Vous êtes sur la page 1sur 44

PATES AIDA Stage technique

Liste des abréviations


g : gramme

h : heure

°C : Degré Celsius
P : pression
T° : température
H : humidité
N : normalité
n : nombre de mole
α : le coefficient global d’échange thermique par convection
Qconv : quantité de chaleur échangée par convection
Qray : quantité de chaleur échangée par rayonnement
Qcond : quantité de chaleur échangée par conduction
S : la surface d’échange thermique
NaOH : la soude
H2SO4 :l’acide sulfurique
FL : farine de luxe
FLBT : Farine luxe de blé tendre
FBD : Farine de blé dur
FRSBT : Farine ronde spéciale de blé tendre
FRS : Farine ronde spéciale

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
6
PATES AIDA Stage technique

INTRODUCTION :
Dans tous les pays du monde les céréales
constituent la base de l’alimentation humaine
en tant que source protéique et énergétique.
C’est ce qui rond les industries céréalières
parmi les industries les plus importantes dans
le marché de la production des produits
alimentaires, donc la maitrise de la production
dans ces industries est essentielle pour une
haute performance et une bonne qualité du
produit final pour réponde aux exigences du
marché de consommation.

Le but de notre stage est de chercher les


problèmes qui peuvent être rencontrés dans
une industrie des pâtes alimentaires, soit au
niveau de la chaîne de production ou au
niveau de la qualité du produit fini par des
analyses effectuées sur la matière première,
ainsi que des mesures des paramètres de
production.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
7
PATES AIDA Stage technique

SOMMAIRE
Liste des abréviations ..........................................................................................6
INTRODUCTION ..................................................................................................7
CHAPITRE I : Présentation de la société .............................................................10
I. Historique .....................................................................................................11
II. Fiche technique ............................................................................................11
III. structure organisationnelle ..........................................................................11
III. Activité de la société...........................................................................…………13
CHAPITRE II : Partie bibliographique ..................................................................15
I. Généralités sur le blé ......................................................................................16
1. Différentes sortes de blé ..............................................................................18
2. Description du grain du blé...........................................................................19
II. Les Pâtes alimentaires ..................................................................................21
Les paramètres influençant la qualité des pâtes alimentaires ..........................23
III. COUSCOUS ....................................................................................................25
IV. Généralité sur l’opération de séchage industriel par convection................ 26
Séchage des pâtes alimentaires .........................................................................27
CHAPITRE III : SUIVI DE PRODUCTION ...............................................................28
INTRODUCTION .................................................................................................29
I. Lignes de production .....................................................................................30
II. Les problèmes rencontrés ............................................................................35
III. Les analyses effectuées sur la matière première .........................................36
Examen microscopique .....................................................................................36

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
8
PATES AIDA Stage technique

Analyse chimique de la farine ............................................................................36


1. Mesure de l’humidité ....................................................................................36

2. Acidité ...........................................................................................................37
3. Dosage du gluten...........................................................................................39
IV. Résultats .......................................................................................................40
V. Suivi des paramètres de production ............................................................42
CONCLUSION .....................................................................................................47
REFERENCE ........................................................................................................48

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
9
PATES AIDA Stage technique

CHAPITRE I :

Présentation de la société

PATES AIDA

Objectifs du chapitre:

Dans ce chapitre on va présenter « Pates Aida » ainsi que sa structure organisationnelle et


ses différentes activités.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
10
PATES AIDA Stage technique

I. Historique :
Fort par le succès des deux unités MOULI NS ANDALOUSSSIA et AFRIGUM
et parce que le marché national et Africain sont porteurs, Haj Adnane SEBTI a décidé en 2006
de créer la société PATES AIDA pour les pâtes courtes et couscous.
II. Fiche technique :

Fiche technique

Nom : Pâtes Aida

Statut Juridique : S.A.R.L

Date de Création : 2006

Secteur d’activité : Agroalimentaire

Activité : fabrication des pâtes alimentaires

Capital : 8 000 000.00 MAD

Effectif : +20 personnes

Superficie : +3 000 m2

Adresse : 19-Rue Nador_Q.I DOUKKARAT-FES-MAROC

TEL : 05 35 65 29 98/99

FAX : 05 35 65 29 88

III. structure organisationnelle:


PATES AIDA compte à son effectif plus de 20 professionnels entre cades,
techniciens et opérateurs qui sont dévoués à une culture d’entreprise axée sur la qualité et
l’amélioration continue des méthodes de travail.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
11
PATES AIDA Stage technique

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
12
PATES AIDA Stage technique

III. Activité de la société :


L’activité de la société est autant industrielle que commerciale. Elle se charge de
gérer deux types de production :

 Une production de 3 Tonnes/heure de pâtes courtes (vermicelle, torsades, couquiettes, petit


plomb, langue d’oiseau,…) soit plus de 26 000 Tonnes/an.
 Une production de 1 Tonne/heure de couscous soit plus de 8 700 Tonnes/an.

PATES AIDA est une société en plein essor avantagée par la qualité et la diversité
de ses produis et une augmentation soutenue de la consommation nationale des pâtes
courtes.

Elle commercialise ses produits sous la marque « KHMISSA ».

La marque KHMISSA.

Les différents types des pâtes courtes produites par la société :

Vermicelle (gros/fin) Coquiettes Petit Plomb

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
13
PATES AIDA Stage technique

Torsade Etoiles

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
14
PATES AIDA Stage technique

CHAPITRE II :

PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE

Objectifs du chapitre :
Dans ce chapitre on va présenter des informations théoriques sur l’élément de base d ‘une
industrie des pâtes alimentaires. Dans un premier temps, sur la matière première ensuite sur les
pâtes et les paramètres influençant sa qualité et dans un dernier temps sur l’opération de
séchage qui est l’opération essentielle dans une industrie des pâtes

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
15
PATES AIDA Stage technique

I. Généralités sur le blé :

La farine et les pâtes alimentaires sont deux produits dérivés de blé, deux produits qui
ont une fonction importante dans notre nourriture quotidienne.

Le blé fait partie de la famille des céréales, les deux variétés importantes actuelles du blé sont :

 le blé dur (Triticum turgidum ssp durum), surtout cultivé dans les régions chaudes et
sèches (sud de l'Europe comme le sud de la France et de l'Italie). Le blé dur, très riche
en gluten, est utilisé pour produire les semoules et les pâtes alimentaires ;
 le blé tendre ou froment (Triticum æstivum), de loin le plus important, est davantage
cultivé sous moyennes latitudes (par exemple en France, au Canada, en Ukraine). Il est
cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain. Ses grains se séparent de leurs
enveloppes au battage.
Le blé, passe généralement par deux transformations principales :

La première transformation :

La mouture du blé dur génère 3 grandes classes de produits : des produits nobles (les
semoules de large usage), des semoules spécifiques (semoules supérieures fines ou semoules
supérieures extra) et des sous-produits (issues et déchets).
La mouture du blé tendre génère 2 grandes classes de produits : les produits nobles (les farines)
et les sous-produits (issues et déchets) et, quelquefois, des produits intermédiaires (les farines
basses, germes).

La seconde transformation :

Des produits ainsi obtenus sont soit artisanale (au niveau des boulangers, pour le pain) ou,
industrielle, pour la fabrication de couscous, de pâtes et, aussi, d’aliments du bétail à partir des
produits de la première transformation. Les couscous sont classés, selon la granulométrie
(couscous fin, moyen et gros). Les pâtes alimentaires se subdivisent soit en pâtes courtes,
longues ou spéciales, soit en pâtes sèches ou fraîches.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
16
PATES AIDA Stage technique

Physiciens et scientifiques de la nutrition considèrent les céréales et leurs dérivés comme


exceptionnellement sains, car :
Les dérives des céréales sont des hydrates de carbone de digestion lente; Les aliments
contenant des hydrates de carbones sont une partie essentielle d’une alimentation équilibrée
saine. Une alimentation à base d’hydrates de carbone est la source primaire de glucose pour le
corps qui est la principale source énergétique du cerveau, des globules rouges, des muscles et
des organes. Sans hydrates de carbone, l’alimentation n’est pas équilibrée ou complète. Il y a
des consensus mondiaux parmi les nutritionnistes de hauts niveaux pour qui les hydrates de
carbone sont un ingrédient clé dans une manière de manger qui favorise une saine longévité.

Surtout que les céréales et leurs dérivés sont placés directement après l’eau selon la pyramide
alimentaire.

La pyramide alimentaire

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
17
PATES AIDA Stage technique

1. Différentes sortes de blé :


Il y a beaucoup de variétés de blé. Le critère le plus important est la différence entre le blé
tendre (triticum vulgare) et le blé dur (triticum durum).
Fig.4.les types du blé
Blé tendre Blé dur

nom latin triticum vulgare triticum durum

forme du grain gros et rond ovale et long

nombre de paires de 21 14
chromosomes

l’endosperme blanc et doux jaune, vitreux et dur

gluten (= la protéine) long et élastique court et fort

taux de cendres 1,50 à 1,75 % 1,75 à 2,25 %

Propagation très propagé autour du limité à des pays ensoleillés


monde et les pays ayant une
culture durum

Utilisation très divers et large essentiellement pour les


pâtes alimentaires, le
couscous et le pain
maghreb

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
18
PATES AIDA Stage technique

2. La description du blé et du grain de blé :

 Description morphologique

Comme vous pouvez le voir, le grain de blé constitue en 4 éléments importants :

l’endosperme

la peau ou les sons

le germe

La barbe

Fig.4. aspect morphologique du blé

 Description chimique
L’endosperme et la peau sont constitués de plusieurs
couches où chaque couche a ses caractéristiques spécifiques.
Au niveau chimique, le blé constitue en :

- hydrates de carbone (fécule) : 64 à 70 % (se trouvent essentiellement dans l’endosperme)

-la protéine : 10 à 15 % (se trouve également


essentiellement dans l’endosperme).

Fig.5 : la composition chimique d’un grain de blé.

Le gluten est une structure chimique de protéines ou d’amino-acides ; ces glutens sont très
importants puisqu’ils forment en fait le « squelette » du pain et des pâtes alimentaires.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
19
PATES AIDA Stage technique

Ces glutens sont constitués essentiellement de :

Gliadine (75%), soluble en alcool et en eau

Glutenine (25%), non soluble en alcool.

Graisse : 1,7 à 2,2 % (ces graisses sont concentrées essentiellement dans le germe)

Les minéraux ou les cendres : 1,7 à 2,6 % (ces cendres se trouvent surtout dans la peau)

Eau : 9 à 16 %

La composition de ce grain de blé a une première fonction, c.-à-d. la procréation. Cette


procréation fonctionne simplement : la barbe a la fonction que le grain, qui est entraîné par le
vent, tombe droit en bas avec le germe en-dessous. Dans la terre, cette germe se développe
jusqu’à l’obtention d’une nouvelle plante de blé. Ce germe est nourri par l’endosperme.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
20
PATES AIDA Stage technique

II. Les Pâtes alimentaires :


Les « pâtes alimentaires » ou les « pâtes » est un terme général pour un grand
nombre de produits fabriqués à base de pâte sans fermentation. Ces produits sont des
ingrédients faciles pour la préparation de repas bons et variés. Ceci est dû d’un côté au
goût assez neutre qui permet une combinaison facile avec des légumes, de la viande et
des sauces et de l’autre côté à la grande variation de formes et de couleurs que nous
trouvons sur le marché. En plus, elles peuvent être conservées facilement et longtemps.
Les pâtes alimentaires consistent de semoule de blé dur ou de farine de blé tendre
auxquelles on ajoute de l’eau et on soumet cette pâte à des transformations mécaniques
telles que mélange, pétrissage, l’extrusion et le séchage. Les pâtes sont donc
essentiellement produites avec la semoule de blé dur, la farine de blé tendre ou une
combinaison des deux. Pour des raisons de qualité, les pâtes alimentaires des marques
A et des marques distributeurs de meilleur niveau sont produites à base de semoule de
blé dur. La différence entre des pâtes alimentaires à base de blé dur et de blé tendre
sera élaborée plus loin.

On fait aussi une distinction entre les pâtes longues et les pâtes coupées :

 les pâtes longues ont une longueur en état non cuit d’environ 25 cm (spaghetti,
capellini, macaroni).

 les pâtes courtes ont une longueur maximale de 8 cm (vermicelle, macaroni


coupé, torsade).

Les critères de qualité les plus importants de pâtes alimentaires sont :

 le goût : les pâtes alimentaires à base de blé dur ont un meilleur goût que les
pâtes alimentaires à base de blé tendre et restent mieux ‘al dente’. Le processus
de séchage détermine aussi le goût.
 l’aspect :

- La couleur doit être ambre-jaune ; des pâtes grisâtres doivent être évitées.
- Les piqûres brunes, noires et blanches dans le produit doivent être absentes le
plus que possible.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
21
PATES AIDA Stage technique

 la résistance à la cuisson : cela détermine en quelle mesure les pâtes vont coller
en cas de sur cuisson (la sur cuisson est donc la cuisson trop longue par rapport
au temps de cuisson prescrit).

La qualité des pâtes alimentaires est essentiellement déterminée par :

 la qualité du blé qui est employé :

- La norme la plus importante pour la semoule et / ou la farine est le taux et la


qualité du gluten. Ceci détermine la résistance à la cuisson. Les glutens sont
essentiellement faits d’un nombre de protéines, surtout la glutenine et la
gliadine. Elles forment après la cuisson un squelette autour des amidons. Ce
squelette détermine la structure des pâtes alimentaires, l’aspect « al dente » et
les valeurs nutritionnelles puisqu’ils évitent que les amidons et les protéines
se diluent dans l’eau de cuisson.
- A côté de cela, la pureté de la semoule est importante. Les pâtes alimentaires
de très haute qualité ont une couleur ambre-jaune. Si dans la mouture, on
moud trop loin, on obtient d’un côté un taux de cendres trop élevé et de l’autre
côté on peut trouver des piqûres brunes en provenance de la peau du blé. On
peut alors retrouver cela dans le produit fini. Si la granulométrie de la
semoule est trop élevée, des points blancs peuvent se retrouver dans les pâtes
alimentaires et ces points blancs prennent difficilement de l’eau lors de la
cuisson.

 Le contrôle du procédé de fabrication : voir plus loin.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
22
PATES AIDA Stage technique

Caractéristiques nutritionnelles des pâtes alimentaires :

Les pâtes alimentaires sont nourrissantes et faciles à digérer. En particulier, la


version ordinaire de pâtes, faite de semoule, constitue une substance alimentaire très
recherchée, par exemple lors de manifestations sportives, puisqu’elle procure
suffisamment d’énergie à court terme, sans causer de troubles de la digestion.

Tab .Composition nutritionnelle des pâtes


100 g de pâtes sèches (non cuites)

Composition de 100 g de pâtes sèches (non cuites)


eau 12,0 g
protéines 12,5 g
graisses 1,5 g
hydrates de carbone 70,0 g
minéraux 1,0 g
fibres 2,5 g

Les pâtes alimentaires sont une source importante d’hydrates de carbone. Elles
contiennent presque uniquement des hydrates de carbone multiples, sains et ne risquent
donc pas de faire grossir. En outre, les pâtes alimentaires contiennent peu de graisses
(1,5 g pour 100 g).
Les experts nutritionnels affirment que notre besoin total en énergie doit se composer
pour 55 à 75 % d’hydrates de carbone. Les pâtes alimentaires sont riches en hydrates de
carbone complexes. Les hydrates de carbone complexes ou multiples nous fournissent
des sucres lents, qui sont une source d’énergie saine, durable. Et cela, contrairement aux
sucres rapides (sucreries, boissons rafraîchissantes) qui provoquent un pic d’énergie
rapide, mais temporaire.

Fig. 6. Les sucres lents et les sucres rapides

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
23
PATES AIDA Stage technique

Les paramètres influençant la qualité des pâtes alimentaires :


 La matière première :
Une farine ayant une mauvaise qualité va influencer sur l’aspect organoleptique des
pâtes :
- Présence des taches brunes, noires ou blanches.
- Le produit aura une couleur différente.
 Défaut au cours de la production :
- Pâtes crevassées ou déformées.
- Différentes couleurs.
- Autres formes.
 Emballage, transport ou manutention :
- Produits abîmés : lorsque l’emballage est abîmé, les pâtes alimentaires
peuvent prendre l’humidité, l’odeur ou le goût de l’environnement.
- corps étrangers.
 Conservation :
Une mauvaise conservation entraine une infections de moisissures ou d’insectes
lorsque l’humidité de l’air est trop élevée pendant une longue période. L’infection peut
également apparaître suite à la présence de produits voisins contaminés ou d’un
stockage dans un environnement poussiéreux, sale.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
24
PATES AIDA Stage technique

III. COUSCOUS
Le couscous est un produit naturel, lié à une ancienne tradition, qui demande de
l’attention et des connaissances approfondies pour être produit et cuit selon les règles qui en
font un aliment sain et apprécié. Les différentes machines qui composent la ligne de production
du couscous sont construites avec les matériaux les plus précieux et les plus résistants
actuellement disponibles dans le commerce. La technologie adaptée respecte scientifiquement
les règles imposées par cet aliment. Une grande attention a été dédiée aux éléments qui jouent
un rôle déterminant dans l’amélioration des rendements et de la qualité, à parité de matière
première.
La phase de cuisson a fait l’objet d’une attention particulière afin d’obtenir, au moyen
de l’injection de vapeur par le dessus et le dessous du produit, une cuisson homogène et en
profondeur. Le tapis aussi a des caractéristiques facilitant son nettoyage.
L’originalité de la méthode de tamisage (criblage) du couscous, avant son entrée dans le
séchoir, constitue un autre point déterminant.
Cette méthode, unique et originale, garantit le retour automatique de tous les grumeaux d’un
diamètre supérieur au diamètre souhaité pour le couscous, sur la masse du produit entrant dans
l’égreneur.
Il en résulte une phase de séchage extrêmement simple et équilibrée. Le séchoir à tapie
est particulièrement indiqué pour ce produit et, le type de ventilation choisi, le rend encore plus
performant. Le produit sèche facilement et la quantité d’énergie est directement proportionnelle
à la masse qui évapore uniformément; il passe ensuite dans un refroidisseur vibrant. En effet,
en utilisant l’air ambiant, ce dernier est en mesure de transmettre aux tamis un couscous la
température indiquée pour les phases successives.
Le travail du groupe de sélection et de filtrage est très limité car, le couscous arrive à la fin du
cycle, avec la dimension maximum désirée et en conséquence n’a pas besoin de broyage, dans
cette façon, le produit est plus brillant, avec peu de poudre résiduelle et, donc, à un rendement
plus élevé.
La société se dispose d’une seule ligne pour produire du couscous.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
25
PATES AIDA Stage technique

IV. Généralité sur l’opération de séchage industriel par


convection

C’est le mode de séchage utilisé par la très grande majorité des installations de l’industrie
chimique et certaines industries agroalimentaires. L’échange thermique est obtenu par contact
direct entre le solide humide et des gaz (air) chauds qui agissent comme moyen de transport
pour le fluide évaporé. La circulation de l’agent séchant peut être naturelle ou forcée lorsque la
matière à sécher et le gaz circulent dans le même sens, l’opération est appelée anti méthodique.
Le mode de séchage méthodique (produit et agent sont de sens contraires) s’applique aux
produits peu Sensibles aux chocs thermiques. Divers aménagements permettent d’améliorer
l’efficacité du séchage brassage du produit, retournement du produit, percussion de l’air sur le
produit.

Lorsque le produit à sécher est au repos, la circulation du milieu séchant se fait, en général,
parallèlement à la surface d’évaporation. Afin de diminuer le débit d’agent séchant, on utilise
souvent le procédé à recyclage d’air, c’est-à-dire que l’on n’élimine qu’une partie de l’air
d’échappement. Le reste est mélangé avec l’air frais, de manière à obtenir l’air de séchage. Le
bilan thermique se rapportant à un produit soumis au séchage (conditions constantes), pour la
première période de séchage sera : Qconv + Qcond + Qr = Wqv

Dans le cas d’un séchage par convection uniquement (Qcond = 0 et Qr = 0), on peut utiliser
l’équation classique concernant le transfert thermique par convection : Qconv = αS(Ta – Tp)

Avec α, le coefficient global d’échange thermique par convection, S la surface d’échange


thermique entre produit et l’agent séchant et (Ta – Tp) l’écart entre la température de l’air (ou
gaz de séchage) et la température superficielle du produit à sécher.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
26
PATES AIDA Stage technique

Séchage des pâtes alimentaires :


Parallèlement à la préparation de la pâte, le séchage correct est primordial pour la
fabrication des pâtes alimentaires. Le processus de séchage doit être minutieusement contrôlé,
afin d’éviter les fissures et les décolorations.

Différentes phases de séchage :

En fin de traitement de la pâte, l’humidité du produit est en gros de 30 %. Les pâtes


passent ensuite par un préséchage, puis par le séchage principal et enfin par la phase de
stabilisation pendant laquelle les pâtes ne libèrent pratiquement plus d’humidité. Étant donné
que les pâtes sèchent de l’extérieur vers l’intérieur, la teneur en humidité en fin de processus
est plus haute à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ceci provoque des tensions qui sont éliminées
pendant la phase de stabilisation. Après le séchage, la teneur en humidité du produit est
d’environ 12 %.

Le respect des consignes :

La régulation du processus de séchage permet, au final, de déterminer l’humidité des


pâtes. Pour ce faire, certaines conditions doivent être respectées. La loi exige que la teneur en
eau des pâtes alimentaires sèches ne dépasse pas 13 %. Des effets indésirables, avec une
influence négative sur le produit alimentaire, peuvent survenir lors du dépassement de cette
valeur dans le produit fini. Un autre cas concerne les produits dits de soupe. Pour ces produits,
les pâtes sont mélangées avec d’autres denrées alimentaires, avant leur conditionnement dans
un sachet. C’est pourquoi ces produits sont séchés avec une humidité finale plus basse, afin que
les valeurs limites imposées ne soient pas dépassées.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
27
PATES AIDA Stage technique

CHAPITRE III :

Le travail effectué

SUIVI DE PRODUCTION

Objectifs du chapitre:

Dans ce chapitre on va présenter le travail qu’on a effectué concernant la suivi de la


production dans le but de déterminer les facteurs influencent la production de point de vue
quantitative et qualitative

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
28
PATES AIDA Stage technique

L’aspect des pâtes alimentaires est déterminé par trois groupes de paramètres : la

couleur (qui résulte de la superposition d’une composante jaune et d’une composante brune), le

nombre et l’origine des piqûres (piqûres brunes dues à la présence de particules de sons,

piqûres noires provenant de grains mouchetés) et la texture des produits (gerçures, bulles d’air,

points blancs et état de surface des pâtes sèches qui dépendent des conditions de fabrication des

pâtes).

Notre travail pendant la durée du stage est d’effectuer :

Le suivi des étapes de production

Les contrôles physico chimiques de farine.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
29
PATES AIDA Stage technique

I. Lignes de production :

A. La ligne du couscous :
La société dispose d’une seule ligne pour produire du couscous, la machine s’appelle
AFREM : Fig.8. Machine de production du couscous

1) Réception et Stockage de la matière première :


La farine arrive a l’usine est destinée directement au dépôt de stockage qui est un dépôt
organisée et offert des conditions optimale pour que la farine soit dans un bon état de
point de vue humidité.

2) Entrée machine :
Par apporte au qualité demandée la matière première est un types ou mélange de plusieurs
types des farine mis dans des silos a des pourcentage déterminé , ces silos sont les source
d’alimentation d’un malaxeur

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
30
PATES AIDA Stage technique

3) Malaxage :
Affine d’obtenir une pate caractéristique au couscous le malaxeur va mélanger un débit
la farine avec un débit d’eau correspondant cette pate envoyer ensuite vers le rouleur

Fig.9. Silo de matière première Fig.10. Malaxeur

4) Roulage :
Après mélange avec l'eau, la semoule ou la farine sont "roulés" dans un appareil pour
former les grains de couscous cru.

Fig.11. Rouleur

5) Cuisson :
Le couscous est ensuite calibré en plusieurs fois puis transporté jusqu'au cuiseur vapeur.

La phase de cuisson a fait l’objet d’une attention particulière afin d’obtenir, au moyen
de l’injection de vapeur par le dess us et le dessous du produit, une cuisson homogène
et en profondeur. Le tapis aussi a des caractéristiques facilitant son nettoyage.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
31
PATES AIDA Stage technique

Fig.12. Cuiseur

6) Séchage :
A la sortie du cuiseur, la couche de couscous est "d’émottée" puis le produit est séché
dans un sécheur rotatif "Rotant". Le couscous est enfin refroidi dans un appareil
refroidisseur vibrant. L'humidité finale du produit est de 12,5%.

Fig.13. Séchoir

7) Refroidissement, tamisage, conditionnement et stockage :


Après refroidissement, le couscous est envoyé dans un tamiseur final qui sépare les
différents produits en fonction de la granulométrie demandée. Les couscous fin et
moyen sont les plus populaires sur les marchés (diamètre moyen de 1,2 mm).
Les différentes tailles de produits sont ensuite stockées et/ou emballées.

Fig.14. Stockage

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
32
PATES AIDA Stage technique

B. Lignes des pâtes :


L'usine possède trois lignes de production des pâtes alimentaires (vermicelle, petit
plombs, couquiettes, torsade, étoiles et longue d’oiseau). On trouve deux machine :
GRONDONA (une seule ligne) et BRAIBANTI (composée de deux lignes).

1. Réception de la matière première :


La matière première, qui est la farine est transportée par des camions vers la société AIDA
PÄTES, ensuite elle est stockée dans des silos en attendant son entrée à la machine.

Fig.14. Silos de la matière première


2. Entrée machine :
Lors du démarrage de la machine la farine rentre dans la malaxeuse où se déroule l’étape du
malaxage en ajoutant de l’eau avec un débit proportionnel à celui de la farine. On obtient une
pâte homogène. Elle passe après dans une chambre à vide. Ceci est nécessaire pour éviter
que l’air soit extrudé ensemble dans la pâte, puisque si cela arrive, on obtient des pâtes avec
des taches blanches (une moins belle couleur et plus d’oxydation). Ensuite elle est
emmenée par une vis d’Archimède vers une moule qui permettra de donner la forme spécifique
de chaque type de pâte par l’action d’un couteau rotatif. (Extrusion + Découpage)

Fig.15. Malaxeur Fig.16. Moule (étoiles)

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
33
PATES AIDA Stage technique

3. Pré-séchage :
Dans un premier temps, les pâtes coupées sont séchées
dans un séchoir « trabatto » pour une courte durée. Le
but de ce séchoir est de sécher un tout petit peu la surface
pour éviter le colmatage des pâtes en enlevant à peu près
1 à 2 % d’humidité.

Fig.17. Trabatto
4. Séchage :
On se dispose de deux séchoirs dans chaque ligne de production, les pâtes rentrent dans
le premier séchoir y demeurent environ 40min à une température de 80°C, cette étape
permet d’éliminer presque 5% de l’humidité des pâtes. A l’entrée du deuxième séchoir
les pâtes contiennent de 18 à 20% d’humidité, dans cette étape la température mesurée
est de 70-75 °C, le temps nécessaire est de 6à7 heures. Le but de cette étape est d’éviter
le gerçage du produit fini.

Fig.18. Séchoir à tapies Fig.19. Séchoir rotatif


5. Refroidissement :
Avant de conditionner les pâtes, il faut d’abord les refroidir pour éviter leur colmatage.
(T°= 28°C)

Fig.20. Refroidisseur

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
34
PATES AIDA Stage technique

6. Conditionnement :
A la fin du procédé on met les pâtes dans des sachets selon la quantité commandée (de
5Kg vers 25Kg).
1. Stockage :
Se fait dans un endroit loin de l’humidité.

Fig.21. Stock
II. Les problèmes rencontrés :
Lors de la production, on a rencontré quelques problèmes tels que :

- Présence des taches brunes, noires ou blanches.


- Gerçage des pâtes (spécifiquement le vermicelle et les coquiettes).
- Collage des pâtes entre eux et sur les machines.
- Humidité du produit fini élevée ou basse par rapport à la norme.
(13<norme<11)
Ces problèmes peuvent être liés soit à la matière première ou au processus de
production.

On essayant de savoir les causes de ces problèmes on a effectué un suivi des paramètres
de production, ainsi que quelques analyses sur la matière première.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
35
PATES AIDA Stage technique

III. Les analyses effectuées sur la matière première :


Dans le but de déterminer les causes qui peuvent être responsables sur les problèmes
détectés on a effectué des tests sur la matière première qui est considérée comme un
facteur principal qui influence sur la qualité du produit fini.

Examen microscopique:
Permet de déceler les farines étrangères d’après l’aspect des grains d’amidon.

 Il se pratique après élimination du gluten


 La suspension d’amidon est recueillie dans un verre à pied et additionné de
quelque goutte de formol
 Laisser reposer 12 h environ.
 Après ce laps de temps l’amidon se sépare, selon la grosseur des grains en 03
couches :
o Couche superficielle : blanc grisâtre.
o Couche sous-jacente : grisâtre.
o Couche inférieure : blanchâtre de gros grains d’amidon.

Interprétation :

Les principaux amidons :

 Amidons sphériques : blé, seigle, orge et arachides.


 Amidons polyédriques plus au moins réguliers : mais, riz, sarrasin, avoine,
millet.
 Amidons ovales, piriformes ou ellipsoïdaux : pomme de terre, légumineuses et
châtaigne.

Analyse chimique de la farine


1. Mesure de l’humidité:

Principe: consiste à dessécher la farine (+ 100 °C)

Fig.21. Appareil de mesure de l’humidité

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
36
PATES AIDA Stage technique

Calcule:

H (g) = (P- P1)/p × 100 + 0.3

P : la prise d’essai ; P1 : poids du résidu sec

0.3 : terme correctif pour tenir compte de l’humidité de l’atmosphère.

Interprétation :

o varie entre 12 – 16 %, avec un minimum au mois de août et un maximum au


mois de février.
o H >16 entraîne si la température est suffisante, des fermentations et le
développement de moisissures qui communique à la farine une odeur
désagréable.
o L’humidité de la farine de blé tendre ne dépasse pas le 15 % et celle du blé dur
ne dépasse pas les 14.5 %

NB : ce test de mesure de l’humidité à pour but d’étalonner l’appareil existant dans la


société.

2. Acidité:

 l’acidité des substances extractibles par l’alcool à 95°.


 Elle est due en grande partie à l’acidité des acides gras formés par hydrolyse ou
par oxydation des lipides.
 varie avec l’âge, l’état de conservation et le taux d’extraction de la farine.

Méthode officielle française :

Principe:

On la détermine sur l’extrait alcoolique au moyen d’une solution alcaline titrée,


en présence de phénophtaléine, on retranche du résultat l’acidité apporté par le
solvant.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
37
PATES AIDA Stage technique

Fig.22. Dosage d’acidité

Calcul et expression:

5 g de farine 30 ml alcool
PER = 20 × 5 = 3.32 g
PER 20 ml alcool 30

1l de NaOH 1N 1 eq PM/2 H2SO4 = 98/2=49


1l de NaOH 0.05N 0.05 meq 0.05×49 mg H2SO4
(n-n1) NaOH 0.05N (n-n1) 0.05 meq (n-n1) 0.05×49 mg H2SO4
(n-n1) 0.05×49 mg H2SO4 10/3 g de farine : PE
X 100 g de farine

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
38
PATES AIDA Stage technique

(n-n1) 0.05×49×100 (n-n1) 5× 10-3× 49×3


Acidité = mg = g H2SO4/100g
10/3 10
A = 0.0735 (n-n1) 100 g d’ H2SO4/ 100g de farine sèche

100- H
n : le nombre de ml de NaOH 0.05 N utilisé pour neutraliser l’acidité du dosage

n1 : le nombre de ml de NaOH 0.05 N utilisé pour neutraliser l’acidité du blanc

Interprétation :

o A maximal est 0.050 g % : farine blanche ordinaire.

o A est 0.025 g %: farines dont le taux d’extraction est voisin de70 %.

o A est 0.040 g %: farines dont le taux d’extraction est > 70 %.

o A de la farine peut être augmenté par les agents de blanchiment qui provoque l’oxydation des
lipides

3. Dosage du gluten :
Principe :

Le dosage du gluten repose sur:

o son insolubilité dans l’eau chargée de sels

o sa propriété de s’agglomérer lorsqu’on malaxe sous un courant d’eau.

La masse plastique obtenue est pesée à l’état humide puis après dessiccation.

Au cours de l’extraction, noter l’aspect et les qualités plastiques du gluten.

Expression des résultats :

Multiplier par 3 le poids de gluten (humide ou sec) pour obtenir le % de gluten dans la farine.

Interprétation :

Le gluten d’une farine de bonne qualité s’extrait facilement, sa couleur est blanc- crème très élastique et
d’odeur agréable.il conserve sa couleur et augmente de volume après séchage.

Le gluten du blé dur est moins élastique que celui du blé tendre.

Le poids du gluten est de 8 – 12 % pour les farines de blé tendre

Le poids du gluten est de 11 – 17 % pour les farines de blé dur

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
39
PATES AIDA Stage technique

LES RESULTATS :

Tab : Les résultats des tests effectués sur des différents types de farine

TEST EXAMEN TAUX DE HUMIDITE ACIDITE


MICROSCOPIQUE GLUTEN
FARINE

FLBT (LALATY) GRAINS SPERIQUES 9,65 % 12,28 % 0,040 g%

GRAINS SPERIQUES

FBD (SONBOULA) + 17,31% 14,92 0,040 g%


extraction
ELLIPSOIDES
difficile

FL (DALIA) GRAINS SPERIQUES 12,03% 15,58 % 0,025 g%

FL (GHAZALA) GRAINS SPERIQUES 12,60% 12,45 % 0,025 g%

FRSBT (SNOBA) GRAINS SPERIQUES 7,38% 15,52 % 0,025 g%

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
40
PATES AIDA Stage technique

Tab : INTERPRETATION DES RESULTATS :

TEST EXAMEN TAUX DE GLUTEN HUMIDITE ACIDITE


MICROSCOPI
FARINE
QUE

12>9,65 %>8 élevé

FLBT (LALATY) Taux normal se qui peut-être il est :


explique la fiabilité de
se sont peut-être cette farine Normale  Vielle
des grains de blé  Mauvaise
conservation

Peut être la présence des élevé


autres substances
FBD Peut-être un empêche l’agglomération >14.5 Humidité peut-être il est :
mélange de blé et de gluten élevé
(SONBOULA)  Vielle
d’autres substances
17,31%>17 on peut explique  Mauvaise
cela par une conservation
le blé est de mauvaise mauvaise
qualité nutritionnelle dès conservation de la
le départ farine, elle est
stockée dans un
milieu sec

FL (DALIA) se sont peut-être 12,03%= 12 Taux Normale Normale


des grains de blé normal montre la fiabilité
de cette farine

FL (GHAZALA) se sont peut-être 12,60%>12 taux normale Taux élevé Normale


des grains de blé montre la fiabilité de
cette farine  Mauvaise
conservatio
n

7,38%<8 Taux élevé

FRSBT se sont peut-être Taux inferieur a celui de  Mauvaise Normale


des grains de blé la norme. on peut conservatio
(SNOBA)
l’explique par une qualité n
nutritionnelle diminuée.
cela est peut être est a
EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
cause mauvaise qualité
41
le blé dès le départ
PATES AIDA Stage technique

IV. Suivi des paramètres de production :


- les pâtes courtes :

On mesure chaque deux heures les paramètres suivants :


Les débits d’entrée de farine et d’eau.
Humidité de farine (H%<16) .
La pression du vide (presque -0,8 bar).
La température du trabatto (40°C).
La température du 1er séchoir (80°C) et son humidité (30%).
La température du 2eme séchoir (75°C) et son humidité (50%).
Humidité du produit fini (13<H%<11).
On note aussi les types de farine utilisés.

On va étudier des exemples des teste qu’on a effectuée et qui ont contiennent des
fautes due les paramètres étudier
1er exemple
LIGNE INF
LIGNE INF
Date 12/06/2013 Date 09/05/2013
Matière première FBD (100%) Matière première (3/4) FBD+ (1/4)
FL
N° d’échantillon 2-1206013 N° d’échantillon 1-0905013
Heure entrée machine 12:00 Heure entrée machine 11:00
Débit de farine 1200 Kg/h Débit de farine 2400 Kg/h
Débit d’eau (%) 29.5 % Débit d’eau (%) 21.0 %
T° trabatto 62°C T° trabatto 63.7°C
Humidité séchoir 1 32.4% Humidité séchoir 1 33.2%
T° séchoir 1 81.3°C T° séchoir 1 77.6°C
Humidité séchoir 2 50.4% Humidité séchoir 2 36.6%
T° séchoir 2 67.00°C T° séchoir 2 69.7°C
Humidité après refroi. 8.91% Humidité après refroi. 12.33%
Produit Petit plomb
Produit Petit plomb
Humidité MP 12 ,49% Humidité MP 15.21%

1er Prélèvement 2ème Prélèvement

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
42
PATES AIDA Stage technique

On observe que l’humidité du 1er prélèvement n’est pas confirmée à la norme, tandis
que le deuxième prélèvement se conforme.

On suppose que la non-conformité du 1er prélèvement est due à trois facteurs :

1. L’humidité de la farine qui est elle-même inferieur aux normes.


2. Le type de la farine (FBD).
3. La température élevée du 1er séchoir.

Conséquence :

Une humidité basse est une perte pour la société car : c’est de perte d’énergie dans le
séchage et aussi et le plus important c’est diminution de poids de produit fini

Par exemple : on a une humidité inferieure par 3% a la norme c’est une perte de :
3%=» 3.125% de poids total est perdu dans un heur si le débit de sorti est de 800Kg /h
on a une perte de 25Kg/h =1369Kg/12h
2ème exemple
Date 11/06/2013 Date 12/06/2013
Matière première 1FBD+2FLBT Matière première FLBT
N° d’échantillon 1-11062013 N° d’échantillon 2-12062013
Heure entrée 11:00 Heure entrée 12:00
machine machine
Débit de farine 950 Kg/h Débit de farine 920 Kg/h
Débit d’eau (%) 19.6 % Débit d’eau (%) 18.2 %
Pression du vide -0.84bar Pression du vide -0.82bar
T° trabatto 43°C T° trabatto 43°C
Humidité séchoir 27.9% Humidité séchoir 27.3%
1 1
T° séchoir 1 93.3°C T° séchoir 1 91.5°C

Humidité séchoir 36.5% Humidité séchoir 34.5%


2 2
T° séchoir 2 74.9°C T° séchoir 2 76.0°C

15.44% Humidité après 13.29%


Humidité après
refroidissement refroidissement
Vermicelle Produit Vermicelle
Produit
GROS Gros

1er Prélèvement 2ème Prélèvement

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
43
PATES AIDA Stage technique

On observe que l’humidité du 1er prélèvement n’est pas confirmée à la norme, tandis
que le deuxième prélèvement se conforme

On suppose que la non-conformité du 1er prélèvement est due à trois facteurs :

1. L’humidité de la farine qui est elle-même supérieur aux normes.


2. Le type de la farine (FBD).
3. Le débit de l’eau dans le premier prélèvement est élevé par apport au 2ème.

Conséquence :

Une humidité élevée est une perte pour la société car :

Elle rond le milieu favorable à la multiplication microbienne et surtout les moisissures,


cela altèrent la qualité organoleptique et hygiénique de produit donc comme
conséquence

Une mauvaise conservation de produit fini


 Un mauvais marché de produit à cause de ses caractéristiques qui ne répondent
pas à l’exigence du client de point de vue odeur et gout.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
44
PATES AIDA Stage technique

- Couscous :

Les débits d’eau et de farine.


Humidité de farine.
Débit de sortie du produit fini.
Humidité du couscous (13<H%<11).

Et le type de farine utilisée.

Exemple de fiche d’AFREM :

Date 25/04/2013
Date 22/05/2013
Matière première (1/3)FRSL+ Matière première (2/3)FL+ (1/3)
(2/3) FRS FRSBT
N° d’échantillon 1-22052013 N° d’échantillon 1-25042013

Heure entrée 9 :00 Heure entrée 13 :00


machine machine
Débit de sortie du 861 Kg/h Débit de sortie du 10104 Kg/h
couscous couscous
Humidité de farine 14.79 % Humidité de 14.90 %
farine
Humidité après 12.47%. Humidité après 13.11%.
refroidissement refroidissement

1er Prélèvement 2ème Prélèvement

Le deuxième prélèvement a une humidité élevée avec un débit important.

Les facteurs qui peuvent influencer sur l’humidité sont :

 La composition de la matière première

 La température du séchoir

 La vitesse du tapie du séchoir (le temps que le produit passe dans le séchoir).

La farine a une humidité convenable, donc le problème est indépendant de la matière


première. Le séchoir n’est pas menu d’un appareil pour mesurer ni sa température ni la
vitesse de son tapie, donc le problème reste attacher à ces deux facteurs.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
45
PATES AIDA Stage technique

Pour mieux adapter les problèmes engendrés au cours de la production, voici notre
suggestion :

 L’apport de personnel formé dans le domaine de production, ou essayer de


former les personnes existant sur l’importance du suivi des paramètres de
production.

 Spécifier le travail de chaque personnel dans la ligne de production.

 Ajouter des détecteurs de température et de vitesse du tapie et de débit aux


machines.

 Le suivi de la traçabilité de la matière premier dés la récolte.

 La diligence par la création d’un laboratoire de contrôle qualité.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
46
PATES AIDA Stage technique

CONCLUSION
La production basée sur la qualité et la sécurité

alimentaire est devenue un label important dans la vie

quotidienne de toute l’humanité et ceci à l’échelle

nationale et internationale.

Ainsi pour avoir une idée claire sur ce qui se passe

au niveau de la production des pâtes alimentaires on a

eu la chance d’effectuer notre stage au sein de la société

PÄTES AIDA de Fès.

Au terme de notre stage, on a pu suivre avec

attention, le détail du procédé de la préparation des

pâtes, en passant par toutes les étapes qui obéissent à un

système de contrôle de qualité qui répand aux besoins du

consommateur, qui est devenu trop exigeant sur la

qualité des produits mis à sa disposition.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
47
PATES AIDA Stage technique

Référence :
Webographie :
www.google.com
www.wekipidia.org
Bibliographie :

PASTA_FOR_ALL_FRANCAIS.

Analyse de la farine et de produits des céréales.

Qualité technologique : Document réalisé par Sophie Berland, professeur de

sciences biologiques et Philippe Roussel, professeur de technologie

céréalière.

Gérard Paillard, "Les Pains Français" P. Roussel, H Chiron, Maé-Erti éditeurs.


J Abécassis, INRA.

RAPPORT DE STAGE Analyse du système qualité du poste de

minéralisation en vue d’un audit de suivi et calcul des incertitudes des

résultats traiter par Isabelle TREZZANI ; D.U.T. Génie Biologique Option :

Industrie Agro-alimentaire et Biologique.

Le Blé: éléments fondamentaux et transformation publié par Boudreau,

Armand, Germain Ménard.

Les étapes de la fabrication des pâtes.

Lignes « Storci » pour la production de Pâtes Sèches.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
48
PATES AIDA Stage technique

Connaître les contrôles de qualité des Farines avril 2013 par Alain Lafaye.

EL IDRISSI-AZAIR 2012/2013
49

Vous aimerez peut-être aussi