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LES FACTEURS DE PROD°

Définitions

Les facteurs de prod°se définissent comme les ressources que l’E va choisir pour produire ses B et
S:

- Ressources humaines : FACTEUR TRAVAIL


- Ressources matérielles : FACTEUR CAPITAL
- Ressources naturelles
- Information, connaissances

L'E va arbitrer (choisir) entre les facteurs de prod° afin d’obtenir la combinaison la + optimale.

RQ : chaque E va choisir sa combinaison, elle sera différente des autres E, et elle peut varier dans le
temps.

Exemple

Le site de Schneider Electric à Vaudreuil, vitrine de l’industrie du futur

Facteur K : machines, véhicules autonomes...

Facteur T : 300 collaborateurs, valorisés...

Facteur information et connaissances : numérique, inno...

RQ :

- L'E Schneider Electric engage aussi sa RSE (II) en limitant son impact environnemental.
- L'E Schneider Electric réalise des gains de temps, est + flexible, + productive, et donc +
performante, ce qui correspond à sa finalité lucrative (I)= la combinaison des facteurs de
prod° semble donc optimale, mais elle reste dynamique.
Plan

- Combinaison optimale des facteurs de prod°


- Contraintes éco dans les choix de prod°
- Choix entre faire ou faire faire ?

1. LE CHOIX D’UNE COMBINAISON PRODUCTIVE OPTIMALE

Ce choix varie d’1 E à l’autre, et il évolue dans le temps. Chaque E va procéder à ses propres
arbitrages.

DOCS 1 et 2

Le facteur T se définit comme la quantité de travail (effectifs, heures de T) et la qualité de travail


(diplômes, expérience, savoir-faire, savoir être...).

Le facteur K correspond aux moyens de prod° durables (machines, locaux, usines, équipement...), et
aux matières premières utilisées (acier, électricité...)

Des ressources naturelles peuvent aussi être utilisées par l’E pour produire ses B et S : eau, terre,
bois, pétrole...

Enfin, l’E mobilise des informations et des connaissances technologiques, scientifiques,


médicales...pour produire ses B et S.

=> selon ses arbitrages, l’E va mobiliser plutôt des facteurs de T (combinaison travaillistique) ou
plutôt des facteurs K (combinaison capitalistique).

=> l’E doit tenir compte de certains critères quand elle choisit sa combinaison productive :

- Environnement : notamment l’envt technologique, mais aussi tout PESTEL. L’E doit aussi
tenir compte de son micro-envt (concurrents, clients, fournisseurs...)
- Coûts de prod° (masse salariale, électricité, matières premières), coûts de transport
(essence par exemple), coûts de distribution... L’E doit tenir compte des contraintes
budgétaires.

DOC 3

La productivité est un rapport entre la quantité produite et la quantité de facteurs utilisés.

Quantité produite / quantité de facteurs utilisés (nombre d’heures, de salariés, de machines).

La productivité permet à l’E d’être + efficace, + performante (finalité lucrative).

Les gains de productivité sont possibles :

- Soit en augmentant la quantité produite, avec la même quantité de facteurs.


- Soit en gardant la même quantité produite, avec moins de facteurs utilisés.

La productivité est donc un enjeu fondamental pour l’E....mais l’E doit aussi tenir compte de
nombreuses contraintes.

2. LES CONTRAINTES ECONOMIQUES


La combinaison productive choisie dépend largement des coûts de production correspondants. Par
conséquent, afin de définir leur choix, les dirigeant doivent prendre en compte les paramètres qui
impactent les coûts des facteurs de production :

- Un taux d’intérêt bas favorise le recours au facteur capital en rendant moins coûteux les
investissements réalisés ;
- Une augmentation des charges sociales ou des salaires poussent l’entreprise à rechercher
des alternatives productives (automatisation de la production ou délocalisation de la
production par exemple).

La volonté de s’inscrire dans une démarche plus durable peut également inciter l’entreprise à
modifier ses choix productifs (par exemple mieux respecter l’environnement par l’élimination de
composants toxiques, quitte à recourir à un surplus de facteurs de production, utiliser moins
d’engrais et davantage de travail dans un champs…).

3. FAIRE OU « FAIRE FAIRE » ?

Afin de parfaire son choix, l’entreprise peut procéder à une analyse de son activité en considérant
les différentes étapes qui s’enchaînent pour aboutir au produit final.

La chaîne de valeur mise au point par Michael Porter (professeur de stratégie d'entreprise) permet
cette analyse. Cette chaîne de valeur invite à distinguer les activités de base (créatrice de valeur
pour l'entreprise) des activités de soutien (génératrices de coûts). Cela permet alors à l'entreprise
d’organiser son activité en se centrant sur les activités de base et en sous-traitant ou délocalisant les
activités de soutien.

L’impartition correspond à une démarche d’externalisation : c’est le fait pour une entreprise de
recourir à des prestataires externes pour réaliser tout ou partie de la production d’un bien ou d’un
service.

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