Enseignant : M.

TEMMAR
Niveau : 3AM
Projet 03:réaliser un cahier de souvenirs de la classe et un recueil de recits de vie à caractère biographique
Activité : négociation et planification du projet

Objectifs d’apprentissage :
Négocier et planifier le projet 3 avec les apprenants
Expliquer les grands axes de ce projet, les mots clés et les orienter.

Déroulement de l’activité
Annoncer le thème
Pour gagner en mémoire les moments inoubliables vécus avec vos camarades durant l’année scolaire, vous allez
réaliser un cahier de souvenirs de la classe. Vous êtes également chargés de réaliser les biographes de personnages
connus (portant le nom de votre établissement ou de la rue où vous habitez) pour les faire connaître à l’ensemble des
élèves du collège. Les meilleures productions seront exposées lors de la journée du savoir et éditées dans le journal
ou le blog de l’école.

La mise en projet
Choix du thème
Autobiographie ou biographie
d’un personnage connu, un
artiste, un écrivain…
Qui ? Quoi ? Dans quel but ?
Algérien (artiste, un écrivain, Empreinte, héritage, culturel, Rédiger des récits narratifs
savant, sportif… ) invention, héritage sportif ( un
texte narratif)

Découvrir « hommes et
femmes » ayant laissés une
empreinte sur l’histoire de notre
pays

Célébration d’un événement

national en faisant appel à des
célébrités.

Plan de travail
Type de texte Ce qu’il faut respecter
narratif  Respect du schéma narratif
 Employer lexique du portrait comparaison et métaphore
 Employer les déterminants démonstratifs et possessifs
 Temps : les temps verbaux dans les récits autobiographique

Projet à réaliser caractéristiques

Un recueil de récits narratifs  Une couverture : titre, thème, illustrations
 Introduction générale pour annoncer le thème
 Le sommaire
 Les récits
 Conclusion générale
 Membres du groupe

Le projet 03 se compose de 02 séquences :

 Séquence 01 : Séquence 02 :
Réaliser un souvenir d’enfance, une Réaliser la biographie d’un
expérience vécue personnage connu.

Organisation
 Former les groupes
 Distribuer les tâches
 Calendrier le travail (différents rendez-vous)

Enseignant : M.TEMMAR
Niveau : 3AM
Projet 03: Réaliser un cahier de souvenirs de la classe et un recueil de recits de vie à caractère
biographique
Séquence 01: Rédiger un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité : Compréhension de l’oral
Titre :Texte extrait de : Le fils du pauvre d’après Mouloud Feraoun.
Support : audio ou texte transcrit
Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de
Ecouter et comprendre un récit narratif
Identifier les paramètres de la situation de communication.
Analyser un récit narratif
Déroulement de l’activité
Phase Tâche de l’enseignant
Pré-écoute Cite les noms des écrivains algériens que tu connais ?
Ecoute n 01 1-Qui parle dans le texte ?
2-De qui parle MouloudFeraoun?
Ecoute n 02 1A quelle personne est écrit ce récit ? A qui renvoie le
pronom utilisé ?
2-A quel âge Feraoun est-il rentré à l’école ?
3-Quels métiers a-t-il exercés plus tard ?
4-Dans quel ouvrage raconte-t-il son enfance ?
Ecoute 03 Quel est le souvenir évoqué par Feraoun dans ce
texte?
2- Où se trouvait-il lorsque son père arriva de la
djemaâ ?
3- Que faisait sa maman pendant ce temps-là ?
4- Qu’est ce qui a coupé l’appétit au petit
Feraoun ?
5-Que demande le père à la maman ? Pour quelle raison
6- Que regrette-t-il ?
7- Qui en a profité ?
8 Est-ce que le narrateur garde des souvenirs précis de
sa première journée de classe ?
9- De qui se souvient-il ?
La situation de départ :
Pour garder en mémoire les moments
inoubliables vécus avec vos camarades
durant cette année scolaire, vous vous
décidé d’immortaliser ces moments en
réalisant un cahier de souvenirs de la
classe.
Tâche de l’apprenant
Mohamed Dib- Mouloud Feraoun – Kateb
Yacine - Moufdi Zakaria - Tahar Djaout-
AssiaDjebar-Frantz Fanon- Malek Haddad -
Rabah Zenati
1- C’est Mouloud Feraoun qui parle dans le
texte
2-Il parle de lui-même de sa vie.
1- ce récit est écrit à la 1ère personne du singulier
« je ». Le pronom utilisé renvoie à Mouloud
Feraoun, l’auteur-narrateur.
2- Feraoun est rentré à l’école à l’âge de sept
ans.
3- Plus tard, il a exercé le métier d’instituteur et
celui de directeur.
4- Il raconte son enfance dans le roman intitulé :
« Le fils du pauvre ».
1- Le souvenir évoqué par Feraoun dans le
second récit est son entrée à l’école.
2- Lorsque son père arriva de la djemaâ, il se
trouvait dans la cour de la maison.
3- Sa maman lui préparait son déjeuner du
matin.
4- La nouvelle de son entrée à l’école a coupé
l’appétit au petit Feraoun.
5- Le père demande à la maman de laver l’enfant
entièrement pour qu’il l’emmène à l’école
6- Il regrette son petit déjeuner.
7- C’est sa petite sœur qui en a profité.
8- Non, il ne garde pas de souvenirs précis de sa
première journée de classe.
9- Il se souvient de ses deux enseignants.
La synthèse
 Raconte à la place de Mouloud Feraoun ce souvenir d’enfance. Comme lui, commence
ainsi : « Je me souviens comme si cela datait d’hier de ………………….......... »

.Complète par : Je – autobiographie – souvenir – vie - enfance.

- Dans le texte : Mouloud Feraoun parle de sa propre ……. . Il raconte un ……...….

d’………………... Il utilise « …..… ». C’est une ………………………… .

- Dans le texte : Mouloud Feraoun parle de sa propre vie. Il raconte un souvenir d’enfance. Il utilise « Je
». C’est une autobiographie.

Né le 8 mars 1913 à Tizi-Hibel près de Beni Douala, en Grande kabylie, dans une famille de paysans
modestes, Mouloud Feraoun entre à l’école de Taourirt-Moussa à l’âge de sept ans puis, après avoir obtenu son
certificat d’études primaires et élémentaires, il bénéficie d’une bourse d’enseignement pour étudier à l’école
primaire supérieure (collège) deTizi-Ouzou avant d’être admis au concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure
de Bouzaréah d’où il sort instituteur en 1935. Mouloud Feraoun est considéré comme le pionnier de la littérature
algérienne d’expression française. Il fut instituteur puis directeur et est l’auteur de plusieurs romans comme « Le
fils du pauvre » dans lequel il relate son enfance et son adolescence au sein d’une famille pauvre pendant l’entre-
deux-guerres.

D‘après Djoher AMHIS-OUKSEL, D’une rive à l’autre, Casbah Editions

Texte 02 : Je me souviens, comme si cela datait d’hier, de mon entrée à l’école. Un jour, mon père arriva de la
djemaâ avec un petit air mystérieux et ému. J’étais dans notre cour, près d’un kanoun où se trouvait une
casserole de lait. Ma mère venait de rentrer à la maison. Elle allait prendre une pincée de sel et une motte de
couscous, pour préparer mon déjeuner du matin. Je dois préciser, d’ailleurs, que pareil déjeuner ne m’était
accordé qu’exceptionnellement. Il fallait, pour cela, la conjonction de plusieurs circonstances : D’abord avoir du
couscous, du lait, ensuite choisir le moment, attendre notamment l’absence de ma petite sœur car elle aurait
revendiqué sa part de l’aubaine ; ce qui aurait obligé ma mère à augmenter la dose commune ou à exciter notre
gourmandise sans la satisfaire complètement. Donc, ce matin-là, toutes les conditions étant réunies, j’étais là,
seul, face à la casserole, les yeux encore pleins de sommeil mais le ventre parfaitement éveillé. Hélas ! il était
écrit, sans doute, que j’apprendrais de bonne heure que certaines choses coupent l’appétit. En effet, lorsque
mon père parla, l’envie de manger s’envola en même temps que mon sommeil. Mon père n’avait pas son pareil
pour effrayer les gens. - Vite ! vite, dit-il à ma mère, lave-le entièrement, les mains, la figure, le cou, les pieds. - Il
y a aussi sa gandoura qui est sale, dit ma mère. Il faudrait peut être attendre demain. Je la laverai ainsi que son
burnous. Vous pensez si j’ouvris les oreilles à cette proposition ! _ Demain, toutes les places seront prises. Et
puis, il ne faut pas commencer l’école par des absences. Dépêchons-nous ! Je fus débarbouillé en hâte cinq
minutes après. Encore abasourdi, je débarquai dans la vaste cour de l’école, toute grouillante d’élèves… à cent
lieues de mon petit déjeuner. Seule dans la famille, ma petite sœur Titi fêta l’événement avec la casserole de
couscous au lait. Elle marqua cette journée d’une pierre blanche. Ma première journée de classe, ma première
semaine et même ma première année ont laissé dans ma mémoire très peu de traces. J’ai beau fouiller parmi
mes souvenirs, je ne retrouve rien de clair. Nous avions deux maîtres: l’un gros, court, joufflu avec de petits yeux
rieurs qui n’inspiraient aucune crainte ; l’autre mince, pâle, un peu taciturne avec son nez long et ses grosses
lèvres, mais aussi sympathique que le premier. Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre, Editions du Seuil

Enseignant : M.TEMMAR
Niveau : 3AM
Séquence 06: Rédiger un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
 Activité : Expression orale
Support : Manuel p 98 + 119

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de

Communiquer de façon intelligible, claire, précise et appropriée,
Produire à l’oral une autobiographie à partir d’une fiche biographique,
d’une photo, d’un test de connaissance de soi.

Déroulement de l’activité

I- Expression libre :
a- Combien de photos y a -t-il à la page 98?
 Il y a une seule photo.
b- Que représente cette photo ?
 Cette photo représente les élèves d’une classe de CP avec leur maître.
II-Expression dirigée :
1- Où et quand a-t-elle été prise ?
 Elle a été prise dans une cour d’école durant l’année scolaire 1957-1958.
2- Feraoun est-il un élève de cette classe ? Pourquoi ?
 Non, Feraoun n’est pas un élève de cette classe.
 Parce que cette photo est prise en 1958, or Feraoun est né en 1913. Il ne peut donc pas être un élève de la
classe mais plutôt l’adulte, le maître.
 Mouloud Feraoun, c’est l’enseignant.
3- Quel âge a-t-il dans cette photo ?
 Il a 45 ans.
4- Pour quelle raison cette photo a-t-elle été prise ?
 Elle a été prise pour garder un souvenir de classe.
5- Avez-vous des photos de classe ? Pourquoi les gardez-vous ?
 Oui, pour les conserver dans un album-photos afin de se remémorer ou se souvenir de cette année-là, de sa
classe, de ses camarades, de son enseignant …

II/ Synthèse orale :

 Construisons à l’oral un récit à caractère autobiographique
 Réponds à cinq questions de ce test de connaissance de soi pour mieux te faire connaître.
1 - Quel est le principal trait de ton caractère ?
2 - Qu’est-ce qui te rend le plus heureux ?
3 - Quel est ton meilleur souvenir ?
 4 - Quel est ton film préféré ? Ton jeu préféré ?
5 - Quelle est la figure historique que tu admires ?
6 - Quel est ton héros de fiction ? Ton sportif préféré ?
7 - Quel est ton musicien ou chanteur préféré ?
8 - Quelle est la chanson que tu aimes fredonner ?
9 - Quelle est ta couleur préférée ?
10 - Que possèdes-tu de plus cher ?
11 Quelles sont les fautes que tu pardonnes facilement ?
12 - Quel est ton plus grand regret ?
13 - Quel est ton plat préféré ?
14 - Quelle est ta saison préférée ?

III- Récapitulation :
Construis un court énoncé à partir des réponses aux cinq questions que tu as choisies
pour te faire connaître à tes camarades de classe.

Jeu de rôles :
A l’aide des questions suivantes, vous allez
jouer ton camarade et toi le rôle de l’inter- Exemple : Quelle est ta saison préférée ?
viewé et de l’interviewer :
Réponse: Ma saison préférée est le printemps :j’adore les
- Quel souvenir gardes-tu de ton premier jour
d’école ? fleurs et la verdure de la nature.

- Qu’est-ce que tu n’aimais pas à l’école ?

- Quel jour de semaine préfères-tu ? Pourquoi ?
- Parle-moi de ton meilleur ami (ou ta meilleure amie).
- Quel sport pratiques-tu ? Pourquoi ?
- Qu’aimerais-tu changer à l’école ?

Fiche de préparation
Enseignant : M.TEMMAR
Niveau : 3AM
Projet 03:réaliser un cahier de souvenirs de la classe et un recueil de recits de vie à caractère biographique
Séquence 01: rédiger un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité : compréhension de l’écrit
Intitulé :la fils du pauvre –Mouloud Ferraoun-
Support : texte adapté

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de

Communiquer de façon intelligible, claire, précise et appropriée, Produire à l’oral une autobiographie à partir d’une
fiche biographique, d’une photo, d’un test de connaissance de soi.

Déroulement de l’activité
Phase Tâche de l’enseignant Tâche de l’apprenant
La situation de Qui c’est mouloud ferraoun ? Expression libre
départ
Image du texte 1-Quel le titre de ce texte ? 1-Le fils du pauvre
2-Quelle en est la source ? 2-Mouloud Ferraoun, le fils du pauvre, édition du
seuil
3-Il se compose de combien de paragraphe ?
3-05 paragraphes
Les A partir du tire ; selon vous de quoi parle-t-on Expression libre
hypothèses du dans ce texte ?
sens
Lecture L’enseignant fait une lecture silencieuse en Lecture silencieuse
silencieuse même temps que les élèves lisent

 Les hypothèses seront confirmer ou

infirmer par les apprenants
Exploitation 1-Qui parle dans ce texte ? de qui ?
du texte
2-A quelle personne est écrit le récit ?A qui
renvoie le pronom utilisé ?
3-Quel est le souvenir évoqué par Ferraoun
dans ce texte ?
4-Oû se trouvait-il lorsque son père arriva de la
djamiâa ?
5Que faisait sa maman pendant ce temps-là ?
6-Qu’est-ce qui a occupé l’appétit au petit
Ferraoun ?
7-Que demande le père à la maman ? pour
quelle raison ?
8-Que regrette-t-il ?
9-Qui en a profité ?
10-Est-ce que le narrateur garde des souvenirs
précis de sa première journée de classe ?
11-De qui se souvient-il ?
1-C’est Mouloud Ferraoun qui parle dans ce texte et
il parle de lui-même
2-Le récit est écrit à la 1ère personne du singulier
« je », le pronom utilisé renvoie à Mouloud Ferraoun
3-Le souvenir évoqué par Ferraoun dans le récit est
son entrée à l’école ?
4-lorsque son père arriva de la Djamiâa il se trouvait
dans la cour de la maison
5-Elle lui préparait son déjeuner du matin
6-La nouvelle de son entrée à l’école
7-le père demande à la maman de laver l’enfant
entièrement pour qu’il l’emmène à l’école
8-Il regrette son petit-déjeuner
9-c’est sa petite sœur qui en a profité
10-Non, il ne garde pas de souvenirs de sa première
journée de classe
11-Il se souvient de ses enseignants
La synthèse
auto Bio graphie

Soi-même La vie écrire

Le récit autobiographique

Récit dans lequel l’auteur raconte sa vie. Le récit est écrit à la 1 ère personne du singulier « je »

Enseignant : M.TEMMAR

Niveau : 3AM
Séquence 06: Raconter un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité : Vocabulaire
Intitulé : Le lexique du portrait : la comparaison et la métaphore
Support : Manuel scolaire p 122-123

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de

-Identifier et employer le lexique du portrait
 Déroulement de l’activité
Phase Tâche de l’enseignant Tâche de l’apprenant
La situation de Les yeux de Meriem sont comme les yeux de Expression libre
départ la gazelle.
Que représente cette expression ?
analyse 1-Quelle personne est décrite dans ce texte ? 1-Une petite fille de Bou-sâada
2-Quel âge avait-elle ? Comment l’appelait- 2-Cinq ans , fleur du désert
on ?
3-Des khalkhals d’argent
3-Quel bijou traditionnel entoure ses pieds ?
4-Complète le tableau suivant
Portrait moral
Portrait physique
Resplendissait de coquetterie, un sourire franc,
Des chevilles de biche, grands sourcils, mêlé de joie, de tristesse et de bontè
bouche charnus, dents très blanches et très
petites, peau jaune clair mêlé de rose, jolis
tatouages, comme une gazelle

5-A quoi est comparée la fillette quand elle court ? Retrouve la phrase qui le dit
« la petite fille bondit comme une gazelle une comparaison
Comparé outil de comparaison comparant
6-d’après toi, pourquoi a-t-il on donné à la fillette le surnom de « fleur du désert » ?
-Pour sa beauté
7-« fleur du désert » est-elle une comparaison ? c’est une comparaison
8-Que lui manque-t-il ? il manque l’outil de comparaison
9-Sais-tu comment on l’appelle ? une métaphore

La synthèse Pour faire un portrait, il faut utiliser :

 Des comparaisons :
« la petite fillebonditcomme une gazelle une comparaison
Comparé outil de comparaisoncomparant
Outil de comparaison : ainsi que, tel que, semblable à, ressembler à …
 Des métaphores : comparaison sans outil de comparaison
Ex : des khalkhals d’argent entouraient ses pieds de biche métaphore
application Activité 1 p 123 : complète les phrases avec un des adjectifs suivants « mince, blême, chétif, radieux,
élancée, raides, droit, ondulés
 Cet homme a le nez bien droit
 C’est une femme à la silhouette mince et élancée
  Le malade a le visage blême et le corps chétif
 Les cheveux de ma sœur sont raides et ceux de ma mère ondulés
 Cette jeune fille épanouie a le visage radieux
Activité 2 p 123 : les mots de la liste a désigner un caractère. Chacun d’eux peit trouver son antonyme
dans la liste B. recopie les couples ainsi formés
Généreux =/= avare impulsif =/= calme
dynamique =/= mou sauvage =/= sociable gentil =/=méchant

Enseignant : M.TEMMAR
Niveau : 3AM
Séquence 06: Raconter un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité : Grammaire
Intitulé : Les déterminants possessifs et démonstratifs
Support : manuel scolaire p 124- 125

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de :

-Identifier les déterminants possessifs et les déterminants démonstratifs dans un récit autobiographique
-Faire la différence entre les déterminants possessifs et les déterminants démonstratifs
-Construire des phrases personnelles en utilisant les déterminants possessifs et les déterminants démonstratifs
 Déroulement de l’activité
Mise en situation:Exploitation du texte page 124
Ce dont j’ai gardé le meilleur souvenir, c’est le ruisseau ! « Mon ruisseau ». C’était mon refuge mon refuge.
Sa source affleurait un peu plus haut dans le rocher. Sur les bords de ce ruisseau avaient poussé des peupliers, très
hauts, couverts de treilles dont les grappes de raisins dorés pendaient au-dessus de l’eau. Ces grappes ne
mûrissaient qu’en novembre.

Fadhma Aït Mansour Amrouche, Histoire de ma vie

Lis le texte
1 - Quels petits mots accompagnent les noms en rouge ?

 Les petits mots qui accompagnent les noms en rouge sont : mon – sa – ce – ces.
2 - Où sont-ils placés ?

 Ils sont placés avant le nom.

3 - Comment les appelle-t-on ?

 On les appelle des déterminants.

Analyse :
1- Quelle différence y-a-t-il entre les deux groupes nominaux : « le ruisseau », et « mon ruisseau »
dans la première phrase ?
 Dans le GN « Le ruisseau », le nom est précédé du déterminant article « le » et dans
le GN « mon ruisseau » le nom est précédé du déterminant possessif « mon ».
2- Pourquoi l’auteure dit-elle que c’est son ruisseau ?

 L’auteure dit que c’est son ruisseau car elle est attachée à ce ruisseau.
3 - Quel déterminant désigne la source du ruisseau ?

 Le déterminant qui désigne la source du ruisseau est « sa ».

4 - Quelle précision apportent ces déterminants aux noms qu’ils accompagnent ?
 Ces déterminants précisent la possession, l’appartenance.
5 - Quels déterminants accompagnent les deux derniers noms en rouge ? Qu’indiquent-ils ?
 Les déterminants qui accompagnent les deux derniers noms en rouge sont : ce – ces. Ils indiquent la
désignation, ils permettent de montrer, de désigner l’objet.

6 - Lequel est au singulier ou au pluriel ? Lequel est au masculin ou au féminin ? Que peut-on en conclure ?

 « Ce » est au masculin singulier. « Ces » est au féminin pluriel. On peut conclure que ces déterminants
s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils précisent ou accompagnent.

Exercices d’application:
Activité 02 page 125:

Ecris ces groupes nominaux au pluriel ou au singulier :

Cette île – ces arbres – ce paysage – ces fleuves - mon dessin – mes tableaux – mon amie – ta fenêtre – notre classe.

Activité 03 page 107 :Complète

* Ce livre est à moi c’est mon livre. Ces livres sont à moi ce sont mes livres.

* Cette règle est à moi c’est ma règle. Ces règles sont à moi ce sont mes règles.

* Cette classe est à nous c’est notre classe. Ces photos sont à nous ce sont nos photos

* Ces chaises sont à eux ce sont leurs chaises. Cette voiture est à eux c’est leur voiture.

* Cesenfants sont à vous ce sont vos enfants. Ce pinceau est à toi c’est ton pinceau.

* Cet agenda est à toi c’est ton agenda. Cette alliance est à moi c’est mon alliance.

Activité 04 page 125 :Complète cette lettre de Fadhma Ait Mansour Amrouche avec les déterminants possessifs et
démonstratifs qui conviennent.A mon fils Jean

Je te lègue cette histoire qui est celle de ma vie, pour en faire ce que tu voudras après ma mort. Cette histoire est vraie, pas
un épisode n’en a été inventé, tout ce qui est arrivé avant ma naissance m’a été raconté par ma mère, quand j’ai été d’âge à le
comprendre. Si j’ai écrit cette histoire, c’est que j’estime qu’elle mérite d’être connue de vous. J’ai écrit cette histoire en
souvenir de ma mère tendrement aimée.

Activité 05page 125 : Complète par les déterminants possessifs ou démonstratifs qui manquent

Je suis resté avec le souvenir des couleurs de ma mère

Ma mère était très riche en couleurs. Ce sont ces couleurs-là qui me reviennent. Des couleurs violentes dans les champs
brûlants. Surtout l’été, l’été […] Je revois sa démarche, je revois ses pieds nus, je revois les coquelicots, je revois le blé […] J’ai
encore le souvenir d’une vache, d’une chèvre […] C’est très vague dans ma mémoire. Mais je revois ses couleurs chatoyantes,
ses couleurs brûlantes. Je me revois encore la suivre et très sensible à son dos, aux couleurs qu’elle transportait malgré elle. Elle
ne savait même pas qu’elle transportait de la couleur.

On s’est quitté. Mais je suis quand même resté avec ce souvenir, le souvenir de ces petites couleurs….

Enseignant : M.TEMMAR

Niveau : 3AM
Séquence 01: Raconter un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité : Conjugaison
Intitulé : Les temps verbaux dans le récit autobiographique

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de

- Connaitre et reconnaitre la morphologie et les terminaisons des temps
autobiographiques

- Les employer au service de la production écrite

Déroulement de l’activité
La situation de départ :
Rappel des terminaisons du présent et de l’imparfait
Le support :

Quand j’avais cinq ans, j’habitais près d’une rivière, nous y allions souvent avec mon voisin. Je ne me rappelle plus
de son nom mais je me souviens de son visage.

La phase d’analyse :
Lis le texte en soulignant les verbes conjugués :
Verbe Infinitif Groupe Temps de conjugaison
avais Avoir 3ème gr
L’imparfai
habitais Habiter 1er gr
allions Aller 3ème gr
t
Me rappelle Se rappeler 1er gr Le présent de
Me souviens Se souvenir 3ème gr l’indicatif
1-Quand le narrateur emploi-t-il le présent : au moment de l’écriture ou quand il raconte ses souvenirs ?
 Le narrateur emploie le présent au moment de l’écriture
2-Quand le narrateur emploi-t-il le passé ?
 Le narrateur emploie le passé au moment où il raconte ses souvenirs
3-Comment sont formés les verbes « se rappelle, me souviens » ? Comment les appelle-t-on ? sont des verbes pronominaux
4-Conjugue le verbe (se rappeler) au présent de l’indicatif
 Je me rappelle, tu te rappelles, il se rappelle, nous nous rappelons, vous vous rappelez, ils se rappellent.

La synthèse : Dans un récit autobiographique, l’auteur emploie :

Le présent : quand il écrit à l’âge adulte, des Les temps du passé : raconte ses souvenirs
années après les faits racontés .c’est le d’enfance, adolescence, vie passé, vécue.
moment d’écriture(le présent C’est le moment du souvenir.
d’énonciation)

Moment des événements Moment d’écriture Moment de lecture

Passé simple
Présent de narration Présent d’énonciation Présent de lecture
Imparfait

Application :
1. Conjugue au présent et à toutes les personnes les deux verbes pronominaux suivants : "se rappeler" et "se
souvenir".

Se rappeler Se souvenir
Je … Je …
Tu … Tu …
Il/Elle … Il/Elle …
Nous … Nous …
Vous … Vous …
Ils/Elles … Ils/Elles …

2-Voici le récit de vie d’une élève à qui on a demandé d’imaginer une autobiographie « à l’envers », c’est-à-
dire de raconter son enfance en tant que vieille personne.

Lis son texte puis souligne toutes les marques qui indiquent que c’est le personnage lui-même qui parle de sa
personne.

"J’ai aujourd’hui 73 ans, je vis dans une ferme à la campagne. Je passe mon temps à tricoter pour mes petits enfants.
J’ai vécu une belle enfance. Je me souviens quand j’étais petite.J'ai eu un petit chien qui se nomme Alex. J’ai passé
avec lui les meilleurs moments de toute mon enfance. Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué la natation, et j’ai participé à
plusieurs compétitions et j’ai décroché une médaille d’argent. J’ai passé le primaire et le collège avec succès et j’ai eu
mon bac avec une bonne moyenne. J’ai suivi des études supérieures dans le domaine informatique. Après avoir
décroché mon diplôme, j’ai trouvé un travail dans une société allemande. Mon travail était stable mais j’ai beaucoup
voyagé. J’ai visité beaucoup de pays au cours de mes missions de travail. Après 32 ans de travail, j’ai pris ma
retraite. Aujourd'hui, j’ai changé de résidence. J’ai acheté une petite ferme à la campagne."

Enseignant : M.TEMMAR
Niveau : 3AM
Séquence 06: Raconter un souvenir d’enfance, une éxpérience vécue
Activité :Préparation à l’écrit + production écrite
Support : p128 - 129

Objectifs d’apprentissage : l’apprenant sera capable de

Donner une série d’activités de préparation à la production écrite
Produire à l’écrit une autobiographie à partir d’une biographie/ Un souvenir d’enfance

Déroulement de l’activité
I- Préparation à l’écrit:
Activité 01 page 128 :Voici la biographie de Corinne Chevalier. Réécris-la à la premièr personne du singulier.
Je suis née et vis à Alger. En 1985, j’écris un premier livre pour les jeunes : Des ruines, des chèvres et des
bateaux… En 1986, je publie à l’OPU Les trente premières années de l’Etat d’Alger, 1510 6 1541, et collabore
en 1992, à la collection « histoires de l’Histoire » de la maison Hatier, avec Prisonnier de Barberousse, qui
obtient le prix du roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy.
En 2001, je publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah Editions.
Passionnée par l’histoire de ma ville natale, je me consacre depuis quinze ans à des recherches sur la période du
XVIe siècle.
4ème de couverture de « La nuit du corsaire », de Corinne Chevalier, Casbah Edition
Activité 02 page 128: Voici une série de « Je me souviens » de Lazhari Labter, lis-les.
Je me souviens qu’avec l’arrivée des grosses chaleurs, nous emménagions pour passer l’été dans une
baraque à l’intérieur d’une bhira, un jardin dans l’oasis que mon père louait, travaillait et dont il partageait les
produits des palmiers.
Je me souviens du premier illustré que je lus ou plutôt que j’étais arrivé à déchiffrer péniblement, car je venais à
peine d’apprendre les rudiments de l’alphabet.
Je me souviens de la première fois où je mis les pieds à l’école. Je n’en fis la connaissance qu’à un âge avancé. J’y
entrai avec deux années de retard. C’était encore l’école française.
Je me souviens que le couscous était notre plat principal. On en mangeait pratiquement tous les soirs. A
midi, c’était de la chorba ou du mardoud (plombs roulés par ma mère).
A la manière de Lazhari Labter, écris deux « Je me souviens… ».

II- Production écrite:

Consigne :

Tu as été marqué(e) par un souvenir d’enfance, un événement qui est resté gravé dans ta mémoire.
Raconte ce souvenir dans un texte d’une dizaine de lignes dans lequel :
- Tu annonces l’événement dont il s’agit en indiquant où et quand cela s’est passé.
- Tu racontes ce qui s’est passé.
- Tu dis comment tu as vécu cet événement.
Questions autour de la tâche d’écriture :
- Lis la consigne. Que te demande-t-on de faire ?
- Dans la consigne, quelles sont les étapes à suivre pour écrire ?
- Quels sont les critères à respecter pour réussir ton article ?
Critères de réussite

- Tu écriras ton texte à la 1ère personne du singulier

- Tu utiliseras le présent d’énonciation pour le souvenir et les temps du passé pour les événements.
 - Tu emploieras les déterminants possessifs et démonstratifs.
Pour réussir mieux ton travail, aide-toi des questions autour de la tache d’écriture et de la boite à outils ci-
dessous :

Paragraphe donné à titre d’exemple :

Je me souviens de ce fameux après-midi qui marqua à jamais ma vie et celle de mon frère, alors âgé de
huit ans.
Souvent après l’école, nous allions tous deux passé un moment dans la station d’essence gérée par mon oncle
paternel sur le boulevard Mohamed V à Alger. Moi, je restais bien sage à l’intérieur du bureau à regarder les
voitures s’arrêter, faire le plein puis redémarrer pour partir. Quant à mon frère, qui ne tenait jamais en place,
c’était un touche-à-tout.
Ce jour-là, il explorait le mécanisme qui servait à lever et à baisser le rideau du garage quand, soudain, il
poussa un hurlement de douleur. Mon oncle courut aussitôt vers lui, suivi par les clients présents. Moi-même, je
sortis du bureau et m’approchai en tremblant. Ce que je vis en premier, c’était un doigt en lambeaux d’où le sang
giclait. Puis tout se passa comme dans un film. Mon oncle souleva mon pauvre frère qui avait perdu
connaissance. Il l’allongea sur le siège arrière d’une voiture dont la portière était ouverte. Il s’assit près de lui et
la voiture démarra. Je courus en pleurant annoncer la mauvaise nouvelle à ma mère.
 Deux jours plus tard, mon frère rentra de l’hôpital avec un grand pansement à la main. Son comportement
avait changé. Il était plus calme. Par la suite, il dut apprendre à tenir le stylo entre le pouce et le majeur pour
pouvoir écrire. Aujourd’hui encore, chaque fois que je vois le bout de doigt qui reste à la main de mon frère, ce
souvenir vivace me revient et j’en ressens un pincement au cœur.