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Agroalimentaires et Oléiculture
Béni Mellal
Cours
Module
De nos jours, le contrôle de qualité de toutes sortes des aliments devient une condition nécessaire
dans le marché, qui a pour but de satisfaire les besoins des Clients. Transformation des céréales
Sauf que la qualité des denrées alimentaires exige une surveillance particulière : La qualité
organoleptique, la qualité hygiénique et la qualité nutritionnelle.
Différentes techniques de contrôle de qualité avec leurs intérêts et leurs fonctionnements utilisés
pour les matières premières (blé) et le produit finis (farine).
Le Maroc est l’un des consommateurs les plus importants des céréales dans le monde, avec une
consommation moyenne des céréales est de près 200Kg/an/ habitant. Sachant que la moyenne
mondiale se situe à environ 152Kg/an/habitant. Le blé tendre représente, 70% de la consommation
des céréales en milieu urbain et 66% en milieu rural.
Ces céréales permettent de fabriquer différents types de la farine. Ces derniers sont utilisés pour
les gâteaux, les viennoiseries, les pâtisseries et pain, par contre le client à de plus en plus des
exigences spécifiques sur ces produits. Pour cela, Le contrôle de la qualité est nécessaire pour
satisfaire ce client.
Par différentes méthodes de contrôle de qualité de la matière première (blé) Ainsi que du produit
finis (farine)
HoussaM DAHIBI
Généralités sur le blé et la farine
I. Présentation du blé
1. Définition :
Le blé est une céréale dont on tire la farine pour faire le pain et les pâtes alimentaires.
Les enveloppes ou sons : 13% ils sont soudés à l’amande et constituées de couches de
cellules superposées riches en matières minérales et possèdent une quantité élevée en fibres
Amande : L’amande ou albumen amylacé représente 80 à 85 % elle est constituée de
granules d’amidon enchâssés dans le réseau protéique.
Germe : représente environ 3% du poids total du grain 3% constituée la future plante et
assure l’identité génétique.
3. Catégories de blé :
3.1. Les blés tendres :
Ces grains des blés tendres (fig.2) ont d’une forme arrondis, avec des enveloppes épaisses et d’une
cassure blanche. Ils s’adaptent bien à la mouture. Ainsi qu’ils permettent d’obtenir une farine de
bonne qualité, ayant de bonnes aptitudes pour la panification.
Constituant Pourcentage
Humidité 13,5%
Protéines 13,3%
Fibres 2 ,5%
Amidon 67,1%
Lipides 2,1%
Sels minéraux 1,8%
Vitamine 22,7%
2. Propriétés :
2.1. Propriétés physiques :
Le contrôle de la qualité organoleptique se fait selon 4 critères :
Constituant Pourcentage %
Protéines 8-13%
Sels minéraux Le taux de sels minéraux de la farine de blé est en fonction de degré
de minéralisation du grain
Vitamines Traces
Cellulose Traces
Le tableau (3) ci-dessous présente les types de farine selon le taux cendres qu’elle contient après
l’incinération.
HoussaM DAHIBI
Types de farine Taux cendres
45 <0,50
55 0,50 à 0,60
65 0 ,62 à 0,75
80 0,75 à 0,90
110 1 à 1 ,20
Les moulins fabriquent environ 4 types de farine, chacune est utilisée soit pour faire du pain ou des
gâteaux …
Panification
Biscuiterie
Pâtisserie
Viennoiserie-feuilletage
Cuisson-extrusion
Pâtes alimentaires
Couscous
Traitements thermiques divers sur les céréales ayant subi une première
transformation (céréales entiers, concassés ou sous forme de farine)
Pains courants (ne contenant ni matière grasse ni sucre ni lait) : Pain classique rond
marocain, Pain Français
Pains spéciaux sans oeufs (pouvant contenir de la matière grasse, du sucre et du lait ) :
Pain de mie, Pain au lait
Pates levées feuilletées : Croissants, Pains au chocolat
Pates levées avec oeufs : Brioches, briochettes, Pains briochés
Produits à faible teneur en eau : Biscottes, Pains grillés
Les produits de biscuiterie pâtisserie doivent obligatoirement avoir un aspect irréprochable allié à
une qualité supérieure ; c'est pourquoi leur coloration naturelle ou artificielle doit être impeccable
pour flatter la vue et plaire au consommateur.
Le biscuit est un aliment dont la valeur énergétique est concentrée dans un faible volume
Cette nécessité alimentaire équilibrée requiert la présence de farine, sucre, corps gras, lait, oeufs,.
Le biscuit doit résister aux altérations microbiologistes : Pour cela, il dot avoir une faible humidité, il
doit pour cela subir une déshydrations poussée au cours de la cuisson.
Le biscuit doit pouvoir être manipuler aisément, être transporter dans des conditions drastiques, il
doit être protéger vis à vis des parasites insectes et rongeurs, il faut éviter la reprise en eau de ces
produits très hygroscopique. Les produits devaient être résistants ;
Le biscuit doit être un aliment de plaisir. Autrefois, il devait rappeler aux marins ou aux explorateurs
leur pays natal.
Actuellement, les produits de biscuiterie sont conçus essentiellement comme des aliments de fantaisie
et de gourmandise. L’emballage est une des éléments important de la motivation d’achat
L’humidité est un test de la qualité qui s’effectue sur le blé et la farine, ce test consiste à déterminer
la quantité d’eau dans le produit.
La teneur en eau ou humidité d’une farine représente le nombre de grammes d’eau contenus dans
100 g de farine.
Au Maroc, la teneur en eau maximale admissible est fixée réglementairement à 15% de façon à
limiter les risques de dégradations par les microorganismes. 16 % (valeur limite en France)
d’humidité correspond à une Aw de 80% pour la farine.
La détermination de la teneur en eau est systématiquement réalisée par le laboratoire d’usine avant
mise en œuvre de façon à pouvoir calculer la quantité d’eau à ajouter lors du pétrissage.
Étuve
4.3. Principe :
Consiste à sécher la prise d’essai du produit à une température comprise entre 130 et 133°C
pendant 1h pour la farine et 2h pour les grains broyés.
Balance analytique, broyeur (Fig.12), dessiccateur, une étuve isotherme, des nacelles.
Figure 12 : broyeur
Pour le blé :
Pour le blé :
4.5.3. Séchage :
Introduire la nacelle ouverte dans l’étuve pendant la durée nécessaire, ce temps est compté à
partir au moment ou la température de l’étuve est entre 130°et 133°C.
Retirer les nacelles de l’étuve, la couvrir et la placer dans le dessiccateur 30min (il faut
toujours changer desséchant (sélicagel) au cas où il y a changement couleur).
Dès que la nacelle est refroidie à la température du laboratoire, la peser à 1mg prés.
H%= ((m0-m1)/m0)*100
L’humidité ne doit pas être supérieur 15% pour les farines, car s’il dépasse cette valeur ; la farine
pourra s’acidifie très rapidement.
2. Taux de cendres
2.1. Définition :
C’est la quantité de matières minérales, principalement contenus dans le son. C’est l’indice du degré
de pureté de la farine. Du coup plus le taux de cendre est faible plus la farine est pure.
Le taux de cendre est le rapport de la masse de cendres restantes après calcination d'un échantillon
dans un four de laboratoire à 900 °C, et la masse de cet échantillon.
2.3. Méthodes :
2.4. Principe :
Inflammation d’une prise d’essai à une température de 900°c ou 550°c (+ou-) 10°c jusqu'à
combustion complète de la matière organique.
2.5.3. Incinération :
2.6. Résultat :
Le taux Cendre :
TC%=(M1/M0)* 100
H : Humidité
Il y a plusieurs facteurs qui influencent le taux cendres/matière sèche citons : proportion des
enveloppes, l’humidité…
Pour nettoyer la nacelle il suffit juste les mettre dans acide chlorhydrique HCL pendant
1heure puis le laver avec du l’eau.
Le taux de cendre est le rapport de la masse de cendres restantes après calcination d'un échantillon
dans un four de laboratoire à 900 °C, et la masse de cet échantillon.
3. Les lipides :
L’acidité libre : l’acidité grasse d’une farine est l’acidité que génèrent ses acides gras libres.
Elle est assimilée à l’acidité totale de la farine. Ces acides gras résultent de l’hydrolyse des
triglycérides par des lipases endogènes ou exogènes.
Les lipides, en dépit de leur faible teneur dans la farine possèdent des propriétés
technologiques importantes pour les pâtes et les produits finis.
La mesure de l’état d’oxydation des lipides de la farine (acidité libre) apporte une
information quant à l'âge de la farine.
Les propriétés tensioactives des lipides de la farine peuvent agir, de façon marginale, sur
l’étalement des produits à la cuisson.
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Une valeur élevée, préjudiciable à une bonne qualité d’utilisation, résulte d’une mauvaise
conservation des produits.
Pas plus de 70 mg pour 100 g de farine sur la base d’une matière sèche exprimée en acide
sulfurique – ou – Pas plus de 50 mg d’hydroxyde de potassium pour la neutralisation des
acides gras libres (dans 100 g de farine, sur la base de la matière sèche)
4. Protéines :
Les protéines solubles représentent environ 10% du total des protéines de la farine
Les protéines insolubles (gluten) représentent 90 % du total
La qualité du gluten est essentielle pour la formation du réseau protéique des farines
panifiables.
Les propriétés du gluten conditionnement la texture des produits céréaliers cuits.
5. Glucides :
Cette fraction présente plusieurs fonctionnalités majeures :
D’une part, elle constitue la source d'aliments hydrocarbonés nécessaires à la levure, au cours de
la fermentation ;
D’autre part, elle intervient, par ses réactions avec les protides, dans la formation de la couleur,
de l'odeur, de la saveur des produits cuits ; c'est l'un des éléments de la réaction de Maillard ;
Enfin, elle joue un rôle non négligeable dans les caractéristiques mécaniques et la texture des
produits, intervenant souvent dès le pétrissage
Glucides simples
Les sucres réducteurs sont constitués par un mélange de glucose, lévulose et maltose, les sucres
hydrolysables par du saccharose et de la lévosine
Ces sucres préexistent dans la farine (1,5%) car ils résultent du début de la dégradation de
l'amidon par les enzymes. La fraction d'amidon dégradé est transformée en sucres
L’amidon de blé natif non endommagé à la mouture n’est pas soluble dans l'eau. Il n’intervient donc
quasiment pas au cours de la phase de pétrissage.
Dans la pratique, l’opération de mouture endommage une fraction plus ou moins importante de
l’amidon de la farine (de 5% à 20% ) en cas de mouture brutale avec cylindres très serrés et
cisaillant) :
Les grains d’amidons endommagés sont en compétition pour l’eau avec les protéines au cours de
l’opération de pétrissage, cela peut modifier significativement les caractéristiques des pâtes ;
Les grains d’amidon endommagé sont également sensibles à l’action des amylases
La mesure du taux d’amidon endommagé de la farine devrait donc être une opération de contrôle
de routine.
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Propriétés à chaud :
Les granules d’amidons mis en suspensions et chauffées gonflent et donnent, à partir de 60°C environ
un empois d'amidon plus ou moins visqueux selon les conditions : thermiques et mécaniques
appliquées au milieu. Les grains perdent alors leur forme propre
Amylase
Méthode : Le SDmatic mesure l’absorption d’iode par une suspension diluée de farine.
L’iode est adsorbé puis absorbé par l’amidon d’autant plus rapidement que celui-ci est endommagé.
En effet, un taux d’amidons endommagés trop élevé (dû essentiellement à des cylindres trop serrés)
entrainera une consistance de la pâte très ferme au pétrissage et un relâchement à la fin de celui-ci,
ainsi que des pains à croûte molle et très colorés.
A l’inverse, en cas d’insuffisance, la consistance de la pâte en fin de pétrissage sera molle et les
pains auront tendance à avoir une croûte dure et être de couleur pâle
Les pentosanes peuvent être considérés comme des agents majeurs de liaison de l'eau au cours du
pétrissage.
Ils jouent un rôle important dans l'augmentation du volume du pain et, en particulier, dans la fabrication
du pain de seigle. La farine de cette céréale contient d'ailleurs une plus grande quantité de pentosanes
que celle du blé.
7. Enzymes :
Les amylases : dégradation de l’amidon
La béta-amylase ou enzyme saccharifainte libère du maltose (dimère de glucose).
L’alpha amylase ou enzyme dextrinisante libère des dextrines
Protéases : dégradation des protéines (gluten) : altération technologique
Lipases : dégradation des lipides (rancissement)
Les actions enzymatiques s’accélèrent avec l’hydratation et l’augmentation de la température
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8. les Vitamines et oligoéléments :
Présents essentiellement dans les couches périphériques du grain et dans le germe, sont des
substances nutritionnelles.
9. pH
La farine la plus courante pour obtenir une pâte de bonne texture doit avoir un pH situé entre 5,6 et
6,4 pour une fabrication continue on doit rechercher un pH constant.
Le contrôle du pH, qui complète le dosage de l'acidité, peut servir à déceler les lots ayant atteint ou
même dépassé leur limite de bonne conservation (moins de 5,0) ou à reconnaître un traitement
chimique de la farine (chloruration, améliorants) et à dépister des mélanges pratiqués pour masquer
l'avarie et écouler des farines anciennes ou chargées de succédanés.
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B- Les analyses rhéologiques de la farine
1- Analyse Granulométrique des farines et semoules
1.1. Objet :
1.2. Principe :
Cette méthode d’analyse granulométrique par tamisage consiste à classer les particules qui forment
la farine ou la semoule. On opère à l’aide de tamis déposés par ordre décroissent d’ouverture de
maille, les particules traversent les mailles dont leurs ouvertures sont supérieures aux diamètres des
particules à tamisés.
1.3. Réactifs :
Figure : Retachoc
Mettre en place les tamis par ordre décroissent (choisir des tamis d’ouverture de maille ≤
250 μm pour le tamisage de la farine et ≥ 150 μm pour les semoules) au-dessus du fond en
inox.
Placer et appuyer le couvercle en plexiglas sur les tamis et bien bloquer ce couvercle ;
Régler le potentiomètre des vitesses au minimum avant la mise sous tension de l’appareil ;
Programmer le temps de tamisage : fixer le temps de tamisage en tournant la minuterie
jusqu’à 5 min ;
Régler la vitesse de tamisage : de 180-200 tr/min pour les farines et 180tr/min pour les
semoules. Utiliser un chronomètre pour évaluer la vitesse de rotation.
Une fois la vitesse de tamisage fixée est réglée, verser la prise d’essai de 100 g de produit
sur le tamis supérieur ;
Placer et appuyer le couvercle en plexiglas sur les tamis et bien bloquer ce couvercle ;
Programmer le temps de tamisage : 15 min pour les farines et 10 min pour les semoules ;
Pendant le test de tamisage, une opération de dégommage accompagne l’opération du
blutage afin de décolmater les ouvertures de mailles des tamis par un choc mécanique. Le
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dégommage démarre chaque 4 min de blutage pendant une (1) minute, par un choc
débrayable à l’aide de 2 vis situées à droite et à gauche de l’appareil.
Arrêt de l'opération du tamisage, il s'effectuera tout seul à l'arrêt de la minuterie. Une fois
l'opération de tamisage est terminée procéder au respect de l'ordre d'exécution des étapes
suivantes :
o Couper la tension par le bouton concerné et débrancher l'appareil,
o Récupérer les refus des tamis et l'extraction finale, peser et remplir le
tableau ci-dessous :
Ouverture des Refus (farine retenue Extraction (poids farine ayant Cumul
mailles des par le tamis) en g traversée ce tamis) en g ou en%
tamis (um)
Tamis 1( )
Tamis 2( )
Tamis 3(.....)
Tamis n(.... .)
Extraction finale
Total
2. Temps chute(Hagberg)
2.1. Définition :
C’est un indice qui permet d’évaluer l’activité enzymatique d’un échantillon, les enzymes traités sont
les amylases qui hydrolyse amidon en glucose, On les rencontre dans des lots dont le processus de
germination est entamé.
Le test de l’activité enzymatique de la farine ou du blé broyé se fait par un appareil appelé Falling
Number. (Fig.)
2.3. Principe
Cette méthode consiste à mesurer le temps de chute d’un mélange de farine et d’eau à 100°C
Formant un gel d’amidon.
L’amidon dans l'eau, à partir de 60°C subit l'empesage et ensuite la gélatinisation. En présence de
l'enzyme alpha amylase, l'amidon s'hydrolyse, ainsi pendant le chauffage, on obtient une solution
liquéfiée.
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2.4. Réactifs :
NB : Pour corriger les insuffisances ou les excès en alpha amylases des blés destinés à la mouture, on
procède à des mélanges pout atteindre la valeur technologique optimale.
Le temps de chu Hagberg ne permet pas de faires une estimation de la composition des mélanges
de grains, on le converti ainsi en nombre de liquéfaction afin de pouvoir calculer la composition de
mélange de farine ou de blés.
Le tableau (5) ci-dessous présente état panification de la farine selon de temps de chute et activité
enzymatique :
3. Dosage du gluten
3.1. Introduction :
Le Gluten est le constituant protéique le plus important de la farine dont le rôle est essentiel dans les
diverses fabrications. (Pétrissage et cuisson)
Pendant le pétrissage, un réseau continu de protéines est créé, ce qui confère à la pâte sa force et
son élasticité. En retenant les bulles de CO2 dégagées lors de la fermentation, ce réseau de
protéines permet au pain de lever et à la pâte de conserver sa forme.
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Pendant la cuisson, le gluten libère une partie de l’eau retenue et se lie à l’amidon contenu dans la
farine, de façon à assurer la consistance du pain.
3.2. Définition :
C’est un test qui permet de mesurer la quantité de gluten dans la farine.
3.3. Principe :
Les gliadines et gluténines, protéines insolubles en présence de l'eau et de l'énergie mécanique
(malaxage) forment le gluten.
La pâte de farine est malaxée mécaniquement dans une chambre de mélange sous un filet d'eau les
protéines du gluten s'hydratent, gonflent et se soudent tandis que l'amidon est entraîné par l'eau
avec les autres matières solubles.
3.4. Réactifs :
10g de farine
Eau distillée
Pur pour analyse:
Solution de Chlorure de sodium à 20g/l.
3.5. Appareillages :
Paramètre Appréciation
Couleur (blanche, jaune …etc.)
Fermeté (comprimé la boule entre et évaluer la cohésion)
Extensibilité (étirer la boule et noter de très extensible à court)
Elasticité (on étirant un peu le pâton, on apprécie de très élastique à
tris …cassant)
3.9. Interprétations des résultats :
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Teneur Gluten humide % = (masse du gluten humide/ masse de la farine) * 100
Teneur gluten sec % = (masse du gluten sec/ masse de la farine) *100
4. Alveographe chopin :
4.1. Objet :
Ce test nous permet de faire une appréciation des propriétés rhéologiques de la pâte (extensibilité,
élasticité, ténacité, force boulangère). L'analyse des qualités rhéologique de la pâte à pain consiste
en des mesures (ou constat) de consistance, collant, relâchement, lissage, extensibilité, élasticité,
tolérance et développement (pousse) de la pâte. Ce qui prévoir son comportement pendant la mise
en forme, la fermentation et même le pétrissage.
4.2. Principe :
Consiste à déterminer 5 paramètres principaux (P, L, P/L, G, W, I.e) en passant par 4 étapes :
4.3. Appareillage :
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L’alveographe est un appareil qui permet de mesurer les propriétés d’une bulle de pâte lorsqu’elle
gonflé.
4.4. Réactifs :
Farines 250g
Solution de chlorurer de sodium à 25g/l
Huile végétale raffinée faiblement polyinsaturée ayant un indice d'acide inférieur à 0,4 tel
que l’huile d'arachide, 1’huile d'olive ou l'huile de paraffine (dite l’huile de vaseline) ayant la
plus faible viscosité.
Figure : le Pétrissage
Huiler les plaques de repos, les deux cadres de laminage et la plaque d’extraction
Laisser reposer les pâtons jusqu'à que le chrono atteint 28min et nettoyer le pétrin
4.5.3. Essai à l’alvéographe des pâtons
5. Résultats
Les résultats suivants présentent les 5 paramètres (P ; L ; G ; W ; P/L ; I.e) et la courbe qui est en
fonction du P pression dans l’axe des ordonnés et L ou G extensibilité dans l’axe des abscisses.
Récupérer la courbe moyenne, noter les résultats obtenus sous forme d'un tableau :
Paramètre valeurs Appréciation
P
L ou G
P /L
Ie
W
G : Indice de gonflement correspond à la quantité d'air insufflée à la pâte, jusqu'à son éclatement.
Cette valeur est la racine carrée du volume d'air exprimé en millimètres, nécessaire pour
développer la bulle jusqu'à-rupture; G = 2,226 l
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L : C'est la longueur du graphisme, il représente l'extensibilité de la courbe et indique l’élasticité de
la pâte et l'allongement au façonnage.
W : Cette valeur mesure le travail nécessaire pour déformer le pâton jusqu'à son éclatement on
utilise également le terme « force boulangère » de la farine.
P/L : C'est le rapport qui traduit l'équilibre ou le déséquilibre entre la ténacité et l'extensibilité.
Ie : Indice d'élasticité.
Critères alvéographiques d'une farine boulangère française (sans présence de produits d'addition).
Appréciation P G Ie W
Farine de luxe de blé tendre W minimale de 120 J, P/L compris 0.40 et 1.50
Faine supérieure 1 de blé tendre W minimale de 120 J, P/L compris 0.40 et 1.50
Farine nationale de blé tendre W minimale de 100 J, P/L compris 1.00 et 3,00
5.2. Principe :
Le viscoamylograph Brabender permet de suivre l'empesage et la gélatinisation de l'amidon en
chauffant la solution de 30°C à 95°C à une vitesse de 1 ,5°c /min. La résistance qui s'oppose à un
bras pivotant muni de palpeurs plongeant dans un récipient en rotation (viscosité mesurée en Unité
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Brabender) contenant la suspension augmente proportionnellement avec l’élévation de la
température.
5.3. Réactifs :
Farine 80g
Eau distillée 450ml
5.4. Appareillage :
Le viscoamylograph Brabender :
Réglage du logiciel :
Figure : résultat
5.6. Résultats :
Interprétation des résultats :
6.1. Objet :
Le taux d'absorption est variable d'une farine à une autre, Cette analyse permet de mesurer et
enregistrer la résistance et la capacité d'hydratation de la pâte au cours de pétrissage.
6.2. Principe :
Le Farinographe permet de déterminer la quantité à ajouter pour obtenir une certaine consistance
de la pâte pendant le pétrissage 5000F (Unité Farinographique) ce qui de déterminer le taux
d'absorption de l'eau, le temps de développement, la stabilité puis l’affaiblissement. Ainsi on
évitera tous problème de collage ou variation au niveau de la formulation.
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6.3. Appareillage (FARINOGRAPHE) :
Figure : farinographe
6.4. Réactifs :
1. La courbe de titrage: sert à déterminer la quantité d'eau à ajouter pour atteindre la consistance
standard 500UF.
2. La courbe définitive :
Figure : résultat
6.5. Résultats :
Avec
C= (C1+C2)/2
Le temps de développement est le temps écoulé depuis l'addition de l'eau jusqu’au point de la
courbe immédiatement situé avant les premiers signes de décroissance de la consistance.
Calcul de la stabilité :
Elle se définit comme la différence dans le temps, à 0,5min près entre les deux points d'intersection
du sommet de la courbe avec la droite 500UF ou C dans le cas où la courbe n'est pas centrée sur
500 UF. Cette valeur est en général indicatrice de la tolérance de pâte au pétrissage.
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Plus longe est cette valeur, plus la pâte pourra maintenir longtemps sa résistance au pétrissage
et supporter a poussée gazeuse. Permettant un temps de fermentation plus long.
Epaisseur de la courbe:
6.6 Résultats :
Remplir le tableau ci-dessous à partir de la courbe :
d. Stockage des emballages qu’il faut réaliser en respectant les consignes données par les fournisseurs
relatifs aux emballages (température, hygrométrie de stockage, etc)
Il faut tamiser la farine avant son utilisation, fabriquer la crème, broyer le sucre, effectuer les «
petites pesées » (poudres levantes, sels, arome…)
Mélanges solide-solide SS
Mélanges solide-liquide SL
Mélanges solide-gaz SG
Mélanges liquide-liquide LL
Mélanges liquide-gaz LG
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Mélanges gaz-gaz GG
II.1. Définition
La pâte de forment correspond à une farine hydratée et pétrie. Cette définition simple fait
apparaitre néanmoins deux notion importantes :
Hydratation
Pétrissage
Ces deux facteurs recouvrent les notions de consistance, mélange et texture de la pâte/
Le mélange : est l’opération qui va consister à répartir de manière homogène les éléments des
produits à mélanger ;
Homogène » » » » » un élément d’un produit sera la même en tout point de la masse à mélanger
La seule addition de l’eau ne suffit pas pour obtenir une pâte bien formée
Le mélange doit recevoir une certaine énergie pour qu’un travail puisse être effectué
Le système de mélange comporte six demi palettes en forme d’hélice montées les unes au-dessus des
autre à l’extrémité des arbres verticaux
La matière à mélanger est poussée vers le haut par la partie extrême de la palette et
ramenée vers le bas par la partie voisine de l’arbre
Ces pétrins sont utilisés pour les pattes demi dure et sablées
Ils ne convient absolument pas pour les pates dures
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Pétrins horizontaux
Ils sont constitués deux bras horizontaux en Z tournant en sens inverse et animé de vitesse
différentes, tournant en une cuve semi cylindrique horizontale
• Un arbre horizontal porte des palettes de malaxage perpendiculaires a l’axe, aux formes
diverses selon l’usage auquel ils sont destinés. Sa vitesse est de 16 à 35 tr/min.
• Cet appareil est utilisé pour des pâtes sèches a découpeuse et pour des pates très dures,
mais le pétrissage est assez long et il y a manqué de polyvalence.
L’arbre horizontal porte à ses extrémités deux bras en Z, reliés entre eux à chaque angle du
Z par quatre entretoises rondes. La cuve en double paroi est refroidie par circulation d’eau
Vitesse : 700 à 1400 tr/min.
Il est utilisé pour toutes les qualités des pates dures et semi dures : c’est le pétrin standard de
la biscuiterie moderne. (Fréquent au Maroc).
• Batteurs-Mélangeurs
Parfois dénommé batteur planétaire : conçu pour la pâtisserie pâtes molles), il a été utilisé a tous
usages les plus variés en modifiant éventuellement la forme de son bras.
Sert à préparer :
Des suspensions ;
Des émulsions ;
Des mélanges homogènes ;
Des pâtes molles et de levée ;
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Certaines pates sablées ;
Des fourrures ;
Ce sont des machines les plus polyvalentes utilisées par les industriels.
Les batteurs sont composés d’un dispositif mécaniques (moteur, embrayage et boite de vitesse)
terminé par un porte –outil vertical animé d’un mouvement planétaire. Sur la colonne est monté un
porte –cuve susceptible d’élever la cuve à la position de travail ou de l’abaisser pour le démontage
de l’outil
La cuve elle-même se montre et se démonte facilement de son support : c’est un bol circulaire
profond a l’intérieur duquel tourne l’outil de mélange (interchangeable, a vitesse réglable) très
rapide :
• Palette / batteur / feuille (dénomination varient) pour les pates moyennes et légères ;
• La pâte n’est pas sollicitée en permanence mis après chaque rotation de la cuve ; ce qui lui
permet de relaxe entre chaque passage
Pétrin spirale
• En industrie, la température varie entre 25 C ET 28C. Ce qui est impératif c’est de laisser
constante cette température.
• La température de la pâte finale est fonction à :
Température de la farine
Température du local
Vitesse et temps de pétrissage
Pétrissage en continu
Le pétrissage en continu, qui permet de mélanger des flux et non plus des masses entre elles.
Nécessite des doseurs travaillant en continu également, ce sont des doseurs de pulvérulents ou de
liquide
Les pates doivent subir un temps de repos avant la mise en forme pouvant atteindre jusqu’au une
heure pour les pates très élastique
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Sans repos on peut observer un retrait de la pâte et une déformation du biscuit après découpage
Conditions pétrissage
• Formation pâte
• Consistance / viscosité
• Densité
Choix matériel
• Débit horaire
– Unitaire
– Selon environnement
• Batch/ Batch automatisable / continu
• Cuve détachable
• Mode transfert
– Collant, viscosité
– Continu Type de pâtes
• Forme des outils
• Automatisation opération
– Raccordement tuyaux
– Informatique
• Dispositifs de contrôle
– Viscosité
– Énergie / température
Définition
• Cette étape consiste à donner à la pâte la forme définitive avant la cuisson, ce qui varie
considérablement selon le type de pate
HoussaM DAHIBI
Pâtes dures
• Pâtes utilisées pour les casse -croûtes, les goûters, certains petits –beurre
laminoirs continus.
• Le système comprend généralement deux, trois (le plus fréquent) ou quatre trains de
laminoirs qui réduisent progressivement l'épaisseur de la pâte.
• Le dernier train est appelé calibreur, il sert à réguler l’épaisseur finale et par voie de
conséquence le poids , il se situe juste avant la découpeuse.
Soit un découpoir rotatif (roto découpoir) moins lourd et permettant des cadences plus
rapides. Le découpoir rotatif peut être constitué.
D’un cylindre unique entraîné portant à la fois les pointes et le dessin et le dispositif de
découpe du pâton (système le plus fréquent).
De deux cylindres : 1er cylindre donne le dessin, le 2ème assure la découpe Ce système
supprime en théorie les problèmes associés au monocylindre. Ce système permet aussi une
impression en relief.
La machine employée est la rotative dont la pièce essentielle est un cylindre dans lequel est
gravé le dessin du biscuit
• On l'utilise lorsque la consistance de la pâte est plus molle et fluide que celle de la pâte a la
rotative et suffisante pour lui donne de la cohésion au pressage.
• La pâte est poussée à travers une filières –la forme de la filière définit la forme du produit
fini
• Un fil d'acier animé d'un mouvement de va-et-vient - situé en sortie de filière- découpe les
pâtes à la longueur désirées (rondelles boudins, etc.)
Rout-Press
• Même principe que la coupeuse à fil sans découpe en sortie de filière : système « chemin de
fer ». Les produits sont découpés par système à guillotine à la sortie du four.
Co extrusion
• Une pièce multicouche ou fourrée est constituée par la réunion des différents composants et
leur extrusion à. travers une seule tête de profilage
HoussaM DAHIBI
Pâtes molles aérées
• Elles sont utilisées pour la fabrication des boudoirs ou cuillers (pates très molles).
Emmouleuse
On utilise la technique de « l'emmouleuse » qui utilise un piston qui aspire et refoule la pâte
pour la déposer dans des moules ouverts ou fermés.
Dresseuse
IIII. Cuisson :
• En matière de cuisson, chaque produit est un cas particulier, c'est pourquoi nous étudierons ici
les règles générales.
Définition
• La cuisson a une importance primordiale, elle résulte d’un échange de chaleur entre
l’atmosphère de four et le produit a cuir. Elle se caractérise par une expansion et une
transformation physico-chimique de la pâte sous l’action de la chaleur
• Ces modifications assurent par rapport au produit non cuits une qualité organoleptique
supérieur
• Une meilleure aptitude à la conservation pour les produit et une meilleure digestibilité
• La variation qualitative apportées dépend bien entendu des conditions et du conduit de
cuisson par le biscuitier
Élimination d’eau ;
Élimination de parfums et arômes ;
Réaction de Maillard (bruissement non enzymatique par réaction entre les sucres réducteurs
et les acides aminés);
Coagulation des matières albuminoïdes (gluten, blancs d’œufs) pour donner une charpente au
biscuit, et empesage et cuisson des grains d'amidon.
Matériels de cuisson :
Ces fours métalliques ont un système de chauffe tout a fait indépendant de la chambre de
cuisson c’est-à-dire la flamme n’a pas de contacte directe avec la chambre de cuisson
• La chaleur nécessaire à la cuisson est toujours développée dans la chambre de cuisson, mais
on interpose entre la source de chaleur et les articles à cuire des écrans réglables.
• Ce sont les fours modernes qui permettent une fabrication en continu. Ils sont ouverts à leurs
deux extrémités, de façon à enfourner à un bout d'une façon continue, et à défourner en
sortie.
• La chambre de cuisson est constituée par un coffrage métallique chauffé sur toute sa
longueur aux endroits convenables, par des rampes de brûleurs, des résistances électriques
ou des conduits transporteurs de vapeurs surchauffées ou d’eau chaud, le tout étant
calorifugé.
Conduite du four.
Chaque article requiert un diagramme de cuisson particulier. Les industriels sont donc conduit
à définir des standards et les procédures de surveillance des installations de cuisson les
principaux paramètres à prendre en compte sont
Les températures des gaz du foyer dans le cas des fours à recyclage thermique ;
Les relevés des pyromètres
Conduite de la cuisson
Cuisson extrusion
• Cette technique permet en une seule étape, de cuire, de texturer et de mettre en forme un
produit De plus, on peut travailler avec des humidités faibles ou très élevées.
Le mélange ainsi traité s'échauffe, se transforme en une pâte visqueuse. Il est ensuite forcé à
travers une filière qui assure sa mise en forme.
Le traitement thermique est assuré soit par l'auto échauffement du au travail mécanique, soit
par un chauffage du fourreau.
Un découpage intervient au niveau des filières ou plus tard.
Cette technique permet d’assurer la production des snacks apéritifs, salés ou sucrés.
IIIII. Refroidissement :
• Il s’agit de la période pendant laquelle la température du produit après la sortie du four
s’abaisse jusqu’à la température ambiante
Déperdition de calorie
Déperdition de l’eau
La baisse d’hydratation suivant les matières grasses est d’environ 0.5 à 0.8% pour 1% de matière
grasse incorporée.
Le réseau de gluten est beaucoup plus mou car il y a rupture de la continuité entre deux particules
de gluten
Lorsque l’on souhaite « casser » le corps d’une pâte biscuitière réalisé avec une farine forte il faut
donc augmenter la quantité de la matière grasse ce qui a pour effet de limiter le développement de
gluten et d’éviter la production des biscuits trop durs
Ceci explique pourquoi l’utilisation de farine faible s’impose comme beaucoup plus
économique et plus efficace
Dans un mélange de graisse et de sucre la quantité d’air incorporer dépend des proportions relatives
de ces deux éléments ; ainsi que la taille des cristaux des sucres ;
La proportion optimale est de trois parties de sucre pour deux parties de gras ; plus les cristaux de
sucre sont fins, plus l’incorporation d’air sera élevée.
La rétention des gaz peut avoir un effet bénéfique sur l’augmentation du volume des produits
La matière grasse est par sa nature hydrophobe, freine les associations possibles entre les particules
de farine et les milieux liquides
Lorsque la matière grasse est introduite dans une pâte destinée à être successivement laminée et
pliée elle assure la séparation entre les couches
Augmenter la proportion de la matière grasse accentue la friabilité mais rend plus difficile sa
machinabilité
Les produits contenant de la matière grasse semblent apporter un peu plus de flaveur
1.3 La qualité recherchées pour les matières grasses par les industries :
Les qualités exigées des matières grasses moderne sont les suivantes :
Plasticité
Bonne capacité d’aération des masses
Bonne propriété de conservation
Aptitude à l’émulsification
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Couleur agréable
Uniformité de texture permettant la fabrication des produits réguliers
Degré de plasticité ; c’est-à-dire la tolérance de la matière grasse a la variation de température
sans modification très importante de sa consistance
2. Matières sucrantes :
1. Présentation des matières sucrantes :
1.1. Définition :
On entend par sucre, sans autre qualification la saccharose issu de la betterave ou de la canne à
sucre répondant aux définitions de sucre mi- blanc, sucre raffiné, sucre blanc raffiné ou le sucre
liquide
Le glucose
Le sirop de glucose
Le sucre inverti
Le fructose
Le lactose
Le maltose
L’aspartame
Le sorbitol
L’isomalt
3.propriétés fonctionnelles :
3.1 Amélioration du gout sucré :
Pour le sucre ou saccharose la perception du gout sucré commence à être significative dans les
produits après cuisson à partir de 4 à 5% par rapport a la farine mis en œuvre
Le pouvoir sucrant :
Les sucres diminuent la consistance des pâtes, donc pour une même consistance l’hydratation doit
être diminuée.
Le phénomène de collant peut être donc plus marqués à même consistance de pate
C’est sa solidification après refroidissement consécutif à la cuisson, qui rend les biscuits
indéformables et plus au moins durs, sans que l’humidité ait à intervenir.
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Au cours de cuisson le sucre est porté à des températures supérieures à 140 C et subit de ce fait une
transformation complète en sucre cuit qui a tendance à durcir.
Cette propriété est partiellement à craindre et il y a souvent lieu d’y remédier par adjonction d’un
certain pourcentage de sucre réducteurs (miel ; sucre interverti ; glucose …..)
La présence de sucre accélère la réaction de fermentation jusqu’à 4 à 5% par rapport à la farine mis
en œuvre
Les sucres réducteurs peuvent réagir avec des acides aminés pour donnes des produits de coloration
de type Maillard
Ces composés sont aussi aromatiques et vont apporter les arômes spécifiques et améliorent
généralement la saveur des produits.
Les différentes fractions de l’œuf possèdent des propriétés nutritionnelles et fonctionnelles qui font
de cette matière première un produit a part pour les industriels de l’agroalimentaire. Les propriétés
du blanc et du jaune d’œuf sont essentielles à la réussite de nombreux produits alimentaires et
justifient d’un développement particulier.
L’œuf par ces propriétés fonctionnelles possède diverses aptitudes ou pouvoir technologiques.
Sous l’action d’un battage prolongé le blanc d’œuf à la propriété de se séparer en d’innombrables
petites vésicules qui emprisonnent l’air, ce qui conduit à la formation de mousses, le blanc en neige
ainsi obtenu sous l’effet mécanique est stable du fait de la dénaturation des protéines
Au cours de la cuisson, l’air se dilate et les bulles se développent jusqu’ à ce que leurs parois soient
coagulées définitivement par la chaleur. Le jaune d’œuf et la matière grasse s’opposent au pouvoir
moussant.
c. Pouvoir gélifiant :
d. Pouvoir liant :
L’œuf entier, grâce aux protéines, à le pouvoir de lier entre-elles les particules de farine pour former
une pâte continue plus ou moins visqueuse.
e. Pouvoir coagulant :
En cours de cuisson les protéines notamment celle du blanc vont après coagulation permettre de
rigidifier et de stabiliser la structure du produit et de maintenir cette structure lorsque la pression de
vapeur diminue au cours du refroidissement du produit après cuisson.
La coagulation des protéines du blanc d’œuf commence a des températures assez basses (57-60°C),
celle du jaune vers 65°C, celle du gluten de blé vers 65-70°C ; si l’on veut favoriser le
développement au four des produits à base d’œufs, il est nécessaire d’avoir une cuisson a
température modérée.
f. Pouvoir colorant :
Il provient des pigments du jaune qui sont principalement des pigments caroténoïdes liposolubles,
en relation notamment avec l’alimentation de la poule. Les protéines interviennent pour leur part
dans les réactions de brunissement de type Maillard, en cours de cuisson.
G. Pouvoir aromatique :
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L’œuf possède une flaveur caractéristique qui subsiste après un mélange avec d’autres ingrédients
et la cuisson. Il a, d’autre part, la propriété de fixer divers aromes qui peuvent se former pendant la
fabrication.
Aptitude technologique
Fraction Propriétés
P. Coagulant
Stabilisation produit
P. Gélifiant /coagulant
Stabilisation produit
Répartition MP (battage)
Fondant/ moelleux
1.1. Définition :
1.4. Composition :
1.5. Propriétés :
1.5. Conservation :
La levure se conserve :
En congélateur mais jamais au-dessous de – 18 C, l’eau encore contenu dans la levure brise es
structure
1.6. Emploi :
2. levure chimique :
2.1. Définition :
La levure chimique est un produit chimique qui dégage au sein d’une pâte, du gaz carbonique sous
l’action de l’humidité et la chaleur.
Plus les alvéoles formées par ces gaz son petites et nombreuses plus la structure finale du produit
sera fine et régulière
La granulométrie et la répartition des poudres levantes dans la masse de la pâte sont donc
essentielles à maitriser
2.2. Caractéristiques
D’un composant acide 60%, acide tartrique ; crème de tartre, qui active le dégagement du CO2
D’un composant alcalin 25% bicarbonate de soude, carbonate et bicarbonate d’ammonium qui
produit le CO2
Un produit neutralisant : amidon, fécule, farine du riz, 15% : empêche une réaction prématurée
2.3. Conservation :
La levure chimique doit être conservée dans des boites hermétique à l’abri de l’aire
2.5. Utilisation :
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La levure chimique est utilisée en biscuiterie et pâtisserie :
Cake
Biscuits
Pain d’épice
Madeleines
Sablés
5. Additifs alimentaire :
1. Définition :
Sont des substances ajoutées à un produit alimentaire pour en modifier, en améliores ses
caractéristiques.
2. Classification :
Les acides
Les épaississants et les gélifiants
Les émulsifiants
Les antioxydants
Les colorants alimentaires
Propriétés :
Définition
Sont des substances ajoutées à une denrée alimentaire pour augmenter la viscosité ou conférents la
consistance d’un gel
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Propriétés :
Les épaississants et les gélifiants ont la propriété de retenir l’eau et de maintenir en suspension des
particules solides dans les liquides
Définition :
Sont les produits qui peuvent maintenir mélangés et rendre homogènes deux produits non miscible
Définition
Sont des substances odorantes de composition très complexe, extraites de certaines plantes et fruits
provenant des racines, écorces, tiges, feuilles, fleurs ou graines.
Les aromes agissent sur l’odorat et le goût. Perçu au cours de la dégustation, ces produits
constituent un appoint fort important dans la fabrication, qu’ils permettent de personnaliser
Arômes naturels
La vanilline est synthétique et elle est extraite à partir de plantes : le giroflier, et le pin
Pâtes alimentaires
Les pâtes ont pour origine la Mésopotamie ; leur technique a ensuite été transmise à l’Inde puis à la
chine 5 000 ans av. J.C et au japon 600 ans av. J.C.
Leur connaissance gagne ensuite les pays méditerranéens via la Grèce et l’Italie en 1279.
Les pâtes laminées et découpées proviendraient de chine (Nouilles orientales) et les pâtes extrudées
de l’Italie
Les premières fabriques industrielles sont rapportées aux Etats Unis en 1848, à Naples vers 1860
Couscous
Cette graine de céréale agglomérée, dont l'invention remonterait vraisemblablement à la période
romaine, trouve ses racines en Afrique du Nord et a été introduite dans d'autres parties du globe
voici plus de 400 ans.
En effet, le couscous s'est répandu en Europe au 17ème siècle, émigrant jusqu'aux Amériques dans
les bagages des colons portugais venant de la cité marocaine de Mazagran : un couscous à base de
maïs est ainsi connu au Brésil.
Le couscous reste le plat national en Afrique du Nord et dans les pays du Moyen Orient,
spécialement au Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie..
Pâtes alimentaires :
La consommation des pâtes alimentaires est en progression croissante
La consommation moyenne en 1999 par pays est rapportée dans le tableau ci-après :
Pays Consommation annuelle par Pays Consommation annuelle
habitant (en kg) par habitant (en kg)
Le couscous devient très populaire aux Etats Unis (1989: 1,13 million de kg 1991 : 2,7 millions de
kg) où la recherche d'une nourriture plus saine et de la "diète méditerranéenne" a aidé au
développement de la consommation de ce produit à base de céréales. Le couscous jouit en effet
d'une excellente réputation pour ceux qui se préoccupent de leur santé.
Chaque pays a ses propres préférences grain fin, grain moyen ou gros grain.
La dénomination « pâtes alimentaires aux œufs » ne peut être utilisée que pour des
produits contenant au minimum 140 grammes d’œufs entiers par Kilogramme de
semoule mise en œuvre
La dénomination « pâte alimentaires aux œufs frais » ne peut être utilisée que pour des
produits contenant au minimum 140 grammes d’œufs par Kilogramme de semoule
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mise en œuvre réalisées avec des œufs de catégorie A cassés au maximum 24 heures
avant emploi
La dénomination « pâtes alimentaires au gluten » ne peut être utilisée que pour les
pâtes contenant au minimum 20 % de matières azotées provenant du gluten
Les pâtes alimentaires contenant des légumes frais doivent être vendues sous la
dénomination « pâtes alimentaires aux –nom du légume - »
Les pâtes alimentaires farcies doivent être vendues sous la dénomination « pâtes
alimentaires farcies avec – nom et indication des produits constituants la farce- ». La
farce est constituée classiquement de viande de bœuf, de veau, de mouton, ou de
volaille. La présence d’abats ou d’issue doit être obligatoirement signalées par une
dénomination appropriée
Les pâtes alimentaires se présentent sous des formes très variées, on peut cependant les classer en
deux catégories bien distinctes selon les machines utilisées pour leur production
Pâtes extrudées
Pâtes laminées
A - Pâtes extrudées :
Ces produits sont préparés à l’aide de presses munies de filières qui forment :
les pâtes longues comme les macaronis et les spaghettis, lasagnes, nouilles longues etc.
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les pâtes coupées ou courtes comme les bagues, les coudes divers certaines pâtes à
potages, les coquillettes, les pâtes torsadées
B - Pâtes laminées :
Elles sont fabriquées par des presses munies d’une filière à fente ou par des malaxeurs spéciaux
capables de produire des pâtes sous formes de feuilles Les produits représentatifs de cette catégorie
sont les pâtes à potages, les pâtes en rubans, les pâtes à farcir, papillons, cannellonis, nouilles
laminées, frisées et pâtes du même genre.
La qualité nutritionnelle des pâtes est un facteur extrêmement important à prendre en compte car dans
certains pays, les pâtes représentent une part importante de la ration alimentaire consommée du fait
du prix abordable de cette gamme de produit Il est toutefois difficile lorsque l’on parle de la qualité
nutritionnelle des pâtes alimentaires de les dissocier des préparations qui les accompagnent
pratiquement toujours comme la sauce, tomate, le fromage râpé,.Nous nous en tiendrons dans ce qui
suit au seul examen des propriétés nutritionnelles des pâtes seules cuite à l’eau en rappelant
simplement les principaux points suivants
La ration moyenne est de 60 à 70 g pour une personne
Les pâtes aux œufs contiennent au minimum 140 g d’œuf par Kg de semoule (selon la
réglementation française)
Les pâtes absorbent près de 2 fois leur poids en eau et perdent de 6 à 8 % de leur poids sec à
la cuisson
L’apport protéique est également important. Toutefois, et comme tous les produits céréaliers, les
pâtes alimentaires sont déficientes en lysine ; le séchage à haute température actuellement appliqué
diminue la quantité de lysine disponible et altère de ce fait la valeur nutritionnelle des pâtes.
En règle générale, la qualité sanitaire des pâtes alimentaires peut être considérée comme excellente.
Toutefois, les conditions de température et d’hygrométrie rencontrée au cours de la fabrication des
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pâtes favorisent la croissance des microorganismes ; Le risque est limité, seule des bactéries
saprophytes non pathogènes se développent dans des conditions normales de fabrications.
Une fabrication mal conduite peut toutefois conduire à la croissance de bactéries pathogènes, il a été
ainsi retrouvé à plusieurs reprises aux états Unis et en Europe des salmonelles et des staphylocoques
dans des produits commercialisés qui ont dû être retirés de la vente
Les risques associés aux salmonelles sont notables dans le cas des pâtes aux œufs. Les ovo –
produits utilisés pour la production doivent être systématiquement pasteurisé avant mise en œuvre
pour réduire ce risque
L’emploi de séchage à très haute température permet de réduire de façon notable la contamination
par la flore mésophile et par la flore fongique
a - Risques chimiques
Les risques chimiques associés à la présence d’aflatoxines de pesticides, sont faible mais ne doivent
pas être négligés. Dans la réalité, l’élimination des parties périphériques du grain limite très
fortement ce risque.
La présence de contaminants d’origines animales (fragments d’insectes, poils de rongeurs) peut être
détecté si la mouture du blé et le stockage de la semoule ne sont pas conduite dans des conditions
d’hygiène en correspondance avec l’alimentarité (nettoyage des blés, éliminations des impuretés, et
souillures.
Le couscous est communément produit à partir de semoule de blé dur mais d'autres matières
premières peuvent être utilisées avec succès comme : blé dur complet, semoule de blé tendre, farine
de blé, maïs, sorgho
Présentation du couscous :
Proche de celle d'une semoule de blé dur mais avec des grains sphériques d'un diamètre moyen
Le pourcentage de consommation de fin et de moyen dépend des habitudes du pays mais est, en
moyenne, de 80% pour le moyen et de 20% pour le fin.
Les matières premières utilisées pour la fabrication des pâtes alimentaires doivent présenter les
aptitudes suivantes
Permettre à la pâte d’être mise en forme par extrusion au travers d’une filière
Garantir l’obtention d’un produit séché, solide, flexible exempt de zones de faiblesses, ayant
un bon comportement à l’emballage et au stockage
Permettre l’obtention d’un produit fini présentant un état de surface lisse, sans défaut de
couleur, sans points noirs, de coloration jaune ambrée translucide
Permettre que le produit une fois cuit dans l’eau soit ferme, non collant, conserve sa
cohésion, et ayant un goût et arôme agréable
Assurer un apport nutritionnel satisfaisant
Être irréprochable du point de vue sanitaire.
Lorsque l’on considère la qualité des blés durs utilisés pour la fabrication des semoules, deux
facteurs doivent être pris en compte :
Ces deux critères doivent être pris en compte dans les critères d’achat des semoules puisqu’ils
conditionnent directement le prix d’achat.
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Les méthodes analytiques relatives aux paramètres listées ci-après sont détaillées dans les TP et / ou
méthodes d’analyse des céréales
Ce paramètre peut être contrôle par analyse des protéines par électrophorèse, deux principes
opératoires peuvent être mis en œuvre pour ce dosage :
Cette technique permet d’identifier la présence de blé tendre dans les semoules et les produits finis.
La figure ci-après donne la répartition granulométrique type d’une semoule utilisée pour les
malaxeurs automatiques rapides actuels utilisés pour la fabrication des pâtes
Les matériels de fabrication actuels imposent l’emploi de semoules dont la granulométrie moyenne
doit être comprise entre 200 et 400 µm.
Des granules de diamètre supérieur à 500µm entraînent une absorption d’eau trop faible.
Des granules de granulométrie inférieure à 200 µm (farine) sont très sensibles à l’action thermique,
qui conduit à une dénaturation du gluten et des autres protéines par coagulation au cours du séchage
; les produits risquent de perdent de leur cohésion à la cuisson dans l’eau
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Présence de métal et / ou de cailloux :
De fines particules de corps dur (métal ou cailloux) peuvent obstruer les orifices des filières
ou déchirer les rubans de pâtes en sorties de filière. Des solutions techniques existent pour
filtrer les particules avant passage filière. Il est toutefois préférable de supprimer ces corps
durs avant malaxage
La présence de son ou de points noirs dans les semoules conduit à des points noirs dans les
produits finis qui sont alors jugés de qualité inférieure
La procédure de contrôle classique consiste à compresser un lot de farine et à rechercher les
impuretés présentes à la surface de la farine.
Une semoule destinée à la pastification doit présenter un nombre de piqûre de 10 /10 cm²
La teneur en cendres est corrélée positivement avec le taux d’extraction (plus le taux
d’extraction est élevé, plus le produit issu de la moudre contient d’impureté et plus la teneur
en cendres est élevée).
Comme il a été démontré que la présence de particule de semoule provenant des enveloppes
périphériques donne des produits ternes et marron, La mesure de la teneur en cendres est
donc un moyen commode d’apprécier à priori les risques de coloration et d’impuretés dans
les produits finis
En règle générale, une teneur inférieure à 0,60% de cendres garanti une grande pureté de
farine.
La qualité des pâtes alimentaire est corrélée positivement avec la teneur en protéines et la
qualité du gluten
Des méthodes de rhéologie spécifiques au visco élastographe et au farinographe ont été
développées pour la caractérisation des semoules de blé dur destinées à la pastification. Ces
méthodes sont utilisées couramment en Europe pour le contrôle qualité des livraisons de
semoule
Les semoules utilisées pour la fabrication des pâtes alimentaires doivent avoir une teneur en
protéines supérieure à 12-13 %
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Les blés contenant la gliadine 45 gama selon la nomenclature internationale) possèdent des
propriétés visco élastiques intéressantes pour la fabrication de pâtes alimentaires. A
l’inverse, les propriétés rhéologiques des blés possédant la gliadine 42 gama sont tout à fait
insuffisantes)
Coloration :
Ce paramètre essentiel quant à la qualité des produits finis est difficile à réaliser
L’appréciation visuelle de la couleur de la semoule est fortement influencée part la
granulométrie ; une semoule fine apparaît ainsi plus pale.
La mesure par colorimétrie des pigments colorés est difficile à réaliser du fait du danger
d’emploi des solvants de la méthode et de la complexité de l’extraction
En Europe, la couleur d’une pâte de semoule est déterminée à l’aide de colorimètre
fonctionnant en coordonnées L a b
Une semoule destinée à la pastification doit présenter une teneur en pigments caroténoïdes
de 04 ppm / ms
Teneur en enzymes :
La teneur en eau de la semoule doit être aussi constante que possible. Elle doit être contrôlée
systématiquement à chaque nouveau lot de semoule et en cours de fabrication. Si nécessaire,
il est possible de modifier la quantité d’eau ajoutée de façon à produire des pâtes ayant une
hydratation constante et proche de 30 -32%
La teneur en eau de la semoule destinée à la pastification est au maximum de 15 %
La présence de minéraux en forte quantité conduit à l’effritement des pâtes sèches, ou à des
pâtes de couleur et flaveur défavorables.
L’eau utilisée pour la fabrication doit donc contenir moins de 400 milligrammes de matières
minérales par litre
L’eau doit être de faible titre hydrométrique (< 30 °F), sa teneur en ions sodium,
magnésium, et calcium et en chlorure de calcium, chlorure de magnésium et en sels de fer
doit être la plus faible possible
La température de l’eau de malaxage ne doit pas dépasser 35°C, cette température doit être
maintenue constante au cours du processus et ce quelle que soit la saison.
L’état de surface et la tenue à la cuisson des pâtes dépendent dans une très grande mesure de
la qualité de l’eau de cuisson
Les eaux basiques, très acides, ou très chargées en minéraux conduisent souvent à des
résultats catastrophiques
L’eau devrait être désionisée ou légèrement acide. L’addition de vinaigre à l’eau de cuisson
améliore ainsi l’état de surface aspect des pâtes
La réduction de la teneur en calcium et en magnésium de l’eau de cuisson permet de réduire
le collage des pâtes à la cuisson.
- Additifs nutritionnels
- Légumes
- Colorants
- Agents tensioactifs.
L’objectif de la fabrication des pâtes alimentaires est de transformer une masse sans corps
(semoule) en une forme cohésive et homogène qui est ensuite stabilisée par séchage
Stockage
Matières
premières
Désaération
découpe
séchage
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Opérations unitaire de la fabrication des pâtes alimentaires :
Cette étape permet d’assurer une hydratation progressive homogène et constante de la semoule. A
l’issue de cette étape on obtient des boulettes de semoules agglomérées de dimensions comprises
30% (calcul sur la semoule mise en œuvre) ou de 44 % (calcul sur la base de la matière sèche de la
Le malaxage de la pâte est réalisé industriellement en deux étapes : un Pré mélange, un Mélange
La phase de pré mélange permet d’assurer une répartition homogène de l’eau dans la masse de
semoule, ce qui entraîne une réduction de la phase de mélange. La maîtrise de cette étape est
essentielle dans le cas de procédés utilisant des presses alimentées en continu assurant des débits
supérieurs à 3 000 kg/h. Une vitesse de rotation trop grande risque d’endommager l’amidon et de
coaguler partiellement les protéines ce qui conduira à une dégradation de la qualité des produits
finis
Le mélange final est assuré dans une cuve équipée d’un ou deux axes avec des pales servant au
mélange. L’alimentation du mélangeur est assurée par gravité depuis le pré mélangeur.
Cette étape se déroule dans des cuves semi cylindriques équipées de pales montées sur un axe
horizontal. Les alimentations en eau et en semoule sont assurées par des doseurs et distributeurs
automatiques qui garantissent la régularité des débits et le maintien du ratio d’hydratation par
minutes.
Un mouillage insuffisant des particules de semoules se traduit par l’apparition de points blancs dans
Les produits plats et longs requièrent des pâtes d’hydratation faible (26%-30%) de façon à réduire
Les produits courts nécessité une hydratation de pâte de l’ordre de 32-34 % de façon à limiter les
Dans le procédé de fabrication traditionnel en batch, l’opérateur peut à tout instant superviser la
Lors du malaxage avec les installations en continus actuelles, ce contrôle visuel et ces corrections
Dans ce dernier cas, la précision et la fiabilité des dispositifs de dosage sont de la plus
grande importance
d- Température de l’eau :
La température de l’eau est un paramètre essentiel à maîtriser pour assurer une bonne régularité de
production.
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La majorité des fabricants travaillent avec une température d’eau comprise entre 35-45°C. Cela
Certains industriels traditionalistes s’en tiennent à des températures de l’ordre de 2-10° combinées
avec une hydratation de pâtes nettement plus importante de l’ordre de 34-36% pour compenser la
Dans ce dernier cas, l’extrusion de la pâte doit être réalisée à faible vitesse et haute pression
Les rebuts incorporés dans le mélange ont souvent des teneurs en eau faibles de 10-11 % lorsque les
L’introduction sans précaution de ces poudres dans le mélange conduit à l’apparition de points
f- Désaération :
Cette étape sert à chasser les bulles d’air de la pâte L’absence d’air dans le mélange permet
d’obtenir des produits d’aspect plus réguliers, la couleur est plus intense suite à la réduction de
Après malaxage, les boulettes tombent par l’intermédiaire d’une écluse dans une cuve cylindrique
sous vide partiel (500 à 700 millimètres de mercure). La faible teneur en oxygène limite l’oxydation
Au fur et mesure de la progression dans le dispositif , le niveau de vide augment pour atteindre une
valeur de vide relatif de 130 mm Hg, considéré comme idéal. La mise sous vide de l’installation est
La température de la pâte entrant dans la chambre à vide doit être de l’ordre de 28-30°C
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La désaération a pour objectif de :
Favorise le transfert d’eau entre les particules de semoule ayant des hydratations différentes
Éviter la déformation des pâtes fraîches par gonflement des bulles d’air au séchage
Une semoule est constituée principalement de protéines et d'amidon. L'objectif de la mise en forme
est de compacter les grains d'amidon pour former une pâte : on hydrate puis l'on presse.
De plus, pour que cette pâte acquière une bonne qualité culinaire (c'est à dire en particulier une
bonne résistance à la cuisson), il faut organiser les protéines en un réseau de gluten qui enserre les
grains d'amidon : pendant leur gonflement (absorption d'eau), leur forme va être maintenue dans ce
réseau qui va se distendre peu à peu. La qualité; de ce gluten dépend de la matière première mais
Par la vis contenue dans son fût, le produit est poussé jusqu'à un moule qui impose ,une contre-
pression. Si la poussée est suffisante et si le produit est suffisamment fluide, la pâte s'écoule', à
travers les orifices (filières) du moule. La cloche intermédiaire'; entre la vis et le moule permet un
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écoulement vertical du produit. Le prémoule au-dessus du moule répartit la pâte sur le moule et
Une rupture de zone suivie d'une tréfilette pour casser le mouvement de rotation du produit,
« Développe la pâte »
qualitativement)
De la fluidité de la pâte
De la différence de pression
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Sortant de la mélangeuse, les boulettes de semoules sont ensuite transférées dans le cylindre
d’extrusion ; après empattage rapide sous pression (durée : quelques minutes), la pâte passe au
Cette opération a pour but d’amener la pâte à la consistance et à la cohésion désirée en exerçant sur
La vis sans fin permet d’assurer une avancée régulière et de mettre en pression la pâte dans le
dispositif. La forme de la vis est extrêmement importante pour assurer une avance régulière et une
La vis d’extrusion est également maintenue sous vide pour la même raison que précédemment
2. Pression de vide
Le niveau de vide permet d’éviter l’inclusion de bulles d’air dommageables à l’aspect final du
d- Opération d’extrusion
La forme des filières et la vitesse à laquelle les pâtes sont extrudées au travers de la filière
Au cours de cette opération, la pâte passe au travers des filières pour prendre la forme désirée
Être résistants pour résister aux fortes pression ( de 100 à 140 bars) sans se déformer
Être inattaquables par l’acidité pour pouvoir accepter les pâtes acides)
Être facilement nettoyables car les moules doivent être nettoyés après chaque
fabrication
Il est préférable de rincer les moules à l’eau chaude avant chaque début de production
Dans le cas des pâtes courtes, la découpe est assurée à l’aide de couteaux rotatifs installés
Dans le cas des pâtes longues, la découpe est assurée à l’aide de couteaux cylindriques qui se
déplacent le long d’un dispositif d’étendage sur lequel sont déposée en long les rubans de pâtes
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sortant des moules ; Pour garantir un travail de qualité, les couteaux doivent être régulièrement et
parfaitement affûtés
Le débit de sortie doit être régulier pour assurer une découpe homogène
C- Opération de Séchage :
a- Objectifs du séchage :
L'objectif du séchage est d'abaisser la teneur en eau de la pâte de manière homogène sans provoquer
de défauts d'apparence (gerçures, fêlures). On règle pour cela température, humidité, vitesse d'air
b- Fonction :
De stabiliser le produit à une teneur en eau qui permette une bonne conservation.
Le séchage consiste à éliminer l’eau de façon à ce que l’humidité finale ne dépasse pas 12,5 % de la
1. Le pré séchage.
Cette phase opératoire permet de retirer rapidement après extrusion une proportion
Le séchage consiste à amener progressivement l’humidité des produits à une valeur proche
Jusqu’à il y a une vingtaine d’année, les pâtes alimentaires étaient séchées à des
températures inférieures à 60°C. Les diagrammes de séchage qui étaient appliqués visaient
à obtenir une teneur en eau proche de 12,5 % tout en évitant la dénaturation des protéines et
la gélatinisation de l’amidon
Dans les pays ou la clientèle est très exigeante en ce qui concerne la qualité des produits qui
lui sont fournis), les fabricants ont dans leur majorité opté pour le séchage à Haute voire très
Les températures mises en œuvre sont comprises entre 60 et 90 °C., voir même supérieure à
Amélioration des propriétés organoleptiques des produits finis (couleur et tenue à la cuisson)
L’inconvénient majeur de cette technique est une perte de la valeur nutritionnelle liée à la
Trabatto
Le trabatto sert à croûter le produit qui ne collera plus aux étapes ultérieures. Le temps de passage
Séchoir rotatif
E- Conditionnement :
Après avoir refroidi les pâtes, elles sont conditionnées soit en vrac (sac de 10 kg) ou stockées dans
des silos réservés pour les produits finis qui alimenteront des conditionneuses qui font le 1/2 kg et
1kg et parfois 2 kg
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Opérations unitaire de la fabrication des couscous :
Organisation de la production du couscous
Après mélange avec l'eau, la semoule est introduite dans un rouleur à tambour rotatif qui
forme les boules de couscous cru.
Après une série de calibrations, le couscous est transporté vers un cuiseur vapeur.
Le produit est ensuite démotté et séché dans des séchoirs puis refroidi dans un refroidisseur.
Ensuite, le couscous est envoyé sur un tamiseur qui sépare les différentes tailles de produit y
compris les grains fins et moyens qui sont les plus populaires sur les marchés domestiques ;
Le couscous fin et moyen sélectionné est ensuite envoyé dans une trémie pour stockage et
emballage.
Le produit trop gros ou trop petit est recyclé et reprocédé.
De Permettre l'agglomération des particules de matières premières afin de former les grains
de couscous
D’hydrater suffisamment chaque grain pour qu'il puisse être bien cuit en vapeur
atmosphérique (100°C) ; l’hydratation doit être suffisante pour permettre un taux de
gélatinisation élevé qui conduira à un produit léger (qui gonfle bien) lors d'une préparation
rapide ou traditionnelle.
a- Gestion du recyclage
Compte tenu de la nécessité de recycler les grains fins et grossiers issus du roulage et du séchage ,
on ne peut pas travailler dans la mélangeuse couscous comme dans une mélangeuse de pâtes c'est à
dire avec comme unique souci la bonne connaissance de la teneur en eau des matières premières et
les bonnes performances des systèmes de dosage.
En effet, les recyclages créent deux difficultés distinctes suivant leur origine
Les produits trop fins récupérés en fond de séchoir ou au tamisage final sont très secs. Si
leur débit de recyclage n'est pas bien pris en compte, on peut être en excès ou en défaut
d'hydratation. Ce recyclage est alors responsable d'une instabilité croissante de la ligne.
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Les produits non acceptés comme corrects au roulage/calibrage reviennent à la mélangeuse
avec une teneur en eau différente par rapport au moment de leur sortie de cet appareil. Il faut
alors légèrement modifier le pourcentage d'eau pour compenser ces recyclages.
Face à ces difficultés, la première réponse consiste à transformer la perturbation issue des fines
cuites et sèches en un paramètre contrôlé. Pour cela, on stocke les fines dans un silo séparé et on les
mélange en proportion constante, à la matière première native. Le débit d'eau est ensuite ajusté en
fonction de la mesure de teneur en eau.
b- Matériel de mélange :
b- mode de fonctionnement
Dans la première section du rouleur, une tôle non perforée démarre le process de roulage.
Puis les particules trop fines sont collectées dans des trémies et renvoyées à la mélangeuse.
Un transporteur envois le produit sélectionné (moyen ou fin) au cuiseur.
Les "boules", c'est à dire les grains trop gros pour être séchés avec les autres, sont renvoyées
en fin de rouleur et sont ensuite, éclatées et recyclées dans la mélangeuse.
Le rouleur AFREM est un appareil auto-nettoyant par un système de brosses, sans entretien
particulier, équipé de grilles à changement rapide.
a- Fonction
La cuisson permet la gélatinisation de l'amidon de blé. II devient alors digestible et acquiert un fort
pouvoir gonflant. Cette opération est responsable de la "légèreté" du produit prêt à être consommé.
b- Paramètres de la cuisson
Il faut que le produit entrant dans le cuiseur soit assez humide pour bien cuire. Il faut au moins 34%
de teneur en eau pour arriver à gélatiniser l'amidon de blé.
Cuisson
Démottage : En sortie de cuiseur, on casse la couche de couscous en mottes à travers un
démotteur à arbres à rotation rapide.
Emottage à l’aide d’un émotteur qui émiette et pré-calibre le couscous avant d'être transféré
à l'étape de séchage.
d- Matériel
Le cuiseur vapeur AFREM est complètement isolé et assure une cuisson régulière et une faible
consommation d'énergie. Il est facilement nettoyable en continu.
D- Séchage du couscous
Une "Cage d'écureuil" constituée de 10, 12 ou 16 vis d'Archimède est entraînée par un
moteur à vitesse variable.
Le système de ventilation fait circuler l'air à contre-sens de la rotation. L'air se charge
d'humidité, une sonde détecte le seuil et commande l'extraction du mélange devenu trop
chargé.
A chaque rotation, le produit avance d'une spire dans la vis d'Archimède.
La construction de ce type de séchoir évite tout point de rétention de poussière et un trajet
naturel mène les petites particules vers une extraction continue (par des vis d'extraction
placées au bas de l'appareil)
Il n'y a aucun organe mécanique dans l'appareil, ce qui évite un vieillissement rapide sous
l'effet des poussières et permet un dépannage facilité
la vitesse d'air sur les batteries est suffisamment élevée pour qu'aucune particule ne puisse
rester à la surface de celles-ci.
Le produit est mélangée en permanence. Toute différence de teneur en eau entre les
particules ne peut alors venir que de boules de trop gros diamètre
l'entretien est presque nul.
Conçus pour supporter des températures jusqu'à 150°C
Enceinte entièrement close de tôles inox (pas de vieillissement des panneaux d'habillage)
Batteries extractibles facilement pour interchangeabilité (passage de fourches prévues)
Rotation par l'axe sur deux paliers : silence de fonctionnement, durée de vie, fiabilité et
accessibilité
Parfait contrôle du diagramme de séchage
Démontage des turbines et moteurs sans démontage des volutes des ventilateurs
Peu d'encombrement latéral (panneaux à mouvement vertical)
La forme de l'appareil, la technologie employée, ainsi que la diminution du volume
intérieur, ont permis de réduire considérablement la consommation d'énergie
(consommation rapportée au kg de produit et au taux d'humidité
Temps d'installation sur site extrêmement court.
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E- Refroidissement :
a- principe de fonctionnement
Un courant d'air activé par un ventilateur traverse cette couche puis est refoulé à l'extérieur.
b- matériel de refroidissement
Matériel AFREM
Les fines (ou couscous trop fin) sont automatiquement récupérées dans le séchoir et dans le
tamiseur et incorporées en continu par un doseur à vis au début de la ligne.
Un tamiseur final à 5 sorties (boules, gros couscous, couscous moyen couscous fin, fines)
sélectionne le produit suivant des spécifications granulométriques prédéfinies. Les boules (couscous
très gros) et le gros couscous ainsi que les fines sont recyclés. Le moyen et le fin sont envoyés au
stockage ou emballage pour la vente
Les granulométries peuvent être adaptés suivant le besoin par le changement des grilles du rouleur
et du tamiseur final.
Le recyclage des fines et des boules est réalisé avant le cuiseur, ce qui permet de maintenir la
qualité du produit fini au plus haut niveau et par conséquent il n y’a pas de refus et aucune perte de
produit dans une ligne du couscous.
F- Conditionnement
Après avoir refroidi le couscous, il est conditionné soit en vrac (sac de 10 kg) ou stockées dans des
silos réservés pour les produits finis qui alimenteront des conditionneuses qui font des sachets de
1/2 kg et 1kg.
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