Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
(COURS)
x1 x0 y1 y0
q(t) y3 q
B
(2) (1) j
A
y3 x3
(3) C (0) x1
φ(t) j
y0 q x0
D
z0 = z1 = z2
VB ''Î1/ 0
B ’’ TBÎ1/0
TAÎ1/0
A ’’
VB 'Î1/ 0
VA ''1/ 0 B’
A’
VA 'Î1/ 0
1 VBÎ1/ 0
0 B VAÎ1/ 0
Annexe du cours sur la transmission de puissance : Schémas cinématiques des systèmes usuels
La cinématique d'un système mécanique (mouvements des différents éléments) est définie par
la façon dont les composants sont assemblés les uns avec les autres. Lorsque deux pièces du
système possèdent des surfaces en contact, on parle d'une liaison entre ces deux pièces.
L'ensemble de ces liaisons va donc orienter la cinématique du système (ses mouvements).
L’objectif de ce chapitre est de définir et caractériser les liaisons entre 2 solides en contact,
puis l’ensemble des liaisons d’un mécanisme.
A.1.1) Modélisation
Problématique de la modélisation : traduire la réalité par un modèle le plus réaliste possible.
On rappelle qu’il n’y a pas unicité entre la réalité et un modèle.
a) Contact ponctuel
Deux solides (S1) et (S2) sont en contact ponctuel si l'intersection de leur représentation
géométrique est un point.
Exemples : sphère sur sphère, sphère sur plan, pointe du cône sur plan,...
Les billes des roulements ont un contact modélisé ponctuel avec leurs chemins de
roulements.
b) Contact linéique
Deux solides (S1) et (S2) sont en contact linéique si l'intersection de leurs représentations
géométriques est une ligne.
En pratique, on se limitera à deux types de lignes :
la droite (contact linéique rectiligne) ;
le cercle (contact linéique circulaire).
Exemples : cylindre sur plan, arête sur plan, cylindre sur cylindre avec axes parallèles, sphère
dans cylindre (circulaire), sphère dans cône (circulaire), sphère dans cylindre de même rayon
(circulaire), sphère dans cylindre de rayon inférieur (circulaire)…
Les dents d'engrenage ont un contact modélisé linéique entre elles.
c) Contact surfacique
Supposons qu’autour d’un point A, il existe pour (S1) et (S2) deux surfaces qui ont la même
forme géométrique. (S1) et (S2) peuvent alors avoir en commun une surface qui peut être
plane ou gauche (cylindrique, sphérique, conique, torique, hélicoïdale…)
Exemples : plan sur plan, cylindre dans cylindre de même diamètre, sphère dans sphère de
même diamètre, cône dans cône de même demi-angle au sommet, ...
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 3
Par opposition au degré de liberté, un degré de liaison est une impossibilité de mouvement
indépendante dans une direction donnée (translation ou rotation).
Ainsi le nombre de degrés de liaisons est égal à « 6 – nombre de dll ».
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 4
B B B
C C C
Cinématiquement
équivalent
A A A
x x x
y y y
(entre les deux, nous choisirons souvent un centrage long en CPGE, mais l’ingénieur devra décider
avec d’autres critères)
Définition : Un mécanisme est un ensemble de pièces mécaniques reliées entre elles par
des liaisons dont l’architecture est organisée de telle manière à obtenir une relation d’entrée /
sortie pour les mouvements et les efforts. Cet assemblage est conçu pour réaliser une ou
plusieurs fonctions définies dans le cahier des charges fonctionnel.
Frontière d’étude : Au début de chaque étude, il est important de correctement énumérer tous
les éléments du mécanisme considéré en divisant « l’univers » en deux parties :
-d’une part, le mécanisme considéré : objet de l’étude ;
-d’autre part, l’extérieur : tout ce qui n’appartient pas au mécanisme considéré.
Phase d’étude : Il faut toujours préciser la phase d’étude du mécanisme considéré. Les pièces
peuvent ne pas avoir les mêmes liaisons en fonction de la phase d’étude (par exemple dans
deux configurations différentes, où un frein réduit les mobilités d’une pièce).
Hypothèses : Les hypothèses des liaisons parfaites seront appliquées dans ce chapitre.
On utilisera comme support de cours le micromoteur de modèle réduit que l’on présente page
suivante.
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 7
Le moteur étudié est un moteur thermique 2 temps
fonctionnant avec du méthanol. Il est utilisé sur les
avions de modélisme, et permet d’entraîner en rotation
l’hélice motrice de l’avion.
L’énergie délivrée par la combustion du méthanol
(carburant) est transformée en une énergie mécanique
récupérée par le piston (mouvement de translation
alternatif). Par l’intermédiaire de la bielle le piston
transmet un mouvement de rotation continu au
vilebrequin, qui lui-même entraîne l’hélice.
1 1 Bloc moteur
2 1 Pion d'arrêt
3 1 Chemise
4 1 Joint de culasse
5 1 Culasse
6 6 Vis C HC, M 3,5x16
7 1 Joint de flasque arrière
8 1 Flasque arrière
9 4 Vis C HC, M 3,5x8
10 1 Vilebrequin
12 1 Roulement type BC 17x35x8
15 1 Roulement type BC 9,5x22,2x7,1
x
17 1 douille conique fendue
6
18 1 Bague d'arrêt
19 1 Hélice
20 1 Rondelle de serrage
21 1 Ecrou hexagonal ISO 4032, M 7,8
22 1 Bielle
23 1 Palier lisse de pied
24 1 Palier lisse de tête
25 1 Piston
26 1 Axe de piston B
27 1 Jonc d'arrêt
Rep Nbre Désignation
y J F E
O
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 8
Définition :
Une classe d’équivalence cinématique est un ensemble de pièces qui n’ont aucun
mouvement relatif entre elles. Elles sont liées complètement entre elles (par des liaisons
complètes) et ont donc le même mouvement.
- Bielle (rouge) : {E3} = { 22, 23, 24 } car les paliers lisses sont montés serrés dans les alésages
èces
èces eexc
- Pièces xclu
lues
es : bi
exclues bill
lles
es d
billes des
es rou
oule
leme
ment
ntss 12 et 1
roulements 15
{Piston E4}
{Bielle E3}
{Vilebrequin E2}
{Corps E1}
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 9
Le graphe des liaisons est une figure qui répertorie les classes d’équivalence et les liaisons
entre ces classes.
Chaque classe d'équivalence cinématique sera repérée par son numéro (ou son nom) inscrit
dans un cercle (ou une ellipse). Chaque liaison entre deux classes d équivalence sera
représentée par une ligne joignant les deux cercles correspondant. On inscrira sur chaque
ligne les détails concernant la liaison, c'est à dire son nom, et ses caractéristiques. Le bâti est
généralement repéré par des hachures liées au cercle correspondant.
Remarques :
- Lorsque l'on étudie la liaison entre 2 classes d’équivalence, on n'étudie que les contacts
entre ces deux classes d’équivalence, le reste du mécanisme étant supposé enlevé ;
- S'il n'y a pas de surface en contact entre 2 solides, il n'y a pas de liaison mécanique entre
ces 2 solides.
- On doit impérativement faire l’étude de toutes les liaisons, une par une.
Méthodologie :
- Repérer les classes d'équivalence cinématiques (en coloriant les pièces par exemple) ;
- Reporter chaque classe d'équivalence entourée d'un cercle (ajouter le symbole du bâti) ;
- Rechercher les classes en contact direct ou reliées par éléments roulants. Faire une
liaison dans le graphe des liaisons entre les classes correspondantes ;
- Pour chaque liaison, déterminer les mouvements autorisés sans changer la nature du
contact et en déduire le type de liaison à l'aide du tableau des liaisons normalisées ;
- Nommer et caractériser chaque liaison sur le graphe des liaisons ;
- Éventuellement retoucher le graphe pour éviter que des traits ne se croisent.
Vilebrequin {E2} /
Bielle {E3}
0 0 0 0 1 0 Pivot d’axe (D,y) et de centre D
Bielle {E3} /
Piston {E4}
0 1 0 0 1 0 Pivot glissant d’axe (B,y) et de centre B
Piston {E4} /
Corps {E1}
1 0 0 1 0 0 Pivot glissant d’axe (B,x) et de centre B
Cin - cours Chapitre A : Modélisation des liaisons et des mécanismes (schémas cinématiques) 10
Le schéma cinématique d'un mécanisme est une figure plane ou spatiale qui permet :
- d'aider à la compréhension du fonctionnement du mécanisme ;
- de mener des études géométriques, cinématiques, statiques ou dynamiques.
Le schéma cinématique est une représentation du graphe des liaisons au moyen des symboles
des liaisons normalisées, et il doit donc être représentatif du mécanisme.
x x
B’
Carter {E1}
Carter {E1} B’ Carter {E1} B’ Piston {E4}
Piston {E4}
Piston {E4} B
B B
Bielle {E3}
Bielle {E3}
Bielle {E3}
D
D Vilebrequin {E2}
F x
Vilebrequin {E2}
y F z
Vilebrequin {E2} O O
y z
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 12
CHAPITRE B : OUTILS
MATHÉMATIQUES POUR LA
MÉCANIQUE : VECTEURS ET
TORSEURS
Un certain nombre d’outils mathématiques (en particulier les vecteurs et les torseurs) sont
indispensables en mécanique, que ce soit en cinématique, en statique, en dynamique ou en
énergétique. Ce cours présente ces outils.
B.1.1) Définitions
♦ Bipoint (A,B)
Soit E, espace affine euclidien de dimension 3. On appelle bipoint tout couple ordonné de
points de E
Le bipoint (A,B) est défini par :
· son origine : A ; norme (D)
B
· son support : la droite (D) passant par les points A et B ; direction
· son sens : de A vers B ;
A extrémité
· sa norme : la distance de A à B
(aussi appelée module, intensité ou valeur absolue). origine
Il existe un bipoint nul : le bipoint (A,A).
Deux bipoints non nuls sont dits équipollents s’ils ont des supports parallèles, un même sens
et une même norme.
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 13
♦ Vecteur V
L'ensemble des bipoints équipollents au bipoint (A,B) constitue une classe d'équivalence
appelée vecteur et notée de manière générique avec une flèche. Bien que non normalisée,
cette notation sera cependant utilisée par son aspect pratique.
norme (D)
Le vecteur V représenté par un bipoint désigne : B
direction
· une direction celle de la droite (D), passant V
par les points A et B ; A
· un sens ;
V
· une norme notée V qui correspond à la V
L’ensemble des vecteurs est muni d’une structure d’espace vectoriel (cette notion sera vue au
cours de l’année en mathématiques) : l’addition des vecteurs et la multiplication par un
scalaire se trouvent ainsi définies.
Notons E, cet espace vectoriel réel associé à E, espace affine euclidien.
L'association d'un vecteur V et d'une droite (D) (droite support, de même direction que le
vecteur) est un glisseur. Sur un glisseur, le vecteur peut se représenter en un point quelconque (D)
de sa droite support (il « glisse »). V
L'association d'un vecteur V et d’un point A (origine) est un pointeur.
V
Remarque :
Dans les études mécaniques (cinématique, statique,
dynamique) on utilisera toujours des repères orthonormés Fuyante Pointe vers nous
directs. Si cette condition n'est pas respectée, des erreurs
de calcul seront commises !
♦ Composantes et projections
Vy
On appelle « composantes du vecteur V dans la base b » les
projections vectorielles du vecteur V sur les vecteurs
définissant la base b. V
Ainsi le vecteur V possède 3 composantes Vx , V y et Vz telles que : y
V = Vx + Vy + Vz = Vx .x + Vy . y + Vz .z z x
Vz
Vx
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 15
x1 = y 2 sinb y1
y1 = cosb
b
z1 = cosb x2
-sinb
b
x1
z1 = z2
On préfèrera toutefois écrire les vecteurs dans leur forme la plus simple, et donc pas
forcément dans une base donnée. Par exemple le vecteur V1 = 3 3.x1 + 2
2. y2 ne sera pas projeté
dans une base particulière pour les calculs (sauf pour connaître sa norme).
Géométriquement : r r
A B
Deux vecteurs de même nature peuvent être additionnés ou
soustraits pour former un troisième vecteur.
Exemple : Soit A + B = R ; A - B = S
r r r
r r
Attention, les normes ne s’additionnent pas ! R £ A + B A B
Analytiquement :
On additionne (ou soustrait) chaque composante, écrits R
obligatoirement dans la même base s’ils sont notés sous
forme de colonne. r
-B
æ Ax ö æ Bx ö
S
Exemple 1 : A = ç Ay ÷ et B = çç By ÷÷
ç ÷ : r
A
ç Az ÷ ç Bz ÷
è øb1 è øb1
æ A x + Bx ö æ Ax - Bx ö
ç
R = A + B = Ay + By
÷ ; S = A - B = ç Ay - By ÷
ç ÷ ç ÷
ç A z + Bz ÷ ç Az - Bz ÷
è øb1 è øb1
♦ Définition
Le produit scalaire de deux vecteurs est un nombre algébrique (un « scalaire »), noté u × v :
cos æç u , v ö÷
u × v = u . v .cos
è ø
♦ Expression algébrique
æ ux ö æ vx ö
ç ÷ ç ÷
Si u = ç u y ÷ et v = ç v y ÷ (les deux vecteurs doivent être exprimés dans la même base),
çu ÷ çv ÷
è z øb è z øb
alors :
u × v = ux.vx + u y .vy + uz .vz
♦ Propriétés
Commutativité : u × v = v × u
u =0
Si u × v = 0 alors trois cas de figure peuvent se présenter : v = 0
u ^v
d ( u × v ) æ duuö æ dv
d ö
Dérivation : = ç ÷ ×v + u ×ç ÷
dt è dt øb è dt øb
La notation indicée b sera vue lors du cours sur la dérivation vectorielle.
Nota : on peut rapprocher cette notation de la dérivation d’un produit : ( u.
u.v ) ' = u ''..v + u.v '
· norme de w : u Ù v = u . v . sin æç u , v ö÷ w = u Ùv
è ø
( = aire du parallélogramme de côtés u , v ) v
Pour les calculs de produits vectoriels entre vecteurs u
unitaires sur les figures planes) de regrouper le sens
et la norme sous le terme de « valeur algébrique »,
valant : u . v .sinsin æç u , v ö÷
è ø
Application aux vecteurs d’une base orthonormée directe :
x Ù y = z , y Ù z = x , z Ù x = y , x Ù z = - y , y Ù x = - z , z Ù y = -xx
Expression algébrique :
æ ux ö æ vx ö æ wx ö
ç ÷ ç ÷ ç ÷
Si u = ç u y ÷ et v = ç v y ÷ (exprimés dans la même base), alors : w = ç wy ÷
çu ÷ çv ÷ çw ÷
è z øb è z øb è z øb
Les composantes de w se déterminent par la méthode des déterminants complémentaires :
uy vy uz vz
wx = = u y .vz - v y .u z wy = = u z .vx - vz .u x
uz vz ux vx
ux vx
wz = = u x .v y - vx .u y
uy vy
æ ö æ 6 ö
Exercice : Calculer ç 1 ÷ ç ÷
ç 3 ÷ Ù ç -1÷
ç ÷ ç ÷
çç -2 ÷÷ çç 4 ÷÷
è øb è øb
Remarque : On utilisera une autre méthode de calcul (en ligne), car elle permet d’écrire les
vecteurs au plus simple, et pas forcément dans une base donnée (cf. figures de calcul page
suivante) :
Exercice : Calculer ( 3x - 2 z ) Ù ( - x + 4
4yy )
♦ Propriétés
Anticommutativité : v Ù u = -u Ù v
Distributivité avec l'addition : u Ù ( v + w) = u Ù v + u Ù w
é d (u Ù v ) ù æ du
uö æ dv
d ö
Dérivation : ê ú =ç ÷ Ùv +u Ùç
ëê
dt ûú è dt øb è dt ø÷b
b
u =0
Si u Ù v = 0 alors 3 cas de figure peuvent se présenter : v =0
u v (colinéaires : u = k.v , k Î )
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 19
· Tout vecteur peut s’écrire sous la forme d’une somme de scalaires multipliés par des
vecteurs unitaires (exemple : V1 = 3 3.x1 + 2
2. y2 ). Comme les produits scalaires et vectoriels sont
distributifs, cela revient à faire des produits scalaires et vectoriels sur des vecteurs unitaires.
Exemple : V1.V2 = ( 3 2. y2 ) . ( - x2 + 4
3.x1 + 2 4.z1 ) = -3 3.x1.x2 + 12.
12 x1.z1 - 2
2. y2 .x2 + 8.
8 y2 .z1
V1 Ù V2 = ( 3 2 y2 ) Ù ( - x2 + 4.
3.x1 + 2. 4 z1 ) = -3.
3 x1 Ù x2 + 12.
12 x1 Ù z1 - 2.
2 y2 Ù x2 + 8.
8 y2 Ù z1
Exemples q x1
· V1.V2 = ( 3 2. y2 ) . ( - x2 + 4
3.x1 + 2 4.z1 ) = -3.
3 x1.x2 + 12
12.x1.z1 - 2
2. y2 .x2 + 8.
8 y2 .z1
= z2 = z1
· V3 .V4 = ( 3 2.z3 ) . ( - x0 + 4.
3.x1 + 2 4 z1 ) = -3.
3 x1.x0 + 12
12.x1.z1 - 2.
2 z3 .x0 + 8.
8 z3 .z1 x1 x0
= x3 β
α
z3
β
z1
α
z0
· V1.V5 = ( 3 2 y2 ) × ( - x3 + 4.
3.x1 + 2. 4 y3 ) = -3x1 × x3 + 12 x1 × y3 - 2 y2 × x3 + 8 y2 × y3 y0 = y1 = y3
On doit écrire y 2 dans la base 1 afin d’avoir tous les vecteurs sur la même
figure plane :
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 20
Comme on se contentera de faire des produits vectoriels sur des vecteurs unitaires, on a :
æ ö
ei Ù e j = sin ç ei , e j ÷ .ek
è ø
Avec ek le vecteur unitaire de la figure plane, à la fois perpendiculaire à ei et à e j
x1 x0
Exemples : x3 β
· V1 Ù V2 = ( 3 2 y2 ) Ù ( - x2 + 4.
3.x1 + 2. 4 z1 ) α
z3
= -3.x1 Ù x2 + 12
12.x1 Ù z1 - 2.
2 y2 Ù x2 + 8
8. y2 Ù z1 β
z1
=
α
z0
y0 = y1 = y3
· V3 Ù V4 = ( 3 2..z3 ) Ù ( - x0 + 4.
3.x1 + 2 4 z1 )
= -3.x1 Ù x0 + 12
12.x1 Ù z1 - 2 8.z3 Ù z1
2.z3 Ù x0 + 8
=
· V1 Ù V5 = ( 3 2 y2 ) Ù ( - x3 + 4.
3.x1 + 2. 4 y3 ) On doit écrire la base 2 projetée
dans la base 1 afin d’avoir tous les vecteurs sur la même figure plane :
V1 Ù V5 = -3x1 Ù x3 + 12 x1 Ù y3 - 2 y2 Ù x3 + 8
8yy2 Ù y3
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 21
(V ,V ,V ) = (V ÙV ) ×V
1 2 3 1 2 3
♦ Propriétés
- Permutation circulaire : Le signe du produit mixte ne change pas si on fait une
permutation circulaire des vecteurs. Il change si la permutation n’est pas circulaire. Donc :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) (
V1 , V2 , V3 = V2 , V3 , V1 = V3 , V1 , V2 et V1 , V2 , V3 = - V2 , V1 , V3 = - V1 , V3 , V2 = - V3 , V2 , V1 )
( ) ( )
cos æç V1 Ù V2 ,V3 ö÷ = 0 , c’est-à-
- Conditions de nullité : Si V1 , V2 , V3 = 0 alors V1 Ù V2 . V3 .cos
è ø
dire que soit V1 = 0 , ou V2 = 0 , ou V1 et V2 sont colinéaires, ou V3 = 0 , ou V1 Ù V2 ^ V3 ( )
(
(c’est-à-dire V3 Î plan V1 , V2 ))
( )
En résumé, V1 , V2 , V3 = 0 si :
soit un des vecteurs est nul ;
soit les 3 vecteurs sont coplanaires (si 2 vecteurs sont colinéaires, les 3 sont forcément
coplanaires)
- La valeur absolue du produit mixte est égale au volume du parallélépipède basé sur les
trois vecteurs V1 ,V2 ,V3 :
M B = M A + BA
AÙ R (« BABAR ») (8)
ì RX M AX ü
ì
ï R üï ï ï
Un torseur s'écrit : {T } A =í ý = í RY M AY ý (9)
ï
îM A ï
þA ïR M AZ ï
Aî Z þ( x, y,z )
coordonnées de R dans la base ( x , y, z ) coordonnées de M A dans la base ( x , y, z )
Il est obligatoire de préciser le point auquel on écrit le torseur, qui correspond au point où l'on
exprime son moment. Ce point est appelé point de réduction du torseur. L'expression en un
autre point peut se faire facilement à l'aide du transport des moments (8), la résultante restant
elle inchangée dans l’espace.
ì2 0 ü
ï ï
Exemple : soit le torseur {T1/ 2 } = í3 0 ý . Ecrire {T1/ 2 } au point E, tel que ED = 4
4.x - 5.
5y
ï0 -1ï
D î þ( x , y , z )
Cin - cours Chapitre B : Outils mathématiques pour la mécanique : vecteurs et torseurs 23
¨ Torseur nul :
Un torseur est nul si et seulement si sa résultante et son moment (quel que soit le point de
réduction) sont nuls.
¨ Torseur couple :
Si R = 0 , tous les moments (et donc les torseurs) sont identiques dans l’espace (quelque soit
le point de réduction). Un tel torseur est appelé torseur couple.
¨ Torseur quelconque :
Si R ¹ 0 , il existe à chaque instant un axe sur lequel les moments sont colinéaires à la
résultante. Cet axe est appelé axe central du torseur. Si les moments ne sont pas nuls sur cet
axe, le torseur est quelconque.
po
Démo : On cherche l’ensemble des points P de l’espace pour lesquels les moments sont
colinéaires à la résultante : M P = l.R ( l est appelé « pas » du torseur) pour un torseur
ï R ü
ì ï
quelconque donné en un point A : {T } = í ý :
îM A ï
Aï þ
PA Ù R = l.R (1)
M P = M A + PA
Choisissons le repère ( A, x , y, z ) tel que x soit le vecteur directeur de R , y le vecteur
( )
unitaire situé dans le plan R, M A perpendiculaire à R tel que M A . y ³ 0 .
On peut alors écrire : M A = M AX .x + M AY . y et R = R.x .
PA Ù R étant orthogonal à R , pour respecter (1), on a : PA Ù R = - M AY . y
æ xö æRö æ xö æ 0 ö ì 0=0
ç ÷ ç ÷ ç ÷ ç Y ÷ ï
Soit AP = ç y ÷ on a alors : ç 0 ÷ Ù ç y ÷ = ç - M A ÷ , soit : í - R.z = - M A
Y
¨ Glisseur :
Si R ¹ 0 et les moments sont nuls sur l’axe central, alors le torseur est appelé glisseur.
Pour qu’un torseur soit un glisseur, il suffit que R ¹ 0 et qu’il existe un point où le moment est
nul (il existera alors forcément un axe entier où les moments seront nuls : l’axe central).
Le champ des moments d’une force est un glisseur (cf. cours sur la modélisation des actions
mécaniques). De même le champ des vitesses dans un mouvement de rotation est un glisseur.
Dans le cas d’un glisseur, les moments sont perpendiculaires à l’axe central et sont
proportionnels à la distance à cet axe (cf. chapitre sur le mouvement de rotation autour d’un
axe fixe, ou encore le cours sur la modélisation des actions mécaniques : moment d’une force).
La cinématique est l’étude des mouvements (positions, vitesses, accélérations), indépendamment des causes qui les
produisent.
Un solide indéformable est un solide dont l'ensemble des points matériels restent à égale distance les uns des autres.
Soient A et B deux points quelconques d'un solide indéformable, alors AB = conconstante .
Décrire le mouvement d'un solide est équivalent à décrire le mouvement d'un repère lié au solide.
Par conséquent, pour décrire le mouvement d'un solide par rapport à un autre solide, il suffit de décrire le
mouvement du repère lié au solide objet de notre étude par rapport au repère lié à notre solide de référence.
Pour exprimer la position d’un point O1 en fonction d’un point O, on peut utiliser, entre autres :
coordonnées z
coordonnées z coordonnées z
cartésiennes sphériques
z cylindriques z ψ
r ur
r O1
O1 O1 O
O O uy
x
y r x y
x y x y
uq
uq
q
q ur ur
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 26
z1
Pour exprimer l'orientation de la base b1 en fonction de la z2 q
base b, il existe trois angles, comme par exemple les angles
d’Euler notés y , q , j .
Unicité : un triplet d’angles d’Euler ne peut amener qu’à une deuxième base y2 w
j
b1 ( x1 , y1 , z1 ) unique.
x2
En revanche, pour passer de la base b à la base b1 il existe deux triplets d’angles
d’Euler solutions. Si y , q , j est solution, alors : j
y *, q *, j * est solution aussi,
z2 u
avec y * = y + P ; q * = -q et j * = j + P .
j : angle de rotation propre
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 27
Soit un point M, appartenant au solide Sk. Sk est en mouvement par rapport à un solide Si auquel est associé un repère
Ri . M coïncide à chaque instant avec un point du repère Ri. Ce point Mi(t) est dit coïncident du point M avec Si à
l'instant t.
Il est indispensable de bien préciser à quel solide (ou quel repère) appartient le point que l’on en train d’étudier, car il
existe autant de points coïncidents à ce point, à un instant, que de repères différents.
Un point M est dit « point fixe » entre deux repères i et j si Mi(t) = Mj(t) (point constamment coïncident).
Les centres des liaisons n’admettant pas de translation relative entre les deux solides en liaison sont des points fixes
entre ces deux solides : centres des liaisons pivot, rotule indexée et rotule.
Il existe aussi des points n’appartenant à aucun repère : les points géométriques. Ils sont souvent issus de contacts
entre solides.
Cadre 1 M1(t1) et M2(t1) et M0(t1)
O1(t1) = O2(t1) et O0(t1)
Exemple : Vélo roulant sur une route.
Instant t1
M est un point quelconque.
O est un point fixe entre le cadre 1 et
Route 0 Roue 2 I
la roue 2.
I est un point géométrique (point de M0(t1) M1(t1)
contact entre la roue 2 et la route 0.
M2(t1)
O0(t1) I
La trajectoire d'un point M par rapport à un repère R ( O, x , y, z ) est constituée de l'ensemble des positions occupées
par l'extrémité du vecteur OM au cours du temps.
æ xx((t ) ö
ç ÷
OM = xx((t )).x + y (t ).
) y + z (t ).
) z = ç y (t ) ÷
ç z (t ) ÷
è øR
La vitesse d'un point correspond à la variation de sa position au cours du temps. Elle s'obtient en dérivant par rapport
au temps la fonction trajectoire. Elle est donc tangente à la trajectoire. Son unité est le m/s.
é dOM
OM ù
V ( M Î R1 / R ) = ê ú
ë dt û R
avec : O point lié au repère R , et M point lié au repère R1 (ou point géométrique)
L'accélération correspond à la variation de la vitesse. Elle s'obtient donc en dérivant la vitesse par rapport au temps.
Son unité est le m/s2 (m.s-2).
ù é d OM ù
2
éd
a ( M / R ) = ê V ( M / R )ú = ê 2 ú
ë dt û R ë dt û R
Soient R0 et R1 deux repères orthonormés directs associés à deux solides en mouvement l'un par rapport à l'autre.
Le vecteur W R1 / R0 mesure la vitesse angulaire de changement d'orientation de la base de R1 par rapport à la base de
R0. Il se nomme vecteur vitesse de rotation, ou vecteur vitesse angulaire, ou vecteur rotation.
Ces caractéristiques sont :
- direction : axe de rotation relative des deux repères (axe qui peut varier à chaque instant) ;
- sens : selon la règle du tire-bouchon (ou du pouce de la main droite) ;
- norme : vitesse angulaire de rotation de R1 par rapport à R, en rad/s. y0
y1 q1/ 0
Note : L'équivalence solide-référentiel nous permet de dire que W Ri / R j = Wi / j (la
rotation d'un solide par rapport à un autre solide est équivalente à la rotation relative x1
des repères qui y sont attachés). q1/ 0
x0
Lorsqu’un seul angle q1/0 permet de passer d’un repère R0 à un autre repère R1 , ei
autour d’un axe unitaire nommé ei , alors la vitesse angulaire vaut : W R1 / R0 = q1/ 0 .e
.ei W1/ 0 = q1/ 0 .ei
La notation d’une variable avec un point dessus signifie « dérivée de la variable par rapport au temps ». Ainsi,
q1/ 0 = wR / R = w1/ 0 : la dérivée de la position angulaire (en rad) est la vitesse angulaire (en rad/s).
1 0
· Si q i et ei sont respectivement les angles et les axes autour desquels il faut tourner pour passer de R à R1,
alors : WR / R =
1 åq .e.e
i i
Ainsi, toutes les rotations d’un solide quelconque à un autre solide quelconque peuvent se ramener à une somme de
rotations représentables sur des figures planes.
W4 / 3 =
y2 y0 = y1
y3 θ3/2 z4 z3
Donc : W2/ 0 = θ2/1
x3 θ4/3
θ3/2
x2
y4
W3/ 0 = θ2/1 θ4/3
z0 = z1 = z2 = z3 x0 = x1 y3
x3 = x4
W4/ 0 =
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 30
x0 x(t)
On passera, pour la démonstration, par l’écriture de x1 et y1 dans la base y0
de R0 mais on n’utilisera plus cette méthode par la suite en CPGE (car bien x1
plus longue) :
x1 = cos q1/ 0 .x0 + sin q11// 0 . y0 y0
y1 = - sin q1/ 0 .x0 + cos q11// 0 . y0 y1 q1/0
z1 = z0 x1
é dei ù
ê dt ú = Wi / j Ù ei
ë ûRj
Dorénavant, toute dérivée d’un vecteur se fera en utilisant la formule ci-dessus, beaucoup plus rapide que toute autre
méthode (cf. exemple ci-après).
On pourra aussi généraliser cette formule pour tout vecteur U quelconque (et donc pas forcément unitaire, et
n’appartenant pas forcément à une base donnée) :
é
U ùú
ê dU
é ù
= ê ddU ú + WR ÙU
ê dt ú ê dt ú J / RI
ë ûR ë ûR
I J
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 31
F
Exemple 1 (simple) : Rotation autour de l’axe ( A, y1 )
x1
x5
Objectifs : Calculer la vitesse VF ,5 /1 et l’accélération a F ,5 /1 du point F extrémité q
du bras 5 par rapport au bâti 1. z5
Paramètres géométriques du problème : AF = L.x5 avec L fixe.
A
q z1
d AF d d
VF ,5/11 = = ( L.x5 ) = L. ( x5 ) = L.W5/1 Ù x5 = L.q . y5 Ù x5 = - L.q .z5 y1 = y5
dt /1 dt /1 dt /1
On vérifie que c’est bien homogène à un vecteur vitesse (OK car q en rad.s-1 homogène à des s-1).
éd
( z5 )ùú = - L. éëq .z5 + q .W5/1
dV
VF ,5/1
,5/11 =
aF ,5/
dt /1
=
d
dt /11
( ) ë dt
( )
- L.q .z5 = - L. ê q .z5 + q .
d
dt /1 û
ù
5 /1 Ù z5 û
( )
= - L. éëq .z5 + q . q . y5 Ù z5 ùû = - L. éëq .z5 + q 2 .x5 ùû
Chaque terme est bien homogène à un vecteur accélération (OK car q accélération angulaire en rad.s-2).
0 0 CD = b.x3
VD ,3/ 0 =
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 32
Un milieu continu est en ensemble infini de points matériels contigus. Cette hypothèse de continuité du milieu
s'applique très bien aux solides ainsi qu'aux fluides, jusqu'à une certaine échelle d'observation dont on ne
s'approchera pas dans le cadre de ce cours.
À chaque point M du milieu on peut associer un vecteur vitesse V ( M / R ) par rapport à un repère R.
En cinématique du solide, compte tenu le la notion de point coïncident, il faut impérativement préciser quel est le
mouvement considéré pour exprimer la vitesse d'un point, à l’exception des points géométriques.
On définit ainsi, pour tout point M de l'espace, un vecteur vitesse résultant du mouvement de (S) par rapport à R.
L'ensemble des vecteurs vitesse de (S) par rapport à R forme ce que l'on appelle un champ de vecteurs.
Dans le cas d'un solide indéformable, il existe une relation entre tous les vecteurs vitesse des points du solide:
l'équiprojectivité.
La connaissance du mouvement d'un solide par rapport à un autre consiste en fait en l'analyse des propriétés du
champ des vitesses.
Soient 2 points A et B d'un solide S en mouvement par rapport à R. Le solide étant indéformable, on a :
2
AB = con
constante Ou encore : AB = AB
A . AB = con
constante
B ù é d AB ù
é d AB é d AB
Bù
Donc :
d
( )
AB. AB = 0 Soit : AB. ê
dt
ú +ê
dt
ú . AB = 0 Ou : 2. AB. ê
dt
ú =0
dt ë ûR ë ûR ë ûR
Soit O l'origine
ig de R (mais
(m le raisonnement fonctionne avec n'importe
po quel point fixe de R) :
é d AOO dOB ù é dOB
OBB dOA ù
AB. ê + ú =0 Ou bien : AB. ê - ú =0
ë dt dt ûR ë dt dt ûR
On obtient donc une des relations fondamentales de la cinématique, la relation d'équiprojectivité :
.VA,S / R = ABV
ABV . B,S / R
.VB,S / R = AB . VB,S / R
ABV . cos ( AB, VB,S / R ) = AB .projection
oj ti algébrique
lgébri de VB,S / R sur ( AB)
Le champ des vitesses étant équiprojectif, alors c'est le champ de moments d'un torseur que l'on appelle « torseur
cinématique ». Pour les généralités sur les torseurs, se reporter au chapitre B.
Il existe donc une résultante telle que le champ des vitesses vérifie la relation (8) : le transport des moments. Nous
allons déterminer cette résultante.
Soient 2 points A et B d'un solide (1) lié à un repère R1 en mouvement par rapport à un solide (0) lié à un repère R0.
é d AB
Bù é d AB ù
D'après la formule de dérivation d’un vecteur quelconque, on a : ê ú =ê ú + W1/ 0 Ù AB
ë dt û R0 ë dt û R1
é d AB ù
Comme A et B sont fixes dans R1, alors ê ú =0.
ë dt û R1
é d AB
Bù é d AO ù é dOB
d ù
De plus, si O est l'origine de R0, on peut écrire : ê ú =ê ú +ê ú = W1/ 0 Ù AB
ë dt û R0 ë dt û R0 ë dt û R0
On obtient finalement la formule de changement de point du vecteur vitesse, dans le mvt de 1/0 :
B Ù W1/0
VB,1/0 = VA,1/0 + BA
Cette formule est connue sous le nom de « formule de distribution des vitesses » ou « relation de Varignon ».
Elle peut se retrouver via la formule mnémotechnique « BABAR » (vitesse en B = vitesse en A + BA vectorielle R)
On se rend compte alors que la résultante du torseur cinématique est le vecteur vitesse de rotation.
Le torseur cinématique du solide (1) dans son mouvement par rapport au solide (0) s'écrit donc :
ì W(I / J ) ü ìwIJx VPx, IJ ü ì pIJ uP , IJ ü
ï ï ï y ï ï ï
V (I / J ) = í ý = íwIJ VPy, IJ ý ou bien : {V }
( I / J ) = í qIJ vP , IJ ý
ïîV ( P, I / J ) ïþ P ïw z VPz, IJ ïþ ïr wP , IJ ïþ
î IJ P,( x , y , z ) î IJ P,( x , y , z )
PREFERER TOUJOURS LES NOTATIONS EN LIGNE (sauf éventuellement pour les liaisons) et adopter
obligatoirement les notations proposées dans l’énoncé
Un tableau des formes des torseurs cinématiques au centre de chaque liaison est donné en annexe. Pour chaque
ddl la vitesse correspondante est possible. Le tableau est à connaître par cœur.
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 34
VF ,5 /1 =
On vérifie que c’est bien homogène à un vecteur vitesse (OK car q est en s-1). Et on obtient bien la même
expression que par la méthode de dérivation du vecteur position au chapitre C.3.3.
Soient deux points A et B d'un solide (1) lié à un repère R1 en mouvement par rapport à un solide (0) lié à un repère
R0. Établissons une relation entre les accélérations de ces deux points pour étudier la forme du champ des
accélérations.
Par conséquent, la relation entre les vecteurs accélération de deux points d’un même solide est :
é dW ù
aB ,1/ 0 = a A,1,1// 0 + BA (
BA Ù ê 1/ 0 ú + W11/ 0 Ù BA)
B Ù W1/ 0
ë dt û R0
Ce champ n'est pas équiprojectif. Le champ des vecteurs accélération ne peut donc pas être représenté par un torseur.
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 35
Soient trois solides 0, 1 et 2 en mouvement les uns par rapport aux autres, et M un point quelconque.
On a la formule de composition des vitesses :
Démonstration : Il faut passer par le point coïncident à M appartenant au solide 1 : M1. Pour que la démarche soit
claire, on doit donc détailler l’appartenance de chaque point.
é dO M ù é dO
dO M ù é d M 1M 2 ù é d M 1M 2 ù
VM ,2/ 0 = ê 0 2 ú = ê 0 1 ú + ê ú = VM ,1/ 0 + ê ú
ë dt û R0 ë dt û R0 ë dt û R0 ë dt û R0
é d M 1M 2 ù é d M 1M 2 ù
Or : ê ú =ê ú + W1/ 0 Ù M 1M 2
ë dt û R0 ë dt û R1
é d M 1M 2 ù é d M 1O1 ù é dO1M 2 ù
avec ê ú =ê ú +ê ú = VM ,2/1
ë dt û R1 ë dt û R1 ë dt û R1
et M1M 2 = 0 car ce sont des points coïncidents (mais la dérivée de M 1M 2 n’est pas nulle !)
On conclut enfin : VM ,2/ 0 = VM ,1/ 0 + VM ,2/1 + W1/ 0 Ù M 1M 2 avec M1M 2 = 0 (13’)
Exemple (ci-contre) :
Pivot 2/1 en A : VA,2 /1 = 0 => VA,2 / 0 = VA,2 /1 + VA,1/ 0 = VA,1/ 0 E x3
D 4
Rotule 3/2 en B : VB ,3/ 2 = 0 => VB ,3/ 0 = VB ,2 / 0 y0
C
Pivot 4/3 en C : VC ,4/ 3 = 0 => VC ,4 / 0 = VC ,3/ 0 3
x2
B q3/2
Ponctuelle 3/0 en E : VE ,3/ 0 .x0 = 0 (cf. chapitre C.9) F 0
1
A 2
x0
Glissière 1/0 en F : VF ,1/ 0 = V1/ 0 .x0 (cf. chapitre C.7.2) q2/1
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 36
VD ,3/ 0 =
On vérifie que chaque terme est bien homogène à un vecteur vitesse. Et on obtient bien la même expression que
par la méthode de dérivation du vecteur position au chapitre C.3.3.
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 37
Les relations de composition des vecteurs vitesses et des vecteurs vitesse de rotation, pour trois solides (0) , (1) et
(2), se résument ainsi :
y0
¨ Définition
uq
Un solide (S) lié à R1 est animé d'un mouvement de rotation autour ur
de l'axe fixe D0 du repère R0 si deux points A et B distincts
appartenant à (S) coïncident en permanence avec les deux points r M
fixes A0 et B0 appartenant à R0. H q
x0
¨ Trajectoires z
Tous les points situés sur l'axe de rotation sont immobiles. Les
autres ont des trajectoires circulaires dans des plans
perpendiculaires à l'axe de rotation.
Soit un point M de (S). Si l'on appelle H sa projection orthogonale
sur l'axe de rotation, alors la trajectoire du point M est un cercle de
centre H et de rayon MH.
¨ Torseur cinématique
Dans le cas d'un mouvement de rotation, le torseur cinématique est
de la forme :
ìW1/ 0 ü
V ( 1 / 0 ) = ïí ï
ý s'il est exprimé en un point P de l'axe de rotation D0.
ï
î 0 ï þ PÎD0
Ce torseur est un torseur glisseur.
Exprimé en un point quelconque repéré par ses coordonnées cylindriques r,
q, z, le torseur aura pour expression :
ì W1/0 = q .z
.z ü
ï 1/ ï
V (1 / 0 ) = í ý
ï VM ,1/0 = r.w1/0.uq ï
î þM
Démonstration :
Transport des vitesses : VM ,1/ 0 = VH ,1/ 0 + MH Ù W1/ 0
Exprimés en coordonnées cylindriques : VM ,1/ 0 = -r.ur Ù w1/ 0 .z = r.w1/
1/ 0 .uq
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 38
C.7.2) Translation
¨ Définition
Un solide (S) est animé d'un mouvement de translation dans un repère R0 si deux vecteurs !" #####$ et !%
#####$ distincts et non
colinéaires appartenant à (S) restent respectivement équipollents (supports parallèles, même sens, même normes) à
##########$
deux vecteurs ! #########$
& "& et !& %& fixes par rapport à R0. A0, B0 et C0 étant, par exemple, les point A, B et C à l’instant t0.
¨ Trajectoire
Les trajectoires des différents points sont des courbes qui se déduisent les unes des autres par translation.
A ’’
VB 'Î1/ 0
VA ''1/ 0 D C
B’
4
A’
VA 'Î1/ 0 3
1 VBÎ1/ 0 A B
0 B
VAÎ1/ 0 0
Translation circulaire
A (parallélogramme déformable)
Translations curvilignes
TA,1/0
A
TB,1/0
Télécabine 1
B TC,1/0
Translations rectiligne
¨ Torseur cinématique
Dans le cas d'un mouvement de translation, le torseur cinématique est de la forme :
ì 0 ü
ï ï
V (S / R) = í ý
ï VM ,S / R ï
î þM
ATTENTION, ceci n’est vrai que lorsque la trajectoire du point est une droite, cas des translations rectilignes
(mais pas seulement, pour des points isolés de solides en mouvement quelconque).
1
t (s)
0 1 t1 t2
¨ Mouvement uniforme
Un mouvement de translation rectiligne est dit uniforme si la vitesse est constante au cours du temps.
Les équations du mouvement sont alors : Dx
a(t) = 0 On peut aussi utiliser la formule : v =
Dt
v(t) = v0
x(t) = v0.t + x0
t t
Nota : dans les équations du mouvement, on peut remplacer « t » par « Dt » ou « t – t0 » si l’instant initial du
mouvement considéré n’est pas t=0.
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 40
Quant à la vitesse linéaire d’un point, même si sa norme peut être constante (rotation uniforme), sa direction varie
forcément, et donc l’accélération n’est pas constante.
¨ Définition
Un solide (S) est animé d'un mouvement hélicoïdal par rapport à un repère R0 si :
· une droite (Δ) de (S) reste en coïncidence avec une droite (Δ0) de R0 ;
· l'angle q (en rad) qui repère la rotation autour de l'axe commun (Δ) est proportionnel à la cote z :
p
z= .q , où p est le pas du mouvement hélicoïdal, c’est-à-dire la distance parcourue dans le sens de l’axe
2p
pour un tour de rotation.
¨ Trajectoire
La trajectoire des différents points d'un solide
animé d'un mouvement hélicoïdal sont des hélices
de rayon égal à la distance du point considéré à
l'axe de rotation (Δ) et de pas p.
La trajectoire d'un point appartenant à (Δ) est la
droite (Δ).
¨ Propriétés
Ce mouvement caractérise une liaison rencontrée
couramment en construction mécanique : la liaison
hélicoïdale.
Le vecteur vitesse d'un point quelconque M peut s'écrire comme la somme de deux vecteurs :
· l'un parallèle à WS / 0 (donc selon l’axe (Δ)), caractérisant la translation du mouvement,
· l'autre perpendiculaire à WS / 0 et orthoradial (porté par uq en coordonnées cylindriques), caractérisant la
rotation du mouvement (équivalent à un mouvement de rotation).
En effet, pour un point quelconque appartenant à (S), en notant I le projeté de M sur l'axe de rotation :
p
VM ,S / 0 = VI , S / 0 + MI
M Ù WS / 0 avec VI , S / 0 = l.W S / 0 = .W S / 0
2P
Ainsi, le torseur cinématique d'un mouvement hélicoïdal s'écrit, en l'exprimant en un point I de l'axe (Δ) :
ì WS / R ü
{VS / R } = ïí p
ï
ý
ï .W S / R ï
î 2P þIÎ( D )
Définition
Soient deux solides (1) et (2).
y2
Le mouvement du solide (2) par rapport au solide (1) est dit « plan sur plan» s'il
existe un plan ( P 2 ) lié à (2) qui reste coïncident avec un plan ( P1 ) lié à (1).
y1 x2
Exemples : Le mouvement de la bielle par rapport au piston, le mécanisme de
l'ouvre-portail, de la barrière Sympact, du pilote hydraulique… q
y
En conséquence, dans le cas d'un mouvement plan sur plan de normale commune
z1 , le torseur cinématique prend la forme suivante :
z1 = z 2 x x1
ì W 2 /1 = q .z1 üï
V ( 2 / 1) = ïí ý
ïîVM ,2/1 = VM 2/11.x1 + VMy 22/1. y1 ïþ
x
M
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 42
VI ,2/1 = 0
Ce point I est appelé Centre Instantané de Rotation (CIR) du mouvement de (2) par rapport à (1).
Remarques :
Le CIR n'existe pas pour un solide en translation (on peut considérer qu'il est à l'infini) ;
Dans le cas d’un mouvement plan quelconque, le CIR change de position à chaque instant ;
Lors d’un mouvement quelconque 3D, il existe un axe instantané de rotation (sauf translation).
Représentation graphique : Si on connaît les vitesses de deux points d'un même solide par rapport à un repère, on
trouve les CIR en traçant les perpendiculaires à ces vitesses à un instant donné.
Cin - cours Chapitre C : Cinématique du solide indéformable 43
On appelle vitesse de glissement de (2) par rapport à (1) au point de contact P le vecteur : VP,2/1
On peut exprimer cette vitesse de glissement comme la différence des vitesses des points coïncidents à P de (1) et (2)
par rapport à un même repère : VP ,2/1 = VP ,2/ 0 - VP ,1/ 0
Le vecteur vitesse de glissement est contenu dans le plan commun tangent P.
Car si VP ,2/1 était dirigé vers (1), il y aurait pénétration de matière entre les deux solides, et si VP ,2/1 était dirigé vers
(2), il y aurait décollement du contact.
· W N (2 /1) est appelé vecteur pivotement de (2) par rapport à (1), il est perpendiculaire au plan tangent commun.
· WT (2 /1) est appelé vecteur roulement de (2) par rapport à (1), il est compris dans le plan tangent commun.
On parle d’hyperstatisme (ou d’hyperstaticité) lorsque, dans une ou plusieurs chaînes fermées de
solides, un ddl est bloqué plusieurs fois (par plusieurs liaisons). Chaque ddl bloqué plus que nécessaire
apporte un degré supplémentaire d’hyperstatisme. L’hyperstatisme n’existe donc que pour les chaînes
de solides fermées (bouclées), car les parties de chaînes ouvertes de solides créent autant de mobilités
que de ddl ajoutés, et ne peuvent pas bloquer un ddl.
Un système hyperstatique n’est montable qu’avec des conditions sur la position et/ou l’orientation de
certaines liaisons. Afin de permettre son montage, il faudra prévoir, au choix :
· des conditions géométriques entre les directions caractéristiques des liaisons ;
· du jeu dans les liaisons ;
· des pièces suffisamment flexibles pour que les défauts géométriques ne génèrent pas des
efforts trop importants dans les liaisons ;
· une modification des liaisons permettant de rendre le système isostatique : il faudra pour cela
identifier d’où provient l’hyperstatisme et libérer des ddl, sans trop augmenter les mobilités
internes.
Un système dont le degré d’hyperstatisme est nul est un système dit isostatique. Aucun ddl n’est
bloqué deux fois, et aucune condition particulière n’est imposée sur la position ou l’orientation de ses
liaisons pour qu’il soit montable.
Avantages d’un système hyperstatique : résistance, rigidité.
Inconvénients d’un système hyperstatique : difficultés de calcul des efforts, montage parfois délicat.
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 45
Exemple : Pilote électrique de bateau
Ce système est hyperstatique de degré 2. Pour qu’il soit montable, il faudra respecter le
positionnement et l’orientation de ces deux droites : (AB) = (BC).
h = (EC – NC) + m
h : degré d’hyperstatisme. S’il est nul, le système est isostatique.
EC : nombre d’équations cinématiques, obtenues par fermetures géométriques : EC = 6.ν
ν : nombre cyclomatique (nombre de boucles indépendantes) tel que ν = l – p + 1
l : nombre de liaisons ;
p : nombre de pièces (CEC), bâti inclus.
NC : nombre d’inconnues cinématiques, c’est-à-dire la somme des ddl de chaque liaison.
m : mobilités du mécanisme :
m = m u + mi
mu : mobilités utiles (voulues dans le mécanisme) ;
mi : mobilités internes (mobilités existantes dans le mécanisme, indépendamment
des mobilités utiles, comme une pièce pouvant tourner sur elle-même sans
qu’aucune autre pièce ne bouge)
EC =
NC =
m=
ð h=
Solution pour le rendre isostatique : monter le vérin sur deux rotules en A et C => h =
car : EC = NC = m=
mobilités internes :
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 46
une liaison :
Justification par les torseurs cinématiques :
L2/0 : Appui plan de normale !"# (écrit en n’importe quel point de l’espace donc on choisira
Nota 1 : Cette association de liaisons est couramment utilisée pour obtenir une liaison ponctuelle tout
en conservant des contacts surfaciques entre les pièces (plus d’efforts transmissibles).
Nota 2 : Le terme Wn1/ 2 + Wn 2/ 0 pour la rotation suivant n indique que la pièce (2) peut avoir une
rotation relativement à (0) et (1), sans que les autres pièces ne bougent : c’est une mobilité interne.
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 47
Dans le cas de liaisons en parallèle, la cinématique admissible dans chacune des liaisons doit
être identique (en un même point, évidemment).
Il suffit donc de poser : V ( Leq10 ) =V ( L1) = V ( L2 )
En pratique, un zéro sur une composante de l'un ou l'autre des torseurs de liaison
implique un zéro dans le torseur cinématique équivalent de (1) par rapport à (0).
{ }
L2 : rectiligne de ligne de contact (&, %#) et de normale '# : V1/L02 =
Nota : le blocage en rotation suivant z est à la fois introduit par L1 et L2. Ceci indique que
la liaison entre (0) et (1) est hyperstatique d'ordre 1.
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 48
La loi entrée/sortie géométrique (ou dimensionnelle) d’un mécanisme est l’équation reliant la
position (linéaire ou angulaire) « d’entrée » et celle « de sortie », uniquement en fonction des
paramètres fixes du système.
Dans le cas où la chaîne est ouverte (les solides se suivent les uns les autres, par des liaisons en série),
il suffit d’écrire la relation de Chasles entre les points d’entrée et de sortie, en passant par les centres
de chaque liaison. Pour plus de détails, on pourra suivre les indications méthodologiques de la partie
suivante (chaîne fermée), car la méthode est identique mais en chaîne ouverte (le point d’arrivée est
différent de celui du départ).
Cette méthodologie sera appliquée sur un mécanisme plan : l’ouverture d’une porte (ci-après).
1) Paramétrer le mécanisme (à partir du schéma cinématique), c’est-à-dire identifier les
longueurs et les angles reliant les centres des liaisons – déterminer s’ils sont variables ou fixes,
et identifier le paramètre d’entrée et celui de sortie.
2) Représenter les figures de calcul planes des orientations des solides.
3) Écrire l’équation géométrique vectorielle de fermeture (relation de Chasles).
4) Éventuellement, on peut étudier les orientations relatives (fermeture angulaire) :
( ) ( )
- Dans un mécanisme plan, c’est l’équation : x0 , x1 + x1 , x2 + ... ( )
... + xn , x0 = 0 ;
- Dans un mécanisme spatial, ce sont les relations traduisant le fait qu’une liaison impose
un angle constant entre deux vecteurs de bases différentes – soit : xi . y j = constante
con .
é öù
a.cos (q ) + b.sin (q ) = ± a2 + b2 .sin êq + arctan ç a ÷ú
æ
êë è b ø úû
ë è b øû
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 50
Exemple : Relation entrée-sortie géométrique d’un mécanisme d’ouverture de porte
x1 x0 y1 y0
q(t) y3 q 1
2
B
coulisseau (2) manivelle (1) j 3 0
A
x3 Ouvre-porte
y3 porte (3) bâti (0) graphe de structure
C x1
φ(t) j
y0 D
q x0
z0 = z1 = z2
DA = a.x0 - b. y0 AB = L1.x1 BC = -c.x3 + d . y3 DC = l (t )). y3
Paramètres :
Entrée : sortie : autres paramètres variables :
paramètres fixes :
Résolution :
Cin - cours Chapitre D : Cinématique des mécanismes (chaînes de solides) 51
La loi entrée/sortie cinématique d’un mécanisme est l’équation reliant la vitesse « d’entrée » et celle
« de sortie », uniquement en fonction des paramètres du système (sans faire intervenir d’autres
vitesses).
Il existe deux méthodes principales pour déterminer la loi entrée/sortie cinématique d’un mécanisme :
- Trouver la loi entrée/sortie géométrique, puis la dériver : c’est souvent la méthode la
plus simple et la plus efficace) ;
- Ecrire la composition des torseurs cinématiques (cf. ci-après).
N
N -1 1
Ou, autrement écrit : V ( 1 / N ) = åV ( I / I + 1 )
Boucle de N solides
I =1
Attention, il faut additionner les vitesses au même point ! Quel que soit ce point.
ì W2 /1 = a 2 /1.z0 ü ì a .z ü
{ }
V2/1 = ïí ï
ý = í 2 /1 0 ý
îVA,2 /1 = VB ,2 /1 + AB
ï þ A î- L1.a 2 /1/1. y1 þ A
AB Ù W2 /1 = L1.x1 Ù a 2 /1/1.z0 ï
A