“Estula” est un fabliau médiéval français qui utilise l’humour pour critiquer les inégalités sociales de

l’époque. Le texte raconte l’histoire de deux frères pauvres qui envisagent de voler leur riche voisin et
qui réussissent grâce à un jeu de mots.Comment le texte utilise-t-il l’humour pour critiquer les inégalités
sociales et montrer que l’esprit peut triompher sur la richesse matérielle ?

L’humour dans “Estula” est un outil essentiel qui sert à la fois à divertir le lecteur et à mettre en évidence
les thèmes plus profonds du texte. Le fabliau utilise l’homophonie, une forme d’humour basée sur
l’utilisation de mots qui se ressemblent mais ont des significations différentes, pour créer une série de
situations comiques. Lorsque le fils du propriétaire appelle leur chien “Estula”, l’un des frères, qui se
cache dans la bergerie, répond, croyant qu’on l’appelle. Cette situation crée une confusion comique, car
le fils et le père croient que leur chien parle. Ce jeu de mots simple, basé sur une erreur d’interprétation,
est à l’origine de nombreuses situations comiques tout au long du texte.Cependant, l’humour dans
“Estula” ne sert pas seulement à faire rire. Il souligne également l’ingéniosité des frères et leur capacité à
tromper les riches grâce à leur esprit vif. En utilisant l’humour comme moyen de tromperie, les frères
sont en mesure de subvertir les attentes sociales et de réussir là où ils auraient normalement échoué en
raison de leur statut social inférieur. De plus, l’humour dans “Estula” sert à critiquer les inégalités
sociales. En décrivant les deux frères comme étant “sans le soutien de père ni mère, et sans nulle autre
parenté” et leur “grande amie” est la pauvreté, le texte souligne leur désespoir et justifie en quelque
sorte leur décision de voler. D’autre part, le voisin est décrit comme étant très riche, avec des choux dans
son potager et des brebis dans sa bergerie. L’ironie réside dans le fait que malgré sa richesse, il est
trompé par les frères pauvres grâce à un simple jeu de mots.

“Estula” est un fabliau qui critique les inégalités sociales de son époque à travers l’histoire de deux frères
pauvres qui envisagent de voler leur riche voisin. Le texte utilise l’humour pour mettre en évidence ces
inégalités et montrer comment les personnes défavorisées peuvent utiliser leur ingéniosité pour
subvertir les structures de pouvoir existantes. Les deux frères sont décrits comme étant “sans le soutien
de père ni mère, et sans nulle autre parenté” et leur “grande amie” est la pauvreté. Cette description
souligne leur désespoir et justifie en quelque sorte leur décision de voler. Ils sont clairement
désavantagés par rapport à leur voisin riche, qui possède des choux dans son potager et des brebis dans
sa bergerie. Cependant, malgré leur situation précaire, ils sont capables de tromper le riche voisin grâce
à un simple jeu de mots. L’ironie réside dans le fait que malgré sa richesse, le voisin est trompé par les
frères pauvres. Cela suggère que la richesse matérielle ne garantit pas la supériorité intellectuelle ou
morale. En fait, elle peut même rendre une personne plus vulnérable à la tromperie. Ainsi, le texte
critique non seulement les inégalités sociales, mais aussi l’idée que la richesse est une mesure de la
valeur d’une personne. En outre, le texte suggère que les personnes défavorisées ont la capacité de
subvertir les structures de pouvoir existantes grâce à leur ingéniosité. Les frères utilisent l’humour
comme moyen de tromperie, ce qui leur permet de réussir là où ils auraient normalement échoué en
raison de leur statut social inférieur. Cela montre que l’esprit peut triompher sur la richesse matérielle et
que les personnes défavorisées ne sont pas nécessairement impuissantes face aux riches.
Dans le contexte des fabliaux médiévaux, tels que "Estula ", on observe souvent l'utilisation subtile de
l'humour pour critiquer les inégalités sociales et mettre en avant la supériorité de l'esprit sur la richesse
matérielle. Les fabliaux étaient des récits courts et humoristiques populaires au Moyen Âge, souvent
satiriques et axés sur les travers de la société de l'époque. L'humour, souvent présenté à travers des
situations comiques, des jeux de mots, des quiproquos ou des personnages grotesques, permet
d'aborder des questions sérieuses comme les inégalités sociales. Ces récits mettent en scène des
protagonistes astucieux et débrouillards, souvent issus des classes sociales modestes, qui parviennent à
triompher malgré leur manque de richesse matérielle. D'autre part, les personnages aisés sont souvent
dépeints comme étant dupés ou ridiculisés, remettant en question la valeur de la richesse matérielle
comme indicateur de réussite.