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Le bilan

o La réussite de toute thérapeutique prothétique exige une analyse exhaustive de la situation clinique, tant
anatomique que fonctionnel et esthétique afin d'établir un plan de traitement voué au succès.
o En implantologie c'est grâce à l'analyse pré-implantaire, fondement du projet prothétique, que I’on
pourra formuler un pronostic et aboutir à sa réussite. Une étude pré-prothétique pré-implantaire devra
donc être réalisée systématiquement, elle permet de détecter les patients à risque et de contre-indiquer
éventuellement la solution implantaire. Une fois cette analyse faite, il sera nécessaire de positionner les
implants là où la prothèse exige ses piliers et permettra de valider le projet prothétique final avant la
pose des implants afin de conjuguer un résultat esthétique, phonétique et fonctionnel.
o Aujourd'hui, les implants ne sont plus positionnés en fonction du volume osseux disponible, là où I'on trouve
suffisamment d’os, mais en fonction de la position étudiée, désirée et validée des futures dents prothétiques
qui viendront compenser l'édentement.

Objectifs :
o Etablir les différents éléments accessoires à la prise d’une décision thérapeutique.
o Détecter les patients à risque afin d’indiquer ou de contre-indiquer éventuellement la solution
implantaire.

Indications :
o Edentement.

Contre-indications :
o Patients à risque.
o L’âge du patient.
o Le niveau de l’os résiduel.

Les éléments consécutifs de l’examen pré-implantaire :


Motivation du patient :
o L’identification de la demande du patient.
o Cette approche permet d’obtenir plus d’informations et de s’assurer de la collaboration du patient au
cours de traitement.

Profil psychologique :
o Le consentement éclairé du patient.
o Il faut assurer que le patient suivra scrupuleusement les consignes d’hygiène et se présentera aux visites
de contrôle au cabinet dentaire.

Antécédents dentaires :
o L’étiologie de l’édentement doit être déterminée.
o Le traitement ne peut être entrepris sans avoir identifié les problèmes et les causes d’echecs des traitements
antérieurs.
Bilan médical général :
o L’état de santé du patient et le mode de vie constitue un facteur fondamental avant d’envisager un
traitement implantaire et chirurgical.

Examen exo-buccal :

o Classification deRATEITSCHAK et WOLF :


- Ligne de sourire basse (20%).
- Ligne de sourire moyenne/idéale (70%).
- Ligne de sourire haute (10%).
- Ligne de sourire très haute.

o Toutes les dysfonctions articulaires et musculaires pouvant perturbé la mastication devront toujours être
traitées et stabilisées avant d'aborder la moindre restauration prothétique implanto-portée.
o Le praticien doit bien appréhender le degré d'ouverture buccale du patient.

o Un parodonte épais : plus favorable.


o Un parodonte fin : faire attention.

o Le montage sur articulateur des modèles  une étude plus minutieuse de l’occlusion.

Examens complémentaires :

o Rétro-alvéolaire.
o Panoramique dentaire.
o Scanner dentaire.
o Cône beam.

o FNS (Formule Numération Sanguine).


o VS (Vitesse de Sédimentation).
o Glycémie à jeun.
o Bilan de coagulation.
o Un examen cardio-vasculaire et un électrocardiogramme  >45 ans.

Etude pré-implantaire :
Chirurgie pré-implantaire :

o La réalisation d'un contour et d'un volume osseux satisfaisant.


o La création d'un support mécanique de manière à faciliter la mise en place d'implants dans des conditions
permettant leur ostéointégration.

Planification implantaire :

o Ilexiste plusieurs systèmes de simulation 3D pour la planification implantaire : simplant, robodent,


couplage cerec/cône beam.

o Mise en articulateur et analyse occlusale.


o Cire ajoutée de diagnostic (Wax-up).
o Guide radiologique.
o Scanner dentaire.
o Guide chirurgicale.

Cahier des charges du volume osseux minimal :


Plan vestibulo-lingual :
o La largeur cristal nécessaire = diamètre implantaire + 2 × 1 mm afin d’organiser des lamelles osseuses
vestibulaire et linguale de 1 mm en regard de l’implant.

Plan corono-apical :

o La hauteur cristal nécessaire = à la longueur de l’implant. Une pénétration de 1 à 2 mm dans le sinus est
tolérée.

o Lahauteur cristal nécessaire au-dessus du canal mandibulaire = la longueur de l’implant – 2 mm (de


sécurité).

Plan mésio-distal :
o La distance minimale entre un implant et une dent est de 1.5 mm.
o La distance minimale entre deux implants est de 3 mm.

Prothèse vissée et prothèse scellée :

Prothèse vissée. Prothèse scellée.

Edentement partiel :
Considération chirurgical :
o Les règles de base sont pourtant les mêmes.

Considération prothétique :
o Point d’émergence implantaire.
o Profil d’émergence.
o Type de rétention de la prothèse.
o Rapport couronne clinique/implant.
o Occlusion.
o Espace prothétique vertical disponible.

Édentement total :
o Le choix des options prothétiques se fait en fonction de la résorption osseuse.

o Ne pas planifier  programmer l’échec.


o Les clés de succès à l'implantologie reposent sur un diagnostic précis couplé à la planification implantaire
rigoureuse basée sur un projet prothétique s'imposant comme le véritable fil directeur de l'ensemble de
la thérapeutique.
o Comme résultat de notre planification implantaire, l'implant trouve sa bonne position dans l’arcade.
o La chirurgie implantaire est considérée en ce moment, que comme un simple geste afin d’introduire
l'implant dans l'os. C'est la planification qui fait préciser la position idéale de l'implant et le fait intégrer
dans le plan d’occlusion du patient avec un grand pourcentage de succès et un faible pourcentage
d’échec.

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