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Corrigé du devoir 4
(§ 3-4) Les entreprises implantées à l’international, peuvent s’appuyer sur des informations
précieuses et des initiatives très variées pour faire face à la crise. Les adaptations reposent
donc sur une agilité technique et un réel effort humain.
(§ 5) Dans l’univers professionnel, certaines frontières deviennent moins lisibles, plus
floues.
(§ 6) En effet, la mobilisation des employés se porte moins sur la performance que sur l’en-
gagement dans la lutte contre cette crise.
(§ 7) La distinction entre activité économique essentielle et activité mercantile apparaît
parfois moins évidente, plus ténue.
(§ 8) Des initiatives nombreuses, de certaines entreprises ou de leur personnel, établissent
enfin un pont entre emploi et action solidaire.
(§ 9-10) La frontière entre vie privée et vie professionnelle est devenue elle aussi plus
poreuse. Pour maintenir le lien humain, les entreprises redéfinissent leurs priorités. La
dimension sociale prenant le pas sur l’activité économique.
(§ 11) Outre la dimension humaine, la responsabilité sociale et environnementale prend
une place croissante au sein de l’entreprise.
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(§ 12) Les intérêts économiques de l’entreprise laissent une place importante à la valorisa-
tion des métiers et à la solidarité.
(§ 13) Des entreprises font preuve de responsabilité et de solidarité, investissant dans la
production solidaire refusant de recourir aux aides.
(§ 14) Les sociétés mettent en place un management d’accompagnement des salariés dans
le télétravail.
(§ 15) Des efforts portant sur la régularité et la fluidité de la communication interne, et sur
le management sont mis en place au sein des entreprises.
(§ 16) Cette crise révèle finalement que l’adaptation de l’entreprise dépend surtout des
capacités de réaction et de mobilisation de ses équipes.
(§ 17-19) Certains groupes repensent leur fonctionnement. Maintenir le tissu industriel,
refonder sa logistique et, par exemple, la relocalisation industrielle du secteur pharmaceutique.
(§ 20-21) Il ressort de cette période que le recours au télétravail se fait de plus en plus envi-
sageable, accompagné de prise en compte de risques psychosociaux. L’activité elle aussi est
susceptible de reposer de plus en plus sur des échanges numériques.
(§ 22-23) Les grandes entreprises ont donc mené une adaptation qui ne les exempte pas de
gros problèmes à long terme.
(§ 24-25) Le management à l’ancienne a su tirer profit de la capacité d’innovation des jeunes
salariés.
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plus touchés.
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Entreprises menacées
(§ 1) La crise menace durement les PME et les microentreprises. Comme elles constituent
un pilier de l’emploi et de l’économie, leurs difficultés financières risquent de peser sur la
croissance et le secteur bancaire.
(§ 2) Dans le monde, la majorité des emplois dépend des secteurs du commerce de la manu-
facture ou de la restauration. 436 millions d’entreprises relèvent de ces secteurs touchés par
la crise.
(§ 3) Les plus petites unités disposent de peu d’actifs, elles ne peuvent bénéficier d’aides
suffisantes.
représentés et par les effets de la crise sur leur formation. Les mesures appliquées ne
répondent pas à leurs besoins particuliers.
(§ 6) Les emplois et la socialisation des personnes âgées sont également affectés durement
par la crise.
(§ 7) Quant aux réfugiés et travailleurs migrants, ils occupent des emplois précaires dans des
secteurs touchés par la crise. Leur baisse de revenu a une incidence sur leur accès aux
moyens de subsistance.
(§ 8) Les travailleurs domestiques, principalement des femmes, sont exposés à la contami-
nation et ne bénéficient souvent d’aucune protection sociale.
(§ 9) Les minorités, les populations déplacées ou réfugiées, une main-d’œuvre souvent peu
qualifiée et précaire, sont très cruellement exposées aux effets de la crise.
Risques à venir
(§ 10-11) Le risque d’une contraction de l’économie aura des répercussions sur l’emploi. Si le
chômage n’est pas assez vite endigué par les mesures, le risque est alors une récession éco-
nomique.
(§ 12) Les conséquences porteront sur la cohésion sociale et sur l’environnement.
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4. Rédigez une présentation orale et synthétique du dossier, en insistant sur tous les
aspects du débat qui vous paraissent les plus importants. (8 points)
Face à la crise sanitaire, les adaptations des entreprises s’appuient sur des ressources tech-
nologiques et humaines. Les PCA les mieux conçus permettent une adaptation assez rapide,
et nombre de salariés font preuve d’un investissement accru pour faire face à la crise. Par
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ailleurs, plus les entreprises disposent d’un réseau international et d’une culture numé-
rique, plus les contraintes imposées par la crise sont applicables.
Dans certains secteurs économiques, en revanche, ceux du commerce et des services, le
chômage menace de progresser. Ce sont les secteurs dans lesquels les emplois ne sont pas
éligibles au télétravail. Or, la garde d’enfants s’impose par la fermeture des écoles et les
employés sont contraints de s’arrêter. Les plus vulnérables sont ceux dont le statut est le
plus précaire : majoritairement des femmes, des jeunes et des migrants.
Des changements profonds semblent nécessaires. Au sein des entreprises, s’amorce une
réflexion sur les objectifs et les attentes de la société. Nombreux sont les salariés qui ont
répondu à la crise par un engagement professionnel et personnel. Un des objectifs est peut-
être de trouver le juste équilibre entre système socioéconomique et écosystème. Il s’agirait
d’investir dans les compétences, les infrastructures et la technologie afin d’envisager une
transition vers un monde numérique humain, une économie des services à la personne sou-
tenue et une économie plus égalitaire.