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Cas Pratique de prix de transfert

(Faits)
I-L ’existence de prix de transfert
Selon la définition de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques
(OCDE), les prix de transfert sont “les prix auxquels une entreprise transfère des biens
corporels, des actifs incorporels, ou rend des services à des entreprises associées”. Ils se
définissent plus simplement comme étant les prix des transactions entre entités d’un même
groupe et résidentes d’États différents : ils supposent des transactions intragroupes et le
passage d’une frontière.
Définition de transaction intragroupe
Définition de passage de frontière
En l’espèce La filiale A établi en Irlande vend les produits à son entité sœur C (France) avec
une marge confortable. Il y a une transaction de vente et un passage de la frontière de
Irlandaise à la frontière française. Par conséquent il y a prix de transfert.
L’entité mère établie en France finance les activités de ses filiales à partir d’un financement
externe. Pas de prix de transfert entre l’entité Mère et la société B et C. Il y a prix de transfert
entre la société Mère et la filiale A.
L’opération management fees pas de prix transfert.
En sommes, il y a existence de prix de transfert dans les relations du groupe.

Est-ce que le formalisme de la documentation du prix de transfert a été respecté ?


II-La régularité de la documentation de prix de transfert remis au service

A-Le champs d’application


Article L. 13 AA I du LPF dans sa version issue de l'article 107 de la loi n° 2017-1837 du 30
décembre 2017
La doctrine de l'administration fiscale précise à ce titre que l'expression « personnes morales
établies en France » inclut les personnes morales étrangères disposant en France d'un
établissement stable (BOI-BIC-BASE-80-10-40, 18 juill. 2018, § 10 ).
-Dans le cas d’espèce il s’agit bien de personnes morales mais le chiffre d’affaires des
différentes personnes n’est pas précisé.
Dans l’hypothèse où la société Française mère ou l’une de ses filiales possède un chiffre
d’affaires supérieur ou égale à 400 millions. Alors il y a obligation d’établir une
documentation de prix de transfert.
B-le contenu de la documentation du prix de transfert
Article L. 13 AA II du LPF (dans sa version issue de l'article 107 de la loi n° 2017-1837 du 30
décembre 2017)
En outre l’administration fiscal impose une documentation contemporaine et complète. D’une
part concernant Une documentation contemporaine L'administration fiscale précise que, sans
préjudice d'ajustements de fin d'exercice, la documentation doit être « établie ou actualisée de
manière à permettre aux entreprises visées à l'article L. 13 AA du LPF de veiller, dès le
moment où elles fixent leurs prix de transfert, à ce que ces prix soient conformes au principe
de pleine concurrence ». ( BOI-BIC-BASE-80-10-40, 18 juill. 2018, § 580 ). D’autre part
Une documentation complète L'Administration considère une documentation comme
complète lorsqu'elle lui « permet d'évaluer la politique de prix de transfert de l'entreprise dans
son ensemble, sans préjuger des justificatifs que l'administration est en droit d'exiger dans le
cadre de la vérification de transactions spécifiques ». La documentation « conserve donc un
caractère général mais doit être suffisamment précise pour permettre à l'administration
d'apprécier si la politique de prix de transfert mise en œuvre par l'entreprise est conforme au
principe de pleine concurrence et aux standards de l'OCDE » ( BOI-BIC-BASE-80-10-40, 18
juill. 2018, § 600 ).
En l’espèce il y a manque d’analyse fonctionnelle, laquelle est donc indispensable pour
déterminer : – la méthode la plus appropriée pour rémunérer l’activité considérée ; – les
revenus et les coûts des actifs et des moyens utilisés pour justifier la base de calcul et fixer le
niveau de rémunération qui sera d’autant plus élevé que les risques pris sont importants et que
les fonctions exercées sont à forte valeur ajoutée. ET l’absence de contrat intragroupe qui font
partie des document annexe.
Alors la documentation fournie au service ne lui permet pas d’évaluer la politique de prix de
transfert.
Donc la documentation fournie est incomplète.
La documentation des prix de transfert préparée par l’entreprise constitue une base essentielle pour
le dialogue entre le contribuable et l’administration. De ce fait son contenu non conforme aux
exigences de la loi est sanctionné.

Sanction
Le défaut de production, de même que la production d'une documentation incomplète,
entraînent des sanctions pécuniaires. En effet, lorsque l'entreprise ne produit pas la
documentation requise ou produit une documentation partielle dans le délai de 30 jours
suivant la réception de la mise en demeure adressée par le service vérificateur, ou dans le
délai régulièrement prorogé, elle est passible d'une amende prévue à l'article 1735 ter du CGI
( BOI-BIC-BASE-80-10-40, 18 juill. 2018, § 640 ).
L’article 1735 ter du CGI prévoit quant à lui que : le défaut de réponse ou la réponse partielle
à la mise en demeure mentionnée au III de l'article L. 13 AA et au second alinéa de l'article L.
13 AB du Livre des procédures fiscales entraîne l'application, pour chaque exercice vérifié,
d'une amende pouvant atteindre, compte tenu de la gravité des manquements, le plus élevé des
deux montants suivants : 1° 0,5 % du montant des transactions concernées par les documents
ou compléments qui n'ont pas été mis à disposition de l'administration après mise en
demeure ; 2° 5 % des rectifications du résultat fondées sur l'article 57 du présent code et
afférentes aux transactions mentionnées au 1° du présent article. Le montant de l'amende ne
peut être inférieur à 10 000 €
En l’espèce la société a fourni une documentation incomplète de prix de transfert, ce qui
entraine une sanction pécuniaire pour elle.
III-Les transactions intragroupes et leur conformité au pp de pleine concurrence

(Pour les transactions non qualifiées de prix de transfert peut toujours les qualifiés acte
anormal de gestion)
A-Transaction de vente
Analyse fonctionnelle + analyse de la méthode utilisée

B-flux financier
(partie sur les flux)

Sanction
Si aucune des transactions ne répond au pp de pleine concurrence application de l’article 57
du CGI

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