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TECHNIQUES LOGISTIQUES A

L’INTERNATIONAL
Les emballages
a) - Définition
 Un emballage est l’ensemble des éléments vendus avec le produit pour
assurer sa présentation, conservation ou transport.
 Support qui permet de contenir le produit et de le protéger au cours des
opérations de manutention .Depuis l’usine jusqu’au client final.
b) – Les types d’emballage :
L emballage est divisé en 3 types :
- L’emballage primaire (de vente) : appelé packaging ou
conditionnement, emballage en contact direct avec le produit et qui lui
donne un aspect attractif.
- L’emballage secondaire (de groupage) : permet de rassembler des
produits en une seule unité pour lui donner un aspect visuel et faciliter sa
manutention.
- L’emballage tertiaire (de transport) : son objectif est de sauvegarder la
marchandise durant tout le trajet de transport.
c) – Les matières de fabrication d’un emballage (nature)
- Métal : (acier) : conteneur, caisses, fûts (barils)…
- Bois : caisses, palettes…
- Plastique : caisses, sacs, filmage (film industriel), bidons, bouteilles
- Verre : bouteilles
- Papier : sachets, sacs, caisses cartonnées…

d) – Les formes d’un emballage :


 Caisses
 Bouteilles
 Bidons
 Palettes
 Fûts = barils
 Sachets
 Filmage
 Sacs

e) – Les conséquences d’un emballage défectueux :


 Détérioration de la marchandise transportée
 Risque de perte/vol
 Perte de la valeur initiale de la marchandise : risque de déformation
 Subir aux changements extérieurs : humidité, vapeur, chaleur…
f) – Les précautions à prendre pour choisir un emballage :
Il faut prendre en considération :
- La nature de la marchandise : périssable, non périssable…
- Le trajet à parcourir
- Les opérations totales de manutentions et intermédiaires de transport
- Le coût de l’emballage /Les modes de transport utilisés (maritime, aérien,
routier…)

g)- La Palettisation :
Les palettes sont les supports les plus couramment utilisés pour la manutention
de produits et le stockage sur rayonnages. Les plus répandues sont les palettes
en bois, bien que dernièrement les palettes en plastique sont aussi très
appréciées.
La palettisation consiste à disposer les marchandises sur une palette. Cette
opération permet par la suite d’accélérer les opérations de manutention,
d’entreposage et d’expédition.

Les palettes à deux entrées, qui autorisent le passage des fourches de


manutention uniquement sur deux côtés opposés de la palette
Les palettes à quatre entrées, qui autorisent le passage des fourches de
manutention sur les quatre côtés de la palette

Palette chargée

 Le marquage : permet de donner un certain nombre d'indications sur les


marchandises transportées. Soit leur conditions de transport (à ne pas
renverser, etc.), le nombre de produits, leur provenance, leur destination.
 L’étiquetage : Il permet d'identifier de façon unique une unité d'expédition,
indépendamment de son contenu, à des fins de suivi individuel dans les
opérations d'expédition, de distribution et de réception.
 Exemple de pictogrammes :
EXERCICE 1 :
Vous souhaitez importer 180 cartons identiques de chaussettes, de dimension
50x40x40 cm et de poids brut 12 Kg. Les cartons sont chargés sur des palettes
de 100x120 cm. La hauteur maximum est de 121 cm. Masse chargeable 400 Kg.
Poids brut= poids net + emballage (tare)
TAF:
Calculer le nombre de cartons à charger sur chaque palette ainsi que le nombre
de palettes.
Correction EXERCICE 1 :
Sur une palette de 100x120 cm, on peut disposer 6 cartons couchés par couche :
en effet
Cartons en longueur : 1/0,50 =2
Cartons en largeur : 1,20/0,4= 3
Cartons en hauteur : 1,21/0,40=3.
Chaque palette contient donc 18 cartons (2*3*3).
Le nombre de palettes pour charger tous les cartons est de 180/18=10 palettes.

EXERCICE 2 :
Vous voulez expédier à destination de votre filiale de distribution en Amérique
du nord des bouteilles des eaux minérales emballées dans des caisses en bois,
par conteneur complet 20 pieds .du fait de la nature de la marchandise, les
caisses ne peuvent être couchées .par contre, l’emballage permet le gerbage des
caisses.
Travail a faire 1 :
Déterminez le nombre maximal de caisses qui peuvent être chargées dans le
conteneur.
Travail a faire 2 :
Ce nombre de caisses est •-il compatible avec les capacités du conteneur ?
Caisse :
Dimensions : 0.7 *0.5*0.4m
Poids net : 50 kg
Tare : 4kg
CONTENEUR 20’ Dimensions : 5.9 *2.34*2.4m Charge utile : 28 240 kg
Volume utile : 33,1 m ³

Correction EXERCICE 2:
1)- On ne peut coucher les caisses, donc on peut placer les caisses dans le
conteneur selon les solutions suivantes :

On met toutes les caisses dans le même sens, longueur de la caisse sur longueur
du conteneur, largeur sur largeur, hauteur sur hauteur:

5,9/0.7=8.43 =8 caisses en longueur

2,34/0.5=4.68 =4 caisses en largeur


2,4/0.4=6 =6 caisses en hauteur

8*4*6=192 caisses

deuxième solution : on les place en accolant la longueur de la caisse contre la


largeur du conteneur, sa largeur contre la longueur du conteneur.

5,9/0.5=11.8 =11 caisses en longueur

2,34/0.7=3.34 =3caisses en largeur

2,4/0.4=6 =6 caisses en hauteur

11*3*6=198 caisses

2)- Poids brut d’une caisse =54kg


Poids total =54*192=10368kg <charge utile
Volume d’une caisse =0.7*0.5*0.4= 0.14 m ³
Volume total =0.14*192= 26,88m ³ <volume utile
Oui il y a compatibilité
LES MODES DE TRANSPORT INTERNATIONAL

I)- LE TRANSPORT INTERNATIONAL MARITIME :

Le secteur maritime couvre l'essentiel du transport des matières premières


(pétrole et produits pétroliers, charbon, minerai de fer, céréales, bauxite,
alumine, phosphates, etc. À côté de ce transport en vrac, on trouve également le
transport de produits préalablement conditionnés par conteneur, caisses, palettes,
fûts. Ce que l'on a coutume d'appeler marchandise diverse ou conventionnelle.

1)- Les Conventions internationales :


- La convention de Hambourg : cette convention a été signée afin de mettre
en place les conditions principales de transport par mer. C’est une convention
des Nations Unies pour l’unification des règles de transport par mer.
- La convention de La Haye : c’est un protocole (ensemble d’articles)/
conditions pour organiser et définir les obligations des chargeurs, transporteurs
et transitaires.
- La convention de Bruxelles : cette convention est un accord entre plusieurs
Etats pour le transport maritime qui a été signé en 1924 afin d’organiser le
transport et définir le contrat de prestations de service.
2)- Les intermédiaires du transport maritime :
L’armateur : est celui qui possède, exploite ou affrète un navire, en gros c’est
la compagnie maritime.
Le consignataire de navires et l’agent maritime : Son rôle principal est
d’aider à la préparation de l’arrivée d’un navire de par sa connaissance du port
dans lequel il se trouve ainsi que les intervenants sur place.
Son rôle est primordial, il va agir aussi bien avant l’arrivée d’un navire qu’après
son arrivée et fera office d’intermédiaire entre le capitaine et le port.

Le commissionnaire de transports / Le transitaire : Le transitaire va vous


proposer une solution clé en main, il vous listera l’ensemble des prestations
choisies en fonction de l’incoterm sélectionné au préalable par vos soins avec
votre client, il vous proposera également une assurance avec votre devis.
L’avantage principal pour vous est avant tout le gain de temps et d’argent (sans
oublié les soucis en moins) qui résultera de la prestation de cet intermédiaire
commercial. Vous n’aurez qu’à préparer la documentation nécessaire et vous
organiser un RDV pour le chargement.

Le NVOCC : Non-Vessel-Operating Common Carrier désigne une société qui


s’occupe d’acheter de la capacité de transport, le plus souvent on parle de
conteneurs maritimes qu’il récupère chez des compagnies maritimes.

Le NVOCC va ensuite revendre sa capacité auprès à ses clients, qui peuvent


aussi être des commissionnaires de transport.
L’entrepreneur de manutention : L’entrepreneur de manutention est ce qu’on
appelle « l’aconier ». Son rôle est de réceptionner les marchandises arrivant au
port pour les mettre à bord des navires, et inversement à l’export.

Le conducteur en douane (anciennement le courtier maritime) : C’est lui qui


se charge de toutes les démarches administratives inhérentes au dédouanement
des marchandises.

Le remorqueur Le remorqueur, comme son nom l’indique est celui qui a


s’occuper du remorquage des navires. Il va assister la manœuvre du navire en le
poussant, le tractant ou le freinant.
3)- Les modes d’expédition :
On distingue plusieurs types d’expéditions selon la quantité et le volume de la
marchandise à envoyer :
- FCL (Full Container Load) : signifie que le conteneur est entièrement
chargé par la marchandise.
- LCL (Less Than a Container Load) : signifie que le conteneur n’est pas
totalement chargé par la marchandise et reste en partie vide.
- FCL/LCL : le fournisseur envoie dans ce cas la commande de plusieurs
clients en même temps par « groupage » qui ont soit le même trajet soit la
même destination, à l’arrivée du centre de groupage, les marchandises
sont dégroupés et chacun des clients collecte sa partie de la commande.
- LCL/FCL : Ce mode est utilisé lorsque le client a passé plusieurs
commandes soit chez un ou plusieurs fournisseurs. Il va utiliser le
dégroupage pour récupérer toutes ses commandes.
4)- Tarification du transport maritime :
Le transport maritime est calculé de la manière suivante :
1tonne= 1m3

Le système de tarification de transport maritime est souvent soumis aux


fluctuations en fonction des éléments suivants :
- BAF (Bunker Adjustment Factor) : relatifs aux changements du prix du
carburant, le transporteur facture des frais supplémentaires ou bien
accorde des réductions.
- CAF (Currency Adjustment Factor) : changement du prix du fret en
fonction du changement du taux de change.
- Droits portuaires
- Remises et ristournes

5)- Document de transport maritime : (le connaissement maritime)


Le connaissement (en anglais Bill of Lading) est le document
d’accompagnement au transport, il s’agit du contrat de transport maritime
conclu entre le transporteur et le chargeur et d’un acte de propriété de la
marchandise. En le délivrant le capitaine d’un navire (ou son représentant),
reconnaît avoir réceptionné les marchandises dans des conditions normales de
transport. Il s’engage à les transporter, et à les délivrer à destination. Le
connaissement maritime est donc impératif pour effectuer le transport, puisqu’il
correspond au billet de bateau de vos bagages.
Appelé communément B/L, il s’agit d’un modèle de document normalisé.
Les principales informations y étant contenues sont :
- le nom et adresse de l’expéditeur
- le nom et adresse du destinataire
- les points de départ et de destination
- les ports de chargement et de déchargement
- la nature, le poids et le volume de marchandise transportée
- le lieu où le document a été créé et la date à laquelle il a été établi
- la date d’embarquement
- le numéro de BL
On distingue 3 types de B/L :

Les connaissements différent selon leur objectif ( port à port/ combiné) :


 CTBL (Combined transport bill of lading) appelé également
«document de transport combiné», le document de transport
multimodal couvre au minimum deux modes de transports
différents. Le CTBL couvre des transports combinés dont la partie
principale est maritime.
 Connaissement direct (Through Bill of Lading, TBL) :
document de transport combiné émis par une compagnie maritime
couvrant le transport principal et le post-acheminement.
 connaissement FIATA (FBL) : document de transport
combiné émis par un transitaire ou par un transporteur au nom du
transitaire couvrant l’intégralité du transport.
-
Caractéristiques du connaissement :

a)- Emission du connaissement :

b)- Preuve de réception :


- Connaissement embarqué : il atteste le chargement et l’embarquement de la
marchandise à la date convenue pour expédition définitive.
- Reçu pour embarquement : (received for shipment) il atteste la prise en charge
de la marchandise et non son envoi définitif.
c)- Preuve de l’état des marchandises :
- Net des réserves (Clean) : il certifie la prise en charge de la marchandise en
bon état apparent après vérification.
- Surchargés (Dirty/ unclean) : la compagnie maritime désigne une avarie,
incompatibilité avec la quantité mentionnée…pour se dégager de toute
responsabilité.

6)- Le contrat d'affrètement : Charte-partie

Il existe 3 types d’affrètements :

- L’affrètement coque nue :


Le fréteur s’engage à mettre à la disposition de l’affréteur un navire pour un
temps défini sans armement ni équipage ou avec un équipage incomplet.
L’affréteur a la gestion nautique et commerciale du navire.

- L’affrètement au voyage :

Le fréteur s’engage à mettre à la disposition d’un affréteur un navire déterminé


pour un voyage. Le fréteur conserve la gestion nautique et commerciale du
navire.

- L’affrètement à temps :

Le fréteur s’engage à mettre à la disposition de l’affréteur un navire pour un


temps (plusieurs mois, voire plusieurs années). Le fréteur conserve la gestion
nautique du navire et l’affréteur assure la gestion commerciale.
Glossaire de transport maritime :

- Conteneur : Caisses de dimensions standardisées conçues pour contenir


des marchandises, en vrac ou légèrement emballées, en unité de charge en
vue de faciliter les opérations de transbordement d'un mode transport à
l'autre sans dissociation de l'unité de charge.
- Conteneurisation : Transport par conteneurs qui peuvent être transférés
sur des plates-formes de camions, de wagons, de navires spécialisés, voire
dans les soutes (coffre) des avions, cela sans déchargement du contenu.
- Groupage/Dégroupage :
Groupage : regroupement de marchandises en une seule unité de charge
pour une même destination finale ou intermédiaire.
Dégroupage : action de déconsolider des lots de colis.
- Empotage/Dépotage :
Dépotage : Déchargement de marchandises de l'intérieur d'un conteneur
ou d'une citerne. Action de vider un conteneur.
Empotage : chargement de marchandises à l'intérieur d'un conteneur ou
d'une citerne. Remplissage d’un conteneur.
- GERBAGE : Empilage de conteneurs ou de colis les uns sur les autres.
- Palettes : c’est le rassemblement d’un ensemble de produits emballés
dans une seule unité.
- Palettisation : Action de charger des marchandises sur une palette.
Généralement, terme employé pour définir l'emploi de palettes lors de
manutentions.
- Unité de charge : Constitue un regroupement de colis isolés de façon à
pouvoir procéder à une seule opération de manutention. Le conteneur, la
caisse mobile et la palette sont des unités de charge.
- Marquage : Représenté par un sigle, une référence, une couleur, il permet
d'identifier le fabricant de l'emballage, le propriétaire et de préciser le type
de palette.
- RUPTURE DE CHARGE : c’est le nombre de fois où on charge ou
décharge une marchandise d’un conteneur ou d’un moyen de transport
(nombre de manutentions)
- AD VALOREM : Marchandise dont le taux de fret est calculé en fonction
de la valeur de la marchandise.
- AFFRETEMENT : Opération de location par laquelle un fréteur (loueur)
loue à un affréteur (locataire) un navire ou une partie d’un navire,
généralement pour le transport de marchandises.
- Amarrage : Action de tenir à son poste à quai un navire à l’aide des
amarres, aussières ou chaînes.
- ARMATEUR : Propriétaire d’un navire qui l’arme (équiper) pour son
exploitation propre ou pour l’affréter.
- ARMEMENT : Ensemble du personnel et du matériel nécessaires pour
qu’un navire puisse naviguer en conformité avec les règles
internationales.
- ARRIMAGE : Opération consistant à placer les marchandises en
fonction, de leur poids et de leur destination, sur un navire.
- AVARIES : Dommages causés à un bien tels que les marchandises
transportées, le navire, les installations portuaires etc....
- AVITAILLEMENT : Opération consistant à approvisionner le navire dans
un port en combustible, vivres et matériel nécessaires à la bonne
exécution du voyage.
- BORD : Condition de transport en ligne régulière fixant la répartition des
coûts de chargement ou de déchargement de la marchandise depuis quai à
bord ou vice versa. La condition bord veut dire que le chargeur ou le
destinataire paye l’intégralité des frais du chargement ou du
déchargement.
BORD/BORD Condition de ligne stipulant que la marchandise est
bord au départ et bord à l’arrivée. Les manutentions de chargement et de
déchargement ne sont pas à la charge du navire transporteur.
BORD/SOUS PALAN Condition de ligne stipulant que la
marchandise est bord au départ et sous palan à l’arrivée. La manutention
au port de chargement est à la charge du navire, la manutention de
déchargement est prise en charge par le navire mais ne comprend pas la
mise sur terre plein.
BORD/QUAI Condition de ligne stipulant que la marchandise est
bord au départ et quai à l’arrivée. La manutention au port de chargement
est à la charge du navire , la manutention de déchargement et l’évacuation
de sous crochet du bord à quai à la mise sur terre plein est également prise
en charge par le navire.
- CABOTAGE : Navigation entre les ports français ou européens. Le premier
est appelé cabotage national, le second cabotage international.
- CARGAISON : Mot désignant l’ensemble du chargement du navire.
- CODE ISO : Code international identifiant les différents types de
conteneurs.
- CODE IMO : Code international reprenant la classification des
marchandises et réglementant le conditionnement l’arrimage et le
transport.
- COLIS : unité de marchandises emballées pour expédition.
- CONFERENCE MARITIME : Association d’armateurs visant à l'application
de tarifs communs sur un même service. (conférenciers)
- Transport INTERMODAL / combiné/ multimodal : mode de transport effectué
par une unité de charge sur plusieurs moyens de transport ( rail, route ,
fleuve, mer ) .Le transport de bout en bout des conteneurs est du transport
intermodal.
- LAMANAGE : Opération d’amarrage des navires dans les ports, effectuée
par des lamaneurs et facturée aux armateurs en fonction de la taille du
navire.
- LISTE DE COLISAGE : Liste d’un ensemble de colis, indiquant les
différentes dimensions des colis ainsi que les différents poids. Liste des
colis contenu dans un conteneur, ou dans une caisse.

- PRE ACHEMINEMENT Transport terrestre de marchandises ou de


conteneurs, pour acheminer les marchandises ou les conteneurs vers le
port d’embarquement.
- TRANSBORDEMENT : Opération consistant à transborder la marchandise
d’un navire sur un autre pour l’acheminer vers une destination finale, le
trajet n’étant pas desservi en « direct »

II)- LE TRANSPORT INTERNATIONAL AERIEN :

1)- Les conventions internationales :


- Convention de Varsovie : signée en Pologne en 1929, elle concerne
l’unification de certaines règles de transport aérien international (définition de la
responsabilité du transporteur et la normalisation du document de transport
aérien).
- IATA : (International Air Transport Association) organisme qui a mis en
place plusieurs réglementations et conditions de transport aérien (trajets, tarifs,
restrictions…) et organise les relations entre les transporteurs aériens.
2)- les types d’avions de transport aérien :
Il existe 2 types principaux :
- Tout CARGO : réservés au transport commercial (transport de
marchandises) exemple : feeders, Regional Freighters et large range
Freighters.
- Avions Mixtes : transportent des marchandises et des passagers.

3)- Les intermédiaires du transport aérien :


Plusieurs intermédiaires interviennent dans le transport aérien international,
selon la quantité à transporter, la ligne…. :
- Agent de fret aérien (commissionnaire) : Il est chargé par le fournisseur
de réaliser toutes les opérations relatives au transport principal
(organisation, coordination et choix de la compagnie aérienne, gestion des
services, suivi et mise en ouevre pour les opérations de manutentions…).
A la demande du chargeur ou du destinataire l’agent peut s’occuper de la
passation en douane.
- Chargeur : fournisseur ou intermédiaire mandaté par le fournisseur.
- Agent Handling : personne physique ou morale chargée de réaliser les
opérations de manutention arrivée et départ.
- Compagnie maritime : C’est le transporteur principal qui va acheminer
la marchandise à la destination finale.
4)- Lettre de transport aérien (LTA) :
C’est un document de transport qui constitue une preuve pour le transporteur, la
compagnie elle-même et le chargeur.
La Lettre de Transport Aérien(LTA) contient des informations relatives à la
marchandise (quantité (cargaison), nature, emballage), fournisseur (date de
livraison, aérogare de départ, aérogare d’arrivée, raison sociale) et destinataire…

5)- La tarification du transport aérien :


Le transport aérien est soumis à l’unification des tarifs relatifs au transport des
marchandises, par contre on distingue 2 types de tarification :
- Les corates (Specific Commodity Rates) : c’est la fixation du poids avec
des prix dégressifs à l’avantage du client. Ce type de tarification permet
au client d’avoir des prix intéressants sur de grandes commandes mais
également au fournisseur d’encourager ses ventes de services.
- Tarif à l’affrètement : prix forfaitaire calculé sur la quantité des
marchandises, nature des produits, distance, livraison urgente…
- ULD (Unit Loading device) : calcul selon le nombre de conteneurs ou de
palettes à transporter.

Règle générale : 1tonne = 6M3

III)- LE TRANSPORT INTERNATIONAL ROUTIER :


1)- Convention de transport international :
La CMR (Convention du transport de marchandises en mode routier) : son but
était de mettre en place les informations relatives au document de transport
routier, précision sur les les responsabilités du transporteur et du déchargeur.
Cependant avec le développement des infrastructures et du développement du
transport routier, cette convention s’est vue dépassée.
2)- Lettre de transport routier / lettre CMR/ lettre de voiture :
Document de transport routier, elle indique les informations relatives au
fournisseur, au transporteur et au client final. C’est un titre de transport qui
indique la responsabilité de toutes les parties.
3) Tarification du transport routier :
Elle est calculée à partir de la quantité transportée, nature de la marchandise,
distance, ….

Régle générale : 1tonne = 3M3


III)- LE TRANSPORT INTERNATIONAL
FERROVIAIRE (chemins de fer)
Il est utilisé pour le transport de marchandises à volume élevé et les lots de
marchandises (grandes quantités de marchandises emballées) et également
l’acheminement vers de longues distances. Ce mode de transport représente
plusieurs avantages pour le fournisseur : Possibilité de transporter des
marchandises emballées ou en vrac, nature de la marchandise choix du
conteneur à utiliser…cependant au niveau du Maroc il existe plusieurs barrières
qui empêchent le développement de ce mode : faible infrastructure manque de
sécurité et de contrôle, réseau de transport limité.
Tarification :
Le prix du fret ferroviaire varie selon la nature de la marchandise transportée, du
trajet à parcourir et du volume total de la marchandise.
Document de transport ferroviaire :
Appelé lettre de voiture TIF (transport international ferroviaire). Ce document a
été mis à jour par la convention du transport international ferroviaire (COTIF).
Il permet de garder une traçabilité des informations et de garder une preuve.
ASSURANCE ET TRANSPORT
L’assurance transport représente une garantie pour les 2 parties et pour le
transporteur en cas de risque pouvant endommager la marchandise transportée et
des fois même le moyen de transport utilisé. Cependant, l’assurance couvre les
risques en fonction de la police contractée (type d’assurance), nature de la
marchandise et du moyen utilisé.
1)- Définition :
L’assurance appelée également contrat d’assurance est un accord écrit entre un
assuré et un assureur, le premier s’engage à payer une somme d’argent pour
protéger la marchandise contre les risques pouvant survenir et affecter cette dernière
et le deuxième s’engage à le rembourser si l’un des risques indiqués dans
l’assurance contractée se présente.
L’assuré : la personne qui demande à assurer la marchandise et paie la prime
d’assurance.
L’assureur : c’est la compagnie d’assurance qui assure la marchandise en cas
d’avarie, vol, perte…
La prime d’assurance : c’est la somme d’argent payée par l’assuré à l’assureur.
2)- Les types d’assurance :
La notion d’avarie prend un sens différent d’un mode de transport à l’autre,
notamment, pour ce qui concerne la nature même des dommages, la responsabilité
du transporteur et enfin la prise en charge des réparations.
Le droit maritime, accorde à l’avarie un sens beaucoup plus large. La notion d’avarie
maritime intègre non seulement les dommages matériels au navire et à sa cargaison,
mais aussi et surtout certaines dépenses accidentelles engagées pendant le voyage
en faveur du navire et/ou de sa cargaison. Ainsi selon les cas, les avaries maritimes
peuvent se décliner en deux classes :

o Classe 1 : les avaries simples ou particulières (vol, perte,


détérioration…)
o Classe 2 : les avaries grosses ou communes (avaries qui touchent le
matériel, moyen de transport et la marchandise)

Sur ce, les assurances suivantes sont les plus utilisées dans les différents modes de
transport :
- Assurance Tiers chargeurs : Forme de contrat d'assurance souscrit
par des compagnies maritimes ou aériennes, par des transporteurs,
des transitaires, etc., qui sert à assurer les expéditions confiées par
leurs clients lorsque ceux-ci n'ont pas souscrit une assurance
- Assurance tous risques : assurance qui couvre la majorité des
risques qui peuvent endommager la marchandise. Les avaries
communes particulières, le vol, la perte, cas de forces majeures…
- Police contre des risques particuliers : Police dans laquelle les
risques assurés sont énumérés, contrairement aux polices tous
risques. (couvre des risques précis)
- Assurance FAP (franc d’avaries particulières) : assurance couvre
des avaries communes (relatives à la marchandise et au moyen de
transport et cas de forces majeures)
- Assurance FAP sauf…. : assurance qui couvre des avaries
communes et certaines avaries particulières.
- Police au voyage : Contrat d'assurance ne couvrant qu'un voyage
déterminé pour des marchandises et des risques bien définis.
- Assurance responsabilité pour le transport aérien de
marchandises : Couverture de responsabilité légale d’un transporteur
aérien pour les pertes ou les dommages causés à une cargaison
pendant qu’elle est sous ses soins, sa garde ou son contrôle.
- Assurance guerre et mines : dans certains cas l’assuré peut
contracter cette assurance qui concerne les risques liés aux instabilités
politiques (la guerre peut causer des retards de livraison, détérioration
de la marchandise suite au vandalisme).Elle couvre également les
risques liés à l’exploitation minière (retard de livraison, délais
supplémentaire).

La majorité des assurances couvrent la marchandise pour un délai ne dépassant pas


les 60 jours.

LA DOUANE :

La douane est un système fiscal imposé par l’Etat sur les entrées et les sorties des
frontières d’un pays. Sur chaque importation et exportation le passage douanier est
obligatoire et en résulte le paiement des droits et taxes à l’ADII (Administration des
Douanes des Impôts Indirectes). Cependant, les exportateurs marocains reçoivent
des facilités pour encourager les échanges économiques et générer l’entrée de
devise.
1)- L’ADII (Administration des Douanes des Impôts Indirectes) :
a)- Qu’est ce que l’ADII ?
Cet établissement est chargé par l’Etat de collecter les droits et taxes dues sur les
importations. Sous la tutelle du ministère de l’Economie et des Finances, les recettes
douanières sont collectées par l’ADII, et sont ensuite remises à l’Etat pour leur
intégration dans la trésorerie.
b)- Rôles et objectifs l’ADII ?
L’ADII joue un rôle primordial dans le contrôle et la surveillance des frontières du
territoire et dans l’organisation des échanges :
- Réglementation et gestion des flux économiques en provenance de
l’extérieur du pays ou à destination de pays étrangers.
- Protéger les frontières contre le passage illégal de marchandises ou de
personnes.
- Protection du citoyen contre les produits de mauvaise qualité ou des
produits non autorisés.
- Blocage du passage aux marchandises et personnes n’ayant pas été
autorisées par les services douaniers.(stupéfiants, contre bande,
immigrants clandestins…)
- Apporter conseil et gestion aux exportateurs marocains/ assistance aux
démarches administratives.
- Diminuer les barrières douanières pour encourages les échanges.

Par contre sa principale fonction est la collecte de ressources douanières qui


représentent plus de 86 milliards de Dh (2016) du budget de l’Etat.
c)- Les documents à préparer pour la Douane :

Type de Définition
document
Attestation
Document qui accompagne les exportations de marchandises vers un
d’exportation
/importation pays tiers, ne faisant pas partie du territoire douanier communautaire.

Attestation de prise Document délivré par la douane à un déclarant. Il témoigne que la


en charge marchandise mise à disposition par l’importateur est placée sous le
contrôle de la douane pour diverses formalités (du dépôt de la
déclaration à la délivrance du bon à enlever).
Attestation de Document qui témoigne, au vu de certains critères réglementaires, que la
vérification des marchandise déclarée est assujettie à la procédure de vérification
importations (AVI)
préalable (ex : marchandises soumises au programme de sécurisation
des recettes douanières).

L’AVI est délivrée par un organisme de contrôle à la suite de l’inspection


des marchandises avant embarquement (vérification de la qualité, la
quantité, la valeur en douane, la classification douanière, ainsi que
l'admissibilité des importations). Son numéro doit obligatoirement être
saisi sur la déclaration en douane au moment du dédouanement. L’AVI
revêt un caractère indicatif et ne lie pas l’appréciation des services de
douanes.
Attestation Document délivré par un organisme de contrôle des marchandises à un
d'exonération des déclarant. Il confirme que la marchandise importée ou exportée est
droits et taxes
exempte du paiement des droits et taxes de douanes. Ex : certaines
marchandises provenant d’un pays de la même communauté douanière.
Autorisation de Document écrit, délivré délivrée par le Ministre chargé de la santé
mise sur marché publique, pour la commercialisation d'une spécialité pharmaceutique,
après évaluation de la qualité, de la sécurité et de son l'efficacité. Il est
exigé lors de la déclaration en douane.
Avis de Note qui informe le destinataire que le rapport d’inspection a été établi et
disponibilité est disponible pour retrait.
Avis de passage (Douanes). Document que le transporteur remet au bureau de passage
lors du franchissement de chaque frontière dans le cadre d'une opération
de transport effectuée sous le régime du transit communautaire. Ce
document sert à matérialiser ce franchissement et éventuellement à
établir des présomptions sur la localisation des infractions ou des
irrégularités commises dans le cadre de l'application de ce régime.
Bon à délivrer Acte par lequel l'administration des douanes autorise la livraison des
(BAD) marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, l’entrepôt).

Bon à enlever Le BAE (Bon A Enlever à l’import / Bon A Embarquer à l’export). est un
(BAE) acte par lequel l'administration des douanes autorise l'enlèvement des
marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées.
Bon à transiter Acte par lequel l'administration des douanes autorise le transit des
(BAT) marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, le transit).

Bordereau Liasse de papier ou relevé d’historiques qui contient les indications du


d’instruction
donneur d’ordre et sur la base desquelles sera établi un autre document.

Ex. sur la base d'un bordereau d'instruction reçu de l'exportateur, le


commissionnaire agrée en douane saisit les éléments du dossier
d'exportation.
Bordereau de Ce document doit accompagner le bon de livraison et recense la totalité
colisage des produits contenus sur un support. A ne pas confondre avec « Liste
de colisage »
Bulletin de pesée Relevé ou note faisant le bilan du poids de la marchandise par espèce,
ou par essence.

Certificat Document qui certifie que l’empotage a été exécuté de manière


d’empotage appropriée, dans le respect des lois et normes de sécurité (séparation
des produits incompatibles, arrimage et équilibrage du chargement dans
l’unité de transport). Une certification d’empotage délivré par un
organisme compétent est demandée pour toute expédition de
marchandises dangereuses en conteneur.
Certificat Document qui certifie que l’inspection a été faite dans le respect des lois
d’inspection et normes, et enfin atteste qu’aucune anomalie n’a été décelée.

Certificat d’origine Document attestant de l’origine d’une marchandise et établi par une
autorité habilitée dans le pays d’origine. Document ayant une valeur
indicative ne liant en rien le service de douane d’importation.

Si la fabrication du produit est issue de plusieurs pays, il sera mentionné


dans le certificat d'origine, le pays où a eu lieu la dernière
transformation.

Certificat Document remis à chaque participant à un régime d'assurance collective


d'assurance et qui résume les garanties et les principales dispositions du contrat de
base.

Certificat de jauge (Transport maritime). Carte d'identité du bateau, délivré par l'autorité
compétente, sur base du jaugeage et du mesurage exécutés par un
jaugeur officiel. Il mentionne les caractéristiques du bateau (nom,
dimensions, propriétaire, etc.)., ainsi que l'enfoncement par cm et la
charge correspondante.
Certificat de (Transport routier). Attestation de paiement du péage justifiant des trajets
passage effectués par un camion sur autoroute et permettant aux entreprises de
transport de bénéficier d'un régime plus favorable de la taxe à l'essieu.
Certificat de qualité (Certificat de conformité aux normes de qualité). Document qui atteste de
la conformité aux normes en vigueur sur le marché communautaire
(Qualité des fruits et légumes importés, normes de construction des
véhicules automobiles).
Certificat Document délivré par les services de la protection des végétaux à la
phytosanitaire première introduction sur le territoire communautaire. Il atteste, après
contrôle, que les végétaux ou produits végétaux sont dépourvus de
parasites ou de substances toxiques.

Certificat sanitaire Document délivré par les services vétérinaires d'un poste d'inspection
vétérinaire frontalier (PIF). d'entrée sur le territoire communautaire. Il atteste, après
contrôle, que les viandes ou produits dérivés sont exemptes de toute
infection.

Charte partie Document émis en cas d’affrètement de navire. Il fixe les conditions
contractuelles de l’accord selon des formes libres et à la discrétion des
parties.
Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises exportée, faite sur
d’exportation (DE). des imprimés types « D.E » conformes aux modèles officiels conservés à
la Direction des Douanes. Dans la déclaration d’exportation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique
les éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et
pour les besoins du contrôle douanier.
Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises importée, faite sur
d’importation (DI). des imprimés types « D.I » conformes aux modèles officiels conservés à
la Direction des Douanes. Dans la déclaration d’importation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique
les éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et
pour les besoins du contrôle douanier.
Déclaration de
(Transit Douanier). Titre de transport multimodal émis par l’entrepreneur
transport
multimodal de transport.

Déclaration en (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises faite sur des


détail imprimés conformes aux modèles officiels conservés à la Direction des
Douanes. Dans une déclaration en détail, le déclarant indique le régime
douanier à assigner aux marchandises.
Déclaration (Douanes). ou déclaration incomplète. c’est la déclaration où le déclarant
provisoire qui n'a pas les éléments nécessaires pour établir sa déclaration détaillée,
effectue l’examen de ces marchandises avant la déclaration s’y afférant.
une déclaration provisoire ne peut, en aucun cas, dispenser de
l'obligation de la déclaration en détail
Déclaration (Douanes). Document déposé au bureau de douane, après l'introduction
sommaire (DS). des marchandises dans le territoire douanier communautaire. Ce
document peut être un document de transport ou un document
commercial. Cette opération permet la prise en charge des marchandises
en attendant l'affectation d'une destination douanière.
Document (Douanes). Formulaire utilisé pour rédiger les déclarations en douane en
administratif procédure normale ou les déclarations sommaires en procédures
unique (DAU). simplifiées. Document présenté sous la forme d’une liasse à 8 feuillets
(un 9ème feuillet est utilisé à l’exportation pour les produits soumis à la
Politique Agricole Commune).
Facture définitive Document comptable délivré à un client par son fournisseur lorsque sa
prestation est terminée. C’est la base de cette facture que le paiement
est clôturé. La facture finale comprend :

o Les coordonnées du vendeur et de l'acheteur, avec si possible les


représentants ou contact de chaque société.
o Une description détaillée des marchandises ou des services avec
différents détails selon la demande du client, ainsi que les
quantités, prix unitaire, prix total par ligne, et montant total.
o L'incoterm et ville concernée, le mode de transport et le délai
même approximatif.
o Une date, une signature et un tampon de la société émettrice.

On peut ajouter d'autres éléments selon la demande de l'acheteur, par


exemple le montant en lettres.
Feuille de route (Douanes). Document établi par les services des douanes de destination
et qui retrace l’itinéraire à suivre par les véhicules transportant des
marchandises en transit sur un autre territoire.
Lettre de crédit (Banque). Document émis par la banque de l’acheteur ou importateur
afin d’assurer le paiement des biens et services importées. La banque
émettrice met à la disposition du bénéficiaire la somme convenue entre
les parties, conformément aux termes et conditions de la lettre de crédit.

Lettre de garantie La garantie bancaire est un engagement irrévocable de la banque à


bancaire fournir à votre client une prestation monétaire au cas où vous ne pourriez
faire face à vos obligations financières ou contractuelles.

Lettre de transport (Transport aérien). Contrat de transport de marchandises, preuve de la


aérien (LTA). prise en charge de la marchandise et le justificatif des prix. La LTA
certifie l'expédition effective une fois que la compagnie y a porté la date
et le numéro de vol.
Connaissement Le connaissement maritime est un document utilisé en matière de
Maritime transport maritime. Elle est délivrée par le chargeur à chaque propriétaire
de marchandise lors d’un envoi, il permet de vérifier la marchandise,
contrôler. Titre de propriété.
Lettre de voiture (Transport routier). Matérialisation d’un contrat de transport de
CMR marchandises entre un chargeur et le transporteur international. Elle doit
être établie dans la forme prévue par la « Convention relative au contrat
de transport international de Marchandises par Route » (CMR).
Lettre de voiture (Transport ferroviaire). La Lettre de voiture COTIF est un document est
COTIF établi par l'expéditeur et la compagnie de chemin de fer
Licence Document officiel délivré par le Ministère compétent et qui confère à un
d’importation / opérateur économique le droit d’exercer une activité d’import / export. Il
exportation
est exigé pour les importations ou exportations de marchandises non
soumises au contrôle du commerce extérieur.
Liste de colisage C’est un document de contrôle des marchandises qui fait ressortir les
caractéristiques des divers colis constituant une expédition (nombre,
poids, marque). Le total devant correspondre avec les indications des
autres documents.

La liste de colisage ou note de colisage ou liste de


conditionnement est généralement établie par le vendeur et détaille la
marchandise colis par colis. A ne pas confondre avec « Bordereau de
colisage »

d)- les régimes douaniers au Maroc :


Les régimes économiques en douane permettent le stockage, la transformation,
l'utilisation ou la circulation des marchandises en suspension des droits de douane.
Les régimes économiques en douane, dont la gestion relève de l'Administration des
Douanes et Impôts Indirects, se définissent comme suit :
Régimes simples : exportation simple (sorties de marchandise) et importation simple
(entrées de marchandise).
Il existe 7 régimes économiques validés par l’ADII :

 Les entrepôts de douane ou entrepôts de stockage : c’est le régime qui


permet de placer des marchandises pour une durée déterminée dans des
établissements assujettis au contrôle de la douane.

 L’admission temporaire : il est le régime le plus utilisé car il permet l’introduction


sur le territoire assujetti en suspension des droits et taxes, des marchandises
destinées à recevoir une transformation, une ouvraison ou un complément de main
d’œuvre. Les marchandises en question devront être exportées par la suite ou
constituées en entrepôt.

La durée du séjour des marchandises est de 6 mois prorogeable 3 fois pour atteindre
un délai maximum de 2 ans à partir de la date d’enregistrement de la déclaration.
 L’importation temporaire : c’est le 2ème à être le plus utilisé. Deux points le
différencie de l’admission temporaire ;

 Les produits importés doivent être exportés en l’état, à l’identique

 Seuls les non résidents peuvent en bénéficier

La durée de séjour varie entre 6 mois et 2 ans

 Le trafic de perfectionnement à l’exportation : ce régime permet l’exportation


provisoire en suspension des droits et taxes de marchandises marocaines pour
recevoir une transformation, une ouvraison ou un complément de main d’œuvre. Il
est l’opération parallèle de l’admission temporaire.

 L’exportation temporaire : cela permet de faire sortir certains produits en


suspension des droits et taxes pour l’usage personnel des personnes ayant leur
résidence habituelle au Maroc. C’est l’opération parallèle à l’exportation temporaire.

 Le transit : il permet le passage de marchandises en suspension des droits et


taxes d’un entrepôt à un autre.

 Le drawback : c’est un régime qui permet à tout exportateur sorti avec des
marchandises tout en pensant toutes les vendre et qui a omis de se déclarer sous le
régime de l’exportation temporaire, de se faire rembourser les droits de douane
payés au retour des marchandises invendues.

Procédures pour bénéficier des régimes économiques en douane


Le cautionnement :
Le cautionnement a pour but de garantir à l'administration des douanes, que
l'opérateur respectera les engagements pris à son égard, concernant les
marchandises admises au titre des régimes économiques en douane.
Cette procédure comporte, outre la déclaration détaillée des marchandises,
l'engagement solidaire de l'importateur et l’intervention d'une caution (banque) , en
vue de se conformer aux dispositions spécifiques propres à chaque régime
suspensif.
Le cautionnement comprend deux parties distinctes: ƒ la « déclaration en douane»
(Déclaration Unique de Marchandises) et la partie «engagement», signé par
l'importateur.
2)- LES PROCEDURES DE DEDOUANEMENT :

- La conduite en douane : C’est la présentation des marchandises au


bureau de douane et remise de la déclaration sommaire.
- La mise en douane : vérification des marchandises et accomplissement
de toutes les formalités douanières.
- La Prise en charge : l’opération d’enregistrement par la douane après
remise de la déclaration en détail.

Déclaration sommaire : Document à remplir et à remettre aux services


douaniers avant présentation de la marchandise à dédouaner.
Contient des informations générales sur la marchandise : nombre de colis, type
de marchandise, nom de l’importateur et de l’exportateur, type de transport…

Déclaration en détail : Document par lequel le transitaire ou l’importateur


affecte un régime douanier.
Contient des informations détaillées sur la nature de la marchandise, l’emballage
utilisé, le pays de départ et d’arrivée, le montant à payer, le nombre de colis,
transporteur, exportateur, importateur….

DUM (Déclaration Unique de Marchandise) : Formulaire de la déclaration en


détail sur lequel on inscrit toutes les informations relatives à la marchandise
importée.

2)- LES CIRCUITS DE DEDOUANEMENT :


A L’IMPORTATION :

- Dépôt de la déclaration
- Enregistrement de la déclaration
- (VP)Vérification physique de la marchandise
- Liquidation des droits et taxes
- Ordonnancement
- Paiement des droits et taxes
- Autorisation d’Enlèvement (BAE : Bon A Enlever)
- Enlèvement de la marchandise
A L’EXPORTATION :

- Dépôt de la déclaration
- Enregistrement de la déclaration
- Contrôle documentaire
- Visite de la marchandise
- Autorisation d’embarquement
- Embarquement des marchandises
3)- LES IMPORTATIONS PROHIBEES :

Sont interdits d’entrer au territoire toute marchandise


Armes et munitions autres que de guerre
Explosifs et substances pouvant servir à leur fabrication
Sources radioactives
Objets d’arts et pièces historiques
Ecrits, journaux, livres, et vidéos qui vont à l’encontre de l’ordre public et des
bonnes mœurs

4)- LES INFRACTIONS DOUANIERES :


En douane, l’infraction est un acte contraire aux lois et règlements douaniers.
Par lois et règlements, on entend l’ensemble des prescriptions législatives et
réglementaires concernant l'importation et l'exportation des marchandises que
l’Administration des douanes est expressément chargée d’appliquer.

En matière d’infractions douanières, le code des douanes prévoit deux sortes de


sanctions : des peines et des mesures de sûreté (réelles et personnelles).

Les peines et les mesures de sûreté réelles sont :

- l’emprisonnement ;
- la confiscation des marchandises de fraude, des marchandises servant à
masquer la fraude et des moyens de transports ;
- l’amende fiscale.

Les mesures de sûreté personnelles, pouvant être prises par décision


administrative ou judicaire, selon le cas, sont les suivantes :

- l’interdiction d’accès aux bureaux, magasins et terre-pleins soumis à la


surveillance de la douane
- le retrait de l’agrément de transitaire en douane ou de l’autorisation de
dédouaner
- l’exclusion du bénéfice des régimes économiques en douane
- l’interdiction d’accès aux systèmes informatiques de l’administration
- le retrait de l’autorisation d’exploitation d’un magasin et aire de
dédouanement.

Classifications des infractions par degré de gravité :

Il existe six classes de délits douaniers.

1) Délits de première classe :


Il s’agit d’infractions n’ayant aucune incidence sur l’application des droits et taxes
ni sur les prohibitions et restrictions de la réglementation des changes et du commerce
extérieur (exemple : erreur sur le numéro de nomenclature).
Les délits de 1ère classe sont punis d’une amende de 500 à 5000 Dh. Il s’agit là de
sanctions administratives.

2) Délits de deuxième classe :


Il s’agit de toutes fausses déclarations ou manipulations ayant pour effet de tirer un
avantage quelconque attaché à l’exportation.

3) Délits de troisième classe :


Il s’agit d’infractions résultant soit :
- D’une manipulation en entrepôt non autorisée
- Soit du défaut de réexportation, dans les délais, de marchandises ou produits
placés sous les régimes de l’admission temporaire ou de l’importation temporaire.
Les sanctions prévues à cet effet résident dans le paiement d’une amende égale au
double du montant des droits et taxes compromis ou éludés.

4) Délits de quatrième classe :


Il s’agit d’infractions se rapportant aux formalités devant être accomplies par le
capitaine du navire au niveau du manifeste commercial et les indications qui doivent y
être énoncées.
Les sanctions prévues portent sur la confiscation des marchandises avec paiement
d’une amende variant de 1.000 Dh à 10.000 Dh.

5) Délits de cinquième classe :


Il s’agit d’infractions résultant soit de toute fausse déclaration ayant pour objet de
détourner le paiement des droits et taxes soit de manœuvres frauduleuses concernant
les régimes économiques en douane lorsque les marchandises concernées sont libres à
l’importation.
Ces délits sont punis de la confiscation des objets de fraude et des moyens de
transport ainsi que d’une amende égale à trois fois le montant des droits et taxes
compromis ou éludés.

6) Délits de sixième classe :


Il s’agit d’infractions très graves qui sont sévèrement sanctionnées. Parmi ces délits
on peut citer la contrebande, importation ou l’exportation de marchandises sans
déclaration en détail ou sous le couvert d’un titre non approprier (engagement au lieu
d’un certificat) ; et surtout les contrefaçons en matière de régime économique en
douane lorsque la marchandise est soumise à certificat d’importation.
Les obligations des parties au contrat:
Obligations du chargeur Obligations du
transporteur

Préparation de la commande Émettre le document


transport (connaissement ou
Fournir l'emballage suffisant LTA ou lettre de voiture…)
pour protéger la marchandise
dans des conditions normales Prendre en charge les
de transport marchandises

Réaliser le marquage des Charger et arrimer la


colis marchandise

Mettre à disposition les Assurer le transport en bon


marchandises, lieu, heures, état jusqu'à destination
dates prévues
TOUT MODE DE Prévenir le destinataire de
TRANSPORT Prévoir le dédouanement (en l'arrivée
fonction de l’incoterm)
Décharger et livrer la
marchandise

Obligations du transitaire

Réceptionner la marchandise
auprès des services douaniers

Gestion des opérations


administratives relatives au
dédouanement

Intermédiaire entre le
chargeur et les autres acteurs
du transport international
SYNONYMES EN LOGISTIQUE :
MOTS SYNONYMES

Prix EXW Valeur de la marchandise


Mise à bord
Embarquement Chargement à bord
Chargement à bord du navire
Mise à FOB

Débarquement Acconage
Déchargement du navire
Déchargement du fret principal
Frais portuaires
Taxes portuaires Transit portuaire

Transport terrestre Transport routier

DOCUMENTS UTILISES POUR LE DEDOUANEMENT IMPORT :

Facture commerciale

Déclaration de la valeur en douane

Documents de fret:

Le connaissement (en anglais «Bill of lading» ou «B/L»)

Le connaissement FIATA

La lettre de transport routier (CMR)

La lettre de transport aérien (LTA)

La lettre de transport ferroviaire (TIF)

Assurance du fret

Liste de colisage (document indiquant des informations relatives à la commande : quantité,


nature, nombre,…)

DUM (Déclaration unique de marchandise) + déclaration en détail

Copie du Certificat d’origine d’importation (autorisation d’importer des produits dans le


territoire marocain)

Certificat sanitaire vétérinaire original. (Certificat phytosanitaire : produits agricoles ou à base


animale)
Procuration pour transitaire

Déclaration de conformité

DOCUMENTS UTILISES POUR LE DEDOUANEMENT EXPORT :

Certificat d’éligibilité

Certificat d’inspection

Certificat d’origine

Certificat d’autorisation de la circulation des marchandises.

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