Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

TRAVAIL DE RECHERCHE SOC1501

Travail soumis au professeur

Dans le cadre du cours


SOC 1501 B – Élément de Sociologie

Présenté par

Université d’Ottawa
Écoles d’études Sociologiques et anthropologiques/Faculté des Sciences Sociales
25 novembre 2022
En présentant ma conférence aux organisateurs, ma première intention était de défendre l’idée

que les États-Unis, entraînant le monde avec eux sont passés d’un fonctionnement

gouvernemental sociétal et politique à connotation hégémonique à un autre qui est la

globalisation, un système politique hiérarchisé ou les agents économiques sont sous des

puissances pour lesquelles les rapports dépendent du poids économique et miliaire.

Présentement, la guerre a éclaté malgré toutes les discussions et débats du Conseil de Sécurité

des Nations Unies qui finalement semblent inutiles. Les États-Unis désirent passer à l’acte

militaire pourtant la reconstruction de l’Irak et la situation post-Saddam n’ont toujours pas de

plan d’action sûr et connu. Et une implication engendrerait de possibles conséquences pour les

États-Unis, le Moyen Orient et l’Europe. L’Empire Soviétique tombé, les États-Unis devinrent

intouchables mondialement alors leurs intérêts se portèrent au lieu de l’aspect militaire, politique

et stratégique sur l’évolution économique qui elle fut propulsée par la rapidité des résultats de

productions, et l’amélioration des techniques de communication et de et de consommation. Il est

vrai que, dans tous les domaines de la vie économique et sociale, les activités se sont de plus en

plus organisées sur le plan mondial ou au moins très largement international et que nous avons

assisté au développement rapide non seulement d’échanges économiques, mais surtout de

réseaux financiers mondiaux, en même temps que, dans le domaine de la recherche scientifique

comme dans celui de la culture de masse, on voyait se renforcer très rapidement les échanges

internationaux ou plus exactement la capacité de diffusion mondiale d`idées et de produits

élaborés dans les centres économiques les plus puissants. Partout s’est répandue l’idée que, les

faits économiques étant organisés sur le plan mondial et les acteurs politiques, sociaux ou

culturels agissant sur le plan national ou même local, il existait une rationalité économique qui

tenait à cette différence d`échelles et qui devait rendre souhaitable et d`ailleurs nécessaire la
libération de l`économie de toutes les forces de régulation ou de contrôle qui cherchaient à lui

imposer des logiques étrangères aux siennes. Il faut noter que pendant la très longue décennie qui

a suivi la chute du mur de Berlin puis de tout l’Empire Soviétique, on a vu se développer avec

une extrême force une pensée capitaliste, c`est-à-dire l’idée si fortement exprimée par le

Consensus de Washington, à savoir que la modernisation, le bien-être et même peut-être la

démocratie, ou en tout cas les libertés, dépendent avant tout de la capacité des pays concernés de

libérer l’économie des entraves, des intérêts, des préjugés ou des traditions qui l’empêchent de

s’adapter à l’élargissement des marchés, au renouvellement rapide des technologies et à

l’organisation rationnelle des unités de production. Les pensées les plus intéressantes ont été

celles qui ont cherché à concevoir une régulation mondiale des activités économiques, comme

d`ailleurs des interventions mondiales, dans des domaines aussi différents que la répression des

crimes de guerre ou la défense de l’environnement. À la fin de cette période, c’est-à-dire au

début du nouveau siècle, on peut dire que l’opposition entre partisans et adversaires de la

globalisation, entendue comme je viens de la définir, a constitué de plus en plus l’axe central de

la politique et même des mouvements sociaux dans de très nombreuses parties du monde. Nul

part l’importance de la globalisation n’a été plus grande qu’aux États-Unis, en premier lieu parce

que c’est dans ce pays qu’elle a remporté ses plus grands succès et aussi dans ce pays que se sont

trouvés concentrés les principaux centres de décision, même s’il est vrai qu’on a pu parler à juste

titre d’une société de réseaux, il faut ajouter de manière plus concrète que, pendant cette période,

les grands concurrents des États-Unis ont connu des périodes de faiblesse, alors que les États-

Unis eux-mêmes connaissaient une forte expansion. D’un autre côté, le Japon est paralysé par

une crise financière depuis plus d’une décennie et l’Europe occidentale a fait preuve pendant

toute cette période à la fois d’une insuffisance d’investissements, en particulier dans la recherche
et les secteurs de production les plus modernes, et d’un alourdissement des charges de la

collectivité au profit de catégories qui sont plutôt celles qui sont proches de l’État que celles qui

ont le plus besoin d’être aidées pour améliorer leur situation. Il faut ajouter que, pendant toute

cette période, l’Europe occidentale, malgré les progrès décisifs opérés par l’Union européenne, a

montré à la fois une grande incapacité d’action internationale et une perte de confiance dans ses

modèles sociaux qui avaient été nommés welfare states pendant la deuxième partie du XXe

siècle. En addition, l’Amérique nouvelle, retire à sa propre population ce pourquoi elle était la

plus fière, les droits des citoyens. Enfin dans ce monde rapide, accéléré par la quête de pouvoir et

vide par le manque d’intérêt humain réel, un nouvel outil a émergé et pris la place publique

entière : internet; le moyen utilisé pour combattre les situations propager par le pouvoir central.

On pourrait dire que tout ce qu’il reste à faire c’est espérer une amélioration de la situation mais

ce serait faible car pour le sociologue ce serait un meilleur avis que de mettre à la lumière les

ratés de la globalisation qui l’ont fait passer d’un rêve international engendré par le plus puissant

État à une domination mondiale sans aucune amélioration.

Vous aimerez peut-être aussi