DE BILAN
Amortissement du matériel 5
Résultat (135 - 120) 15
Fournisseurs d'immobilisations 20
Flux
COMPTES DE GESTION
Charges d'intérêts 20
Dotations aux amortissements 5
Résultat global 15
Solution
En IFRS, la dépense de révision doit être comptabilisée comme un composant.
Afin d'effectuer le retraitement pour le passage solution PCG à la solution IFRS, il convient de comparer la situation
dans les comptes individuels et dans les comptes consolidés.
Structure :
N-2/N-1 :
N-2/N-1 : 840 000 x 1 / 30 x 4 / 12 = 9 333
900 000 x 1 / 30 x 4 / 12 = 10 000 N-1/N :
N-1/N : 840 000 x 1 / 30 = 28 000
900 000 x 1 / 30 = 30 000 Soit un montant de 37 333
Amortissement Révision :
N-2/N-1 :
60 000 x 1 / 5 x 4 / 12 = 4 000
N-1/N :
Total : 40 000 60 000 x 1 / 5 = 12 000
Soit un montant de 16 000
Total : 53 333
N-2/N-1 :
60 000 x 1 / 5 x 4 / 12 = 4 000
Provision pour
N-1/N : 0 (pas de provision)
révision
60 000 x 1 / 5 = 12 000
Total : 16 000
Provision Structure :
N-2/N-1 : N-2/N-1 :
60 000 x 1 /5 x 4 / 12 = 4 000 840 000 x 1 / 30 x 4 / 12 = 9 333
Réserves Amortissement Révision :
N-2/N-1 : N-2/N-1 :
900 000 x 1 / 30 x 4 / 12 = 10 000 60 000 x 1 / 5 x 4 / 12 = 4 000
Total : - 14 000 Total : - 13 333
Provision Structure :
N-1/N : N-1/N :
60 000 x 1 / 5 = 12 000 840 000 x 1 / 30 = 28 000
Résultat Amortissement Révision :
N-1/N : N-1/N :
900 000 x 1 / 30 = 30 000 60 000 x 1 / 5 = 12 000
Total : - 42 000 Total : - 40 000
Solution
Présentation des écritures de retraitement au 31/12/N en admettant l'hypothèse que la subvention est
déduite de l'actif financé.
L'objectif en consolidation est d'éliminer la subvention des capitaux propres et de la déduire de l'actif financé. La
base amortissable début N-1 est donc égale à :
800 000 - 400 000 = 400 000 €, car ce matériel a été financé à 50 %.
Comparaison comptes individuels et comptes IFRS
Amortissement du matériel
Subvention d''investissement
de 800 000
(50 % du matériel)
En PCG
Quote-part des
subventions
Dotations aux Subventions d'investissement
Amortissements d'investissement
amortissements au bilan
virée au résultat de
Compte 2815
Compte 681 l'exercice compte 131 - compte 139
compte 777
Etc.
Amortissement du matériel
Calculé par rapport à Rien, car en moins de l'immobilisation
400 000 (800 000 - 400 000)
Quote-part des
subventions
Dotations aux Subventions d''investissement
Amortissements d'investissement
amortissements au bilan
virée au résultat de
Compte 2815
Compte 681 l'exercice compte 131 - compte 139
compte 777
N 40 000 80 000 0 0
Etc.
Il n'y a pas de divergence entre base fiscale et base comptable, donc pas d'imposition différée.
L'économie d'impôt dans les comptes individuels est prise en compte chaque année sur la base de 20 000 - 10 000,
car la dotation génère une économie et la quote-part virée un impôt exigible.
Solution
Comparaison comptes individuels et comptes IFRS
Subvention d'investissement
(50 % du terrain)
Etc.
Subvention d'investissement
(50 % du terrain)
Etc.
Comptes
individuels PCG Montants Retraitements Comptes IFRS
au 31/12/N
Subvention
108 000 - 108 000 =0
d''investissement
Produit constaté
0 + 116 000 = 116 000
d''avance
COMPTES DE BILAN
Subvention d'investissement 108 000
Résultat (12 000 - 4 000) 8 000
Produit constaté d'avance 116 000
Flux
Il convient de comptabiliser un impôt différé actif sur la différence entre la quote-part virée en PCG et en IFRS.
COMPTES DE GESTION
Quote-part virée 8 000
Résultat global 8 000
Comptes
individuels PCG Montants Retraitements Comptes IFRS
au 31/12/N
Subvention
96 000 - 108 000 + 12 000 =0
d'investissement
Produit constaté
0 + 116 000 - 4 000 = 112 000
d'avance
COMPTES DE BILAN
Subvention d''investissement 108 000
Réserves (12 000 - 4 000) 8 000
Produit constaté d'avance 116 000
À nouveau
COMPTES DE BILAN
Produit constaté d'avance (116 000 - 112 000) 4 000
Résultat (12 000 - 4 000) 8 000
Subvention d'investissement 12 000
Flux
Il convient de comptabiliser un impôt différé actif sur la différence entre la quote-part virée en PCG et en IFRS.
COMPTES DE GESTION
Quote-part virée 8 000
Résultat global 8 000
Solution
Bilan PCG fin N-1
COMPTES DE GESTION