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Département de sociologie

Session été 2023

– SOL 1901 A –
Introduction à la sociologie

Chargé de cours : Ryder Gillespie

Contact : ryder.gillespie@umontreal.ca

Salle : B-2305

Horaires du cours : Mercredi et vendredi de 16h à 19h, à partir du 3 mai 2023.

1 – À la fin des cours, les mercredis et vendredis de 19h à 20h.


Pour répondre à vos
questions, 2 options : 2 – Par courriel. (Voir adresse ci-dessus)

Adresse Studium : https://studium.umontreal.ca/course/view.php?id=240613

I. DESCRIPTION GÉNÉRALE :

Suivre des cours à l’université en vue d’obtenir un diplôme, boire un verre avec des ami.e.s, travailler
pour percevoir un salaire, s’engager dans une activité sportive, surfer sur les réseaux sociaux, faire du
tourisme, monter son entreprise, et bien d’autres activités encore, relèvent toutes de ce que l’on appelle
des activités sociales. Ce monde social est si présent autour de nous, à travers nos choix, nos goûts, nos

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actions ou encore dans ce que nous avons le droit de faire ou de ne pas faire, qu’il peut apparaitre bien
souvent difficile de penser son existence.
Dans le cadre de ce cours, il s’agira donc d’initier les étudiants à une discipline qui permet de mieux
comprendre la société et, à travers elle, de mieux nous comprendre. Il s’agira de revenir sur l’histoire de
la discipline, sur le rôle des chercheurs, sur les concepts et les méthodes qu’ils et elles utilisent, et aussi
sur quelques-uns de leurs questionnements, afin de montrer que le travail des sociologues est
indispensable pour comprendre et expliquer le monde qui nous entoure, et pour penser celui de demain.

II. DÉROULEMENT :

Le cours sera divisé en 5 temps.


Un premier temps, introductif, composé de deux séances, présentera de manière générale l’idée
sociologique et les raisons pour lesquelles un.e chercheur.se peut être amené.e à faire de la sociologie.
Dans un deuxième temps, le cours sera composé de trois séances qui permettront d’explorer
quelques-unes des grandes traditions théoriques qui fondent aujourd’hui la discipline sociologique.
Dans un troisième temps, le cours sera composé de quatre séances qui permettront d’aborder la
sociologie selon différents axes d’intérêts et de questionnements qui, sans prétendre à l’exhaustivité,
peuvent être explorés par les sociologues.
Dans un quatrième temps, le cours sera composé de deux séances consacrées aux méthodes
sociologiques afin de découvrir comment se pratique concrètement le travail des sociologues.
Enfin, une dernière séance sera consacrée aux questions éthiques et aux perspectives d’une
sociologie à venir.

III. OBJECTIFS :

L’objectif de ce cours est d’introduire les étudiant.e.s à une interrogation qui est apparue récemment
dans les sociétés modernes, celle visant à comprendre les logiques collectives de l’action humaine. Pour
cela, le travail de description et de compréhension qui est engagé par les sociologues s’appuie sur une
hypothèse fondatrice, parfois jugée radicale, selon laquelle, ne pouvant se satisfaire d’une explication
strictement biologique et contextuelle, il convient de concevoir l’existence d’une nouvelle dimension de

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la réalité, justifiant d’un nouveau mode d’explication, distinct de ceux déjà explorés et étudiés par les
sciences de la nature : le social.
Plus précisément, il s’agira donc de :
• Introduire l’étudiant.e à une autre façon de voir la société : développer un regard sociologique.
• S’initier aux concepts fondamentaux, aux théories et aux auteurs classiques de la discipline.
• Comprendre pourquoi la sociologie est une discipline importante et utile pour comprendre le
monde qui nous entoure

IV. SUPPORTS

Pour chaque séance, l’étudiant.e trouvera sur le studium :


• Le ou les textes à lire avant le début de la séance.
• Après la séance, la présentation powerpoint au format *.pdf
• Un ensemble de documents ou de liens annexes, à lire ou à visionner, que l’étudiant.e pourra
consulter si il ou elle est intéressé.e par le sujet de la séance.
• Un forum pour poser des questions relatives à la compréhension du cours et des documents de la
séance

V. ÉVALUATIONS :

Concernant l’évaluation, plusieurs travaux seront demandés aux étudiant.e.s tout au long de la
session.

1. Deux examens (60 points / 100) :


Un examen de mi-session se tiendra le 26 mai. Celui-ci portera sur les six premières séances du cours
et comptera pour 30 points dans la note finale.
Un examen de fin de session se tiendra le 21 juin. Celui-ci portera sur les six dernières séances du
cours et comptera pour 30 points dans la note finale.

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2. Une note de lecture pour la mi-session (20 points / 100) :
Un premier travail demandé à l’étudiant.e consistera en la rédaction d’un compte rendu de lectures
de 2 textes (ou plus) figurant dans les sections "lecture(s) obligatoire(s)" de n’importe laquelle des 12
séances que comporte le cours à partir de la séance numéro 2.
L’étudiant.e devra rédiger un écrit dans lequel il ou elle montrera sa compréhension des textes choisis,
pourquoi il ou elle les a choisis et quel lien il ou elle fait entre ces textes. En conclusion, l’étudiant.e
expliquera dans quelle mesure les textes choisis apparaissent pertinents pour comprendre le regard
sociologique et en quoi ils suscitent chez lui ou chez elle des interrogations et des réflexions.
Modalité de rédaction pour la note de lecture :
Ce travail devra faire entre 1000 et 1200 mots, sans compter la page titre et la bibliographie. Il devra
être déposé sur le Studium, dans le lien de dépôt à cet effet, le samedi 27 mai 2023 au plus tard.
Un document *.pdf donnant des renseignements sur le format attendu du rapport de lecture est
disponible sur le Studium afin de guider l’étudiant.e dans sa rédaction.

3. Un travail de fin de session (20 points / 100) :


L’étudiant.e aura à choisir entre 2 options : soit le choix n°1, soit le choix n°2.

CHOIX N°1 – TRAVAIL MÉTHODOLOGIQUE


Si l’étudiant.e choisit ce travail, il conviendra de réaliser un travail d’observation, participante ou
non, durant lequel il ou elle devra observer une ou plusieurs situations qui l’intéresse (situation de travail,
situation familiale, situation de loisir, situation du quotidien, etc.). Une fois cela fait, l’étudiant.e devra
rédiger un rapport de description et d’analyse de ces situations.
Il conviendra dans un premier temps d’expliquer la raison du choix de ces situations
Dans un deuxième temps il conviendra de les décrire le plus précisément possible (un exemple est
donné ci-dessous)
Dans un troisième temps, l’étudiant.e devra proposer une analyse de ces situations (normes, règles
et contraintes sociales qu’elles mettent en évidence) en s’aidant des éléments fournis durant le cours ou
des textes lus.
Enfin, la conclusion du travail devra résumer les principaux points du développement (description
et analyse).

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Modalité de rédaction pour le choix n°1 :
Le travail devra faire entre 5 et 6 pages, sans compter la bibliographie et la page titre. Times New
Roman, Taille 12, double interligne et devra être déposé sur le Studium au plus tard le 29 juin 2023.

Exemple d’une description :


« Un homme de petite taille entre dans la maison, m'embrasse et me demande : « Comment vas-tu ?
» Je réponds poliment. Il marche vers la cuisine, embrasse la plus jeune des deux femmes et dit bonjour
à l'autre. La femme la plus jeune me demande : " Qu'est-ce que tu veux pour diner, chéri ?" Je réponds
"Rien". "Elle hausse les épaules et elle ne dit rien. L'autre se met à cuisiner en balbutiant. L'homme se
lave les mains, se met à table, et commence à lire son journal. Il lit pendant que les femmes mettent le
couvert. Les deux femmes se mettent à table. Elles parlent des événements de la journée et elles rient. La
vieille dame dit quelque chose dans une langue étrangère qui fait rire tout le monde » (Garfinkel, 1967 :
45)

OU

CHOIX 2 : TRAVAIL ANALYTIQUE


Dans le cadre de ce travail, l’étudiant.e choisit un sujet qui l’intéresse (un film ou une série, une
affaire médiatique, un sujet qui lui tient à cœur, etc.). L’essentiel sera de traiter ce sujet en montrant qu’il
ou elle a assimilé ce qu’est une interrogation sociologique, en utilisant un certain nombre de concepts,
théories et notions, abordées durant le cours.
Exemple : l’étudiant.e souhaite traiter le sujet de la pandémie de COVID-19.
Il ou elle doit commencer par choisir un angle de questionnement qui l’intéresse sur le sujet. Par
exemple :
• a. Science/production des savoirs (Ex. : les controverses scientifiques sur les données ou les
traitements relatifs à la pandémie de COVID-19, etc.)
• b. Pouvoir et médias (Ex. : le traitement par les médias de la crise et/ou de la parole des différents
acteurs de la crise, etc.)
• c. Identités et inégalités (Ex. : les disparités et les inégalités des individus devant les mesures de
confinements, les masques, etc.)

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• d. Mouvements collectifs (Ex. : Les actions collectives, qu’il s’agisse des comportements devant
les magasins ou par exemple, l’utilisation de la phrase « ça va bien aller » et l’image de l’arc-en-
ciel, etc.)
Dans la première partie de son essai, l’étudiant.e présentera les résultats de sa recherche sur la
problématique qu’il ou elle a choisie : articles de presse, articles scientifiques, blogs, etc. La présentation
de ces différents éléments devra conduire à une interrogation. L’étudiant.e devra montrer que la
compréhension de la situation n’est pas normale ou évidente et qu’elle implique une compréhension
sociale.
Dans la deuxième partie de l’essai, l’étudiant.e devra présenter des travaux, concepts, théories et
méthodes sociologiques vus en cours qui pourraient être mis en œuvre pour répondre au problème qu’il
ou elle a posé dans la première partie. Le travail consistera ici à argumenter et à justifier l’utilisation de
certains outils, concepts et méthodes qui, selon l’étudiant.e, permettraient de mieux comprendre la
situation.
Enfin, en conclusion, l’étudiant.e résumera les arguments qu’il ou elle a présentés dans son
développement. La conclusion devra par ailleurs se finir avec une question permettant de décaler le
regard. Elle devra montrer que l’étudiant.e est conscient.e que, si la situation étudiée avait été différente,
ou si son regard et les éléments sociologiques mobilisés avaient été différents, alors sa réponse aurait pu
être différente elle aussi. L’idée est que l’étudiant.e arrive à suggérer qu’un autre regard sur les faits aurait
été possible.

Modalité de rédaction pour le choix n°2 : Le travail devra faire entre 5 et 6 pages, sans compter
la bibliographie et la page titre. Times New Roman, Taille 12, double interligne, et devra être déposé
sur le studium, au plus tard le 30 juin 2023.

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VI. NOTATION :

Pourcentage Date limite


Répartition générale de la notation
Sur la note finale pour réaliser les travaux :
Examen de mi-session 30 26 mai 2023
Rapport de lecture de mi-session : 20 27 mai 2023
Examen de fin de session 30 21 juin 2023
Travail écrit de fin de session : 20 29 juin 2023
Total : 100 %

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VII. CALENDRIER :

– PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTES SÉANCES DU COURS


ET DES DATES IMPORTANTES À RETENIR –

SAUF MENTION CONTRAIRE, TOUTES LES SÉANCES SE DÉROULERONT

SALLE B-2305

INTRODUCTION

Séance 1 – mercredi 3 mai :

Introduction à... une introduction à la sociologie.


> Résumé :
Cette première séance consistera en une introduction aux objectifs du cours. Elle sera l’occasion
d’une présentation générale du plan de cours et de l’intérêt que l’on peut avoir pour la sociologie. On
abordera à cette occasion la présentation des différentes séances et leurs articulations. Elle sera aussi
l’occasion de présenter les modalités d’évaluation.

> Lecture à préparer :


• Plan

Séance 2 – vendredi 5 mai

Différentes voies/voix au sein de la sociologie


> Résumé :
L’objectif de cette deuxième séance sera de présenter les différentes démarches et orientations du
questionnement sociologique. La sociologie est une discipline dont les frontières ne sont pas toujours
faciles à cerner et le.a sociologue dispose donc d’une certaine liberté quant à sa façon de s’engager sur
les problématiques qui le.a concerne. Il s’agira donc ici de donner une idée générale de ce qu’est, et de

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ce que n’est pas, la sociologie à travers un certain nombre d’exemples, et ainsi de donner une première
réponse générale à deux questions importantes de ce cours : pourquoi faire de la sociologie ? Et à quelle
condition se pratique-t-elle ?

> Lecture(s) à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Introduction de Lahire B. (2004). À quoi sert la sociologie ?. Paris : La Découverte.
• Paugam, S., (2010). « S’affranchir des prénotions ». Dans : L’enquête sociologique. Paris : PUF,
pp. 27-53.

PERSPECTIVES THÉORIQUES

Séance 3 – mercredi 10 mai

Attention changement de salle : C-5143

Faire sens de la réalité sociale en France et en Allemagne


> Résumé :
Cette séance explorera les fondamentaux de la sociologie en abordant l’origine des deux principales
traditions sociologiques de la disciple : la tradition française d’Émile Durkheim et la tradition allemande
de Max Weber. Durant cette séance nous verrons ce que chacun d’eux a su apporter à la discipline. En
quoi ils se distinguent et, malgré leurs différences apparentes, en quoi ils se retrouvent dans une même
démarche, celle de la sociologie.

> Lecture(s) à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Durkheim, É., (1895/2013). « Qu’est-ce qu’un fait social ? ». Dans : Les règles de la méthode
sociologique. Paris : PUF, pp. 3-14.
• Weber, M., (2003). « Les concepts fondamentaux de la sociologie ». Dans : Économie et société
1. Les catégories de la sociologie. Paris : Plon, pp.27-30.

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Séance 4 – vendredi 12 mai

Attention changement de salle : C-5143

La perspective américaine…
> Résumé :
Suite à la précédente séance, nous aborderons le cas de la sociologie américaine et notamment celle
dite des « écoles de Chicago ». Une approche sociologique qui a tenté de résoudre l’opposition entre
Émile Durkheim (holisme) et Max Weber (individualisme), à travers une approche plus ancrée dans les
enquêtes de terrain et dans la définition des situations d’interactions comme lieux de genèse et
d’agencement du monde social.

> Lecture(s) à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Park, R. E., (1926). La communauté urbaine. Un modèle spatial et un ordre temporel, pp. 197-
211.
• Blumer, H., (1962). La société conçue comme une interaction symbolique, pp. 51-56.
• Goffman, E., (1973) Introduction de La présentation de Soi, pp. 11-24.

Séance 5 – mercredi 17 mai

Structuralisme et constructivisme chez Pierre Bourdieu


> Résumé :
Pierre Bourdieu est peut-être l’un des derniers grands sociologues reconnus internationalement. Il a
notamment cherché à réunir deux approches importantes : le structuralisme et le constructivisme. Si son
approche est aujourd’hui vue comme une approche parmi d’autres, elle n’en reste pas moins une
proposition sociologique de référence pour comprendre les faits/phénomènes sociaux. C’est pourquoi,
après avoir abordé spécifiquement la genèse du structuralisme, puis du constructivisme, nous explorerons
différents éléments du cadre théorique élaboré par Pierre Bourdieu afin d’en saisir plus précisément les
apports.

> Lecture à préparer :


• Bourdieu P. (1987). « Espace social et pouvoir symbolique ». Dans : Choses Dites. Paris :
Édition de minuit pp.147-166.

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DE QUELQUES TERRAINS DU SOCIOLOGUE – PARTIE 1

Séance 6 – vendredi 19 mai :

Science et productions sociales de la connaissance


> Résumé :
Cette première séance consacrée aux terrains de la sociologie se focalisera sur la science et la
production des savoirs scientifiques. Nous nous interrogerons sur l’existence de savoirs universels et
considérerons la possibilité que les savoirs scientifiques puissent être eux-mêmes des produits sociaux,
spécifiques aux sociétés dans lesquels ils sont exprimés. Il s’agira donc d’aborder le travail de la science
et de poser un problème que soulève potentiellement le regard sociologique : celui du relativisme. Cette
séance se conclura sur une forme un peu différente d’énoncé : celui de la croyance. Ce sera l’occasion
de discuter de ce qui, pour le sociologue, peut aider à distinguer entre différents types d’énoncés et du
rôle de la démarche scientifique.

> Lecture à préparer :


• Gingras Y. (2013). « Les fondements socioculturels des sciences ». Dans : Sociologie des
sciences. Paris : PUF, pp. 12-33.

Séance 7 – mercredi 24 mai :

Asymétrie de l’information et enjeux de pouvoirs


> Résumé :
On associe généralement à Francis Bacon, l’énoncé, « savoir, c’est pouvoir ». Dès lors, l’enjeu de la
diffusion des connaissances et des savoirs dans nos sociétés peut aussi être vu comme un enjeu de pouvoir.
Pouvoir de celui ou de celle qui détient l’information, mais aussi pouvoir des citoyen.nes informé.es en
démocratie. Ce cours sera donc l’occasion d’explorer quelques aspects d’un autre centre d’intérêt du
sociologue, celui de l’étude des médias et de leurs rôles dans la diffusion de l’information et des
idéologies. À cette occasion, nous nous intéresserons aussi à la sociologie des organisations de Michel
Crozier et Ehrard Friedberg pour lesquels les situations d’incertitudes constituent un enjeu central de la
compréhension des situations.

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> Lecture à préparer :
• Merton R. K., « Chap. 4. La prédiction créatrice ». pp. 136-160.

EXAMEN DE MI-SESSION

Vendredi 26 mai

ÉVALUATION 1

Samedi 27 mai

Premier travail écrit

Date finale pour le rendu de la note de lecture

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DE QUELQUES TERRAINS DU SOCIOLOGUE – PARTIE 2

Séance 8 – mercredi 31 mai :


Des identités et des inégalités
> Résumé :
Cette séance reviendra notamment sur les travaux de l’école de Chicago, travaux qui se sont
particulièrement intéressés à la question de l’identité. Puis nous explorerons les liens qu’il est possible
de faire entre cette question et une autre question abordée par les sociologues, celle des inégalités. Ce
cours sera donc l’occasion d’explorer un certain nombre de travaux qui ont abordé ces questions en nous
arrêtant tout particulièrement sur trois dimensions clés du rapport identité/inégalité : celle des « classes
sociales », celle de la « race » et enfin celle du « genre ».

> Lecture(s) à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Strauss, A. (1992). Langage et identité. Dans : Miroirs et masques. Paris : Métailié, pp. 17-23
• Guillaumin C., Sexe, race et pratiques du pouvoir, pluriel, n°11, 1977, pp. 171-194.

Séance 9 – vendredi 2 juin :

Phénomènes collectifs et mouvements sociaux


> Résumé :
Pour cette dernière séance consacrée aux terrains de la sociologie, nous aborderons une situation
dont on peut penser qu’elle succède à la genèse des identités et à la manifestation des inégalités : celle
des dynamiques collectives. En nous appuyant sur des notions telles que celles de « mouvements
sociaux » ou d’« action collective », nous aborderons différentes études qui se sont intéressés aux luttes
sociales, à la ségrégation, à la gentrification / paupérisation ou encore au vote.

> Lecture à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Blumer, H., & Riot, L. « Les problèmes sociaux comme comportements collectifs ». Dans :
Politix, vol. 17, n°67, Troisième trimestre 2004, pp. 185-199.
• Becker, H. (1985). « Les entrepreneurs de morale ». Dans : Outsiders. Paris : Métailié, pp. 171-
188.

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INTRODUCTION À LA MÉTHODE SOCIOLOGIQUE

Séance 10 – mercredi 7 juin :

Introduction aux méthodes qualitatives

> Résumé :
Pour cette première séance méthodologique, nous aborderons la démarche qualitative. Plus
particulièrement, nous évoquerons deux pratiques courantes et centrales en sociologie : tout d’abord
l’observation, puis l’entretien. Loin de nous attacher à ne voir dans les méthodes que la dimension
pratique, il s’agira aussi de comprendre la démarche qui conduit à développer une approche qualitative.
Essayer de saisir pourquoi une telle méthodologie est utile lorsqu’on cherche à comprendre une situation
et dans quelle mesure elle peut être scientifique.

> Lecture(s) à préparer : (lire au moins un texte parmi ceux proposés ci-dessous)
• Bardot, J., (2010). « Mener un entretien de face-à-face ». Dans : Paugam, S., L’enquête
sociologique. Paris : PUF, pp. 115-141.
• Chauvin, S., & Jounin N. (2010). « L’observation directe ». Dans : Paugam, S., L’enquête
sociologique. Paris : PUF pp. 143-165.

Séance 11 – vendredi 9 juin :

Introduction aux méthodes quantitatives


> Résumé :
Autre grande orientation de la démarche sociologique : l’étude quantitative. Démarche qui conduit
généralement à l’analyse statistique. À l’occasion de cette séance, nous aborderons la question de
l’élaboration du questionnaire afin de produire les données nécessaires à une telle méthodologie, mais
nous évoquerons aussi l’existence et la possibilité de recourir aux données dites « secondaires » produites
par des instituts statistiques ou de sondage. Enfin, nous verrons comment le traitement de ces données à
l’aide d’outils mathématiques peut permettre de produire des analyses pertinentes pour le sociologue.
Nous verrons par ailleurs en quoi cette démarche peut se révéler complémentaire d’une démarche
qualitative.

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> Lecture à préparer :
Selz M., (2010). « Le raisonnement statistique en sociologie ». Dans : Paugam S., L’enquête
sociologique, Paris : PUF, pp.247-266.

CONCLUSION

Séance 12 – mercredi 14 juin :

Des enjeux éthiques et de l’avenir de la sociologie

> Résumé :
La dernière séance de ce cours sera divisée en deux temps. Dans un premier temps, nous aborderons les
problèmes et difficultés éthiques qui se posent aux sociologues. Le sociologue étant un être social engagé
dans des processus sociaux il est aussi potentiellement acteur de relations de pouvoir/domination. Son
travail peut donc affecter la vie de ceux qui ont été l’objet de ses études, et inversement ses recherches
peuvent être l’enjeu de luttes sociales.
Dans un deuxième temps nous évoquerons la question des nouvelles technologies de l’information et de
la communication qui interviennent de plus en plus directement dans nos interactions quotidiennes. Parce
que celles-ci semblent offrir une capacité nouvelle de saisir la complexité de nos sociétés, le cours se
conclura sur les espoirs et les craintes qu’elles peuvent susciter pour l’avenir de la sociologie.

> Lecture à préparer :


• Conseil national du développement des SHS (2001) « L’éthique de la recherche en sciences
humaines et sociales ». Dans : Pour une politique des sciences de l’homme et de la société,
PUF, 2001, pp.93-114.

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EXAMEN DE FIN DE SESSION

Mercredi 21 juin

ÉVALUATION 2

Jeudi 29 juin

Deuxième travail écrit

Date finale pour le rendu du travail de rédaction :

Choix 1 ou Choix 2

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VIII. LIENS UNIVERSITAIRES & RECOMMANDATIONS :

Ø Quelques ressources électroniques :

Département de sociologie, Université de Montréal https://socio.umontreal.ca/accueil

https://bib.umontreal.ca/anthropologie-de-
Bibliothèque de l’UdeM : guide de sociologie
mographie-sociologie/sociologie
http://classiques.uqac.ca/classiques/in-
Les classiques des sciences sociales
dex.php

Sociologie et sociétés : revue savante thématique http://www.sociologieetsocietes.ca

Revue étudiante du Département de Sociologie (UdeM) https://cycles-sociologiques.com

Thèses et mémoires de l’Université de Montréal https://papyrus.bib.umontreal.ca

Magazine de sociologie Siggi https://revuelespritlibre.org/sociologie

Ø Quelques associations :

Association internationale des sociologues de langue


https://www.aislf.org
française
Association canadienne des sociologues et
http://www.acsalf.ca
anthropologues de langue française
Association internationale de sociologie http://www.isa-sociology.org/fr/internatio-
nal-sociological-association

Ø Quelques centres de recherche :


Centre de recherches de Montréal sur les inégalités
sociales, les discriminations et les pratiques alternatives https://www.cremis.ca
de citoyenneté

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Groupe de recherche interuniversitaire et
interdisciplinaire sur l'emploi, la pauvreté et la protection http://www.gireps.org
sociale
Équipe de recherche sur la gouvernance et les réseaux de
https://regardsrecherche.com
solidarité

Institut National de la recherche scientifique http://inrs.ca

Équipe de recherche et d'action en santé mentale et cul-


https://erasme.ca
ture
https://www.asanet.org
Association américaine de sociologie

> N’oubliez pas ! Vous pouvez profiter des services des bibliothécaires disciplinaires ainsi que des
formations offertes dans les bibliothèques. De plus, les ordinateurs de (toutes les) bibliothèques de
l’Université de Montréal sont équipés de logiciels qui peuvent vous être utiles dans la réalisation de vos
travaux. Renseignez-vous auprès des services des bibliothèques pour connaitre les ressources
disponibles : https://bib.umontreal.ca/nous-joindre

Ø Soutien à la réussite :

De nombreuses activités et ressources sont offertes à l’Université de Montréal pour faire de votre vie
étudiante une expérience enrichissante et agréable. La plupart d’entre elles sont gratuites. Explorez les
liens ci-dessous pour en savoir plus.
Centre de communication écrite http://cce.umontreal.ca
Centre étudiant de soutien à la réussite http://cesar.umontreal.ca
Citer ses sources et logiciels bibliographiques https://bib.umontreal.ca/citer/comment-citer
Services des bibliothèques UdeM https://bib.umontreal.ca
Soutien aux étudiant.e.s en situation de handicap http://bsesh.umontreal.ca

Ø Non au harcèlement et à l’intimidation

Que cela soit lors des séances du cours ou en dehors du cours, incluant dans vos publications et interac-
tions en ligne, soyez respectueux envers vos collègues, votre chargée de cours, auxiliaire(s) et toute autre
personne avec laquelle vous interagissez dans le cadre de vos études. Certains gestes et paroles peuvent
s’avérer blessants et nuisibles et même constituer des actes d’intimidation et de harcèlement.
Faites attention entre autres aux inconduites et violences sexuelles. En plus des lois qui s’appliquent aux
tels actes, l’Université de Montréal s’est dotée d’une politique contre les inconduites et les violences

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sexuelles et d’un Bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH). Assurez-vous de prendre
connaissance des guides et des ressources de l’Université à cet effet – pour prévenir ces situations ou
pour chercher des ressources sur le campus.
https://harcelement.umontreal.ca/inconduites-et-violences-sexuelles/la-politique-de-ludem-en-bref

Ø L’enregistrement et la diffusion du contenu ne sont pas permis

Attention : Les documents déposés sur Studium et le contenu des séances sont assujettis au droit sur la
propriété intellectuelle et au droit à l’image. Pour tous les cours, qu’ils soient donnés en ligne ou en salle
de cours :

IL EST STRICTEMENT INTERDIT D’ENREGISTRER, PARTAGER ou DIFFUSER LE CON-


TENU DU COURS DE QUELQUE MANIÈRE QUE CE SOIT.

Ø Règlements et politiques :

Apprenez à connaitre les règlements et les politiques qui encadrent la vie universitaire.
Règlement des études : http://secretariatgeneral.umontreal.ca/documents-
officiels/reglements-et-politiques/reglement-des-
Que vous soyez étudiant.e régulier.e, étudiant.e etudes-de-premier-cycle/
libre ou étudiant.e visiteur, connaitre le règlement
qui encadre les études est tout à votre avantage. http://secretariatgeneral.umontreal.ca/documents-
Consultez-le ! officiels/reglements-et-politiques/reglement-
pedagogique-de-la-faculte-des-etudes-superieures-
et-postdoctorales/
Politique-cadre sur l’intégration des étudiant.e.s https://secretariatgeneral.umontreal.ca/public/secr
en situation de handicap : etariatgeneral/documents/doc_officiels/reglements
/administration/adm10_25-politique-
Renseignez-vous sur les ressources disponibles les cadre_integration_etudiants_situation_handicap.p
mieux adaptées à votre situation auprès du Bureau df
de soutien aux étudiant.e.s en situation de handicap
(BSESH). Le deuxième lien ci-contre présente les http://www.bsesh.umontreal.ca/accommodement/i
accommodements aux examens spécifiques à ndex.htm
chaque faculté ou école.

Ø Intégrité, fraude et plagiat :

Problèmes liés à la gestion du temps, ignorance des droits d’auteurs, crainte de l’échec, désir d’égaliser
les chances de réussite des autres – aucune de ces raisons n’est suffisante pour justifier la fraude ou le
plagiat. Qu’il soit pratiqué intentionnellement, par insouciance ou par négligence, le plagiat peut

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entrainer un échec, la suspension, l’exclusion du programme, voire un renvoi de l’université. Il peut
aussi avoir des conséquences directes sur la vie professionnelle future. Plagier ne vaut donc pas la
peine !

Le plagiat ne se limite pas à faire passer un texte d’autrui pour le sien. Il existe diverses formes de
manquement à l’intégrité, de fraude et de plagiat. En voici quelques exemples :
• Dans les travaux : Copier un texte trouvé sur Internet sans le mettre entre guillemets et sans
citer sa source ; soumettre le même travail dans deux cours (autoplagiat) ; inventer des faits ou
des sources d’information ; obtenir de l’aide non autorisée pour réaliser un travail.
• Durant les évaluations : Utiliser des sources d’information non autorisées ; obtenir des réponses
de façon illicite ; s’identifier faussement comme un.e étudiant.e du cours.
Site Intégrité https://integrite.umontreal.ca/accueil
Les règlements expliqués https://integrite.umontreal.ca/reglements/les-
reglements-expliques

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